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d’une économie qui va émerge

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Thiès : La ‘Génération du concret’ étend ses tentacules dans la cité du rail 
Soutenue de façon informelle depuis sa création par certains milieux politiques de la cité du rail, la ‘Génération du concret’ a installé avant-hier sa cellule départementale dans la ville de Thiès. C’était à l’occasion d’une rencontre tenue dans un hôtel de la place. 
 
(Correspondance) - Au sein du bureau élargi de la cellule départementale de la ‘Génération du concret’ qui a été mis en place avant-hier à Thiès, figurent, outre le président de la cellule, Bacar Diagne connu pour son soutien indéfectible au président Wade, des personnalités politiques comme Meïssa Dieng, responsable du Parti démocratique sénégalais et coordonnateur du comité électoral lors des deux dernières élections, le coordonnateur du mouvement de soutien Bidaw, Birame Diouf, Pdg de la Miferso, Cheikh Fall Mbaye des véritables artisans libéraux de l’alternance (Vala) et Safiétou Diop, cette ancienne militante d’Aj/Pads aujourd’hui revêtue de bleu. 
La mise en place de cette cellule départementale de la ‘Génération du concret’ à Thiès répond, d’après les membres du comité d’initiative conduit par Bacar Diagne, à la nécessité de contribuer à l’émergence, dans la cité du rail, d’un instrument citoyen capable d’unifier les classes du ‘multi-wadisme’ dans ses différentes composantes et lui ouvrir ainsi la perspective historique qui l’attend. Aussi, à les en croire, la cellule se veut un levier pour la constitution d’un pôle fédérateur de l’aspiration des Thiessois à défendre et renforcer le Sopi afin de favoriser le prolongement des grands projets du président Wade dans le pouvoir d’achat et l’emploi du peuple sénégalais. 
L’atteinte de ce dernier objectif étant, sans nul doute, le meilleur moyen d’ouvrir le commun des Sénégalais sur le concept du concret véhiculé par leur mouvement présidé par Karim Wade. La philosophie du concret se définissant, selon Birame Diouf de Bidaw, comme la philosophie du réel avec une certaine dose d’ambition d’aller toujours plus loin.  
Toutefois, compte tenu de la spécificité politique de la cité du rail, le président de la nouvelle structure se dit conscient des difficultés qui les attendent dans leur politique de massification de leur mouvement. ‘Il est certes difficile de faire l’unanimité, mais nous tenterons de faire le plein de militants. Il nous suffira simplement d’axer toute notre démarche sur le concret, sur le réel, tout en aidant de notre mieux notre mentor à mieux concrétiser la vision du président Wade’, dira-t-il. Et le vice-président, Birame Diouf, de poursuivre que la stratégie à mettre en place sera fort simple puisqu’elle sera articulée sur des ressources sûres que sont les hommes, en plus de la mise en pratique d’une politique de rupture d’avec la politique politicienne jusqu’alors en cours dans ce pays et qui avait fini par détourner le Sénégalais de la chose politique. Il s’agira, à son avis, d’amener le citoyen, à chaque fois que de besoin, à avoir devant lui du palpable, du réel pour le convaincre.  
Sidy DIENG  
 
Déficit budgétaire à 6 % : Le ministre de l’Economie et des Finances s’explique 
Le déficit budgétaire du Sénégal est bien de 6 %. Le ministre de l’Economie l’a reconnu lors de la conférence de presse de clôture de la sixième réunion de Groupe Consultatif du Sénégal à Paris tenue la semaine dernière. Mais pour lui, plusieurs raisons expliquent ce déficit. Et le Sénégal n’est pas encore sur la ligne rouge puisqu’il peut payer ses dettes et honorer ses engagements. A l’en croire, la sortie du Fmi sur la question n’est qu’une alerte lancée au gouvernement sénégalais. 
 
