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HARO
Les bus de DDD
DIVERS
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le mouvement cit
B O U R D E
DANSOKHO
E N F I N
Et après ?
terrorisme
TRANSMISSION
DERISIONS
POSSIBLE
Doyna sëk
catastrophe
Indépendances
Pouvoir et Oppos
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Usa-sénégal
L'alternoce
Karim
Par devoir citoy
Corruption :
L'usure (riba)
INONDATIONS
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Fichier électora
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Normalisation
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Dakar Dem Dikk
Mamadou Dia
désinfecter
Les 3
La grève
indifférent
mépris inaccepta
PROVOCATION
PRESSE
D E S T I N
délires et de ra
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Fonctionnaires
VOLAILLE CHAUVE
FAUSSE PISTE
Une mallette
ne gouverne pas
L’humilité
l’argent
Ministre
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2012
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Sénégal de 2012
un homme passif
le crépuscule
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SYNDICATS
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Dernier rempart
Délestages !
Karim Wade,
Le mérite ne se
Quelle solution
Non, Karim,
quelle pertinenc
l’irresponsabili
apocalypse
que force reste
Karim Wade en li
Monsieur le prés
régime libéral
Vente des terres
Les masques tomb
théorie fumeuse!
Mademba Sock ?
TOURISME
Le vent de révol
AU -D E L A
une priorité
P E R I L
La petite erreur
mon pays ?
Electricité
L’ultime coup de
Sondages politiq
qui croire ?
TROISIEME MANDAT
patriotisme ?
Benno Siggil Sen
l'ivresse du pou
Kandide Wade
pour manipuler
récurentes inond
Le dernier homme
L’identité afric
quelle Républiq
Sans Ethique
Global Voice
Très chère
A chacun
la méritocratie
Ces Seigneurs
ELUS
ne contrôle plus
LES RICHES PAUVR
TRAHISON ?
PDS:FONCIER
barbarie ?
Latif Coulibaly
Globale Folie
grande arnaque
véritables enjeu
Mépris ou mépris
Stade suprême
vers une dynasti
Ambassadeurs
advienne que pou
Appel de détress
La ruse
exceptionnel
mendicité
Au secours !
encore 1waderie
apprivoisement
Une « curiosité
CINQ Exploits
courage politiqu
Quel candidat
AU NOM DU
TOURMENTE
totalitarisme
E R R E U R
Collectivités Lc
un prix à payer
Rompre enfin
que la LUMIERE
trop c’est trop
marchandage
Karim Méga Watt
IGNORANCE
Etonnant Wade
E T H I Q U E
Crise de l’Energ
Machiavel
CHAOS
L’Etat a t-il
hors course
NATION ALITEE
La mouche
père & fils
Tsunami
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CORRUPTION
pâle copie
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T R O P
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statut victimair
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Le prix de la ra
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Improbité social
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LA SECURITE
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Terminus2012
la République
T I C K E T
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L'assommeur
23 JUIN 2011
Quel enseignemen
P A I X
Le paradoxe
JEUNESSE
«Si les > Sénéga
De l’Indignation
LEçONS
REPONSES
SUNUGAL
N O N
Sale temps
« QUART BLOQUANT
sortie de crise
implosion social
«par devoir !»
A l’attention
WADE DEGAGE
Où est l’Etat ?
CONFLAGRATION
TRAGEDIE
la montagne
PEUR BLEUE
MENSONGES
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SORTIE
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que faire ?
ce que la rue
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TEST
TRIBUNAL
Faillite
Autocratie
Citoyens et patr
Subordination
Conseil constitu
de mal en pis !
Impasse
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S E U L S
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une génération g
L’élection prési
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la postérité
G A L E R E
en DANGER
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Macky
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DESENGHORISER
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Le vieillard et
L' IMPUNITE
DRAMATIQUE
le 23 décembre 2
Violences scolai
dernier combat
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Emploi au Sénéga
libéralisme wadi
la ‘cécité de Be
Nihil Obstat
Département d’Et
vieille démocrat
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Calque & DECALQUES  
Démagogie ou insouciance  
Amadou Gueye NGOM Lundi 23 Fév 2009  
« Dès que quelque chose est créée de par le monde, elle appartient à tout le monde. » -Iba Ndiaye, artiste peintre- 
Démagogie ou insouciance  
Les valeurs fondamentales d’un peuple meurent-elles jamais?  
Elles peuvent s’assoupir, tomber dans un profond coma ou être momentanément troquées. Elles se re-saisissent, lorsque dictées par la prise de conscience, l’instinct de survie ou la révolte.  
Devenue indépendante, l’Afrique de tradition orale s’est évertuée au mimétisme plutôt que de se restituer à elle-même comme l’y conviait le professeur Cheikh Anta Diop. Evidemment, nul n’est jamais prophète chez soi…Une triste illustration de cette vérité fut que Senghor bouda Cheikh Anta qui prêchait, entre autres vertus, la « Nécessité et possibilité d’un enseignement dans la langue maternelle en Afrique ». Sédar avait pris le parti de célébrer, avec un joyeux paradoxe, les travaux de l’ethnologue français Marcel Griaule qui soutenait que les mathématiques et l’astronomie, inventions nègres sont encore présentes chez les Dogons auprès desquels des chercheurs occidentaux viennent s’abreuver. Tout comme leurs ancêtres au contact des Egyptiens, il y a trois mille ans. 
« Il s’agit moins pour l’Afrique de se survivre que de se réinventer » disait feu Iba Ndiaye 
Si, à l’instar des peuples qui mènent le monde, nous autres Sahéliens avions eu la volonté politique de systématiser l’enseignement de nos langues, véhicules du savoir ancestral, nos brevets d’invention rivaliseraient avec ceux des maîtres de l’univers. 
Songez que grâce au trait (écriture, dessin) la notion du cercle s’est concrétisée par le cerceau de l’enfant, la roue des engins de trait, de la bicyclette et tant d’autres applications.  
Aussi longtemps que nous céderons à la facilité de la consommation plutôt que d’exhumer et transcrire nos langues pour en faire des outils de production, long sera le tunnel de l’errance et de plus en plus subtils seront les arguments du génocide culturel.  
Qu’il s’agisse d’agriculture, d’éducation, d’économie, de santé, tous nos modes d’existence et fonctionnement sont calqués sur ceux de l’Occident sans que cela nous émeuve outre mesure. Nul ne semble convaincu que le développement n’est pas une manne du ciel mais la perpétuation sans fin d’un long processus qui prend racine sur des acquis. On se laisse subjuguer par les inventions de l’autre au lieu d’être torturé par l’inquiétude questionneuse de la souveraineté. A cela s’ajoute la peur d’affronter l’inconnu. Dans notre propre environnement, les serpents dont le simple aperçu nous glace d’effroi sont saisis, étudiés par ceux qui reviendront nous en vendre le sérum anti venimeux. -« Ils n’ont pas faim, ces toubabs… Et puis ils ont le temps » réagit-on…Diable! Celui là même auquel on n’assimile le reptile. 
Le plus grave est de se claquemurer dans des salons mondains puis, au nom d’un déterminisme claudicant, postuler un lien de causalité entre rigueur climatique et avancée technologique. Car il arrive que le froid encourage à se terrer et s’encenser  
L’Enfer est intenable mais j’ai ouï dire que l’on s’y démène dans tous les sens pour en sortir. Les fourmis de l’Afrique du Sud s’en sauvent...  
Esclavage, colonisation ne devraient plus servir d’excuses.  
L’Ecriture sauve-t-elle du désespoir? 
Les Japonais auraient pu ne jamais cesser de gémir sur Hiroshima, Nagasaki et céder à la fatalité de ne pas avoir de ces ressources minières dont l’Afrique est pleine à craquer. L’holocauste non plus n’a pas incinéré la pugnacité juive qui contrôle une bonne partie de l’économie mondiale.  
Démagogie, ruse avec l’en soi conduisent également à ne pas se donner le temps de prendre le temps d’aller au-delà des facultés physiques et mentales. En sport comme en matière de gouvernance, 60% de travail suffisent. Le marabout « Yal na fi yàgg »- comblera le déficit. Inch’Allah! Les cours « serigneurales » servent de rampes de lancement aux candides et niches de rédemption aux damnés.  
Nous autres Africains vivant Outre Mer enseignons aux petits blancs des lycées et universités l’héritage des leurs et même les nouvelles technologies qui feront d’eux les producteurs d’une civilisation que contempleront et consommeront les nôtres. Hélas! 
Pendant que nous éreintons nos enfants à étudier maths, sciences, histoire, géographie et même les disciplines sportives en langue étrangère, les mômes des pays émancipés foncent avec les cornes et dents de leur naissance. 
Une langue étrangère, outre qu’elle aliène, à un certain niveau, exige un long apprentissage. Le jeu en vaudrait peut -être la chandelle si nos langues nationales n’en faisaient pas les frais. Pour s’en convaincre, il suffit d’écouter nos bulletins d’informations en langues dites nationales, de jeter un coup d’œil sur l’orthographe anarchique des panneaux publicitaires, des titres d’émissions radiotélévisées. Autant d’insouciances qui s’incrustent dans la mémoire graphique et visuelle pour perpétuer le massacre de nos langues nationales, si l’on y prend garde. Le vocabulaire citadin s’étiole pour se réduire à de redondantes vulgarités du genre «defar bam baax », « moo ko yor », « tabax bam kowe » que je ne m’humilierai pas à traduire aux non sénégalais.  
On se berce d’illusions tout en se laissant berner par les démagogues qui font croire que le pays se développe à coups de gadgets électroniques, de belles villas qui poussent partout, des voitures de luxe qui s’esquintent dans les nids de poules et sur les bosses de chameau que chaque quartier s’autorise à fomenter en ciment ,contre l’arrogante attitude des automobilistes.  
On se développe? Bah oui…La preuve, le budget national de mille milliards sous Ndiol a presque tripllé avec Ndiombor.  
De quoi pousser des pustules de rage-« Mer ba futt»  
Amadou Gueye Ngom 
Critique social 
 
Le Matin : Lundi 23 Fév 2009 
OUSMANE TANOR DIENG RÉPOND AU MINISTRE DE L’INTÉRIEUR « Cheikh Tidiane Sy ne fait pas la différence entre le Pds et l’Etat »  
 
