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quelle pertinenc
l’irresponsabili
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que force reste
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le 23 décembre 2
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humain:la Gambie nous devance

FILLIÈRES CADUQUES, EFFECTIFS PLÉTHORIQUES, TAUX D’ÉCHEC CATASTROPHIQUE, ABSENCE DE PROFESSEURS ET D’INFRASTRUCTURES POUR 23 000 ÉTUDIANTS, LENTEURS ADMINISTRATIVES… La faculté des Lettres et Sciences Humaines énumère ses maux et exige la séparation en deux entités 
 
Article Par BABACAR NDAW FAYE,  
Paru le Mercredi 20 Fév 2008 
 
À elle seule, la faculté des Lettres et Sciences Humaines (Flsh) de l’Université Cheikh Anta Diop accueille plus d’étudiants que la plupart des universités d’Afrique. La révélation est de l’amicale des étudiants de ladite Faculté. Qui s’insurge contre les grands maux qui assaillent leur cadre d’étude depuis des lustres, sans que des remèdes efficaces ne leur soient trouvés. Pourtant, la solution ne manque pas, si on en croit les membres de l’amicale. Elle réside dans la séparation en deux facs : celle des langues et celle des sciences sociales. Une issue de secours qui ne semble pourtant pas si simple à trouver…  
En grève depuis lundi dernier, l’amicale des étudiants de la Flsh dirigée par Mame Birame Wathie (au centre l’année dernière d’une arrestation de délégués), s’est engagée dans la voie d’une résolution définitive des nombreux problèmes de la plus populeuse faculté de l’Ucad. Après avoir cherché et étudié les plates-formes revendicatives déposées par les différents représentants des étudiants de 1994 à 2006, l’amicale a constaté que les grands maux qui affectent leur Faculté se résument en deux points : des filières caduques et le nombre pléthorique des étudiants. En effet, selon un document garni parvenu à notre rédaction, «la plupart des matières enseignées sont en total déphasage avec les réalités du 21e siècle, dictées par une mondialisation galopante». Une situation qui aurait pour corollaires, une insertion professionnelle quasiment impossible, des œuvres au programme introuvables, un taux d’abandon très élevé. Le second mal de la Flsh a longtemps été décrié par tous les acteurs de l’Education, sans qu’une solution salutaire ne soit trouvée. Il concerne le nombre pléthorique d’étudiants qui peuplent la Faculté des Lettres et Sciences Humaines. «Prévue pour 1200 étudiants, elle accueille aujourd’hui pas moins de 23000». Presque le double de sa capacité d’accueil et plus que la plupart des universités d’Afrique. Hallucinant ! À ces soucis s’ajoutent un taux d’échec catastrophique (près de 10000 exclus par an), l’absence d’infrastructures de qualité (aucun amphi de plus de 500 places), des lenteurs administratives à n’en plus finir, résultant du manque de personnel administratif et technique. Des étudiants en année de maîtrise sont privés d’inscription, faute de professeurs encadreurs (moins de 15 profs pour plus de 300 étudiants au département de sociologie). La liste des griefs est loin d’être exhaustive, et en guise de solution définitive, l’amicale des étudiants demande des réformes urgentes incluant la division de la Fac en deux autres, ainsi que le renforcement des filières de langues en disciplines répondant aux exigences du millénaire. Une séparation qui devrait aussi prendre en compte la délocalisation de certaines filières dans les centres universitaires régionaux et la hausse des frais d’inscriptions.  
LE SENEGAL EN ETAT DE DELIQUESCENCE AVANCEE ? 
L’Afp prédit le pire 
Par Bacary Domingo MANE | SUD QUOTIDIEN | mercredi 20 février 2008  
 
Notre pays doit-il s’attendre au pire. En tout cas pour l’Alliance des forces de progrès (Afp) de Moustapha Niasse, si les choses restent en l’état, l’avenir nous réserve des surprises désagréables. « La marche du vendredi 15 février sauvagement réprimée, en profanant la Grande Mosquée de Dakar, ainsi que les nombreux incidents à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, ne sont que des signes précurseurs de plus qui annoncent des tempêtes inéluctables si le régime en place ne se ressaisit pas, en acceptant avec humilité de se mettre à l’écoute du peuple, dont la patience a des limites », renseigne le communiqué des « Progressistes » en date du 19 février. 
Les augmentations continues des prix des denrées de première nécessité, dont le riz durant le mois de février, accélère, selon le parti de Moustapha Niasse, la paupérisation et la frustration des Sénégalais, « à qui Me Abdoulaye Wade lui-même avait promis un bol d’air, dès janvier 2008 ». Et les « Progressistes » soutiennent que peuple encore rien vu dans ce domaine. Puisque « l’incompétence et l’insouciance du gouvernement sont révélées, également, par son absence de réaction après les pluies hors saison dans le nord du pays, avec les incidences graves sur les cultures de décrues et sur l’alimentation du bétail ». 
Par ailleurs, dans le monde rural comme dans les zones urbaines, l’environnement, disent-ils, continue de se dégrader, avec de lourdes conséquences aux plans économique et social. « La « grande muraille verte », avec son gigantisme qui reflète la mégalomanie des tenants du pouvoir actuel, n’est qu’un slogan de plus destiné à masquer l’impéritie d’un régime incapable de concevoir et de conduire un projet, jusqu’à son exécution totale, au service de l’intérêt général », font remarquer les camarades de Moustapha Niasse qui se demandent : « Comment comprendre, en effet, l’annonce d’un projet de bande verte, plantée d’arbres, sur 7.000 km , allant de Dakar à Djibouti, sans aucune étude préalable de faisabilité technique, dans une perspective de temps non évalué, au moment où les routes nationales sont parsemées de crevasses béantes à l’origine d’accidents et de retards économiques latents ? Même certains bailleurs de fonds n’ont pas hésité à émettre des réserves sur l’impréparation de tels projets ». 
A cet égard, les interminables travaux, disent-ils, qui asphyxient Dakar et provoquent des tensions sur le Trésor public sont une illustration patente. « A ce jour, personne n’a expliqué aux Sénégalais les choix qui ont abouti au démarrage des travaux de Dakar, dans le cadre d’un projet dont les responsables ne maîtrisent ni les coûts, ni les financements, ni le temps de réalisation, encore moins tous les aspects techniques. Il sera difficile de faire croire à tout homme doté d’un bon sens minimum, que cette situation regrettable n’est pas le résultat concret d’une incompétence notoire », lit-on dans le communiqué. 
