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Pauvre sénégal, pauvres sénégalais !

Ferloo.com : Mercredi 28 Jan 2009 contact@ faceaface.info,ambasaerdiop@yahoo.fr;yboupenda@yahoo.fr, 
Pauvre Sénégal, pauvres Sénégalais !  
Ce qui se passe au Sénégal n’honore pas la démocratie de notre pays naguère cité en exemple du fait de l’alternance qui s’est remarquablement bien passée. Mais le Parti Démocratique Sénégalais (PDS au pouvoir) et ses souteneurs sont en passe de dilapider cet acquis. Journalistes malmenés, opposants harcelés, militants de l’opposition embastillés. Il est temps de se ressaisir avant que l’irréparable ne se produise.  
 
« Sénégalais boy, bugul dëg, luniou bëgë, kulen di gëd bu baax dilen dëg » (le Sénégalais n’aime pas celui qui lui dit la vérité, il aime qu’on l’engueule et qu’on lui marche dessus, bref qu’on l’humilie, ndlr). Ces rimes en wolof sont de Iba de Rap’Adio, un groupe de rap phare du milieu des années 1990. Avec ses deux comparses, K.T. (Keyti) et Daddy Bibson, ils montaient sur scène encagoulés et sur aucune des pochettes des deux albums du groupe, on ne voit leurs visages. Non pas que le trio avait peur qu’on les reconnaisse, mais plutôt pour éviter le "star system". 
Mais aujourd’hui, tout le monde veut avoir son quart d’heure de gloire et est prêt à tous les mensonges et autre hypocrisie pour arriver à ses fins. Mentalement et moralement, beaucoup de Sénégalais se sont travestis les moeurs par pure cupidité. Et puisque c’est la politique qui régit nos sociétés, les hommes politiques font partie de cette espèce. Mais pas tous heureusement. Tout peuple héritant des dirigeants qu’il mérite, nos élites politiques, en tout cas ceux qui nous gouvernent font la pluie et le beau temps en tripatouillant la Constitution à leur guise comme d’un journal intime sans que personne ne réagisse à ces actes anti-démocratiques. 
Et si quelqu’un veut protester, l’Etat se charge de son cas, use et abuse d’une propagande nauséabonde pour faire croire que le protestataire avait tort et qu’il n’a que ce qu’il mérite. La populace acquiesce par des applaudissements. « Pourquoi tu critiques le Chef, il est si bon avec nous, il a construit des routes, des tunnels... ». Il a certes construit des routes et des tunnels, mais « l’économie sénégalaise est sous perfusion élyséenne », selon le titre \Canard Enchaîné, à cause des dérapages budgétaires. Pauvre Sénégal ! 
Sur le plan purement démocratique, si quelqu’un veut s’opposer au Chef, il est cassé. Ce qui navrant et cousu de fil blanc, c’est que depuis Djibo Ka, Idrissa Seck et aujourd’hui Macky Sall, les opposants ne sont inquiétés qu’une fois qu’ils sont hors du giron du parti au pouvoir. Là comme par enchantement, on leur trouve des griefs, ils sont assignés à résidence, leurs passeports confisqués ou en prison. Cela n’a que trop duré. Au moment où certains hommes politiques coupables d’affaires odieuses vaquent tranquillement à leurs occupations, d’autres, pour avoir montré leurs ambitions au grand jour, sont « agressés ». Comme Tiken Jah Fakoly, « on a tout compris ». Pauvres Sénégalais. 
Au Ghana, John Atta-Mills vient d’être élu Président de la République sans heurts puisque son adversaire Nana Akufo-Addo de l’ancien parti au pouvoir a reconnu sa défaite. « Ceux qui veulent faire avancer leur cause par la terreur ... et prendre le pouvoir par la corruption et la répression de la dissidence sont du mauvais côté de l’Histoire » a prévenu Barack Obama, le Président des Etats-Unis d’Amérique. Toute nation hérite de la jeunesse qu’elle mérite. Espérons que la jeunesse sénégalaise, friande de vérité crue comme celle que distillait Rap’Adio, ne sera pas complice des personnes qui seront cataloguées dans le mauvais côté de l’Histoire. 
Auteur: Abdoulaye NDIAYE à Paris  
 
 
Dia est avec nous  
Souleymane Jules Diop Jeudi 29 Jan 2009  
« Le soir tombe et ne se relève pas.  
C’est ce qu’on appelle la nuit » 
Camille BILODEAU 
L’actualité mouvementée de ces derniers jours ne doit pas nous faire oublier celui que nous venons de perdre. L’un des plus illustres personnages de notre jeune République s’en est allé sur la pointe des pieds. J’ai connu Mamadou Dia en étant jeune journaliste politique. J’ai surtout été marqué par l’intransigeance de l’homme. Il laisse au cœur de nos poitrines meurtries un trou béant. Je ne m’attarderai pas sur ce qu’a été sa vie. D’abord par incompétence. Je me trouve trop petit pour parler d’un homme aussi grand. Ensuite parce que sous bien des aspects, AbdouLatif Coulibaly l’a fait avec le talent qu’on lui connait. Il a su, par une simple intuition, trouver les mots qui, je l’espère, serviront de réconfort à l’illustre disparu dans la solitude de sa tombe.  
Mais je ne pense pas que nous ayons assez dit à Dia le sentiment de culpabilité qui nous habite. Jusque dans sa tombe, il interpelle notre conscience collective sur le procès injuste qui a conduit à son isolement carcéral. Jamais, dans notre histoire, nous n’avons eu le courage de le regarder et de lui demander pardon. Senghor a dit avoir regretté le fâcheux incident qui l’a séparé de son brillant compagnon. Son irascible façon d’exprimer son regret à son ami a été de l’envoyer pendant douze ans dans un camp fortifié. Dia y a perdu la vue, Dieu a fait qu’il n’y a pas perdu la vie. L’ancien président ne l’a libéré que pour répondre aux exigences de l’Internationale socialiste. Mais il n’y a pas lieu d’accabler Léopold Senghor pour ce qu’il a fait. Nous avons été ses complices actifs. Nous l’avons d’ailleurs bien récompensé d’avoir instauré le parti unique de fait, laissé Blondin Diop mourir en prison et fait exécuter Moustapha Lô par un peloton d’exécution. De l’aéroport international au palais de la République en passant par l’imposant stade, il n’y en a que pour le président-poète. Un pays n’a jamais érigé autant de monuments pour immortaliser sa propre honte. Nos rues, nos édifices publics portent les stigmates des colons qui ont passé leur temps à nous humilier.  
On me reprochera de ne présenter le senghorisme que sous ses aspects sombres, puisque Senghor, ce n’est pas que cela. Je l’admets. Mais ce pays a une bien singulière façon de rendre hommage à ceux qui se sont battus pour lui. Les grands escrocs sont célébrés de leur vivant. Les héros ne sont des héros qu’une fois qu’ils sont morts et enterrés. J’aurais bien aimé voir la même foule qui a porté Macky Sall en triomphe à Sandaga exiger la vérité pour Mamadou Dia. La vérité est que nous n’avons jamais été dignes de cet homme. Nous ne l’avons pas mérité.  
On me reprochera encore de confondre dans mes récriminations tous ceux qui avaient payé de leur liberté leur soutien à Dia. Je le concède. Pendant cette longue nuit noire, il y a des lampes qui ont refusé de s’éteindre. Des hommes et des femmes ont risqué leur vie pour le triomphe de la vérité. C’est le cas de le dire, après les cris indignés de certains amis. Oui, des gens ont dit non à Senghor. Mais ils ne l’ont pas assez dit. 
Il y a eu un concert d’hommages posthumes et presqu’unanimes. Ce flot de célébrations rend plus pesant encore le silence d’Abdoulaye Wade. Les rumeurs les plus folles courent sur son état mental. Quelles que soient les raisons de son mutisme crépusculaire, le fait que ni le président de la République ni un membre de sa famille ne se sont pas présentés aux funérailles de Mamadou Dia est d’une cruauté sidérante. On peut garder de la rancune pour un homme, mais on ne peut pas la lui porter jusque dans sa tombe. Mamadou Dia n’a rien fait à Wade, sinon s’opposer jusqu’à sa mort à la tentative de politisation de son procès. S’il ne voulait pas d’obsèques nationales, l’ancien président du Conseil méritait un deuil national et un hommage de la Nation toute entière. S’il ne s’est pas rendu à ses funérailles pour des raisons encore une fois obscures, Abdoulaye Wade se devait de saluer la mémoire du disparu au nom de la République. S’il l’a fait pour un calot bleu, il se doit de le faire pour l’homme qui a signé de sa main l’acte d’indépendance du Sénégal.  
Il y avait pourtant entre les deux hommes plus qu’une simple relation d’estime. Mamadou Dia a été un des premiers alliés politiques d’Abdoulaye Wade. Je rappelle à ceux qui ont la fâcheuse tendance à l’oubli que c’est sur insistance du président Dia qu’Abdoulaye Wade est rentré au pays pour se présenter à la présidentielle de 2000. Son escouade familiale qui s’agite aujourd’hui comme une meute d’hyènes affamées s’y était farouchement opposée. 
L’ancien président du Conseil a émis des réserves sur la réouverture de son procès par dégoût. Il ne faut pas oublier que le président de la République voulait, dans le même élan, libérer la bande à Clédor Sène et innocenter Mamadou Dia. Le but était de justifier le dédommagement de la famille Sèye par celui du président Dia. N’importe quel honnête homme aurait refusé cette malhonnête transaction. Dia voulait la Justice, Wade lui proposait la charité. Il ne voulait pas un geste humanitaire, il voulait une décision de justice.  
La présidence de la République s’est lancée dans la plus grande entreprise de dénigrement pour le punir. Dans une contribution d’une rare violence parue le 27 juin 2006 dans le journal Il est midi, Macky Sall rappelait à l’ancien président du Conseil que « le Sénégal de 2006 n’est pas celui de 1962 ». C’était une ignoble façon de s’en prendre à un homme qui ne lui avait fait aucun mal. Celui qui dénonce aujourd’hui les atteintes à la République soulignait que « tout, dans la démarche du président Abdoulaye Wade, nous ancre profondément dans la République. Les derniers actes qu’il vient de poser pour l’organisation des élections présidentielle et législatives du 25 février 2007 en sont une éloquente illustration : des élections libres, démocratiques et transparentes se tiendront à bonne date et, encore une fois, le président Wade sera le président le mieux élu d’Afrique ». Vous voyez donc de quel bois le « marquis » de Sall se chauffait. 
Je comprends ceux qui soutiennent, avec leur ardeur militante, que ce n’est pas le moment de rappeler « certaines choses ». Leur raison est qu’affaiblir Macky Sall reviendrait à renforcer Abdoulaye Wade. Je préfère affaiblir Macky Sall plutôt que d’affaiblir la vérité. Il a été, ces dernières années, de toutes les manœuvres de déstabilisation de la République. Cette place qu’occupe Cheikh Tidiane Sy, il l’a occupée en forçant les portes d’un bureau de vote à Fatick. Ces accusations mensongères qu’il dénonce, il en a lui-même été l’auteur à une autre époque. Il a financé des journaux pour dénigrer et calomnier d’humbles citoyens. Il était le chef de la faction la plus fanatique du Pds et la plus dévouée à Abdoulaye Wade. A la dernière présidentielle, il déambulait avec une garde composée de Clédor Sène et Assane Diop. Le rappeler n’est pas un crime. Je ne dis pas qu’il mérite ce qui lui arrive. Je dis qu’il est l’artisan de ses propres ennuis. Les accusations auxquelles il fait face ne méritent même pas l’attention tellement elles sont grossières, j’en conviens. Le procès qu’on veut lui imposer est un procès injuste. C’est au nom de la Justice que nous devons tous nous élever contre la tentative de le liquider. Mais nous ne pouvons, sous aucun prétexte, taire tout ce qu’il a été ces dernières années pour Abdoulaye Wade. C’est un devoir de mémoire et un devoir de vérité sans lesquels nous serions indignes de celui qui vient de nous quitter.  
SJD 
 
