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une vérité qu'on ne peut pas taire!

L'Office : Samedi 12 Avr 2008 
Entre palais volant au luxe terrifiant et mesures urgentes : La danse endiablée des milliards de l'alternoce ! 
Soufrez, soufrez, soufrez » ! Redondance d'un même verbe que les populations n'aiment pas entendre, mais qui a retenti dans l'oreille de nombre de Sénégalais. Car, les populations devront encore subir les aléas dus au surenchérissement du prix des denrées, et encore souffrir d'ici à l'horizon 2015. Ce qui permettrait d'atteindre l'autosuffisance alimentaire tant rêvée. Seulement, avec l'annonce faite, photo à l'appui du nouvel avion de Me Wade insolent, face aux mesures urgentes, semble se dessiner un jeu de milliards, qui apparaît comme une mélodie assourdissante dans l'oreille des Sénégalais, égayés par le plaisir de l'écoute, mais meurtri par un jeu de chiffres répétitifs sans grands résultats jusque-là. 
L'augmentation tous azimuts du prix des denrées, a conduit les Sénégalais dans une impasse où le pouvoir d'achat de chacun rétrécit à une vitesse vertigineuse. En effet, aucune denrée n'est épargnée par une augmentation dont l'épicentre reposerait sur le prix du baril du pétrole. Et les Sénégalais de crier leur faim, car ne pouvant plus savourer le goût de nombre de denrées, faute de moyens. C'est face à ce décor que Me Wade avait déjà émis l'idée d'une ponction des salaires de certaines autorités comme les parlementaires, les sénateurs, les membres du gouvernement, en commençant par lui. Grande décision pour contrer un peu les effets subis par les Sénégalais en rapport avec l'inflation.  
Seulement, les populations n'ont pas encore senti et ressenti les répercussions d'une première mesure émanant du Premier des Sénégalais. En tout et pour tout, on parlait de milliards qui permettraient de pouvoir mieux faire face aux conditions de vie actuelles des populations. Sur le même registre, c'est le Premier ministre Cheikh Hadjibou Soumaré qui vient de faire l'annonce de « mesures dites complémentaires ». Le gouvernement s'étant engagé à allouer près de sept (7) milliards de francs Cfa à la baisse de la fiscalité sur les salaires et à la subvention des tarifs des denrées de consommation courante. À savoir, le blé, le riz, l'huile, le gaz butane et l'électricité. Encore le chant des milliards. Seulement, face à l'ensemble de ces mesures pour atténuer la souffrance des Sénégalais, annonce a été faite sur le tout nouveau bijou volant de Me Wade. Photos à l'appui, l'avion apparaît avec un luxe d'une insolence terrifiante. Combien aura-t-il coûté ? Lancinante question, même si l'on sait qu'un simple avion vaut une fortune. Et avec celui-ci, ce sont des milliards. Idem pour le monde rural, avec les dix milliards avancés. En attendant son prochain atterrissage sur le tarmac de l'aéroport Léopold Sédar Senghor, c'est entre nouvel avion et mesures urgentes que les Sénégalais font face. En d'autres termes, faudra patienter pour que les mesures prises soient opérationnelles, au moment où l'avion est déjà acquis, si l'on se réfère aux différentes images le mettant en évidence.  
Cependant, et jusque-là, le pouvoir s'est lancé dans un jeu de milliards, qui apparaît désormais comme une mélodie assourdissante, retentissant toujours plus fort dans l'oreille des populations. Les réalisations concrètes et les mises en opération ne suivant pas encore, avec toutes les répercussions positives souhaitées. Pour le moment, la quasi-totalité des Sénégalais éprouve le plaisir de l'écoute, mais meurtri par un jeu de chiffres, de milliards répétitifs, dans lequel le pouvoir s'est transformé en véritable maestro. La chanson : milliards et milliards… 
Auteur: Abdoulaye Mbow  
Lobservateur : Samedi 12 Avr 2008 
WADE SUBVENTIONNE LE RIZ A 40 000 F CFA LA TONNE : Les importateurs fixent le kilo à 270 F Cfa  
La hausse du prix du riz a été une occasion pour les opérateurs économiques de revenir sur les maux de leur corporation. Les commerçants qui ont accepté de participer à hauteur de 30 F Cfa appellent les autorités à casser le monopole du sucre détenu par la Compagnie sucrière sénégalaise (Css) de Jean Claude Mimran. De ce fait, ils pourront vendre le kilogramme à 200 F Cfa aux Sénégalais. Car, il ne coûte que 170 F Cfa sur le marché européen. 
C’est un ouf de soulagement que va souffler le peuple sénégalais. Les opérateurs économiques qui étaient en concertation depuis une semaine viennent de trouver un terrain d’entente avec l’Etat. Qui a accepté de subventionner le riz à 40 000 F Cfa la tonne. Ce qui permettra aux commerçants de vendre le kilogramme du riz parfumé à 280 F Cfa et 270 le non-parfumé. Et en l’espèce le commerçant a un manque à gagner de 30 F Cfa sur chaque kilogramme ; là où l’Etat subventionne le kilogramme à 40 F Cfa. En somme, le consommateur sénégalais paye 70 F Cfa de moins que le coût réel du prix du riz. Des explications détaillées qu’ils ont mentionnées dans le rapport transmis à l’Etat. Seulement, ils en ont profité pour appeler le président de la République, Me Abdoulaye Wade, de prendre les mêmes mesures sur le sucre. « Nous pouvons vendre le kilogramme du sucre à 200 F Cfa, si l’Etat fait la même chose avec le sucre en brisant le monopole de la Css. Le sucre coûte 170 F Cfa sur le marché mondial. Et la Compagnie sucrière sénégalaise(Css) le vend à 600 F Cfa le kilogramme. Ce qui n’est pas normal », tempêtent les opérateurs économiques du Sénégal. Selon eux, Mimran qui est protégé depuis plus de 30 ans est loin de satisfaire l’autosuffisance sucrière du Sénégal. « Mais, il est toujours protégé. Aucun importateur ne peut importer du sucre. Du simple fait, qu’il sera obligé de se heurter sur les droits de douane basés sur une valeur de référence imposée par Mimran », tonnent toujours les opérateurs économiques. Ces derniers de préciser qu’ils doivent casquer 325 000 F Cfa la tonne sur le sucre en poudre(valeur de référence). Ce, en lieu et place des 170 000 F Cfa. C’est après cela qu’ils doivent faire face à la péréquation. C’est-à-dire les 325 000 F Cfa moins la valeur sur le marché européen en fonction de la date d’achat mentionnée sur la facture. Un calcul géré par la douane et les transitaires. Une péréquation qui avait coûté la prison à l’importateur Moustapha Tall. Ce dernier était poursuivi pour un différentiel de 650 millions de F Cfa. 
Auteur: Mamadou SECK  
LeQuotidien : Samedi 12 Avr 2008 
DIAGNOSTIC - Régression socio-économique du pays : Pr Arona Diouf dresse un portrait de désolation du Sénégal. 
Créée depuis 2005, l’Union des Sénégalais concernés (Usc) annonce son engagement dans toutes les batailles politiques pour amener un «développement réel» au Sénégal. Son président, Pr Arona Diouf, qui nous a joints au téléphone, ce jeudi, dépeint un tableau sombre de la situation socio-économique du Sénégal.  