Les leaders de la Coalition Benno Siggil Sénégal ont assisté ce week-end à Rufisque, à l’assemblée générale organisée par les investis et mandataires de leur coalition dans le département. Une opportunité pour Ousmane Tanor Dieng qui présidait la séance de lancer l’option des brigades de vigilance pour l’unicité du vote. Le patron des Socialistes en a profité pour répondre au Ministre de l’Intérieur, M. Cheikh Tidiane Sy, qui a traité l’opposition concernant le fichier électoral de « mauvaise foi ».  
Dans un discours très imagé, le leader socialiste a, pour parler de la récente sortie du Ministre de l’Intérieur dans la presse, dit que « dans un match de Football, quand l’arbitre prend fait et cause pour une équipe, il ne laisse comme choix à l’autre que d’abandonner, ou de continuer la partie en prenant toutes les dispositions pour gagner, contre l’arbitre et contre l’équipe adverse ». Pour dire que « Cheikh Tidjane Sy n’a parlé que pour plaire à Abdoulaye Wade, mais comme tout le monde, il sait que le fichier est piégé. Comme l’a d’ailleurs reconnu un membre en vue de la Cap 21 ». Aussi, la Coalition Benno Siggil Sénégal sera et trouvera les moyens de contrecarrer la volonté manifeste du parti au pouvoir de « truquer » les élections pour proclamer des résultats préfabriqués. « Nous irons voter très tôt afin que tous les bureaux de vote puissent être fermés à dix-huit heures incluses », a dit M. Ousmane Tanor Dieng.  
Ce dernier a aussi demandé aux candidats investis et aux mandataires d’être présents dans les bureaux pour s’opposer aux votes de gens n’habitant pas dans leur localité. En outre, Benno Siggil Sénégal promet en attendant la campagne électorale qui démarre la semaine prochaine, d’organiser une conférence de presse pour répondre à « Cheikh Tidjane Sy qui ne fait visiblement pas de différence entre son parti le Pds et l’État ». Après ceux de Pikine et Guédiawaye, les leaders de la Coalition Benno Siggil Sénégal ont rendu visite samedi dernier, à leurs candidats investis et mandataires dans département de Rufisque pour les élections régionales, municipales et rurales qui se tiendront le 22 mars prochain.  
Au cours de l’assemblée générale qu’il a présidée aux côtés de Mar Diouf, Charles Guèye et Oumane Ndiaye, Ousmane Tanor Dieng a tenu à expliquer aux uns et aux autres les enjeux des élections locales. Tout en leur rappelant leurs attributions et leur rôle en tant qu’investis ou mandataires.  
 
 
Auteur: Alpha SAMB (Rufisque)  
 
Pressafrik : Lundi 23 Fév 2009 
Sénégal - Média et corruption : « les journalistes sont comme des griots »  
 
Les maux qui gangrènent la presse ont été passés au peigne fin par deux acteurs de la communication et des médias. Le professeur de la sociologie des médias à l’Université Gaston Berger de Saint louis, Mor Faye et celui de droit des médias au Centre des Etudes Techniques de l’Information et de la Communication (CESTI), Bouna Manel Fall ont évoqué L’environnement économique difficile de la presse qui a beaucoup fragilisé les médias. Invité de l’émission Remue-ménage de la RFM, ils ont invité les intellectuels à se prononcer sur des débats autre que la politique.  
La corruption chez les journalistes est d’ordre économique, selon, l’enseignant de la sociologie des médias à l’Université Gaston Berger de Saint louis, Mor Faye. «Cette image que l’on donne aux journalistes, n’est pas une image construite par la société sénégalaise. Souvent ce sont les journalistes eux même qui participent à la construction de cette image négative», a estimé l’auteur du livre «Presse privée écrite en Afrique francophone : enjeux démocratiques». Parlant du phénomène des «perdiems», Mor Faye a fait une comparaison d’ordre culturelle entre le journaliste et le griot. «Avec le griot, c’est à la fin du baptême, qu’il va voir la famille pour dire je me retire espérant qu’on lui donne de l’argent. C’est le même comportement avec le journaliste dans les séminaires et les colloques. Il dit je vais partir, et attend qu’on lui donne les frais de déplacements. Une chose qui n’est pas normale, car chaque fois que le journaliste se déplace, il doit le faire avec ses propres moyens », a commenté l’enseignant de la sociologie des médias. Selon lui, «si on donne rien au griot, il peut même avant de partir dénigrer la personne, ou dire du mal de lui. Et le journaliste, lui soit il n’écrit rien ou fait une diffamation sur la personne», a-t-il précisé.  
Son compère et enseignant de droit des médias au CESTI, Bouna Manel Fall a essayé de donner les raison des racines du mal. «Cette carte, elle est jouée en faux et le drame c’est que les citoyens, les auditeurs, les lecteurs sont dans une situation de pollution médiatique. Il est impossible de déchiffrer les soubassements de l’information, d’où vient l’information, ça ne renforce pas la démocratie et c’est déplorable, nous l’avons stigmatisé, dénoncer, les facteurs structurels qui font que cette situation est là et n’a pas disparue» a déplore le juriste.  
L’écrivain et sociologue a évoqué un autre point qui contribue selon lui, à ternir l’image de marque des journalistes. «Ce qu’on voit aussi c’est au moment où cette presse est confrontée à des problèmes, des jeunes issus de l’enseignement supérieur ou qui n’ont pas fini leur cursus scolaire, sans formation, qui ne connaisse rien de l’éthique, et de la déontologie qui s’offrent aux organes de presse. Cela participe à la fragilisation de la presse», a indiqué Mor Faye.  
Le juriste et enseignant au Cesti a fustigé le fait que le droit du travail est le plus bafoué. «Les journalistes qui travaillent de leur propre poche, qui n’ont pas signé de contrat de travail en bonne et due forme sont au devant de la scène. Et pour ceux qui ont de la chance, c’est un contrat de prestation de service, cela veut dire que ceux là quand ils sont malades, ils se soignent eux même, ils n’ont pas de couverture sociale. C’est en parti la raison pour laquelle les journalistes sont exposés à la corruption», a expliqué Bouna Manel Fall.  
Après avoir posé le problème, ils ont indiqué là où pourrait venir la solution. L’écrivain et sociologue a exhorté les citoyens à se consacrer à des réflexions internes, voir comment le Sénégal peut sortir de la situation de la crise qui prévaut. « Il faut s’intéresser aux problèmes sociaux plutôt qu’aux problèmes politiques. Il ne faut pas trop jouer dans le sens de l’opposition quand elle cherche à amener les journalistes dans les débats politiques. Il est difficile de voir les intellectuels s’impliquer dans des débats autre que politique». 
Auteur: Ndèye Maty Diagne (Stagiaire) 
 
APS : Dimanche 22 Fév 2009 
Mamadou Diop Decroix préconise la limitation du mandat des chefs de parti  
Dakar, 22 fév (APS) – Mamadou Diop Decroix, récemment déchu de son poste de secrétaire général adjoint de And-Jëf/Parti africain pour la démocratie et le socialisme (AJ/PADS, mouvance présidentielle) préconise la ‘’limitation’’ de la durée et du nombre de mandats des chefs de parti. 
’Je considère qu’on devrait limiter les mandats de chefs de parti. Il faut limiter la durée des mandats des chefs de parti et limiter aussi leur nombre de mandats. Ça je le proposerai dans le cadre de mon programme électoral pour le prochain congrès’’, a dit M. Diop, qui était dimanche l’invité de l’émission Grand Jury de la RFM.  
Mamadou Diop Decroix, accusé ’’d’activités fractionnistes’’, est opposé au secrétaire général du parti, Landing Savané, depuis qu’il a annoncé publiquement sa volonté de briguer le poste de secrétaire général national de Aj/PADS au prochain congrès du parti. 
Selon Bassirou Sarr, administrateur général d’And-Jëf/PADS, Mamadou Diop Decroix a aussi été exclu pour avoir créé des ‘’blocages’’ dans le fonctionnement du parti et essayé de saper ‘’l’autorité morale’’ de son secrétaire général, Landing Savané. 
Les partisans du ministre du Commerce soutiennent, de leur côté, que le différend entre les deux hommes est ’’politique’’. 
‘’Quand vous avez fait 27 ans de légalité, vous avez participé à de nombreuses élections et que vous n’arrivez jamais à dépasser 4 pour cent – ce n’est pas seulement AJ, c’est toute la gauche – il y a lieu de s’arrêter pour prouver le mouvement et regarder ce qui ne va pas. C’est notre position moi et d’autres amis qui sommes dans le parti’’, a estimé M. Diop, ministre du Commerce. 
Mamadou Diop Decroix s’est en outre défendu d’être dans ‘’des luttes de personnes’’. Selon lui, ‘’nous sommes dans des logiques politiques fondamentales pour réformer la politique, réformer les projets, les visions, les programmes et être au diapason du peuple qui vote’’. 
Il a soutenu que si ‘’on ne rectifie pas, le parti va disparaitre’’, estimant le parti dirigé par Landing Savané ‘’va à vau-l’eau’’. 
‘’Nous devons avoir un parti ambitieux (…). Il faut redresser le parti’’, a estimé M. Diop qui a dit toutefois ‘’assumer sa part de responsabilité dans la situation actuelle du parti’’. 
Auteur: AD  
NETTALI: 
lundi 23 février 2009 - Pour la transparence des élections  
Me Assane Dioma Ndiaye souhaite la mise en place de la Ceni au profit de la Cena  
NETTALI.NET - « La décision de la Cour d’appel de débouter l’opposition dans l’affaire de Ndindy et Ndoulo est un désaveu vis-à-vis de la Commission électorale nationale autonome (Cena) ». C’est pourquoi, Me Assane Dioma Ndiaye, qui était l’invité de l’émission « Dianobi » sur la radio privée Sud fm souhaite la mise en place de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à la place de l’actuel organe de supervision du processus électoral. 
« Il est temps qu’on mette en place une Ceni) ». Ainsi, de l’avis du président de la Commission électorale départementale autonome de Diourbel (Ceda), l’administration doit être exclue de l’organisation des élections pour plus de transparence. Si Me Assane Dioma Ndiaye souhaite la suppression de l’actuelle Cena, c’est à cause de l’affaire de Ndindy et Ndoulo. Deux localités où la coalition Sopi2009 a déposé ses listes après avoir été déclarées forcloses. Et malgré les constations de la Ceda qui a demandé l’invalidation de ces listes, la Cour d’appel a débouté l’opposition qui avait introduit un recours au niveau de cette juridiction. 
Toutefois, contrairement aux allégations du ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur qui a soutenu que le débat est clos, l’invité de Sud Fm a laissé entendre que cette affaire est loin de l’être, car, la Cour de cassation a été saisie. 
Par ailleurs, Me Assane Dioma Ndiaye a fait un diagnostic de la situation des droits de l’homme au Sénégal. Pour le président de l’Organisation nationale des droits de l’homme, notre pays a régressé dans ce sens, avec notamment, l’interdiction récurrente des marches, les cas de tortures au niveau des commissariats de police et brigades de gendarmerie. D’ailleurs renseigne-t-il, lors de la convention sur les droits de l’homme qui s’est déroulée récemment à Genève, notre pays a été au centre des interventions. Mieux, soutient-il, il a failli créer un incident diplomatique, car, la France avait proposé la suppression des articles 80 et 319 du code pénal. Allusion faite à l’arrestation de journalistes et à l’affaire des homosexuels de Mbao. 
En effet, l’article 80 communément "article fourre tout" par excellence, est un texte, qui punit de trois à cinq ans de prison les auteurs de manœuvres ou d’actes qui compromettent la sécurité publique, discréditent les institutions ou enfreignent les lois du Sénégal, est peu précis et peut être aisément invoqué contre tout journaliste critique à l’égard du gouvernement. Il prévoit notamment que "sur réquisition écrite du procureur de la république, le juge d’instruction est tenu de délivrer un mandat de dépot". 
L’article 319 est relatif à l’homosexualité. Même si le délit d’homosexualité n’existe pas, l’article 319 interdit les actes impudiques et actes contre nature. 
Concernant les cas de tortures, l’’idée d’envoyer dans notre pays des inspecteurs spéciaux de l’Onu avait été émise. 
- Par ZAHRA -  
 
