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le 23 décembre 2
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REPUBLIQUE DU SCANDALE

Accusé, lavez-vous !  
Souleymane Jules Diop Jeudi 28 Jan 2010  
« Ceux qui tombent entraînent souvent  
dans leur chute ceux qui se portent à leur secours »  
Stefan ZWEIG  
 
Il n’y pas eu, ces dernières décennies, de phénomène plus antipathique que ce Mamadou Massaly. Ses lettres de noblesse, il les a acquises dans la forfanterie et l’insolence pure, après une scolarité ratée. S’il est donc un objet de préoccupation pour ses contemporains, c’est bien en raison des dangers que cet écervelé fait courir à son pays. Ce n’est pas de lui, mais de la Justice qu’il s’agit. Ce n’est pas l’avenir des Jeunesses wadistes -sa création de génie- qui se joue au tribunal, mais l’avenir de la Justice sénégalaise. Ce qui passait pour une affaire du Parti socialiste est devenu, par la crâne bêtise d’un seul homme, une affaire de tous les juges. En revendiquant son crime avant de le commettre, ce voyou reçu au Parti démocratique sénégalais avec les honneurs ne fait pas que narguer les policiers. Les fariboles qu’il a débitées dans les oreilles de sa compagne, promettant qu’il ne ferait que deux jours en prison, sont une insulte faite à chaque juge. Personne ne s’était montré aussi condescendant avec le système judiciaire de ce pays. Depuis son incarcération, il assure, avec une certitude presque mystique, que Karim Wade le sortira de là. Ce sera donc, messieurs les juges, votre liberté ou celle de Massaly. Votre avenir est entre vos mains. Vous ne devez pas laisser ce bandit de carrière avoir raison sur vous et sur nous tous qui trouvons encore des raisons de croire en la Justice de notre pays. Car, des résultats de votre délibération, ce mercredi 3 février, dépendra la réputation et l’honneur de nos juges.  
Si nous insistons pour que justice soit faite, c’est que l’avenir de la Justice en dépend. Mais au-delà de ce personnage loufoque, vous adresserez un message à tous ceux qui seraient tentés de commettre les mêmes crimes. Il faudrait que la décision issue de vos délibérations ait une valeur punitive pour ce Massaly et une fonction dissuasive pour tous ceux qui sont tentés de faire comme lui. A la vieille époque, ce genre de personnages étaient pendus en public, pour servir d’exemple. A cause de ce Massaly et de celui qu’il considère comme son idole, Farba Senghor, ce pays vit un psychodrame permanent que vous avez, vous juges, la charge de faire cesser. Depuis que le chargé de la propagande du Pds a été forcé à la retraite anticipée par ses propres affres, le Pds ne jurait que par ce successeur de talent. Mais il lui manque l’intelligence et la ruse des grands bandits. Pour sortir de prison, il ne parie pas sur son innocence. Il plaide qu’il doit faire élire Abdoulaye Wade, comme si l’avenir de toute la mouvance présidentielle reposait sur les épaules de ce gaffeur-polygame. Le Pds raffole de ce genre d’énergumènes, Abdoulaye Wade au premier chef. Ce que la coterie reproche à ce bohémien en costume-cravate, c’est d’être bête en plus d’être violent. Ils étaient sur le point de le ramasser sur le chemin de la prison quand il s’est emparé de son téléphone pour lâcher sa fameuse phrasée : « Ma chérie, je vais en prison pour deux jours, pour mettre à l’aise le président de la République. » Exactement ce que les comploteurs tapis dans les allées du palais de la République avaient soufflé à ce répétiteur pour le consoler. Les juges appelés à sa rescousse sont placés dans un dilemme angoissant : sauver Mamadou Ma-chérie ou sauver leur réputation.  
Entre les deux, il y avait un choix possible, dire le droit en toute liberté. Mais l’empressement avec lequel le parquet a voulu expédier cette affaire et la requalification des faits qui a permis ce rabibochage de dernière minute ne sont en rien rassurants. Si Mamadou Massaly a bien été le commanditaire de cet acte odieux, ce dont tous les témoignages et les éléments de preuve attestent, il y avait quelqu’un pour verser l’essence et mettre le feu. Les Sénégalais ont revu leurs prétentions en matière judiciaire à la baisse, mais c’est l’honneur du juge qui est en jeu dans cette affaire. Derrière l’alignement à l’exécutif, souvent décrié par les justiciables, il y a la conscience de chaque juge, soumis au seul tribunal de sa conscience. C’est pourquoi nous ne pouvons qu’espérer que le juge chargé de dire le droit entende, à travers sa conscience individuelle, l’écho de notre conscience collective, celle de tous ceux qui militent pour une justice indépendante. Six mois d’emprisonnement, c’est trop peu pour quelqu’un qui menaçait la vie de plusieurs centaines de personnes avec sa boîte d’allumettes et sa gourde remplie d’essence. Il l’a fait et revendiqué auprès du commissaire Tendeng. Et pour discréditer le commissaire devant le juge, rien de plus imparable que du « il m’en veut parce que nous fréquentons la même femme ». Il faut avouer que ce Massaly est une vraie limace !  
Sans qu’on y prenne garde, chers sénégalais, la fin de règne d’Abdoulaye Wade a transformé le palais de la République en une caverne de grands brigands. Ceux qui veulent justifier le déferlement de violence que nous vivons depuis plusieurs mois trouvent une excuse trop convenable, « le Ps aussi le faisait ». Cette pédagogie macabre est d’une logique bouleversante. Les libéraux justifient la violence par la violence, la mort par la mort. Les socialistes se tuaient entre eux, ce serait une malhonnêteté de ne pas l’admettre. Si j’ai encore du mal à croire à la rédemption de l’ancien régime, c’est bien en parfaite connaissance du mal qu’il nous a causé. Mais les socialistes n’allaient pas trouver de pauvres innocents pour les tuer. Ils ne tuaient pas des policiers en service commandé, des juges, des gardes du corps, des étudiants. Ils ne s’attaquaient pas à des leaders de parti la nuit pour leur casser les côtes. Quand il y avait des crimes avérés, les socialistes ne les laissaient pas impunis. A quelques exceptions près, tous ceux qui ont tué sous le régime socialiste ont été fusillés ou condamnés à de lourdes peines. Abdoulaye Wade s’est chargé, dès son accession au pouvoir, de les gracier ou de les amnistier. Clédor Sène, arrêté pour trafic international de drogue après sa libération, bénéficie d’une liberté provisoire depuis trois ans. Il avait lui aussi juré à ses codétenus de Rebeuss qu’il ne resterait pas en prison, ce qui était vrai. Nous sommes tous à la merci de ces bandits, qui n’ont aucun intérêt à ce que ce régime d’impunité prenne fin.  
C’est que pour cet avocat de malheur qui nous gouverne, toutes les causes sont défendables, mêmes les plus mesquines. Les administrateurs civils, les diplomates et les universitaires qui assuraient l’administration républicaine de ce pays sont écartés, au profit de ses amis avocats et des affairistes. Il fait toujours appel à des gens dont la vocation n’est pas de faire appliquer la loi, mais de trouver les moyens de la contourner. Observez bien la liste des membres de son gouvernement ou la liste de ses ambassadeurs. De la Primature aux Affaires étrangères en passant par le ministère de la Justice, ce sont des avocats du privé qui avaient mis le nez dans l’affaire Me Babacar Sèye qui ont pris les commandes du pays pour le cannibaliser. Même son porte-parole était jusqu’ici choisi parmi les « avocats ». Abdoulaye Wade a toujours aimé fricoter avec les grands délinquants. Quand on fait le tour de ses plus célèbres clients dans sa carrière d’avocat, l’on est surpris par son attirance pour les grands criminels. Abdou Ndakha Faye, l’assassin de Demba Diop, côtoie sur sa liste des escrocs peu recommandables comme Abdou Khaliss, le multiplicateur de billets du Saloum ou Bouba Chinois, criminel récidiviste devenu homme de main du Sopi. Il y a, pour tous ceux qui sont pris de dégoût, un petit motif de consolation : Me Wade n’a jamais gagné un procès.  
SJD  
Auteur: Souleymane Jules Diop  
 