Malheureusement, de l’avis des « Progressistes », cette agitation encombrante affecte plusieurs secteurs de la vie nationale en jalonnant sa trajectoire de multiples crimes économiques, qu’il s’agisse de la SONACOS , des ICS, de la SAR de la réfection de l’avion présidentiel, ou du nettoiement de Dakar. En ce qui concerne ce dernier dossier, malgré les désagréments de toutes sortes, subis par notre pays, des « mains occultes s’obstinent à maintenir un mal chronique, en continuant de s’enrichir dans et par les ordures ». 
En outre, les camarades de Moustapha Niasse se sont prononcés sur les collectivités pour faire remarquer que le « bilan désastreux, avec la constante de l’opacité, de l’agitation et du verbe haut, marques de fabrique des bourreaux qui ont pris en otage notre pays et ses populations ». 
GENERATION DU CONCRET 
Le Pds sera-t-il débordé ? 
Par Abdoulaye FALL, Madior FALL | SUD QUOTIDIEN | mardi 19 février 2008  
 
Le Parti démocratique sénégalais va-t-il être débordé ? À sa gauche ou à sa droite par la « génération du concret » ? À Kaolack en tout cas, une « fédération » regroupant toutes les cellules du mouvement de Karim Wade de la commune est en gestation. Et même si elle devrait compter dans ses rangs en majorité des responsables des sections du (Pds), elle entend, disent ses initiateurs, « vendre le produit politique » du président de l’Agence nationale pour l’organisation de la conférence islamique (Anoci). La fédération sera dénommée, assurent-ils, la Fédération des mouvements de la génération du concret de Kaolack (Fmogeck). À Dakar, pendant ce temps, Martin Mankor, un responsable à la Senelec et parent d’élève aux Cours Sainte Marie de Hann, montait pour le patron de l’Anoci, dimanche 17 février dernier « l’ancien élève » de l’établissement une cellule aux Parcelles Assainies. 
Phénomène de mode né d’un simple slogan « propagandiste » ou véritable « fait » politique ? La « génération du concret » ne cesse de faire parler d’elle depuis au sein de la famille libérale et dans les cercles avoisinants. Elle donne l’impression d’occuper l’espace politico médiatique conséquemment. Nul n’ose publiquement prendre son contre-pied ou s’en démarquer au Parti démocratique sénégalais (Pds). Les cellules « génération du concret » germent et foisonnent comme blé au champ. Il ne se passe pas un jour sans que l’on apprenne la naissance d’un alvéole quelque part dans le pays. Les effets d’annonce et les moyens sous-jacents fournissent « troupes » au rassemblement. L’appellation du mouvement née, apprenait-on, de l’imagination féconde d’un Cheikh Diallo, membre du staff de la communication du président de l’Anoci est aujourd’hui le cri de ralliement de tous ceux qui, au Pds et à la périphérie, se sont rangés derrière le fils du président de la République, Karim Wade. 
A Kaolack, les animateurs des structures de la génération du concret ont fait connaître hier, lundi 18 février leur intention de monter une fédération pour mieux marquer leur présence sur le terrain politique de la ville et mieux vendre « les biens faits » et les options politiques du président de l’Anoci, Karim Wade, leur dirigeant. Une fédération qui regroupe certes en majorité des responsables de certaines section libérales de la commune, mais qui se veut spécifiquement de la génération du concret. Selon ses initiateurs, la structure s’appellera : la Fédération des mouvements de la génération du concret de Kaolack (Fmogek). Son siège est prévu dans la commune. 
Les responsables locaux de l’organisation de Karim Wade veulent ainsi dérouler leur programme. Ils entendent mobiliser l’ensemble des forces vives de la génération du concret à Kaolack pour une victoire éclatante de leur camp aux élections locales du 18 mai prochain. Selon les initiateurs, la Fédération « s’attaquera » d’abord à la commune avant de s’étendre à toute la région. Précisant lors de leur dernière rencontre au quartier Médina Baye de Kaolack que leur « regroupement » n’était pas au détriment du Pds encore moins de son Secrétaire général national, Me Abdoulaye Wade leur référence, ils n’en soulignent pas moins qu’ils n’étaient pas pour soutenir des loosers. « La génération du concret n’accepte pas la reconduction des gens dont l’échec n’est plus objet de discussion, encore moins des personnes n’ayant aucun profil ou la compétence de gérer une quelconque collectivité locale », disent-ils. Si un jour, ce genre de situation se présente, ajoute Ségane Mbaye, un des tout nouveaux responsables communaux du Pds à Kaolack, « la génération du concret réagira ». Pour l’heure, lui et ses « frères ? »,-au fait comment s’interpellent-ils à la génération du concret : frère ou camarade ?,- veulent mobiliser d’abord à Kaolack-ville puis fédérer ensuite la quinzaine de mouvements éparpillés entre Gandiaye, Ndoffane, Kahone et Nioro. Ils envisagent dans ce cadre la mise en place dans chacune de ces communes d’un bureau communal. Tout comme d’un bureau départemental en ce qui concerne les différents départements. Un bureau régional sera la clé de voûte. 
Alors qu’à Kaolack, on fédère les mouvements déjà sur le terrain. À Dakar, le dimanche 17 février, Martin Mankor, un agent de maîtrise de la Senelec en présence de Adama Bâ, le maire libéral de Fasse-Gueule Tapée et Latif Aïdara, chargé de mission à la présidence de la République pour ne citer que ceux-là, montait une cellule « génération du concret » à l’unité 4 aux Parcelles Assainies dans le fief de Lamine Bâ et de Mbaye Ndiaye le maire dont on dit proche de Macky Sall, le président de l’Assemblée nationale. Le responsable de la facturation à la Senelec Patte d’Oie, également parent d’élève aux Cours Sainte Marie de Hann, entendait ainsi « délo ndioukeul » (rendre hommage, traduction approximative de l’auteur) à l’ancien élève du collège, Karim Wade. « (…) 
Un ancien élève, qui, par ses actions et ses réalisations, procure beaucoup d’espoir à toute la nation sénégalaise », déclamera-t-il à l’assistance, parlant du parrain de la manifestation. L’homme est un quinquagénaire. N’empêche, il soutient le leader de la génération du concret comme beaucoup d’autres au sein du Pds et ses cercles satellites. La génération du concret n’est-elle pas en train de déborder le Pds ? Par la droite ou par la Gauche ? 
