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ASSISES NATIONALES :un VADE MECUM

 
 
CHARTE DES ASSISES NATIONALESMe Wade invité à en faire un VADE MECUM 
par Bacary Domingo MANE | SUD QUOTIDIEN , jeudi 28 mai 2009 
Le Rassemblement pour le Socialisme et la Démocratie/Takku Defaraat Senegal (Rsd/ Tds) de Robert invite le Président de la République à renoncer à son projet de Vice-présidence coûteux et inopportun et à « s’approprier la Charte des Assises nationales pour en faire un VADE MECUM, afin d’être plus près des sénégalais. Car cette charte n’est rien d’autre que l’espoir et la volonté du peuple sénégalais ». 
Sur le fond, note le communiqué, le contenu des Assises Nationales dont la Charte est la conclusion la plus élaborée, « résume, de manière consensuelle et non unanimiste, les fondamentaux d’une société sénégalaise enracinée dans ses valeurs les plus positives d’éthique, de morale et du don de soi ». 
Pour les camarades de Robert Sagna cette « charte de très haute facture et dune limpide clarté interpelle aujourd’hui et interpellera demain et pour toujours, de manière temporelle et impersonnelle, tout régime ou Gouvernement qui préside ou présidera aux destinées de notre Nation ». Ils estiment que c’est un grand défi d’introspection individuelle et collective lancé aux politiques afin qu’ils « retrouvent à l’aune de cette charte la conception et la démarche politiques auxquelles ils n’auraient jamais dû déroger dans l’intérêt de tous ». 
Le Bureau Politique exhorte toute la population sénégalaise, à quelque niveau qu’elle se situe, à vulgariser les conclusions des Assises Nationales dans la lettre et l’esprit pour une meilleure appropriation en vue d’une action citoyenne. De l’avis du Rsd/Tds, les Assises nationales constituent une chance pour le Sénégal, « car aucun parti politique, syndicat ou groupement de la Société Civile, aussi représentatif soit-il, ne saurait réunir à lui tout seul, autant de compétences humaines dans tous les domaines comme ont su le faire les Assises Nationales ». 
Le Bureau Politique note, pour s’en réjouir fortement, qu’une telle conclusion n’a pu être possible que grâce aux compétences humaines avérées dont regorge notre pays à l’intérieur comme dans la diaspora. 
Le Bureau Politique « considère la percée significative de la Société Civile dans le champ politique (quid des candidatures indépendantes aux élections) comme une bonne chose, car considéré à tort ou à raison comme plus crédible, parce que plus près de l’intérêt général que de l’intérêt partisan reproché aux politiques ». 
 
APRES LA FIN DES TRAVAUX DES ASSISES NATIONALESLe Ps pour une large diffusion des conclusions 
par Bacary Domingo MANE | SUD QUOTIDIEN , jeudi 28 mai 2009 
Après la cérémonie marquant la fin des travaux des Assises nationales, organisée au Méridien Président, le Parti socialiste (Ps) estime que le moment est venu de procéder à une large diffusion des conclusions dans le but de leur appropriation par toutes les populations. 
Le Parti socialiste (Ps) qui s’est félicité des travaux des Assises estime, dans un communiqué daté du 27 mai, que le chantier prioritaire doit être axé vers la diffusion la plus large possible et la vulgarisation de leurs conclusions en vue de leur appropriation par les populations, de tous âges et de toutes catégories socioprofessionnelles. 
C’est dans cet ordre d’idée que les camarades de OusmaneTanor Dieng invitent les parties prenantes à rester ouvertes aux observations, aux suggestions et aux critiques, d’où qu’elles viennent, pourvu qu’elles servent les intérêts du pays. Pour eux, le plus important est de poursuivre, avec la même générosité et avec humilité, le débat participatif pour une appropriation et un approfondissement par les populations des conclusions des Assises Nationales. C’est ainsi seulement à leurs yeux qu’il sera possible « d’assurer un ancrage pérenne de ces conclusions consensuelles, efficaces et durables qui constituent un véritable sillon d’espoir pour des millions de Sénégalaises et de Sénégalais qui aspirent à vivre et à s’épanouir dans un pays stable, prospère et solidaire ». 