SENEGAL : REPUBLIQUE DU SCANDALE 
Les récents événements qui se sont déroulés à Thiès au cours d’un meeting organisé par le PS, le feu avait été mis aux tribunes par des jeunes qui plus tard se sont révélés être du PDS, s’inscrivent dans le cadre d’une déliquescence générale de l’Etat au Sénégal. Nous nous acheminons lentement vers une violence inéluctable et qui sera le fruit de l’incompétence du régime actuel beaucoup plus que de son machiavélisme. Les priorités nationales, à savoir l’éducation, la santé, l’hygiène, l’amélioration de l’habitat urbain, et de façon générales l’amélioration des conditions d’existence ne sont même plus mentionnés par les officiels. Se maintenir au pouvoir par tous les moyens nécessaires est devenu leur unique préoccupation et se faisant ils gouvernent par le scandale.  
 
Aussi les formulations malheureuses, les remaniements ministériels et qui amènent des ministres pires que leurs prédécesseurs, le népotisme, et les frasques du « fils » sont ils partie intégrantes d’une stratégie de dissuasion qui vise à lasser les foules. A la fin, se dit notre avocat - Président, les Sénégalais ne sauront même plus distinguer le vrai du faux et j’aurai réussi à les noyer dans une succession de scandales ! Dans le long terme, cette stratégie mystificatrice achèvera de corrompre le législatif et le judiciaire entrainant un effondrement du peu de structures qu’il nous reste. Le cas Massaly est la parfaite illustration de cette stratégie.  
 
Nous connaissons les voltefaces du personnage, sa fourberie, sa veulerie et sa lâcheté légendaire, le spectacle fait autour de son arrestation, les faveurs que lui accordent la police - il s’est rendue à la maison d’arrêt de Thiès dans son véhicule personnel en lieu et place de l’habituel fourgon- son ton moqueur lorsqu’il lance à un journaliste du Quotidien : « …écris que je vais en mission pour le Président !» ; et malgré cela l’actualité de ces dernières semaines s’est faite autour de cet imbécile satisfait . Et remarquez que je le dis sans aucune rancune, comment expliquez l’intelligence chez quelqu’un qui publiquement s’est accusé d’avoir attenté a la vie des leaders du PS ? Mais la déclaration de Massaly au Quotidien cache une vérité qui lui échappe, il est de fait en mission pour son maitre et cette mission consiste à se donner en spectacle pour divertir la plèbe.  
 