(Correspondant permanent à Paris) - Durant la sixième réunion du Groupe consultatif du Sénégal à Paris, le Fmi s’est fait remarquer dans les débats, par l’attention qu’il a portée sur le déficit budgétaire du Sénégal. Le Fonds monétaire international (Fmi) a fait remarquer que le déficit se creuse et qu’il faut que le Sénégal fasse attention puisqu’il est à 6 %. Loin de nier cet état de fait, le ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop, est revenu sur la question. D’abord de façon pédagogique, même si les journalistes savaient ce qu’est un déficit budgétaire, l’argentier du Sénégal souligne que ‘le déficit, c’est le total des recettes moins le total des dépenses. Si on a un solde positif, on parle d’excédent budgétaire. Si le solde est négatif, on a un déficit budgétaire’. Pour lui, dans les budgets antérieurs du Sénégal, les dépenses ont toujours été supérieures aux recettes. ‘Donc tous les budgets votés l’ont été avec un déficit budgétaire’, affirme le ministre.  
Dès lors, quel est le moyen de financer ce déficit ? ‘Il y en a plusieurs : les dons et les emprunts. Ce qui est important, c’est le déficit financé par les emprunts. Et depuis que le Sénégal est le Sénégal, répète-t-il, vous avez toujours vu le ministre signer des emprunts à l’extérieur comme à l’intérieur. C’est ce qu’on appelle la dette extérieure ou la dette intérieure. Cette dette permet de financer le déficit résiduel qui reste’. Abdoulaye Diop indique que l’important, c’est le niveau de déficit. ‘Si ce niveau est maîtrisé, par rapport au potentiel du pays, estime-t-il, cela ne pose aucun problème. A l’heure actuelle, le Sénégal est à un niveau de déficit d’à peu près de 5 %. Ce qui est très supportable’. 
Mais depuis la hausse vertigineuse des prix du pétrole, le déficit s’est un peu plus corsé. Comment en est-on arrivé à ce déficit de 6 % ? ‘En 2006, nous avons eu un choc extrêmement important sur les produits pétroliers qui ont été multipliés par trois. Nous n’avons pas voulu, croyant que c’est conjoncturel, répercuter sur les populations la hausse des produits pétroliers. Nous avons dû dépenser 150 milliards pour ne pas faire supporter le choc pétrolier aux populations sénégalaises. La situation a duré. Cela nous a coûté plus que ce qu’il ne fallait et nous ne voulions pas non plus, vu les engagements que nous avions pris, couper sur les dépenses à caractère social’, explique Abdoulaye Diop. Et de reconnaître ensuite : ’C’est ce qui a fait que nous avons dérapé sur le déficit pour aller jusqu’à 6 %. A un certain moment, on parlait de 8 %, mais nous savions que nous n’irons jamais jusque-là. On est à peu près à 6 %’. 
Ces 6 % peuvent-ils être absorbés par le Sénégal sans crainte ? ‘Mais oui, parce que tout simplement pour que le niveau d’emprunt d’un pays soit viable, il suffit qu’il soit égal à 70 % de son Pib. En ce moment, on dit que ce pays est à un endettement viable. Nous, après toutes ces annulations de dettes, nous sommes tombé à un taux d’endettement de 17 %. Cela veut dire que nous avions une marge. C’est pourquoi nous nous sommes permis d’attendre un tout petit peu pour voir si les difficultés et le choc pétrolier étaient conjoncturels. Cela n’a pas été le cas, nous nous sommes vite ajustés’, répond le ministre de l’Economie et des Finances. Pour s’ajuster, le Sénégal a augmenté le prix de l’électricité, en a répercuté une partie sur ses administrés. D’après le ministre de l’Economie et des Finances, l’Etat a pris en charge une partie et a demandé à la Senelec de faire de même en ajustant ses dépenses internes. Idem en ce qui concerne d’autres produits pétroliers tels que le carburant.  
‘Voilà comment s’explique ce déficit’, a dit le ministre qui a vite ajouté qu’il n’y a pas de ‘péril en la demeure’. Mais ‘si on devait continuer à afficher des niveaux de déficit de 6 %, à terme, cela pourrait entraîner, peut-être, des difficultés sur le plan de la viabilité de la dette parce qu’il ne faut pas se rendetter de manière désordonnée, car nos partenaires au développement, qui ont fait le sacrifice d’annuler nos dettes, le verraient d’un mauvais œil. Ou au moins leurs contribuables le verraient d’un mauvais œil’, reconnaît, tout de même, Abdoulaye Diop. Il rassure que l’Etat continue à payer ses dettes, à honorer ses engagements.  
Alors, pourquoi la sortie du Fmi en pleine réunion ? ‘Le Fmi a voulu, à un certain moment, mettre le holà, attirer notre attention sur le niveau de déficit. Mais je vous dis que tous les pays n’ont pas le même potentiel de déficit budgétaire. Je pense que le Sénégal peut aller jusqu’à 5 % de niveau de déficit’, soutient l’argentier de l’Etat. Avant d’avancer les mesures de prévention prises : ‘Mais nous avons pris la décision interne de nous limiter à 4 % de déficit, sachant qu’on peut le payer ou le faire financer par des emprunts à long terme de manière générale parce que nous ne prenons que des emprunts extérieurs professionnels et faisons recours au marché national et régional’. Pour être dans les normes de l’Uemoa, car c’est une prescription de l’Uemoa qui, en 2000, a demandé à ses Etats membres de ‘ne plus recourir au découvert statutaire de la Bceao. Alors que le Sénégal est à 173 milliards de potentiel d’endettement au niveau de la Bceao’. C’est ce recours au marché qu’on appelle emprunt obligataire ou bons du trésor qui a défrayé la chronique tant qu’il a été abusé dans son utilisation. 
Mais pour le ministre, c’est ‘un moyen sain préconisé, favorisé par les plus grands organismes internationaux (Bceao, Fmi) qui nous supportent et le Sénégal a eu tellement de succès que chaque fois qu’il fait appel au marché, il a plus que ce qu’il demande. On ne prête pas à celui qui ne peut pas payer. On ne prête qu’au riche, dit-on. C’est un signe de bonne santé financière que d’avoir la possibilité d’emprunter dans le marché’, argumente Abdoulaye Diop. Mais puisque tout excès est nuisible, il avertit, tout de même qu’il ‘ne faut pas exagérer’. ‘Nous pouvons emprunter et remprunter, mais nous n’attendrons jamais, en un an, 1 % du Pib de plus que nous ne pouvons payer. Tout ce que nous avons emprunté l’année dernière ne fait pas 1 % du Pib’, rassure-t-il. Avant de considérer que c’est ‘vraiment un faux débat tel qu’il est posé. Mais il est bon que les Etats dans la gestion de leur budget fassent attention à ce genre de phénomène’.  
Moustapha BARRY  
EL HADJ IBRAHIMA SALL ECONOMISTE, PHILOSOPHE ET ANCIEN MINISTRE DU PLAN 
"Nous nous n’avons pas la mentalité d’une économie qui va émerger" 
lundi 8 octobre 2007, par Nettali /  
Enseignant à Hec Paris, Paris X Dauphine et l’Ecole supérieure de Commerce de Paris, El Hadj Ibrahima Sall ne croit pas en l’émergence du Sénégal en 2015. « Sceptique », l’économiste doublé de philosophe qu’il est, estime que le problème majeur du Sénégal, c’est notre mentalité et nos valeurs. Pour lui, la « réforme » des mentalités et des comportements est un préalable à l’émergence. El Hadj Ibrahima Sall s’exprimait sur les ondes de la Rfm, à l’émission "Grand Jury". 
Interpellé sur la question de l’émergence, El Hadj Ibrahima Sall s’est dit « sceptique ». « L’Emergence, avant les routes et les ponts, ce sont les problèmes de mentalité et de valeurs. Nous avons besoin d’ordre, nous avons besoin de discipline, de sérieux et de professionnalisme ». Pour lui, contrairement à ce qu’il dit constater dans des pays comme la Malaisie, « nous n’avons pas (Ndlr, au Sénégal) la mentalité d’une économie qui va émerger. Les travailleurs n’ont pas assez de conscience professionnelle, de discipline et de sens soutenu de l’effort… Quand je regarde la circulation aujourd’hui, les ordures qu’on déverse, comment le bien public est pillé dans certaines entreprises, etc, je dis que l’émergence n’est pas encore jouable ». Dans la même lancée, El Hadj Ibrahima Sall a commenté l’horizon 2015 qui marquerait l’arrimage du Sénégal dans l’ère de l’émergence, selon les autorités. L’économiste et éphémère Directeur général de l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) doute fort qu’elle puisse se faire à cette date. « Je peux comprendre que les autorités avancent des dates », déclare-t-il. « Mais pour moi, c’est seulement après avoir réglé ces problèmes-là (celui des valeurs) que viennent les bonnes politiques. Les bonnes politiques, c’est les facteurs de production. Quand vous regardez aussi le dernier rapport qui a été fait par le Fmi, vous verrez que dans l’analyse des grands ensembles des pays émergents, nous n’avons pas le profil macro-économique. Nous avons prévu des taux de croissance, mais nous n’avons eu que 2,4%. Tout cela se comprend parce que nous avons eu des problèmes sur le secteur industriel. Notre industrie n’a contribué que faiblement. Le bâtiment a contribué de 15%. On dit que quand le bâtiment va tout va. Mais quand une croissance tirée par le bâtiment ne va plus et que la crise dans l’industrie persiste, on risque de se retrouver avec des conditions où les 7% de taux de croissance ne seront jamais atteints », soutient-il. L’auteur de l’ouvrage « Le souci du monde » et dernier ministre du Plan sous Diouf « estime qu’il y a « quelque chose de plus important que les plans et ce sont les valeurs ». Et de se faire plus précis : « la vision doit s’adosser sur les valeurs… » Or, constate-t-il, « on sait que ce que les hommes ont porté sur leur cœur dans ce pays est en train de se dégrader pour de multiples raisons. Tout le monde sait que les problèmes économiques que nous vivons ont leur source dans l’organisation de notre société et dans les règles de jeu de notre société. On sait aussi que les solutions ne seront pas économiques, elles seront politiques », déclare l’économiste M Sall. Appelant à des réformes allant dans ce sens, il s’interroge : « Pendant tout ce temps, où est le discours sur les réformes ? On ne peut pas avoir peur des réformes essentielles et parler d’émergence. Dire qu’on est équilibriste et vouloir entrer dans l’émergence, moi j’y crois pas », assène-t-il. 
Abordant les résultats obtenus par le gouvernement du Sénégal à Paris après sa rencontre avec le groupe consultatif, il précise qu’« on ne revient pas du groupe consultatif avec de l’argent, on revient du groupe consultatif avec des promesses. Ce sont des engagements conditionnels. On se met sur la table et on discute. Lorsqu’on va au groupe consultatif, il y a les 600 milliards de l’Etat. Il y a aussi 600 milliards qui vont être décaissés en 2008, 2009 parce que déjà négociés. Seuls 900 milliards sont l’objet de nouveaux engagements ». Et de poursuivre ; « Il faut ensuite enlever les ressources de l’Etat, les sommes qui ont été engagées et qui restent à être décaissées et ne retenir que les nouveaux engagements. Après cela, Il faut appliquer un taux de correction de 80% et ensuite 70% pour des questions de taux d’absorption. Sur ce plan-là, le ministre de l’Economie et des finances a fait des choses extraordinaires. Le ministre a relevé le taux d’absorption à un taux important. Le Sénégal s’endette en apportant sa contribution comme dans toute banque », explique-t-il . 
IPRES  
El Hadj Ibrahima Sall dénonce de graves dysfonctionnements et estime nécessaire l’intervention du Président Wade 
dimanche 7 octobre 2007, par Nettali /  
Invité à l’émission Grand Jury de la Rfm, l’économiste et philosophe El Hadj Ibrahima Sall, ancien ministre du Plan, estime que le chef de l’Etat devrait s’impliquer personnellement pour régler la crise à l’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (Ipres) où il a été Directeur général. Pour lui, « la situation est devenue catastrophique aussi bien pour le personnel que pour les retraités ». 
Déclarant ne pas vouloir « tirer sur une ambulance », il tire cependant sur la sonnette d’alarme. « Il faut sauver la maison car « si on ne la sauve pas, elle va aller à la dérive ». Et qui pour sauver l’Ipres ? Pour El Hadj Ibrahima Sall, il n y a pas d’autre solution que l’intervention du Président Wade : « la situation de l’Ipres demande une intervention de la plus haute autorité de ce pays. Le Président Wade devrait prendre des décisions pour geler les instances de décision de l’Institution et mettre en place une délégation ». Dénonçant « des choses extrêmement graves » qui s’y passe et des « résistances naturelles aux réformes », il déclare que si rien n’est fait, « elle (Ipres) risque de nous poser l’un des problèmes à même de menacer la paix sociale ». 
Pour lui, la crise est bien grave que les réformes qui s’imposent à la fois du courage et de la compétence. « Vous avez dans une maison qui a 100 milliards de réserves, 50 milliards qui sont des droits perçus des retraités et non affectés. Le système de comptabilité ne marche pas, les listings ne sont pas saisis et les systèmes d’informations ne fonctionnent pas… Il y a aussi le cas des listings perdus donc des états qui ne sont pas saisis mais aussi le cas de l’argent perçu mais non affecté aux comptes individuels. Toutes choses qui font que vous allez à la retraite, vous vous attendez à 100 mille francs, vous avez 50.000 francs ». Selon El Hadj Ibrahima Sall, « aujourd’hui, sur la quasi-totalité des réserves de l’Ipres, c’est des droits usurpés aux retraités ». Il s’y ajoute que le contrôle serait presque inexistant. « Vous avez des ordinateurs sans programme source dans lesquels vous pouvez entrer et sortir, manipuler ce que vous voulez sans laisser de trace parce qu’il n y a pas de mouchard. Moi-même pendant mon passage à l’Ipres, j’avais demandé à l’Ige et à la cour des Comptes d’effectuer un audit pour contrôler tout cela ». 
 
