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quelle pertinenc
l’irresponsabili
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que force reste
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AU -D E L A
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Le feu appelle le feu

Le feu appelle le feu 
Le feu appelle le feu. Une façon pour dire que personne n’a le monopole de la bêtise. Cependant, elle n’honore jamais son auteur. Le Sénégal en a assez vu avec ce régime moribond de WADE. Franchement l’Alternance nous pomme l’air. Horrible, inadmissible, ignoble… nous avons du mal à trouver le terme approprié pour qualifier les sorties débiles de tous ces énergumènes qui piaillent dans les médias pour nous arroser les oreilles de propos tristes allant des insultes aux menaces. Dès que quelqu’un s’aventure à dire la vérité au Maître du Palais et du PDS (ou PDSL), ils sortent leurs griffes comme des vampires assoiffés de sang, le regard méchant… l’esprit vidé toute capacité de discernement. Ils agissent comme de véritables robots programmés. Pourtant, ils devaient pourvoir, de temps en temps, s’arrêter pour compter le nombre de « robots programmés » que leur Maître, expérimenté dans la promotion des débiles, a eus à jeter, après usage, à la poubelle de l’oubli. 
Triste ! Non, disons plutôt débile… ce scénario d’un homme qui revendique d’être le commanditaire d’un incendie qui aurait pu couter la vie à d’honnêtes citoyens. Mais puisque Farba continue de gagner des galons depuis le saccage de l’As et 24H Chrono… rien ne nous étonne plus venant de ses kamikazes du Parti-Etat ou, pour coller à la réalité, de la Famille-Etat, en l’occurrence celle de Wade. Est-ce qu’un Etat qui se respecte peut accepter en son sein, à des stations élevées, des pyromanes, des mythomanes, des bandits de grand chemin qui réclament sans ambages leur banditisme ? Pourquoi notre justice continue-t-elle de laisser faire de tels brigands ? Pourquoi notre Président ne prend-t-il pas les mesures idoines pour arrêter ce bordel ? Nous ne l’entendons plus que lorsqu’il théorise sur des aberrations comme sa fameuse Statue de la honte. 
En février 2000, j’habitais à la cité SOPRIM. Lorsque Maître WADE passait avec sa caravane bleue devant notre habitation, sa grosse sono diffusait, entre autres, une chanson dans laquelle le célèbre chanteur ivoirien Alpha Blondy avertissait : « Le sang appelle le sang ». Face à l’escalade de la violence politique qui s’installe dans notre pays, nous disons qu’à Thiès le feu appelle le feu. Ce n’est pas une solution, pour un quelconque pouvoir, pour sortir un pays de la déche généralisée qu’il vit au quotidien. Et ce n’est pas non plus une solution pour museler les voix du refus citoyen. 
La violence politique, selon Nieburg, est l’ensemble des actes de désorganisation, destruction, blessures dont l’objet, le choix des cibles ou des victimes, les circonstances, l’exécution et les effets acquièrent une signification politique, c’est-à-dire tendent à modifier le comportement d’autrui dans une situation de marchandage qui a des conséquences sur le système social. 
Le seul problème est que, là où existe une violence d’Etat on y trouve aussi une violence contestataire et parfois une violence inter-sociale. Heureusement, chez nous, cette dernière type de violence n’a pas la chance de prospérer car notre société, grâce à une tradition de fraternité entre les religions, les ethnies, bref, entre ses différentes composantes, a dépassé ce genre de fléau. Par contre, la violence contestataire y a souvent existé. On se rappelle, entre autres, la révolte des populations de Kédougou sous le régime de Wade… C’est dans la nature humaine que de vouloir se faire justice lorsqu’on a la conviction que la Justice de son pays fait dans le favoritisme, le copinage et la corruption. L’impunité qui entoure beaucoup d’affaires criminelles comme celle de la mort de Balla Gaye, de la Bourse du Travail, de l’agression de Talla SYLLA, du groupe Walfadjri, de l’As et 24H Chrono… révèle les limites de la Justice de notre pays. 