Une nouvelle ère a sonné 
De l’avis des socialistes, il reste maintenant à « engager nos efforts et nos énergies dans l’ultime combat par la volonté et la dynamique conjuguées des forces politiques et sociales progressistes qui doivent réaliser leur jonction dans un mouvement populaire sans précédent pour créer les conditions de mise en œuvre des conclusions des Assises Nationales ». 
De toute évidence, déclare le Ps, les conclusions des Assises Nationales annoncent un changement d’ère en ce sens qu’elles ouvrent la voie aux ruptures indispensables que notre pays ne peut différer indéfiniment sans risquer de se perdre. Elles indiquent également des orientations stratégiques à partir desquelles pourraient être impulsées les réformes structurelles nécessaires à la viabilité et à la pérennité de l’Etat, de la République et de la démocratie ainsi qu’à l’efficacité des politiques publiques », indique la même source. 
L’arbre qui cache la forêt 
Par ailleurs, les camarades de Ousmane Tanor Dieng soulignent que la « signature in extrémis d’un accord entre le gouvernement et le Cadre Unitaire des Syndicats d’Enseignants, accord qu’il faut, du reste, mettre à l’actif des enseignants et à leur sens des responsabilités, ne doit pas faire occulter ni la crise endémique de notre système éducatif, ni la crise du pouvoir d’achat des populations, ni la réalité d’une situation sociale tendue qui confine au désarroi les travailleurs de Air Sénégal International et de Transrail, ni la volonté ouvertement et publiquement proclamée de mettre à mort l’entreprise JLS ». 
 
Assises nationales- Restitution de la Commission institutionsEtat chahuté, République violée et démocratie en souffrance 
par Denise Diminga ZAROUR MEDANG  
Echec dans la gestion des pouvoirs, des institutions fragilisées et décrédibilisées, la démocratie en chute libre et l’Etat s’effrite Voilà en quelques mots, le tableau dressé par les Assises nationales à travers sa Commission institutions, libertés et citoyennetés. Cette dernière qui a restitué hier, aux Martyrs de L’Ouganda, les résultats de ses travaux au cours d’une plénière ouverte au public, n’a pas manqué de faire le constat suivant : tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains du président de la République. Pendant ce temps, le citoyen a du mal à exprimer sa citoyenneté, faute de modèles. Puisque ceux qui sont en haut ne montrent pas le bon exemple. Résultat des courses, le pays traverse des crises dont la rue se fait souvent l’écho. 
Selon la commission, la non séparation des pouvoirs conduit aux dérapage et confusion. Les Assises nationales prônent le retour à l’orthodoxie institutionnelle et demandent aux populations de s’approprier la Constitution et de se sentir citoyen. 
« Nous notons un échec total au niveau de la gestion des pouvoirs. Les institutions sont fragilisées et décrédibilisées par le parti au pouvoir. La démocratie a vraiment régressé au Sénégal et la notion d’Etat a perdu sa valeur ». Maimouna Kane Touré, présidente de la commission institutions, libertés et citoyennetés, livrait ainsi la quintessence des résultats de leurs travaux. Au cours de la restitution qui a eu lieu au Martyrs de L’Ouganda, la patronne de la commission citée soutient que « le Sénégal ne sait plus quelle Constitution adopter. Preuve, le parti au pouvoir supprime des institutions comme le Sénat, pour les installer à nouveau ». Quant à l’assistance, elle a déploré la monopolisation des pouvoirs qui se concentrent chez une personne à savoir le président de la République et de fustiger le comportement des députés qui travaillent pour le chef d’Etat et non pour le peuple qui les a élus. 