FRONT SIGGIL A TIVAOUANE 
Junior pousse Wade à dialoguer avec l’opposition 
Par Bacary Domingo MANE | SUD QUOTIDIEN | mardi 9 octobre 200 
 
Entre le président de la République, Me Abdoulaye Wade et les leaders du Front Siggil Sénégal c’est toujours le langage de sourds. Et aucune possibilité, pour l’heure, de rencontre entre opposition et pouvoir ne se dessine si l’on se fie aux propos du Chef de l’Etat rapportés par Abdoul Aziz Sy « Junior », le porte-parole de la famille Sy. Ce dernier a déclaré, lors de la visite jeudi dernier d’une délégation des leaders du Front Siggil dans le cadre des tournées pour la tenue des assises nationales, rapportant les propos du Président Wade : « Je veux recevoir l’opposition, mais elle ne veut pas me reconnaître comme Président ». En claire, Me Wade n’est pas dans les dispositions de recevoir le Front Siggil Sénégal, en plus, il s’y ajoute le fait le ChLe Premier Secrétaire du Parti socialiste (Ps), Ousmane Tanor Dieng, porte-parole de la Conférence des leaders du Front Siggil Sénégal, qui répondait aux propos de Me Wade rapportés par Junior a affirmé en substance que le problème n’est pas de reconnaître la victoire du Président de la République proclamée par le Conseil Constitutionnel. En somme, le contentieux qui oppose Wade et l’opposition ne porte guère sur la victoire du premier, mais bien sur les problèmes, précise Ousmane Tanor Dieng, qui assaillent le pays : hausse des prix de denrées de première nécessité, situation précaire de certaines sociétés nationales comme la Sar, les Ics, la Sénélec, la situation du monde rural etc. 
Nécessité d’un dialogue, d’échanges , de débats 
Au micro de Sud Fm, le porte-parole du Front Siggil Sénégal rapporte en ces termes les propos de Abdoul Aziz Sy Junior, porte-parole du Khalif Général des Tidianes, Serigne Mansour Sy : « Il a insisté fortement sur la nécessité d’un dialogue, de débats entre le pouvoir, l’opposition, et entre tous les Sénégalais. Je crois qu’il a lui-même convenu que c’est consubstantiel à la démocratie. Il ne l’a pas dit comme ça à la légère parce qu’il l’a adossé sur sa propre expérience politique qui est longue. Il y a beaucoup d’anecdotes qu’il a évoquées et tout ceci pour dire lui-même c’est quelque chose sur laquelle il insiste auprès du Président Abdoulaye Wade ». 
La crise des valeurs est préoccupante 
Et Ousmane Tanor Dieng d’ajouter : « Nous sommes satisfaits de la rencontre que nous avons eue avec lui et il a insisté sur quelque chose d’essentielle, c’est-à-dire la crise éthique, la crise des valeurs. Et il a rappelé qu’au fond, l’élément le plus important de la situation que nous vivons, c’est cette crise des valeurs que traverse notre pays ». Pour le Premier Secrétaire du Ps, « Ne serait-ce que cet aspect-là méritait que les Sénégalais se rencontrent ; maintenant si on y ajoute la crise qui est générale et multidimensionnelle, tout le monde sait qu’on doit se rencontrer pour en parler, pour ensemble trouver des éléments de solutions ». Il a dans la foulée rappelé la « disponibilité totale » du Front Siggil Sénégal à rencontrer Me Wade. « Nous avions déjà saisi le président de la République, c’est lui qui avait réservé une fin de non recevoir à notre demande et nous continuons notre travail pour la tenue de ces assises nationales ». Avant d’insister sur les propos de Abdoul Aziz Sy Junior qui « a lui-même indiqué qu’il est aujourd’hui important que les Sénégalais se rencontrent, discutent, échangent et trouvent des solutions aux problèmes auxquels les populations sont confrontées ». 
ef de l’Etat ne cautionne pas l’idée d’assises nationales. 
Rencontre WADE-Front Siggil Sénégal : Abdoul Aziz SY Junior remet son manteau de médiateur 
Serigne Abdoul Aziz Junior remet son manteau de médiateur. En recevant une délégation du Front Siggil Sénégal au nom du khalife général des tidianes empêché, celui qui avait permis les retrouvailles d’avant la présidentielle entre Wade et Idrissa Seck, a assuré Ousmane Tanor Dieng, Abdoulaye Bathily, Amath Dansokho, Madieyna Diouf et autres que le président de la République était disposé à les rencontrer. Il lui en aurait fait la promesse, leur dira-t-il. 
 
La rencontre entre le front Siggil Sénégal et le khalife général des Tidianes pourrait marquer un tournant important dans le bras de fer entre le pouvoir et l'opposition boycotteuse. En effet, Amath Dansokho, Abdoulaye Bathily et consorts qui ont rencontré hier la famille religieuse de Tivaouane, ont obtenu une bonne nouvelle venant du porte-parole du khalife général. Ce dernier a annoncé hier à ses hôtes, que le chef de l'Etat Me Wade a décidé de rencontrer les partis regroupés autour du front Siggil Sénégal, après avoir rappelé que le seul obstacle était relatif au refus de l’opposition de reconnaître le président Wade, mais que cela avait été dépassé. Abdoul Aziz Sy Junior qui recevait les leaders du front Siggil Sénégal, en l'absence du khalife général Serigne Mansour Sy, empêché pour des raisons de santé, a donc révélé que cette promesse lui a été faite par le chef de l'Etat en personne. 
Cette promesse du porte-parole du khalife général des tidianes qui fut à l’origine des retrouvailles d’avant la présidentielle entre le président Wade et son ancien putatif Idrissa Seck, pourrait faire lâcher du lest à l'opposition qui tient plus que jamais à la tenue des assises nationales. Et hier, la délégation composée d'Ousmane Tanor Dieng, d’Abdoulaye Bathily, d’Amath Dansokho et de Madieyna Diouf entre autres, a expliqué de vive voix aux chefs de la confrérie tidiane, les tenants et les aboutissants des assises nationales. Ainsi, les leaders du front Siggil Sénégal ont tenu à rassurer leurs interlocuteurs en affirmant que ces assises nationales n'ont pas pour objectif de créer des tensions ou autres violences dans le pays.  
Après avoir rencontré plusieurs organisations de la société civile, des syndicats et mouvements associatifs, les leaders du front Siggil Sénégal poursuivent ainsi leur campagne de sensibilisation auprès des chefs religieux pour expliquer leur démarche en vue de la tenue d'assises nationales. Les boycotteurs avaient déjà été reçus par l'archevêque de Dakar Mgr Théodore Adrien Sarr et le khalife général des mourides Serigne Saliou Mbacké.  
Georges Nesta DIOP (avec Nettali.com)  
Seydina Issa Laye THIAW avertit : ‘Les tarikhas constituent le plus grand danger pour le Sénégal’  
Le fils aîné du khalife général des Layennes, Seydina Issa Laye Thiaw, est sorti de ses gonds vendredi dernier. A l’occasion de la Nuit du ramadan (...) 
Redaction Xalima, Webmaster Xalima.com, lundi 8 octobre 2007 
Le fils aîné du khalife général des Layennes, Seydina Issa Laye Thiaw, est sorti de ses gonds vendredi dernier. A l’occasion de la Nuit du ramadan organisée à Cambérène par le Comité de réhabilitation du Mausolée de Seydina Issa Laye, il a averti que la manière inéquitable dont sont traités les tarikhas fait de ces confréries un danger le pays. Il en a profité pour dénoncer l’attitude de certains membres de l’entourage de Wade qui ne cherchent qu’à détruire la communauté layenne. Celle-ci, s’offusque Seydina Issa Laye Thiaw, est ignorée, que ce soit pour les préparatifs du Sommet de l’Oci, la nomination des membres du Sénat, etc. 
 