A quelques jours de la déclaration de Maître Mame Adama GUEYE, bâtonnier de l’ordre des avocats du Sénégal, sur notre Justice qui traîne des casseroles, déclaration qui avait fâché Wade, voilà une occasion en or pour celle-là de redorer son blason. Elle est décriée par la majeure partie des sénégalais à cause des gaffes innombrables impunies commises par des membres de l’appareil d’Etat. L’Etat ne doit pas être un grand bazar. J’implore un sursaut d’orgueil de notre appareil judiciaire afin de freiner cette avalanche de violences de toute sorte. Autrement, ce qui risque de se réaliser c’est du « œil pour œil, dent pour dent ». Attention ! Le feu appelle le feu. Encore une fois, personne n’a le monopôle de la bêtise ; faisons gaffe ! Ce feu qui couve à Thiès risque d’embraser le pays si rien n’est fait pour arrêter les fauteurs de troubles. 
Nous demandons à Wade d’arrêter ses calculs politiciens aux conséquences graves, périlleuses, … aventureuses pour notre nation ; qu’il arrête de titiller notre cohésion sociale. La priorité n’est pas de décapiter une partie de notre système administratif en éliminant les gouverneurs de région. Qu’ils laissent les conseillers régionaux tranquilles, ils ont été légalement élus par les populations pour une mission bien définie. Le Sénégal n’est pas un royaume. Et nous n’avons pas besoin d’une provincialisation de notre République. Nous n’avons jamais vu un Président comme ça ; il aime créer des sources de polémiques et de contestations partout où il passe. Pourquoi ? Hein ! Pourquoi agit-il ainsi ? S’il croit pouvoir nous imposer son fils ou son parti de larbins, qu’il déchante. Le peuple ne l’acceptera pas. Que Dieu nous débarrasse de ce régime au plus vite ! Nous prions Dieu pour cela et appelons à la mobilisation de toutes les forces vives de la nation conscientes de la situation dangereuse que nous vivons afin de pousser Wade à partir dans la paix. Le Sénégal ne doit pas être un ring où tous les coups sont permis. 
• Tafsir Ndické DIEYE  
• Auteur de polars et de poésie dont : 
• Odeur de sang (polar), Silence ! On s’aime (poésie) 
• Editions Le Manuscrit, paris mars 2008 
• E-mail :ndickedieye@yahoo.fr 
 
 
 
 
 
Me Wade, une « générosité débordante » portée toujours vers l’extérieur  
« Le mensonge fleurit, mais ne donne jamais de fruit » 
Me Wade : « Offrir les terres de l’Afrique –comme si elles lui appartenaient- et une région entière et fertile du Sénégal, aux Haïtiens» 
Encore une idée farfelue de Me Wade, dénuée totalement de bon sens. En réalité, elle est émise pour impressionner son monde et émouvoir ses inconditionnels et sans doute, certaines âmes sensibles d’Haïtiens, qui se trouvent présentement dans le malheur et qui sont préoccupés par leur devenir. En apprenant ces propos démesurés, j’ai été encore envahi par la honte, en tant que Sénégalais. 
C’est franchement indécent de prendre prétexte du désarroi d’un peuple pour tenter de redorer son blason qui est déjà assez terni sur le plan international. Fort heureusement, je pense que, peu de gens seront si naïfs pour tomber encore sur ce traquenard de Me Wade, car l’homme est un habitué des faits, à telle enseigne que, ses élucubrations et autres annonces qui sortent de l’ordinaire, ne devraient plus tromper personne dans le monde entier. 
Aujourd’hui, notre Président est réputé être le plus prompt sur notre planète, à sauter sur n’importe quelle occasion même malheureuse, pour émettre des idées souvent saugrenues, afin d’attirer les média sur lui et pour se faire distinguer. Mais malheureusement pour lui, il passe toujours à côté de la plaque et rate la plupart du temps, le but qu’il vise. Et si nous faisions le décompte de toutes ses initiatives du genre, on s’apercevrait clairement, qu’elles ont toutes échouées, comme une montagne qui accouche d’une souris. Mais malgré tout, il n’en tire jamais, la leçon qui s’impose, car dès le lendemain il recommencera. 
Ne dit-on pas chez nous que : Charité bien ordonnée commence par soi-même ? Ceci, notre Président l’ignore royalement ou le foule totalement aux pieds. 
Le peuple sénégalais, en apprenant de tels propos de la part de leur président devrait se sentir profondément mal à l’aise et même couvert de honte par celui qu’il a choisi pour présider à sa destinée un temps donné. Quand on sait le nombre important de catastrophes et de malheurs qui se sont produits sous son magistère, sans qu’il n’ait eu à faire le moindre geste pour soulager les victimes qui en sont issues, on est totalement sidéré. Et je prendrai deux seulement à titre d’illustration: Le naufrage du Bateau le Djola avec ses 2000 victimes et les inondations récurrentes dans l’ensemble du pays. 