Nettali : Jeudi 29 Jan 2009 
GREVE DES ELEVES DE LYCEES DE DAKAR ET DE RUFISQUE : Quatre bus de Dakar Dem Dikk paralysés  
 
NETTALI.NET - Les élèves de la plupart des lycées de Dakar sont dans la rue, ce jeudi 29 janvier. Que ce soit au lycée Kennedy, à Galandou Diouf, et à Seydou Nourou Tall, les élèves déclarent avoir boudé les salles de classe pour protester contre la rétention de leurs notes par leurs professeurs. Ce mouvement des élèves de lycées de Dakar qui s’étend jusqu’à Rufisque où les élèves du lycée moderne de cette ville dénoncent l’insalubrité qui s’installe dans leur établissement, paralyse le réseau de Dakar Dem Dikk. Quatre bus de cette société de transport ont été saccagés par les manifestants, selon la radio Walf Fm.  
La tension règne dans la plupart des lycées de Dakar, ainsi qu’au lycée moderne de Rufisque. Dans les lycées Galandou Diouf, Seydou Nourou Tall et Kennedy, les élèves qui sont descendus dans la rue, déclarent protester contre les grèves récurrentes de leurs professeurs. Les élèves de ces lycées déclarent être les principales victimes de ces grèves. Ils s’élèvent contre la rétention de leurs notes par leurs professeurs. « Les professeurs ne dispensent pas des cours correctement. La situation dure depuis des années, et nous ne pouvons plus la tolérer. Nous ne voulons pas être des otages », lancent les porte-paroles des élèves en grève. Les élèves décrètent : « nous ne rejoindrons pas les classes tant que l’État ne réglera pas ce problème et que les professeurs continueront à débrayer. ». 
Les élèves du lycée moderne de Rufisque sont eux aussi entrés dans la danse. Ils dénoncent l’insalubrité qui gagne leur établissement, l’état dans lequel se trouvent leurs toilettes. S’y ajoute, selon eux, que le restaurant du lycée ne fonctionne plus. 
Partout, les élèves furieux, sont descendus dans la rue. Ce qui a occasionné des affrontement avec les forces de l’ordre. La société de transport Dakar Dem Dikk fait les frais de ces mouvements des élèves. Quatre bus de cette société ont été saccagés, rapporte la radio Walf Fm. Conséquence, son réseau est paralysé. Les bus de Dakar Dem Dikk ont été immobilisés par les responsables de cette société, en attendant que la situation revienne au calme. 
Auteur: Mayaram  
 
WalFadjri : Jeudi 29 Jan 2009 
Visite de Serigne Bara à Grand Yoff : Affrontement entre forces de l'ordre et 'soldats' de Kara  
 
Une vive altercation opposant des ‘soldats’ de Serigne Modou Kara Mbacké à des éléments du Groupement mobile d’intervention (Gmi), s’est produite hier à Grand Yoff III, lors de l’inauguration du nouveau centre d’appui et de recherche pour la formation et l’éducation islamique au Sénégal par le Khalife général des mourides, Serigne Mamadou Lamine Bara Mbacké. En effet, tout est parti d’une incompréhension entre les deux protagonistes, peu après le départ du Khalife et la délégation officielle du gouvernement.  
Les ‘soldats’ de Kara, qui avaient monté la garde au niveau de la porte principale du centre, se sont vus intimer l’ordre de quitter des lieux par les forces de l’ordre, notamment les éléments du Gmi. Devant le refus d’obtempérer de ces éléments de la sécurité du marabout politicien, les bérets rouges feront usage de la force en mettant dans le panier à salade quelques ‘soldats’ de Kara, vêtus de tenues ‘kaki’ de couleur noir et blanc. Et c’est en ce moment que tout a éclaté. L’escouade de ‘soldats’ a riposté provoquant ainsi une scène de violence indescriptible. Des coups de poings et de matraques ont fusé de partout pour s’abattre de part et d’autre des deux camps. Pourtant, ces différents acteurs, avaient, au début de la cérémonie, su coordonner leurs actions de sécuriser la foule. Il aura fallu l’intervention rapide de Serigne Mansour Diouf de l’Ong Afeis pour calmer les nerfs, faire libérer les manifestants et éviter ainsi le pire entre les deux camps.  
Auteur: A. SIDY  
 
 
Le Matin : Jeudi 29 Jan 2009 
SÉANCE DE DIVINATIONS DES CEDDOS BAMBARAS : Sombres prédictions pour le Sénégal  
Dans la suite de l'année nouvelle des Ceddos Bambaras célébrée il y a quelques semaines, le féticheur Cheikhou Keïta, entouré de ses disciples et condisciples, a organisé hier à Ouagou Niayes II, une séance de divination bien particulière. Il a passé en revue les différents chapitres de la vie sénégalaise dont la Politique, le Sport, la Santé et l'Alimentation. A l'en croire, "les politiciens détiennent la clé de la stabilité de ce pays, une maladie infantile sévira, mais ce qui apparaît de plus clair est que les quatre derniers mois de l'année seront dures sur tous les plans pour les populations sénégalaises". 
 
Tout a commencé ce mardi au soir. Réunis autour de la demeure de Cheikhou Keïta leur chef spirituel, marabout , féticheur, guérisseur venu de Kaba par sa mère et de Tombouctou par son père (deux localités du Mali), une dizaine de féticheurs bambara, initiés à cette sauce spirituelle, ont fait monter le rythme ce mercredi. Et sous fond de sacrifices de vaches dont près d'une dizaine, de chèvres dont une cinquantaine, de poulets au nombre illimité, de centaines de noix de cola, de bouteilles ou cartons de vins..., Les fétiches ont parlé. Ils ont envoyé des signaux clairs à ces initiés qui, entre deux gorgées du sang versé des animaux égorgés sur le grand fétiche "Diafrin", ont communiqué .  
DIFFICULTÉS DE LA VIE  
D'abord, charité bien ordonnée commençant par soi-même, les féticheurs ont d'abord tenu à voir de leur côté ce que cette année nouvelle leur réserve. Pour une première tentative, "Diafrin" refuse de parler. Les visages se crispent. Keïta, le patron des féticheurs exige le silence total, un arrêt subit de cette musique qui, jouée depuis le mardi par les griots avec une kora bien particulière, imbibait l'air jusque dans le voisinage. Les yeux rouges, la cigarette entre les deux lèvres, il fixe le grand fétiche et déclare avec véhémence que "ce dernier réclame encore du sang avant de pouvoir révéler quoi que ce soit". Aussitôt dit, aussitôt fait. Une chèvre rouge est traînée par un de ces bras accompagnée, de quelques poulets pour servir d'offrande. Quelques minutes après, la révélation s'affirme : "cette année les féticheurs et marabouts seront très courus, très sollicités". Est-ce à cause des élections locales et municipales à venir ? En tout cas, Cheikhou Keïta affirmera en substance que "ces derniers aussi auront plus à régler des situations d'ordre social ou familial, sans faire de mal qu'à faire autre chose".  
POLITIQUE 
Deuxième séance du jour, elle a concerné les hommes politiques et toute la sphère qui les entoure. Après une litanie d'incantations et le sacrifice de deux poulets rouge et blanc qui ont révélé selon leurs différentes positions les situations à venir, Cheikhou Keïta, les yeux rougis, hausse le ton : "Entre les dirigeants politiques de ce pays, il y a déjà beaucoup de problèmes. Et ceux-ci risquent d'aller de l'avant s'ils ne s'unissent pas ou ne s'entendent pas. En tout cas, les fétiches ont révélé que la stabilité du sénégal dépend en grande partie de leur union. Sans quoi, on va vers des lendemains difficiles et sombres où le cimetière (donc la mort) s'est révélé comme omniprésent cette année".  
SANTÉ 
Pour ce qui est de la santé, les révélations ont été moins calamiteuses. A ce niveau, Cheikhou Keïta soutiendra que "ce sont surtout les petits enfants qui pourraient faire face à une maladie infantile, mais qui, avec quelques offrandes et sacrifices effectuées par les familles, pourrait être jugulée. Elle ne fera pas beaucoup de morts".  
FIN D'ANNEE DIFFICILE AU SENEGAL  
Une autre séance qui a beaucoup intéressé le nombreux public venu assister à cette divination, c'est celle liée à la vie des populations pour ce qui est de la nourriture et de l'abondance des aliments et denrées de toute sorte. Et comme pour donner une allure sérieuse à cette divination, une chèvre, un poulet blanc et un poulet rouge sont égorgés et le sang reversé sur le grand fétiche Diafrin. Ainsi quelques minutes après, Cheikhou Keïta s'élance dans ses considérations. Selon lui, "pour ce qui est des denrées alimentaires, il n'y aura pas beaucoup de problèmes d'ici à huit mois. Mais juste après, les choses vont s'aggraver et les pénuries s'accentuer". Une situation qui à l'en croire, serait liée "au comportement des politiciens qui, au lieu de veiller sur la bonne marche du pays, seront à couteau tirés".  
FOOTBALL  
Affirmant que les Sénégalais sont férus de foot et lui consacrent beaucoup de temps, Cheikhou Keïta a improvisé une séance de divination pour en savoir un peu plus sur le football sénégalais à travers ses équipes nationales. Mais là aussi, lisant à travers les signes laissés par le poulet rouge égorgé pour la circonstance, il révélera que "celui-ci n'est pas encore sorti de l'auberge. Pour gagner quelque chose, il faut reprendre le traditionnel sacrifice au bord de la mer que certains dirigeants effectuaient à l'approche des grandes compétitions auxquelles participaient les Lions". D'où ce conseil aux autorités en charge du Sport sénégalais de ne pas occulter ce pan important s'ils veulent voir les locaux au moins pour le moment, remporter quelque chose lors du prochain Chan en Côte d'Ivoire.  
Auteur: Oumar DIARRA  
 
 
WalFadjri : Jeudi 29 Jan 2009 
président Bongo  
Le leader de l’Apr assume pleinement et entièrement avoir adressé une correspondance au président gabonais Omar Bongo pour solliciter ses conseils et son soutien. Et si c’est pour cela que le pouvoir l’a convoqué à la police, Macky Sall affirme qu’il sera encore convoqué parce qu’il va adresser, en tant que leader politique, d’autres correspondances à d’autres chefs d’Etat et citoyens à travers le monde. L’ancien président de l’Assemblée nationale qui considère cette accusation de blanchiment d’argent comme une intimidation à son endroit, est conscient que les ennuis ne font que commencer car, estime-t-il, le pouvoir pense qu’il faut l’éliminer. Et une arrestation serait la moindre des choses auxquelles s’attend Macky Sall, ainsi qu’il a déclaré dans un entretien exclusif avec la chaîne de télévision privée Walf Tv que nous reproduisons in extenso. 
 