La justice n’a pas non plus échappé aux critiques. « Ce pouvoir qui devrait être un régulateur de la société est à la merci du pouvoir exécutif », ont lancé des intervenants et qui estiment que « l’école de magistrature doit être supprimée et la profession revisitée ». Pour une sortie de crise, Moustapha Niasse, le leader de l’Alliance des forces de progrès (Afp) a préconisé une nouvelle constitution inscrite dans la séparation des pouvoirs mais équilibrée et applicable à tous. « Il est aujourd’hui urgent de proposer des mécanismes pour récupérer l’Etat. Lui faire échapper de la République parce qu’il est patrimonial. » Dans les propositions de la commission, il a été noté à l’endroit du chef de l’Etat qu’il faut encadrer le président de la République pour éviter que les institutions ne soient monarchisées. Et pour sa succession le Commission des Assises nationales propose qu’« à la fin du mandat du président de République, un membre de sa famille biologique ne puisse lui succéder directement ce qui pourrait être une manière de détournée de proroger un mandat. » 
Notion de citoyenneté et de Liberté 
La notion de citoyenneté et de liberté a fait l’objet d’études par la commission qui déclare que le Sénégalais ne se soucie pas trop de sa citoyenneté. Et cette situation découlerait, de l’avis des intervenants, de la crise multiforme qui sévit dans le pays« Les populations sont très déçues du régime en place. Des droits sont violés ou les populations bénéficient d’une protection insuffisante. L’atteinte aux droits civils et politiques : liberté de manifestation, d’expression, de réunion. Violences et tortures, intimidation, toutes ces tensions ne font qu’éloigner le peuple de son devoir de citoyen ». Selon Maïmouna Kane Touré : « il revient à la population Sénégalaise de s’approprier la Constitution et de se sentir citoyen. Pour ce faire, il faut maîtriser les textes afin de se défendre et de mettre des gardes de fous ». Et la patronne de la commission d’ajouter « il faut renforcer les structures chargées de garantir l’effectivité des droits humains. Permettre au comité sénégalais des Droits de l’Homme de s’acquitter de sa mission mais aussi mettre fin aux actes d’intimidation et de harcèlement ». 
WALF FADJRI : 
Monsieur le président de la République, s’il vous plaît, laissez le Crédit agricole ! 
 
 
Monsieur le président de la République, je fais partie des Sénégalais qui ne se réclament d’aucun parti politique, mais qui, en vrais républicains, vous ont toujours gardé un profond respect et une très haute considération. Je suis également de ceux qui croient que parler des questions qui concernent la République ne doit pas être un domaine exclusivement réservé aux politiciens, aux syndicalistes et autres laudateurs souvent démagogues ou opportunistes et qui n’arrêtent pas de prendre notre pays en otage par des chantages programmés et des violences organisées et, la plupart du temps, pour des motifs bassement personnels et matérialistes. 
Monsieur le Président, si votre grand frère l’honorable Elhadj Moustapha Wade, le médiateur universel, était parmi nous aujourd’hui, j’aurais fait appel à sa sagesse légendaire et sa générosité sans borne pour qu’il vous demande, au nom de Dieu le Créateur et au nom de la sagesse qui éclaire le leader que vous êtes, de nous laisser le Crédit agricole ! Certes, le patriarche à la plume féconde n’est plus de ce monde, mais, comme le disait le poète Birago Diop, les morts ne sont pas morts. Ils sont dans l'arbre qui frémit. Ils sont dans le bois qui gémit. Ils sont dans l'eau qui coule… C’est la raison pour laquelle, Monsieur le Président, je présume que votre frère Moustapha, qui fut également un père pour moi, vous regarde. Il vous écoute. Il lit la présente contribution parce que les morts ne sont pas morts. Ils sont dans l’eau qui dort ! Et Fustel de Coulanges aurait ajouté : Les morts gouvernent les vivants. 
Si Elhadj Amadou Moustapha Wade était encore en vie, il aurait sûrement rappelé que beaucoup de fleurons de notre tissu économique sont aujourd’hui à la traîne, se sont disloqués ou se sont écroulés purement et simplement, pour des raisons diverses. Il aurait sûrement dit de ne pas oublier la salve d’avertissements du peuple sénégalais à l’issue des élections locales du 22 mars 2009. Il aurait fermement recommandé d’en tenir compte dans vos décisions à venir. Monsieur le Président, votre frère aurait déconseillé de remplacer un cheval qui gagne par un autre dont les performances sont du domaine du doute et de l’incertain. En effet, un tel acte ne relèverait pas de la sagesse. 
L’honorable doyen Moustapha aurait plutôt conseillé d’éviter de mettre en péril des milliers de familles qui vivent et se développent directement ou indirectement à partir des produits et performances du Crédit agricole. Il vous aurait encore une fois demandé d’éviter de faire d’autres mécontents dans les segments de notre société, car un mécontent de plus est toujours un mécontent de trop. Vous n’avez pas besoin de mécontents, Monsieur le Président. Vous n’avez pas envie de voir des brassards rouges. Il vous faut un peuple qui vous soutient dans la paix, la concorde et la sérénité. 