«Nous nous sommes levés pour participer à tous les combats politiques nationaux pour changer le Sénégal», a déclaré, ce jeudi, le président de l’Union des Sénégalais concernés (Usc), Pr Arona Diouf basé aux Etats-Unis. Dressant un tableau sombre de la situation socio-économique du Sénégal, le leader de l’Usc, qui nous a joints au téléphone, impute la souffrance des populations sénégalaises notamment, celles du monde rural, à la «mauvaise» gestion des hommes politiques. Dans son analyse, le spécialiste en Science de la terre et Environnement à l’université de Greensboro aux Etats-Unis souligne : «Quarante-huit ans après son accession à l’indépendance, le Sénégal se retrouve parmi les 17 pays les plus pauvres du monde. Aujourd’hui, d’après tous les standards économiques internationaux, et contrairement, à ce que soutient le président de la République Abdoulaye Wade, tous les pays de l’Afrique subsaharienne et non producteurs de pétrole ont accusé des taux de croissance galopante de l’ordre de 6 à 7 %, à l’exception de sept pays dont le Sénégal. Et ceci, malgré la hausse du prix du pétrole.» Le Sénégal, dit-il, «est le seul pays de l’Afrique subsaharienne, non producteur de pétrole, membre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et n’étant pas sorti d’un conflit militaire ou génocide, qui n’a pas observé de croissance économique mais, au contraire, a connu une diminution de son taux de croissance jusqu’à 2% (publié au Chapitre II du Rapport des indicateurs économiques mondiaux)». Pis, ajoute le président de l’Usc, «le Sénégal est le seul pays dans le groupe des 41 pays pauvres très endettés (Ppte) qui n’a jamais connu de guerre civile, ni de coup d’Etat, ni encore moins de 37 années de sécheresse, et qui figure dans ce lot». Selon lui, «ces mêmes standards ont révélé que deux-tiers des familles sénégalaises n’ont pas de revenu régulier et deux tiers des chefs de famille ne peuvent pas assurer un repas quotidien». Et d’ajouter: «Aujourd’hui, 48 ans après son indépendance, 58 % des ménages sénégalais se retrouvent en dessous du seuil de pauvreté et vivent entre 100 et 443 francs Cfa (un dollar) par jour par personne, 65 % parmi eux sont considérés comme extrêmement pauvres.»  
Suffisant pour que M. Diouf martèle: «Les politiciens fanatiques et artisans d’une telle situation de déliquescence nous ont révélé aujourd’hui qu’ils sont inaptes à résoudre efficacement les réelles questions sociales, éducatives et économiques qui se posent au Sénégal et qui, proprement solutionnées, pourraient mener notre Nation désespérée, spoliée et affamée aux portes de prospérité. L’inconduite du leadership de l’Etat sénégalais, le laxisme, les abus et pratiques corruptibles, la médiocrité, la négligence, le favoritisme, sont en résumé les seules causes qui ont mené à cette situation effroyable.»  
«C’est d’après ce contexte qu’il faut situer la création de l’Usc qui est un mouvement d’action citoyenne, mais aussi un cadre de partenariat, d’entraide et d’interaction entre des cerveaux sénégalais évoluant dans la diaspora et qui en ont marre des politiciens», renseigne Arona Diouf. Réfutant toute sorte d’alliance avec une formation politique, l’universitaire précise que l’Usc ne s’aventurera pas avec des gens qui ont déjà failli à leur mission. «Notre objectif, c’est de révolutionner la scène politique au Sénégal», a-t-il conclu.  
Auteur: Dialigué FAYE  
Professeur Arona Ndoffène DIOUF, vous êtes citoyen sénégalais, résidant aux Etats-Unis et Président de l'Union des Sénégalais Concernés (USC). Que peut-on dire d'autre sur votre profil ?  
C'est vrai que je vis aux Etats Unis depuis 16 ans. J'ai eu obtenu un double major master et un double PhD en sciences de la terre et de l'environnement à l'Université d'Etat de New York (CUNY). J'ai accumulé une expérience professionnelle en participant à de nombreux programmes de planification et de gestion pour des gouvernements comme ceux des Etats de New York, New jersey, la Caroline du Nord, et de l'Etat de la Floride. En tant que consultant international, j'ai collaboré dans des programmes de recherche et d'enseignement avec des universités à travers le monde par example au Japon avec l'Université de Kurashiki (Okayama), l'Université d'Etat de Beijing en Chine, en Afrique du Sud et en Allemagne ; des centres de recherche et autres institutions internationales comme l'ONU. J'ai egallement développé plusieurs programmes d'études en Sciences de la Terre enseignés présentement dans plusieurs universités et écoles aux États-Unis et à travers le monde. A l'Université d'Etat de la Caroline du Nord ou je supervise le Program des Sciences de la terre et de l'environnement, certains de mes travaux de recherche portent sur la qualité de l'eau et le traitement des eaux usées, telle l'élimination des métaux lourds et autres éléments toxiques de nos systèmes de réservoirs d'eau, les problèmes de biocorrosion dans l'industrie pétrolière, l'utilisation de matériaux biogénétiques, les energies renouvelable et non-renouvelable. Je suis contractuel advocate de la NASA en étant un membre du programme d'enseignement des astronauts (NEAT) et en faisant des recherches en vue de découvrir des traces de vie antérieure sur des météorites venant de l'espace.  
 
2)- La mise sur pied de l'Union des Sénégalais Concernés (USC) procède d'une analyse et d'un diagnostic sans complaisance de la situation socio-économique du Sénégal. Ce tableau peu reluisant que vous aviez brossé s'est-il aujourd'hui éclairci ?  
Quarante-huit ans après son accession à l'indépendance, le Sénégal se retrouve parmi les 17 pays les plus pauvres du monde. Aujourd'hui, d'aprés tous les standards économiques internationaux, et contrairement comme le soutient le Président de la République Me Abdoulaye Wade, tous les pays de l'Afrique subsaharienne et non producteurs de Pétrole ont accusé des taux de croissance gallopante de de l'ordre de 6 à 7 % a l'exception de sept pays dont le Sénégal. Et ceci malgré la hausse du prix du pétrole. Le Sénégal est le seul pays de l'Afrique subsaharienne, non producteur de pétrole, membre de l'UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine) et n'etant pas sorti d'un conflit militaire ou genocide qui n'a pas observé de croissance économique mais, au contraire, a connu une dimunition de son taux de croissance jusqu'a 2% (publié au chapitre II du rapports des indicateurs économiques mondiaux).  
En plus de cette position, le Sénégal est le seul pays dans le groupe des pays pauvres trés endettés (PPTE) - qui sont au nombre de 41 pays - qui n'a jamais connu de guerre civile, ni de coup d'Etat, ni encore moins de 37 années de sécheresse, qui figure dans ce lot. Ces memes standards ont révélé que deux-tiers des familles sénégalaises n'ont pas de revenu régulier et deux tiers des chefs de famille ne peuvent pas assurer un repas quotidien. Aujourd'hui, 48 ans aprés son indépendance, 58 % des ménages sénégalais se retrouvent en dessous du seuil de pauvreté et vivent entre 100 et 443 fcfa (un dollars) par jour par personne, 65 % parmi eux sont considérés comme extrêmement pauvres. D'après nos études faites sur cette situation de misère dans laquelle croupissent aujourd'hui des millions de Sénégalais, surtout ceux vivant dans les campagnes, nous ne pouvons qu'atttribuer les responsabilités aux politiciens qui ont gouverné notre pays depuis son indépendance.  
C'est d'aprés ce context qu'il faut situer la création de l'Union des Sénégalais Concernés (USC-Internationale). Les politiciens fanatiques et artisans d'une telle situation de déliquescence, nous ont révélés aujourd'hui qu'ils sont inaptes à résoudre efficacement les réelles questions sociales, éducatives et économiques qui se posent au Sénégal et qui, proprement solutionnées, pourraient mener notre Nation désespérée, spoliée et affamée aux portes de prospérité. L'inconduite du leadership de l'Etat sénégalais, le laxisme, les abus et pratiques corruptives, la médiocrité, la négligence, le favoritisme, sont en résume les seules causes qui ont mené à cette situation effroyable. Devant un tel portrait de désolation, aujourd'hui, la majorité des Sénégalais ne se contentent plus de supporter solidairement les politiciens avec une passivité inconsciente et ils ont decidé de prendre toute la mesure de leur responsabilité pour trouver les voies et moyens de solutions pour un Sénégal meilleur et juste pour tous. Et c'est la l'essence de la création de ce mouvement d'action citoyenne qui est l'USCI.  
 
3)- Une chose est de poser un diagnostic mais l'important est aussi mais surtout de contribuer à trouver des remèdes. L'USC a-t-il joué sa partition dans la prise en charge des maux dont les sénégalais souffrent ?  