 
Il n’est qu’un clown dans la République des nababs ! Un exemple doit être fait de cet homme ! Une mobilisation générale s’impose afin que le texte d’incrimination soit changé. La définition juridique du flagrant délit dont on l’accuse, laisse entrevoir une condamnation légère pour tentative d’assassinat ! Massaly est coupable ! Ses aveux en sont la preuve suprême. Cet homme doit payer ! Il faut que justice se fasse et pour cela il faudra que le juge soit juste. 
Malick Noel SECK 
Secretaire Général de Convergence Socialiste 
info@convergence-socialiste.com 
Wade ou les dessous d’une générosité douteuse 
 
L’expression de la solidarité est toujours louable, encore plus si elle provient de l’Afrique. En effet, il est généralement admis que la société africaine est profondément structurée par al solidarité. Mais là où le bât blesse, et nous met en alerte, c’est quand, un homme politique s’empare de ce geste noble. En voulant imposer un prélèvement de trois jours de salaire au fonctionnaire sénégalais afin d’aider le peuple d’Haïti, le président Wade dénature un élan du cœur qui perd de sa spontanéité et de sa sincérité. La générosité peut difficilement rester telle en s’exprimant sous la contrainte. Vouloir hurler plus fort que l’endeuillé cache des desseins inavouables. Or, Wade en fait trop et mal pour être crédible. 
Mais alors que cherche Wade en insistant tant pour voler au secours du peuple haïtien ?  
En réalité, l’activisme douteux du président s’inscrit dans une logique purement politicienne et égocentrique. Rappelons à quel point il brilla par son absence, lors des inondations qui ont englouti une bonne partie du pays, préférant ne pas interrompre ses vacances aux bords paisibles du lac Léman. Aujourd’hui, qu’un tel homme veuille montrer autant d’empressement et une telle abondance de compassion à l’égard d’un autre peuple, a de quoi surprendre, sauf à le comprendre comme une aubaine qu’il compte exploiter afin de redorer son blason. En vérité, les préoccupations de Wade sont aux antipodes du drame haïtien. Confronté à des indicateurs au rouge sur tous les fronts (social, politique…), le président veut surfer sur la vague d’empathie mondiale sur Haïti. En obligeant le fonctionnaire sénégalais à donner trois jours de son salaire, Wade apparaît comme un président qui fait l’unanimité autour de sa personne. Sachant, par avance, qu’il est moralement difficile de s’en prendre à une main qui désire secourir, même si en l’espèce elle étrangle dans l’ombre par son geste. Dans cette mesure, cette générosité n’est rien d’autre qu’une récupération politique d’une tragédie visant à créer, sur le plan national, une sorte d’unité de façade pour les besoins de l’heure. Sur le plan international, Haïti est devenu le cheval de Troie du président.  
Il n’a échappé à personne que l’image du président est en chute libre en ce qui concerne l’extérieur. Il n’est consulté sur aucune crise majeure et semble souffrir de son isolement. Or en braconnant sur le présent malheur haïtien, il bénéficie d’une très forte médiatisation, d’autant plus que tout ceci, hasard des calendriers, arrive au moment du sommet de l’Union Africaine en Ethiopie. Sommet qui ne manquera pas d’inscrire Haïti en bonne place.  
Enfin de compte, toute cette agitation n’a qu’un seul contenu : un ravalement de façade au profit d’un visage en mal de popularité. Cette sur occupation du terrain médiatique donne l’illusion à Wade de faire oublier, pour un temps, les préoccupations majeures des sénégalais tout en détournant l’attention sur toutes les suspicions : son envie de tripatouiller le code électoral pour arriver à une élection à un tour, placer son fils en pôle position… Du reste, il faut s’attendre à ce que Karim Wade, en qualité de ministre de la coopération internationale, soit désigné comme convoyeur de l’aide pour Haïti. Une conclusion qui serait conforme aux dessous d’une affaire montée par un esprit froid et calculateur.  
 