Mon propos n’est pas de vous reprocher de protéger les paysans et de promouvoir leurs intérêts. Au contraire ! Je vous encourage dans cette lancée salutaire. Oui, je vous encourage fortement. Seulement, avec votre autorisation, je vous suggérerais plutôt de renforcer les moyens et les pouvoirs du Crédit agricole. Mais, surtout, ‘bul ko tass !’ Monsieur le Président. Donnez de nouvelles orientations à cette banque qui fait notre fierté. Proposez-lui des réformes conformes à vos louables aspirations. Ce sera suffisant. 
Le Crédit agricole regorge de cadres compétents et patriotes capables de s’adapter à tout environnement bancaire fiable et performant. Faites-leur confiance et vous verrez, Monsieur le Président ! Mais alors et surtout, ‘Bul ko tass’ ! Car ‘lu tass yaqu’ Monsieur le Président. Il est quasi certain que la mise à mort du Crédit agricole serait un désastre incalculable pour la nation ! 
Rappelez-vous, Monsieur le Président, que les Européens et les Américains ont parfaitement compris tout cela. C’est la raison pour laquelle, leurs gouvernements ont volé au secours de leurs banques plongées dans une terrible turbulence financière qui a secoué tout le système économique mondial. C’est ainsi qu’aux Etats-Unis La Federal Deposit Insurance Corp (Fdic) recense les banques en difficulté sur lesquelles elle devra intervenir. 
Heureusement pour nous, le Crédit agricole ne présente pas les symptômes d’une banque en difficulté. Monsieur le Président, voilà une banque nationale à vocation agricole créée en avril 1984 et qui, depuis lors, intervient dans la mobilisation de l’épargne, le financement des activités du secteur primaire (agriculture, pêche, élevage, artisanat), sans compter les autres activités bancaires universelles (Agricall, Agrinet, Moneygram, Swift etc.) 
Voilà Monsieur le président de la République, une banque qui, à ma connaissance, n’a jamais connu de scandale financier significatif et qui compte une vingtaine d’agences implantées dans treize régions du Sénégal. Elle a étendu sa représentativité jusque dans des localités comme Dahra, Diourbel, Touba et Ndioum, reliant ainsi la vallée du fleuve et le bassin arachidier au système bancaire international. 
Monsieur le président de la République, n’oubliez pas que partout où un déficit bancaire a été noté à l’intérieur du pays, le Crédit agricole a répondu présent, pour soutenir les campagnes de commercialisation agricole ainsi que vos grands projets tels que la Goana, le Plan Reva et les autres projets de développement communautaire à travers le Sénégal. 
Avant de terminer, je voudrais féliciter et encourager le personnel du Crédit agricole qui, depuis cette annonce effrayante qui semble signer l’arrêt de mort de leur outil de travail, de notre banque, de la banque du monde rural, est resté serein, espérant sûrement que la sagesse et la perspicacité l’emporteront sur toute autre considération. 
Que Dieu vous garde Monsieur le président de la République et qu’Il guide vos pas pour un Sénégal de paix, de bonheur et de prospérité. 
Moumar GUEYE Ecrivain Ingénieur des Eaux et Forêts Spécialiste en Développement international Spécialiste en Economie du système agroforestier alimentaire E-mail : moumar@orange.sn 
Recours contre la création de la vice-présidence : L’opposition peine à atteindre le quorum de 15 députés  
Les non-inscrits comptent poursuivre le combat contre le projet de loi instituant la vice-présidence en introduisant un recours en inconstitutionnalité devant le Conseil constitutionnel. Seulement, Imam Mbaye Niang et ses collègues butent sur les exigences de la procédure : le quorum des signataires à atteindre est de 15 députés.  
 
Après s'être opposés sans succès, à l'hémicycle, au projet de loi instituant la vice-présidence, qu'ils qualifient d'institution ‘de trop, inutile et sans apport réel’ sur le vécu du Sénégalais lambda, les députés non inscrits n'écartent pas la possibilité d'introduire un recours pour son annulation. ‘Nous (les non-inscrits) voulons bien introduire un recours pour annuler cette loi impopulaire. C'est pour nous, une façon de montrer les carences de notre système’, confirme le député Imam Mbaye Niang que nous avons joint, hier, par téléphone. Seulement, cette nouvelle voie que comptent emprunter les non-inscrits pour contrer la loi portant création du poste de vice-présidence, exige, au minimum, l'adhésion de 15 députés. Ce que confirme le député, leader du Mrds : ‘Pour être dans les dispositions de déposer le recours, nous devrons réunir la signature de 15 députés comme le prévoit le règlement.’ 