LE QUOTIDIEN : 
Quelle perspective pour notre cher Sénégal ?  
Aujourd’hui, la situation est telle qu’on doit dorénavant s’orienter vers la politique du concret et tirer un trait sur la politique politicienne. Les problèmes qui assaillent la société sénégalaise sont identifiés, donc il ne reste plus qu’à les solutionner. Mais, cela nécessite au moins une volonté politique basée sur un seul objectif : apporter des solutions aux souffrances des populations par exemple, la baisse des prix des denrées de première nécessité, de l’électricité, etc. 
Ce système peut être considéré comme une bouffée d’oxygène dans la mesure où, il augmente le pouvoir d’achat des populations et non une augmentation coercitive des prix qui ne fait qu’appauvrir les populations. Certes, on va toujours nous parler de la situation de crise mondiale, mais c’est ça la mondialisation qui peut être considérée, comme une course de vitesse vers le développement. Aujourd’hui, l’Etat aurait été le premier à créer un plan d’austérité en réduisant les dépenses de l’Etat, l’Assemblée constituante, nombre de ministres et de députés. Et, l’on ne parvient pas à résoudre l’essentiel, le panier de la ménagère, la hausse des prix, les problèmes liés à l’énergie, la santé, l’éducation, l’agriculture, toute la société en quelque sorte, donc une réduction du nombre de ministres, de députés, la suppression du Sénat qui joue pratiquement ou presque le rôle que l’Assemblée exécute. Ceci pourra nous permettre de récupérer un capital financier nous permettant de pouvoir régler certains problèmes cités précédemment. Pour ce qui est de l’autosuffisance alimentaire, si l’on voit la somme allouée à l’importation du riz, il serait plus judicieux de l’injecter dans le secteur agricole, elle sera non seulement productrice d’emploi, mais en même temps arrêterait l’exode rural, voire dans le temps, essayer d’atteindre un excédent pour pouvoir l’exporter. Pratiquement, toutes les denrées que l’on consomme sont cultivables d’où forcément une intensification de ce secteur ne serait que bénéfique pour toute la population. S’agissant de l’électricité, il suffit de diversifier les types d’approvisionnements, par exemple les énergies renouvelables, tel que le charbon. Il est vrai que les naturalistes vont y voir une dévastation de la forêt (bois), mais elle sera forcément accompagnée par une politique d’environnement, matérialisée par la conception de forêts productrices de plantes énergétiques, comme l’Ethaud, avec l’exemple du Brésil. Ce sont des solutions à moyen, ni long terme, on ne doit pas attendre 30 ou 40 ans après pour dire qu’on aurait dû le faire, c’est une nécessité. À mon avis, aujourd’hui, l’Energie est devenue une équation difficile à résoudre pour nos problèmes, s’exécuter dans ce sens serait une bonne chose, même pour les générations futures. Bien entendu, tout ceci ne repose que sur une bonne volonté politique et de patriotisme pour des lendemains meilleurs pour notre cher pays, par le respect de la Constitution, qui cite dans un de ses articles qu’on est là que par et pour le peuple et non le contraire. Une bonne gouvernance des ressources matérialisée par une équité sociale, Justice pour tous, ce n’est que dans cette configuration qu’une République se connaisse. Ce n’est qu’en ayant des politiques adductives qu’on pourra arriver à quelque chose et non une politique dépendante de l’aide, pour une période déterminée, elle peut être bénéfique, mais pas à long terme. On l’a vue dans d’autres pays. Construire le pays passe forcément par le programme, mais aussi du bon vouloir de la capacité de nos politiques à pouvoir aboutir à quelque chose de viable pour notre société. C’est la seule perspective, vu le nombre de difficultés auxquelles notre société est confrontée aujourd’hui. On devrait nécessairement obtenir de l’Etat, des notions chirurgicales sur certains facteurs clefs de la société, sinon un désengagement de l’Etat mènerait forcément à une régression de la société. 
J’ose espérer que ce cas de figure n’est pas souhaitable, puisqu’apercevoir les populations rentrées dans ce schéma, diminuer les tâches auxquelles elles sont confrontées équivaudrait à régler un certain nombre de problèmes. D’où une baisse substantielle serait beaucoup plus significative vu la situation. Et, c’est possible dans la mesure où l’Etat accepte de faire des sacrifices tels que la suppression du Sénat, la réduction du nombre de ministres et de députés. La preuve, pendant huit ans, ils n’ont pas pu apporter des solutions, alors que j’ai personnellement écrit un article, basé sur un programme bien déterminé (septembre 2002 sur Wal Fadjri), où j’avais mis en alerte nos politiques sur ce qu’il adviendrait à la société aujourd’hui, si on n’y prenait pas garde, la régression de la société. Ce n’est qu’en ayant une politique basée sur la bonne gouvernance : séparation des pouvoirs, être animé d’une bonne volonté politique allant dans le sens de pouvoir subvenir aux aspirations du peuple, n’oublions pas qu’ils ont été élus pour régler les problèmes que nous vivons actuellement. J’ose espérer que ce ne sont pas des solutions qui manquent, contrairement à ce qui s’est passé pendant ce temps où tout a été focalisé sur les infrastructures. On y a mis autant d’argent qui aurait pu régler d’autres urgences comme la santé, l’éducation, l’agriculture, la demande sociale qui, à mon avis, sont des facteurs essentiels pour une société vitale. 
Ce qui se passe aujourd’hui est loin de ce qu’on espérait au lendemain de la coalition pour le changement. Le contraste est désolant, il suffit de voir le train de vie de l’Etat par rapport aux nombreuses difficultés auxquelles les populations sont confrontées. La réduction du train de vie de l’Etat n’entrave aucunement le rendement. Cette réduction, ajoutée au pactole constitué par la suppression du Sénat, du nombre de ministres et de députés, représente une solution à la situation actuelle que vit le pays, si on veut vraiment aider les populations. Il y n’a pas meilleure solution que celle-ci proposée, plus la réduction du pouvoir d’achat des prix des denrées de première nécessité, des factures de la Senelec et du taux de 17 %, c’est-à-dire un retour à la facture initiale. C’est à l’Etat de prendre en charge la société et non le contribuable d’où un désengagement de l’Etat. A mon avis, c’est la meilleure solution à l’heure actuelle si on veut vraiment satisfaire les besoins des populations pour des lendemains meilleurs pour notre cher Sénégal. 
Ousmane SENE - Hlm Grand-Yoff - Villa n° 3 
 
 
Lettre ouverte à Monsieur le président de la République. 
A l’orée des élections locales de mars 2009, je voudrais attirer votre attention sur un fait singulier grave, tant par sa portée politique que juridique ; celui d’avoir cautionné, dans la commune de Mbour, l’investiture par la direction libérale, de certaines personnes que vous avez désavouées par la dissolution du Conseil municipal, sur la base du décret présidentiel n° 2008/450 du 2 mai 2008. 
Cette décision courageuse, de haute portée symbolique et politique, qui s’inscrivait assurément –nous avons osé le croire-, dans la perspective d’un assainissement et d’une moralisation de la gestion municipale, avait été perçue comme une condamnation sans appel d’une bande de politiciens, copains, requins et faquins, qui avait largement démontré leur incompétence et leur indigence intellectuelle et professionnelle, ainsi que leur déloyauté, tant à l’égard du Parti démocratique sénégalais (Pds), avec les transhumances répétées de certains d’entre eux, qu’à l’égard des populations de Mbour, devenues les otages d’une gestion nébuleuse, apparemment étrangère à toute conception d’utilité publique. 
Dans leur écrasante majorité, les Mbourois avaient porté une appréciation on ne peut plus positive sur cette décision de dissolution salvatrice, qui a installé en lieu et place du Conseil municipal, une Délégation spéciale. 
Mais quelle ne fut pas leur surprise, trahis, choqués, dépassés et outrés, que de constater avec une profonde amertume, atteints au plus profond de leur chair et de leur âme, que ce sont les mêmes personnes clairement désavouées et bannies à cause de leurs agissements et comportements néfastes, négatifs et nuisibles pour l’ensemble de la communauté mbouroise, qui ont été investies pour défendre les couleurs du Pds. 
Injure ne pouvait être plus grande, opprobre ne pouvait être plus insultant, honte ne pouvait être plus humiliante pour les Mbourois, monsieur le président, que de porter au pinacle aujourd’hui, celles-là mêmes que vous aviez clouées au pilori la veille. 
Dès lors, comment comprendre une telle situation ? Mbour, troisième ville du Sénégal, qui regorge de potentialités énormes sur le plan culturel, économique et humain, ne compterait-elle pas d’autres hommes, de meilleure qualité, pour présider aux destinées de la commune ? 
C’est pourquoi, même si je ne suis pas de votre parti, je vous demande solennellement pour une question de principe, monsieur le président, de retirer des listes du Pds, les membres de l’équipe municipale que vous avez vous-mêmes renvoyés pour leur gestion approximative ; c’est une mesure de salut public. 
Quoi qu’il en soit, tous les Mbourois, hommes d’honneur et de dignité, citoyens animés par la flamme d’une passion brûlante pour leur ville, debout, tels un seul homme, voteront massivement contre la liste du Pds, pour restaurer l’espoir et poser les jalons d’une ère nouvelle de développement économique, culturel et social, au profit exclusif des populations de Mbour. 
Je vous prie de croire, monsieur le Président, à l’expression de mes sentiments distingués.  
Garang COULIBALY Junior 
 
La problématique de l’approvisionnement du Sénégal en gaz butane. 
Le Sénégal connaît, depuis quelques années, des perturbations récurrentes dans son approvisionnement en gaz butane, produit de première nécessité largement utilisé dans les zones urbaines pour les besoins de cuisson. Pour expliquer ces «tensions», deux arguments sont généralement avancés, à savoir les contraintes dans la gestion de la subvention et les capacités de stockage limitées qui impliquent la réception de deux butaniers par semaine. Sur la base des prix actuels du gaz butane sur le marché international, de la consommation du marché national et des capacités de stockage existantes, ces arguments résistent difficilement à l’analyse. 
 
