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WADE (KARIM) VAINQUEUR LE 26 FÉVRIER ?

WADE (KARIM) VAINQUEUR LE 26 FÉVRIER ? Un poison pour notre pays 
L’HYPOTHESE. Si Abdoulaye Wade sortait vainqueur de l’élection présidentielle, dimanche, c’est Karim Wade qui sera couronné roi du Sénégal. Son père ayant le titre officiel de président de la République –qu’il l’ait eu usurpé n’ayant plus alors aucune importance- le fils Wade régnera souverainement sur le pays, avec autant plus de détermination despotique qu’il n’aura, officiellement, aucun compte à nous rendre. Celui qui devra, à la fin des fins, assumer les inévitables errements et abus d’une équipe gouvernementale dirigée par son fils, sera un vieillard épuisé par une bataille électorale de trop, celle qu’il ne fallait pas engager. Déjà exténué par la vie, comme n’importe quel homme de son âge, 92 ans, dit la dernière source fiable, Wade qu’on a vu, lors de la campagne électorale, émacié, la voix éteinte, les yeux sans expression, donnant ce qui lui restait d’énergie à donner le change sur son état physique, n’en pourra plus. Dans ces conditions bien sûr, abdiquer de ses charges présidentielles ne sera pas seulement une tentation pour lui, mais une obligation – je ne parle bien sûr pas d’une démission officielle. A qui Wade laissera-t-il … ? Ou plutôt, qui sera en mesure de s’approprier les prérogatives du président Wade, sans coup férir ? Son fils, et son fils seulement, déjà ministre d’Etat de presque tout… 
 
L’HISTORIQUE. Avant même ce crépuscule annoncé, Karim s’était posé comme le véritable chef de ce gouvernement de Souleymane Ndéné Ndiaye ; posture que le garçon s’est évertuée à atteindre depuis que son père est arrivé au pouvoir. Il s’en était donné les moyens en éliminant, ou, disons le plus justement, en faisant éliminer par son père tous ceux qui pouvaient faire obstacle à ses desseins. Sur le plan politique Idrissa Seck et Macky Sall en sont les victimes les plus connus, il y en a une pléthore d’autres, qui sont restés plus ou moins dans l’anonymat, parfois victimes expiatoires de l’incompétence politique ou tout simplement de l’impopularité du prince héritier. Je pense à son ancien conseiller spécial, idéologue de la «Génération du Concret», Hassan Bâ, limogé de façon injuste et humiliante après la débâcle électorale de Dakar et du Point E lors des élections locales de 2009. Et le décompte des victimes politiques du projet de mainmise dynastique sur le pays est loin d’être fini, la prochaine victime évidente étant Souleymane Ndéné Ndiaye, justement. Sur le plan économique, tous ceux qui, dans le privé, n’ont pas voulu entrer dans les schémas d’accumulation des richesses nécessaires au projet dynastique, je pense à Bara Tall et Youssou Ndour, le Cnes et son patron Mansour Kama, ont été férocement combattus, vilipendés, isolés des projets économiques de l’Etat, harcelés de diverses façons par l’Etat, notamment sur le plan fiscal. Le premier nommé ayant bénéficié d’un traitement particulièrement acharné qui en a fait une sorte de symbole chez les victimes économiques du régime. Ici aussi ceux-ci ne sont que les victimes les plus visibles des méthodes et du projet de Karim, beaucoup d’autres ayant choisi, soit la résistance passive, ni vus ni connus, pour préserver quelques restes de leurs patrimoines, soit la reddition avec armes et bagages au service du projet, se sucrant bien entendu au passage ; quelques-uns ont choisi l’exil ou y sont retournés, déçus, après avoir répondu à l’appel à venir travailler au pays du président Wade à son accession au pouvoir.  
 
CONSIDERATIONS ET CHIFFRES. En politique comme en économie, les places ont été très vite prises par des opportunistes et situationnistes lestes. Laissons la politique dont le phénomène trop connu de la vile transhumance et ses acteurs zélés ne valent pas plus de lignes ici. La grande affaire est économique. Le projet politique de Karim, ou il est trop gourmand, ou il n’est qu’un faire-valoir pour l’enrichissement du garçon et de sa coterie. Les Infrastructures, notamment routières, personne ne doute plus qu’elles sont un pipeline financier à dérivations vers des destinations non orthodoxes. Un kilomètre de route a dit Bara Tall dans son discours à Thiès, lors du lancement de son mouvement citoyen, coûte 2 milliards de francs CFA au Maroc, et moins en Tunisie, chez nous, commandé généralement à des entreprises étrangères par Karim Wade, pour l’Apix, pour l’Anoci , pour le ministère des Infrastructures, le kilomètre de route revient à 10 milliards. Où vont les évidents surplus ? Les diplomates américains ont surnommé le fils Wade « Monsieur 15% », et l’Apix, l’Anoci, avant le ministère des Infrastructures, ont dépensé plus de 700 milliards dans des infrastructures routières – faites le calcul ! D’après des sources françaises très amusées par l’anecdote, M. Bolloré, Vincent, « qui en a vu d’autres en Afrique où règne la corruption en maîtresse absolue » chez nos gouvernants, dit, quand il parle du futur maître absolu du pays (si Wade reste président après l’élection) : « Ce garçon-là, il exagère »… Les fonds politiques dont il use, les dons divers des « amis arabes » ou autres, venant s’ajouter à toutes ces sources, n’ont pas suffit à la gourmandise du projet politique de Karim. Le garçon nous a concocté un « Plan Takkal » qui a pompé les finances publiques pour près de mille milliards dont tous les spécialistes disent, certains publiquement, qu’ils ne voient pas où ils ont pu être injectés dans la politique énergétique et surtout l’impact proportionnel qu’ils ont pu avoir sur la fourniture en électricité des ménages et des entreprises. Le leader de la Fédération des Ecologiste du Sénégal (Fedes) résume l’affaire de ce plan en le rebaptisant « Plan Saccal ». Et il semblerait que la grande frustration du ministre d’Etat, ministre des Infrastructures, de la Coopération Internationale et de je ne sais plus quoi, est de n’avoir pu mettre la main sur le ministère des Finances, ni d’y avoir placé un homme de main à sa dévotion. Sinon, on aurait sombré dans la faillite d’Etat ; et il semble qu’on doit ce salut aux résistances du ministre de Finances, d’Abdoulaye Diop, seul ministre de Wade n’ayant jamais quitté son poste depuis qu’il y a accédé en 2001, appuyé par les bailleurs de fonds dans son combat. Sinon les nombreuses cabales orchestrées contre lui par le garçon l’auraient emporté depuis longtemps.  
 