Au nombre de six : Imam Mbaye Niang du Mrds, Robert Sagna du Rds/Tds, Cheikh Bamba Guèye du Fsd/Bj, Mously Diakhaté du Jëf jël, Ndèye Fatou Touré du Mouvement Tekky et Ousmane Sow Huchard des Verts, les députés non-inscrits comptent sur leurs collègues du groupe parlementaire libéral qui ont refusé de voter cette loi. Il s'agit précisément de Me El Hadji Diouf, Samba Diouldé Thiam et d'El Hadj Wack Ly. Le groupe parlementaire démocratie et progrès d'Oumar Khassimou Dia est aussi dans le plan des opposants. ‘Le groupe parlementaire démocratie et progrès n'est pas un groupe libéral et il y a dans ce groupe des députés qui n'ont pas voté la loi. Nous comptons aussi sur ces derniers pour atteindre le nombre de 15 députés’, laisse entendre le député. En tout cas, les députés non-inscrits ont six jours francs, après le vote de la loi, par le congrès mardi prochain, pour déposer leur recours au niveau du Conseil constitutionnel. 
Pour sa part, Me El Hadj Diouf prône une action politique. Selon l'avocat, le combat contre l'institution du poste de vice-présidence ne doit pas être porté devant les tribunaux. ‘Je suis contre les actions judiciaires que comptent mener certains collègues pour manifester leur désaccord. Les politiques doivent mener une action politique, en descendant dans la rue parce qu'il s'agit d'une loi politique. Ce n'est pas un débat qu'il faut traîner devant les juridictions, mais un travail de sensibilisation à mener contre la banalisation de nos institutions’, réclame Me Diouf. 
Yakhya MASSALY 
Aliou Dia (Député) : «La Caisse de crédit agricole ne doit pas disparaître»  
A l’approche de l’hivernage, le président de ‘Force paysanne’ élève la voix pour dénoncer l’occupation anarchique des terres de culture par des hommes d’affaires. L’organisation de la distribution prochaine des semences et la création de la nouvelle banque agricole, promise par le président Wade, ainsi que la syndicalisation des paysans et éleveurs sont, également, des sujets de préoccupations pour le député Aliou Dia qui s’en est ouvert dans l’entretien qu’il nous a accordé. 
 
Wal Fadjri : La Banque agricole promise par le chef de l’Etat est-elle la bienvenue ? 
Aliou Dia : L’idée est bonne, parce qu’on ne peut pas asseoir une bonne agriculture sans une prise en charge au plan financier. Et une banque est mieux qualifiée pour gérer ce genre d’action. Les paysans doivent disposer d’une banque leur permettant, en amont et en aval, de gérer normalement leurs activités agricoles. Cependant, ils doivent être préparés, au préalable, pour pouvoir jouir convenablement des possibilités offertes par cette banque. Mais que cette banque ne soit pas un instrument qui s’empare des biens des contribuables sénégalais. Je donne l’exemple de la Bnds qui était entièrement à la disposition des paysans, mais des paysans du dimanche se servaient de leur notoriété pour utiliser l’argent de ladite banque à des fins personnelles. Les paysans à faible revenu n’ont pas pu bénéficier de cette structure. Aussi, avec la création de la nouvelle Banque agricole, l’Etat doit tout faire pour éviter le syndrome de la Bnds. 
Déjà, une banque de ce genre existe, en l’occurrence la Caisse de crédit agricole et, depuis longtemps, elle travaille avec les paysans. Elle est présente dans presque toutes les communautés rurales du pays. Aussi, je suggère aux autorités de renforcer la capacité de cette banque et de lui donner une nouvelle orientation. Faire en sorte qu’elle soit présente dans tous les sièges des communautés rurales et que ses modalités de prêts soient allégées pour que les paysans y accèdent facilement. Mais surtout de faire siéger les paysans dans le conseil d’administration de la banque en occupant la majorité du bureau. Si l’on parvient à ce que l’Etat et les paysans soient majoritaires au sein de cette banque, le monde rural va connaître une évolution progressive qui va mettre fin à l’exode rural. Par conséquent, l’Etat doit tout faire pour la redynamisation de la Caisse nationale de crédit agricole. 