Nous avons mis sur pied l'Union de Sénégalais Concernés (USC) et nous avons invité tous les Sénégalais, qu'ils résident à l'intérieur ou à l'extérieur du pays, qui sont sans nulle doute les véritables partisans du progrès et de la justice dans leur pays, à unifier nos efforts pour trouver des solutions à même de faire progresser positivement notre pays. Notre mission principale est de devenir, pour nombre de nos compatriotes, un instrument leur permettant de participer de manière constructive à la génération d'une contribution réaliste, scientifique, matérielle ou morale au développement de notre pays. Pour relever un défi de cette taille, nous avons travaillé depuis la création de notre organisation prestigieuse en étroite coordination dans la recherche des solutions indispensables pour remettre le Sénégal sur la voie du progrès. Bien entendu, cela a débuté avec un réel sacrifice personnel et desinterressé pour le seul bénéfice du Sénégal. Ce qui confirme notre engagement citoyen.  
Depuis sa création, les membres de l'USC-Internationale se sont atelés à l'identification des problémes des populations, surtout les plus démunies, en recherchant avec eux les solutions qui sont préparées et ensuite distribuées. C'est ainsi que durant nos deux années de fonctionnement nous avons réalisé plusieurs programmes de développement à travers le pays. Par example, le Programme Evans ou des promoteurs et bailleurs de fonds américains étaient invités à venir au Sénégal pour invetsir et donner des uniformes aux éléves. L'USC-Internationale a été la premiére organisation en Afrique à initier la micro-crédit. En effet, en 2006, nous avions ouvert des comptes dans une mutuelle bancaire rurale et nous avions déposé une contribution financiére à trente huit groupements de femmes du Sine recensés dans la région de Fatick avec en moyenne trente femmes par groupement. Toutes ces femmes avaient recues une formation sur la transformation des fruits et légumes, la micro-gestion et la teinture par des cadres de l'USC-Sénégal pour mieux les impliquer dans la production et accroître leurs revenus. Aujourd'hui, plusieurs de ces groupements générent des revenus a leurs membres.  
L'USC-Internationale a aussi transmis au gouvernement de Me Abdoulaye Wade des rapports de programme de developpement, preparés par ses membres et experts dans plusieurs domaines, contenant des propositions de solutions dans plusieurs secteurs. C'est ainsi que nous avions remis au Président de la Républque en 2006, un rapport détaillé de 280 pages sur la maitrise de l'énergie par l'exploitation de nos ressources naturelles telle que la tourbe des Niayes dont les réserves peuvent bien générer de l'électricité pour tout le pays et cela pour 50 ans. Nous avions aussi donné un autre rapport de 258 pages sur l'autosuffisance alimentaire, toujours élaboré par des experts sénégalais de la diaspora et de l'intérieur du Sénégal, tous membres de notre organisation. Ce rapport délivre un programme basé sur l'exploitation de l'important potentiel hydrique que dispose notre pays et qui peut le classer parmi les pays qui ne dépendent plus des caprices intempériques pour ses besoins en eau pour l'agriculture , l'industrie et la consommation domestique. A travers le monde, des fleuves moins grand que le fleuve Sénégal, alimentent leur populations, parfois 10 ou 20 fois plus grande que la notre, en eau potable, d'irrigation pour l'agriculture et la production d'énergie. Les experts de l'USC-Internationale ont aussi remis aux dirrigeants de l'Etat sénégalais, une étude portant sur l'amélioration des systèmes d'assainissement des centres urbains et des zones rurales, de la réglementation efficiente et appliquée de la construction, et de l'environnement au Sénégal. Un de nos experts et coordonnateur du Programme Energie de l'USC-I, vient de mettre au point une systeme d'energie solaire a cout trés reduits pour les zones rurales isolées et les zones urbaines soumises à des coupures intempestives d'électricité.  
4)- Les diverses composantes de la Diaspora se sont-elles senties concernées par votre appel et se sont-elles suffisamment impliquées dans la vie et la matérialisation de la vision de l'USC ?  
Aujourd'hui, l'état de la déliquescence du Sénégal a fait que notre appel citoyen a été entendu et suivi. Cela nous a permis d'enregistrer un nombre impressionnant de milliers d'adherants. La majorité des sénégalaises et sénégalais sont maitenant en garde contre les dangers de la mystification politique qui a engendré toutes ces crises que nous vivons tous au sénégal et à tous les niveaux. L'USC-Internationale a enregistré à ce jour 23, 457 membres (date du 29 février 2008) disséminés à travers le Sénégal et la diapora. Nous avons des cellules dans tous les pays du monde ou ils existent des communautés sénégalaises, mais aussi dans les régions, villes, departements et villages du Sénégal. Les membres de notre organisation citoyenne occupent des positions qui reflétent toutes les couches professionnelles et sociales du pays. Nous comptons parmis nous des éléves, professeurs d'université, des soldats, des génaraux d'armes, des disciples, des marabouts de toutes les confréries et réligions qui existent au Sénégal, des ménagéres et directrices d'entreprise, et, tout recemment, quatre ... députés et deux sénateurs qui se sentent concernés par la situation du pays et qui ont joints notre mouvement citoyen.  
5)- Le phénomène de l'émigration clandestine interpelle les gouvernants des pays d'origine et des pays d'accueil mais également les populations. Quelle est votre appréciation personnelle de ce phénomène et quels actes l'USC a-t-elle posé pour contribuer à sa prise en charge ?  
Ces derniéres années, le phénomène de l'émigration clandestine a atteint des proportions inquiétantes au Sénégal avec les pirogues de la mort. En effet, personne ne peut savoir exactement le nombre de disparus de jeunes sénégalais dans l'ocean et les déserts maghrébiens qu'ils traversent pour atteindre l'Europe et meme les Etats Unis car nous avions des évidences de corps rejetés par l'ocean sur les plages brésiliennes. Le Sénégal est depuis quelques temps devenue une nouvelle direction pour les flux migratoires voulant rallier les Iles Canaries. La jeunesse qui se lance dans cette aventure périlleuse, est en proie au doute et au désespoir. La grande questions que nous tous, parents, fréres et soeurs des ces candidats à l'émigration risquant ainsi leur vie, est comment le Sénégal en est-il bien pu en arriver là ? Comment en dépit de tous les programmes de jeunesse initiés depuis l'independence successivement par nos trois présidents, notre pays ne parvient-il toujours pas à vaincre la pauvreté et offrir ainsi un cadre de vie digne à ses enfants ? Il ne faut pas chercher trés loin. La jeunesse n'a jamais été leur priorité. Aucun des gouvernements successifs n'a créé des conditions favorables de rétention des jeunes au pays. Nous savons tous que la principale cause de l'émigration clandestine est le manque d'activités qui peuvent générer des revenus. Aujourd'hui quand le taux de chomage au Sénégal est parmis les plus élevé dans le monde, la seule alternative de survie pour cette jeunesse est de rejoindre d'autres cieux plus propices et vivables.  
Dans le cadre de son programme de lutte contre la pauvreté, et consciente de cette cette situation, l'Union des Sénégalais Internationale continue de jouer pleinement sa partition dans ses efforts de recherche de solutions à ce fléau menés en synergie avec ses différentes cellules à travers la diaspora pour une facilitation de l'emigration légale. Par example, aux Etats Unis, nous avons des partenaires américains qui ont entamés des dossiers aux services de l'Immigration americaine (INS) en vue d'embaucher 30 tailleurs sénégalais par an et leur objectif serait de faire un « out-sourcing » de leur affaires au Sénégal à partir de l'année 2009. Nous avons égallement un programme de formation des jeunes dans les centres de formation professionelles (CFPUSCI) que nous allons ouvrir à la rentrée prochaine de 2008 et dont les locaux nous ont été gracieusement prétés par des membres de l'organisation et ou les instructions seront conduites par des ingénieurs instructeurs et professionels de l'USC Internationale. Et c'est ainsi que, avec le concours de nos partenaires économiques, nous combattons ce fléau de l'émigration clandestine qui nous décime chaque jour de l'espoir de notre Nation qu'est la jeunesse.  
6)- Selon certaines sources le volume des transferts financiers des sénégalais de l'extérieur dépasse 500 milliards de francs CFA. Cette enveloppe a t -elle à votre avis l'impact souhaité sur le développement ? Ne pensez-vous pas que des créneaux devraient être identifiés et des opportunités explorées pour que cet impact soit d'avantage mis en valeur ?  