Le Sénégal court un danger extrêmement grave. De l’observation faite par le fils du khalife général des Layennes, Seydina Issa Laye Thiaw, sur la marche actuelle du pays, ‘un danger guette le Sénégal’. Et ce malheur qui si l’on n’y prend pas garde risque de nous détruire tous, révèle Seydina Issa Laye Thiaw ‘est celui des tarikhas’. Le pays regorge de Tarikha, ce qui est certainement une bonne chose, mais avertit le fils du khalife général des Layennes, ‘elles ne doivent pas êtres des armes de combat’. Selon lui, la communauté Layenne ne s’en servira jamais pour faire face à d’autres communautés. ‘Et pour cause, note notre interlocuteur, nous sommes en bons termes avec les autres’. Toutefois Seydina Issa Laye Thiaw trouve une explication à ce comportement dangereux qui menace le Sénégal, le manque d’équilibre. ‘Les autorités, dénonce-t-il, ne jouent pas l’équilibre’. En plus, des gens sont là,  
pas pour servir la religion mais pour se faire un nom. ‘Ils ne prêchent que pour ceux qui croient en eux et non pour ceux qui croient en Dieu. Et à longueur de journée, ils ne parlent que d’eux-mêmes, de leur lignée’, fait savoir notre interlocuteur. En tout cas, pour ce qui la concerne, la communauté layenne s’est déclarée déterminée à sortir dans la rue pour défendre ses intérêts. C’est du moins ce qu’a déclaré vendredi dernier à Cambérène le fils aîné du khalife des Layennes, Seydina Issa Laye Thiaw. La raison de leur frustration n’est rien d’autre que leur mise à l’écart dans la marche du pays. A l’occasion de la Nuit du ramadan organisée à Cambérène par le Comité de réhabilitation du Mausolée de Seydina Issa Laye, Seydina Issa Laye Thiaw estime que ‘concernant le Sommet de l’Organisation de la conférence islamique (Oci) prévu pour 2008, il est inadmissible qu’une telle manifestation organisée à Dakar et de surcroît dans la région du Cap-vert se prépare en ignorant les Layennes’. Ceci malgré la volonté affichée du chef de l’Etat qui, lors d’un récent voyage, avait exprimé son souhait de voir la participation pour une bonne organisation de l’Oci de tous les tarikhas. Mais cela n’est pas reflété par la télévision nationale et l’opinion est là pour en juger. ‘Une telle attitude conduit directement à l’échec’, affirme notre interlocuteur. ‘Le président Wade est un responsable courageux, car il a vu une vérité dont il a fait part à tous. Mais ceux qui l’entourent, ont-ils ce courage’, se demande-t-il. 
 
De l’avis du fils du khalife général des Layennes, certaines p ersonnes dans l’entourage de Wade prennent les Layennes comme des ennemis. ‘Ils n’aiment pas les Layenne et cachent leur jeu. Leurs œuvres ne se limitent qu’à détruire la famille de Limamoulaye’, dénonce Seydina Issa Laye Thiaw. Ces personnes, la communauté Layenne les reconnaît tous et les a à l’œil. S’ils continuent leurs sales besognes, les layennes vont les dénoncer. La communauté Layenne est prête, selon le fils du khalife général, à descendre dans la rue pour faire face à ces gens. ‘Nous n’accepterons jamais que des personnes nuissent aux intérêts des layennes’, clame Seydina Issa Laye Thiaw. Tous les responsables de la communauté ont été saisis sur ce fait. C’est pourquoi note, notre interlocuteur, ‘nous exigeons le respect et que l’on nous donne ce qui nous revient de droit’. Se prononçant ainsi sur la nomination des membres du Sénat, Seydina Issa Laye Thiaw s’interroge sur les critères retenus. Tout en disant à celui qui a lu la liste des Sénateurs de revoir sa copie, Seydina Issa Laye Thiaw estime que ‘si l’on parle de religion, d’ethnie, et de région, comme critères, oui. Mais pourquoi dont exclure les layennes ? Nous sommes une communauté religieuse comme les autres’. Le Sénégal, dit-il, est menacé par ce non équilibre dans le traitement des communautés religieuses (voir encadré). Et un pays qui aspire au développement doit être un pays de paix. 
 
Et les jeunes qui doivent être le fer de lance de ce pays doivent avoir des comportements exemplaires. Le fils du khalife de layenne, les a exhortés à mieux chercher à connaître leur religion et à respecter leurs parents. ‘La religion est un phénomène social. Il ne faut pas être de ceux qui se couvrent de la religion sans la connaîtra’, met-il en garde les jeunes. Toutefois, leur dira-t-il, ‘tous ceux qui se jettent dans la mer à travers les pirogues, se suicident’. Les parents aux premiers bancs des accusés, car c’est eux qui poussent les jeunes dans l’océan en les traitant de sans vergogne vis-à-vis d’un autre qui semble réussir. Seydina Issa Laye a toutefois était un homme qui veillait beaucoup sur la famille ‘nous devons en faire de même, en appelle le fils du khalife, que ce soit dans la formation ou dans 
Source © : walf 
Le chef de l’Etat adresse une lettre au président du Craes : Wade somme Me Mbaye-Jacques de démissionner 
Redaction Xalima, Webmaster Xalima.com, lundi 8 octobre 2007 
Le spectre d’une éviction de Me Mbaye-Jacques Diop de son douillet fauteuil de président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (Craes) et qui faisait de lui, après l’installation du Sénat, la quatrième personnalité du pouvoir, avait été brandi, pour ensuite être angé dans les tiroirs du Palais Léopold Sédar Senghor. Cependant, ce spectre n’a pas eu le temps d’y moisir. En effet, selon des antennes bien branchées au Palais de l’ex-avenue Roume, le président de la République, Abdoulaye Wade, a remis le fer au feu, à travers une lettre qu’il a adressée à Me Mbaye-Jacques Diop pour le sommer de démissionner de son poste de président du Craes. « Une décision non négociable », rapportent nos sources au Palais et à la direction du Parti démocratique sénégalais (Pds). La sommation de Me Wade intervient dans un contexte où une Commission qui avait été désignée a mis la dernière main sur un Rapport destiné au président de la République, un rapport qui est le fruit d’une réflexion sur l’opportunité ou non de revenir sur l’ancienne formule du Conseil économique et social (Ces). Pour rappel, lors de la remise de l’avis du Craes au Président Wade, ce dernier avait suggéré, compte tenu de la mise en place du Sénat, de réfléchir sur l’éventualité d’un retour au Conseil économique et social. Les membres du Craes, dont son président Me Mbaye-Jacques Diop, avaient promis de mener la réflexion et, après, de soumettre leurs conclusions au président de la République. Si nos interlocuteurs ne peuvent pas être  
pour dire que Me Wade a reçu le rapport en question, toujours est-il que, selon certaines indiscrétions, l’une des conclusions de la commission mise en place est que « le Sénat ne gêne en rien l’existence du Craes ». L’argument est que cette dernière institution « ne légifère pas, contrairement au Sénat qui en a la prérogative ». Plaidant pour le maintien du Craes, le rapport de la commission, confie-t-on, a fait prévaloir aussi l’argument selon lequel cette institution joue un « important rôle de médiation ; ce qui n’était pas le cas du temps de l’ancien Conseil économique et social ». 
 