Face à ces deux drames seulement, qui ont frappé durement notre peuple, le président de la République n’a exécuté effectivement, aucune de ses promesses qu’il avait pourtant faites aux victimes des deux. Au contraire, ces deux drames ont fait l’objet de prétexte, pour annuler les élections législatives d’une part et d’autre part, solliciter de l’aide et de la solidarité en faveur des victimes et des sinistrés. En fin de compte, le budget prévu à cet effet, a emprunté comme d’habitude, les labyrinthes des voies sinueuses de l’alternoce, quant aux victimes du Djola, il a entrepris comme à son habitude, de diviser les familles pour anéantir leur force. D’ailleurs, que sont devenus leurs enfants? N’est-ce pas lui, qui les avait déclarés tous pupilles de la nation, et qu’ils seraient tous pris en charge par l’Etat jusqu’à l’âge de la majorité? Jusque-là, les victimes et les sinistrés attendent désespérément la mise en oeuvre. 
Alors, que le peuple haïtien, victime de cette catastrophe et confronté à un si grand malheur aujourd’hui, ne se fasse pas d’illusions, pour croire un seul instant, à une telle promesse, si surprenante. Sinon, il risque encore de subir un second choc, qui l’assommerait davantage comme un autre séisme. Ce n’est pas de manquer de solidarité au peuple haïtien mais, c’est juste, pour qu’il ne soit pas déçu à nouveau ou victime d’arnaque. Nous voudrions que cela soit clair pour le peuple frère d’Haïti, Me Wade ne peut donner en aucune façon sur le plan légal, une région quelconque du Sénégal à qui que se soit, à plus forte raison encore les terres africaines. 
Dans tous les cas, le peuple sénégalais qui connait bien son président et qui le pratique depuis bientôt 10 ans, est habitué à être abreuvé de promesses mirobolantes de tous genres, toujours plein la vue et jamais tenues n’en croit pas un seul mot. Et les sinistrés d’inondations récurrentes, ne me démentirons pas, car au-delà du discours d’autosatisfaction et d’autoglorification du pouvoir, les populations pataugent jusqu’ici dans les eaux nauséabondes des zones marécageuses, avec tous les risques de maladies que cela peut entraîner. 
En ne prenant que ces deux exemples concrets, est-il vraiment, pensable et logique, pour tout être saint d’esprit, d’admettre que, celui qui est incapable de régler les préoccupations minimales de son peuple, soit en mesure d’accueillir et de satisfaire les besoins essentiels de toute la nation haïtienne. 
Est-il besoin de rappelons pour mémoire ? Oui, nous avons effectivement, tous constaté et pris acte que, toutes les attentes qui étaient fondées sur l’alternance, ont fondu comme beurre au soleil. En effet, quand un chef d’Etat est incapable de satisfaire l’impérieux besoin d’emploi de sa jeunesse -malgré ses promesses démagogiques qu’il leurs avait faites lors de sa campagne électorale en 2000- au point de les voir emprunter le chemin de l’émigration clandestine, avec tous les graves risques que cela implique, pour trouver un mieux être ailleurs, quand le système éducatif du pays qu’il dirige n’est pas en mesure de satisfaire la demande de scolarité des élèves et étudiants à tous les niveaux, quand la couverture sanitaire du pays est au plus bas niveau, que la mal nutrition et la famine gagnent de larges couches populaires dans les villes et les campagnes, quand cet Etat est impuissant devant la progression électronique de la pauvreté qui s’agrandit chaque jour davantage, quand il est dans l’impossibilité de fournir à suffisance –à l’industrie comme aux ménages- de l’énergie qui est à la base de tout développement économique et social en ce XXIe siècle, quand ce même chef d’Etat privilégie les dépenses somptueuses de prestige personnel et celui de sa famille contre celles de développement économique et social en faveur du peuple, etc.., est-ce que raisonnablement, on peut envisager un seul instant d’accorder tant soit peu, de crédit aux déclarations et dires d’un tel chef ? Et surtout quand celles-ci relèvent tout à fait presque du délire. Et si, nous nous mettions à décompter les dénégations et autres annonces pompeuses pour faire effet de manche, nous n’en sortirions pas. 