LES VICTIMES. Certaines des cibles politiques du garçon sont encore présentes sur la scène, debout, Idrissa Seck et Macky Sall, Cheikh Tidiane Gadio aussi, il ne faut pas l’oublier, combattant avec plus ou moins de détermination « Le vieux », tous trois candidats à la présente élection présidentielle. Avec d’autres plus ou moins jeunes gens, ils avaient consacré une bonne partie de leur vie à faire accéder Wade au pouvoir. Idrissa Seck, surtout, penseur et conducteur de la stratégie politique dont « La marche bleue » de 2000 fut une manière d’apothéose, qui conduisit Wade enfin au pouvoir cette année-là. Aujourd’hui, ils sont devenus, après brimades et harcèlements divers, des opposants au pouvoir  
qu’ils ont conquis, obligés de remettre sur le métier un ouvrage qu’ils avaient légitimement tissé autour du projet global libéral, s’il en fût.  
Ceux qui, de la même génération qu’eux, sont présentement en train de braver la vindicte populaire, manger de la poussière sur les pistes cahoteuses du pays, battant campagne, débattant sur les radios et télévision –pendant que l’on ne voit nulle part Karim dont on n’a entendu parler que quand Samuel Sarr se plaignait d’après « Le quotidien » de son refus de financer la campagne à papa. Ils se font des ennemis ici et là, compromettant leur avenir et politique et social pour porter Abdoulaye Wade au pouvoir, mais ils sont quasiment tous en train de creuser leur propre tombe politique. Je pense à Madické Niang, Samuel Sarr, El Hadj Ibrahima Sall, Modou Diagne Fada, Abdoulaye Baldé, –déjà dans le viseur- , Serigne Mbacké Ndiaye, surnommé par nous-mêmes « Le vuvuzéla de Wade », et tous ces autres jeunes ou moins jeunes wadistes qui croient encore au Grand soir alors que l’aube pointe et qu’il va falloir se réveiller. S’ils atteignent leur objectif – le meilleur réveil qu’ils peuvent espérer- qui est de porter Abdoulaye Wade au pouvoir pour un troisième mandat, que « Le vieux » n’a évidemment plus la force de conduire à son terme, ni même plus la force de conduire tout court, comme nous l’avons dit tantôt, ils auront porté Karim au pouvoir. Et ça, immédiatement ! On l’a vu, je n’ai pas, tantôt, parlé de succession. J’ai annoncé que, de fait maître du pouvoir, au poste de Premier ministre ou, plus probablement, à cette dignité de Vice-président, poste constitutionnellement institué par Wade et jamais pourvu, son influence « biologique » restant intacte, Karim va tous les virer de son administration, avant de les envoyer à la retraite politique. Et mettre ses propres hommes à leur place. Pour mille raisons. En voici quelques-unes. D’abord, tous ces « anciens combattants » lui rappellent déjà trop que quand il fallait aller au charbon pour hisser papa au sommet, il se la coulait douce ou même les traitaient de fous furieux, refusant de leur prêter sa voiture pour leurs missions politiques. De les voir autour de lui risque de lui gâcher le plaisir de régner en toute bonne conscience ; pour cela, il sera bien plus à l’aise entouré de ses féaux, ces gens qu’il a fait quasiment de toutes pièces, tirés de rien et hissés sous les lambris du pouvoir faisant pleuvoir sur eux de l’argent en-veux-tu-en-voilà ! Ceux-là, seront de meilleure compagnie…  
 
LES CATASTROPHES. Ensuite, on sera alors bien plus proche de la succession dynastique. Et il sera encore urgent pour lui d’éliminer tous les rivaux potentiels, dont le plus dangereux à ses yeux n’est ni un homme ni une femme mais une organisation : le Pds. Ce parti sera l’une de ses premières ou dernières victimes, mais il laissera la place, en tant qu’organisation politique au pouvoir, à la « Génération du Concret », laissée en gestation exprès. Les quelques rebuffades, et timides demandes de certains membres du parti bleu visant à l’intégration de la Gc au Pds ont toujours été traitées par le mépris le plus absolu. Toutes ces catastrophes, bien sûr, ne sont rien devant celles que nous connaîtrions, en tant que nation cette fois, si, après cette sorte de mise en jambe en tant que Pm ou Vice président, le projet dynastique aboutissait et qu’on ait Karim  
comme chef de l’Etat. Il a déjà montré ses limites politiques et éthiques, il en rajoutera dans la gouvernance mercantile, fort de ses pouvoirs étendus de président de la République. Brrr !!! Alors, parlons de cette hypothèse autour de laquelle est construit mon papier, Wade restant au pouvoir après le 26 février. Parlons-en sereinement. Si on va aux élections avec Wade, dimanche, il faudra bien admettre que, participant, il peut  
bien gagner. Parce qu’une élection est ainsi faite qu’on ne sait jamais avec certitude qui va la gagner. Et s’il gagnait, ceux qui avaient participé avec lui, même s’appuyant sur le fait que sa candidature ne devait pas être, parce qu’illégale, seront bien en peine de contester sa victoire, sur le même thème de l’inconstitutionnalité de ladite candidature. Il leur restera la contestation sur le thème de la fraude. Celle-la souffre d’une tare congénitale en Afrique, c’est qu’elle est systématique, donc routinière, donc un peu barbante pour les observateurs, arbitres potentiels et divise les peuples. Autre tare, elle n’aboutit presque jamais à l’annulation d’élections. Dernière tare (mais juste parce qu’il faut bien terminer l’interminable) : chaque fois qu’une élection contestée a abouti au renversement des résultats et à la destitution du fraudeur (je pense à la Côte d’Ivoire, d’abord, 2000, avec Robert Guéi face à Gbagbo ; ensuite le même Gbagbo face à Ouattara), cela a plongé le pays dans le chaos. Alors que nous reste-t-il, sinon demander gentiment à Abdoulaye Wade mais fermement, et sans concession possible, de retirer sa candidature  
illégale qu’il veut nous forcer à avaler conscient que c’est un poison pour notre pays. 
Par Pape Samba KANE 
«Brise et épiphénomène» 
Considérer comme « brise et épiphénomène » les évènements qui ont causé la mort d’une dizaine de nos compatriotes et de nombreux blessés, relève simplement d’un cynisme et d’une inconscience de la part de quiconque se permet d’émettre un tel jugement. Telle est pourtant la nouvelle dérive verbale du chef de l’Etat sénégalais. En effet, alors que des familles meurtries pleurent leurs morts du fait de son entêtement personnel à vouloir, vaille que vaille, briguer un troisième mandat illégal, le président de la République vient, une fois de plus, de nous administrer la preuve du peu de considération qu’il porte à ses concitoyens, lui dont la fonction est, entre autres missions, d’assurer la sécurité de leur vie et leurs biens. Décidément, c’est à croire qu’après douze ans de présence à la tête de l’Etat, il peine à se comporter en véritable Homme d’Etat, aussi bien dans ses attitudes que dans son aptitude à se hisser au- dessus des clans, des religions et confréries et des positions partisanes, de même qu’à s’abstenir, en toutes circonstances, de mettre en exergue un positionnement étriqué dont l’intérêt est toujours et exclusivement orienté vers sa personne et les siens. 
 