Abdoulaye FALL& M. F 
 
Cris du cœur 
Mame ! la patrie fonce tout droit vers le crépuscule, 
Sous le règne du vice et de ses tenants sans scrupule. 
Le proxénétisme étend chaque jour ses tentacules  
Sur nos âmes, devenues subitement trop incrédules.  
Mame ! le Sénégal convie ses hotes de la Oumma, 
En foulant au pied les préceptes de la Sounna. 
Que ta voix autorisée nous rappelle la Charia, 
Pour faire face aux assauts de la perverse mafia.  
Mame ! parle à ce pays, berceau des illustres soufis, 
En lui rappelant la triste fin des peuples travestis. 
Le sunami lui aurait certes suffi comme réel sursis  
S’il était un peu attentif aux signaux des saints écrits.  
Mame ! mon pays est l’otage de lobbies d’envergure 
Qui veulent nous ramener dans l’état de nature. 
Rappelle-nous la préséance de l’état de culture, 
Qui vaut à l’humanité d’être la plus belle créature.  
Mame ! reviens-nous un moment avec ta lucidité, 
Pour guider cette jeunesse éblouie par la futilité. 
Elle a grandement soif d’une cure de spiritualité  
Qu’elle ne peut trouver dans la quête de matérialité.  
Mame ! ne nous laisse pas dans cette pénombre, 
Qui couvre ce monde empêtré dans les décombres. 
Parles à tes petits enfants aux visages sombres, 
Désertant par milliers un pays où ils s’encombrent.  
Mame ! je ne reconnais plus cette terre de noblesse, 
Qui a produit tant d’érudits et d’hommes de sagesse. 
Ces complaintes traduisent inquiétudes et tristesse, 
Elles constituent sans nul doute notre cri de détresse.  
Mame ! la société a perdu son âme et ses repères, 
Faisant de l’argent son seul et unique critère. 
Le socle familial ne justifie plus sa raison d’être, 
Si elle devient le lieu par excellence de l’adultère.  
Mame ! écoute nos cris et répond à notre appel, 
Car la barque tangue vers des rivages virtuels. 
Reviens et rappelle-nous notre statut de mortel, 
Indique-nous encore la voix du Paradis éternel.  
Abdoul Aziz NDIOUCK / azizndiouck@gmail.com  
Déguerpissement des habitants de Terme Nord : A qui revient la décision ? 
Une radio de la place vient d’annoncer que le ministre des Transports vient de surseoir à la décision de déguerpir les habitants de ce lieu. Motif : «Les experts n’ont pas voulu prendre leurs responsabilités.»  
Une question : les experts sont-ils des consultants chargés de donner et de produire des rapports ou sont-ils des décideurs ?  
Quand est-ce que nos gouvernants vont-ils prendre, pour une fois, leurs responsabilités ? Vont-ils encore attendre qu’une catastrophe se produise pour déclarer des mesures d’urgence et dépenser encore l’argent du contribuable : des milliards.  
Avez-vous eu l’occasion d’admirer l’atterrissage d’un avion à hauteur de la dite zone ? Vous me direz certainement non.  
Mais moi oui, j’étais sur la Vdn bien engouffrée dans un taxi au moment ou se passait la scène : un avion, pour préparer son atterrissage, planait tranquillement sur une maison à une distance inquiétante.  
Quel ne fut pas mon étonnement à tel point que j’ai attiré l’attention du chauffeur de taxi ; et mon premier réflexe à été de me demander : que font encore ces habitants dans ce lieu ?  
Mon humble avis est que ces gens ne devraient même pas attendre que le pouvoir décide de les déguerpir ; ne serait-ce que pour leur sécurité ; c’est a eux de prendre les devants ou seraient-ils habités par la hantise d’aller habiter dans les zones reculées comme Yeumbeul, Rufisque, keur Massar, Keur Mbaye Fall… et j’en passe.  
Vous rappelez-vous de l’année où une concorde a atterri à l’aéroport de Dakar (Sénégal) provoquant des fissures sur certaines maisons ; je n’imagine même pas ce qui pourrait arriver de pire s’il se produisait une catastrophe (je ne le souhaite pas ; mais mieux vaut prévenir que guérir ; n’est-ce pas un adage bien connu de chez nous).  
Etant une habitante des parages, c’est-à-dire des cités environnantes je me sens moins en sécurité a fortiori ces populations de Terme Nord.  
Alors chers monsieur nos gouvernants, de grâce prenez vos responsabilités en amont. N’attendez pas qu’il survient un problème pour dépenser à coups de milliards l’argent des pauvres contribuables ; on se souvient encore des inondations et toutes les résolutions jusque-là non exécutées. Tôt ou tard, ces personnes devront quitter la zone et ils comprendront que c’est pour leur bien.  
Cher ministre, Farba Senghor, avec tout le respect qu’on vous doit, faites ce que vous avez à faire ; jouer votre partition de ministre des Transports chargé de la sécurité aérienne.  
C’est pas parce que des experts refusent de prendre leurs responsabilités que vous ne devez pas agir. Vous souciez-vous des prochaines élections locales. Craignez-vous d’être désavoué par ces populations ?  
Awa BADIANE - Juriste d’Affaires (diplomée) / evabadiane77@yahoo.fr - 
DECLARATION - Seydina Issa Thiaw Laye, fils aîné du khalife général des Layennes : «Le mariage des homosexuels est un acte abominable» 
Le mariage des homosexuels célébré à Petit Mbao, qui continue de défrayer la chronique, ne laisse pas indifférent le fils du khalife général des Layennes. Profitant avant-hier lundi à Yoff de la cérémonie de lancement de la campagne de mobilisation pour le prochain Sommet de l’Oci prévu à Dakar, Seydina Issa Thiaw Laye a dénoncé, en effet, «la dépravation des moeurs». «Nous combattons comme tout le monde l’affaire des homosexuels. C’est un acte abominable. Aucune religion ne cautionne l’homosexualité.»  