Le problème de la subvention 
La bouteille de gaz de 6 kg, la plus populaire, est aujourd’hui vendue à 2 500 francs Cfa toutes taxes comprises (Ttc), ce qui correspond à 416 667 francs Cfa la tonne. A ce montant, il faut déduire la marge des opérateurs (distributeur, grossiste et détaillant) égale à 127 791 francs Cfa la tonne et les droits et taxes (6% de droits de porte et 18% de Tva). Le prix à l’importation permettant de vendre la bouteille de 6 kg à 2 500 francs Cfa sans subvention, est ainsi de 217 066 francs Cfa la tonne, compte tenu des droits et taxes estimés à 71 810 francs Cfa la tonne. Au taux de change de 500 francs Cfa/Usd, ce prix à l’importation correspond à 434 Usd la tonne qui doit couvrir le prix sur le marché international et les frais liés à l’importation. Or, le prix du gaz butane sur le marché international à la fin de l’année 2008 est de 350 Usd la tonne. De ce fait, les frais liés à l’importation qui en découlent sont de 84 Usd la tonne. 
Au vu du coût actuel du fret pour des butaniers de 4 000-5 000 tonnes, généralement reçus au Sénégal, des marges de négociant en cours dans le commerce de gaz et des frais annexes, ce montant de 84 Usd est largement suffisant pour couvrir les frais liés à l’importation, si celle-ci est réalisée dans les meilleures conditions d’approvisionnement. Dans ce cas, le gaz butane peut être vendu au prix actuel sans qu’aucune subvention ne soit due au fournisseur. Si des subventions sont aujourd’hui prévues, au point de créer des perturbations, la politique d’approvisionnement mérite d’être analysée. 
L’approvisionnement du Sénégal en gaz butane est aujourd’hui confié à la Société africaine de raffinage (Sar). Sa production en gaz étant très faible, moins de 10% du marché, celle-ci importe la quasi-totalité du produit livré au centre emplisseur. Malheureusement, la Sar n’est nullement incitée à minimiser ses coûts d’approvisionnement, toutes les charges liées à l’opération étant répercutées aux consommateurs. Aucun appel à concurrence n’est fait pour le choix du fournisseur de gaz, ce qui peut être cause d’importants surcoûts supportés, soit par l’Etat à travers la subvention, soit par le consommateur. 
Au moment où la gestion de la subvention semble poser beaucoup de problèmes au point où le gouvernement prévoit de la supprimer, la libéralisation de l’importation du gaz butane semble la seule voie permettant de garantir un approvisionnement correct et à un prix acceptable. A défaut, l’appel à la concurrence devra être la règle. 
Dans ces cas, si les prix sur le marché international devaient conduire à un prix de revient supérieur au prix actuel de vente, l’Etat devrait d’abord renoncer à ses droits et taxes pour limiter ce prix. Il est paradoxal de parler de subvention sur un produit alors que l’Etat perçoit des taxes sur le même produit. 
 
Les contraintes de capacité 
Le Sénégal dispose aujourd’hui de 10 500 tonnes de capacités de stockage de gaz butane, pour une consommation journalière, incluant les exportations, de moins de 400 tonnes par jour, ce qui correspond à 26 jours de consommation au moins. Dans ces conditions, comment expliquer le besoin de deux butaniers, de 4 000-5 000 tonnes chacun, par semaine alors que la consommation hebdomadaire n’atteint pas 2 800 tonnes ? 
La capacité de stockage de 10 500 tonnes, quoique insuffisante pour garantir le stock de sécurité de 35 jours, devait permettre d’approvisionner correctement le marché actuel avec un plan d’approvisionnement basé sur une gestion cohérente des stocks. En effet, en considérant la taille usuelle des butaniers reçus au Sénégal, à savoir 4 000 tonnes, les 6 000 tonnes de la capacité existante pourrait servir à assurer un stock de sécurité de 15 jours, les 4 000 tonnes étant réservées au stock de roulement (ou stock outil) qui correspond à 10 jours de consommation. Ainsi, l’approvisionnement sera assuré avec un butanier de 4 000 tonnes par 10 jours, en plus du stock de sécurité de 15 jours au moins permettant de faire face à un éventuel retard sur l’arrivée d’un bateau. 
Dans ces conditions, les quantités de gaz présentes sur le territoire seront en permanence comprises entre 6 000 et 10 000 tonnes, ce qui met à l’abri de toute rupture de stocks, sauf dans des cas extrêmes de force majeure. Sans une politique cohérente d’approvisionnement, accompagnée d’une gestion optimale des stocks, les investissements additionnels envisagés seront facteurs de surcoûts importants sans mettre à l’abri des pénuries. 
 
Des investissements bien pensés 
La réalisation de 22 000 tonnes de capacité supplémentaire à court terme, est aujourd’hui présentée comme seule solution pour garantir l’approvisionnement correct du pays en gaz butane, sans que l’opportunité et la justification économique ne soient établies. En effet, avec le niveau actuel de consommation, 400 tonnes par jour, une capacité de stockage totale de 18 000 tonnes permet de garantir le stock de sécurité de 35 jours et 10 jours de stock de roulement (stock outil). En déduisant de cette capacité, celle existante de 10 500 tonnes, seule une capacité supplémentaire de 7 500 tonnes est nécessaire. Une évolution de la consommation de 6% par année, largement supérieure aux évolutions actuelles, mène à un besoin de 22 000 tonnes supplémentaires à l’horizon 2018. 
Du point de vue économique, la réalisation de ces capacités supplémentaires est justifiée par les droits de passage perçus par l’investisseur. Pour éviter que les nouveaux investissements induisent une augmentation de ces droits de passage qui entrent dans le calcul du prix de vente, il est nécessaire que la consommation journalière atteigne 567 tonnes, consommation obtenue en 2014 en considérant une évolution de 6% par année. La réalisation anticipée en 2009 des 22 000 tonnes conduit à un besoin d’augmenter les droits de passage de 34%. 
En conclusion, la sécurisation de l’approvisionnement du Sénégal en gaz butane passe par une bonne programmation des investissements nécessaires au niveau des capacités de stockage, mais également par une optimisation de l’utilisation des capacités disponibles. Dans un contexte de rareté des ressources financières, un surinvestissement sera chèrement payé par les consommateurs. 
 
Mamadou NDIAYE - Consultant international / njieconsulting@gmail.com 
 
Interpellation des manifestants opposés à la cession du stade Assane Diouf:L’Ondh exige la libération. 
23-02-2009 
 
Les atteintes à la liberté d’expression et les violations de la liberté de manifestation de la part des autorités sont de plus en plus importantes et demeurent symptomatiques de leur attitude à l’égard des libertés collectives et individuelles au Sénégal. Ces atteintes se manifestent de façon récurrente par des interpellations et des gardes à vue dans les lieux de privation des libertés. La dernière, qui a consisté à arrêter des manifestants riverains du stade Assane Diouf, a mis dans tous leurs états les membres de l’Ondh nationale qui la dénoncent. 
 
Par Boucar Aliou DIALLO 
 
L’Organisation nationale des droits de l’Homme du Sénégal (Ondh) s’insurge contre l’interpellation de toutes les personnes dont, le seul tort a été de crier haut et fort leur indignation après la cession du stade Assane Diouf à des Chinois. Ces personnes, qui sont détenues au commissariat central de Dakar, auraient commis le délit de manifester pacifiquement. 
Pour l’Ondh, il faut procéder et le plus rapidement possible à «la libération immédiate de toutes les personnes interpellées». Elle dénonce avec la plus grande fermeté, ce qu’elle considère comme de «nouvelles entraves graves et intolérables à l’exercice de libertés fondamentales» qui, ironie de l’histoire sont consacrées et garanties par la Constitution sénégalaise. C’est pourquoi, ces défenseurs des Droits humains constatent avec amertume avec «l’opinion publique nationale et internationale que les autorités sénégalaises ont choisi d’opposer un mépris souverain à toutes les interpellations et exigences quant au respect et à l’effectivité des libertés d’expression et de manifestation élevées par toutes les Nations soucieuses du respect des Droits humains lors de l’examen périodique universel de la situation des droits de l’Homme au Sénégal à Genève le 06 février 2009». D’ailleurs à Genève, les organisations de défense des droits Humains avaient tiré la sonnette d’alarme pour demander à l’Etat du Sénégal de respecter davantage les droits de l’Homme. 
 