Wal Fadjri : Pourquoi insistez-vous sur le maintien de la Caisse de crédit agricole ? 
Aliou Dia : La Caisse nationale de crédit agricole ne doit pas disparaître, car il n’est pas évident de créer une autre banque. La création d’une nouvelle banque passe par l’aval de la commission de l’Uemoa. Ce n’est pas par un décret ministériel qu’on crée une banque, il faut impérativement passer par cette commission et rien ne nous dit qu’elle acceptera notre requête. En outre, pour mettre sur pied cette structure, il va falloir débourser un capital 10 milliards francs Cfa, alors que la Caisse de crédit agricole a seulement besoin d’un soutien de l’Etat pour se redresser. Elle a un capital de 2 milliards 500 millions de francs Cfa. Le rôle de l’Etat est de venir à sa rescousse pour permettre à la banque d’atteindre les objectifs de la Banque mondiale en 2010 qui prévoit que chaque banque ait un capital de plus de 5 milliards, à défaut de disparaître. Avec un financement de 10 milliards alloué aux paysans, ils seront majoritaires au conseil d’administration, pourront contrôler la banque et donneront une nouvelle orientation de la structure en leur faveur. L’Etat ne doit pas se précipiter avec 30 milliards. Il ne peut pas créer une banque qui ne se crée pas à court terme. Donc, autant prendre en compte l’intérêt des banques déjà installées. Aujourd’hui, l’urgence est le renforcement de capacité de cette banque. 
Wal Fadjri : L’hivernage s’approche, les paysans s’interrogent sur l’obtention des intrants et du prix de l’arachide. Qu’en est-il ? 
Aliou Dia : L’année dernière, il n’y a pas eu de rupture dans la distribution des intrants. Cependant, compte tenu de la qualité des semences qui avaient été distribuées, l’absence d’intrants dans beaucoup de communautés rurales, le matériel agricole qui était obsolète, le peu dont on disposait était accaparé par des paysans du dimanche. La distribution s’est faite sans protection, ce qui a causé un sentiment de frustration chez certains. Alors que l’hivernage était meilleur, les qualités de semences pouvant conduire en une bonne récolte et les matériels agricoles faisant défaut, cela a causé la médiocrité de la production de l’année dernière. Il y a eu aussi le problème de la mévente, notamment dans la filière tomate, le mil, le maïs, l’arachide. D’où l’intérêt de créer des mécanismes de commercialisation et surtout faire en sorte que les intrants et les semences de qualité soient fournis aux plus nécessiteux. Pour y arriver, il va falloir reconstituer un capital semencier. 
Wal Fadjri : Quel rôle joue votre organisation dans la redynamisation du monde rural ? 
Aliou Dia : Force paysanne est une plate-forme agricole d’anticipation. Nous tentons de régler les difficultés auxquels sont confrontés les paysans. Nous encadrons les paysans et les mettons dans de bonnes conditions pour affronter l’hivernage. Nous les avertissons aussi sur l’utilisation des mauvaises semences. Nous faisons de notre mieux pour qu’elles soient distribuées aux véritables ayants droit. Nous nous efforçons pour mettre un terme à la distribution de semences non certifiées, en alertant l’Etat sur l’avancée de ce genre de pratique que nous considérons comme du sabotage. 
Wal Fadjri : N’êtes-vous pas d’avis que la création d’une structure pour la syndicalisation des éleveurs et des paysans peut régler vos difficultés ? 
Aliou Dia : Le devoir de l’Etat est d’apporter des solutions à nos revendications et non de nous organiser en syndicat. Personnellement, je considère ce genre d’initiative comme une offense, car ce n’est pas dans les bureaux qu’on gère le problème des paysans. Nos difficultés se règlent à la base et pour cela, nous avons mis sur pied des syndicats qui prennent en compte nos préoccupations en matière de développement rural. 
Propos recueillis par Paule Kadja Traoré 
Accès au crédit, insuffisance de l'appui technique, etc. : Ces obstacles qui brisent l’élan des Pme  
L'environnement des affaires pose encore des problèmes à la Petite et moyenne entreprise. Le secteur privé demande des corrections pour permettre à celle-ci de prendre son envol. Le directeur de la Pme indique la voie à suivre en évoquant, entre autres obstacles, l’accès au crédit et l'insuffisance de l'appui technique.  