Très en verve, Seydina Issa Thiaw Laye a lancé un appel à tous les imams pour dénoncer, dans leurs sermons, le phénomène de l’homosexualité au Sénégal.  
A l’endroit des défenseurs des droits de l’Homme, le fils aîné du khalife général des Layennes se demande : «Certaines personnes prétendent défendre les homosexuels, au nom de la défense des droits humains. Mais, où est le droit de Dieu dans tout cela ?»  
Seydina Issa Thiaw Laye tenait ces propos en présence de Moustapha Mbaye, oncle de Pape Mbaye, le célèbre homosexuel.  
Vendredi dernier, le Mouvement pour la réforme et le développement social (Mrds), sous la conduite de son président, l’Imam Mbaye Niang, s’était vu interdit de marcher contre les homosexuels par le préfet de Dakar. Il s’en est suivi une manifestation de colère contre les homosexuels, violemment réprimée par les forces de l’ordre.  
Daouda GBAYA  
CAPITAL DE LA SONATEL : Les travailleurs contre le retrait de l’Etat 
 
Selon les travailleurs de la Sonatel, l’Etat doit rester dans le capital de l’entreprise. Sinon, avertissent-ils au cours de la réunion de leur comité exécutif, toute l’entreprise va être contrôlée par France Télécom qui la transformerait en filiale. Et, à partir de ce moment, les décisions seront prises en France. Ce qui signifierait, aux yeux des travailleurs, un retour du système néo-colonial de coopération. 
Le Comité exécutif du Syndicat des travailleurs de la Sonatel (Syts) s’est réuni le week-end dernier à Saly Portudal. Cette instance, la plus importante des travailleurs de la Sonatel en dehors du congrès, a réfléchi pendant 48 heures sur les enjeux de l’entreprise, les prédispositions que le mouvement syndical doit mettre en œuvre pour faire face. 80 délégués venus de toutes les régions ont participé à la rencontre. 
Selon Mamadou Aïdara Diop, Secrétaire général du Syndicat des travailleurs de la Sonatel, il a surtout été question des relations avec France Télécom qui sont, de son point de vue, en train de glisser vers « des relations de type néo-colonial ». Lorsque France Télécom arrivait, a-t-il soutenu, l’Etat du Sénégal l’avait soutenu comme un partenaire historique devant accompagner Sonatel dans sa stratégie de développement des télécommunications. Mais, aujourd’hui, s’est désolé Aïdara Diop, il est établi que France Télécom est en train de se comporter « plus en chercheur effréné du gain qu’en multinationale préoccupée par le développement de Sonatel ». 
Etayant son propos, le Secrétaire général du Syts a avancé qu’en l’intervalle de 10 ans, France Télécom a réalisé un gain de 80 milliards sur une mise de 100 milliards en 1997. Et ceci, a-t-il précisé, du fait du professionnalisme et de l’engagement des travailleurs de Sonatel. 
Au moment où l’Etat annonce son retrait du capital de Sonatel, Aïdara Diop considère qu’il faut s’arrêter et évaluer une telle décision et l’impact qui en découlerait sur le développement des Télécommunications au Sénégal. Même si Sudatel va venir s’installer en plus de Tigo-Sentel, Sonatel reste l’opérateur historique qui a en charge le développement, en particulier du service universel, a dit Aïdara Diop. 
Revenant sur le retrait éventuel de l’Etat, il est établi que pour les travailleurs de Sonatel, l’Etat doit rester dans le capital, si non toute la société va être contrôlée par France Télécom qui la transformerait en filiale et, à partir de ce moment, les décisions seront prises en France, ce qui signifierait à ses yeux une remise sur pied du système néo-colonial de coopération. 
Amath Sigui NDIAYE  
INTERVIEW EXCLUSIVE AVEC JEAN ZIEGLER : 
« Si les APE passaient, ce serait catastrophique pour les ACP »  
Par El Hadji Gorgui Wade NDOYE (ContinentPremier.Com) | | mercredi 20 février 2008  
 
GENEVE- Aujourd’hui et demain, à Nouakchott, les ministres du Commerce et des Finances de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CDEAO) se réunissent pour déterminer la suite des négociations sur les accords de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne. Le sociologue suisse et rapporteur spécial de l’ONU sur le droit à l’alimentation, nous a reçu hier pour dénoncer les pressions exercées par la Commission Européenne sur les pays ACP. L’auteur de « L’Empire de la Honte », Editions Fayard, disponible en poche, voit dans les APE, une autre « Organisation de la Faim » par les Maîtres du monde. Ziegler espère que le « combat visionnaire du Président Wade, l’emporte ». Un soutien de taille mais les Africains, vont-ils encore résister ? ( Entretiens) 
Pensez-vous que les APE constituent un danger pour la sécurité alimentaire en Afrique ? 