Malheureusement, ces rentrées de capitaux sont inexploitées malgré qu'elles soient supérieures à la quantité de ressources naturelles exportées par notre pays. Depuis l'arret des robinets finnaciers : prêts et aides des americains, des europeens, du FMI, de la Banque mondiale et autres instances et pays amis à cause de la mauvaise gestion du Président Me Abdoulaye Wade, ces rentrées sont les seules inputs dans notre économie nationale et qui représentent la majeur partie de notre taux de croissance qui gravite autour des 2% depuis quatre années consécutives. La plus grande partie de cet argent est ironiquement destinée à la nourriture ou à la construction de maisons. Ces transferts, contrairement aux fonds de la Banque Mondiale/FMI, ne ciblent aucune activité spécifique qui peut générer des revenus. Aucun de nos gouvernants successifs de Senghor à Abdoulaye Wade n'a consenti des efforts ou établi des programmes permettant de transformer ces transferts en économies qui pourraient générer des emplois. Une bonne politique monétaire définie pourait certainenement appuyer les secteurs d'investissements qui pouraient aider les populations pauvres des zones rurales et urbaines à réaliser les objectifs de lutte contre la pauvreté par la création de sources de revenues.  
Grace a ses programmes quinquenaux de développement, l'USC Internationale est entrain d'étudier un projet de Banque des Emigrés pour l'Afrique (BEAF) en exploitant la masse importante de ses membres et d'autres africains qui deviendront ainsi des partenaires économiques. A l'heure ou je vous parle, des experts en économie et finance ainsi que des professionnels d'autres secteurs sont entrain d'étudier tous les détails quant à la faisabilite d'une telle structure financiére avec l'aide de nos partenaires et techniciens locaux.  
7)- Parmi les problèmes récurrents des sénégalais de l'extérieur, on peut citer le renouvellement des passeports, l'accès au logement, le regroupement familial etc. L'USC a-t-elle des suggestions par rapport à ces préoccupations ?  
La mission de l'UCS Internationale est entièrement orientéé vers l'amélioration de la qualité de vie des Sénégalais, dans et hors de leur pays. Nous avons toujours contribuer à l'érection de l' « Autre Sénégal » basé sur les principes de la citoyennete qui sont la dignité humaine, la responsabilite, la justice, la solidarité patriotique pour pouvoir améliorer notre qualité de vie. C'est pourquoi nous sommes toujours à la recherche de connaissances, de ressources, d'une aide à l'instruction et d'une assistance en cas d'urgence aux Sénégalais qui sont dans le besoin dans ou hors de leur pays.  
Nous avons participer à des marches de protestation allant dans le sens de pouvoir attirer l'attention des gouvernants sur les questions urgentes qui sont entre autres l'accés au logement, les renouvellements immediats et sans condition des passports, la chéreté de la vie... ceci dans le sens d'actions citoyennes menés avec nos partenaires en érigeant avec eux un cadre idéal d'entraide entre toutes communautés sénégalaises et les membres de l'USC, quels que soient leurs origines, leur lieu de résidence, leur foie ou leur profession. L'USC Internationale a toujours influencé et contribué à la mise en œuvre de toute politique de rai progrés à tous les niveaux grâce à la collecte et la livraison de l'information la plus complète et la plus précise possible sur des modèles de concertation ou de développement pour être à même de décider avec tout le discernement requis de la meilleure manière de sortir notre pays de la crise qu'il traverse. Nous maintenons le contact avec un grand nombre d'organisations nationales et internationales pour en faire des partenaires au pogrés. Un engagement citoyen constant nous aidera à atteindre nos objectifs en ce sens qu'il représentera notre soubassement idéal pour un meilleur réseau organisationnel et une harmonisation de nos programmes en réponse à l'exacerbation des problèmes que rencontre nos concitoyens.  
8)- Y a-t-il d'autres questions qui vous tiennent particulièrement à cœur ?  
Je voudrai lancer un appel à toutes les sénégalaises et sénégalais pour leur dire qu'un « Autre Sénégal » est possible qui n'est pas celui des politiciens,. L'USC-Internationale représente aujourd'hui, tant au niveau de la diaspora qu'à l'intérieur du Sénégal, l'autre alternative et cette fois ci, elle n'est pas politicienne, mais elle est citoyenne.  
Aujourd'hui notre patrie souffrent des actions des politiciens. La corruption, la mal gouvernance au sein des instances étatiques, le favoritisme dans les marchés publics et prêts bancaires, les nombreuses missions tres couteuses du Chef de l'Etat et de ses délégations à l'étranger, les séminaires, le renouvellement sans arret de gouvernements et les nombreuses nominations de ministres, la médiocrité, le manque de transparence dans la gestion du trésor publique, les détournements et excés de la politique politicienne, voici en resumé les raisons de la situation desastreuse dans laquelle se trouve notre pays. Cette situation a engendré un budget déficitaire en permanence et engendré la deception de nos bailleurs de fonds qui a empiré le probléme durant ces cinq derniéres années. Au moins. les prêts, les donations et autres aides étrangéres permettaient de financer les deux-tiers des investissements publics et de payer les fonctionnaires. Aujourd'hui, les bailleurs de fonds et nos allies ne donnent plus de cheques blancs à nos dirrigeant à cause de leur mauvaise gestion - example illustratif du MCA millenium challenge account americain et des conditionnalités établies par l'Union européenne avant d'aider notre pays. A cause de cette situation, il est devenu trés difficile pour le Président Me Abdoulaye Wade d'obtenir de l'assistance et des prêts à cause de son comportement et de ses multi-gouvernements pléthoriques qui a dissuadé de nombreux bailleurs et promoteurs financiers.  
Aujourd'hui, le Sénégal a des priorités qui sont parmis d'autres, l'accès à l'électricité et aux services publics tels que la santé, l'eau et l'éducation. Il est scandaleux d'imaginer un Sénégal ténébreux dans ce nouveau millénaire de l'énergie et de la technologie. Les Présidents du Sénégal, depuis son indépendance, ne se sont pas penchés sur les questions urgentes de l'amélioration de la qualité de l'enseignement, de la création d'emplois et d'hôpitaux dotés de meilleurs systèmes sanitaires, de nouvelles infrastructures routiéres competitives ou de nouvelles cités modernes. Alors que le pays est en pleine pleine crise, le mode de vie des dirigeants et celui de leur entourage contredit la position du Sénégal parmis les pays les plus démunis de la planéte.  
Aujourd'hui, nous vivons une situation économique inquiétante et qui sera trés éprouvante dans les années à venir comme l'a cofirmé les derniers rapports sur les indicateurs de déveleppement économiques mondiaux. De tout temps, les chefs d'État sénégalais se sont servis du peuple comme d'un escabeau et sans respect. Pendant ce temps, la majorité de la population a assisté avec inertie à la démolition du cher pays que nos ancêtres, au nom des principes fondamentaux de « Jom » (courage) et de « Bagn » (refus de l'oppression), ont bâti de leur sang. Il est grand temps que nous cessons de fuire la dure réalité avec des excuses sans fondament de la raison de notre passivité qui n'adhére qu'à une logique de lacheté citoyenne qui nous fait trahir notre chére Patrie. En cette période de crise socio-économique et politique, beaucoup d'entre nous ont perdu leur sens inestimable de la dignité humaine et leur foie réligieuse. Opter pour une résignation inconsciente devant la situation qui prévaut actuellement dans notre pays reviendrait tout simplement à s'en rendre coupable de complicité et à sombrer dans une forme de fuite de responsabilite citoyenne. Toutes deux attitudes, en vérité, n'honorent nullement la qualité de Sénégalais authentique. Se détourner de cette situation n'honore pas notre pays non plus. En outre, une telle mentalité concourerait uniquement à conforter les politiciens, fossoyeurs de nos valeurs communes, et dont l'inconduite et les abus de pouvoir ont, depuis l'indépendance, en grande partie, quotidiennement contribué à la décadence épouvantable du pays. Il est grand temps que nous soyons tous édifiés par l'histoire de notre Sénégal et nous inspirer de la bravure de nos ancetres glorieux pour faire sorte que l'humiliation que nous avons subi de la part des politiciens durant 48 années cesse et ne se reproduise jamais plus. Il est grand temps que le peuple sénégalais fasse montre de plus d'intransigeance dans le choix de ses représentants. Ceci est un devoir citoyen ne pas le faire reléve d'un sacrilège.  