 
Le président de la Chambre de commerce, d'industrie et d'agriculture de Dakar (Cciad) a souligné, hier, au nom du secteur privé, la nécessité de réformer l'environnement des affaires pour la Petite et moyenne entreprise (Pme). Les travaux du présent atelier édifieront les observateurs, sur cette nouvelle donne avec des orientations claires en termes de principes et de lignes d'actions. Et ce, ‘à la mesure des enjeux que ne manquera pas de susciter la mise en cohérence des différentes politiques sectorielles nationales et la répartition des rôles de chaque acteur (Etat, secteur privé, partenaires techniques et financiers, collectivités locales, etc.)’, indique Lamine Niang. Intervenant lors de l'atelier national de validation de la Lettre de politique sectorielle (Lps) et du plan d'actions du programme croissance des Pme, ce dernier déplore cette situation de fait. ‘Le secteur privé en général, et les Pme en particulier, ne bénéficient pas encore d'un environnement suffisamment propice à leur développement et à leur pérennisation’, insiste-t-il. Evoquant les difficultés auxquelles font face les Pme, il cite l’accès au crédit, l'insuffisance de l'appui technique, notamment. Directeur des Pme, Ibrahima Diouf estime que ‘pour régler la problématique de l'environnement des affaires pour la Pme, il faut, à côté des mesures incitatives comme la baisse de l'impôt sur les sociétés de 33 à 25 % prises dans le cadre du Conseil présidentiel de l'investissement (Cpi), parvenir à une fiscalisation plus soucieuse de la pérennité de l'activité de la Pme que de la collecte immédiate de recettes fiscales’. Selon lui, une stratégie, qui favorise la consolidation des résultats de la Pme en termes de création de valeur ajoutée et de redistribution des richesses, doit nécessairement primer sur toute autre considération. La création d'un environnement des affaires favorable au développement des Pme pour une croissance soutenue et une réduction accrue de la pauvreté est l'objectif global de la Lps, présentée par le Cabinet Fondas pour sa validation. D'autres objectifs spécifiques s'en suivent. Il s'agit, entre autres, de faciliter l'accès au foncier et à l'immobilier en milieu rural et urbain et aux facteurs de production ; de rationaliser la législation et le système fiscal et de mettre en place des mécanismes communautaires de règlement des litiges en milieu urbain et rural.‘Au cours de ces dernières années, le Sénégal a fait des efforts remarquables pour améliorer l'environnement des affaires pour les Pme’, témoigne le chef de mission Gtz/Peju (Programme d'emploi des jeunes en milieu urbain), une initiative du gouvernement allemand. Et Mme Petra Müller-Glodde en veut pour preuve l'actualisation du Document de stratégie de réduction de la pauvreté (Dsrp), dans lequel le gouvernement sénégalais accorde un rôle central au développement du secteur privé, le développement de la Stratégie de croissance accélérée (Sca) et notamment le vote de la loi d'orientation des Pme en 2008, etc. Ces initiatives constituent à ses yeux des ‘signaux forts’. 
Ce sentiment de satisfaction est partagé par l'Ambassadeur des Etats-unis au Sénégal. ‘Je me réjouis des efforts déployés par le gouvernement pour améliorer le climat des investissements au Sénégal. Ces efforts ont été salués par la Banque mondiale qui a classé le Sénégal, 1er pays réformateur en Afrique et cinquième au plan mondial dans le cadre des résultats du Doing business 2009’. ‘Nous encourageons le gouvernement à poursuivre dans cette voie, en vue d'instaurer, dans un proche avenir, un environnement des affaires de classe internationale’, souligne Mme Marcia S. Bernicat en sa qualité de coordonnateur du groupe thématique des bailleurs de fonds sur le secteur privé. L'amélioration de l'environnement des affaires est l'un des quatre axes stratégiques de la Lps. Les autres axes étant l'amélioration de l'efficacité du dispositif d'appui aux Pme, la promotion de l'accès pérenne des Pme aux services non-financiers et la pérennisation de l'accès des Pme aux financements. Validée, hier, par les acteurs concernés, la Lps doit franchir d'abord être adoptée en Conseil des ministres et déposée sur la table des bailleurs de fonds, avant d'être opérationnelle. 