C’est pourquoi il n’est, et ne sera ni Mandela, ni Senghor, ou encore Charles de Gaule. Du reste, ceux qui s’aventurent à vouloir lui trouver des similitudes avec ces vrais leaders, ne s’imaginent guère tout le tort qu’ils peuvent leur porter à titre posthume. En effet, Les vrais leaders sont des personnalités dotées d’un sens de l’éthique, du professionnalisme, de l’équité, de la justice et de l’impartialité, et surtout d’un esprit chevaleresque, autant de qualités et de vertus totalement absentes dans tout acte posé par le président de la République. Il ne perçoit la réalité qu’à travers le prisme déformant de ses intérêts personnels et immédiats. Pour lui, le Sénégal se résume d’abord à sa propre personne, ensuite à sa famille au sens réduit du terme, à ses alliés et partisans, et enfin à son appartenance confrérique. Une appartenance qu’il proclame sans retenue, faisant fi du malaise qu’il provoque chaque fois, à force de vouloir discriminer les familles religieuses du Sénégal dont on a toujours magnifié la parfaite coexistence pacifique et l’harmonie doublement renforcées par leur lien de sang et leur foi commune. Toute situation est pour lui l’occasion de distinguer « ceux qui sont de son bord » de « ceux qui ne le sont pas ». Et ces derniers sont toujours perçus et traités par lui comme des adversaires. C’est ce type de comportement que les théoriciens en ressources humaines désignent du vocable de « leadership étriqué ou égocentrique » qui s’exerce le plus souvent à partir d’une position hiérarchique formelle. Il est établi que les tenants de cette conception sont davantage enclins à faire usage de l’autorité et de la force que leur confère leur position formelle, que de faire appel à des valeurs intrinsèques qui influencent de manière positive les comportements attendus de leurs collaborateurs. Les adeptes de ce style ont également la particularité d’être des dirigeants violents. D’une violence qui s’exerce aussi bien au plan physique, qu’au niveau psychologique, moral et économique, notamment par un usage intensif et systématique de la corruption, du népotisme et par une forte propension à détruire toute entreprise ou projet dans lesquels sont impliqués des acteurs qui lui sont présumés opposés, et enfin par l’expression d’un discours va-t-en guerre. Il est établi que cette tendance prend des proportions de plus en plus aggravantes lorsque ce type de leader avance en âge. En effet, l’état de vieillesse avancée l’entraîne à considérer que tous ceux qui ne leur manifestent pas soumission et docilité, doivent subir les représailles de son autorité. C’est parce qu’il est un adepte de ce style, que le président de la République a été incapable de penser une seule seconde, à substituer les noms de Mamadou N’diaye, Mara Diagne, Mamadou Diop,  
Ousseynou Seck, de celui de El hadji Thiam, cet adolescent de Rufisque ainsi que de toutes les autres victimes de la police, par celui de son propre fils ou de sa fille. Un tel exercice de substitution virtuelle lui aurait sans doute permis de faire l’économie de ces propos malheureux, et de mesurer la responsabilité dont il ne peut se soustraire, dans la mort de ces jeunes Sénégalais à la fleur de l’âge. Cette noblesse d’esprit lui aurait permis également de comprendre la douleur de ces parents qui pleurent la mort de leur enfant et que rien ne saurait consoler, même pas ses mallettes d’argent, qu’il considère comme la seule solution à tous les problèmes auxquels il est confronté. C’est parce qu’il est dans ce registre de leaders atypiques, que Abdoulaye Wade fait souvent usage d’un langage à la fois violent et vulgaire. Qu’y a-t-il de plus incongru que d’entendre de la bouche d’un nonagénaire, de surcroît chef d’un Etat, des propos du genre « oeil pour oeil, dent pour dent », si ce n’est de « casser le bras de ses opposants » ou que sais- je encore ? Aujourd’hui, les stations de radio rappellent aux Sénégalais les propos agressifs de leur Président en diffusant le mode d’emploi de l’usage de la force envers les policiers, qu’il avait livré à la jeunesse de son pays, pendant qu’il était dans l’opposition, et que ses propres enfants étaient à l’étranger. C’est cette volonté de soumission absolue à tous ses désirs et lubies, qui l’amène, aujourd’hui, à considérer que quiconque s’oppose à son troisième mandat, en dépit de ce qu’en dit la Constitution, et de ce que lui-même a eu à déclarer sur la question, est simplement dans une logique de désobéissance et mérite par conséquent d’être sanctionné. Ce style de management s’accommode bien évidemment de collaborateurs dociles, taillables et corvéables, à merci, très corruptibles, peu regardants sur les vertus que sont la vérité, la dignité et le courage, et dont la médiocrité est bien souvent la caractéristique la mieux partagée. Mais fort heureusement, la majorité des Sénégalais refusent aujourd’hui d’être domptés et vassalisés. Dès lors, l’on comprend aisément la légitimité du combat qu’ils mènent contre le despotisme fut-il « éclairé » d’un homme, et qui devra se poursuivre aussi longtemps qu’il s’obstinera à vouloir demeurer de manière totalement illégale à la tête de ce pays. Il nous reste à prier certes en tant que croyants, mais aussi à agir avec fermeté, pour que ce Sénégal, il le remette à ses concitoyens dans les tout prochains jours, et tel qu’on le lui avait « confié », c’est à dire sain et sauf, dans la paix et la sérénité, en dépit de la désagrégation sous son magistère des vraies valeurs qui faisaient jadis la fierté de cette nation.  
« On nous tue, on ne nous déshonore pas ! » Ce n’est pas seulement la devise de notre armée nationale. Elle demeure aussi l’expression de la détermination de tout un peuple à rester debout, et à lutter pour sa survie à la veille de ce tournant crucial de l’histoire de sa nation ! Un peuple qui fait sienne cette vérité de Martin Luther King : «Tant qu’un homme n’a pas découvert quelque chose pour lequel il serait prêt à mourir, il n’est pas à même de vivre. » 
Par Abdoul Aziz TALL, Conseiller en Management 
Ce que je crois (Suite) 