Je lance un appel à « l'Autre Sénégal ». Ce Sénégal dont les citoyens n'ont jamais considéré leur pays comme une vulgaire source d'assouvissement de leur cupidité ou de réalisation de leur ambition politique. Mon appel se veut alors une farouche résistance à toute velléité d'opportunisme néfaste. Je suis en effet convaincu que cela relève de la plus noble des entreprises, pour n'importe lequel d'entre nous de contribuer raisonnablement, dans la mesure de ses potentialités, à l'élaboration des solutions idoines aux problèmes extrêmes auxquels notre pays est actuellement confronté, du fait de politiciens indélicats.  
J'invite tous les Sénégalais, qu'ils résident à l'intérieur ou à l'extérieur du pays, véritables partisans du progrès et de la justice, à rejoindre l'Union des Senegalais Concernes - USC Internationale - et de s'unifier dans un effort de cohésion pour trouver des solutions à même de faire progresser positivement notre pays pris en otage par les politiciens depuis 48 ans. J'invite tous les patriotes à s'engager dans notre mouvement citoyen afin de participer de manière constructive à la génération d'une contribution réaliste, scientifique, matérielle et morale au développement de notre pays. Pour relever un défi de cette taille, nous devons être entièrement dévoués et travailler en étroite coordination dans la recherche des solutions indispensables pour remettre notre pays sur la voie du progrès ; bien entendu, cela nécessite un réel sacrifice personnel qui requiert beaucoup de courage et un engagement sans faille.  
J'appelle l'autre Sénégal à venir s'engager dans cette unique « alternative citoyenne » qu'est l'Union des Senegalais Concernes.  
Venez vous unir au combat pour la Liberté, la Justice et la Prosperite pour tous les enfants du Sénégal.  
 
Mercredi 09 Avril 2008 - 20:04 
CONTRIBUTION L’AFRIQUE EST L’AVENIR DU MONDE POUR LA RIZICULTURE 
 
Article Par Dr. Papa A. Seck, Spécialiste en politique et stratégie,  
Paru le Samedi 12 Avr 2008 
 
L’humanité est présentement face à une crise rizicole très aigue qui, à n’en point douter, constitue une menace sérieuse pour maintenir la paix sociale. A notre sens, Il ne s’agit nullement d’une surprise car vu le capital de connaissances accumulées par l’homme, il est difficile voir impossible de ne pas prévoir de tels phénomènes. Le Centre du riz pour l’Afrique (ADRAO) a, depuis au moins 02 ans, prédit une crise rizicole en Afrique à partir de 2008. La dernière alerte date du Conseil des Ministres des Etats membres tenu à Abuja en septembre 2007. Au cours de cette importante rencontre, le Directeur général de l’ADRAO avait fait une présentation intitulée «Crise rizicole en Afrique, mythe ou réalité ?». Il en était clairement ressorti que notre continent va vers de réelles difficultés d’approvisionnement. En effet, l’Afrique couvre 10 à 13 % de la population mondiale mais absorbe 32% des importations mondiales, et connaît un taux de croissance de sa consommation d’environ 4,5% par an. S’y ajoute le fait que les stocks mondiaux sont au plus bas niveau depuis 25 ans, avec moins de 2 mois de réserve dont la moitié se trouve en Chine. Il convient aussi de souligner que des modèles économétriques avaient également estimé que les prix de 2008 seraient au moins le double de ceux de 2002. Enfin, l’offre connaît un rétrécissement graduel. A titre d’exemple, un grand pays producteur comme la Chine a perdu 4 millions d’hectares en 10 ans et pourrait chercher 10 % de ses besoins sur les marchés internationaux, soit 35 % des quantités qui y sont commercialisées. C’est en fait l’équivalent de la part de l’Afrique actuellement.  
Beaucoup d’initiatives ont été prises par la plupart des gouvernements africains. Mais force est de constater et de souligner, qu’à l’instar des autres parties du monde, rien n’a pu arrêter le phénomène.  
La crise rizicole est structurelle, elle risque d’être longue et pénible car l’Asie est de moins en moins en mesure de nourrir le monde. Une analyse des 10 dernières années montre que la consommation mondiale augmente en moyenne de 1% par an et la productivité de 0,5 %. Par conséquent, cette crise serait l’effet cumulé de gaps enregistrés chaque année.  
Nous avons une conviction : l’avenir de la riziculture se trouve en Afrique. Car ce continent, contrairement à l’Asie, a un potentiel immense non exploité repérable à travers ses vastes étendues de terres et ses ressources hydriques faiblement utilisées (Zambie, RDC, Sierra Leone, Mali, Sénégal, etc.). A titre illustratif, nous avons en Afrique au Sud du Sahara, 130 millions d’hectares de bas fonds dont 3,9 millions seulement sont en culture. Par contre en Asie, le pari n’est pas d’augmenter les superficies rizicoles mais plutôt de les maintenir. En outre, la compétitivité de la production du riz local en Afrique au Sud du Sahara est établie. Il suffit pour s’en convaincre de comparer les rendements obtenus en Thaïlande et au Vietnam, et ceux du Sénégal, du Mali et du Niger. Les préjugés concernant notre compétitivité-coût et notre compétitivité-qualité sont au « musée des idées périmées». Les problèmes sont ailleurs.  
Il faut une rupture : l’Afrique doit dépasser la logique de gestion des urgences au profit d’une véritable rationalisation de sa réflexion sur le devenir et engager des actions concrètes de relance. Sous ce rapport, cette crise est plutôt une opportunité pour réfléchir autrement et agir autrement en vue de nous nourrir sur une base endogène et durablement. Par conséquent, une seule question se pose : quels sont les problèmes et que faire ?  
A court terme, les mesures prises par certains gouvernements africains relatives à l’allègement de la fiscalité et à certains mécanismes visant la transparence des marchés sont fondées. Cependant, celles-ci doivent être plus ciblées en faveur des pauvres. En outre, ils doivent engager sans délai, une réflexion et mettre en place des actions à moyen et long terme. Car de plus en plus, les équations vont se poser en termes de disponibilité de la ressource que son accessibilité.  
Sous ce registre, les éléments suivants peuvent être avancés :  
1. Augmenter significativement la part de la riziculture irriguée à haut rendement dans la production. Actuellement les superficies irriguées en Afrique représentent moins de 10% contre plus de 50% en Asie. La riziculture irriguée permet à la fois d’obtenir des rendements très élevés (de 3 a 4 fois plus élevés par rapport au pluvial) et de faire la double culture.  
2. Promouvoir l’utilisation des variétés telles que les NERICA (variété obtenue par l’ADRAO grâce à un croisement entre le riz africain et le riz asiatique). Le NERICA permet une augmentation sensible des rendements dans certains écosystèmes, un cycle plus court (moins de 50 jours comparé aux variétés traditionnelles) et une valeur en protéine plus élevée de 25% par rapport au riz importé. Il y a aujourd’hui 18 variétés de NERICA développées pour les plateaux et 60 pour les bas fonds qui sont homologuées dans 20 pays africains. La simplification et l’accélération des procédures d’homologation de ces variétés par l’ adoption des méthodes participatives préconisées par l’ADRAO, mérite d’être retenue dans tous les pays d’Afrique pour réduire de plusieurs années le processus d’adoption.  
3. Améliorer l’accès aux semences améliorées : La disponibilité des semences est l’une des contraintes majeures à l’utilisation réussie des variétés améliorées telles que les NERICA. Face à un tel problème, il faut, entre autres, les mesures suivantes : (i) adopter des lois standard sur les semences et définir des mécanismes efficaces de contrôle et de certification de semences, et assurer leur application. (ii) Mettre en place un système de législation semencière pour encourager l’implication du secteur privé dans l’approvisionnement et le commerce des semences. (iii) Renforcer les Systèmes nationaux de recherche agricole (SNRA) pour la production des semences de pré-base et de semences de base.  