 
Walf Tv : Comment Macky Sall s’est-il réveillé ce matin (hier, Ndlr) après son audition à la sûreté urbaine ?  
Macky Sall : Je me suis réveillé comme d’habitude avec le sentiment d’un citoyen libre qui est quitte avec sa conscience, malgré mon audition d’hier (mardi, Ndlr) par le commissaire de la sûreté urbaine suite aux accusations calomnieuses du ministre de l’Intérieur qui tendraient à me mêler à un problème de blanchiment d’argent. Accusations graves du reste, puisque le rôle du ministre de l’Intérieur n’est pas d’accuser des citoyens et de porter atteinte à leur honorabilité. S’il a des dossiers compromettants contre un citoyen, il doit les transmettre à la justice. C’est ça l’Etat de droit.  
Cela dit, j’ai répondu à la convocation et lorsque je me suis présenté devant le commissaire Diagne, les questions ont d’abord tourné autour des élections : Comment je comptais y aller, avec qui, compte tenu du fait que l’Apr n’avait pas encore reçu son récépissé ; sur quels moyens je comptais pour financer ma campagne électorale de l’Apr. Je lui ai dit que je n’étais pas là pour des questions politiques, encore moins pour des questions électorales. Et ils (les enquêteurs, Ndlr) ont enchaîné pour me dire qu’il semble que je me serais récemment rendu au Maroc pour y recevoir une somme d’argent de l’ordre de 500 000 euros, ce qui fait à peu près 300 millions de francs Cfa. Ce qui est naturellement tout à fait faux. Et Dieu fait bien les choses puisque, depuis au moins un an et demi à deux ans, je n’ai pas été au Maroc. Mon dernier séjour au Maroc remonte à l’époque où j’étais Premier ministre. C’était en escale. Je lui ai dit donc que c’était faux. Et dès l’instant où je n’ai pas été au Maroc depuis deux ans, vous ne pouvez pas me dire que j’y étais récemment. Surtout que l’Etat a les moyens de savoir si je suis allé au Maroc ou pas compte tenu du fait que je suis suivi aussi bien au pays qu’à l’étranger.  
Ensuite, ils m’ont dit que j’aurais été à Amsterdam où on parle blanchiment d’argent. Puisque le sieur Abdoulaye Sall aurait convoyé au Sénégal des dizaines de millions d’euros par containers, est-ce que je ne l’aurais pas rencontré à Amsterdam ? Là aussi, je leur ai répondu que depuis huit ans au moins, je n’ai pas été aux Pays-Bas. Mon dernier voyage aux Pays-Bas remonte à 2001 ou un peu avant. J’étais à l’époque à Petrosen. Donc naturellement, je ne peux pas rencontrer quelqu’un dans un pays où je ne me suis pas rendu.  
Alors, on m’a sorti deux courriers que j’ai adressés au président Bongo pour me demander : ‘Ces courriers, vous les avez écrits. Est-ce que vous le reconnaissez ?’ J’ai dit que je le reconnais, ce sont mes courriers. Ils ont avancé que je voulais demander de l’argent au président Bongo. Je leur ai rappelé que, dans les termes du courrier, il n’y a nulle part où on parle de demande d’argent. J’ai sollicité une audience auprès du président Bongo en lui indiquant que j’avais quitté le gouvernement du Sénégal et que j’avais servi mon pays et le président Wade. Et que maintenant que nous nous sommes séparés, j’ai créé mon parti et que, compte tenu de son rôle en Afrique et de sa position, je souhaiterais bénéficier de ses conseils et de son soutien. Ils me disent : ‘Oui mais ce dont vous parlez, c’est un soutien financier’. Je leur ai rétorqué que c’était eux qui le voient ainsi, mais le soutien est multiforme…  
‘Jamais, le président Bongo ne m’a remis un seul franc. Jamais. Ni directement, ni par l’intermédiaire d’une quelconque personne’  
Walf Tv : Avez-vous reçu un soutien financier de la part du président Bongo ?  
Macky Sall : Je n’ai jamais reçu un franc du président Bongo. J’ai vu ce matin l’amalgame qu’ils (ses accusateurs, Ndlr) veulent entretenir en disant que le président Bongo aurait dit qu’il m’a remis de l’argent, mais pas pour déstabiliser le président Wade. Je dis que c’est archi-faux. (Il se répète), jamais le président Bongo ne m’a remis un seul franc. Jamais. Ni directement, ni par l’intermédiaire d’une quelconque personne. S’il y a un courrier qui le dit, je le réfute de la manière la plus formelle. Je l’ai dit aux enquêteurs.  
Voilà une mascarade qui a été faite sur des bases, je ne sais de quelles considérations. Premièrement, je n’ai pas été au Maroc où on prétend que je me serais rendu récemment pour recevoir 500 000 euros. Sans qu’ils (ses accusateurs, Ndlr) me disent de qui d’ailleurs. Ensuite, que j’aurais rencontré M. Abdoulaye Sall à Amsterdam, ce qui est totalement faux parce que je ne me suis pas rendu dans ce pays. Que, troisièmement, M. Sall aurait dit qu’il devait convoyer de l’argent au Sénégal par le canal de véhicule qui serait immatriculé au nom de l’ambassade du Gabon et qu’une fois ce véhicule arrivé, il (M. Abdoulaye Sall, Ndlr) pourrait me remettre de l’argent. Encore archi-faux puisque M. Abdoulaye Sall et moi n’avons jamais échangé sur des propos ou des considérations financières. Nous n’avons pas ce type de rapport. C’est un des milliers, voire des millions, de Sénégalais qui soutiennent notre cause comme partout ailleurs dans la diaspora.  
Tout compte fait, j’ai senti une tentative d’intimidation de tous ceux qui me soutiennent ou qui sont avec nous. Ils (les enquêteurs, Ndlr) m’ont aussi demandé la même chose concernant un autre compatriote basé cette fois-ci au Burkina Faso du nom d’Arona Dia. Ils m’ont demandé si ce dernier n’était pas mon bailleur de fonds. Je leur ai dit que je n’ai pas de bailleurs de fond. Si j’en avais, l’Apr n’aurait pas édité des cartes avec des prix échelonnés en fonction des militants de la diaspora et des prix à 100 francs au Sénégal, à 1 000 francs en Afrique. Et les membres de la diaspora européenne ont accepté de payer leurs cartes de membres à 10 euros tout comme ceux de l’Amérique à 10 dollars. Et au-delà de tout cela, nous avons édité des cartes de souscription volontaire pour que les Sénégalais qui veulent soutenir notre action, puissent y contribuer en achetant des cartes à 100 francs, voire à 500 francs. Si j’avais des bailleurs de fonds, l’Apr n’aurait pas besoin, Macky Sall non plus, de faire toutes ces démarches et ces recherches d’argent à travers nos militants.  
Ils m’ont dit que l’Etat enquête sur un trafic de drogue. Maintenant, on quitte l’affaire du chef de l’Etat gabonais pour parler de trafic de drogue qui partirait de la Guinée-Bissau en passant par le Gabon, les Pays-Bas et qui concernerait des sommes faramineuses puisqu’on parle de plus de 70 millions d’euros. Ils me demandent si j’étais au courant. Je leur ai répondu que, naturellement, je ne suis pas au courant. C’est eux qui me l’apprennent, parce que je ne suis pas trafiquant de drogue.  
Alors, ils m’ont demandé mon passeport pour le confisquer. Je trouve que c’est extrêmement grave. D’abord ce n’est pas un passeport diplomatique, pour corriger ce qui a été dit dans la presse, parce que j’avais restitué mon passeport diplomatique après ma démission. C’est mon passeport ordinaire avec mes visas et tout cela, c’est pour restreindre mon action, nous étouffer et nous prendre en otage, croyant que cela va empêcher à l’Apr de se déployer lors des prochaines élections locales. Je trouve le procédé anti-démocratique. Et c’est regrettable pour le Sénégal qu’on en soit là.  
Ce matin (hier, Ndlr), on me dit qu’on est en train de traquer Farba Ngom, un de mes militants et amis, ainsi qu’un autre Modou Mbaye qui a été convoqué. On convoque comme ça, tous azimuts, les citoyens sur des bases légères et je trouve que c’est déplorable pour la démocratie sénégalaise.  
‘L’arrestation serait la moindre des choses auxquelles je m’attends. Je m’attends à tout avec ces gens-là. Et je prends mes dispositions’  
Walf Tv : Ne vous attendiez-vous pas à ce genre de questions en déférant à votre convocation devant le commissaire de la sûreté urbaine ?  
Macky Sall : Non, je ne savais pas de quoi il s’agissait. Il me parle de documents, il s’agit d’une lettre où je demandais une audience avec le président Bongo. Et une deuxième dans laquelle je lui ai dit que j’avais reçu des informations de l’ambassade, mais que j’aurais souhaité échanger de vive voix avec lui. Moi je suis un homme libre, je peux écrire à qui je veux. Je suis un leader politique et je vais écrire encore à d‘autres chefs d’Etat, à d’autres citoyens du monde. Si c’est pour cela qu’on me convoque, on me convoquera encore. Parce que, comme je l’ai dit, on nous empêche de travailler au Sénégal, j’ai mon cabinet, je vais aller chercher des marchés dans la sous-région, en Afrique et partout où je pourrai le faire parce que je dois vivre avec les moyens de mon travail. Donc je continuerai à rechercher pour mon cabinet, les voies et moyens de travailler et d’exister.  
Walf Tv : A deux mois des élections locales, Macky Sall ne craint-il pas d’être traîné encore devant les juridictions pour d’autres accusations ?  
Macky Sall : Je n’ai pas peur d’être traîné et certainement, je serai traîné encore parce que le pouvoir pense qu’il faut m’éliminer. Voilà. L’arrestation serait la moindre des choses auxquelles je m’attends. Je m’attends à tout avec ces gens-là. Et je prends mes dispositions, mais que les gens le sachent : ils (les tenants du pouvoir, Ndlr) sont prêts à tout. Par conséquent, étant homme politique, je suis conscient que si on est dans un pays où la liberté des citoyens n’est pas respectée, où elle peut être bafouée à tout moment, il faut s’attendre à tout.  
Walf Tv : Avez-vous peur pour votre sécurité ?  
Macky Sall : Naturellement, oui ! Mais je prends les dispositions de citoyen que je peux prendre. Le reste, je laisse ma sécurité entre les mains de Dieu.  
Auteur: Georges Nesta DIOP (et Walf Tv) 
 
Le Soleil : Jeudi 29 Jan 2009 
ALTERNATIVE A LA PÉNURIE DE GAZ : Le charbon est presque introuvable  
Utilisé comme substitut au gaz qui connaît une pénurie dans certains quartiers, le charbon de bois se fait également rare. A la Médina et à la Gueule Tapée, par exemple, plusieurs vendeurs de charbon ont épuisé leurs stocks. Alors que les ménages ne savent plus à quel saint se vouer, l’équation de la désertification qui sous-tend la politique de promotion du gaz butane est plus que jamais d’actualité. 
 