A. T. 
sunuman2012@gmail.com 
Pouvoir et discours politique : Entre mots, bruits, gadgets, monnaies… et violences 
 
 
Dans le cadre des ‘Vendredis de Clairafrique’, le Pr Abdoul Aziz Diop a traité le thème : ‘Relation de pouvoir et discours politique en Afrique subsaharienne : le cas du Sénégal.’ L’exposé du professeur ainsi que les débats qui ont suivi, m’ont poussé à réfléchir sur le discours politique : pourquoi il ne mobilise plus les votes des citoyens électeurs sénégalais ?  
Etude sur les candidats aux élections présidentielles de février 2007  
A partir d’une étude faite avec ses étudiants, et consistant à classer les candidats aux dernières élections présidentielles selon les critères que sont la notoriété, la visibilité, la capacité financière et le contenu des discours, le Pr Diop a montré que les porteurs des discours ayant un contenu programmatique intéressant (Cheikh Bamba Dièye, Me Mame Adama Guèye, Amadou Lamine Diallo et Robert Sagna) sont les derniers dans le classement des compétiteurs. Par contre, les candidats célèbres, visibles et détenteurs des moyens financiers (Me Abdoulaye Wade, Idrissa Seck, Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niass) occupent les premiers rangs du classement. Pour remédier à cette situation paradoxale, M. Diop propose de rétablir l’égalité entre les candidats par le respect des lois en ce qui concerne, par exemple, l’affichage, les financements, l’utilisation des moyens de l’Etat, etc.  
Même si l’argumentaire du politologue peut être discuté, il a le mérite d’avoir montré la place prépondérante de l’argent dans l’espace politique sénégalais. En vérité, tout chez nous se ramène à l’argent ; même la notoriété et la visibilité dépendent, dans une certaine mesure, de la capacité financière. Et une chose assez importante a été clarifiée par l’étude de M. Diop : le discours seul ne suffit plus pour convaincre les électeurs. Aussi une question me vient à l’esprit : pourquoi les Sénégalais sont-ils plus sensibles aux atours (affiches, tee shirts, casquettes, taille des cortèges, puissance de la sono, etc.) qu’aux discours ? Autrement dit : pourquoi sont-ils sourds aux discours politiques et ouverts aux tapages ?  
La preuve par Demba Dia dit Rock Mbalakh  
Si faire de la politique, c’est faire du bruit en se rengorgeant tel un paon, si la campagne électorale est un cirque où l’on fait étalage de ses talents de comédien, de prestidigitateur ainsi que de ses moyens matériels et financiers, si c’est par la même stratégie qui fait vendre ‘jumbo’ que l’on vend un homme politique, alors le ‘boum, boum’ l’emporte immanquablement. Ce genre de politique, disait Kéba Mbaye, est le métier le plus facile du monde. ‘Parce qu’il ne nécessite ni étude ni apprentissage.’ En effet, à l’occasion des élections locales du 22 mars 2009, Demba Dia a tellement ‘boum-boumer’ (plus et mieux que tout le monde) et amusé les parcellois, qu’en guise de récompense, ils lui ont offert la deuxième place derrière Moussa Sy et devant Mbaye Ndiaye, Lamine Bâ et tous les autres. Résultat qui a été comme une gifle magistrale administrée à la classe politique des Parcelles assainies et, au-delà, à toute la classe politique sénégalaise.  
Pourquoi Farba Senghor ne fait pas recette  
La question s’impose : Pourquoi Farba, qui sait tant créer du bruit, ne fait pas recette ? La réponse est toute simple : il se prend trop au sérieux pour quelqu’un qui joue à avoir l’air. Or, lorsqu’un guignol se prend au sérieux, il devient pathétique. Il ne fait plus rire, parce qu’alors, on le plaint. On ne dit plus en le voyant dans ses œuvres : ‘Ki mo neex !’ (Il me fait rire!), on dit plutôt : ‘ndeyssan !’ (Pitié !) Et, vous en conviendrez, lorsqu’un ‘clown-candidat’ convoque à la Dic des militants de son parti, lorsqu’il attaque à coups de pierres l’hôtel d’arrondissement qu’il rêve d’occuper, après avoir mis le feu au Metissacana, peint à la bouse le domicile d’un ‘adversaire’ et saccagé des sièges d’organes de presse, alors là, la comédie ne fait plus rire ; elle se mue en tragédie. Il faut reconnaître qu’avec la promotion tout azimut par le parti libéral au pouvoir des politicards incultes, les vociférations, les insultes et les coups de poings ont pris le dessus sur les idées ; et plus rien n’arrête les Sénégalais, surtout les jeunes qui, par vague, désertent amphithéâtres et entreprises pour la politique, l’art de poser des peaux de bananes, un piètre métier. Tous se disent : ‘Si Farba, si Massaly…, pourquoi pas moi.’ C’est triste !  
A propos des socialistes Abdoulaye Wilane et Barthélémy Dias  
Mais, répliquent des libéraux, ‘nous ne détenons pas l’exclusivité des ‘éléments hors du commun’, l’opposition aussi a son Wilane et son Barthélémy’. Certes, Wilane est un maître aboyeur d’une virulence hors norme, et Barthélémy fait montre, par moments, d’une insolence caractérisée. Tous les deux, par certains de leurs comportements, rappellent, à bien des égards, Farba et Massaly. Seulement, il faut le reconnaître, depuis qu’ils sont élus maires, ils sont devenus moins tonitruants. Ils se sont (ça en a tout l’air) assagi. Pourvu que ce ne soit pas (comme pense d’aucuns) une ruse politique !  
Youssou Ndour, président ?  
A l’occasion de ces mêmes élections locales de mars, Moustapha Guèye de l’écurie Fass s’était déclaré candidat à la ville de Dakar, avant de se désister. Aujourd’hui, Youssou Ndour du Super Etoile, patron du groupe Futur Media, menace de descendre dans l’arène politique (si on ne lui donne pas l’autorisation d’ouvrir ‘sa télévision’ ?). Au préalable, ses fans l’avaient ‘décrété’ président de la République. Des chuchotements de plus en plus persistants et sonores annoncent sa candidature en 2012. S’il la confirme, ce serait vraiment dommage pour l’auteur de ‘Set’, chantre de ‘la propreté physique et morale’, ‘qui veut vivre, resté libre et s’envoler... ’ Je lui recommande de lire ‘L’Albatros’ de Charles Baudelaire. Certainement le chanteur comprendra le poète qui plaint ‘Ce voyageur ailé (…) Exilé sur le sol au milieu des huées (…)’.  
Pourquoi les Sénégalais n’accordent pas crédit aux discours politiques ?  
Un politicien, grand maître jongleur, déclare : ‘Ecoutez ce que je dis, ne regardez pas ce que je fais’. Ce qu’il refuse de savoir, c’est qu’il ne doit pas y avoir de contradictions entre le dire et le faire, car la meilleure preuve du diseur de discours, c’est sa vie. Hélas, les hommes politiques ne se servent des mots que pour dire des contre-vérités, que pour manipuler, pense notre peuple en se bouchant les oreilles. Et, parce que dans le domaine des mots tout est possible, ils t’inventeront des triangles ovales et des cercles carrés. Ils te diront que l’enfer est presque le paradis et que les damnés sont bienheureux. Car ‘la fin justifie les moyens’ ; et, l’essentiel en politique, pense-t-on, ce n’est pas d’être vrai, mais de paraître vrai. Ce n’est pas d’être intelligent, bon ou patriote, mais de paraître tel. Etre vrai et/ou bon sans le paraître, en politique, c’est ne pas l’être. Ainsi, l’on se rend compte que l’espace où se joue la politique est un théâtre où la mise en scène est reine et où l’on ne persuade qu’à force de ruses, de maquillages et de toutes sortes d’astuces ; et que même le discours, ‘pour être accrocheur’, a besoin d’être joué, mimé et accompagné de grands gestes ainsi que du tapage des tambours et des coups de sifflets ; parfois de versets coraniques. Vivement que tout cela change !  
Emetteur et récepteur  
On distingue plusieurs postures possibles entre l’émetteur (qui porte le discours) et le récepteur (à qui s’adresse le discours). Si l’émetteur est un mauvais menteur, on ne l’écoute même pas. S’il est un bon menteur, il a des chances d’être écouté. Mais si en plus d’être bon menteur, il est doté d’éloquence et d’humour, il sera écouté très certainement et peut-être même recevra, en guise de récompense, quelques réactions positives de la part des foules qui ne demandent qu’à être diverties. Par contre, si l’émetteur est véridique, mais ne maîtrise pas l’art du dire, il ne sera pas écouté ou bien ne le sera que par une infime minorité d’intelligents. S’il est véridique et éloquent, il sera écouté. Et son discours entraînera peut-être des réactions (qui ne sont pas toujours positives) chez les foules comme chez les individus. C’est lui le martyr idéal. Il est préférable qu’il évite les places publiques et, plutôt que de s’adresser aux foules, de s’adresser aux individus.  