4. Améliorer les pratiques culturales : L’ADRAO et ses partenaires ont mis en évidence la possibilité d’augmenter les rendements en milieu paysan à travers une gestion intégrée de la campagne rizicole en proposant des alternatives allant de la préparation du terrain jusqu’à la récolte. Des gains de rendement d’une à deux tonnes par hectare ont été obtenus en système irrigué et en bas-fonds, sans augmentation significative des coûts de production ; les améliorations se trouvent surtout au niveau de la gestion de la fertilité et la lutte contre les mauvaises herbes.  
5. Diminuer les Pertes à la récolte et post-récolte : les pertes au niveau de la récolte et post-récolte (en quantité et en qualité) représentent 15 à 50% de la valeur marchande de la production. Par conséquent, la mise à la disposition des acteurs d’équipement performant et leur formation est le point de passage obligé pour réduire les pertes et améliorer la qualité ainsi que l’établissement des liens entre les différents acteurs intervenant dans la chaîne de valeur rizicole.  
6. Fortifier les systèmes de recherche et de vulgarisation et leurs liens: la mise en place d’une plate-forme des acteurs rizicoles, d’un fonds d’appui au programme national rizicole et de financements adéquats aux systèmes de recherche et de vulgarisation rizicoles, nous semblent des axes majeurs à considérer.  
7. Massifier le soutien aux acteurs de la filière rizicole: il y a un dérèglement du commerce international. Jusqu’à une année récente, les 11 000 riziculteurs américains recevaient des subventions d’une valeur de 1,4 milliards de dollars par an. Par contre, les 7 millions de riziculteurs africains continuent de se battre dans un marché libéralisé sans aucune subvention et avec un accès limité au crédit, aux intrants et à l’information sur le marché.  
En fait, il y a une évidence : les acteurs ruraux africains, comme tous les autres collègues du monde, ont besoin de soutien conséquent.  
8. Améliorer notre infrastructure pour diminuer le coût élevé des intrants : d’une manière générale, les prix des engrais en Afrique sont 2 à 6 fois plus élevés que ceux d’Asie, d’Europe et d’Amérique du Nord surtout liés aux coûts élevés des transports. Nous avons par conséquent, des limites objectives pour une intensification intelligente en vue de doper la productivité rizicole africaine.  
Conclusion  
L’Afrique doit comprendre qu’il lui faut assurer une offre rizicole suffisante en quantité, satisfaisante en qualité, rémunératrice pour les producteurs et supportable par le budget des consommateurs les plus pauvres. C’est à ce prix et à ce prix seulement qu’elle peut éviter d’être un “otage “ des cours mondiaux. Il n’y a pas de secret, on construit une agriculture compétitive et durable grâce à une combinaison intelligente de 03 facteurs : Technologies performantes, infrastructure de base et environnement assaini. Oui c’est possible d’inverser les tendances mais à moyen terme.  
Non au renoncement ! 
A la veille de l’indépendance nationale, jeudi 03 avril 2008, le discours du chef de l’Etat aura été mal perçu en milieu du travail. Il aura été d’une saveur amère. Une véritable critique politique, une attaque de vie privée, un déficit de débats démocratiques. Heureusement, la presse écrite et audiovisuelle se l’est appropriée promptement à la volée, ouvrant généreusement un examen du thème, entraînant une large discussion contradictoirement animée, juste après celui-ci.  
Diagnostic flagrant : un contrôle, par intervention directe ou autocensure (brutalités à l’endroit de journaliers, interdiction des marches de l’Intersyndicale et de l’Association des consommateurs, etc.) qui est devenu chose fréquente au Sénégal. Une banalité et des propos du guide de la République qui ne reposent pas sur des bases solides (promesses non tenues en janvier 2008 de la baisse des denrées de première nécessité).  
Mirage ! Oui, l’effet inverse est là. Février, mars et début avril déjà, une inflation vertigineuse fait face à la suppression des taxes d’importation par l’Etat. Un contre-poids sans impact, pour pouvoir arrêter (hélas !) l’avancée de la mer avec ses bras. Que de maux et de gestes vilains, voire insuffisants ! L’amateurisme de l’Etat-Parti est de mise (les enjeux prioritaires éteints, et à la place, des dépenses de prestige, inutiles et ridicules, avec l’offre de plus de 1 400 billets à des notables, militants politiques et/ou chefs religieux).  
Alors, peut-on dès lors, parler de stratégies de bonne gouvernance et de prise en compte des préoccupations voire des besoins des masses populaires ? Quelle lecture de la récente campagne agricole déficitaire ? De la déforestation excessive ? Des promotions partisanes, de la propagande et de la solidarité nationale ? De la manifestation des jeunes commerçants et étudiants ? Des refoulés d’Espagne et dans l’affaire des filles enceintes ? De l’exode rural et des milliers de clandestins morts, sans avoir aperçu l’Eldorado ? Du coût exorbitant de la réparation de l’avion présidentiel et/ou de l’achat d’un nouvel appareil de navigation aérienne ? Et enfin, de l’abstention des populations sénégalaises lors des élections législatives ?  
En tous les cas, les travailleurs vivent davantage mal, de même que les retraités et les chômeurs, en plus des précaires. Le pouvoir d’achat est mort de sa mort atroce depuis belle lurette. Les vrais emplois disparaissent. Qu’en est-il donc du droit au logement, de l’école et des Universités, de la flambée du prix des loyers, de la spéculation sur les denrées alimentaires ? Que de discours habiles et trompeurs pour flatter, séduire… mais point d’air bonhomme. Une tromperie au carrefour politique mal fréquenté. Une impression répugnante que ressentent les nombreux salariés, toutes tendances confondues.  
Dès lors, la réaction la plus utile et la plus saine des syndicats de base, est celle de la lutte… pour changer les politiques, en accord avec les centrales et les Organisations non gouvernementales (Ong). Or, c’est par l’action (pétition nationale sur les revendications sociales, préavis de grève et grèves) que le monde du travail pourra assurer le pouvoir d’achat, le logement accessible à tous et la limitation du coût du loyer, la dignité au travail, le droit à la sécurité et à la santé, etc. Non au renoncement !  
Rassemblons-nous pour gagner la bataille du changement, afin de gommer l’image ambivalente de la foultitude des centrales syndicales. A ce propos, les actions de la Cnts doivent être collectives, crédibles et concrètes. Si elle demeure la première centrale sénégalaise… alors, elle doit informer, expliquer et mobiliser les salariés. Elle a le devoir de revigorer nos forces, pour faire entendre la voix de la résistance par la pertinence de sa stratégie, la mobilisation de ses militants et la qualité de s’illustrer par des propositions alternatives.  
Hélas, le monde du travail a, en face de lui, un patronat revanchard, à la solde de l’Assemblée nationale et du Comité national du dialogue social (Cnds). L’avalanche de tromperies, de cadeaux aux plus riches, est un mauvais coup à ceux qui travaillent pour survivre au quotidien.  
La réalité est apparue de plus en plus, malgré l’énorme poudre aux yeux d’une frange de la population et les scénarios permanents du président de la République et ses acolytes.  
Décidément, le gouvernement doit obliger les groupes pétroliers à fournir régulièrement et publiquement, le coût réel de production et d’acheminement du pétrole, et mettre en place une Commission parlementaire de contrôle des flux financiers liés à la spéculation sur l’énergie.  
Ibrahima Khalil MENDY - Sg du Syndicat graphique Secrétaire confédéral chargé de la presse - Cnts - Dakar  
DIAGNOSTIC - Régression socio-économique du pays : Pr Arona Diouf dresse un portrait de désolation du Sénégal 
Créée depuis 2005, l’Union des Sénégalais concernés (Usc) annonce son engagement dans toutes les batailles politiques pour amener un «développement réel» au Sénégal. Son président, Pr Arona Diouf, qui nous a joints au téléphone, ce jeudi, dépeint un tableau sombre de la situation socio-économique du Sénégal.  