Au-delà de toutes ces considérations, on peut bien affirmer que le Président de la République manque totalement de respect au peuple sénégalais. Sinon, comment comprendre qu’il puisse proposer une partie du territoire –une région entière, de surcroît fertile et située on ne sait où- à des tiers, sans même se référer à l’avis du peuple sénégalais souverain ? Ces propos de Me Wade qui deviennent récurrents, appellent de la part de chacun de nous, citoyen à part entière, un réexamen approfondi de notre attitude face aux dérives aussi récurrentes, pour protéger voire sauver notre pays d’une éventuelle partition. Le peuple sénégalais doit se ressaisir d’urgence avant qu’il ne soit trop tard, pour ramener l’exercice du pouvoir à ses justes proportions et que des limites exactes soient fixées au président de la République, quel qu’il soit. Un pouvoir sans limite ne relève que du bon Dieu, Le Tout Puissant. Je vous recommande de lire une de mes contributions1 intitulée « Me Wade, un étranger parmi nous, qui nous gouverne virtuellement » publiée en 2007. 
Attention chers concitoyens ! La méthode Wade est à plusieurs égards d’une ressemblance troublante avec celle de Jean Claude Duvalier. C’est pourquoi, les Sénégalais devraient bien prendre conscience de ce qui se dessine sous leurs yeux et les risques graves que cela peut engendrer demain. Une partie du peuple sénégalais se laisse berner, une autre semble endormie par des propos qui semblent les rassurer mais, qui en réalité, sont tout à fait faux. Pendant ce temps, Wade, sa famille et tous ceux qui le soutiennent par cupidité sont en train de concocter une funeste entreprise pour masquer notre clairvoyance et notre vigilance, entreprise qui nous mettrait devant le fait accompli comme à son habitude. Et toutes les modifications et violations de nos institutions et tout particulièrement de la Constitution, l’impunité des criminels et l’instabilité structurelle du pays par l’absence d’autorité participe à la préparation d’un Etat, dans le chaos. Tous les citoyens patriotes de notre pays doivent se réveiller et demeurer plus vigilants, pour faire face résolument à ce qui se trame à notre insu contre notre peuple. Si nous attendons demain, cela risque d’être trop tard. Et, en sous-estimant ce qui précède, nous facilitons inconsciemment, au pouvoir d’accomplir son forfait. 
Si nous nous souvenons bien d’Haïti de J.C. Duvalier, c’est de cette manière qu’il a procédé au début de son règne, et de fil en aiguille, terminé enfin, par la création d’un régime de terreur et de dictature féroce, à la place d’un Etat de droit, en s’appuyant particulièrement sur ses tontons macoutes (calos bleu). En regardant la situation se détériorer chaque jour, par des pertes de liberté et de droit des citoyens, sans aucune réaction de notre part à la dimension de l’agression, nous laissons s’installer inconsciemment les prémices d’un Etat de terreur et de non droit. Est-ce que les patriotes de notre pays ont le droit de courir le risque, de laisser notre pays s’installer dans une situation où le peuple n’aura plus aucun droit, à plus forte raison d’un pouvoir, pour décider de son sort par lui-même, et en toute souveraineté ? Assurément non ! 
Ainsi, chacun de nous a une part entière de responsabilité de ce qui adviendra demain, si naïvement, nous ne résistons pas et, si nous pensons que Me Wade va conduire notre pays à bon port, à notre satisfaction, sans que nous intervenions fermement pour que la gestion du pays tienne bien compte des intérêts bien compris de notre peuple d’abord. Alors, l’engagement résolu de tout un chacun pour une telle tâche est aujourd’hui, une nécessité absolue et un impérieux devoir citoyen. 
Comme l’appétit vient en mangeant et, Me Wade ayant des liens insoupçonnés et occultes avec la terre, n’a dès son arrivée au pouvoir, rien fait d’autre que de s’occuper des terres du Sénégal rien qu’à son profit et ceci, tous les faits l’attestent éloquemment. N’ayant rencontré aucune résistance de taille dans ce domaine, il poursuit son démantèlement de toutes les terres qui ont de la valeur à ses yeux sans état d’âme. Alors, après avoir réussi à brader les terres de l’aéroport de Yoff, il projette maintenant de livrer une partie des terres du pays à des tiers. Me Wade n’est quand même pas sans savoir, que ce pays appartient à tous les Sénégalais et non à lui, Abdoulaye Wade, pour qu’il en dispose comme si c’était son bien personnel. Non, trop c’est trop ! 