PRINCE KARIM, A L’ECOLE DE LA MONARCHIE  
Ils sont devenus fous, le père et le fils 
 
par SUDONLINE.SN 
 
« A raser les ânes, on perd son savon et son temps » 
 
Si Abdoulaye Wade a pataugé pendant vingt six périlleuses années, au cours desquelles il a perdu tous ses cheveux avant d’accéder au pouvoir (par la voie démocratique), son fils Karim, lui, n’aura eu droit qu’à huit petites années pour être initié au bon fonctionnement d’un régime autocratique. Voldemort père et fils disposent d’incroyables talents qui leur ont permis de s’accaparer de la « pierre philosophale », pour ériger notre bien aimé République en monarchie. Nous ne sommes point obligés de leur faciliter la tâche. Si Abdou Diouf avait voix au chapitre, sur le choix de son successeur, Abdoulaye Wade serait, à coup sûr, la dernière personne pressentie. Et pourtant, ce n’est pas des Karim qui manquaient aux présidents Diouf et Senghor : ceux là au moins, avaient une idée de la « République », quoi qu’on puisse leur reprocher. A ce propos, Honoré de Balzac nous rappelle qu’ « il existe deux sortes d’hommes : ceux qui combattent leur père et ceux qui cherchent toute leur vie à le remplacer. » Que dire du Sénégal, avec tout le tapage médiatique, toute cette pollution sonore et visuelle autour du fils du président dont le père n’arrête pas de lui tresser des lauriers ? Mais de quoi Wade père a peur, au point de vouloir coûte que coûte chercher à se faire remplacer par son fils ? Fait-il semblant d’ignorer que nous avons toujours été un peuple digne et souverain, à qui on ne dicte pas sa conduite ? Le pauvre Karim Wade ne s’imagine pas le délire dans lequel son père est en train de l’entraîner. Le prince de la République ferait mieux d’aller apprendre l’histoire de nos fiers guerriers dans les savanes ancestrales, ces héros qu’on peut tuer certes, mais qu’on ne déshonore jamais. 
 
« Sans le mensonge, la vérité périrait de désespoir et d’ennui. » Ces mots d’Anatole France ont le mérite d’éclairer l’opinion sur le recours au mensonge et la volonté de Wade Voldemort qui, malgré qu’on ne l’ait jamais entendu « dire quoi que ce soit, dans un sens ou dans l’autre », essaie de forger à son prince un passé et des mérites inconnus des Sénégalais. Ses délires autocratiques et son obsession au pouvoir l’ont conduit à faire de son fils « bien né » un « phénomène virtuel » dont les « compétences » sont loin de convaincre nos compatriotes qui attendent toujours d’être édifiés sur les chantiers de l’Anoci. Le « phénomène » Karim Wade existerait plus dans les médias que dans la vie réelle. Evidemment, les tonneaux vides font du bruit, beaucoup trop de bruit. Ils nous tympanisent, dans une pollution sonore dont se seraient bien passés les déçus et naufragés du bateau ivre de l’alternance, ce navire qui chavire sous le poids des dérives de la « tempête » libérale et des pirates et contrebandiers du Sopi. 
 
Même aux âmes bien nées, 
 
L’incompétence n’attend point, le nombre des années Si le sénateur Kennedy a adressé des « félicitations » à Karim Wade en août dernier, c’est sûrement au sujet des « rumeurs » de dépassements budgétaires, de surfacturation excessive et de l’inachèvement des travaux dans les délais, malgré l’immensité des moyens de l’Etat mis à sa disposition et les reports multiples du sommet de l’OCI. Il faut être aussi intelligent que le fils du président, ou disposer d’un Q.I. supérieur à la normale pour réaliser un tel exploit. Ce garçon semble obsédé par l’argent du contribuable qu’il tente de contrôler à tout prix, sans que la République lui ait confié un seul mandat, si ce n’est la volonté manifeste du père d’immiscer son fils dans la gestion de l’Etat et des deniers publics. 
 
Quels que soient les procédés mis en place par le père pour hisser le fils au sommet de la gloire, la montagne semble accoucher d’une souris, d’une toute petite souris édentée et incapable de forer le moindre trou, fût-il dans un tunnel de près de cinq cents mètres, sans bandes d’arrêt d’urgence ni issues de secours… 
 
« Le monde aura beau changer, les chats ne pondront pas. » Si Wade Voldemort Junior a les mains propres, il n’a qu’à « comparaître » illico-presto devant la justice ou l’assemblée nationale qui le réclame, afin de s’expliquer sur la gestion très controversée de la nébuleuse Anoci qu’il préside. Lorsque l’on gère près de quatre cents milliards du contribuable, le minimum de décence voudrait que l’on rende compte, au moins, avant d’entamer d’autres chantiers. 
 
Lorsqu’on aspire à diriger 12 millions de personnes, alors qu’on n’est même pas « fichu » de se porter tête de liste aux municipales pour jauger sa popularité au niveau de l’opinion, on se dissimule discrètement derrière des poids-lourds qui vous servent de béquilles. La procuration électorale demeure le fort des faibles déjà convaincus de leur impopularité et de leur immaturité. Ces héros du dimanche sont en quête désespérée de légitimité et d’ascension sociale : voilà pourquoi ils font trop de bruit, comme cet arbre qui s’effondre, malgré le retour du fils banni. Ils constituent une menace pour la cohésion sociale, parce que prêts à tout pour accéder au sommet. Attention à la chute, elle risque d’être brutale, et certains risquent fort d’y laisser plus que leurs cheveux… 
 
Quelque soient ses défauts, le père a quand même réussi à saper le moral inébranlable de bon nombre de nos compatriotes qui rêvaient de TGV, de rails à grand écartement, de tramways, ou d’un petit gagne-pain, ne serait-ce qu’à temps partiel. Ces rêves, comme bien d’autres, reposent en paix, dans le cimetière des promesses de l’alternance. 
 
« Les enfants, petits, rendent leurs parents stupides. Grands, ils les rendent fous. » 
 
Si le père vient de nous avouer avoir fait de la « maçonnerie » il y a cinquante ans, que peut bien nous avouer le fils dans les cinquante années à venir ? 
 
Les propos tenus par le président de la République devant Serigne Bara frôlent même le ridicule. Il n’y a pas pire sot que celui qui s’efforce de croire à ses propres mensonges. Un peu de modestie ne nuit pas, président, à propos des « mérites » de votre fils. Lorsqu’on est juge et partie, le verdict ne peut être assimilable qu’à un tissu de mensonges. Votre fils peut bénéficier de votre entière confiance, vous y avez droit, et d’ailleurs, c’est ce que tout père attend de son fils. Prince Karim peut fréquenter les princes et monarques du Golf autant qu’il le souhaite : cela ne lui donne pas le droit d’assimiler notre République à une cour, où les fils sont mêlés à la gestion de la chose publique. Ces pratiques monarchiques sont malsaines dans une République qui se respecte. 
 
Tel père, tel fils 
 
Si le père a perdu la confiance du peuple, le fils, lui, a mille chances de ne jamais obtenir cette confiance, tant qu’il n’aura pas éclairé l’opinion sur les chantiers de la corniche. Nous ne portons d’accusations sur personne. Toutefois, nous avons le droit d’exiger que toute la lumière soit faite sur cette affaire, fût-il pour sauver les apparences. Le fils de Charles Taylor condamné récemment, n’aurait jamais pensé comparaître devant un tribunal pour des crimes commis avec la complicité de son père, sorti de l’histoire, non par la petite porte mais par une bouche d’égout. « Le mensonge peut courir un an, la vérité le rattrape en un jour. » A analyser de près les manœuvres de nos deux « héros », il convient de se poser la question de savoir si Wade Voldemort et son fils jouissent de toutes leurs facultés mentales, au point de vouloir réécrire l’histoire du Sénégal qui ne date quand même pas des années 2000. 
 
Des bavures policières, comme à Kédougou 
 
Cheikh Tidiane Sy vient revaloriser de 50 pour cent, les salaires des policiers. Pour ceux qui savent lire entre les lignes, le ministre de l’intérieur et ancien conseiller du Maréchal Mobutu ne préparerait-il pas l’opinion, à des bavures policières-pardon-militaires dans les jours à venir, comme cela a été le cas à Kédougou, à la veille de Noël ? Nous ne sommes pas de mauvaise foi, mais les actes posés récemment par le régime en place ont fini de convaincre même les plus sceptiques, que des élections transparentes, libres et démocratiques ne les feront pas quitter le pouvoir. 
 
D’ailleurs, tout porte à croire qu’ils n’ont pas l’intention d’organiser des élections : il leur manque un prétexte crédible pour justifier le report éventuel des locales. Tant qu’il leur restera « un souffle de vie », Wade Voldemort et sa cour s’accrocheront aux « tripes » du pouvoir qu’ils ne lâcheront pour rien au monde. Comme disait Souleymane Jules Diop, « l’ennemi de Wade, c’est le temps. » L’histoire politique du Sénégal retiendra les mésaventures d’un président élu démocratiquement, et qui, dans ses délires incontrôlés, voulait forcer son fils à la succession, sans se soucier des éventuels dommages collatéraux. 
 
La liberté et la souveraineté, comme beaucoup d’autres valeurs républicaines, sont très précieuses. Elles ont un prix : seulement, sommes-nous prêts à le payer, devant la détermination du père et du fils, devant l’ascension fulgurante de la monarchie rampante ? 
 
* Momar Mbaye 
* mbayemomar@yahoo.fr 
 
WALF FADJRI : 
Traitement des familles religieuses : Les jeunes tidianes accusent l'Etat de discrimination 
Mettant à profit leur rencontre préparatoire du prochain Gamou de Tivaouane, les jeunes tidianes de Saint-Louis n'ont pas pris de gants pour dénoncer, avec la dernière énergie, la discrimination dont seraient victimes des familles religieuses du pays. A en croire nos interlocuteurs, le favoritisme et le parti pris des autorités doit cesser ‘parce que le Sénégal est un et indivisible’. 
 
SAINT-LOUIS - Président du Collectif des jeunes tidianes de Saint-Louis, Abdoul Aziz Diagne a invité l'Etat et ses démembrements à traiter de façon équitable les confréries du pays. Flanqué de son vice-président Sambou Ndiaye et de tout son staff, le président du Collectif des jeunes tidianes de Saint-Louis a exhorté chaque Sénégalais à ne pas commettre l'erreur de penser que sa confrérie est meilleure que les autres. 
 
Dans la foulée, les jeunes tidianes de Saint-Louis ont tenu, vaille que vaille, à signaler dans un mémorandum que ‘le Sénégal contemporain reste marqué par une crise profonde, expressive de l'épuisement du mode de régulation post-colonial ainsi que de l'incapacité des structures officielles et des élites à formuler une nouvelle formule d'intelligibilité du social qui serait en cohérence avec les repères sociologiques du pays’. Selon eux, ‘à côté de la crise économique, avec comme corollaire une paupérisation ambiante, se développe une crise socio-culturelle plus profonde’. Les jeunes tidianes de la capitale du Nord pensent que ‘ce phénomène est appréciable à travers, entre autres, la crise de l'autorité, le désenchantement à l'égard de la classe politique, la crise du consensus social, la crise des modèles et des repères identificatoires....’. 
 