Ce matin, le vent glacial soulève la poussière et balaie les rues de la Gueule Tapée obligeant les habitants à rester à l’intérieur de leurs maisons. Croisée dans la rue, une petite femme d’environ la trentaine, son bébé sur le dos, affiche la déception sur son visage. Toute la matinée, Ndèye Ndoye a sillonné le quartier à la recherche du charbon de bois. Elle est revenue bredouille. 
« Il n’y a pas de charbon dans tous les alentours et depuis un mois, nous n’avons pas du gaz. Cette situation est vraiment difficile ! », lance-t-elle. Même son de cloche du côté de sa voisine, Soda Fall. Cette vieille femme, qui a perdu toutes ses dents, juge la situation intenable. A quelques pas de leurs maisons, le vendeur de charbon du quartier a fermé boutique. De l’extérieur, on s’aperçoit que l’enclos de tôles et de paille tressée est vide. 
A Diékko, un petit quartier de la Médina, Diallo est le seul vendeur de charbon à ouvrir boutique. Sa place, un petit espace entouré d’une clôture de paille est envahie par quelques dizaines de clients, composés essentiellement d’enfants et de femmes, avec quelques vieillards venus chercher « de quoi se chauffer » contre le froid qui fait rage à Dakar. 
A l’intérieur, Diallo et son jeune frère, accroupis sur le tas de charbon et les visages totalement recouverts de la poussière noire qui s’élève, s’activent avec panache. A l’aide de petites pelles, ils mesurent du regard le poids de charbon servi à chaque client. 
De temps en temps, Diallo est houspillé par ces femmes. L’une d’entre elles lui lance d’une voix empreinte à la fois de défi et de sollicitude : « Pourquoi tu ne me donnes pas ce gros morceau (en montrant du doigt). Tu le réserves pour le manger ?... ». Diallo encaisse sans broncher. Il s’intéresse plutôt à l’argent qu’un autre client lui tend. Un autre s’en prend à son jeune frère pour une histoire de monnaie de 50 frs. Diallo tempère les esprits. En ce moment, c’est la bonne affaire pour lui. Mais, il redoute l’épuisement de son stock. Il achète le sac de charbon à 7.000 frs auprès des fournisseurs. Il revend au détail avec un bénéfice confortable. 
Au bout d’un moment, Diallo prend la grande pelle pour retourner les morceaux de charbon. La poussière noire soulevée déclenche les protestations des femmes. Mais, elles oublient très vite. Ce qui compte c’est d’être servi. Il y en a toujours des tricheurs pour contourner la file d’attente. 
A. Fall, après une bonne demi-heure d’attente, a été servie. Toutefois, son sentiment est mitigé : si elle est contente d’avoir eu du charbon, elle se dit déçue par la quantité. « Voyez, (elle montre le sachet) ça ne pèse même pas un kilo et on me dit que c’est quatre kilos. J’ai acheté ça à 500 frs et ce n’est même pas suffisant pour le repas de midi, sans parler du dîner... ». 
D’après ces femmes, le charbon est nettement plus cher que le gaz, sans compter le fait que cuisiner avec du charbon de bois n’est pas de tout repos. A raison de 125 à 150 frs le kilo de charbon, la note risque d’être salée, si l’on sait qu’il faut au moins quatre kilos de charbon par repas. C’est pourquoi, pour certaines femmes, la solution c’est le bois. Si on en trouve. 
En attendant un approvisionnement complet du marché en gaz butane, il n‘y a pas d’alternative pour les ménages. Et la déforestation dans tout ça ? serait-on tenté de se demander. 
Auteur: Seydou KA  
 
Walf - Grand Place: Jeudi 29 Jan 2009 
NDELLA DIOUF NERO : « Il faut que les gens laissent Karim tranquille... »  
 
 
Autant dire qu’elle vient de renaître de ses cendres. Elle, c’est la fameuse Ndella Diouf, secrétaire nationale du parti pour la Réconciliation Nationale pour l’Unité Africaine (RNUA). Penser global et agir local, tel est le crédo de la fille de Madior Diouf qui s’était fait distinguer lors de son boycott à la dernière présidentielle. Dans cette exclusivité, la célèbre Ndella se prononce sur les raisons de son long silence avant d’éclairer l’opinion sur sa nouvelle posture en tant qu’investie sur la liste de la coalition « Sopi 2009 » dans la commune de Fann-Point E-Amitié 
Beaucoup de bruits ont été nourris suite à votre boycott de la dernière présidentielle. Qu’en a-t-il été exactement ? 
Au fait, beaucoup de personnes ont parlé concernant mon silence lors des dernières présidentielles. C’est le président de la République qui, sous le prétexte du plan Jaxaay, avait pris la décision de reporter puis coupler les élections présidentielles et législatives. Après, il y a eu beaucoup de révoltes ; Warwi et Rewmi sont nés et y a eu beaucoup de tensions. Sachant un peu comment le président raisonne, ce dernier a pris la décision de reporter les élections législatives découplant de facto les législatives de la présidentielle. Etant un ténor de la politique, il sait comment faire pour maîtriser ses adversaires et gagner et c’est pourquoi il avait reculé les élections. Seulement, on devait le suivre, c’est-à-dire, puisqu’il a reporté les législatives, il fallait qu’il reporte aussi la présidentielle. Donc, il a couplé à cause du plan Jaxay, s’il reporte il devait aussi reporter le couplage mais il ne devait pas découpler parce que s’il découple, il va multiplier le budget par deux, c’est aussi simple que ça. 
En découplant les élections, il a donc imposé à tous les candidats d’aller quérir un autre budget pour les législatives. Il fallait donc se jeter à l’eau où imposer un report et j’ai été la seule à saisir, par courrier, le président pour lui demander un report des élections, un report du couplage. Mais les autres partis voulaient à tout prix participer et le résultat est là, il les a battus. Il les a battus parce que la vérité est que personne n’était prêt, surtout en ce qui concerne les représentants au niveau des bureaux de vote. Et c’est très important, quand un parti n’a pas de représentant, il ne peut pas gagner. 
Vous venez de réintégrer à nouveau le champ politique après un long silence. A quoi étiez- vous occupée ? 
Pendant tout ce temps, j’étais préoccupé à me trouver des représentants un peu partout, c’est à dire avoir suffisant de militants en prélude aux élections. Ce mutisme était une réaction très sage de ma part. Et je crois que nous sommes arrivés à un stade où Moustapha Niasse, Dansokho et mon père se doivent de s’unir pour les sans emplois, les malades, le monde rural, pour le Sénégal. Il faut impérativement une réconciliation, sans réconciliation rien ne pourra se faire. D’ailleurs, je pense que les assises devraient être ouvertes à tous les acteurs politiques sans distinction. 
Par ailleurs, je crois que les acteurs politiques devraient apprendre à transcender les caprices du président parce qu’après tout, c’est leur aîné. Et on ne peut élire quelqu’un et s’activer du coup à le détruire. Je leur lance un appel à un esprit de dépassement car si Obama n’avait pas cet esprit, il n’allait jamais accéder à la tête des Etats-Unis. C’est de cette catégorie d’hommes que l’Afrique a besoin. Des gens qui pensent et agissent dans le concret, dans l’essentiel. 
Aux dernières nouvelles, vous faites partie de la liste de la coalition « Sopi 2009 » au Point E. Quel commentaire faites-vous de cette nouvelle donne ? 
En fait, j’avais décidé de ne pas participer aux locales mais on m’a appelé et on m’a suffisamment convaincue et j’ai accepté de m’associer avec la coalition Sopi2009 au Point E. Pourquoi Point E ? Parce que c’est là où je vote. J’ai une station radio à Dakar et j’y ai plusieurs domiciles. Et je tiens à préciser que j’ai voté dans le même bureau que le président de la République, ce qui veut dire que j’avais boycotté mais ce n’était pas un abandon. 
Est-ce à dire que vous allez renoncer à votre parti ? 
Je serais toujours secrétaire générale de la réconciliation nationale pour l’unité africaine. Je suis une femme qui dirige un parti politique et c’est extrêmement important et significatif. Je suis la plus jeune femme au monde candidate à une présidentielle donc je ne peux pas renoncer à cette ambition. Maintenant, libre à l’opinion de commenter mon ralliement à la coalition. Mais qu’elle ne perde surtout pas de vue que les locales sont destinées à promouvoir les cadres des quartiers et des communes pour le développement local. 
Je crois que l’essentiel c’est que les gens concilient leurs efforts autour de l’essentiel et je provoque en disant du concret. Il faut des actes concrets pour mettre un terme aux multiples problèmes et c’est en participant aux locales. Il est grand temps que les gens se réveillent et se consacrent au travail. Donc je vais avec mon parti et je respecte les gens de la coalition qui m’ont très bien accueillie et je précise que la place importe peu pour moi, néanmoins j’aurais souhaité qu’ils me mettent là où je dois être. Je vais venir en toute sincérité travailler correctement comme d’habitude. Je vais tout donner pour gagner ces élections parce que là où je suis, je gagne. Avec Warwi on a eu trois députés et on pouvait avoir plus. 
Et peut-on parler de divorce entre Warwi et votre parti ? 
Non, il n’y a pas eu de divorce. Il y a juste qu’il n’y a pas eu de continuité après les élections, même pas d’appels téléphoniques, plus rien. 
D’aucuns pensent aussi que vous n’êtes pas en bons termes avec votre père ? 
Je crois que pour ça, vous pouvez vous même vous rendre à l’évidence. Si je n’étais pas en bons termes avec mon père, on n’allait pas partager la même maison. Il habite en bas et moi j’occupe l’étage. Je crois que ce sont des propos erronés que des gens ont véhiculé depuis l’annonce de ma candidature en 2002 mais c’est sans compter avec ma détermination parce que rien ni personne ne peut m’ébranler. Les chiens aboient la caravane passe. 
Un dernier mot ? 
Moi, je veux que les gens laissent Karim tranquille. En fait, j’ai dans ma chambre, une mosaïque qui me permet de suivre toutes les chaînes du monde mais partout j’ai constaté que Karim est attaqué sans raison valable dans des débats. Je crois que c’est un citoyen sénégalais qui jouit des mêmes droits que nous autres. Qu’on arrête donc la jalousie et qu’on le laisse tranquille. 
Chacun doit penser à exceller dans son domaine et moi mon domaine c’est les télécoms, la mobilisation, la santé et je m’y exerce de mon mieux. Karim est le fils du président de la république, c’est important, et je le respecte. Par ailleurs, j’ai une autre mentalité c’est qu’il m’est avis que rien ne se fera dans la désunion. Il faut qu’on le dise, Me Wade est un travailleur et je crois que le développement de ce pays ne se fera pas sans lui. 
Par Abdoulaye Kama 
Faceaface.info 
Auteur: Abdou Cissé  
 
 
 
R E A C T I O N S : 
Rimka YAMBAR, même les femmes se ceignent les maigres reins et nouent correctement leurs pagnes pour se battre au moment où tu cherches à vaincre sans péril. 
LEVES-TOI !  
L'OBSERVATEUR: 
 
MAUVAISE GOUVERNANCE, COPINAGE ET PRATIQUES POLITICIENNES Le Haut Commissariat aux Droits de l’Homme sous le feu des critiques 
 
 
Article Par SERIGNE SALIOU SAMB ,  
Paru le Jeudi 29 Jan 2009 
Rattaché au Secrétariat général de la présidence de la République, le Haut Commissariat aux Droits de l'Homme et à la Promotion de la Paix suscite actuellement beaucoup de passions. Et pour cause, des voix s’élèvent pour demander le départ de Mame Bassine Niang qui en a la charge, pour cause de «maladie», «mauvaise gouvernance» et «pratiques népotistes». Des accusations balayées d’un revers de la main par le Mme le ministre qui refuse de verser dans le jeu des règlements de comptes.  
Entre autres services créés par le président de la République depuis son accession au pouvoir, il y a le Haut Commissariat aux Droits de l’homme et à la Promotion de la Paix. Cette institution placée sous la responsabilité du Secrétariat de la présidence de la République est dirigée par le ministre Maitre Mame Bassine Niang. Mais, selon des sources internes à ce département, «depuis deux ans, il est confronté à des problèmes en raison de la maladie de Mme Niang et de l’atmosphère délétère qui y règne». Allant plus loin dans leurs révélations, nos sources affirment que c’est depuis son domicile que le ministre signe certains documents administratifs. Nos interlocuteurs dénoncent même une mauvaise gouvernance incarnée par Abdoulaye Khouma qui a la charge d’assurer l’intérim de Mame Bassine. A propos de ce dernier, nos sources disent qu’il est un politicien aux ordres des Libéraux et qu’il a rompu avec les «pratiques orthodoxes» de Amadou Tall et Ndiamé Gaye. Les deux hommes qui travaillaient au Haut Commissariat pendant la convalescence de Mme Niang auraient été poussés à la sortie, sur instruction du ministre en personne.  
Mame Bassine Niang ; «Je ne me préoccupe pas de règlements de comptes»  
En convalescence chez elle, le ministre chargé des droits de l’homme a tenu à répondre à notre interpellation. Mame Bassine Niang a d’abord tenu à préciser qu’elle travaille toujours entre son domicile et son bureau sis à la présidence de la République. «Mon assistante est toujours sur place et aucun dossier n’est bloqué là-bas». Des arguments corroborés par Abdoulaye Khouma qui affirme que tous les services fonctionnent normalement et qu’aucun document n’est jamais sorti des bureaux pour signature. Réagissant aux tirs groupés contre son intérimaire Khouma, la célèbre avocate dit qu’il est diplômé de Lyon et qu’il était conseiller technique du président de la République, avant son détachement. Et Mme le ministre de marteler qu’il refuse de verser dans la manipulation et les règlements de compte.  
«Le magistrat Ndiamé Gaye est parti avec nos dossiers et notre ordinateur portable»  
Revenant sur les accusations de copinage, le ministre chargé de défendre les droits de l’Homme récuse et contre-attaque. En expliquant que Amadou Tall est parti lorsqu’il a été nommé chef du projet de modernisation de la justice. Quid de Ndiamé Gaye ? Mame Bassine et Abdoulaye Khouma estiment qu’il a fait preuve de déloyauté. Après avoir rappelé que M Gaye a été rappelé par son ministère de tutelle à la suite de la réunion du conseil supérieur de la magistrature tenue le 28 novembre dernier, nos interlocuteurs affirment qu’il est parti avec l’ordinateur portable du ministère et avec d’autres documents administratifs. «D’ailleurs Ndiamé n’a jamais été intérimaire au Commissariat des Droits de l’Homme», renchérit Me Niang.  
 