Depuis l’alternance, les bavures et les bévues ne font que s’accumuler de jour en jour sans que nous en prenions garde. C’est pourquoi, toutes affaires cessantes, les citoyens patriotes qui aiment tant leur pays devraient prendre conscience du danger imminent vers lequel Me Wade nous conduit. Ils doivent cesser de se réfugier derrière une soi-disant neutralité ou un apolitisme puéril, qui en réalité est un leurre et un appui évident, des souffrances que le pouvoir fait subir à notre peuple. Alors Me Wade, non content de vouloir diviser notre peuple pour des considérations politiciennes, il tente à présent, de nous déposséder de nos ressources économiques. Au demeurant, tout ce qu’a tramé Me Wade depuis son avènement à la tête du pays, se résume concrètement, à faire reculer notre pays le plus loin possible du progrès économique et social, à disloquer sa cohésion nationale et enfin, à livrer nos terres à l’étranger pour se faire un nom.  
Mandiaye Gaye 
Gaye_mandiaye@hotmail.com 
IMMIGRATION EN ITALIE :  
Quand racisme, populisme et mafiosisme se conjuguent. 
Après nous avoir une fois de plus gratifié d’un piètre spectacle de racisme, hélas devenu ordinaire, à l’encontre d’ouvriers agricoles originaires d’Afrique, l’Italie de Silvio Berlusconi semble persister dans son mépris, désormais assumé, et son racisme, quasi institutionnalisé, contre les immigrés africains. 
A l’origine de ces nouveaux incidents, des travailleurs immigrés qui rentraient tranquillement de leur travail se sont faits sauvagement canardés à la carabine par de jeunes italiens en voiture. Sérieusement commotionnés, ces ouvriers agricoles ont manifesté leur dépit en brûlant des voitures pour dénoncer les actes racistes dont ils sont régulièrement les cibles. C’est en représailles à cette réaction que la population elle-même a mené de véritables expéditions punitives dans leurs rangs, faisant de nombreux blessés graves. 
Certains diront qu’il ne s’agit là que d’une nouvelle histoire d’exploitation éhontée de l’homme par l’homme. D’autres ont d’ailleurs déjà mis toute la responsabilité des incidents sur le dos de la mafia calabraise. Il est vrai, celle-ci exploite de manière abominable ces pauvres ouvriers, payés vingt à vingt cinq euros par jour et vivant dans des conditions indignes, sans eau courante, ni toilettes ni chauffage. 
En vérité, ces incidents semblent symptomatiques d’un mal beaucoup plus profond, qui ronge l’Italie et que le régime de Berlusconi n’a cessé d’aggraver. Le pays semble véritablement renouer avec ses vieux démons, exhumant de sombres pages de son histoire et actualisant le sinistre legs du duce. Rien d’étonnant pourtant, quand on se rappelle la manière dont Berlusconi est parvenu à revenir au pouvoir, n’hésitant pas à s’allier à la Ligue du nord, un parti d’extrême droite ouvertement xénophobe et raciste, qui compte plusieurs ministres dans son gouvernement. D’ailleurs, l’un d’entre eux n’a pas hésité à utiliser le terme « Bamboula » pour désigner ces pauvres travailleurs agricoles africains. Pire, le quotidien « Il giornale », qui appartient à Berlusconi, n’a pas hésité à la suite des incidents à titrer « Cette fois-ci ce sont les nègres qui ont raison ». 
Le drame est que ce genre d’étalage de propos xénophobes et racistes, même quand ils sont tenus par un ministre d’un gouvernement d’une république européenne qui se dit démocratique, ne semble plus choquer grand monde et entre dans la banalité. Cette banalisation tient très certainement dans le fait que les préjugés et les fantasmes sur l’étranger, combinés à d’autres facteurs plus complexes qu’il n’y paraît, s’enracinent dans la société, même s’ils ne reposent que sur des argumentaires faux, fallacieux ou irrationnels. Il suffit d’interroger l’histoire pour s’en convaincre, tant elle recèle de situations comme celle que traverse actuellement l’Italie, durant lesquelles la propension à la xénophobie et au racisme a été quasi systématique. Les médias jouent d’ailleurs un rôle très important dans l’expansion de telles situations en contribuant à diffuser de manière massive les préjugés. Les grands massacres de l’histoire ont tous procédé de cette mécanique, qu’il s’agisse du génocide arménien en 1915, de la Shoah, des massacres de Bosnie-Herzégovine entre 1994 et 1995, ou encore du génocide rwandais en 1994. Bien entendu, il est impensable de comparer la situation actuelle à ces tragédies extrêmes. Il n’empêche qu’elles trouvent toutes à leurs origines des préjugés souvent raciaux et infondés, du même type que ceux qui décrivent les Juifs comme avides d’argent et agents d’un complot international, l’Arabe comme violent, sanguinaire et fanatique, les Noirs, naïfs et proches de l’animalité... Dans tous ces cas le rapport à l’autre est détruit par des jeux d’images faussées, qui érigent un groupe en bouc émissaire d’un autre, laissant ainsi place au racisme et à la xénophobie. 