D’autres arguments, plus politiques ceux-là, tentent de justifier la décision de Me Wade d’éjecter Me Mbaye-Jacques Diop de son fauteuil de président du Craes. Un haut responsable du Pds, membre du Comité directeur, trouve « anormal qu’un responsable de la 25e heure soit la quatrième personnalité de la République, au moment où on parle de retrouvailles de la famille libérale et de la mise sur pied d’un grand parti présidentiel ». Plusieurs de nos interlocuteurs croient savoir que Me Wade est décidé de tenir sa promesse faite à Aminata Tall, après sa mise à l’écart pour le poste de présidente du Sénat. 
 
Toutefois, la défenestration de Me Mbaye-Jacques Diop du poste de président du Craes ne sera pas sans aspérités juridiques. Elle risque de se heurter, comme le relevait Le Quotidien du 12 septembre 2007, à « un verrouillage juridique ». En effet, la loi organique 2003-34 du 3 septembre 2003, instituant le Conseil de la R� �publique, stipule en son article 5, chapitre 2, que les conseillers de la République sont nommés pour un mandat de cinq ans. Ce même article est complété par la loi organique n°2004-01 qui dit que « la durée du mandat d’un conseiller de la République est de cinq ans. Ce mandat est renouvelable une seule fois ». Mieux, précisé le texte de loi : « Il ne peut être mis fin au mandat d’un conseiller de la République avant l’expiration de son terme normal », sauf en cas de démission volontaire, de décès ou d’empêchement. En plus de cela, le verrouillage juridique se situe dans les termes de l’article 7 du chapitre 3 de la loi organique qui stipule que : « Le Conseil de la République est dirigé par un président nommé parmi ses membres, par décret du président de la République. Le président est nommé pour la durée de son mandat de membre du Conseil de la République. » C’est dire donc que, sauf démission volontaire ou constat d’un empêchement, il sera difficile, juridiquement, de délester Me Mbaye-Jacques Diop de son fauteuil de président du Craes. Nous avons vainement tenté de joindre Me Mbaye-Jacques Diop pour avoir sa 
Source © : le quotidien 
On va vers une semaine particulièrement agitée au Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales (Craes), quelques jours (...) 
 