«Nous nous sommes levés pour participer à tous les combats politiques nationaux pour changer le Sénégal», a déclaré, ce jeudi, le président de l’Union des Sénégalais concernés (Usc), Pr Arona Diouf basé aux Etats-Unis. Dressant un tableau sombre de la situation socio-économique du Sénégal, le leader de l’Usc, qui nous a joints au téléphone, impute la souffrance des populations sénégalaises notamment, celles du monde rural, à la «mauvaise» gestion des hommes politiques. Dans son analyse, le spécialiste en Science de la terre et Environnement à l’université de Greensboro aux Etats-Unis souligne : «Quarante-huit ans après son accession à l’indépendance, le Sénégal se retrouve parmi les 17 pays les plus pauvres du monde. Aujourd’hui, d’après tous les standards économiques internationaux, et contrairement, à ce que soutient le président de la République Abdoulaye Wade, tous les pays de l’Afrique subsaharienne et non producteurs de pétrole ont accusé des taux de croissance galopante de l’ordre de 6 à 7 %, à l’exception de sept pays dont le Sénégal. Et ceci, malgré la hausse du prix du pétrole.» Le Sénégal, dit-il, «est le seul pays de l’Afrique subsaharienne, non producteur de pétrole, membre de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) et n’étant pas sorti d’un conflit militaire ou génocide, qui n’a pas observé de croissance économique mais, au contraire, a connu une diminution de son taux de croissance jusqu’à 2% (publié au Chapitre II du Rapport des indicateurs économiques mondiaux)». Pis, ajoute le président de l’Usc, «le Sénégal est le seul pays dans le groupe des 41 pays pauvres très endettés (Ppte) qui n’a jamais connu de guerre civile, ni de coup d’Etat, ni encore moins de 37 années de sécheresse, et qui figure dans ce lot». Selon lui, «ces mêmes standards ont révélé que deux-tiers des familles sénégalaises n’ont pas de revenu régulier et deux tiers des chefs de famille ne peuvent pas assurer un repas quotidien». Et d’ajouter: «Aujourd’hui, 48 ans après son indépendance, 58 % des ménages sénégalais se retrouvent en dessous du seuil de pauvreté et vivent entre 100 et 443 francs Cfa (un dollar) par jour par personne, 65 % parmi eux sont considérés comme extrêmement pauvres.»  
Suffisant pour que M. Diouf martèle: «Les politiciens fanatiques et artisans d’une telle situation de déliquescence nous ont révélé aujourd’hui qu’ils sont inaptes à résoudre efficacement les réelles questions sociales, éducatives et économiques qui se posent au Sénégal et qui, proprement solutionnées, pourraient mener notre Nation désespérée, spoliée et affamée aux portes de prospérité. L’inconduite du leadership de l’Etat sénégalais, le laxisme, les abus et pratiques corruptibles, la médiocrité, la négligence, le favoritisme, sont en résumé les seules causes qui ont mené à cette situation effroyable.»  
«C’est d’après ce contexte qu’il faut situer la création de l’Usc qui est un mouvement d’action citoyenne, mais aussi un cadre de partenariat, d’entraide et d’interaction entre des cerveaux sénégalais évoluant dans la diaspora et qui en ont marre des politiciens», renseigne Arona Diouf. Réfutant toute sorte d’alliance avec une formation politique, l’universitaire précise que l’Usc ne s’aventurera pas avec des gens qui ont déjà failli à leur mission. «Notre objectif, c’est de révolutionner la scène politique au Sénégal», a-t-il conclu.  
Les clameurs des ventres affamés 
Publié le 10 avril 2008 à 9h44  
Par Demba Ndiaye 
Maintenant que les clameurs autour du sommet de l’Oci sont derrière nous, il est urgent d’entendre et d’écouter les clameurs des ventres affamés. Avant qu’il ne soit trop tard comme un peu partout sur le continent. Ici même, la semaine dernière, nous parlions d’ « une onde de choc continentale » parce que « l’Afrique a faim ». De Ouagua à Douala, d’Abidjan à Casablanca en passant par Cotonou, les peuples saignés par les politiques d’austérité de leurs pays et la tyrannie de la mondialisation mercantile, envahissent les rues pour crier famine et aide. 
 
Aide de la part de leurs gouvernants, par des mesures sociales vigoureuses des denrées de première nécessité ; par, pour une fois, des coupes sombres dans les dépenses de l’Etat et le train de vie dispendieux et insolent ; par la suppression des multiples institutions budgétivores qui ne servent qu’à caser les copains et les coquins. C’est cela que disent les clameurs des ventres plats. Et quelles réponses donnent leurs gouvernants repus ? La trique, les lacrymos, la prison et, souvent, des tombes au cimetière. 
Les émeutes de la faim sont tragiques par ce qu’elles expriment et les violences qu’elles charrient. Elles disent et rappellent aussi, que le premier des droits des humains, des droits de l’homme, le droit à manger dignement et décemment, sont violés par ceux-là même qui ont en charge de les respecter et les faire respecter : les gouvernants. Ces clameurs pourtant audibles ne rencontrent souvent que des mensonges politiques (« c’est la faute de la mondialisation », « le libre commerce » etc…). Elles butent toujours sur des promesses qui ne sont jamais tenues destinées seulement à clamer la colère de la rue et sauver momentanément les régimes fautifs. 
Chez nous aussi, c’est la même ligne de conduite : discours politiquement défaitistes ; promesses mensongères ; l’usage abusif de la violence policière etc… L’homme qui a brandi mardi son sac de riz vide en pleine séance parlementaire avec l’inscription « le peuple a faim », n’est pas un fou égaré là par hasard. Il est l’exemple dramatique d’une mal vie qui se développe dangereusement dans nos villes et campagnes. En faisant irruption à l’Assemblée où se prennent les mesures anti sociales, il indique aux parlementaires la trahison de leurs missions : défendre le peuple et son droit à la vie décente et digne. Il leur rappelle que leurs ventres rebondis, leurs véhicules insolents et polluants, leurs costards et bazins dernier cri, que tout cela s’est fait (se fait) sur leur dos, avec leurs sueurs. Et qu’a-t-on répondu à cet homme ? La brutalité aveugle et humiliante de gardes de corps arrogants avant d’être remis aux gendarmes. Mais demain, ils pourraient être des milliers dans l’Assemblée et dans les rues pour crier avec toute la force et la puissance de leur faim et de leur colère : « le peuple a faim ». Les gouvernants ont tout intérêt à entendre ces cris du ventre avant d’être emportés par la colère légitime de ces millions de ventres affamés. L’Afrique n’est pas pauvre mais elle a faim (voir par ailleurs). On l’aura compris, je parle bien de l’Afrique d’en bas et pas celle arrogante d’élites usurpatrices. 
 
D. ND. 
 
 
Sénégal | Contribution : Ad absurdum 
Publié le 8 avril 2008 à 18h46  
Par SY SAWANDÉ/Allemagne 
Le Sénégal a connu dans la nuit du 31 mars ou 1er avril 2008 son énième remaniement ministériel de l’ère wadienne et cela au lendemain d’une manifestation contre la cherté de la vie dans certains quartiers de Dakar. La cherté des denrées de première nécessité est à elle seule tout le symbole de la politique des libéraux depuis le 19 mars 2000, n’en déplaise à certains laudateurs et obligés qui aiment bien jouer aux avocats du diable. 
 
On ne peut pas gouverner un pays entre la tactique, les erreurs et la duplicité. Le dernier remaniement est juste une manœuvre politicienne de Wade pour masquer son incompétence, son inaptitude à prendre en charge les vrais problèmes des Sénégalais. On a beau organisé des sommets de l’OCI avec toute la théâtralisation possible, distribuer des billets d’avion pour les petit et grand pèlerinages à la Mecque, promettre monts et merveilles ; cela ne remplira pas les ventres affamés des gorgoorlou, ne donnera pas des emplois à une jeunesse désœuvrée et ne lui donnera pas non plus l’éducation et la formation nécessaires pour faire face aux défis du XXIéme siècle. 
On n’a pas besoin d’avoir lu Talleyrand pour savoir que « tout ce qui est excessif est insignifiant ». Sous Wade, le Sénégal est devenu le pays dans lequel une poignée de riches se gobergent sur le dos de l’infinie masse des pauvres ; ce qui a fini de transformer le pays en Absurdistan. Le plus cocasse dans cette histoire c’est que cette poignée de riches était des TDQ (tirant le diable par la queue) avant 2000 et qui sont subitement devenus riches pour ne pas dire des SDF (sans difficultés financières) au soir du 19 mars. 