Le souffle du discours  
Le souffle qui anime le discours peut provenir de trois sources que sont l’âme, le cœur ou le cerveau. L’âme est l’inspiratrice des prophètes et des saints. Le cœur est celui des mystiques, des chamanes et des artistes. Quant au cerveau, il est le domaine des philosophes, des économistes et des hommes politiques. Mais chaque domaine comprend des sous-domaines supérieurs et inférieurs. Les politiciens dont j’ai parlé, sont animés par l’une des parties les plus basses du cerveau (située dans son sous-sol) qui est le domaine des ruses, des micmacs et autres intrigues. Car, en vérité, l’intérêt personnel égoïste et l’ambition aveugle et bassement matérielle peuvent allumer la ruse, mais pas l’intelligence ; surtout pas celle supérieure qui est l’apanage des sages et des hommes politiques authentiques qu’on appelle hommes d’Etat et dont les discours chaleureux soulèvent et font avancer les peuples.  
Politique et ‘ndiguël’  
Le verbe n’a pas le même objet en politique qu’en religion. En effet, si la parole du politicien vise à vendre un programme et/ou un homme politique, la parole du maître spirituel vise à transformer l’homme et à le réconcilier avec Dieu. Elle peut revêtir la forme du ndiguël qui est une recommandation que le maître adresse à l’aspirant afin de lui éviter les pièges de Satan. Ce conseil peut s’adresser aux gouvernants pour leur rappeler, par exemple, que le pouvoir appartient à Dieu. Il peut s’adresser aux ‘riches’ afin qu’ils n’oublient pas que la richesse véritable, c’est la bonne action. Aux pauvres, il recommandera la patience et la prière. Jamais le ne doit chercher à plaire ou à faire plaisir à qui que ce soit, ni à sauvegarder un intérêt politique quelconque. Car le maître spirituel ne vise que ‘la satisfaction de Dieu’. Peu lui importe les allées du pouvoir et l’or des riches. Hélas, aujourd’hui, les politiciens coureurs de ndiguël ont fini d’envahir les domiciles des chefs religieux, dont la plupart ont oublié que pour conserver pertinence et crédibilité, leur parole doit éviter les sentiers tortueux de la politique politicienne.  
Abdou Khadre GAYE Ecrivain Président de l’Entente des mouvements et associations de développement (Emad) Email : emad_association@yahoo.fr  
2012 : Quelle stratégie commune pour l’opposition sénégalaise ? 
Depuis quelques mois, un débat d’une grande actualité traverse le mouvement politique et social sénégalais. C’est celui qui porte sur la conduite à tenir pour battre le Président Abdoulaye Wade, à la prochaine élection présidentielle et relancer le développement économique et social du pays. C’est un débat capital et nous avons l’obligation d’y répondre de la manière la plus rationnelle et la plus efficace. 
Discutant de la question de la candidature face à Wade, d’aucuns considèrent que le seul moyen de le faire partir, c’est de présenter un candidat commun. Pour eux, cela renforcerait la confiance du peuple en la victoire et Wade n’aurait alors aucune chance de gagner même par la fraude. L’essentiel étant de s’entendre sur un programme commun et de travailler en équipe solidaire pour redresser le pays. 
D’autres privilégient les candidatures multiples. Pour eux, le Code électoral actuel prévoit une élection à deux tours avec l’obligation pour le candidat élu d’obtenir plus de 50 % des voix au premier ou deuxième tour. L’objectif sera donc pour l’opposition de faire voter le maximum de Sénégalais au premier tour afin d’empêcher le candidat de la majorité d’obtenir le score de 50 %. 
Pour y arriver, la candidature unique ne serait pas la meilleure réponse. Il faudrait plutôt faire en sorte que trois ou quatre candidats sérieux se dressent devant le Président Wade et fassent preuve d’émulation dans la bataille électorale qui se prépare pour assurer la victoire de l’opposition. C’est cela qui s’est fait en 2000. C’est cela la voie en 2012 si les élections se font à deux tours. L’opposition aurait cette fois-ci l’avantage, par rapport à 2000, d’être organisée dans un cadre unique (le Bennoo Siggil Senegaal) et de pouvoir, par conséquent, organiser, dans le pluralisme des candidatures, une campagne coordonnée et une défense concertée de la transparence de l’élection et de la collecte des résultats pour faire échec, à tous les niveaux, à la volonté de fraude du pouvoir qui ne fait aucun doute. 
La présence dans chaque circonscription électorale de trois ou quatre représentants de l’opposition engagés dans une défense solidaire des suffrages des populations présente, à leurs yeux, un avantage considérable face aux hommes de Wade et à leur volonté d’intimidation et de corruption. 
Enfin, ils admettent que si, malgré les déclarations (peu crédibles) du Président Wade, un scrutin à un tour est imposé à l’opposition, les principaux partis devront s’entendre sur un candidat qui les représentera et pourra, à ce moment, battre le candidat Wade à l’issue du tour unique.  
Je voudrais dire ici que quelle que soit la démarche qui sera finalement retenue, les partis d’opposition sont d’accord sur la nécessité de s’entendre sur un candidat commun. Dans le cas ou ce serait au premier tour, cela se ferait par des consultations, négociations. Dans le second cas, le premier tour servirait de primaires. 
En tout état de cause, ils sont tous d’accord sur la nécessité impérieuse de coopérer et de travailler ensemble pour battre le Président Wade dans tous les cas de figure. Ils sont tous d’accord sur la nécessité pour le prochain régime d’organiser un travail en équipe pour ne pas décevoir les attentes des populations et sortir notre pays de l’ornière. 
Pour ce qui est de ce candidat commun qui, au premier ou au second tour, sera le candidat de toute l’opposition, il se pose la question de savoir s’il faut lui demander de s’engager à accepter d’être un candidat de transition écourté. 
Or, depuis plus d’un an, le pays est bloqué. En 2012 cela fera 3 années de campagne électorale non déclarée. C’est trop pour un pays comme le nôtre. Un mandat écourté mettrait presque aussitôt le pays dans une nouvelle campagne électorale. 
Or, le prochain président de la République devrait se mettre immédiatement au travail et il n’aura pas trop de la durée du mandat pour remettre le pays dans un état normal avec le soutien de tous les autres leaders et partis politiques. C’est dire que le mandat 2012-2019 sera un mandat de transition. Ce qu’on doit demander au candidat commun, c’est d’accepter dans l’intérêt du pays et de l’union, de s’engager solennellement et publiquement à n’accepter qu’un seul mandat présidentiel et à ne plus être candidat en 2019 et de s’engager aussi publiquement à mettre en œuvre une gouvernance concertée pendant son mandat de transition. Bien sûr, les seules déclarations ne suffisent pas même si le contexte actuel est différent de celui de 1999-2000. Mais avec la vigilance des parties prenantes et leur cohésion, le Président élu devra respecter sa parole ou bien faire face à la vindicte populaire et à l’hostilité des partis. Il ne devrait pas oser s’engager dans cette voie. En tout état de cause, les axes que nous avons dégagés ici devraient faire l’objet d’une réflexion approfondie car ils permettraient, à notre avis, de donner une solution naturelle, élégante et efficace à la question de la candidature commune à l’élection présidentielle de février 2012 que l’opposition à l’obligation morale et politique de gagner pour sauver notre pays et notre Nation aujourd’hui en grand danger. 
S’entendre rapidement sur la stratégie commune et la mettre en œuvre par une campagne nationale d’explication et de mobilisation de l’électorat avant la prochaine volte face de Wade qui essaiera de nous imposer un schéma inédit, telle est l’urgence nationale. Le pays pourra alors se mettre en ordre de bataille dans la sérénité, la discipline et la détermination pour battre le candidat Wade, à n’importe quel moment où il déciderait d’organiser les élections. 
 