On notera juste quelques mouvements de yo-yo, particulièrement caractéristiques de l’inconstance du nouvel occupant du Palais. Il en est ainsi du chahut autour du Conseil économique et social, supprimé par la première révision de 2003 et remplacé par un Conseil de la république pour les affaires économiques et sociales (Craes), lui-même supprimé à son tour en août 2008 juste pour liquider son Président récalcitrant, Mbaye Jacques Diop ; du rétablissement la même année de la Cour suprême, supprimée en 1992 sous Diouf, dans le cadre d’une nouvelle architecture de notre système judiciaire, avec à la clé un monstrueux conflit des lois organisant nos institutions ; de la loi scélérate du 20 janvier 2006 prolongeant le mandat des députés élus en 2001 jusqu’en 2007, et qui décida le couplage des élections législatives et présidentielles en 2007 avec comme principal justificatif de simples aléas météorologiques, notre pays ‘étant frappé de pluies diluviennes d’une ampleur exceptionnelle provoquant des milliers de sans-abri’ et le Chef de l’Etat ayant ‘décidé de lancer le plan Jaxaay dans le but de reloger les sinistrés’ et d’utiliser pour cela la part du budget de 2006 destinée aux élections législatives. 
On sait ce qu’il en fut du plan Jaxaay, la banlieue depuis pataugeant encore dans la boue, et du couplage qui fut finalement découplé pour raison encore une fois de conflits des textes, les législatives ayant bien eu lieu en 2007, mais au mois de juin, cinq mois après la présidentielle. Mais quoi, ce n’était encore qu’un petit bougnat de plus pour les élus du peuple, bien entendu sur le dos déjà bien endolori du peuple ! Et que dire des lois constitutionnelles votées juste pour couper la tête à Macky Sall, alors président de l’Assemblée nationale, une première fois en mai 2007 pour lui enlever la suppléance du chef de l’Etat confiée au président du Sénat, une deuxième fois pour le destituer pour la ‘lourde faute politique’ qu’il a commise en voulant auditionner le petit Prince Karim Wade, alors patron de l’Anoci ? Jusqu’à cette folle tentative de coup d’Etat constitutionnel le 23 juin 2011 visant à instaurer un ‘ticket présidentiel’ avec comme moyen le plus sûr du forfait ce fameux ‘quart bloquant’ assurant l’élection du président de la République avec 25 pour cent des électeurs inscrits. 
Je pose maintenant la question aux principaux chefs de parti qui briguent aujourd’hui le suffrage des Sénégalais mais réduisent depuis des mois la totalité de la vie politique de la nation à la querelle constitutionnelle autour de la validité ou non de la candidature de Wade : qu’avez-vous donc fait pendant toutes ces années, où vous étiez vous-mêmes à des postes-clés de l’Etat, pour vous opposer aux incessantes manipulations qui ont souvent servi vos intérêts en vous maintenant au pouvoir ? Moustapha Niasse qui ‘assume les trente premières années du règne du Ps’ en revendique certainement aussi les insupportables dérives sur le plan de l’accaparement du pouvoir et des ressources de notre pays, des violations répétées des libertés et de la confiscation à maintes reprises du vote des Sénégalais. Idem pour Tanor qui, pendant plus de vingt ans a été le premier serviteur du Palais, sous Senghor d’abord, Diouf ensuite. 
Sous l’ère Wade, Idrissa Seck a été le fils putatif, directeur de la campagne victorieuse de 2000, Premier ministre ensuite, jusqu’à ce que, pour le partage des milliards des chantiers de Thiès, la ‘bande de brigands’, selon sa propre expression, solda ses comptes à coups de couteau, lui-même justifiant, sourates du Coran à l’appui, l’accaparement d’une partie du butin qui, aujourd’hui, lui permet, sans doute, de battre campagne confortablement. Macky Sall lui-même fut un pion essentiel de l’échiquier Wade, plusieurs fois ministre, dont de l’Intérieur (donc chef de la police qui aujourd’hui l’abreuve de gaz lacrymogène), Premier ministre ensuite, directeur de campagne pour la très controversée présidentielle de 2007, et président de l’Assemblée nationale jusqu’à son éviction en novembre 2008. Enfin si Gadio se vante avec si peu de retenue de son ‘expérience internationale’, il ne peut oublier qu’il a passé neuf ans comme ministre des Affaires étrangères à colporter dans le monde entier une fausse image de Wade. Je ne gloserai pas sur Ibrahima Fall, jadis policé jusqu’à l’os, que personne n’a jamais entendu sur les souffrances de la nation, ni en tant que ministre de la République, ni en tant que juriste, ni en tant que sous-secrétaire des Nations Unies chargé de régler les conflits en Afrique, et qui a bien du mal à faire passer aujourd’hui le masque de dur prêt à en découdre avec les forces de répression du pouvoir. 
En vérité je vous le dis, le peuple, qui n’a pas courte mémoire n’oublie point qui vous êtes, mais devant le péril que représentent pour la nation Abdoulaye Wade et sa folie du pouvoir, il accepte, pour vous absoudre, de vous confier une dernière mission : lui barrer la route. Et pour cela, il n’y a pas de plus sûr moyen que d’aller aux urnes le 26 février. Je m’étonne que personne n’ait relevé l’extrême confusion que les hommes de parti ont installée dans le pays, en confondant insidieusement leur propre bataille politique pour la conquête du pouvoir et la fronde protestataire propre à la ‘société civile’. Ce qu’on appelle le ‘Mouvement du 23 juin’ était à l’origine un mouvement citoyen, qui a vu des milliers de jeunes s’unir spontanément pour défendre la Constitution de notre pays. 
Les politiques ne l’ont rejoint que quand ils ont été sûrs de son succès, s’installant petit à petit en son cœur, pour finalement y fondre leur propre activité de parti, donnant ainsi ces attelages étonnants où on voit d’anciens premiers ministres, peut-être futurs présidents de la République, s’agenouiller en jean délavé et casquette à l’envers sur le macadam à côté de ‘Fou malade’ ! Tout est sans doute bon pour mettre la pression sur Wade et il n’y a pas de plus grande force que celle de la rue. Mais en fin de compte nos hommes politiques se sont trouvés pris au piège de la rue, qui apparemment fait plus confiance aux cailloux et aux barricades enflammées qu’à l’isoloir et à la carte d’électeur. Et nous voilà avec une situation ubuesque où les candidats à la présidentielle battent campagne le matin un peu partout dans le pays pour recueillir les voix des électeurs et l’après-midi s’agglutinent à la Place de l’Obélisque et à la Place de l’Indépendance pour dire qu’ils ‘ne veulent pas d’élection avec Wade’, donc pas d’élection du tout. 