 
 
EPINGLE PAR UN RAPPORT SUR LA GESTION DES FINANCES DE LA VILLE DE DAKAR Pape Diop nie en bloc 
 
 
Article Par FATOU BINTOU K. NDIAYE ,  
Paru le Jeudi 29 Jan 2009 
Le maire de Dakar ne veut pas entendre parler d’insuffisances dans l’évaluation de la gestion des finances publiques de la capitale sénégalaise. Même si un rapport indépendant affirme le contraire.  
«Non, il n’y a jamais eu de dépassement budgétaire dans la mairie de Dakar. Vous mettez l’accent sur les petits détails et non sur ce qui a été fait ». C’est sur ce ton que le maire de Dakar, Pape Diop, a esquivé les questions sur les insuffisances notées dans le Rapport sur l’évaluation de la gestion des finances publiques de la ville de Dakar.  
Le rapport, présenté hier, à Dakar, a mis à nu des carences dans la gestion du budget de la mairie de Dakar.  
«Le budget de la ville de Dakar n’est pas réaliste et n’est pas exécuté comme prévu», révèle, sur le point intitulé «crédibilité», le document rédigé par Giovani Caprio, chef de mission, et Victor Chomentowski, expert en finances municipales. Selon le rapport financé sur le programme du PPIAF (Facilité consultative publique-privée de l'infrastructure), la variation de la composition des dépenses de la ville «n’a pratiquement pas été différente de l’écart global des dépenses primaires» au cours des trois dernières années (2005-2007). La même source note que les dépenses primaires totales réelles et les dépenses primaires initialement prévues au budget ont enregistré des «écarts significatifs» pendant la même période ; de sorte que seule une partie des dépenses primaires initiales a pu être honorée.  
De même, le rapport relève que «les recettes internes réelles ont été bien inférieures aux recettes prévues au budget initial pendant les trois années considérées». Plus grave, «des données complètes sur le stock d’arriérés de paiement pour les derniers exercices ne sont pas disponibles», signale les rédacteurs, qui précisent néanmoins que les arriérés de paiement identifiables sont «très élevés».  
De fait, il se pose un problème de transparence du budget. « Le suivi des risques budgétaires ne sont pas exhaustifs et les informations financières ne sont que partiellement accessibles au public ». L’étude explique les centres autonomes de dépenses tels que les centres de santé et les centres socio-culturels, de même que le Crédit municipal de Dakar, communiquent à la Ville de Dakar des données financières en nombre insuffisant. Et, la mairie ne réalise « aucune surveillance d’un éventuel risque budgétaire de ces entités ». A en croire le rapport, «le budget n’est que partiellement exécuté de manière ordonnée et prévisible». L’on rajoute que les mécanismes pour assurer le contrôle et le suivi de l’utilisation des fonds publics ne sont pas toujours efficaces, car la ville ne perçoit directement qu’une faible partie de ses recettes propres (moins de 10% en 2007). La différence relève de la responsabilité de l’Etat à travers la direction des impôts et domaines.  
Le rapport mentionne qu’il y a des performances telles que la discipline budgétaire, l’allocation adéquate des ressources et la prestation efficace des services municipaux. Néanmoins, elles sont très faibles, note le document indépendant.  
 
Nettali : Jeudi 29 Jan 2009 
LETTRES OUVERTES AU CHEF DE L’ETAT ET AU PRESIDENT DE L’ASSEMBLEE NATIONALE : Moustapha Cissé Lô crache son venin  
Au chef de l’État, Moustapha Cissé Lô qu’il s’adresse à lui en sa qualité de « Gardien de la Constitution », pour le tenir informé de la « décision fallacieuse prise par le Bureau de l’Assemblée nationale qui, par un arrêté non avoué, nous a déchu de notre mandat de député à l’Assemblée nationale. » 
 
Moustapha Cissé Lô fait remarquer au chef de l’État que c’est la Constitution sénégalaise qui au député qui a été élu au suffrage universel, son mandat. Selon lui, « la seule restriction qui fait perdre son mandat au député est la démission ». C’est, poursuit Moustapha Cissé Lô, « la démission volontaire et personnelle qui s’écrit et se lit doit être formalisée par un acte ; l’autre démission consiste à démissionner du parti qui l’a investi. ». Or, soutient le député de Mbacké : « Dans les deux cas nous n’avons ni démissionné volontairement de l’Assemblée nationale, ni démissionné du Parti Démocratique Sénégalais ni oralement, ni par écrit. ». 
Pour Moustapha Cissé Lô, toujours dans la lettre ouverte au président de la République, la mesure prise par l’Assemblée nationale, par le biais de son président est non seulement arbitraire et contraire aux lois et règlements de notre République, mais constitue une « pratique (qui) jette le discrédit sur nos institutions et sur les règles de la République. ». Et de poursuivre : « Nous avons saisi le Président de l’Assemblée nationale à la date du 20 janvier 2009 pour contester avec la plus grande vigueur cette décision et entendons saisir les juridictions de notre pays pour demander l’annulation de cette injustice flagrante qui n’est qu’un coup de force et une forfaiture condamnée et condamnable par tous les démocrates de ce pays. ». 
Moustapha Cissé Lô qui prend à témoin le peuple, sollicite du chef de l’État qu’il fasse respecter la Constitution et les règles de jeu démocratique pour que force reste à la loi. Au passage, il trouve une brèche, mais c’est pour ’’fusiller’’ Doudou Wade le « fils de Monsieur le président de la République. « Nous ne saurions accepter qu’un Président de groupe parlementaire, fils de Monsieur le Président de la République, en l’occurrence Monsieur Doudou WADE, puisse entreprendre de telles initiatives pour liquider ses adversaires politiques qui sont d’un même parti que lui. », déclare-t-il. 
Moustapha Cissé Lô hausse le ton dans la lettre ouverte adressée au président de l’Assemblée nationale. « Nous n’avons ni démissionné de l’Assemblée nationale, ni de notre parti qui est le Parti Démocratique Sénégalais. Au vu des lois et règlements de la République du Sénégal, nulle part le Bureau de l’Assemblée nationale n’a la compétence ou les pouvoirs de faire démissionner encore moins de remplacer un député. », s’indigne-t-il. Moustapha Cissé Lô déclare n’avoir pas encore reçu de notification de la déchéance de son mandat de député et ne l’avoir appris que par voie de presse. 
Et de s’emporter : « le groupe parlementaire ’’Libéral et Démocratique’’ dont nous ne sommes pas membre ne peut pas saisir l’Assemblée nationale en ce qui nous concerne. Nous précisons que nous n’appartenons pas à ce groupe parlementaire. Si l’Assemblée nationale a procédé à notre destitution et à notre remplacement ; cela procède d’un coup de force inavoué qui n’est ni conforme à la loi ni conforme aux règlements qui régissent notre Institution. ». 
Moustapha Cissé Lô invite Mamadou Seck à lui faire parvenir le plus rapidement possible la notification de la déchéance de son mandat de député et son remplacement en y joignant les raisons qui fondent la décision. Pour cela ; déclare-t-il, à l’endroit de Mamadou Seck : « Tout en espérant que l’excès de pouvoir ne soit pas la règle qui alimente vos positions, nous croyons pouvoir bénéficier d’informations claires sur la position de l’Assemblée nationale dont nous sommes toujours membre au vu de notre Constitution et du Règlement Intérieur de notre Assemblée nationale. ». Pour finir : « Tout en espérant que notre requête sera examinée avec diligence, nous croyons pouvoir fonder notre espoir sur votre bonne foi pour rendre votre décision. ».  
Auteur: Mayaram  
 
 
LA JEUNESSE LIBERALE DE DAKAR JETTE DES PIERRES DANS LES JARDINS DE KARIM WADE : «Etre fils du président ne veut pas dire être président du Pds» ?«Etre fils du président ne veut pas dire être président du Pds» 
 