« Ecoutez, je trouve que le Président Wade témoigne d’un grand courage et d’une grande lucidité pour s’opposer fermement aux APE. La conséquence de ces accords est triple : l’accord de Cotonou qui devait durer jusqu’en 2020 a été rompu unilatéralement alors qu’il prévoyait l’asymétrie en prônant un libre accès des agriculteurs africains aux marchés du Nord et donnait la possibilité en même temps de lever des taxes sur les importations agricoles du Nord. Si les APE passaient, ce serait catastrophique pour les ACP. Ces pays n’auraient plus le droit de lever des taxes douanières, or dans les états industriels fortement industrialisés comme la Suisse, la France, etc, les douanes jouent un rôle négligeable aujourd’hui. Mais les taxes douanières sont essentielles pour les pays du Sud. Si les pays africains n’en disposaient plus, ils s’appauvriraient encore, et d’une façon dramatique. Aux APE s’ajoute l’accord d’investissement qui prévoit un égal traitement pour un capital étranger comme pour un capital autochtone. Des multinationales comme Nestlé pourraient exiger le même traitement que n’importe quelle PME sénégalaise, or il est évident, et l’histoire l’a montré, que sans protection aucune industrie autochtone ne peut se développer. Faire entrer en compétition des entreprises sénégalaises avec la première multinationale et agro-alimentaire au monde est tout simplement impossible. C’est comme qui dirait un match de boxe entre Mike Tyson et un pauvre des faubourgs d’Abidjan. C’est de la folie ! Les règles sont les mêmes pour les deux mais la situation de départ est évidemment totalement différente. L’accord d’investissement est une autre catastrophe qui menace. J’espère beaucoup que le combat visionnaire du Président Wade l’emporte. Il y a un mépris incroyable de la part des Européens parce que l’ UE fait du dumping agricole au Sénégal, au Mali, et partout. L’année dernière, les pays industrialisés du Nord ont payé 349 milliards de dollars de subventions à l’exportation et à la production à leurs paysans. Ce qui fait qu’à Sandaga aujourd’hui, vous pouvez acheter des légumes et des fruits portugais, français, espagnols, italiens, grecs, etc, à moitié ou au tiers du prix des produits sénégalais équivalents. Quelques kilomètres plus loin, sous un soleil brûlant, le paysan Wolof travaille avec sa femme et ses enfants jusqu’à 15 heures par jour…. Et n’a pas la moindre chance d’acquérir en échange un revenu minimum décent. Comme je l’ai souligné dans L’Empire de la honte, peu d’êtres humains sur terre travaillent autant et dans des conditions aussi difficiles que les paysans africains, Wolof du Sénégal, Bambara du Mali, Mossi du Burkina ou Bashi du Kivu. » 
Pr. Ziegler, où en êtes-vous avec la faim dans le monde et notamment en Afrique ? 
« Le nombre d’affamés a augmenté, la famine est passée de 842 millions en 2005 à 854 millions en 2007. Chaque jour, 100,000 personnes meurent de faim ou de ses suites immédiates. Toutes les 5 secondes, un enfant en-dessous de 10 ans meurt de faim. Toutes les 4 minutes, quelqu’un devient aveugle par manque de vitamine A. La FAO qui est dirigée par un sénégalais remarquable, Jacques Diouf, qui est le meilleur DG que l’organisation ait jamais connu, dit que l’agriculture mondiale, dans l’état actuel de son développement, pourrait nourrir sans problèmes (2,700 calories/adulte par jour) douze (12) milliards d’êtres humains. Nous sommes actuellement 6,3 milliards d’individus, c’est-à-dire que le double de l’humanité pourrait être nourri normalement, sans recours aux OGM. Autrement dit, il n y a aucune fatalité. Non, contrairement à ce que disent les Européens : « c’est terrible la famine en Afrique ! etc… ». Non, il n y a aucune fatalité, un enfant qui meurt de faim, meurt assassiné. L’Afrique Sub-saharienne est particulièrement frappée car, entre 1972 et 2002, le chiffre de ceux qui sont gravement et en permanence sous-alimentés est passé de 79 millions à 202 millions. En Afrique, la faim est un fléau. Elle augmente d’une façon inquiétante et constitue un massacre au quotidien. » 
L’agriculture ne nourrit plus son homme en Afrique. Les villages africains se vident de leur jeunesse qui fuit la misère dans des pirogues de fortune. Est-ce pour cela que vous avez développé devant le Conseil des Droits de l’Homme ce concept nouveau : « les réfugiés de la faim » ? De qui s’agit- il ? 
« La politique du dumping agricole européen détruit la vie des agriculteurs africains et celle de leurs enfants. C’est ça le libéralisme ! Au même moment, l’Europe se barricade contre ceux que j’ai appelés les « Réfugiés de la faim ». Ce sont ceux, qui fuient leur pays par « nécessité ». Ce ne sont pas les réfugiés économiques qui sont les personnes qui migrent par convenance. Je défends l’état de nécessité qui est un concept bien connu du droit international et de la plupart des droits nationaux. L’état de nécessité est objectivement vérifiable. Pour survivre, l’affamé doit franchir des frontières. Il le fait illégalement. L’illégalité est supprimée par l’état de nécessité. 
Aminata Traoré, l’ancienne ministre malienne que je cite dans mon livre, résume bien la situation : « les moyens humains, financiers et technologiques que l’Europe des 27 déploient contre les flux migratoires africains sont, en fait, ceux d’une guerre en bonne et due forme entre cette puissance mondiale et des jeunes Africains ruraux et urbains sans défense, dont les droits à l’éducation, à l’information économique, au travail et à l’alimentation sont bafoués dans de nombreux pays sous ajustement structurel etc. » 
Dans 37 pays des 53 que compte le continent africain, l’essentiel de la richesse nationale est produit par l’agriculture. Les APE naissent sous le dictat de l’OMC qui pratique un libéralisme irresponsable. L’OMC avait donné un délai à l’Union Européenne qui allait jusqu’au 31 décembre, l’enjoignant d’instaurer la libéralisation totale. C’est une absurdité, d’autant plus que la négociation se fait dans des conditions détestables. Il est évident que les PMA, dont le Sénégal, dépendent beaucoup de la coopération au développement, du FED (le fonds européen de développement) et des programmes de coopération. Certains disent que Louis Michel et ses collègues font du chantage : « signez les APE ou vous n’aurez plus de coopération ». Négociation ou chantage ? C’est la méthode utilisée qui est détestable. » 
Mais Professeur, que dites-vous aux Africains qui se lancent dans le bioéthanol ? 
« Le fait de brûler du maïs et des céréales pour les transformer en agro-carburant est un crime. C’est vrai que l’air devient irrespirable dans les pays les plus industrialisés où il y a une forte densité de voitures. Il est vrai qu’avec la destruction climatique, il faut faire quelque chose mais substituer à l’essence fossile, pétrolière, le bioéthanol constitue un crime contre l’humanité car on brûle des aliments pour faire de l’essence. 
L’UE veut qu’en 2020, 10 % du carburant utilisé en Europe soit du biocarburant. Mais qui va le produire ? Qui va mourir de faim en plus ? C’est évident, les Africains ! Un seul exemple : si vous faites un plein de 50 l. avec votre voiture, il faudra brûler 352 kilos de maïs. Ce qui peut nourrir pendant une année un enfant en Zambie ou au Mexique où le maïs est nourriture de base. On est devant un carrefour. Les pays industrialisés dans un égoïsme total veulent garder leur manière de vivre avec leurs centaines de millions de voitures en passant simplement du carburant fossile au carburant agricole. « Les Africains vont nous produire ça ». Je trouve que c’est un égoïsme total. » 
Pourtant des pays sous-développés, sous alimentés sont sous le charme du bioéthanol. Que faire ? 