L’Islam est-il réfractaire au débat ? 
L’actualité brûlante pousse certains à servir du chaud et à plonger dans une sorte confusion entre le message originel d’une religion et les interprétations sémantiques et pratiques qui en sont faites. Au vu des évènements qui s’enchaînent au fil des jours, des images renvoyés des quatre coins du monde musulman, décryptés puis interprétés par une presse loin d’être avertie des questions dont elle veut être le spécialiste, il est une forte tendance à confondre, à force de les entendre et des les voir alignés, les termes d’islam, d’islamisme ou intégrisme voire fondamentalisme. Pendant ce temps, les fidèles et les simples citoyens, avides de connaissances et d’informations, dévorent cette production qui n’est ni scientifique, par sa méthodologie, et encore moins crédible par ses sources et son manque notoire de déontologie. J’avais dans un article récent, expliqué la manière dont, aujourd’hui, les musulmans eux-mêmes sont victimes de l’image que donnent de l’islam certains pseudo-spécialistes, appelés, de manière inadéquate, « islamologues » . C’est cette manière de présenter la religion musulmane avec une vision étriquée, fermée jusqu’à en faire un domaine déserté par toute réflexion audacieuse allant dans le sens d’une réelle compréhension accessible, favorisant le débat et l’échange. 
Ces théologiens s’enferment dans la lettre du message religieux jusqu’à en tuer l’esprit. Ainsi, ils réduisent l’islam à une simple somme d’ordres et d’interdits le dépouillant de toute sa dimension humaniste, civilisationnelle, universelle. L’universalité de l’islam et son message humaniste se trouvent ainsi sacrifiés sur l’autel du sectarisme et du dogmatisme. On peut déplorer, aujourd’hui, le manque d’intérêt chez les musulmans pour cet autre aspect d’une religion qui par son ouverture et sa capacité d’adaptation dans toutes les situations et cultures, est parvenue à rassembler plus de 3 milliards d’individus, de l’Atlantique à l’Indus et compte aujourd’hui des minorités importantes disséminées dans les cinq continents. Ce serait dommageable que par la faute d’une minorité non représentative, une telle religion soit assimilée à l’obscurantisme ou au fondamentalisme, bien que ces termes, à force d’être prononcés avec anachronisme et hors contexte, ne veuillent plus rien dire. 
L’islam n’est point obscurantisme du simple fait qu’il appelle à l’usage de la Raison et pousse à la réflexion et en fait presque un devoir. On ne peut compter le nombre de versets qui vont dans ce sens. « Ceci sert d’exemple aux gens qui réfléchissent » (liqawmin yatafakkarûn ), « ceci sert d’exemple aux doués de raison » (ûlûl albâb) concluent d’innombrables versets du Coran et non des moindres. On les trouve dans des verstes à haute portée symbolique au vu de leur sens et de leur place dans la structure du message coranique. 
De plus, qui prône l’ouverture bannit le l’obscurantisme et l’enfermement dans des sortes de doctrines que l’on croit figées. Le Prophète Mohamed (PSL), à l’aube de l’islam exhortait déjà à l’ouverture et reconnaissait du coup l’universalité de la Science et de son acceptation d’où qu’elle pût émaner pourvu qu’elle serve à l’humanité. Ne lui est-il pas attribué ce hadîth qui dit : « Allez à la recherche de la science même jusqu’en Chine ». Le plus dépourvu de culture historique peut savoir qu’à cette époque du VII ème siècle cette région du monde était vide de toute population musulmane. Quel contraste avec l’époque contemporaine où des « savants » musulmans osent jeter l’anathème sur toute production scientifique dès qu’elle est l’oeuvre de non musulmans ou même de musulmans d’un autre rite, ou d’école théologico-juridique différente. Aujourd’hui, sur de simples divergences concernant les éléments du dogme, certains musulmans s’arrogent le droit d’« excommunier » d’autres pour les qualifier d’Ahl al-bid‘a wa-l-kufr (les gens de l’innovation blâmable et de la mécréance) ! Un tel comportement, est de plus en plus fréquent dans nos pays, où émerge une nouvelle génération confrontée à d’autres expériences islamiques, à d’autres manières de voir qui n’en sont pas moins légitimes. Mais le rejet de toute forme de religiosité autre que celle découverte, bien récemment, constitue leur cheval de bataille. On en rencontre qui assimilent les confréries religieuses soufies à de la pure « innovation blâmable » (bid‘a) lorsqu’ils n’excluent pas de la communauté (al-millat ) leurs adeptes. 
Voilà une attitude sous-tendue par l’ignorance, une ignorance de sa propre religion sans parler des conditions historiques et des origines sociales de celle-ci ! Car, il arrive qu’un tel « savant » - s’il est juste de l’appeler ainsi – se réclame de Hassan Al-Bannâ (ou d’un autre) en ignorant que ce dernier était affiliée à une confrérie : la Hasâfiyya et pratiquait un wird au même titre que dans la Qâdiriyya la tijâniyya, ou la Murîdiyya. C’est pourquoi, nous suggérions dans un article précédent (Wal Fadjri 06/08/01) que l’étude des religions ne soit plus séparée de celle des sciences humaines telles que l’histoire, la sociologie ou même la philosophie. D’aucuns, par la même ignorance dont sont victimes les premiers, découragent ou bannissent, cette dernière spécialité : la philosophie. Ils la considèrent, à tort, comme étant aux antipodes de la religion. De tels présupposés s’inscrivent en porte à faux avec l’esprit de l’islam, de son message originel et de sa philosophie tout court. 
L’islam n’a t-il pas connu, intégré, et accepté dès les VIIIème/IXème siècles, celle des Abbassides, la pensée Mu‘tazilite qui prônait « il n’y a de vrai guide sinon la raison » (lâ imâma siwal ‘aql) ayant parmi ses ténors Abû Othman ‘Amr ibn Bahr al-Kinâni al-Basri plus connu sous le nom d’Al-Jâhiz qui vécut à Bassora (Irak) de 780 à 868 ap.Jc. ? Rappelons qu’à cette époque où les musulmans « exhumèrent » la philosophie d’Aristote, il régnait, encore, en Occident, un « fondamentalisme » des plus durs alors que ces penseurs musulmans inauguraient une véritable pensée critique. Nous rétorquerons à tous ceux qui ne reconnaissent pas à la Raison et au sens critique leur place dans l’approche de l’islam qu’ Abu Al-Walid Muhammad ibn Ahmad Al-Hafid, le célèbre Ibn Rushd (né à Cordoue 1126- mort à Marrakech en 1198), (que l’Occident s’est approprié sous le nom latinisé d’Averroès) posait, déjà au XII ème siècle, la question de la compatibilité entre Foi et Raison après que, deux siècles avant, Avicenne (Ibn Sînâ) lui a ouvert la voie. Ce dernier formulera, très tôt, contre Al-Ghazâlî, le premier constat d’opposition entre vérité rationnelle et vérité révélée. Rien que par ces arguments on peut se rendre à l’évidence que l’islam est une religion ouverte. 
Peut-être que ce qui réduisent l’islam à de simples ordres et interdits, au paradis et l’enfer, auront du mal à pouvoir accepter, dans sa globalité, cet héritage qui ne nous appartient plus, mais qui s’inscrit dans le patrimoine universel car son enseignement prône le bon sens, la « chose la mieux partagée au monde » nous rappelle Descartes près de six siècles après Al-Jâhiz ! Comme le reconnaît le journaliste français, Jean François Kahn « c’est grâce à cet apport de l’islam rationnel et pré-moderne que la chrétienté, à son tour, redécouvrit la pensée grecque » (voir son article Marianne du8 au 14/10/01 p15). Tout ceci s’est passé bien avant le XVIème siècle, celui de la Renaissance, inaugurant l’entrée de l’Occident dans la « modernité » qui sera parachevée, sous sa forme intellectuelle, avec la pensée des Lumières avec Diderot, Montesquieu, Voltaire et les autres. Aujourd’hui, on ne cesse de pointer du doigts les musulmans qualifiés par-ci, d’obscurantistes, par-là d’intégristes comme s’ils étaient imperméables à toutes les grandes idées qui rythment la marche en avant de l’Humanité . 
A qui est-ce la faute ? Certainement pas à l’islam dont le premier verset de la première sourate est consacré à l’exhortation à la quête de la science « Iqra’ = lis » ! Non plus à son Messager qui a prêché, au plus haut niveau, la curiosité intellectuelle : « La connaissance de toute chose vaut mieux que son ignorance ilm kulli shay’in afdalu min jahlihi ». Seule l’autocritique peut être salutaire car aboutissant nécessairement à la prise de conscience. Cette dernière est l’acte I du long processus que constitue la prise en main de son destin afin de devenir de dignes représentants d’une religion aussi pleine d’humanisme, de tolérance et d’ouverture. 
Pourtant, c’est, animé de cette audace, qu’Ibn Khaldoun (XIV ème siècle) arriva à inaugurer l’ère proprement dite de l’histoire et de la sociologie au sens d’une démarche scientifique. Plus près de notre époque contemporaine Jamâlu Dîn Al-Afghânî a poussé, à son paroxysme, la radicalité de la critique sociale dans un contexte très difficile. 
Cette évolution est possible surtout que le Livre de base de l’islam, le Coran, est des plus ouverts. Dans le sens que « texte » va forcément avec « interprétation » et cette dernière est l’expression de la différence qui n’est point synonyme de querelles idéologiques dogmatiques où on se considère meilleur que l’autre-différent qu’on qualifie de mécréant ou encore d’Ahl al-bid‘a. « La divergence de points de vue entre les oulémas est signe de la miséricorde divine » n’est-ce pas là un hadîth du Prophète sur lequel la majorité des savants s’accorde ? 
Même si, par dogmatisme et intolérance, certains sont méfiants à l’égard de cette culture d’ouverture qui se dégage de l’esprit même de l’islam, il appartient aux musulmans de saisir la grande liberté que leur offrent les textes fondateurs et s’investir dans une réflexion profonde sur leur sacré. Cette réflexion n’est l’apanage d’aucune catégorie. 
C’est la seule solution. Car vouloir décrypter le message de l’islam, comprendre les textes fondateurs avec les clefs de la « fermeture de la porte de l’ijtihâd (effort d’interprétation et de recherche) » ne fera refléter une image dont on ne peut rester fier. En plus, le texte coranique qui ne ferme point la porte aux efforts de réflexion nous y convie d’une manière ou d’une autre avec les appels incessants à l’usage du plus grand don de Dieu évoqués plus haut : la Raison (al-‘aql en arabe). 
Il ne faudrait pas qu’à cause d’une minorité qui croit servir l’islam en lui causant les plus grands torts que les intellectuels musulmans abdiquent. Ceci aboutirait à une situation aussi amère que celle qu’on a l’impression de vivre de temps à autre, suivant les dérives de ceux qui, par leurs actes prennent toute une communauté en otage. 
En d’autres termes si toutefois l’islam, par manque d’audace de la part de ses intellectuels, cesse de « sonder ses origines » et d’interroger son passé riche d’enseignements des plus avant-gardistes pour mieux éclairer son avenir de plus en plus complexe, on donnera raison à ceux qui tirent déjà triomphalement les conclusions du type : « Et la mosquée se ferma aux intellectuels. Elle brûla leurs oeuvres (...) Ne s’interrogeant plus sur lui-même, menacé par l’occident, l’islam se ferma au monde (...). Il n’y aura plus, de siècle en siècle, qu’un seul mot d’ordre : emmurer les textes pour mutiler les hommes » . De toute manière, de tous temps, des voix s’élèveront pour rappeler à la raison, à l’ouverture et à la tolérance. Nos guides religieux, apôtres des différentes confréries, par leur intelligence des textes et de la société à laquelle s’adressait leur message ont réussi leur pari : implanter l’islam dans une société à laquelle il était « étranger ». C’est par une adaptation sociologique, sans heurts et avec philosophie qu’ils ont fait accepter le message de paix qu’est l’islam à la majeure partie du pays. Tous ont donné des leçons de sagesse que le cadre de cet article ne permet pas de rappeler exhaustivement ici. Mais tout le monde sait que Cheikh El Hadj Malick Sy a donné une belle leçon de tolérance par sa cohabitation exemplaire avec les chrétiens vivant à son époque à Tivaouane. Cheikh Ahmadou Bamba a clairement énoncé qu’il a pardonné à ses « ennemis » d’hier qui, pourtant, l’ont entraîné dans un exil de plus de sept ans. Par cette sagesse, ils sont parvenus, ainsi que les autres grands personnages de l’islam au Sénégal, à faire des confréries et de l’islam une source intarissable de repères sociaux pour élaborer de véritables projets de société . Pourtant aujourd’hui encore des penseurs musulmans s’attèlent à cette lourde tâche, en prenant des risques pour de simples réflexions qui devraient aller de soi. Ces derniers appellent d’ailleurs à une lecture et à une compréhension intelligentes des textes sacrés partant du fait que l’islam de par sa nature même s’y prête beaucoup plus qu’on ne le pense. Pour ces penseurs, l’islam ne refuse guère la modernité et dénie l’intégrisme et l’obscurantisme dans le sens que c’est « une religion qui condamne le clergé, refuse la prêtrise, et dénonce toute tutelle sur les consciences ». Selon Bencheikh, sociologue et théologien, afin de rester fidèle à l’héritage intellectuel de l’islam pour parer à l’intolérance et l’intégrisme de certains, imputés ensuite injustement à l’islam, il faut partir d’un raisonnement simple : « Nous avons un texte. Et qui dit texte dit forcément sujet d’interprétation, car il vit de la compréhension des hommes. C’est cette interférence entre le temporel, avec son caractère changeant, relatif, très humain et l’intemporel avec son caractère universel, éternel, qui donne à l’islam la souplesse nécessaire pour s’adapter à toutes les circonstances ». Il conclut son long plaidoyer en déplorant la situation présente, dans une sorte de nostalgie d’un passé, dans lequel il était, au moins, permis de penser. « Ce que font les talibans de la sharî’a, nous dit-il, n’est qu’une interprétation de la loi par des sociétés tribales, patriarcales et phallocratiques et habitées par des soucis guerriers. Le problème de l’islam [aujourd’hui] se résume en ces termes : les musulmans ont perdu l’intelligence créatrice et interprétative qui a accompagné l’islam pendant les quatre siècles fondateurs ». 
Ces paroles peuvent être dures mais, certainement, chargées d’une volonté de rompre avec les amalgames et les préjugés à l’égard de l’islam qui n’est ni islamisme, ni intégrisme ni toute autre manifestation de la haine et de la violence. Nous pensons qu’il incombe aux musulmans, à leurs penseurs, dans toute leur diversité, de fournir les efforts qui ne peuvent plus attendre afin d’en découdre avec cette sorte de mutisme, laissant libre cours à tous les actes irresponsables qui se drapent de la couverture « islam » alors qu’ils en sont loin. 
Bakary SAMBE  
Spécialiste de l’Islam, Chercheur à la Maison de l’Orient – Lyon  
Adresse e-mail : bakary.sambe@mom.fr  
 
SUDONLINE.SN | dimanche 7 octobre 200 
III) - Comment accéder à la bonne gouvernance dans nos établissements scolaires ?  
 