Cela suffit ! Notre nation, composée à plus de 50 pour cent de jeunes de moins de 20 ans, vaut infiniment plus qu’un vieillard au crépuscule de sa vie. On ne peut regarder chaque matin ce pays partir en lambeaux et ses enfants tomber sous les balles des forces de répression. Qu’on se le dise clairement, Wade ne peut pas se retirer, parce qu’il ne lui reste que lui-même. J’ai dit par le passé qu’il souffre du syndrome de Chronos, le Dieu du Temps, qui de peur d’être détrôné, pense vaincre le Temps et s’assurer l’éternité en avalant ses propres enfants. Toute sa progéniture putative y est passée, y compris les derniers qui tentent encore aujourd’hui de le renverser. Son propre fils n’y a pas échappé car à force de vanter publiquement ses mérites et de le mettre au-dessus des Sénégalais, il le leur a rendu si odieux qu’ils l’ont vomi à jamais. Quel père, en Afrique en particulier, risquerait la vie de son enfant, en l’offrant ainsi ‘aux yeux’ des autres ? A mon avis c’est un acte sacrificiel inconscient, car Wade ne se voit survivre en personne d’autre qu’en lui-même. Karim, n’as-tu donc pas d’oncle pour te préserver de la ‘bouche’ de ton père ? 
Arrêtons une fois pour toutes d’avoir peur du monstre et combattons-le à visage découvert. Chronos fut vaincu par le plus inattendu de ses fils et contre Wade le sauveur ce sera ce peuple sénégalais qu’il prend pour des enfants. Il faut le faire sortir par la grande porte, non pour son honneur, mais pour la rédemption de notre nation. Il est le dernier homme providentiel et il faut que sa chute, vue de tous, consacre la fin des Idoles. C’est le seul moyen de mettre symboliquement, et à jamais, un terme à l’asservissement dans lequel nous sommes volontairement enfermés depuis cinquante ans. Je dis bien ‘volontairement’, car c’est l’énigme que résout cette parole extraite du Discours de la servitude volontaire d’Etienne de la Boétie : ‘Mais ô grand Dieu, comment appellerons-nous ce vice, cet horrible vice ? 
N’est-ce pas honteux de voir un nombre infini d’hommes, non seulement obéir, mais ramper, non pas être gouvernés, mais tyrannisés, n’ayant ni biens, ni parents, ni enfants, ni leur vie même qui soient à eux ? Souffrir les rapines, les brigandages, les cruautés, non d’une armée, non d’une horde de barbares, contre lesquels chacun devrait défendre sa vie au prix de tout son sang, mais d’un seul ; non d’un vrai Hercule ou d’un Samson, mais d’un vrai hommeau, souvent le plus lâche, le plus vil et le plus efféminé de la nation, qui n’a jamais flairé la poudre des batailles, mais à peine foulé le sable des tournois ; qui est inhabile, non seulement à commander aux hommes, mais aussi à satisfaire la moindre femmelette !’ Aux urnes Citoyens ! Et que Dieu maudisse le peuple sénégalais si dans l’isoloir, le 26 février, son bras faiblit ! (FIN) 
Ousseynou KANE, Département de Philosophie (UCAD) 
Fin de partie ? 
On peut s’interroger sur le moment et les modalités que les Sénégalais choisiront pour donner congé à leur président. Mais, dans tous les cas de figure, Abdoulaye Wade aura raté sa sortie. C’est désormais une certitude. Il faut dire que lui et ses flagorneurs n’auront ménagé aucun effort (sic) pour qu’il en soit ainsi. De la décision (monnayée) du Conseil constitutionnel lui permettant de briguer un troisième mandat, en passant par la répression sanglante des manifestations pacifiques, jusqu’aux promesses électorales surréalistes, à la limite du farfelu, tout contribue à détériorer une image déjà bien abimée. Décidément n’est pas Senghor ou Mandela qui veut !! 
Après douze ans de pouvoir, le président Wade est en train de mener, jour après jour, son pays dans l’impasse en s’arc-boutant, avec rage, à son poste contre vents et marées. Alors qu’il a atteint un âge vénérable généralement synonyme de sagesse. C’est un fait que le régime de l’alternance a imprimé de profonds stigmates au pays. Un vrai désastre matériel et moral. Les tares du régime wadiste ont été mises à nu avec talent et rigueur dans des livres d’Abdou Latif Coulibaly et de Mody Niang, pour s’en tenir à ces deux auteurs. Des réquisitoires accablants, preuves à l’appui. Il n’est donc pas besoin de s’y attarder outre mesure. Mais si l’on devait, en deux mots, résumer les pratiques des libéraux à la tête de l’Etat, ce serait : improvisation permanente et corruption effrénée. Le tout sur fond d’incompétence affichée… presque revendiquée ! Dans mon livre L’Afrique condamnée à l’espoir à paraître fin mars 2012 aux Editions l’Harmattan, dans un chapitre intitulé ‘Le gâchis sénégalais’, j’ai pratiqué une autopsie d’un système dont les jours sont désormais comptés. Ne doivent pas faire illusion des rodomontades destinées à doper le moral défaillant de troupes en perdition. 
Cela dit, il faut s’attendre à une farouche résistance des ‘alternoceurs’ qui vont jouer leur va-tout. Ils ont le dos au mur, et redoutent d’avoir des comptes à rendre bientôt. Se défaire dans ces conditions de la gangrène libérale est une tache ardue. Raison de plus pour regretter la dispersion des candidatures de l’opposition pour le scrutin fixé (jusqu’à nouvel ordre) au 26 février. Le mal étant fait, la nécessité du vote utile s’impose d’autant plus. En portant son choix sur le candidat qui, dans le contexte actuel, apparaît comme le plus apte par sa stature et ses états de service à redonner confiance au Sénégal. A mes yeux, Moustapha Niasse offre le profil idéal. C’est l’homme de la situation. Certes, il aurait été souhaitable qu’il bénéficie du soutien de l’ensemble de la famille originelle de Bennoo Siggil Senegaal. 
C’était sans compter avec les manœuvres politiciennes subalternes. Il n’empêche : l’essentiel a été sauvegardé, puisqu’une large majorité des composantes de Bennoo a décidé de présenter sa candidature. A l’évidence, la fin du régime de Wade ouvrira une période de transition délicate. Il faudra porter à la barre un homme d’expérience et de mesure à l’image de Niasse. Car, il faut se méfier, comme de la peste, des hommes providentiels autoproclamés aveuglés par la vanité, et animés du seul souci de se faire une place au soleil en empruntant des raccourcis. L’exemple des dérives du président Wade constitue à cet égard une cruelle leçon à méditer. Avec Niasse, nous devrions être à l’abri de ces déconvenues. Il a clairement annoncé les couleurs : s’il est élu, les cinq ans de son unique mandat serviront de période transitoire consacrée à refonder les institutions, donner un sens nouveau à la politique, réparer les dégâts causés par l’alternance, dont le moindre n’est pas l’inversion des valeurs dans une société minée par l’argent facile. Egalement, mettre en œuvre une politique économique et sociale cohérente et efficace. 