Landing SAVANE - Secrétaire général And-Jëf/Pads 
Diffusion de rumeurs non confirmées : La presse, carton rouge ! 
C’est avec tristesse et désolation que j’introduis mon stylo dans du venin pour faire une grosse entaille dans la façon de faire de mes chers confrères de journalistes que j’estime au plus haut niveau. Loin de moi cette intention déplacée de leur apprendre les rudiments du métier qu’ils maîtrisent aussi bien que moi, sinon mieux. En effet, les journalistes du Sénégal sont formés à bonne école, du genre Cesti, Issic, qui sont des références en Afrique pour ne pas dire le monde. Malheureusement, la quête du profit et la chasse aux scoops poussent parfois mes chers confrères à piétiner la règle la plus élémentaire du métier qui consiste à vérifier l’information avant de la diffuser. Le journalisme, c’est un métier noble que nul n’a le droit de rouler dans la boue, tout journaliste de grande renommée soit-il. L’influence des journaux, radios et télés est très immense. Et plus de la moitié de notre population, quasi analphabète, prend pour vérité, tout ce que diffusent les organes de presse. C’est une lapalissade de dire que le Sénégalais est amateur de rumeurs, qu’il diffuse à la vitesse du son, par l’intermédiaire de la bouche à oreille, grand-place, cérémonies et autres lieux de grande affluence. Malheureusement, il y a des rumeurs qui peuvent parfois entraîner des conséquences désastreuses. Et quand la presse s’en mêle, bonjour les dégâts. On assiste à des chasses à l’homme et des innocents qui passent de vie à trépas pour des banalités.  
Chers confrères, nous le savons tous, la rumeur en tant que telle, ce n’est pas une information, c’est juste un appel. Notre mission consiste donc à enquêter pour être sûr de son exactitude avant de la diffuser. Surtout quand il s’agit d’une rumeur qui peut tuer. Comme celle qui fait actuellement fureur dans Dakar et ses environs. En effet, la mort dans l’âme, j’ai lu hier dans les journaux et entendu dans les radios et télés, que des gens conduisant une 4X4, sèment la mort en…distribuant de la viande, du linceul, et 10 000 francs Cfa. Une histoire étayée par aucune preuve palpable, et crue par toute la population sénégalaise qui a commencé à prendre en chasse les individus conduisant un 4X4 noir. Et deux d’entre eux ont failli passer de vie à trépas, tabassés par une foule excitée. L’un à Saint-Louis, l’autre à Guédiawaye. A qui la faute ? La presse bien sûr, qui a transgressé son rôle en diffusant une rumeur sans aucune preuve de véracité.  
Hé oui, aucun journal, aucune radio, aucune télé ne nous a montré une personne terrassée par cette mystérieuse offrande. Rien que des «il paraît…». Certains journalistes ont même franchi le Rubicon en demandant aux populations de ne prendre aucune offrande de viande et de linceul de peur de tomber raide mort. Tout le monde se rappelle de l’affaire «mère mataté» (la vieille qui mord) et de celle des «rétrécisseurs de sexes» avec leurs lots de tristesses et de désolations. Chers confrères, arrêtons de rendre dingues nos populations. Il serait mieux de les conscientiser, au lieu de les ameuter dans le seul but de nous remplir les poches ou faire grimper nos audimats. La vie est sacrée, ne l’oubliez pas. 
 