« J’ai demandé à l’Assemblée générale des Nations-Unies à New York l’application d’un moratoire de cinq (5) ans sur le biocarburant car la science progresse très vite. Je ne suis pas contre les biocarburants s’ils sont obtenus sur des déchets agricoles ; si ce n’est pas les épis de blé qu’on brûle mais les tiges. Je serai d’accord aussi longtemps que l’on pourra obtenir du bioéthanol avec des déchets. Je dirai alors Très Bien, l’important c’est qu’on ne touche pas à la nourriture. » 
Le cumul des mandats : Un frein pour les collectivités locales 
 
 
Le cumul des mandats est une pratique politique par laquelle une personnalité politique exerce plusieurs mandats importants de façon concomitante, alors même que l’un ou plusieurs d’entre eux sont réputés demander un travail important. Le cumul empêche de s’investir calmement dans une tâche, de prendre les repères, les habitudes et les marques de l’élu local et du manager, ou, du débatteur et du législateur. Le temps acceptait que le patron surveille de loin, se contentant de choisir ses collaborateurs, et arrêtant seulement les grandes options, un ou deux jours par semaine. Mais les temps ont changé et la société, en perpétuel mouvement, exige davantage de disponibilité, d’efficacité, à tout responsable investi de la confiance de ces concitoyens. A la veille des élections locales du 18 mai 2008, il est de notre devoir, en tant que militants ou tout simplement citoyens administrés, d’attirer l’attention de nos élus, de nos responsables politiques, sur ce phénomène qui handicape incontestablement le développement de nos collectivités locales.  
La vie démocratique de notre pays souffre actuellement du manque de confiance qu’ont les Sénégalais dans la capacité des élus à régler leurs problèmes et à peser sur le cours des évènements. La situation est d’autant plus dramatique que, parallèlement au désintérêt citoyen (faible taux de participation lors des législatives), les élus continuent à faire la course aux investitures et restent d’éternels candidats à la candidature, quel que soit le poste occupé ou le mandat en cours. Un parlementaire a pour rôle de faire les lois et de s’impliquer dans leur mise en œuvre, un parlementaire n’est pas élu pour défendre des intérêts locaux, mais pour défendre l’intérêt général. Le cumul des mandats non seulement empêche des couches sociales d'être présentes sur la scène politique, mais il participe aussi au chômage d’un certain nombre de cadres techniques ou politiques. Un sénateur maire ou président de conseil, un député maire ou président de conseil, un directeur de société maire ou président de conseil, un ministre maire, il va sans dire que de tels cumuls privent l’Etat de cadres éminemment compétents.  
Comme la France en Europe, le Sénégal est un des pays africains où les responsables politiques occupent plusieurs fonctions électives majeures. Le Monde du 12 septembre 2007 soulignait que la France sous la Ve République, avec 85 % de taux de cumul de mandats, était de loin en tête devant l’Italie (16 %), l’Espagne (15 %), Grande-Bretagne (13 %) et l’Allemagne (10 %). Il est temps de penser à la rénovation de la vie politique dans notre pays en mettant à plat le statut de l’élu, et, à travers celui-ci, du cumul des mandats. Ce serait là un moyen considérable pour les partis politiques, de réduction des contestations lors des investitures pour les élections parlementaires ou locales. L’importance de cette rénovation réside, pour une grande part, dans le renouvellement et l’accroissement du personnel politique efficace qu’elle provoquerait.  
Les partisans du cumul s’appuient sur l’idée ‘qu’un député s’il n’était pas maire, conseiller municipal ou régional’ ne pourrait être capable de saisir les attentes des citoyens. Mais cet argument est-il valable dès lors que l’on considère que le député doit se consacrer à plein temps à sa tâche et donc à ses électeurs ? L’idée que l’exercice du mandat de député ne tient pas compte des préoccupations locales, n’est-elle justement pas créée par le cumul même des mandats ? Parce que tout simplement l’élu, avec deux ou trois mandats en poche, reste dispersé au point de manquer d’efficacité dans un seul de ses mandats.  
Si chaque élu ne se consacrait qu’à un seul mandat national ou local, la République pourrait enfin s’ouvrir aux femmes, aux jeunes et se renouveler en même temps. Les villes et les régions seraient moins livrées à elles-mêmes, le Parlement moins vide, les ministres et directeurs plus présents dans leur administration. Dans une démocratie, le cumul des mandats est une injustice, puisque cause d’impuissance pour le citoyen, de gaspillage dans les finances publiques, de clientélisme, voire de corruption. Accepter le cumul des mandats sous toutes ses formes revient à dire que les personnes compétentes et dévouées sont rares et que certaines personnes sont irremplaçables. La décentralisation ne sera effective et efficace que si les collectivités locales deviennent le lieu d’un partage équilibré des responsabilités.  
Alioune Ndao FALL Cis de France Secrétaire à la Communication Pds de France  
Clore le débat sur le fichier électoral et aller à l’essentiel 
 
 
Depuis quelque temps, nous assistons ; de la part de l’opposition, à beaucoup d’agitation qui me paraît suspecte et qui cache mal le désarroi qui s’est emparé de ces partis à la veille des échéances de mai 2008. D’abord, prenant prétexte de la rencontre avec la Cena qui s’est déroulée le mardi 8 janvier dernier, elle a remis sur la table la question du fichier électoral ; et comme à son habitude, l’opposition s’est livrée à son jeu favori, consistant à remettre en cause la fiabilité du fichier électoral, à demander la démission des membres de la Cena et à attaquer le ministre de l’Intérieur Me Ousmane Ngom. Analysant ces différentes sorties, j’en suis arrivé à la conclusion que cette opposition a, à travers la gorge, son boycott des législatives de mai 2007 qu’elle regrette amèrement aujourd’hui, mais veut se donner tout simplement bonne conscience devant ses militants dont elle sait qu’ils ne la suivront plus dans cette voie de boycott des locales pour essayer de justifier qu’elle avait raison de ne pas participer au scrutin de mai 2007.  