Pourquoi Niasse ? Parce que la compétence seule ne suffit pas, un sens élevé de l’éthique s’impose aussi. Or, outre le fait d’être le mieux armé de tous les prétendants pour exercer dans les règles les fonctions de chef d’Etat, il brille aussi par son intégrité. C’est qu’il est profondément nourri de nos valeurs culturelles dans ce qu’elles ont de plus noble. Il ne lui viendrait jamais à l’idée de jeter, sans sourciller, à la face du monde, des propos du genre : ‘J’avais dit, maintenant je me dédis.’ Ce n’est pas un hasard s’il a su regrouper autour de lui une équipe solide et brillante, sur la base d’un programme bien structuré et clairement énoncé. A ses côtés, des militants chevronnés, figures de proue de la gauche sénégalaise, rompus aux joutes politiques, retrouvent de jeunes militants qui cherchent à s’affirmer. Des représentants éminents de la société civile, des hommes et des femmes de bonne volonté venus d’horizons divers ont aussi répondu à son appel. Bref, il ratisse large dans le bon sens du terme. Tous ont l’ardente volonté de remettre le Sénégal à l’endroit, en mettant fin au bazar actuel, avant de lui tracer un nouveau destin. 
Il est réconfortant de constater que chez de très nombreux Sénégalais, l’idée est amplement répandue que par sa personnalité, son savoir faire, sa notoriété internationale et son goût du consensus, il constitue une chance pour le Sénégal. Reste à nous de la saisir. 
A quelques jours d’un scrutin qui s’annonce périlleux, tous les scénarios restent envisageables, y compris celui qui jusqu’à présent paraissait le plus improbable dans le cas du Sénégal….Avec les apprentis-sorciers qui sont pour le moment aux commandes, les portes sont ouvertes, hélas, à toutes les aventures. 
Ibrahima SIGNATE 
L’Etat ‘lacrymogène’ 
Le régime en place use et abuse de tous les voies et moyens en sa disposition pour réprimer sévèrement toute personne qui aurait l’outrecuidance de se lever pour s’opposer à ses interdictions. Et les récents évènements qui ont eu lieu à Dakar et un peu partout dans le pays suffisent pour étayer de tels propos. La première déclaration de Wade président et chef de clan à l’encontre des manifestants après les fameux évènements des 23 et 27 Juin qui ont failli emporter son régime a été : ‘Ils nous ont surpris, et désormais nous allons prendre les mesures idoines pour ne pas nous faire surprendre… Nous ne nous laisserons plus faire…’ Ces propos de va-t-en-guerre, venant d’un président de la République, sont choquants et lourds de signification. En ces termes, Wade annonçait la couleur à travers un réarmement conséquent de la police en matériels de répression. L’Etat-Pds est devenu brutal, haineux et répressif à l’égard des Sénégalais, résultat d’une paranoïa aiguë qui semble l’emporter. Pour un rien du tout, les ‘forces du désordre’, puisque c’est d’elles qu’il s’agit ici, balancent à satiété des grenades lacrymogènes et tirent parfois à balles réelles sur des manifestants désarmés. Et c’est l’embrasement total. 
La profanation par ces ‘forces du désordre’ de ce vendredi 17 février de la Zawiya de Seydi El Hadj Malick Sy, sise à l’Avenue Lamine Guèye, restera à jamais gravée dans les annales lugubres du régime ‘par accident’ dit de l’Alternance. Profaner la demeure du Seigneur et troubler la quiétude de pauvres fidèles dont le seul tort a été d’implorer pieusement leur Seigneur lors de l’habituelle séance du Khadra-tul Juma relève de l’inadmissible, de l’absurde, mais reste intolérable. Même si nos fous-furieux de ‘forces du désordre’ avancent l’idée selon laquelle des manifestants se seraient réfugiés à l’intérieur de la Zawiya, ils oublient que ce lieu de culte fait figure d’asile. L’on dirait que l’histoire a bégayé vu que le même cas de figure s’était produit en 2009 lorsque des agents des ‘forces du désordre’ avaient pris d’assaut la Cathédrale de Dakar en y entrant de force pour cueillir le sieur Jean Paul Dias. C’est dire que ces ‘forces du désordre’ n’ont aucune idée de la notion de non-violation des lieux de culte (mosquée, église, synagogue et temple) protégés par des lois mondialement reconnues, quelles que soient les circonstances. 
Ce régime vacillant et désavoué par tout un peuple et que tentent de redresser - avec l’aide tacite et complice des forces du désordre - des gangsters à col blanc apeurés et paranoïaques vit surement ses derniers jours. Pis, ces ‘forces du désordre’, sûrement emportées par une peur indescriptible, n’épargnent même plus les convois et cortèges des opposants au régime en place qu’elles attaquent et agressent à coup de bombes lacrymogènes. Ce fut le cas avec des candidats à la présidentielle du 26 février prochain tels que Cheikh Bamba Dièye, Idrissa Seck et Ibrahima Fall, l’initiateur (avec le M23) des rassemblements interdits de cette fin de semaine à la Place de l’Indépendance située en plein centre-ville. La loi donne à tout candidat le droit de battre campagne même devant le palais de la République, pourvu qu’il n’y ait pas de troubles. 
Ce régime est devenu si démentiel à tel point qu’il ne compte que sur ses ‘forces du désordre’ entièrement partisanes pour asseoir son autorité longtemps décriée. Ironiquement, les manifestants qui bravent les interdictions semblent désormais s’être habitués à la fumée amère et suffocante des bombes lacrymogènes que leur jettent les ‘forces du désordre’. 
Maintenant qu’Abdoulaye Wade qui, vomis par l’écrasante majorité de la population sénégalaise (pour ne pas dire tous les Sénégalais), a fini de matérialiser ce qu’il veut imposer à ces compatriotes qui l’ont porté à la Magistrature suprême et que ni Léopold Sédar Senghor encore moins Abdou Diouf n’ont jamais pensé faire, est sur le point d’instaurer un régime ‘à la bombe lacrymogène’ porté par des ‘force du désordre’ chapeautées par de zélés ‘calots bleus’ chargés de la sale besogne. Sans nul doute, Wade est en passe de devenir le premier dictateur que l’histoire politique du Sénégal n’ait jamais connu. Ce qui ne passera pas bien sûr. 
Souleymane Jules DIOP Junior 
Lettre ouverte au peuple Sénégalais 
Chers concitoyens, le Sénégal est à un tournant de son évolution historique. J’en appelle à la conscience de tout un chacun à réfléchir, à peser, à sous-peser sur ce que demain sera fait. Notre avenir se joue. Nous y habitons, nous y mourrons. Ni vous, ni moi n’avons une maison à Versailles, donc à l’étranger. Nos enfants luttent à l’école pour leur devenir ; en référence avec Mamadou Diop l’étudiant-martyr lâchement écrasé par un nervi au volant d’un véhicule du Ministère des forces de l’Ordre. 
Tous nos enfants sont à l’Université Cheikh Anta DIOP pour se former et devenir des hommes responsables en participant par la suite à l’œuvre de construction nationale ; ce qui n’est pas vrai pour les enfants des autres, qui nous gouvernent aujourd’hui. Ces derniers fréquentent les universités les plus convoitées pour tenter de revenir régenter nos enfants. 
 
