CITOYENNE
CONTRIBUTION La consécration de la prééminence citoyenne
Article Par Cheikhou SARR, Responsable Politique, Cheikhu_sarr@yaho,
Paru le Jeudi 24 Mai 2007
Faire triompher la prééminence de l’Etat du Sénégal contre le règne du non état est devenu le fondamental programmatique de la Coalition Sopi 2007 qui livre , sans excès et sans peur , un combat acharné contre les entrepreneurs du désordre politique. Oui désordre par ce que certains hommes politiques n’arrivent pas encore à se départir , malheureusement , de leur nombrilisme dont l’expression ou les manifestations les conduisent , toujours dans le trou de l’hypertrophie du moi qui , faut il le rappeler , débouche souvent vers des replis non tactiques. Les citoyens du Sénégal n’entendent, en aucune façon, plonger dans une piscine sans eau comme les y invite une certaine opposition qui a fini d’étaler ses incohérences à la face du monde ; ils préfèrent consolider leur référentiel citoyen en respectant deux registres : leur éducation et leur religion qui représentent les véritables verrous contre toutes les formes de dérives. Les fondements basiques du comportement politique du plus grand nombre de sénégalais tirent d’ailleurs leur quintessence, de l’Islam, du Christianisme et d’un traditionalisme bâti sur la transcendance et la tolérance. Comment ignorer les acquis en valeurs et essayer de promouvoir des anti valeur comme le prétendu boycott actif qui n’est en réalité qu’un nième reniement de ce peuple qui pourtant , aura fait plusieurs fois montre d’un patriotisme exemplaire ? Il devient paradoxal de vouloir, dans un pays qui a résisté à toutes les formes d’oppression et d’aliénation et qui a triomphé à l’acculturation ou à l’assimilation, d’essayer d’y engager une lutte inutile à essence exclusivement pouvoiriste. Démocratiser ne voudrait nullement dire déstabiliser mais ,pour nous libéraux du Sénégal , mettre à la disposition du plus grand nombre , un cadre politique qui permette d’accélérer , sans risque , son émancipation par rapport aux lois de la modernité. Il devient tout aussi paradoxal de vouloir faire fi de l’autorité et de ses formes d’exercice au Sénégal où le citoyen évolue en fonction d’un éclectisme qui est la résultante féconde des valeurs qui permettent à l’homme de vaincre, le cynisme humain, de ne pas rester l’otage de la conflictualité, du délitement ou de la désintégration institutionnelle. Il est encore paradoxal de tenter de se moquer des électeurs en préconisant , contre toute attente , une conduite qui vient hypothéquer le libre choix citoyen au moment où toutes les centralismes autoritaristes et le Mur de Berlin sont rangés au musée de l’oubli : il nous paraît du reste, très arbitraire et très délibéré de vouloir étouffer l’expression populaire en essayant de développer les germes d’un boycott électoral générateur de’ océan de haines. Il est, enfin paradoxal de chercher à ôter à toute une conscience collective sa capacité de discernement et ses prérogatives de choix, en lui imposant une camisole de force qui a pour but de neutraliser son indépendance ou de l’enfermer dans une soumission à laquelle un ancien régime socialiste nous avait contraint. Pourquoi la prééminence citoyenne devrait elle céder sa place à une quelconque prééminence militante ? Admettons ensemble que le militant, le citoyen, et l’électeur ne feront, chacun pris dans le cas de son triplement statuaire, l’erreur de s’auto flageller, car boycotter, dérouler une contre campagne axée sur la désinformation d’une opinion qui a déjà choisi son camp, ne servirait à rien par ce que les sénégalais et surtout les électeurs disposent d’une conscience politique concrète et large qui réduira à coup sûr l’agitation stérile de l’opposition à sa plus simple expression. La myopie politique qui caractérise l’opposition insignifiantes adepte du boycott ne surprend guère dans la mesure où les leaders du boycott ne peuvent ni s’adapter, ni s’ajuster, encore moins s’émanciper par ce que leur ligne d’action ne sont rien d’autre que le nombrilisme qui les a encore une fois conduit vers les comportements risqués ou les excès tendant à faire croire à la communauté citoyenne, qu’au Sénégal, le soleil se lève désormais à l’ouest !!! Peuples du Sénégal, Citoyennes et Citoyens, restons vigilants et réalistes en conduisant avec discernement, notre nation vers un futur où nos enfants trouveraient une République et un Etat capables de leur assurer un Avenir et un Devenir où tous les égoïsmes outranciers et où tous les cynismes sources de haine seront extirpés ou réduits à néant. Que force reste à la loi et que toutes les turpitudes pouvant entraîner une déconfiture de l’ordre civil ou une désintégration organique de l’état soient gérées afin que le quinquennat 2007 /2012 ne souffre d’aucune impuissance et que la prééminence du pouvoir d’état reste intacte. Le Parti Démocratique Sénégalais et l’ensemble des citoyens soucieux du devenir du pays devraient aider le Chef de l’Etat à consolider la gouvernance citoyenne mise en place en 2000 et assurer, avec la générosité qui nous singularise, l’amorçage de l’émergence pour une modernisation économique et sociale de notre cher pays. Il s’agit pour la communauté citoyenne du Sénégal de lutter contre la précarité sociale, de sortir du déclin et d’atteindre un meilleur qui, donnera au peuple un pouvoir d’achat garantissant un minimum social décent. Vouloir l’enfermer dans le boycott qui est le dernier soubresaut d’une opposition qui a montré pendant sept ans son impuissance et sa non représentativité, relève d’une ignominie indicible. Frère Macky SALL, Directeur de campagne, je vous prie d’avancer, de regarder devant droit devant vous et de viser avant de tirer car la vision de génie de notre Secrétaire Général National sortira le Sénégal du déclin et donnera, à l’ensemble des populations, le minimum social qui constituera la base du meilleur auquel aspire les Sénégalaise et les sénégalais. Courage, succès, réussite et bonne campagne pour la Coalition Sopi 2007.