Mouhamed Sidy COUNTA - Journaliste Indépendant /  
mscounta@yahoo.fr  
 
Ps : Quiconque me montre une personne tuée par cette soi-disant offrande gagne 10 000 francs Cfa, un succulent plat de «dibi» (viande grillée) et une photo avec Vaidehi. Bal lène ma akh. 
 
 
Massaly n’est point intouchable. 
 
L’on ne condamnera jamais assez les actes de vandalisme perpétrés lors du meeting du Parti socialiste dans la commune de Thiès. La Constitution ne garantit-elle plus la liberté d’association aux Sénégalais de toute obédience politique ou religieuse ? On ne se lassera jamais encore d’épiloguer sur les propos de Pierre Goudiaby Atépa qui qualifiait certains de nos dirigeants de pyromanes. La tentative d’assassinat des membres du Bureau politique du Parti socialiste renseigne encore une fois sur les pratiques criminelles du pouvoir en place. 
M. le président de la République 
La vie est sacrée. Et nous voyons que vos collaborateurs jouent avec la vie des Sénégalais. Le meurtre est devenu un acte banal. Les gens tuent sans raison en toute impunité. Et quand des individus réclament ces actes criminels, cela devient grave puisqu’assimilable à du terrorisme classique. La Justice a l’obligation de sévir puisqu’un certain Mamadou Lamine Massaly en réclame la paternité. La situation est d’autant plus alarmante que c’est un jeune garçon qui vient tout juste de sortir de la case de l’homme. Un jeune homme qui occupe de hautes fonctions dans notre République. Excellence, vous en avez fait le Pca d’une grande boîte de la place. Il est clair que ce pyromane ne mérite pas d’être présenté en modèle à notre jeunesse. Ce qu’il croit être un acte guerrier n’est que la face visible d’un individu lâche, irresponsable qui utilise de jeunes gens inconscients comme lui pour commettre des forfaits et disparaître avec la complicité candide de la nuit. Ce serait une faiblesse de l’Etat que de laisser un tel individu vaquer en toute liberté à ses occupations parce qu’il est tout simplement un affidé de votre fils Karim Wade.  
M. le Président 
Le jeune Mamadou Lamine Massaly n’est point intouchable pour se permettre de semer le désordre et la pagaille dans notre pays. Lui tout comme Farba Senghor, le bourreau de Kambel et de Kara doivent être internés dans un hôpital psychiatrique parce qu’un individu sain d’esprit ne pose pas des actes aussi sanguinaires comme déverser des bouses de vaches chez autrui, agresser des journalistes, saccager des groupes de presse, ou tenter d’assassiner des responsables politiques etc. Peut-être, y aurait-il une justice à double vitesse dans notre cher Sénégal qui laisse en toute impunité vos soutiens ? Les Thiessois sont choqués et indignés par ces actes barbares d’un autre univers qui risquent d’ouvrir une forme de vendetta dans le pays. Le Secrétaire général du Ps Ousmane Tanor Dieng, Khalifa Sall et Aminata Mbengue Ndiaye menacent d’apporter la réplique appropriée du berger à la bergère. Voilà la porte ouverte à la violence qui mettra le feu au pays puisque les Sénégalais ne peuvent plus continuer de recevoir des coups. Attendez-vous le jour du grand magal de Touba, au moment où les gens seront occupés, pour le relaxer avec un sursis attendu que le gosse est convaincu d’humer l’air de la liberté sous peu de temps ? Il nargue et défie la Justice, celui qui dit battre campagne pour le président de la République en prison, celui qui appelle son épouse par téléphone pour lui dire que je vais rentrer bientôt. Libérer Massaly, c’est conforter Me Mame Adama Guèye qui disait que la Justice sénégalaise est corrompue. C’est sûr que Massaly passera ce magal 2010 en taule.  
M. le Président de la République 
Il est temps de sonner la fin de la récréation. 
 