 
La bonne gouvernance, à quelque niveau qu’on se situe, est l’affaire à la fois des dirigeants et des administrés. Mais il faut forcément une attitude citoyenne de la part de tous. En principe, c’est à l’école où cette pratique comme mode de fonctionnement devrait poser le moins de problèmes. Des éducateurs y jouant le rôle moteur devraient pouvoir réussir à faire régner entre eux et les autres l’état de droit qui est l’objectif essentiel de la bonne gouvernance. Ainsi, les établissements d’excellence sont généralement ceux où chacun des acteurs de la communauté éducative s’efforce de bien fonctionner ! Et souvent, le mécanisme est si bien huilé que chacun se donne entièrement même si, parfois, on y constate des carences graves dues à l’Etat. Il arrive même que, dans des établissements réellement démunis, l’encadrement des apprenants et le climat de travail sont tels que lors des périodes de grève, alors que d’autres sont dans la tourmente, on y travaille dans la sérénité. Et pourtant, il existe un arsenal de textes dont l’application devrait permettre en théorie d’atteindre cet objectif. A ce niveau, là où l’Etat révèle ses carences, c’est dans ses insuffisances à exercer le contrôle et le suivi nécessaires. Des structures chargées de ces tâches existent, mais ne fonctionnent pas correctement (par manque de moyens ?). 
Un autre obstacle majeur à l’atteinte de cet objectif de bonne gouvernance, est que, très souvent, beaucoup de membres des communautés éducatives ne connaissent pas assez les dispositions réglementaires qui régissent leur comportement à l’école ! En fait, beaucoup de textes régulièrement envoyés par les services centraux ne circulent pas convenablement et donc ne sont pas bien lus par leurs destinataires ! A ce niveau, la responsabilité de certaines autorités intermédiaires (Ia, Iden, chefs d’établissement) est pleinement engagée. Par exemple, la gestion des ressources financières pose fréquemment des problèmes dans certains lycées ou collèges. Et pourtant, des dispositions claires réglementent le fonctionnement du comité de gestion qui est assez représentatif et suffisamment responsabilisé. Seulement, cette structure très souvent fonctionne mal ou même parfois pas du tout. Il faut donc l’’activer’ partout, car il gère le ‘nerf de la guerre’. Ses membres élus (enseignants, parents, élèves), et surtout les délégués syndicaux ont une grande part de responsabilité dans son ‘inactivité’. Dire que ce comité ‘vote’ le budget de l’établissement, c’est dire qu’il est incontournable pour une gestion correcte et transparente des ressources financières si indispensables pour le fonctionnement des lycées et collèges. S’ils jouent correctement leur rôle, la carence des structures de contrôle peut ne pas se faire ressentir ( jël li la yoon may ci yar ak teggin ci fulla la bokk!). En plus, on ne saisit pas assez toutes les opportunités qu’offre la politique de décentralisation et de régionalisation. Dans certains établissements, il y a parfois une véritable rétention des informations (documents dormant dans des tiroirs, des séminaires de formation non démultipliés). 
Les autres obstacles à l’atteinte de la bonne gouvernance dans beaucoup de nos établissements scolaires proviennent de la mentalité de certains administrés et de certains partenaires. Beaucoup d’enseignants se comportent dans leur établissement comme s’ils n’y sont que pour dispenser des cours ou pour exercer des tâches de secrétariat et de surveillance alors que, d’une certaine manière, la responsabilité morale pour la bonne marche de l’établissement, dans les limites bien comprises des prérogatives de chacun, est la même pour tous. La mentalité du ‘sama liggéy laay yam ! Li ci des sama yoon neku ci’ est absolument négative et n’est pas du tout citoyenne ! Principal de collège, combien de fois, j’ai vu des enseignants s’empresser de s’en aller dès que les élèves ont déclenché des grèves. Tandis que d’autres, bien au contraire, non seulement ne partaient pas, mais s’évertuaient à raisonner des potaches qui prenaient des attitudes irresponsables. Un enseignant élu par ses collègues pour faire partie du comité de gestion de son établissement, n’a pas une attitude citoyenne s’il accepte que son chef d’établissement ne respecte pas les dispositions régissant le fonctionnement de ladite structure. De la même manière, un responsable syndical a le devoir de rappeler à son collègue qui l’ignore qu’il ne doit pas refuser de répondre à une demande d’explication que lui a remise à juste raison son chef d’établissement. C’est aussi important que mobiliser des camarades pour aller en grève ! De même, un responsable du bureau de l’Ape doit accepter d’aider un membre de l’association, dont l’enfant est victime d’une injustice de la part d’un enseignant. Bien sûr, dans chacun de ces exemples de prise de responsabilité légitime et surtout nécessaire, il suffit d’y mettre la forme. Cette précaution prise, il n’y a rien à craindre, car on a le droit avec soi ! Au contraire, c’est ne rien dire, parce que quelque part ‘on ménage’ l’autre, qui est une attitude blâmable et non citoyenne parce que contraire à l’intérêt de toute la communauté éducative.  
Veiller au respect de l’Etat de droit, c’est garantir la sauvegarde de l’intérêt général. C’est surtout faire en sorte que chacun reste le ‘gendarme’ de l’autre au service de toute la communauté éducative. Mais dans la rigueur et la franchise. Ce qui n’empêche pas, bien au contraire, de cultiver le respect et l’estime entre tous. Se taire sur les carences graves d’un collaborateur, quelles que soient par ailleurs les raisons qu’on peut invoquer, au risque de nuire à toute une communauté, n’est pas une attitude citoyenne. La véritable solidarité recommande au contraire qu’on fasse tout, sans aucune arrière-pensée, pour aider à mettre fin à ces insuffisances dans l’intérêt du collaborateur et aussi de toute la structure.  
Tous les observateurs lucides qui, aujourd’hui, analysent sans complaisance la marche de notre société doivent s’inquiéter de l’allure où vont les choses sur le plan de la crise des valeurs religieuses et morales. Aussi bien au niveau des adultes que des jeunes ! Ainsi nombre de parents, malgré la crise économique, sortent leurs enfants de leurs lycées ou collèges pour les envoyer dans des établissements privés où on l’on exige des apprenants un tant soit de discipline. Certains même préfèrent les envoyer dans des sortes daaras modernes où, en plus de l’enseignement général, l’accent est mis sur l’éducation religieuse et morale. Cela parce que tout simplement, en vérité dans beaucoup de cas, des jeunes gens sont ‘contaminés’ au collège ou au lycée d’où ils reviennent avec des comportements inacceptables. 
Malheureusement, peu de parents ont les moyens de s’acquitter des coûts demandés dans ces structures d’enseignement privées ! Pour toutes ces raisons, il est temps que dans le public, il ne suffise plus de se focaliser sur des profils scientifiques à privilégier systématiquement, il faut aussi veiller à ‘armer’ nos collégiens et lycéens de véritables valeurs religieuses morales et civiques (revoir le statut de l’éducation civique, trouver des moyens pour évaluer objectivement la conduite des élèves.) L’état actuel de la société sénégalaise nous indique clairement que les enjeux actuels de l’Ecole sont plus importants que jamais. Ce n’est pas seulement une question de moyens, mais aussi et surtout d’orientation claire, de choix judicieux, de pratiques rigoureuses, saines et suivies de la part de chaque acteur concerné ! Par exemple, il y a des Etats voisins où la tenue vestimentaire décente des élèves ne pose aucun problème. C’est tout simplement une question de volonté (politique ? administrative ?). 
Après une longue carrière dans l’enseignement moyen, nous avons capitalisé suffisamment d’expériences que nous avons le devoir de ‘partager’ avec les jeunes collègues qui sont en ce moment sur le terrain de plus en plus difficile de l’éducation ! D’autant que hélas, beaucoup d’entre eux ne bénéficient pas de formation initiale ! Mais ce partage, je le voudrais, sans complaisance, en parlant de tous les ‘manquements’ pour que l’école soit une maison de verre, où nos élèves s’abreuveront à la bonne source afin de devenir les bâtisseurs d’un Sénégal debout, prêt à relever tous les défis ! 
Bientôt la rentrée scolaire. J’espère que tous les acteurs concernés prendront la peine de réagir par rapport à la question soulevée (la dérive dans le déroulement des sorties pédagogiques et des excursions scolaires). Ou alors qu’on nous dise que cette question est sans importance, les enfants ont le plein droit de se défouler au bout de l’année scolaire. Et peu importe les conditions ! (Fin)  
Babacar BARRY Enseignant retraité et directeur de collège privé à Meckhé babacar_barry@yahoo.fr  
 