C’est la raison pour laquelle, sans prétention aucune et sans parti pris, je vous soumets ces quelques axes de réflexions pour que vous puissiez, en toute conscience et en toute souveraineté, vous faire une religion sur les enjeux qui nous attendent. J’aurais réussi mon pari, mon pas, en vous amenant à épouser mes pensées ; mais à susciter en vous la nécessité d’approfondir le débat. 
 
Au moment où le navire « Sapi », troué de tous bords, semble prendre eau de toutes parts, il pourrait paraître présomptueux, voire suicidaire de défendre ce qui se donne comme indéfendable malgré les litres de salives de la spiritualité, d’essayer dans cette opacité relative de la situation politique nationale, d’emprunter, pour ce qui nous concerne de ne jamais dévier de la voie de la lucidité de la foi, de la dignité surtout pour scruter sans complaisance , l’état actuel de notre Nation, mais également de son devenir immédiat. 
 
Une compétition électorale, de surcroît présidentielle, a ceci de particulier qu’elle place dans une situation confortable ceux qui aspirent à tenir les rênes du pays. En effet, dans cette situation de crise politique, tensionnelle, économique endogène avec comme donnée majeure la crise de l’emploi et singulièrement des jeunes, il est aisé d’avoir comme « leitmotiv » rien n’a été « fait pour eux » et de toucher ainsi une dimension sociale sensible, parce que concernant la majorité des populations, suffit pour l’opposition comme thème de campagne. 
 