Les différentes affaires qui secouent le pays depuis l’arrivée d’Abdoulaye Wade au pouvoir, l’incapacité de ses différents gouvernements à prendre en charge les problèmes élémentaires des populations sont autant de facteurs qui interpellent tous les démocrates et patriotes de ce pays. Son allocution adressée à la nation à la veille de la fête de l’indépendance en est une illustration supplémentaire car on attendait de sa part un peu plus de hauteur et de discernement qu’une stérile polémique écornant davantage la fonction de chef de l’Etat qu’il a suffisamment malmenée. La politique de Wade à jusqu’à présent consisté à entretenir et satisfaire une clientèle politique, fermer les yeux sur la corruption, la concussion et la prévarication dans les hautes sphères de l’Etat ; ce qui est loin d’être dans l’intérêt du pays. 
En plus de notre retard économique, tous les chantiers incontournables pour l’avènement d’un Etat moderne comme parachever la décentralisation, ressusciter le Parlement, redistribuer les mandats, amaigrir l’Etat, réinventer un exécutif efficace, mais contenu, équilibré par des contre-pouvoirs à bâtir, n’ont jamais été engagés. En un mot, agir en républicain irréprochable et en démocrate absolu n’a jamais été le fort de Wade et ne le sera pas car la vieillesse pour ce dernier ne connaît que trois consolations : le pouvoir, la richesse et la célébrité et tant pis pour le reste. Les nombreux abus de pouvoir ainsi que le remodelage de l’Etat en fonction de ses priorités en sont sa marque de fabrique et le dernier remaniement en est la preuve par neuf. 
Une citation latine nous enseignait « abyssus abyssum invocat »*, ce qui est le cas de l’actuel locataire du palais de l’avenue Léopold Sédar Senghor car malheureusement par la disposition des choses pour qu’on ne puisse pas abuser le pouvoir, il nous fallait un pouvoir qui pouvait arrêter le pouvoir machiavélique de Wade. Ceci n’étant pas le cas, il faut impérativement que les démocrates et les patriotes de ce pays se retrouvent autour de l’essentiel en faisant taire leurs querelles de chapelles et mettent au frigo leurs ego. C’est la condition historique. Pas pour la grande histoire. Mais pour notre histoire, afin d’abréger la souffrance du peuple en se débarrassant de Wade et de sa bande de « thiounés ». 
*quand on commence à faire des erreurs, on les enfile comme des perles. 
 
SY SAWANDÉ/Allemagne 
SENEGAL-CHERTE DE LA VIE-MESURES DU GOUVERNEMENT-REACTION DES SYNDICATS 
Mody Guiro : « Notre attente, c’était des baisses de 20 à 30% » 
vendredi 11 avril 2008  
NETTALI - Les syndicats de travailleurs ont froidement accueilli les mesures annoncées par le Premier ministre Hadjibou Soumaré lors de la rencontre d’hier avec les partenaires sociaux, concernant le soutien à apporter pour freiner la flambée des prix à la consommation. 
La baisse de 5% de la fiscalité sur les salaires est insuffisante, estiment les syndicats qui exigent une baisse de 20% et réclament également de mesures d’accompagnement pour la mise en place des centrales d’achat, rapporte Sud Fm. 
Membre de l’Intersyndicale des centrales, Mody Guiro, Secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal (Cnts), s’est prononcé sur les mesures annoncées par l’Etat pour soutenir les prix à la consommation, à l’issue de la rencontre d’hier entre le Premier ministre et les partenaires sociaux. 
« C’est une baisse de 5 milliards sur les impôts, l’accompagnement des syndicats dans la création des centrales d’achat. Sur le premier point de la fiscalité, nous ne sommes pas d’accord, nous pensons que les 5 milliards ne suffisent pas. Parce que nous sommes en négociation avec le gouvernement et nous étions dans les commissions, moi-même j’ai travaillé dans cette commission. Ce matin encore nous étions en négociation, nous l’avons affirmé de manière très claire. Notre attente, c’était d’aller dans des scénarios de baisse de 20 à 30%. Qu’on nous dise aujourd’hui que c’est une baisse de 5%, vraiment nous ne sommes pas d’accord », martèle le Secrétaire général de la Cnts. 
Le leader syndical, membre de l’Intersyndicale des centrales de décliner sa conviction : « Parce que simplement, il faut que le message soit bien perçu, il faut que les négociations soient prises au sérieux et que le gouvernement puisse mettre à notre disposition des baisses qui rentrent dans le cadrage que nous avons dégagé, en tenant compte de nos préoccupations ». 
S’agissant des centrales d’achat à mettre en place, Mody Guiro estime qu’« en ce qui concerne la mise à disposition donc de 500 millions par intersyndicale pour les groupements d’achat, j’ai aussi affirmé ici que cela n’enlève en rien l’attente des syndicats à ce que le gouvernement et le patronat répondent d’une manière positive aux revendications posées. Nous attendons en tout cas que dans les travaux des commissions des conclusions sortent et que ces conclusions tiennent en compte nos préoccupations ». « Maintenant, l’accompagnement du gouvernement aussi sera nécessaire dans la mise en place de ces centrales d’achat. Il ne s’agit pas seulement de dire : prenez et puis partez. Non, cela ne suffirait pas, parce qu’on n’a aucune visibilité sur le niveau des prix aujourd’hui », ajoute-t-il. 
Pour le Secrétaire général de la Cnts, « du point de vue de l’augmentation des salaires, ça c’est le patronat du secteur privé. Pour dire que la position du patronat est une position de diversion et cela n’a pour nous absolument rien à voir. Ils n’ont qu’à s’affirmer. La revendication salariale sera discutée, le patronat sera tenu de se prononcer ». 
SENEGAL-CORRUPTION-ATTITUDE  
Les citoyens invités à dénoncer les pratiques non orthodoxes  
vendredi 11 avril 2008  
NETTALI - Les Sénégalais invités à saisir la Commission. Profitant du lancement du site web de la Commission nationale de lutte contre la corruption et la concussion (Cnlcc), Abdoul Aziz Bâ les membres de ladite structure ont révélé que cinquante cas environ ont été traités depuis sa création. 
Selon le président de la Cnlcc, Abdoul Aziz Bâ, le nombre pouvait être plus important si les Sénégalais dénonçaient les cas de corruption. Il les a invité à saisir cette structure pour dénoncer les faits de corruption et de concussion. 
Depuis la mise en place de la Cnlcc, a souligné M. Bâ, la Commission a été peu saisi des cas de corruption. « On constate que nos compatriotes hésitent à saisir la Commission alors que la loi leur permet de participer à la lutte contre la corruption en saisissant la Commission de réclamations ». 
Selon lui, en saisissant la Commission pour dénoncer des cas de corruption, de non transparence et de concussion, les citoyens participent à l’assainissement des mœurs et de l’économie nationale. De plus, fait-il remarquer, la saisine de la Commission des réclamations relatives à ces fléaux ne comporte aucun risque parce que celui qui use de son droit ne nuit à personne. Pour cette raison, a expliqué M. Bâ, en plus des E-mail des membres de la Commission, il a été décidé de mettre en place ce site pour permettre aux Sénégalais de communiquer avec eux et d’être informés des activités de cette structure. 
Le Sénégal occupant un rang peu enviable dans le classement des pays les plus corrompus, le président de la Commission a affirmé que si les Sénégalais saisissent sa structure, cela pourra considérablement réduire le phénomène. Même s’il a reconnu les pouvoirs très limités de la structure. 
La commission n’a pas un pouvoir d’auto saisine, ni un pouvoir de saisir la justice. En cas de saisine, elle fait un rapport et le transmet au chef de l’Etat qui décide de la suite à réserver à l’affaire. Mais, selon Moustapha Diop, cela ne doit pas empêcher aux Sénégalais de saisir la Commission. A son avis, le fait simplement que celle-ci existe, est une bonne chose. En plus de cette limite objective liée à l’absence de pouvoirs réels, M. Diop a indiqué que les réalités socioculturelles de nos pays constituent un autre handicap. « Dans nos sociétés, le fait même de dénoncer est moralement réprouvé », a-t-il déploré. 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 12.04.2008
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