 
Par LA REDACTION 
 
La Une  
LA JEUNESSE LIBERALE DE DAKAR JETTE DES PIERRES DANS LES JARDINS DE KARIM WADE : «Etre fils du président ne veut pas dire être président du Pds»  
? ACTUALITES  
LA JEUNESSE LIBERALE DE DAKAR JETTE DES PIERRES DANS LES JARDINS DE KARIM WADE : «Etre fils du président ne veut pas dire être président du Pds»  
? Face à la presse hier, le coordonnateur de la jeunesse libérale de Dakar (Jld a lancé des piques à la génération du concret. Pour lui si Karim Wade a des ambitions politiques qu’il crée son parti et qu’il descende sur le terrain. Etre fils du président ne veut pas dire être président du Pds. La génération du concret avec à sa tête le président de l’agence pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci), Karim Wade, est de plus en plus très mal accueillie dans les milieux libéraux. Ceux- ci ne ratent aucune occasion pour brocarder les concepteurs de ce slogan. Hier, Alboury Diop, le coordonnateur de (Jld ) qui regroupe l’ensemble des comités de liaisons communales (Clc), par ailleurs proche du Premier ministre Macky Sall, répondant à une question sur la position de cette structure sur la génération du concret, a indiqué que si Karim Wade a des ambitions politiques, qu’il crée son parti politique. Pour Alboury Diop, être fils du président de la république ne veut pas dire être président du parti démocratique sénégalais (Pds). A l’en croire, la jeunesse libérale de Dakar ne reconnaît pas la génération du concret. Pour Alboury Diop, c’est trop facile de lancer des slogans, s’ils veulent travailler concrètement qu’ils viennent dans le parti. Et qu’il concrétise le travail qui lui est confié au lieu de faire de l’agitation politique. Pape Diop taclé, Ablaye Faye sous perfusion, Niasse, Tanor flingués Tout en se gardant d’être une jeunesse qui s’attaque à des responsables politiques du parti démocratique sénégalais (Pds), Alboury Diop, analysant le faible taux de participation lors des élections législatives, a indiqué que pour ce qui du taux de Dakar (25%) la dernière de la classe, le maire Pape Diop est en partie responsable. A l’en croire, le maire de Dakar a mené une campagne en solo. Il n’y a pas associé les jeunesses de Dakar. Les jeunes se sont contentés des thé-débats en lieu et place de la grande caravane de la jeunesse de 2001. Il a également fustigé l’administration du Pds. Pour lui, un homme politique ne pas être administrateur du parti. Parce qu’il a des ramifications et des ambitions politiques. Il peut financer telle structure au détriment de telle autre selon ses sensibilités. Pour mettre fin à cette pratique, la Jld a fait une proposition au parti de nommer un administrateur du parti neutre. Qui pourra gérer de manière professionnelle le Pds. A l’en croire, Ablaye Faye reçoit l’argent pour financer les structures du parti, mais la Jdl n’a rien vu. Le front « Siggil Sénégal » en a aussi pris pour son grade. Pour Alboury Diop, la Jld ne laissera personne s’attaquer au chef de l’Etat Me Abdoulaye Wade. Et qui tentera de déstabiliser le pouvoir de Wade la trouvera sur son chemin. À l’endroit de Niasse, Tanor et Dansokho, il a indiqué qu’ils ne peuvent pas s’attaquer à Wade le jour, et demander des audiences la nuit. Il n’a jamais été question d’audiences avec Wade Joint au téléphone, Abdoulaye Wilane, le chargé de la communication du Ps a indiqué que dans le landerneau politique, Ousmane Tanor Dieng est celui dont la ligne politique est claire, nette et précise : il n’a jamais fait dans la compromission et il n’est pas atteint de la maladie de la complotique. Il n’a jamais demandé à rencontrer Wade parce que cela ne l’intéresse pas. Pour sa part, Mbaye Dione, le responsable des jeunes de l’Afp a indiqué qu’il n’a jamais été question pour Moustapha Niasse de demander une audience avec Wade, ni de lui envoyer un émissaire. S’il y a des gens qui tapent à sa porte nuitamment, cela ne regarde pas Moustapha Niasse. Il ne négocie rien et il est un opposant farouche au régime de Wade. Nos tentatives d’entrer en contact avec Cheikh Diallo, le conseiller en communication de Karim Wade, de Seydina Oumar Touré, le directeur de cabinet du maire de Dakar Pape Diop et de Ablaye Faye, administrateur du Pds, ont été vaines.  
Article par: HAROUNA FALL  
? Gadio à la primature, Macky à l’Assemblée, Pape Diop au Sénat, Karim à l’économie et aux finances : Le schéma de Wade à l’étude au sommet de l’Etat  
? Il y a eu beaucoup de schémas qui ont été avancés à la veille de l’installation d’un nouveau gouvernement. Mais la dernière, qui est à l’étude, reste celle-ci : Cheikh Tidiane Gadio à la Primature, Macky Sall à la présidence de l’Assemblée nationale, Pape Diop au Sénat, et l’entrée en jeu de Karim Wade, comme Ministre de l’économie et des finances.  
À chaque semaine sa donne. Et «ce sera ainsi jusqu’à la mise en place définitive du prochain gouvernement» confie une source basée au palais présidentiel. Avant d’ajouter que Cheikh Tidiane Gadio, actuel Ministre des affaires étrangères a la côte. Non seulement Me Abdoulaye Wade est très content du travail qu’il abat, mais il y a un lobby très puissant qui veut le pousser vers le sommet. Parlant des retombés d’une diplomatie active, notre source a cité le sommet du G8, comme le fruit d’une bonne politique étrangère de Cheikh Tidiane Gadio. Le chef de l’Etat qui tient beaucoup à son image sur le plan international et chez ses pairs l’a reçu en audience dans le cadre des audiences qu’il a accordées dernièrement à des personnes ministrables. Pour ce qui est de Macky Sall, actuel Premier ministre, c’est la présidence de l’Assemblée nationale qui lui est réservée. Un de ses proches a d’ailleurs signalé que présentement cette décision ne lui a pas été dite par Me Wade. Mais il confie que cette idée a été déjà agitée avant les élections législatives. Mais Wade avait en son temps confié à Macky que si tel devait être le cas, il va l’avertir et ils trouveront le consensus à ce sujet. Ce que Macky a accepté avant de dire qu’il s’en remet à la décision de Me Wade. Il reste alors le cas Pape Diop, président de l’Assemblée nationale sortant. «Cet homme de confiance de Me Wade sera logé au Sénat». Pour avoir été dans toutes les batailles, Me Wade a demandé qu’on le récompense. Il restera toujours la deuxième personnalité de l’Etat. Mais avec la guerre de succession qui a été lancée, personne ne sait pour combien de temps il va demeurer à ce poste. Enfin la dernière nouveauté reste l’entrée en jeu de Karim Wade. Ne pouvant pas d’un coup se retrouver à un haut poste de responsabilité, son père veut le mettre dans le bain dans le prochain gouvernement. Et c’est le poste de Ministre de l’économie et des finances qui correspond à ses compétences. D’ailleurs un leader politique de l’opposition avait confié qu’au lendemain de l’alternance déjà, Wade voulait mettre son fils à ce poste. Maintenant qu’il commence à faire ses preuves, pour son père , le temps est venu de le jeter à l’eau. Comme dans tout choix, certaines personnes vont se sentir lésées et feront tout pour être dans ce nouveau schéma, quitte à jeter le discrédit chez certains promus. Ou à rappeler à Me Wade ses promesses de mettre à la primature une femme. Mais comme d’habitude, Wade a toujours eu, a et aura le dernier mot. Article par: La 
 
 
DOOR MU DAANU Téranga africaine 
 
 
Article Par XEF XIPPI ,  
Paru le Jeudi 29 Jan 2009 
Nos relations avec nos voisins « Eléphants » ont toujours été exécrables. Gbagbo et Gorgui s’étant comportés ces dernières années comme chat et souris. Avec d’ailleurs beaucoup de dégâts secondaires,genres ;Milliards de Korogho et Bouaké dont les effets boomerang ne se sont toujours pas estompés. La preuve par El Malick Seck et Souleymane Jules Diop. Le Sénégal, pays important à plus d’un titre, ne pouvait donc pas se contenter de la seule Côte d’Ivoire. Et Bongo entra en scène, par la fenêtre…Macky. Pour prouver sa bonne foi, il envoie donc son homme de confiance à Dakar pour arrondir les angles. Derrière Bongo, il y a l’ombre menaçante de l’ « ami » Compaoré. Le chef d’Etat de «la République des hommes intègres » n’est pas officiellement cité dans le nouveau feuilleton « Lui et moi », mais les couloirs du Pouvoir sont grouillants de bruits à son endroit. Gorgui intéresse décidément ses voisins. Et il le leur rend si bien en leur rappelant que les règles de la Téranga africaine veulent qu’on n’engraisse point l’ennemi du Roi. Surtout lorsque ce dernier n’est point du tout « anémié ».  
 
 
LE QUOTIDIEN: 
Chapeau bas Maître, A bas Maître ! 
29-01-2009 La rentrée des Cours et Tribunaux, vendredi dernier, a été pour le moins houleuse. A l’origine, la «plaidoirie» courroucée de Me Abdoulaye Wade,  
La rentrée des Cours et Tribunaux, vendredi dernier, a été pour le moins houleuse. A l’origine, la «plaidoirie» courroucée de Me Abdoulaye Wade, président de la République suite au «réquisitoire» cinglant de Me Mame Adama Guèye, bâtonnier de l’Ordre des avocats à propos de la protestation de la France contre la condamnation au Sénégal d’homosexuels à huit ans de prison. Le chef de l’Etat a fondé sa colère sur deux choses. D’abord sur le fait qu’il n’était pas au courant de cette sortie du gouvernement français et ensuite que ce n’était pas le cadre approprié, si c’était avéré, pour déplorer cette ingérence étrangère. 
Ces prises de position publiques appellent ces constats ci-dessous : 
Primo, le Président Wade qui dit ne pas être informé de la déclaration officielle du gouvernement français dans une instance aussi solennelle que le Conseil des ministres et relayée par le porte-parole du Gouvernement nous étonne à plus d’un titre. Pour la bonne et simple raison que l’argument de l’ignorance ne saurait tenir dans le cas d’espèce. Sinon ce serait très grave, de sa part. Comment comprendre que la plus haute autorité de ce pays puisse être tenue à l’écart, pendant plus d’une semaine, d’une nouvelle concernant le Sénégal et provenant, qui plus est, de la France. Cela paraît invraisemblable.  
Secundo, affirmer que la cérémonie de rentrée de la Magistrature n’était pas le cadre indiqué pour parler d’une affaire… judiciaire défrayant la chronique est, à tout le moins, renversant. 
L’Etat français, lui, ne s’est pas du tout gêné d’inscrire dans l’ordre du jour d’une de ses instances les plus empreintes de solennité, à savoir la rencontre hebdomadaire du Conseil des ministres, une affaire qui ne concerne que des justiciables sénégalais. On nous rétorquera sans conviction que c’est de l’ingérence humanitaire, concept creux et vaseux. Pourquoi alors le Sénégal ne devrait-il pas pouvoir évoquer en cérémonie de rentrée officielle de ses juridictions, une affaire qui concerne sa Justice. 
Il est difficile de nous faire gober la platitude qu’a adopté Dakar dans ce dossier. Notre indignation est belle et bien sélective. 
Tertio, souvenez-vous, quand la Justice française (un juge d’instruction indépendant d’Evry) a décidé de poursuivre des autorités sénégalaises dans le cadre de l’affaire du Joola, le gouvernement du Sénégal est monté sur ses grands chevaux pour dénoncer avec la dernière énergie cette ingérence mobilisant, du coup, un pool d’avocats et des montants colossaux en vue de défendre la souveraineté «bafouée» de ses citoyens. Est-ce parce qu’il s’agissait simplement de personnalités publiques que nous avons eu droit à cette débauche d’énergie inouïe ? Voudrait-on nous le faire croire qu’on ne s’y prendrait pas autrement ! 
Me Mame Adama Guèye a donc mille fois raisons de fustiger cette immixtion étrangère inacceptable. N’en déplaise à son confrère et contradicteur du jour. 
En France, la polygamie est interdite et considérée comme un délit. C’est son droit en tant que pays souverain et libre. Cela induit notamment que les deuxièmes, troisièmes ou quatrièmes épouses ne puissent légalement se déclarer officiellement à plus forte raison réclamer des droits, au risque de tomber sous le coup de la loi. Que nous soyons d’accord ou pas, nous sommes obligés de respecter cette législation qui ne nous agrée pas forcément. Mieux, il ne viendra jamais à l’esprit du gouvernement sénégalais d’exprimer sa «préoccupation» aux autorités françaises ou exiger d’elles de faire profiter à ces dames- obligées de passer pour de fausses concubines, sœurs ou nièces- les mêmes droits que les premières. 
Alors pourquoi accepterions nous-ce n’est pas du chauvinisme mais de la dignité souveraine- que les autorités françaises aient l’audace de donner des injonctions pour la libération de détenus jugés lors d’une audience contradictoire où leur culpabilité a été finalement établie par un tribunal indépendant ? La séparation des pouvoirs ne serait-elle que simple littérature ? Sauf à nous faire croire que nous sommes encore une République bananière où les lois et règlements ne servent qu’à la décoration. L’Hexagone s’est peut-être rappelé que le Sénégal survit grâce à ses subsides (85 milliards) qu’il a bien voulu récemment, en tant qu’(ex ?) colonisateur, nous octroyer gracieusement (hum…). Cela doit autoriser tous les droits. Y compris celui de diaboliser un pays en le jetant en pâture à la communauté internationale. 
 