La refonte totale du fichier électoral a été un moment important dans la vie démocratique de notre pays, car elle consacrait la victoire d’une vieille revendication que nous avions toujours portée sous le régime du Ps qui, en 40 ans, avait tellement manipulé le fichier de sorte qu’on s’est retrouvé avec un important stock d’électeurs fictifs que les différents toilettages opérés n’ont pas permis d’éliminer. Par conséquent, la refonte totale a été une option révolutionnaire, car l’annulation des listes électorales antérieures a introduit des innovations majeures telles que l’établissement de nouvelles cartes d’identité numérisées et de nouvelles cartes d’électeur avec photo et des données biométriques. L’opposition qui ne croyait pas à cette refonte, a toujours clamé urbi et orbi qu’elle n’aboutirait pas et a continué à réclamer le retour au fichier de 2000 pour des raisons bien comprises de tous. De ce fait, elle n’a pas su mobiliser ses militants pour les inscrire massivement dans le nouveau fichier, au moment où d’autres s’y employaient avec énergie. Résultat des courses, le fichier a enregistré 4 917 160 électeurs là où ceux qui gesticulent aujourd’hui ne pariaient même pas sur le million d’électeurs.  
Surpris par le niveau jamais atteint par le fichier, on commença à suspecter le ministère de l’Intérieur d’avoir procédé à des inscriptions multiples et d’avoir gonflé le fichier en inscrivant des étrangers pour justifier la revendication d’un audit du fichier électoral. Faisant droit à cette revendication, le président donna son accord pour l’audit du fichier électoral qui démarra sous la houlette de la société civile afin de garantir une totale impartialité de cette opération. L’audit, démarré le 2 janvier 2007, se termina au bout d’un mois environ de travaux. Il s’était assigné les objectifs suivants :  
- vérifier la conformité des différentes étapes du processus de recensement des électeurs avec le Code électoral ;  
- reconstituer la traçabilité des électeurs figurant dans le fichier électoral ;  
- vérifier l’unicité de l’électeur dans le fichier électoral ;  
- faire un sondage sur la distribution des cartes d’électeur.  
Sur toutes ces questions, la commission d’audit s’est prononcée à la suite de débats très houleux des fois, mais extrêmement enrichissants entre les différents partis politiques (majorité et opposition), la société civile et le ministère de l’Intérieur. Je ne reviendrai pas sur les différentes étapes qui ont caractérisé ces travaux au plan technique, le rapport de la Conafe est là pour nous édifier nous tous. Ce qui est important, c’est la conclusion dont on peut retenir ceci : ‘Concernant le fichier lui-même, les tests effectués laissent planer quelques doutes sur la possibilité d’inscriptions multiples sans pouvoir l’établir. Cependant, avec tous les tests et vérifications réalisés, rien ne permet d’établir que le fichier n’est pas suffisamment fiable pour aller à la prochaine élection présidentielle. En définitive, la seule question qui méritait d’être tranchée par la commission était : Est-ce que le fichier était suffisamment fiable pour aller à des élections transparentes ? Sa réponse est oui’.  
Pour ma part, je pense qu’aucune œuvre humaine n’étant parfaite, nous devons travailler à améliorer notre système électoral et non à jeter la pierre sur le ministère de l’Intérieur dont les services, du début de la refonte jusqu’à la fin des opérations, ont fait montre d’une grande ouverture à l’endroit des partis politiques. Les portes de la Direction générale des élections, notamment celles du directeur des Opérations électorales et du directeur de l’Automatisation des fichiers, ont toujours été grandes ouvertes si bien que toutes les informations ont été mises à notre disposition au fil des jours.  
Nos avis et suggestions ont été souvent pris en compte soit par les techniciens, soit par le ministre d’Etat Ousmane Ngom lui-même qui a été d’une disponibilité constante à l’égard de tous les acteurs du processus électoral. Me Ousmane Ngom est en train d’abattre, chaque jour que Dieu fait, un travail remarquable depuis qu’il est à la tête de ce ministère ; le Ps est mal placé pour demander sa démission. Hormis l’épisode des généraux Lamine Cissé et Mamadou Niang, les ministres de l’Intérieur du régime Ps ont tous été partisans sans que cela ne dérange - Jean Collin, Famara Ibrahima Sagna, Djibo L. Kâ, André Sonko, Madieng Khary Dieng, Abdourahmane Sow qui a eu à organiser les élections locales catastrophiques de 1996 et que Khalifa Sall a eu à tancer ouvertement lors d’une rencontre avec les partis politiques à la salle Ops du ministère de l’Intérieur.  
L’opposition doit être conséquente ; pourquoi elle accepte aujourd’hui d’aller à la conquête des collectivités locales avec le même fichier, car les mêmes causes produisant les mêmes effets, je ne vois pas ce qui a changé entre temps pour qu’elle se rende subitement compte qu’elle s’était fourvoyée en choisissant la voie du boycott.  
Les élections de 2007 ont été les plus surveillées de l’histoire politique de notre pays avec la présence de plus de 2 000 observateurs nationaux et internationaux qui ont tous reconnu que ces élections se sont déroulées dans le calme et la transparence. Le rapport de la Cena ne dit pas autre chose même s’il contient des recommandations pour l’amélioration de l’organisation des élections. Sur un autre registre, entre le ministre de l’Intérieur et ses techniciens, il y a le Code électoral qui constitue, par ses dispositions pertinentes dont nous avons tous contribué à la rédaction, un garde-fou pour empêcher toutes manipulations.  
Ces jours-ci, l’opposition est revenue à la charge, en agitant le spectre d’une soi-disant fraude basée sur les transferts d’électeurs. Si on se réfère au Code électoral, en application des dispositions de l’article L.36 - alinéa 3, ‘les commissions administratives des communes, des communes d’arrondissement et des communautés rurales ont une compétence nationale pour procéder, sous la supervision et le contrôle de la Cena, aux opérations d’inscription, de radiation et de modifications dans les conditions fixées par décret’. Par exemple, un citoyen inscrit à Dakar où il a voté pour la présidentielle et les législatives, mais ayant ses origines à Mbadakhoune où se trouve sa maison familiale, peut modifier son inscription pour aller briguer les suffrages des populations de cette circonscription pour y être élu au conseil rural. Les modifications ne sont pas le fait du ministère de l’Intérieur ; ce sont des citoyens qui se présentent librement devant les commissions pour changer de circonscription électorale dans les conditions prévues par les articles L.31 et L.32.  