Retard de salaire, mise en place tardive des équipements, insalubrité : Ces problèmes qui menacent l’année scolaire 
Comme partout d’ailleurs, c’est hier que les élèves ont repris le chemin des classes à Ziguinchor. Certes, rien de particulier n’a été signalé, mais, ce relatif calme cache cependant très mal des difficultés qui risquent non seulement de différer le démarrage effectif des cours, mais surtout de perturber l’année scolaire. C’est en tout cas l’avertissement donné par le Syndicat des enseignants libres du Sénégal (Sels-authentique). 
 
ZIGUINCHOR- Le premier problème que la plupart des établissements scolaires ont en commun reste la problématique de l’assainissement. En effet, les fortes pluies qui s’abattent sur la capitale du sud laissent des traces quelques fois difficiles à effacer. Il s’agit de la boue, des eaux stagnantes et des herbes qui atteignent à des endroits, un mètre de hauteur. Le mariage entre ces éléments rend ces écoles inaccessibles. Dans ce registre, des établissements comme Jean Kandé et Ibou Camara ont fini de fonder leur réputation. Chaque année, ces écoles, du fait des eaux de pluie, démarrent tardivement les enseignements. Le lourd investissement indispensable pour ‘sauver’ ces écoles tardant à être réalisé, les enseignants, avec à leur tête les directeurs, assistent impuissants à la mort certaine de leur outil de travail. Et pourtant, ces établissements constituent des écoles de référence à Ziguinchor. C’est justement ce qui fait que le monde scolaire envisage difficilement la disparition d’une école comme Jean Kandé, un des premiers établissements de Ziguinchor, fleuron de la formation et symbole du dynamisme scolaire de la Casamance. Certes, le problème est moins grave cette année, mais, la nécessité de trouver des solutions de survie pour ces établissements s’impose. Sinon, comme chaque année, des écoles comme Jean Kandé enregistreront des retards allant jusqu’à un mois avant de démarrer effectivement les cours. Cette difficulté a d’ailleurs été soulevée hier par le syndicat des enseignants libres du Sénégal-Authentique. ‘Nous pensons qu’il faut aller dans le sens de régler définitivement ces questions d’assainissement qui renvoient à plus tard le démarrage de l’année scolaire’, conseille Babacar Sankhané. Dans cette dynamique d’identification des problèmes qui menacent l’école, le secrétaire général adjoint de la section ziguinchoroise du Sels Authentique a désigné le retard dans la mise en place des équipements scolaires. ‘Nous avons noté que chaque année, les établissements scolaires du département de Ziguinchor attendent un à deux mois avant de recevoir leurs fournitures’. 
De la même manière, Babacar Sankhané dénonce le retard de salaire devenu endémique. Un problème que les volontaires et autres maîtres contractuels rencontrent très souvent. Le Sels qui pointe un doigt accusateur sur le service des finances, responsable selon lui, de cette situation embarrassante, ne veut pas continuer à vivre à ce qu’il considère comme un manque de considération. La stabilité de l’école dépendant en partie de cette question cruciale, les enseignants exigent une solution définitive. ‘L’Etat doit prendre ses responsabilités. Parce que, à notre niveau, à la fin du mois, tant que nous n’aurons pas reçu nos salaires comme les autres travailleurs, nous ne regagnerons pas les salles de classes’. Le ton est donc donné par les instituteurs qui ont, certes, rejoint hier les écoles, pour la plupart en tout cas, mais montrent la voie à ne pas prendre au risque de placer l’année scolaire sur une corde raide.  
Mamadou Papo MANE  
Alain Wils, directeur général de Cma Cgm 
"La relation franco-africaine traditionnelle est certainement dépassée aujourd’hui" 
mardi 9 octobre 2007, par Nettali /  
(Nettali avec Rfi) - Alain Wils, directeur général de Cma Cgm, compagnie maritime associée au groupe Bolloré a déclaré que "la relation franco-africaine traditionnelle est certainement dépassée aujourd’hui". Il réagissait sur la concession des terminaux du Port à containers au groupe Dubaï Port World (Dpw). 
Pour le responsable de Cma Cgm, "le jeu va s’ouvrir" car des appels d’offres vont être mis en jeu et la compétition va s’engager dans le cadre des "nouvelles infrastructures dont a besoin l’Afrique". Dans le cadre il inscrit la dernière compétition qui a écarté le groupe de Bolloré du contrôle des terminaux à containers. Pour Alain Wils, "c’est un échec en tant qu’opérateur dans la mesure où l’on aurait souhaité participer au développement du Port de Dakar. En tant qu’armateur, compte-tenu des moyens importants que va mettre Dubaï, nous allons disposer à brève échéance d’un port moderne, avec des gains de productivité importants pour nos navires", c’est en ces termes qu’Alain Wils, a répondu aux questions de Rfi sur les conséquences de la signature d’un accord hier entre le Sénégal et la Dpw. 
Le directeur général de Cma Cgm n’a cependant pas voulu s’attarder sur les conditions jugées peu transparentes dans lesquelles ce marché a été cédé à Dpw. Aussi, se contente-t-il de déclarer sur les ondes de Rfi, "des critères ont été posés. L’un des critères importants, c’est la taille industrielle du candidat avec le nombre de containers manipulés dans le monde" 
DP World s’est engagé à investir 500 millions d’euros (333 milliards de FCFA) dans le port à conteneurs de Dakar, qui pourrait devenir la tête de pont du groupe en Afrique de l’ouest. Un nouveau concessionnaire pour le port à conteneurs de Dakar, au Sénégal : comme annoncé en juin, le contrat de gestion pour les 25 prochaines années a officiellement été attribué à la société Dubaï Ports World ; la cérémonie de signature a eu lieu ce lundi. C’est une victoire pour le groupe des Emirats arabes unis, qui illustre la percée de nombreuses entreprises du Golfe dans le pays. C’est aussi un vrai revers pour le groupe français Bolloré, qui gérait les installations depuis 20 ans. 
En juin dernier, le groupe Bolloré avait dénoncé « un manque de transparence » dans cette attribution, mettant en avant une offre financière plus élevée de son côté. 
Deux recours ont été déposés, une tentative de négociation : mais rien n’y a fait. A la direction du groupe, on admettait il ya quelque semaines qu’une telle décision aurait une « portée symbolique forte » : cela fait 80 ans que le groupe français est en effet présent au Sénégal, et 20 ans qu’il gérait le port. 
Ces même responsables indiquent aujourd’hui vouloir rester au Sénégal en diversifiant leurs activités, notamment dans le transit vers les pays enclavés de la région, la manutention et le tourisme. 
Face à Bolloré et ses partenaire, DP WORLD a donc mis sur la table 500 millions d’euros d’ investissements, et une promesse d’achèvement des travaux du « port du futur » de Dakar en 2010. 
Concrètement, dès l’année prochaine, deux nouveaux portiques seront installés pour faciliter le chargement et le déchargement des conteneurs. Puis commenceront les travaux d’ extension du port actuel. 
Dans son discours lors de la cérémonie officielle de signature, le président de DP World Sultan Ahmed Bin Sulayem a déclaré que le Sénégal serait au coeur du développement de son groupe en Afrique. 
DP World est déjà largement implanté à travers le monde : il est présent en Amérique, en Asie ; en Afrique, il gère déjà le port de Djibouti. 
Les gestionnaires actuels ont jusqu au 18 décembre pour démonter leurs installations. Selon les responsables du port il ne devrait pas y avoir de licenciements, notamment parmi les 1 700 docker employés à la journée 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 9.10.2007
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