L’homosexualitE, l’alibi (in)commode de la santE 
Mais cela ne surprend pas venant de la France, berceau autoproclamé des Droits de l’homme, qui a envoyé au charbon sa ministre des Droits de l’homme, Rama Yade à l’Onu pour lire une déclaration soutenue, dit-on, par 66 pays sur environ 200, visant à légaliser l’homosexualité à travers tout le monde. 
Cette même France où le statut de gay est un argument politique. Le ministre chargé des Relations avec le Parlement, Roger Karoutchi, 57 ans a, le week-end dernier, révélé publiquement son homosexualité. Beaucoup y ont vu une manœuvre politique de victimisation pour coiffer au poteau sa collègue, Valérie Pécresse, ministre de l’Enseignement supérieur et non moins rivale dans la course à l’investiture Ump pour les élections régionales de 2010 en Ile de France. Bertrand Delanoë, maire de Paris fait décidément des émules. Ce coming out (aveu public) intervient après les propos de sa challenger qui mettait en avant son statut de mariée et de mère de famille. Dans son livre à paraître, il explique que le Président Sarkozy l’invite avec son compagnon aux cérémonies de l’Elysée. On est où là ? Chiche ! 
Mais ce théâtre manque assurément de sérieux. La France joue un double jeu dans la question de l’homosexualité. Autant elle dit défendre ces personnes, autant elle leur interdit le don de sang. Sur le site de l’Agence France Presse (AFP) du 14 janvier 2009, reprenant le journal Libération, quelques jours après leurs remontrances contre le Sénégal, les pouvoirs publics français confirmaient l’exclusion des homosexuels du don de sang.  
Voici ce que la ministre de la Santé Roselyne Bachelot soutenait pour motiver son arrêté d’interdiction : «Etre un homme ayant eu un rapport avec un homme demeure une des contre-indications permanentes au don. D’abord, il y a une période muette de plusieurs jours, entre le moment où la personne a été en contact avec le virus du Sida et le moment où le virus circule dans le sang et donc devient détectable.» Avant de poursuivre en s’appuyant sur les experts, «les données épidémiologiques sont incontestables : entre 10 et 18% des gays sont contaminés, alors que ce pourcentage est de 0,2 % pour les hétérosexuels (...) Il y a un risque, et ce risque est trop élevé (…), ce n’est pas une option philosophique, c’est une question de sécurité transfusionnelle». Voila qui a le mérité d’être clair. Le statut d’homosexuel accroît objectivement les risques de contraction du virus. Dans quelle couche de la population a-t-on découvert aux Etats-Unis pour la première fois en 1981 le virus du Sida ? La réponse coule de source. 
Au Sénégal, c’est cet alibi incommode de la santé qui est souvent utilisé pour faire la promotion de l’homosexualité. La dernière rencontre d’Icasa (sur le sida) à Dakar, en décembre, a été une preuve palpable avec le déferlement d’associations oeuvrant pour la banalisation de cette orientation sexuelle déviante. 
Aujourd’hui si l’homosexualité est promue, ne devons-nous pas nous attendre demain à la légalisation de la pédophilie, de la zoophilie, de la végétophilie (si ça existe), de la drogue, du trafic d’organes humains sous le prétexte fallacieux de la sauvegarde des Droits de l’homme. Liberté ne veut pas dire libertinage. La liberté n’est rien sans la responsabilité.  
 
Samba Saër DIOP - itoyen inquiet / ambasaerdiop@yahoo.fr 
 
 
Affaire Macky Sall ou du maquillage sale de la part de l’Etat  
29-01-2009 Ainsi donc, on reprocherait à Macky Sall de blanchir de l’argent sale. Le ministre sénégalais de l’Intérieur Cheikh Tidiane Sy, dans un communiqué on ne peut plus laconique avait fait état, lundi soir, de «l’existence d’un réseau de blanchiment d’argent sale impliquant Macky Sall (...) et Abdoulaye Sall, de nationalité sénégalaise, résidant au Gabon».  
Mais à y regarder de plus près, il n’est pas aisé de trouver fondement sur la loi réprimant le blanchiment de capitaux pour prospérer dans cette entreprise de déstabilisation d’un adversaire politique.  
En effet, au sens de la loi, n°2004-09 du 6 février 2004 «le blanchiment de capitaux est défini comme l’infraction constituée par un ou plusieurs des agissements énumérées ci-après, commis intentionnellement, à savoir : 
• la conversion, le transfert ou la manipulation de biens dont l’auteur sait qu’ils proviennent d’un crime, d’un délit, ou d’une participation à ce crime ou délit dans le but de dissimuler ou de déguiser l’origine illicite desdits biens ou d’aider toute personne impliquée dans la commission de ce crime ou délit à échapper aux conséquences judiciaires de ses actes ; 
• la dissimulation, le déguisement de la nature, de l’origine, de l’emplacement, de la disposition, du mouvement ou de la propriété réelle de biens ou de droits y relatifs dont l’auteur sait qu’ils proviennent d’un crime ou d’un délit ou d’une participation à ce crime ou à ce délit ; 
• l’acquisition, la détention ou l’utilisation de biens dont l’auteur sait, au moment de la réception desdits biens, qu’ils proviennent d’un crime ou d’un délit ou d’une participation à ce crime ou délit. 
Il y a blanchiment de capitaux, même si les faits qui sont à l’origine de l’acquisition, de la détention et du transfert des biens à blanchir, sont commis sur le territoire d’un autre Etat membre ou sur celui d’un Etat tiers». 
Donc en clair, pour que Macky Sall puisse être poursuivi du délit de blanchiment de capitaux, il faut que le procureur de la République puisse établir au moins deux réalités : 
D’abord, que Macky Sall a reçu ou manipulé de l’argent ou des biens provenant de faits qualifiés de criminels ou délictuels ; 
Ensuite qu’il savait, lui, que ces sommes ou biens étaient de source délictuelle ou criminelle. 
Or, si d’après la presse sénégalaise, on reprocherait à Macky Sall de blanchir de l’argent provenant de relations financières que ce dernier entretiendrait avec des chefs d’Etat africains ou autres, vous conviendrez avec moi que rapporter la preuve de la culpabilité de Macky Sall sera quasi impossible si on applique la loi à la lettre. 
Car, comment prouver que l’argent qui aurait été reçu par Macky Sall, si tel est le cas, de chefs d’Etat étrangers est d’origine douteuse. Si Bongo donne de l’argent à un citoyen lambda sénégalais, qui peut prouver que c’est de l’argent provenant d’activités délictuelles ou criminelles qui auraient été le fait d’un chef d’Etat d’un pays souverain ? Personne. D’ailleurs, ce n’est pas interdit de recevoir des dons d’un chef d’Etat étranger à ce que je sache. N’importe qui d’ailleurs, dès l’instant que les objectifs rentrent dans le cadre des lois régissant ce pays, a parfaitement le droit de recourir à des subsides étrangers.  
Quel opposant n’a pas reçu un soutien financier ou matériel d’une puissance étrangère ? Qui finançait Wade lui-même, rentré de son exil parisien en Falcon privé soi-disant prêté par un ami, lorsqu’il battait campagne avec des véhicules tous terrains et hélicoptère ? D’où Idrisssa Seck a tiré les moyens de faire campagne en Hummer et autres monstres mécaniques ? Lorsque des personnes ont fait le tour des capitales arabes ou autres pour recevoir des dons pour les travaux de l’Oci, s’est-on poser la question de l’origine licite ou non de ces milliards ? 
Par ailleurs, comment prouver que Macky Sall savait (dans l’hypothèse qu’il aurait reçu de l’argent de l’étranger) que cet argent était d’origine illicite. Cet élément intentionnel est aussi difficile à établir. 
Nous pensons, même si notre intention n’est pas d’absoudre Macky Sall de ses erreurs de gestion à la tête de l’Etat du Sénégal, comme bon nombre de ses anciens partisans du reste, que tout ce cirque relève de la cacophonie d’un régime aux abois habitué à nous divertir à la veille de chaque élection. Il s’agit sans faire de jeu de mots, de «maquillage» pour éliminer un ancien élève partisan qui a osé se dresser contre le maître. Les Sénégalais ne sont plus dupes. Et comme on dit en wolof «lou eup tourou» (trop c’est trop). A trop vouloir tirer sur la corde, elle risque de casser.  
Dans cette affaire, qui part d’une accusation grave de la part d’un ministre de la République qui semble dénuer de fondements matériels (et qui soulève même la question d’actions judiciaires récursoires contre son auteur), tout porte à croire que les adversaires de Macky Sall ont mis, encore une fois, la charrue avant les bœufs. Agir d’abord, chercher les éléments de preuve ensuite en violation flagrante du principe d’innocence.  
Le Sénégal et ses Institutions ne sont pas le terrain de jeux politiques des gouvernants actuels. Il faut qu’ils se le tiennent pour dit. La République et le respect des lois et des libertés individuelles doivent prévaloir sur tout. C’est loin d’être le cas, malheureusement, sous le magistère de Wade. 
Et si par extraordinaire, l’Etat sénégalais voulait vraiment faire la lumière sur l’enrichissement subit et éhonté d’ex va-nu-pieds et nouveaux riches qui roulent en carrosse, franchement, il ne faudrait pas chercher bien loin.  
Oumar NDIAYE - Socialisme et République Sénégal  
 
Sénégal : La démocratie en péril !  
29-01-2009 L’ancien président du Conseil, notre si regretté Mamadou Dia, le disait à juste titre : «Le jardin de notre village, jadis, si verdoyant, est en voie de disparition. La démocratie, cette plante miraculeuse qui y avait pris racine, est en train de s’étioler dangereusement.» Aujourd’hui, bien des faits accréditent les propos du patriarche. Citée en modèle à travers l’Afrique et même dans le monde, notre démocratie ne cesse de faire triste figure. Sa vitrine reste si craquelée ! Tant elle subit les coups de sabre, voire de sabot de celui qui est censé la défendre. Il n’est pas exagéré de le dire : Abdoulaye Wade et sa couvée demeurent obsédés par les lambris dorés du pouvoir. On dirait que seuls «existent» ceux qui nous gouvernent. Pour pouvoir bénéficier de ses largesses, il suffit d’emboucher la trompette de laudateur, à la manière d’un Bossuet : «Vous êtes des dieux.» La menace et les intimidations deviennent le nouveau dada de la seule «constante». Il gère le pays selon ses propres inventions et innovations ; d’autres me diront sa propre humeur. La Constitution est taillée à la mesure wadienne, la liberté d’expression est sous garrot, l’impunité est devenue une mode, la Justice domestiquée, les Institutions cul par-dessus tête, la jeunesse déconcertante emprunte les pirogues de fortunes à la quête d’un asile, la vieillesse dans l’expectative, tressaille. Pour tout dire, le pays est semblable à ce bateau ivre qui tangue vers des rivages inconnus. Conscient de sa déconvenue aux prochaines Locales du 22 mars, la race de rapaces voraces cherche la petite bête pour sucer gloutonnement du sang. C’est ce qui motive l’acharnement sur la personne du leader en chef de l’Apr/Yaakaar, Macky Sall. Le peuple est-il dupe ? Les Sénégalais sont-ils des demeurés comme le pense ce pouvoir fou ? 
Si Wade est soucieux d’un Etat de Roi, pardon de Droit : pourquoi préfère-t-il recourir à une Loi dite «Loi Ezzan» pour effacer des crimes et autres délits ne dépassant même pas un quart de siècle ? Pourquoi libérer des personnes accusées de débordements de vices inouïs (les homosexuels) ? Pourquoi les Sénégalais, tenus en haleine durant quatre ans par l’affaire des sulfureux chantiers de Thiès, ne sont pas toujours édifiés ? Pourquoi les agresseurs de Boubacar Kambel Dieng de la Rfm et Karamokho Thioune de Wadr Fm restent toujours impunis ? Pourquoi Farba Senghor, un commanditaire reconnu des saccages de sièges de journaux, continue de se pavaner dans les rues et ruelles de la capitale, Dakar ? Pourquoi quelque 109 milliards de francs Cfa s’évaporent du Trésor national et personne ne bronche ? Pourquoi Karim Wade, un homme pauvre comme Job avant 2000, est devenu un riche à milliards et que personne ne se pose des questions ? Pourquoi un Wade, un ladre avéré avant l’Alternance est devenu un panier percé et que personne n’en parle ? 
Pourquoi le palais de la République, hier si sacré, est devenu un boxon, un lieu de rixe ? Pourquoi des frères de parti se disant dépositaires du pouvoir de déchoir des représentants du peuple ? 
La Démocratie est bien en péril !  
 