Abdoul Aziz Diagne et compagnie, qui s'exprimaient, samedi à ‘L'espace jeunes’ de Saint-Louis ont fait remarquer qu'‘outre ce décalage, il a été constaté, depuis quelques années, l'accentuation des pratiques discriminatoires entre confréries et entre religions, aboutissant à ce traitement inéquitable entre les différentes couches sociales, les divers compartiments religieux, les divers territoires du pays’. Pour les jeunes tidianes de Saint-Louis, une telle posture ‘met en danger la stabilité et la cohésion sociale de cette nation que les pères fondateurs (politiques, sociaux, religieux ) avaient construite sur la base de la loi, de la morale religieuse, de la sociabilité, du respect de la diversité et des croyances religieuses, de la tolérance ou encore de l'équité’. 
 
A l'occasion de la rencontre préparatoire du Gamou 2009, qui s'est déroulée dans la salle de conférence bondée de monde, de l'espace jeunes, le Collectif des jeunes tidianes de Saint-Louis a invité les actuels dirigeants du pays à s'inspirer des écrits des érudits de l'islam tels qu’El Hadj Malick Sy, Cheikh Ahmadou Bamba et leurs contemporains pour gouverner le pays. 
 
Gabriel BARBIER  
 
Manif pour la défense du stade Assane Diouf : La police charge Ali Haïdar blessé par un projectile 
Il y a eu du grabuge, samedi, sur la rue 6 à la Médina où une dizaine de manifestants ont été interpellés alors que l’écologiste Ali Haïdar était blessé par un projectile. Le Collectif René Sanchez pour la sauvegarde du stade Assane Diouf a voulu manifester, avec le soutien de responsables et militants de l’opposition, contre le projet de construction d’un centre commercial par les Chinois. Une manifestation durement réprimée. 
 
Le sit-in prévu ce samedi sur l’avenue Malick Sy par le Collectif René Sanchez pour la sauvegarde du stade Assane Diouf qui regroupe majoritairement des jeunes de Rebeuss, a été interdit par le préfet. En marge de leur ‘Ataya de presse’, les militants de l’opposition regroupée dans Benno Siggil Sénégal ont, à leur tour, voulu improviser une marche jusqu’au stade Assane Diouf. Les éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi) qui avaient déjà quadrillé les rues de Rebeuss et de la Médina, ont empêché par tous les moyens les manifestants d’exécuter leur projet. Le premier barrage de policiers était à la rue 2 x15. A l’arrivée de la foule de jeunes qui arboraient des tee-shirts sur lesquels était inscrit ‘Touche pas à mon stade’, les policiers ont subitement lancé des grenades lacrymogènes pour disperser les manifestants. Et la confusion fut totale. Il s’en est suivi une course-poursuite entre policiers et jeunes manifestants. 
 
Certains responsables de l’opposition et des jeunes seront arrêtés au niveau de la rue 6 et mis dans la fourgonnette de la police. Parmi les personnes interpellées et acheminées au commissariat central de Dakar, se trouvent Me Birame Sassoum Sy, tête de liste majoritaire de Benno Siggil Sénégal à la commune d’arrondissement de la Médina, Babacar Thioye Bâ, chef de cabinet du secrétaire général du Ps, Bira Guèye et une dizaine de jeunes de Rebeuss. D’autres responsables politiques comme l’écologiste Ali Haïdar ont été atteints par des projectiles. 
 
Face à la répression musclée, Khalifa Sall et d’autres responsables politiques sont entrés dans une maison pour discuter de l’attitude à adopter face aux éléments du Gmi armés jusqu’aux dents et déterminés à en découdre avec eux. A leur sortie, Khalifa Sall et ses camarades ont pu trouver un accord avec les responsables des Gmi. Ainsi les Gmi ont ouvert une partie de la rue pour permettre à ceux qui étaient venus pour manifester de rentrer tranquillement chez eux. 
 
A la suite de cela, Khalifa Sall et une centaine de militants et responsables de l’opposition sont allés au commissariat de Dakar pour s’enquérir de la situation de leurs camarades interpellés. Jusqu’aux dernières nouvelles, ils n’étaient pas encore libérés. Certains espèrent qu’ils le seront au plus tard ce lundi. 
 
Mamadou SARR  
 
A cause de l'extraction du sable marin : La commune de Malika sur le point d’être rayée de la carte du Sénégal. 
Quand le muezzin appelle à la prière du matin, les camionneurs se mettent an route pour Malika. Au bout du petit matin, ils font escale à Mbeubeuss pour prendre un café, avant de foncer sur la plage de Malika-sur-mer. Auparavant, ils étaient passés au bureau du Service des mines pour verser les 5 000 francs constituant les droits d’extraction du sable. ‘Chaque jour, nous versons 5 000 francs au poste d’entrée du Service des mines. Cette taxe est journalière, sans compter 1 000 francs à verser à la police’, nous explique un camionneur. Sur la plage, des centaines d’ouvriers armés de pelle sont à pied d’œuvre. Chacun dispose d’un grand tas de sable qu’il regroupe autour d’une grande surface. ‘C’est leur territoire. Un ouvrier peut en disposer de plusieurs. C’est dans ces tas qu’ils puisent pour remplir les camions’, poursuit notre interlocuteur. 
 
Non loin de là, une centaine de camions patientent pour être servis. Le chemin qui mène à la mer de Malika-sur-mer est pourtant tortueux, mais les camionneurs s’y faufilent avec aisance. Sauf qu’un camion qui n’a pas un moteur très puissant, s’est subitement enlisé. Vite, les ouvriers arrêtent tout pour donner un coup de main au chauffeur. Puis reprend le travail. ‘Au petit matin, ils sont frais et très en forme. Ils font le maximum avant que le soleil ne soit au zénith’, nous explique notre guide. C’est un pied dans l’eau que s’effectue ce travail. Le torse nu, la pelle à main, ces ouvriers s’activent au bord de la mer à creuser le sable, en avançant vers les dunes. 
 
Quand nous nous sommes présentés à eux, beaucoup ont sursauté en entendant parler des risques sur l’environnement de leur gagne-pain quotidien. ’Cela fait plus de vingt ans que cette partie de Malika est soumise à l’extraction de sable. Le sable extrait est aussitôt remplacé. Cela n’a aucun effet néfaste sur Malika’, soutient le plus vieux des ouvriers, qui soutient que la mer n’avance même pas. ’Depuis des années, nous sommes sur la même place’, clame-t-il. Lorsque nous leur avons rétorqué qu’ils détruisent la nature, le plus jeune prend la parole, pour démontrer, chiffre à l’appui, que l’extraction du sable fait nourrir de centaines de familles. ‘Beaucoup de personnes dépendent de ce boulot dont les retombées, ici même à Malika, sont des milliers de francs Cfa que nous dépensons chaque jour. Ensuite, nous travaillons sous le contrôle de l’Etat du Sénégal. Le Service des mines est notre interlocuteur. Il dispose d’une guérite à l‘entrée de Malika où nous sommes enregistrés chaque jour’, explique-t-il. 
 
Pourtant, à Malika-sur-mer, on craint le pire. Une véritable catastrophe se prépare, selon les populations qui ont fait appel aux journalistes après plusieurs correspondances adressées au président Wade et aux ministres en charge de l’Environnement. ‘Depuis 5 ans, nous écrivons au président de la République, mais en vain. Ils sont tous au courant du désastre, mais personne ne bronche. Ils attendent que cela soit un second bateau Le Joola pour réagir’, s’insurge Libasse Sow, chef de village de Malika-sur-mer. La mer avance à pas de géant vers son village. Elle a même fini par s‘attaquer aux infrastructures hôtelières qui sont toutes dans l’eau. Des cabanons et autres arbres qui jalonnent la bordure de mer sont sur le point d’être engloutis par l’eau. ‘Il y a quelques jours encore, ce cabanon se trouvait loin de la mer, explique M. Sow désignant du doigt le bâtiment en question. Mais depuis hier (jeudi dernier, Ndlr), l’eau s’est approchée de l’équipement à tel point qu’il risque de s’effondrer. L’eau était à des centaines de mètres, il y a des mois. La plage était alors praticable. Aujourd’hui, elle avance à pas de géant et si rien n’est fait, c’est toute la commune de Malika qui risque de disparaître’, plaide Libasse Sow. 
 
Malika, avec ses 60 000 habitants, connaît une démographie galopante favorisée par son extension rapide, conséquence du désengorgement de la localité de Pikine mais aussi de la création de nouvelles cités d’entreprises. De nouvelles constructions, issues de cette extension et qui sont placées le long de la mer, sont menacées. L’extension de Malika est faite entre le village traditionnel de Malika et la commune, allant vers la mer. ’Ici c’était le champ de tir de l’armée. Après le départ des militaires, le terrain a été loti et distribué aux populations’, dit Djiby Sow, un jeune du village qui attend impuissant l’affaissement de son cabanon. Sur près d’une dizaine de kilomètres, la situation est la même. L’eau a atteint les nouvelles constructions et continue son petit bout de chemin. Même l’école n’est pas épargnée.‘Vous voyez ces fenêtres, elles étaient en fer. Elles ont été détruites par l’érosion marine. Notre école souffre aussi de cette avancée de la mer’, nous confie le directeur de l’école, située au bord de la mer. Va-t-on vers la disparition de Malika ? Ces centaines de camions qui tirent, chaque jour, de sa plage des milliers de mètres cubes de sable transportés à Dakar, ont réussi à faire avancer la mer de plusieurs mètres. Et cette mer s’est mise en colère ces derniers jours, détruisant sur son passage une partie de la bande de filaos et de nouvelles constructions qui longent la plage. Le désarroi est grand chez les populations de Malika d’autant qu’elles sont convaincues que les véritables bénéficiaires de cette catastrophe environnementale sont de gros bonnets de l’Etat qui ferment les yeux sur ce cataclysme. 
 