Ndakhté M. GAYE 
Création d'emplois : Le taux de 30 % des Pme est insuffisant, selon les bailleurs  
 
 
Les bailleurs de fonds jugent ‘insuffisante’ la contribution de l'ordre de 30 % des Petites et moyennes entreprises en matière de création d'emplois. ‘Les Pme apparaissent comme un facteur déterminant de croissance économique et constituent un puissant levier de lutte contre la pauvreté et le sous-emploi. Cependant, des efforts importants restent à faire pour améliorer les performances globales des Pme. En effet, selon les données disponibles, les Pme au Sénégal génèrent près de 30 % des emplois, alors que ce taux atteint 65 % dans les pays de l'Organisation pour la coopération et le développement économique (Ocde)’, relève l'Ambassadeur des Etats-unis au Sénégal. 
S'exprimant, hier, lors de l'atelier national de validation de la Lettre de politique sectorielle (Lps) des Pme, Mme Marcia S. Bernicat rappelle que ‘c'est fort de ce constat que le groupe thématique des bailleurs de fonds sur le secteur privé avait recommandé au gouvernement sénégalais l'adoption et la mise en œuvre d'une série de mesures de renforcement de la compétitivité des Pme par la promotion et le financement’.Et Mme Bernicat n'est pas la seule a relevé ces insuffisances. Le représentant résident de la Banque africaine de développement (Bad) pour l'Afrique de l'Ouest abonde lui aussi dans le même sens. ‘Selon les statistiques, la contribution des Pme à la création d'emplois est de 30 %. Ce chiffre est quand même très insuffisant comparativement à l'Italie, par exemple, où le taux de contribution des Pme à la création d'emplois est de 90 %’, fait remarquer M. Mouhamed H'Midouche. 
Pour le directeur des Pme, ‘ce faible taux de 30 % montre que des efforts considérables doivent être effectués en plaçant la création de la Pme au cœur de l'intervention des pouvoirs publics en matière de politique d'emploi. C'est ici tout le lien qu'il faut rechercher et établir entre la politique et le développement des Pme, notamment les nouvelles créations’, indique Ibrahima Diouf. ‘Cette politique de la promotion de l'emploi à travers la politique de développement des Pme doit s'adresser particulièrement aux jeunes entrepreneurs sortant des écoles de polytechnique et de commerce’, ajoute-t-il. En outre, Ibrahima Diouf signale l'importance du taux de mortalité précoce des Pme. ‘Sur les 85 mille Pme répertoriées au Numéro d'identification nationale des entreprises (Ninea) en 2005, seules 25 % ont survécu trois ans après, c'est-à-dire en 2008’, informe-t-il. ‘C'est dire que la Pme est encore très affectée par son difficile parcours de survie pour ses trois premières années d’existence. Ce qui revient à dire, de la part des pouvoirs publics, qu'il faut un dispositif d'appui financier, technique et réglementaire pour permettre à la Pme de dépasser ce seuil fatidique’, soutient notre interlocuteur. Ibrahima Diouf pense ainsi aux allégements fiscaux, aux appuis financiers spécifiques comme à la mise en place des fonds de démarrage, d'accompagnement et de pérennisation de la Pme naissante. 
Nd. M. GAYE 
LE SOLEIL : 
ASSISES NATIONALES : LE FP CONTRE UNE CHARTE CONSTITUTIONNELLE TAILLÉE SUR MESURE 
 
Analysant les assises de l’opposition restituées le week-end dernier, la direction du Front populaire (Fp) s’est félicitée « de la maturité de la démocratie du Sénégal où, les idées s’expriment librement ». Toutefois, le Rp, formation politique de la mouvance présidentielle, qui s’est réuni avant-hier, se démarque « de toute tentative de tailler une Charte constitutionnelle sur mesure, pour exclure ou inclure un homme politique, fut-il de l’opposition, de la course pour le pouvoir ». Le Rp rappelle « le droit sacré du peuple, à élire démocratiquement ses gouvernants ». Revenant sur les compétitions électorales au Sénégal, le Fp salue l’avènement du fichier numérisé qui « garantit désormais des élections libres et transparentes au Sénégal, à la place d’un vieux fichier, dit de fraudes de toutes sortes ». Concernant les habitants de Grand-Médine, menacés de déguerpissement, la direction du parti souhaite une implication du chef du gouvernement. Cela permettrait de trouver « les meilleures solutions qui tiendraient compte de l’intérêt des parties ». 
Babacar DIONE 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 28.05.2009
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