Ibrahima NGOM - Journaliste - Ecrivain / yboupenda@yahoo.fr 
 
 
SITUATION NATIONALE - Graves menaces sur la démocratie 
29-01-2009 «Le régime libéral fait honte à tous les Sénégalais épris de justice», selon la Ld Par Soro DIOP 
 
Réuni en Secrétariat permanent, hier, la Ligue démocratique (Ld) a relevé «que de graves menaces pèsent sur la démocratie et la survie du Sénégal en tant que Nation du fait de la manipulation inédite des Institutions républicaines notamment du Pouvoir judiciaire». C’est pour ensuite s’insurger contre «l’instrumentalisation de la Justice à des fins de règlement de compte». Pour la Ld, «l’assujettissement du Pouvoir judiciaire qui a atteint son paroxysme sous le régime libéral fait honte à tous les Sénégalais épris de justice et de paix sociale». En conséquence, elle «lance un appel à tous les patriotes à initier des actions d’envergure partout à travers le pays pour mettre fin à ce régime despotique qui, incapable de satisfaire les préoccupations légitimes des populations (baisse des prix, fourniture des services à l’école et dans les hôpitaux, etc.), procède, comme à son habitude, par ruse et diversion». Le Pr Bathily et ses camarades condamnent aussi «le recours systématique à la violence sur les populations comme à Kédougou et la mort dans des conditions obscures de Mamadou Bakhoum dans les geôles de la gendarmerie de Karang». 
Avant cela, le Sep de la Ld a exprimé sa satisfaction «pour les larges consensus obtenus par la coalition Bennoo Siggil Senegaal dans plus de cinq cent (500) collectivités locales sur les cinq cent cinquante (550)». Cependant, il exhorte les militants et sympathisants de cette coalition à «dénoncer tout dépôt de liste au-delà du délai légal prescrit par le Code électoral». La Cena a été également interpellée afin qu’elle assume «ses responsabilités de contrôleur et de superviseur de toutes les opérations électorales». La Ld met en garde «les autorités administratives contre toute tentative de manipulation du processus électoral». Elle engage ses militants «à prendre des initiatives avec toutes les forces démocratiques pour exiger la tenue d’élections libres et transparentes, à terme échu et à s’opposer à toute tentative de report de celles-ci».  
Avant de terminer sa réunion, la Sep de la Ld a tenu à exprimer «sa tristesse et sa compassion suite au décès de Mamadou Dia à qui elle rend un «vibrant hommage».  
sodiop@lequotidien.sn 
 
PARLEMENT - Exclusion de Mbaye Ndiaye et de Moustapha Cissé Lô : La Rta-S dénonce et condamne  
29-01-2009 Par Mamadou DIALLO 
 
L’exclusion de Mbaye Ndiaye et de Moustapha Cissé Lô de leur poste de député à l’Assemblée nationale a été un acte «arbitraire» que condamne le Rassemblement des travailleurs africains-Sénégal (Rta-S). Pour cette formation politique, il n’y a aucun qualificatif qui puisse exprimer l’énorme indignation qui affecte la conscience de tout démocrate. «Quand la Constitution établit sans confusion aucune les bases à partir desquelles, un député peut être démis de ses fonctions, l’acte posé par le Pds et ses dirigeants relève du Maa Tey ! Ce qui montre que Wade et son régime ont fini de défaire tous les nœuds fondamentaux établissant les règles républicaines d’un pays respectueux des droits démocratiques des citoyens», déplorent El Hadji Momar Sambe et ses camarades, à travers un communiqué. Le Rta-S dénonce, au nom de la défense des principes démocratiques, cette forfaiture dont sont victimes les deux députés du Pds.  
Le secrétariat politique du Rta-S est revenu aussi sur les problèmes des travailleurs des hôpitaux Abass Ndao et Cto. Ainsi, il dénonce l’agression dont a été victime le syndicaliste Saliou Djiguel de l’hôpital Abass Ndao. Une agression perpétrée par le directeur intérimaire de l’hôpital Mourad Dièye Guèye. «Le seul tort de Saliou. Djiguel est d’avoir revendiqué avec ses collègues le paiement des salaires en retard. Mais, ce scandale remet à l’ordre du jour une injustice vécue depuis plus d’une année par les agents. C’est en violation flagrante de la loi, que le maire de Dakar, Pape Diop, a nommé en juillet 2007, M. Guèye en tant qu’intérimaire, après avoir démis arbitrairement l’ancien directeur, Thierno Seydou Ndiaye», indique-t-on dans le communiqué. En effet, selon le Rta-S, Pape Diop a fait fi de la décision du Conseil d’Etat qui annule l’acte de destitution de l’ancien directeur. L’hôpital Abass Ndao est régi par la loi 2003-01 du 02 janvier 2003, qui stipule que son directeur doit être nommé par décret, rappelle le Rta-S. «Les travailleurs de l’hôpital Abass Ndao ont toujours dénoncé cette anomalie qui s’ajoute aux énormes difficultés auxquelles ils font face pour prendre en charge, efficacement, les malades. Régulièrement, ils se mobilisent et se battent pour de meilleures conditions de travail. Car, l’hôpital croule sous le poids des pénuries en tout genre», ajoute-t-il. Le Rta-S dénonce «les agissements du directeur intérimaire de l’hôpital et l’arbitraire du maire de la commune de Dakar» et exprime tout son soutien à la lutte des agents de Abass Ndao pour le respect de la loi et la satisfaction de leur plate-forme revendicative. Il n’est pas resté insensible au problème des agents de l’hôpital de Grand Yoff, ex- Cto qui avaient organisé une marche la semaine dernière pour dénoncer leurs difficiles conditions de travail. «La situation de l’hôpital de Grand-Yoff, ancien Cto, est plus qu’inquiétante. Les travailleurs parlent d’un déficit de plus de 100 millions et de pénuries en tout genre. Ils indexent particulièrement la gestion du Directeur actuel de l’hôpital dont ils dénoncent le laxisme.» Après avoir exprimé son soutien à la lutte des travailleurs de cet hôpital, le Rta-S «dénonce la légèreté avec laquelle la ministre de la Santé traite cette question, alors que la vie des patients est en cause à travers les conditions désastreuses de travail des agents de santé». Concernant l’affaire de Kédougou, le Rta-S exige tout simplement leur libération sans condition, la prise en charge de leurs préoccupations et l’instruction contre le meurtrier de Mamadou Sina Sidibé tué par balle lors de ces affrontements. Pour ce parti, ce procès est «un acte politique d’un régime en déconfiture, incapable de répondre aux attentes angoissées d’une jeunesse en désarroi, une tentative d’intimidation avec l’utilisation de la violence contre des jeunes désarmés».  
Le Rta-S dénonce également «la spoliation du terrain du stade Assane Diouf par le pouvoir de Wade». Le sort des centaines d’agents de la Sotexka de Kaolack qui, depuis cinq ans, courent derrière leurs salaires, préoccupe aussi le Rta-S. 
 
madiallo@lequotidien.sn 
 
 
MSU - Condoléances, suite au décès de Mamadou Dia  
 
 
 
 
Bp du Parti socialiste : « La débâcle financière persiste et l’Etat se débat dans des problèmes courants de trésorerie… »  
« La grave crise que traverse notre pays, depuis plusieurs années, dans ses différents aspects de dérapages massifs dans la gestion des finances publiques, d’effondrement des secteurs porteurs de croissance et de dégradation des conditions de vie des populations, ne trouvera certainement pas de solution dans les mesures improductives du gouvernement ». C’est la conviction des responsables du Ps. 
A les en croire : « Le recours peu glorieux aux emprunts obligataires ou bilatéraux dans des conditions médiocres de taux d’intérêt et de durée de remboursement (exemple du prêt de l’Etat français de 82 Milliards assortis d’un taux d’intérêt anormalement exorbitant de 6,2 % à payer sur 5 ans), n’améliore pas l’état des finances publiques parce que surtout le régime libéral maintient son rythme effréné de pillage et de gaspillage des ressources publiques ». 
Selon les camarades de Tanor Dieng : « La débâcle financière persiste, et l’Etat se débat dans des problèmes courants de trésorerie, illustrés par la persistance des engagements sociaux non respectés et de l’endettement intérieur ». 
A la place d’une procédure transparente de règlement de la dette intérieure, disent les socialistes, « le gouvernement procède par des paiements ciblés et systématiquement affectés d’acomptes. Pire, le secteur privé se trouve désorienté par des créances décrétées hors budget et sans contrepartie de crédits, illustrant ainsi les pratiques inadmissibles de délinquance financière et l’absence de fiabilité de notre système financier. Au total, et en raison de la banqueroute financière de l’Etat, il ne fait plus de doute que le stock des factures impayées, évalué à 225 Milliards au lieu des 174 Milliards annoncés par Abdoulaye Wade, ne sera pas soldé avant le 31 janvier 2009, en violation des engagements fermes du gouvernement ». 
Par ailleurs, pensent-ils, « il y a un lien évident entre la faillite des finances publiques et la crise du pouvoir d’achat, accentuée par la surtaxation des revenus et des prix à la consommation. Le régime libéral qui ne veut toujours pas ajuster son train de vie, maintient des taxes exorbitantes qui fixent les prix à la consommation à un niveau toujours insupportable pour les ménages. De plus, les baisses des prix des denrées, annoncées avec fracas, ne sont pas toutes effectives par la faute de la démarche unilatérale des autorités qui ont refusé toute concertation préalable avec les opérateurs économiques et avec les syndicats des travailleurs. Le calvaire du coût de la vie continue avec une nouvelle pénurie persistante de gaz butane, conséquence aussi des difficultés de trésorerie de l’Etat qui n’arrive plus à assurer un approvisionnement régulier et à moyen terme de la SAR ». 
Toujours selon le Bp du Ps : « La situation désastreuse des finances publiques est encore le lit de la parodie de campagne de commercialisation arachidière. Il n’y a pas, cette année encore, de campagne de commercialisation de l’arachide tant celle-ci a été délibérément chahutée et sabotée par le gouvernement. Cette situation a pour conséquence que sur l’objectif de collecte de 300.000 tonnes fixé pour cette année, les trois opérateurs n’ont réussi à collecter, à ce jour, que 59.000 tonnes dont 39.000 pour lesquels les producteurs n’ont pas encore reçu paiement ». 
Dans le fond, les difficultés de financement de la campagne de commercialisation s’expliquent aux yeux des socialistes, pour partie, par une dette de 29 Milliards contractée par l’Etat auprès des opérateurs privés et représentant le prix des semences et autres intrants que ces derniers lui avaient vendus. Incapable de mobiliser les fonds nécessaires au financement de la campagne, le gouvernement se prépare à abuser, une nouvelle fois, les producteurs en renouant avec la pratique des bons, véritables monnaies de singe mises dans le circuit, dans le but de dépouiller les paysans de leur production. 
Le Parti socialiste dénonce « cette mauvaise pratique de jadis qui accentue la pauvreté dans le monde rural. Il met en garde le régime libéral et ses suppôts affairistes contre toute tentation de spolier les paysans qui comprennent qu’avec le régime du PDS, dépourvu de tout sens des priorités économiques, la filière arachidière n’a ni présent, ni avenir ». 
Au demeurant, ajoutent-ils, les Sénégalais comprennent largement aujourd’hui que la situation difficile que connaît notre pays est la résultante d’une gestion gabegique aggravée par l’incompétence de nos dirigeants qu’il urge de faire partir pour mettre fin aux souffrances des populations. 
Enfin, le Parti socialiste appelle les populations à soutenir massivement les candidats des listes de rassemblement et de large ouverture de la Coalition « Bennoo Siggil Senegaal », pour faire des élections locales du 22 mars prochain la première étape victorieuse dans le combat pour restaurer la confiance et l’espoir. Pour y parvenir, il les exhorte à s’investir dans le combat contres les fraudes électorales, en dressant partout des remparts pour le respect scrupuleux des règles du processus électoral et du verdict populaire. 
Alassane DIALLO 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 29.01.2009
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