L’Etat au coeur d'un scandale : Le Service des mines encaisse un million par jour et protège les camionneurs. 
Même si le phénomène n’est pas nouveau, quand l’Etat s’en mêle, les choses deviennent inquiétantes. Certes, le Code minier dispose de manière claire que l’exploitation à ciel ouvert de matériaux meubles et le ramassage de matériaux destinés à la construction ou aux travaux publics peuvent donner lieu à une autorisation temporaire, dont les conditions de délivrance sont fixées par décret. Mais c’est pour ensuite préciser ‘que les autorisations d’exploitation de carrière temporaire des matériaux meubles notamment sable, coquillages, alluvions et les autorisations d’exploitation de carrière temporaire de matériaux durs, tels que basalte, grès, silex, calcaire, latérite sur le domaine national sont délivrées par l’Administration des Mines, pour une durée maximale de six mois. L’autorisation temporaire précise la substance minérale, la durée pendant laquelle le prélèvement est autorisé, fixe la quantité de matériaux à extraire, les redevances à régler, ainsi que les conditions d’occupation des terrains nécessaires aux prélèvements et aux activités annexes. Elle rappelle également les obligations du bénéficiaire, notamment la réhabilitation des lieux après prélèvement’. 
 
Le Service des mines qui encaisse un million de francs Cfa par jour à Malika fait fi de tous ces principes pour y pérenniser l’extraction de sable marin. Et cela, les populations de Malika ont des difficultés à le comprendre. ‘Nous ne pouvons pas comprendre qu’un service de l’Etat puisse cautionner, pendant des années, de tels actes. Il y a anguille sous roche. Soit les agents du Service des mines bénéficient des retombées de cette extraction ou ce sont des personnalités qui se cachent derrière le phénomène. A chaque fois que le problème est agité, des gens essayent de torpiller nos complaintes’, lance ce jeune du village. 
 
L’exploitation des substances minérales de carrière est classée en trois catégories. Il y a ainsi ce qu’on appelle la carrière privée qui est ouverte sur le domaine national ou sur un terrain de propriété privée. A côté, existe la carrière publique, ouverte sur le domaine national et qui est ouverte au public. Il y a enfin la carrière temporaire ouverte sur le domaine national. Outre les dispositions du présent Code minier, les bénéficiaires d’une autorisation d’ouverture et d’exploitation de carrière sont également soumis aux dispositions législatives et réglementaires particulières régissant notamment la préservation de l’environnement, les obligations relatives à l’urbanisme, les établissements classés dangereux, insalubres ou incommodes et la protection du patrimoine forestier. 
 
Sont considérés comme gîtes des substances minérales ou fossiles soumis au régime des carrières, outre les tourbières, les gîtes de matériaux de construction, d’ornementation, d’empierrement et de viabilité, des matériaux pour l’industrie céramique, des matériaux d’amendement pour la culture des terres, à l’exception des phosphates, nitrates, sels alcalins et autres sels associés dans les mêmes gisements. Les substances minérales classées en régime de carrières sont dites substances de carrières. 
 
Les mines constituent une propriété distincte de la propriété du sol. Certains gîtes peuvent être classés comme carrières ou comme mines suivant l’usage auquel les substances minérales qu’ils contiennent, sont destinées dans les conditions définies par arrêté du ministre chargé des Mines. Toute personne physique ou morale qui effectue des travaux à plus de dix mètres de profondeur, en vue de la recherche et de l’exploitation des eaux souterraines ou dans le cadre de travaux de construction ou d’empierrement ou de viabilisation ou pour tout autre objectif, est tenue au préalable de déclarer ces travaux à la collectivité locale concernée et à l’Administration des mines et de communiquer à cette dernière les informations recueillies. Au Sénégal, l’extraction de sable de plage est interdite. Seuls les prélèvements au niveau des carrières légales de Malika sont autorisés. Et à certaines conditions qui ne sont pas toujours remplies. Mais au Service des mines où l’activité rapporte un million de francs Cfa par jour, on ferme les yeux. 
 
Momar TALL GADIAGA, maire de Malika : ‘Nous sommes bloqués par les textes sur la décentralisation’ 
Le maire de Malika est très mécontent de la situation qui prévaut dans sa commune. Pour Mor Talla Gadiaga, l’Etat est au courant du désastre, mais ne réagit pas. Cela inquiète l’autorité de la commune qui accuse certains services qui en tirent profit au détriment des populations. ‘Nous allons vers un désastre. Là où il y a l’eau, c’étaient des aires de jeux, il y a quelque temps’, se désole le maire. Depuis mai 2002 qu’il est maire de cette localité, M. Gadiaga s’est toujours plaint auprès des autorités compétentes du ministère de l’Environnement, des Eaux et forêts et du Service des mines. ’Mais c’est comme si la situation les arrangeait. Beaucoup disent que les mines ne sont pas une compétence décentralisée. Alors, les autorités locales que nous sommes, sont bloquées par cette disposition du Code des collectivités locales. Mais, vu le danger qui nous menace, n’est-il pas temps de travailler en synergie avec les collectivités locales pour mieux gérer notre environnement ?’, se demande le maire. Mor Talla Gadiaga compte demander l’aide d’un juriste afin de voir comment freiner le phénomène avant qu’il ne soit trop tard. ‘Nous allons continuer le combat jusqu’à ce que cesse l’extraction du sable dans notre collectivité’ lance-t-il.  
 
Village érigé en commune : Malika ou le contraste d’un paradis perdu 
Village traditionnel de la ville de Pikine, Malika est devenu commune d’arrondissement depuis le 1er janvier 1997. Elle est située sur la frange littorale de Dakar et comprend un cordon de dunes sableuses et de dépressions le long du littoral atlantique. Le point le plus haut de cette commune est le quartier Diamalaye où se trouve l’entrée de la décharge de Mbeubeuss. 
 
Malika qui se trouve dans l’écosystème des Niayes, dispose d’une frange côtière au Nord tout au long de laquelle a été érigé un périmètre de reboisement. La création de cette zone par l’action de l’homme, dans les années 1920, a pour but de protéger le système des Niayes. La situation de la bande des filaos présente un niveau de dégradation qui conseille une action urgente d’assainissement. ’Les principales causes d’une destruction entamée qu’on peut identifier sont en rapport avec les conséquences soit de phénomènes naturels, soit surtout de l’action humaine. En effet, dans le cadre d’actions non autorisées, on assiste au phénomène d’extraction de sable marin qui cause de sérieux risques d’avancées de la mer’, alerte l’édile de Malika, Mor Talla Gadiaga.  
 
os pour un Sénégalais meilleur 
 
 
Au Sénégal, personne n'a su expliquer le paradoxe d'un peuple si ouvert, si ingénieux, si prompt à s'adapter aux situations les plus éprouvantes, mais si désordonné et si éloigné d'une dynamique ferme et organisée de progrès. A la lecture de différents articles sur la Génération du concret, on se rend aisément compte que la grande frustration de certains citoyens est le fait de ne pas être “le fils du père”, l’oreille attentive et confident du “père”. 
 
Tous les articles ou contributions sur le dirigeant de la Gc sont basés sur un “Sos” d’une tierce personne qui pense devoir recevoir une attention très particulière du Père, président de tous les Sénégalais, donc Père de la Nation, et de son entourage immédiat. Evidemment, il y aura toujours ceux qui nous traiteront de tous les noms d’oiseaux, nous les Sénégalais qui avons choisi Karim comme leader. Quand on réalise que l’on est écarté ou même délaissé pour incompétence et inutilité, on se mue rapidement en ennemis irréductibles, aveuglés par la haine et avec la méchanceté gratuite comme moyen d’expression. 
 
Aujourd’hui, dans un climat politique et social délétère, M. Karim Meissa Wade est directement ou indirectement cité dans tous les actes quotidiens posés, soit par lui-même, soit par son équipe. Tous les jours, ses méthodes et son attelage associatif sont directement mis en cause : des manifestants dans les rues, des articles véhéments dans la presse, des responsables politiques qui s’invectivent, des turbulences destinées à le discréditer. 
 
Karim Meissa Wade est un leader qui coexiste avec un charisme qui attire aisément la jeunesse, les ‘non politique’. Donc une personne qui tombe dans la disgrâce ou qui se sent frustrée, ne peut en rien ternir sa popularité. De plus, il est temps que les Sénégalais sachent que ce ne sont pas ces déclarations isolées et cacophoniques dans les médias qui pourraient ternir l’image du Sénégal ou de son président. 
 
Etant à l’écoute de tout Sénégalais, susceptible d’apporter sa contribution au développement du Sénégal, le président a misé sur la jeunesse. Et voilà que deux jeunes dirigeants se font distinguer lors de la préparation de la conférence islamique. Ils ne se sont jamais autoproclamés leaders. Ce sont des compatriotes comme vous et moi qui ont fait d’eux leurs leaders par libre choix. 
 
Qu’y a-t-il ? Nous n’y voyons aucun problème. Tout cet acharnement quotidien vient du fait qu’il est le fils de son père. Qui parmi nous ne souhaiterait pas être le fils ou la fille du président de la République ? Combien de fils et de filles de président de la République notre pays a eu ? Si ces enfants de président ne s’intéressent pas au vécu du Sénégalais lambda, on crie. Si ces enfants s’impliquent pour apporter leur contribution, on crie ! Alors, qu’est-ce qu’on veut ? A les entendre…, on peut les renvoyer cette question…. 
 
Vous avez dû constater comme moi que le père a essayé en vain et continue toujours à chercher un successeur parmi ses lieutenants, mais le peuple sénégalais lui a déjà trouvé un successeur en son fils. Jamais, Karim lui-même ne s’est prononcé. Personne ne l’a entendu dire qu’il voulait être héritier. Nous pouvons aussi pousser la réflexion en allant dans le sens qu’après que des Sénégalais souhaitent le voir briguer leurs suffrages, qu’il ait le loisir de méditer sur quelle suite donner à ceux qui croient en lui. C’est naturel, car ce sont des Sénégalais comme vous et moi qui ont déclenché cette ‘Karimania’. Ce n’est nullement lui-même. 
 
Il n’est pas à ce que je sache le seul fils de président sénégalais. Où sont les autres ? N’ont-ils pas été à la même place que Karim ? Ont-ils préféré ne s’occuper que d’eux-mêmes et/ou de leurs proches ? Y en a-t-il un ou une qui a pensé à nous, le peuple ? 
 
Karim a le mérite de vouloir partager avec nous, le peuple, ce qu’il peut bénéficier seul. Il pouvait s’offrir le luxe de faire ses business et sa vie en privé, en solo. Au lieu de cela, il utilise son réseau, sa proximité avec son père de président pour participer au développement de son pays et réduire le chômage. Par ses actes, il a réussi à inculquer à la jeunesse un meilleur sens de l’estime et de la confiance en soi. Tout ce que nous savons est que toutes les personnes qui se sont aventurées à ce jeu favori de colportages de faux bruits, calomnies se sont retrouvées condamnées. Restons légalistes, Karim n’a pas encore perdu un seul procès que ce soit sur le plan national ou international. 
 