Et cette jeunesse en butte à des difficultés réelles parce que palpables, formulant la légitime revendication de s’insérer dans la vie productive, se révèle très vite comme un secteur très poreux à ce type de discours populiste de 2000, et qui n’est pas sans danger aujourd’hui pour celui qui l’avait dit. 
 
En revanche, la situation du candidat « WAX WAXEET » devant défendre un bilan est on ne peut plus délicate, tout en terme de résultat, dans la mesure où à réaliser, sous tous les cieux, fait qu’on ne mesure pas à sa juste portée tous les éléments d’acquis. 
Aussi, le discours démagogique ambiant du vieillard et sa soumission à son soi-disant protecteur n’emballe personne vu qu’il est plus âgé que celui-ci. Cela ne peut nourrir d’espoir à une jeunesse déterminée à en découdre avec Lui. 
 
En mon âme et conscience, en ma qualité, d’abord, de descendant de la République théocratique et oligarchique du Fouta de 1776. 
 
Membre fondateur du P.D.S , journaliste nourri de l’éthique et de la déontologie, je suis certain que tout le long de cette campagne, si elle est, le vieillard, sera desservi par ses propres déclarations houleuses. 
Qui mieux que lui, après avoir fait état des réalisations mitigées de son gouvernement, aura eu, d’un point de vue pragmatique de grosses ambitions virtuelles, non élaborées, non maîtrisées. Face à son égo, il s’est exposé pour prendre ses responsabilités devant l’histoire. 
 
L’histoire étant la lanterne du passé, qui aide le futur face à son destin, devrait lui servir de référence. Est-il capable aujourd’hui d’interroger la mémoire du temps ? 
Têtu, emmagasiné dans ses tumeurs morales appelées : 
-Hypocrisie 
-Vantardise 
-Suffisance personnelle 
-Trahison 
-Se dédire 
-Hautain 
 
Ces qualificatifs, n’épargneront jamais son auteur. 
 
Or, si quelque dogmatisme pouvait être décelé chez « Grand-père » c’est bien de ce point de vue là. Puisqu’il a choisi, quelles que soient les difficultés, de ne jamais dévier. Tant pis pour lui. 
 
Voilà qui potentialise les difficultés que rencontrera le baron du temps dans cette période cruciale de l’histoire politique de peuple. Contre vents et marrées, il a choisi le chemin de Satan. Rappelez-vous la fameuse assertion de son prédécesseur Abdou Diouf : « C’est le difficile qui a été son chemin de 2000». 
 
Ce que je peux retenir de Abdou Diouf, lors du meeting de pré-alternance c’est ceci : « J’accepterais de travailler avec mon successeur si j’en arrivais à être battu. ». C’est ce qu’il a fait. Abdou a des longueurs d’avance sur bien des compétiteurs de la scène politique nationale et africaine. 
 
Et puis, l’on en convient aisément une des grandes mutations caractéristiques au Sénégal, c’est bien l’avènement des médiats privés. Tout le monde se félicite de leur travail sur l’échiquier politique national. Même si quelque part ces médiats sont partisans au détriment d’autres leaders. 
 
Paradoxalement, on ne se rend pas compte que c’est là des éléments positifs de l’approfondissement de la démocratie. A n’importe quel point du territoire national, les confrères ont pu distiller l’information à partir d’Internet. Avouons que c’est là un phénomène extraordinaire. 
 
Le candidat. Sans candidature licite, reste en phase avec lui-même, avec ses sbires en ayant toujours en bandoulière le verbe méchant et impudique. Mais malgré ses défauts, il a ses qualités artistiques d’amuser tout le monde. Ce qui fait que son immense talent oratoire et son ardent travail sont éclipsés par le défaitisme d’une équipe dont le moins qu’on puisse dire aura failli à sa mission à cause des bagarres entre eux ; oui l’état-major politique du Vieux va fondamentalement démissionner et/ou décevoir. 
 
Il y’a d’abord que cet état-major politique du « Sapi » n’a pas toujours tenu langage de la vérité aux populations et plus grave à Wade lui-même. Il n’a pas été en mesure d’appréhender, de lire correctement les mutations en cours pour adapter le parti libéral à cette nouvelle donne. Il s’y ajoute, pour expliquer un peu cette défaite en cours, l’absence d’une bonne politique de communication et non de vocifération qui aurait pu être une réplique à « la marche de Benno » qui, quoiqu’on dise se referme autour de l’essentiel comme l’a dit un jeune leader politique, homme d’Etat qui avait subi les humiliations du Père. L’essentiel, dit-il, c’est extirper le vieux du palais pour la mosquée, lieu de sagesse. 
 
La vérité, c’est également la vague de transhumance du P.S au P.D.S qui fût une institution politique pure et digne. Bref, il y’a eu beaucoup de travers qu’il serait fastidieux d’énumérer ici. Nous n’en retiendrons pas moins de deux qui ont fini par compliquer d’avantage la tâche « du vieil icône » : la manne allouée aux cinq sages du Conseil Constitutionnel est non moins importante que celle des Généraux. Tout se passe comme si le Vieux travaillait objectivement à sa non réélection. La tâche du Vieux tribun apparaît comme insurmontable pour le second tour. Car méconnaître les rebondissements possibles dans le domaine politique, c’est surtout venant des jeunes loups qui portent l’espoir de la majorité plurielle des sénégalais abusés. 
 
En effet, tout est perdu pour « Mandela-bis » pour ce premier tour qui va se « dépoussiérer » ; et les termes de l’alternative sont : ou c’est Macky ou c’est Idrissa. Or, devant un tel scénario des deux fils du Père, il y’a une forte part d’impondérables. C’est Tanor et Niass. Il est vrai que pour un deuxième tour, le choix entre deux hommes ne repose pas sur une arithmétique fort simple qui se réduirait à un cumul de voix de l’opposition. Non, ce n’est pas cela. 
Le saut dans l’inconnu, bon nombre de sénégalais en ont peur et c’est ce qui fonde l’espoir par rapport à un triomphe du loup le plus méticuleux et obséquieux. 
 
Plus ethniciste qu’un vieillard de 92 ans, tu meurs. N’avait-il pas dit qu’un ministre qui ne parle pas Wolof lui rend son tablier ? Qui tue une langue, enterre une race. Le Pulaar est une langue universelle, tenez la pour dit !  
 
 
Mamadou Amadou WANE 
Journaliste, ex membre du bureau politique P.D.S.  
Grand officier de l’ordre national du mérite. 

 

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Modifié en dernier lieu le 27.02.2012
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