Ces pratiques de fraudes basées sur des transferts massifs d’électeurs datent d’une autre époque ; c’est le Parti socialiste qui nous en avait habitué. Je me souviens des nombreux cas - des centaines - que j’avais personnellement découverts à l’école Omar Ben Khatab Dia de la commune d’arrondissement de Gueule Tapée-Fass-Colobane où un président de commission, militant du Ps, ayant reçu des instructions, avait inscrit des électeurs habitant à Nguéniène et à Hamady Ounaré en leur affectant des adresses à Colobane. Et pire, ces inscriptions avaient été faites extra tempora et en dehors de la commission. L’équipe de l’Odel de Dakar que nous avions saisie aux fins d’une enquête est toujours là ; certains d’entre eux sont aujourd’hui en fonction au niveau de la Ceda en plus du préfet de Dakar Plateau de l’époque ?  
Avant de crier à la fraude, il faudrait attendre la publication des listes provisoires pour avoir les statistiques des inscriptions nouvelles, des radiations et des modifications dont on se rend compte en définitive qu’elles sont très marginales pour influer sur la transparence ou la sincérité du processus électoral. L’opposition s’est encore trompée de combat. Ainsi, du 15 décembre 2007 au 31 janvier 2008, les commissions ont fonctionné et pendant que tous les partis politiques qui ont perçu l’enjeu de ces élections locales, même s’ils n’étaient pas représentés, inscrivaient leurs militants, elle s’occupait de ses assises nationales ; de la même manière que lors la refonte où pendant que les citoyens assiégeaient les commissions, eux pariaient sur l’échec de l’opération.  
Je pense pour terminer qu’il y a des questions plus importantes qui méritent de faire l’objet d’un débat. Il s’agit du mode de scrutin, de l’élection des maires, présidents de conseils régionaux et présidents de conseils ruraux.  
Doit-elle continuer d’être une élection de liste à la place d’une élection uninominale quand on connaît aujourd’hui les enjeux du pouvoir local à la base ? Autant de questions parmi tant d’autres qui, à mon avis, doivent faire l’objet d’un débat au lieu de passer son temps à remettre en cause la fiabilité du fichier électoral ou demander la démission du ministre de l’Intérieur ou des membres de la Cena. C’est à cet essentiel que nous invitons la classe politique.  
Ababacar FALL Secrétaire national aux Elections And Jëf/Pads  
Développement humain : Le Sénégal classé 156e sur 177 pays, derrière la Gambie  
Pour la dix-huitième année consécutive, le Programme des Nations unies pour le développement a lancé, simultanément hier, dans plus de cent pays son traditionnel Rapport mondial sur le développement humain 2007/2008. Et le rapport, publié ce mardi, n’enregistre pas de grands changements par rapport à ceux des années précédentes. Le classement de tête est toujours occupé par les pays scandinaves, tandis que ceux de l’Afrique subsaharienne occupent les dernières places.  
 
Dans le jargon du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), l’Indicateur du développement humain (Idh) mesure le niveau atteint par un pays en termes d’espérance de vie, d’instruction et de revenu réel corrigé. Le Rapport mondial sur le développement humain (Rmdh) 2007/2008, publié hier dans plus de cent pays, indique que l’Islande est à présent en tête de l’Indice annuel du développement humain (Idh) des Nations unies. Ainsi, le classement de tête a été bousculé. L’Islande dépasse de justesse la Norvège et prend la première place qu’elle occupait depuis six ans. Selon le rapport, ce changement de classement est dû aux nouvelles estimations en matière d’espérance de vie et aux chiffres actualisés du Produit intérieur brut (Pib) par habitant.  
Le Sénégal, à l’instar de la quasi-totalité des pays de l’Afrique subsaharienne, est classé dans la catégorie ‘faible développement humain’ par les auteurs du rapport. Ils sont au nombre de 22 pays de l’Afrique subsaharienne. Le Sénégal pointe à la 156 place de l’Indice de développement humain (Idh), derrière des pays comme la Gambie (155e) et loin derrière la Mauritanie (137e), ou le Cap-Vert (102e) pour ne citer que ces pays voisins. Toutefois, il devance au classement de l’Idh la Guinée (160e), la Côte d’Ivoire (166e), le Mali (173e) et la Guinée Bissau (175e). Le Burkina Faso et la Sierra Leone occupent la queue du classement de l’Idh, avec respectivement les 176e et 177e places.  
Selon le Rapport mondial sur le développement humain (Rmdh), dans dix des pays de l’Afrique subsaharienne qui entrent dans la catégorie ‘faible développement humain’, deux enfants sur cinq n’atteindront pas l’âge de 40 ans. A contrario, parmi les 20 premiers pays du classement, il n’y a qu’au Danemark et aux Etats-Unis que moins de 9 enfants sur 10 n’atteindront pas l’âge de 60 ans. Par ailleurs, les auteurs du rapport soulignent que dans la plupart des pays, y compris en Chine, en Inde et au Brésil, l’Indicateur du développement humain a augmenté ces 30 dernières années, mais certains pays ont reculé dans le classement.  
Le Rapport mondial sur le développement humain (Rmdh) 2007/2008, souligne-t-on, a été commandé par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud). Il a comme auteur principal, Kévin Watkins. Il contient des contributions spéciales du Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-Moon, du président du Brésil, Luiz Inacio Lula da Silva, du maire de New-York Michael R. Bloomberg. On y retrouve également des réflexions de la militante contre le changement climatique, Sheila Watt-Cloutier, de la présidente de la commission mondiale sur l’environnement et le développement et ancienne Premier ministre de la Norvège, Bro Harlem Brundtland, de l’Archevêque émérite du Cap, Desmond Tutu, et du directeur du Centre pour la science et l’environnement, Sunita Narain.  
Mamadou SARR  
 

 

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Modifié en dernier lieu le 20.02.2008
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