Mes chers frères et sœurs, revoyons notre copie. Depuis le début de cette contagieuse fièvre de la ‘Karimania’ - et je dis bien contagieuse comme une pandémie car ce sont des sénégalais qui le voient comme la seule personne qui pourrait porter encore plus haut le flambeau du changement initié par Me Abdoulaye Wade - son mouvement la Génération du concret est le second souffle, qui matérialise toute la pensée du président et ses ambitions nobles pour le Sénégal et les Sénégalais poussent Karim à se mettre en exergue pour prendre les destinées du Sénégal. 
 
Certes, la mauvaise conception du militantisme intéressé guide l’attitude des souteneurs comme les contestants de notre choix. Mais ces contestants versent dans le ridicule en faisant appel à la ‘sénégalité’ de Karim. A ceux-là, je dis que ce sujet ne pourrait persévérer du fait du nombre faramineux de Sénégalais de la diaspora. Il y aura forcément un moment où le Sénégal sera peuplé de Sénégalais pas nés au Sénégal, de Sénégalais nés de deux parents sénégalais ou d’un des parents seulement, leurs enfants et petits enfants qui, à leur majorité, vont faire eux-mêmes la demande de leur nationalité, car n’étant pas encore enregistrés au niveau de nos représentations diplomatiques des pays où ils vivent en famille pour le moment. Et ceci pour diverses raisons que je me refuse d’exposer sur la place publique. Je suis sûre que mes compatriotes vivant à l’étranger me comprennent. Alors, que Karim reçoive sa pièce d’identité en 1900 ou 2010 importe peu. 
 
Le Sénégalais verse quotidiennement dans la palabre stérile. Beaucoup de discours, mais peu d'actes positifs pour des résultats concrets. Comment peut-on construire un progrès sain dans une atmosphère sociale aussi viciée ? Qui est ce Sénégalais qui doit faire le développement ? Quelles sont ses caractéristiques ? Face à des partis politiques peu significatifs, les frustrés, bien incapables de proposer une véritable alternative (mobilisation, programmes, projets,… etc.) pour amener les Sénégalais à adhérer à leurs positions, vont se perdre dans des querelles intestines et stériles. 
 
A ceux qui militent pour le départ du président Wade, nous membres de la Gc qui lui avons trouvé un successeur, disons haut et fort que le Sénégal d’aujourd’hui a encore bien besoin d’un homme d’Etat de la trempe de Me Wade - artisan essentiel d’une alternance inédite en Afrique et éminence grise rare - qui saura répondre aux attentes du peuple sénégalais. Oui, Wade partira, mais quand et seulement quand il aura fini de réaliser ses ambitions pour le Sénégal et pour l’Afrique. Oui, il partira avec la conscience tranquille d’un citoyen qui a tant donné à son pays et a tracé la voie pour les nouvelles générations. Et il aura le mérite du Sénégal et de l’Afrique, malgré l’ingratitude des pouvoiristes pressés et des marionnettes qui gigotent dans tous les sens ! 
 
Et son successeur, notre Karim Meissa Wade, réussira contre vents et marées, car il en a le cœur, l’inspiration et le courage! Aussi, nous soutenons qu’à ce moment, le Sénégal, sous le magistère de K.M.W., ne se contentera pas seulement d’un bilan bien positif d’un septennat, mais saura se mobiliser à nouveau pour la réédition d’autres septennats encore plus positifs. 
 
Ndèye NDIAYE New Jersey Etats-Unis d’Amérique  
 
Promotion de la paix : Des nominées au Nobel mettent à profit leur savoir-faire 
Les nominées sénégalaises pour le Prix Nobel 2005 élaborent un Plan d’action dans le but de partager leur savoir-faire et leur expertise avec leurs ‘sœurs’, afin d’améliorer leurs conditions de vie. 
 
Elles sont au nombre de cent et viennent d’horizons différents. Elles partagent la même passion de participer à la promotion de la paix. Un engagement qui a valu aux quatre combattantes de la Paix du Sénégal que sont Me Mame Bassine Niang, le Pr Amsatou Sow Sidibé, Chirtiane Johnson-Agboton et Betty Faye de figurer au panthéon des grandes de ce monde. En ce sens qu’elles ont été nominées pour le Prix Nobel de la Paix en son édition de l’année 2005. Pour mettre en valeur cette distinction et rendre visibles leurs activités centrées autour du maintien de la paix, ces nominées ont décidé de partager leurs expériences avec leurs ‘sœurs’ au niveau de leurs terroirs respectifs. 
 
C’est dans cette optique que les quatre combattantes de la paix du Sénégal viennent de mettre sur pied un plan d’action. Cette initiative qui sera pilotée par le Professeur Amsatou Sow Sidibé, axera sa démarche sur une campagne de sensibilisation en vue de pousser les femmes sénégalaises à accéder aux instances de décisions au niveau de leurs localités. Le plan d'action est conçu, selon Amsatou Sow Sidibé, comme un ensemble de lignes directrices pour inspirer et stimuler l'action nationale. Il tient compte de la variété des contextes culturels, religieux, politiques et institutionnels et cherche à proposer des solutions adaptées. Il contient, en outre, une série de dispositions intéressant directement l'union interparlementaire elle-même. ‘C’est en occupant des fonctions de responsabilités dans leurs bases respectives que les femmes arriveront à défendre leurs arguments et leurs positions sur les politiques de développement du Sénégal’, soutient Amsatou Sow Sidibé. Mais pour ce faire, défend-elle, elles ont besoin d’encadrement et de formation. Ainsi, les nominées comptent mettre sur pied un cadre de réflexion et d’échange dans le but de renforcer les capacités intellectuelles de leurs cibles. 
 
Toutefois, Mme Sidibé déclare que la convergence des efforts de toutes les composantes de la société est indispensable pour affronter et régler les problèmes auxquels la société est confrontée. D’où la nécessité d’axer les idées de développements sur deux concepts complémentaires, à savoir celui de parité, qui traduit le fait que les personnes de l'un et l'autre sexe sont différentes mais néanmoins égales, et celui de partenariat qui montre qu'une dynamique créative peut s'instaurer entre l'homme et la femme pour affronter efficacement les problèmes de la communauté. 
 
Les nominées envisagent d’organiser des campagnes d'information. Dans le respect du principe de l'égalité, elles exhortent le gouvernement à veiller à ce que les manuels d'enseignement transmettent de la femme une image correspondant à la réalité historique et la présentent dans tout son potentiel et ses réalisations. Elles invitent, dans la même lancée, les médias à jouer un rôle décisif en diffusant des informations fondées sur une documentation fiable et vérifiée mettant en valeur les œuvres réalisées par les femmes. ‘Les hommes devraient appuyer la participation de la femme aux activités sociales et partager avec elle les obligations, les responsabilités et l'autorité dans tout ce qui touche aux travaux professionnels, ménagers et à l'éducation des enfants’, soutient Amsatou Sow Sidibé. 
 
Paule Kadja TRAORE  
 
 
Comité électoral de Biscuiterie : Le ‘festin d’hyène’ de la famille présidentielle 
La commune d’arrondissement de Biscuiterie a installé samedi son comité électoral en direction des prochaines élections locales. Le choix de Doudou Wade pour le diriger semble être la pomme de discorde entre ses partisans et ceux du maire Lamine Dia. Le président du groupe parlementaire du Pds est accusé de vouloir parachuter son frangin à la tête de la localité. 
 
La commune d’arrondissement de Biscuiterie n’échappe pas aux vagues de contestation qui suivent généralement l’installation des comités électoraux en direction des prochaines locales prévues le 22 mars 2009. A l’origine de cette montée d’adrénaline, le rejet, par le camp du maire Lamine Dia, du comité électoral mis en place samedi dernier à la salle des fêtes de la commune. Et dans lequel les partisans du premier magistrat de la cité se retrouvent dans des positions qu’ils jugent inconfortables. Dirigée par Doudou Wade qui se trouve être le président de la section Pds, cette structure n’a pas bénéficié de l’agrément du camp de l’édile de la cité qui a fini par assimiler cette ‘marginalisation’ de leur leader à un envoi à la guillotine au sortir de ces prochaines joutes électorales. 
 
En effet, en l’absence de l’édile de la commune, c’est son bras droit qui s’est offusqué de ce qu’il qualifie de ‘festin d’hyène’ de la famille présidentielle. De l’avis de Baba Bâ, Doudou Wade, par un jeu de tripatouillage, veut parachuter son jeune frère, Mouhamadou Djibril Wade, à la tête de la mairie. Ce que lui et son camp ne comptent pas accepter. Quitte même à installer un comité électoral parallèle. Et mener le combat pour le rétablissement de la vérité dans cette affaire. 
 
Aussi, les partisans de Lamine Dia dénoncent-ils ‘l’injustice’ dont seraient victimes les ‘amis’ de leur maire qui ont été rayés de la liste de la coalition Sopi 2009. Encore un coup de Jarnac du ci-devant président du groupe parlementaire du Pds, accusent-ils. Avant de révéler que les représentants des partis alliés du Pds ne se reconnaissent pas dans la ‘nouvelle’ liste déposée par la Coalition Sopi 2009 en direction des élections locales prévues le 22 mars prochain. 
 
Interpellé sur les accusations de l’autre camp, Djibril Wade n’a pas caché son intérêt pour la mairie. Mais, précise-t-il, il veut la contrôler par la manière la plus légale possible. Car convaincu de sa popularité légitime dans la localité où il dirige depuis des années maintenant l’équipe fanion qu’est l’Asc Niarry Tally. Aussi, sa proximité avec les populations lui confère, selon ses dires, une posture de futur maire. Et c’est pour dire que ni le président Wade, encore moins son grand frère ne peuvent l’imposer à cette place, parce que convaincu de son niveau de popularité dans la zone où il se distingue par ses œuvres sociales. 
 
Mais à la lecture de ces évènements, un responsable du Parti démocratique sénégalais de la localité, sous le sceau de l’anonymat, estime que les libéraux de Biscuiterie veulent faire payer à Lamine Dia son ‘hold up’ des dernières locales. Elections pendant lesquelles il s’était allié avec des conseillers de l’opposition pour défier l’autorité du parti qui avait déjà porté son choix sur Doudou Wade. Une stratégie qui semble rester encore au travers de la gorge des libéraux. 
 
Ibrahima DIAW  

 

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