 
Ousseynou Massèrigne - GUEYE Thiès 
Sanctionner ou dissoudre l’Armp(Madior Fall)sud quotidien 
Le maître des poursuites au nom et pour le compte de l’Etat du Sénégal, en l’occurrence le procureur général près le tribunal compétent, devrait être saisi par l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), car elle « est habilitée à ester en justice dans le cadre de sa mission visant à s’assurer du respect par l’ensemble des acteurs du système de la réglementation en matière de marchés publics ». Et en la matière, il y a assurément motifs et nécessaire motivation depuis qu’elle a rendu public le jeudi 28 janvier dernier, son rapport d’audit de l’année 2008. La transparence, partant la bonne gouvernance dans les marchés publics qui commande à son existence, l’exige. La survie même du système en dépend. Il faut élaguer les branches mortes de sorte à alléger l’arbre et lui permettre de respirer à défaut de le voir s’étouffer et mourir. 
Des vérifications qui ont porté sur le procédé de passation de marchés de 72 entreprises publics comme privés et des agences ont en effet, mis à nu des écarts et anomalies pudiquement ou plutôt des malversations si l’on veut parler crument, dans les procédures qui interpellent la justice qui doit être la même pour tout le monde, le voleur de poules comme le détourneur cravaté et endimanché des deniers publics. Plus sévèrement même pour le dernier nommé qui ruine les programmes de santé pour tous, projet scolaire et de scolarisation pour le plus grand nombre, le désenclavement des régions et zones de l’intérieur, hypothèque les projets de réduction de la pauvreté, par conséquent, responsable souvent conscient et criminel d’une mortalité infantile et des mères en couche qui croît par la seule faute de sa coupable cupidité. Sur la longue liste des présumés délinquants en col blanc épinglés par l’audit de l’Armp, on compte plusieurs responsables de Haut niveau jusqu’au sommet de l’Etat. Seront-ils pour autant inquiétés ? Rien de moins sûr ! 
On peut aussi s’alarmer, car si simplement au niveau des procédures de passation des marchés publics, responsables et gestionnaires peuvent prendre autant de liberté avec les deniers publics, qu’en est-il de la gestion des fonds à eux alloués ? Un audit « indépendant » de la gestion des ministères, des directions, agences, entreprises publiques et autres démembrements de l’Administration centrale révélerait certainement des manquements plus graves. Le travail somme toute routinier fait par l’Autorité de régulation des marchés publics n’en dérange pas moins en haut lieu. Car, révèle le coordonnateur du Forum civil, Mouhamadou Mbodj, ont rapporté nos confrères de l’Obs dans leur livraison du week-end, « Me Wade envisage de suspendre la redevance de la régulation accordée à l’Agence pour faire des audits ». On apprenait également hier de sources généralement bien informées, que le cercle « premier » aux commandes du pays s’était fortement ému de la publication dudit rapport et préparerait la riposte. Cela risque de saigner au grand dam de la République et de son fonctionnement. 
Les Sénégalais quant à eux, tout comme l’opinion internationale s’émeuvent des graves violations commises par la majorité des structures auditées dans le cadre de la passation de leurs marchés publics. Ils exigent de leurs autorité que les fautifs soient traduits devant les Cours et tribunaux pour y répondre comme il sied en République de leurs forfaits ou d’y être blanchis si tant est qu’ils sont indument accusés. A défaut, il faut dissoudre l’Armp et toutes autres structures du même type. Parce qu’il faut se convaincre que la transparence et la bonne gouvernance ne sauraient être érigées au rang de priorité sous nos tropiques. Il est curieux que les partis politiques et les hommes politiques de tous bords si prompts à sortir déclaration fracassante soient encore muets sur la question, à l’exception d’une ou deux voix comme celui du député du groupe Libéral et démocratique (Ld), Bamba Ndiaye, leader du Mouvement pour le socialisme/selaal qui était dans l’après midi d’hier, l’invité de l’émission Opinion de Walf Tv qui s’est prononcé sur le rapport d’audit 2008 de l’Armp et a exigé que les autorités compétentes prennent des sanctions à l’encontre des incriminés. 
La gestion nébuleuse des partis politiques et des groupements du même acabit budgétivores en fournit certainement explication. N’empêche, les Sénégalais ne peuvent eux, être l’otage et/ou refuse de l’être de la turpitude de sa classe dirigeante. La minorité de la minorité ne saurait impunément prendre avec autant de désinvolture des libertés avec les biens de tous, sans que des sanctions ne lui soient appliquées dans toute la rigueur de la loi. Au nom de la République et de l’Etat de droit. 
 
 

 

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