L’histoire a montré, la force des préjugés aidant, que c’est souvent dans des contextes de crises économiques, que ces actes racistes prospèrent, car les pouvoirs en place n’hésitent pas à instrumentaliser les stéréotypes et fantasmes raciaux, faute de trouver les solutions appropriées à leurs problèmes. Dirigeant le plus populiste que l’Italie ait connu depuis Mussolini, Berlusconi - aux abois devant la crise économique et sociale frappant son pays de plein fouet - n’hésite d’ailleurs pas à recourir aux recettes jadis utilisés par son funeste maître, en faisant croire à son peuple que les immigrés sont responsables de tous leurs maux. Rien d’étonnant alors si aujourd’hui dans les rue italiennes, les propos racistes et les actes xénophobes soient entrés dans l’ordinaire du quotidien. 
En vérité, pour bien apprécier l’ironie de cette situation, il faut avoir à l’idée les grandes vagues d’immigration de travailleurs italiens tout au long de l’histoire du siècle dernier. Déjà en 1931 la France était l’un des premiers pays d’immigration du monde, avec 2,7 millions d’étrangers pour 42 millions d’habitants, c’est à dire 6,4 % de la population. Sur ces 2,7 millions, on recensait 808 000 Italiens ; chiffre qui, avec les clandestins, dépassait probablement le million. 
La première vague d’immigrants avait quitté l’Italie entre 1871 et la fin du XXe siècle, pour fuir la pauvreté, comme beaucoup d’immigrés africains actuellement. À cette époque-là, le pays, très pauvre, comptait un taux d’analphabétisme de 90 % de la population, et 5 millions d’italiens immigrèrent dans le Nord de la France et surtout à Marseille, pour y trouver du travail. Cette première vague connut des conditions de vie extrêmement difficiles et la ségrégation dans des ghettos en périphérie des grandes villes comme Paris ou Marseille, sans parler de la promiscuité dans les baraques ouvrières des villes industrielles du Nord, à l’image du sort de beaucoup d’émigrés africains d’aujourd’hui. Ces travailleurs étaient surexploités, acceptant les tâches les plus rudes et des salaires dérisoires, ce qui ne les mettait pas à l’abri de rixes parfois très violentes avec les ouvriers français. 
Ce racisme anti-italien atteindra son point culminant avec la tragédie d’Aigues-Mortes, le 17 août 1893, qui vit des altercations entre travailleurs italiens et français dégénérer en véritable émeute, durant laquelle la foule excitée poursuivit les Italiens, armée de fourches et de pioches, provoquant un véritable massacre. Accentuée par le fascisme de Mussolini, la haine des italiens sera très ancrée dans la société française jusqu’aux années soixante, les travailleurs français redoutant toujours que ces « ritals » ne leur volent leurs emplois durant la Reconstruction. 
Mais, ce qui est inquiétant aujourd’hui en 2010, c’est le silence assourdissant des dirigeants européens, notamment de la Cour européenne des Droits de l’homme et des institutions de l’Union, dont l’Italie fait partie. L’Union européenne devrait prendre toutes ses responsabilités, en ordonnant des enquêtes sur le sort des travailleurs immigrés en Italie et en sanctionnant tout manquement à la convention européenne des Droits de l’homme. Malheureusement, il est peu probable qu’elle le fasse, de peur de créer une jurisprudence qui exposerait d’autres pays européens aux mêmes sanctions. Car, on le sait, ce problème n’est pas propre à l’Italie ; même si le niveau de xénophobie et de racisme, n’a rien à voir avec celui des autres pays. 
Bien entendu, même en Italie, des voix courageuses se sont levées pour dénoncer l’injustice faite aux Africains. Le Pape quant à lui s’est contenté d’un timide euphémisme, rappelant que ces derniers étaient des « êtres humains » ! On se croirait trois siècles en arrière. 
Les gouvernements africains, pourtant bien au fait de la situation de leurs ressortissants en Italie, sont quant à eux restés muets face à ces incidents répétitifs. Or, l’on sait tout le tollé que susciterait ce type de traitement, infligé à des ressortissants européens en terre d’Afrique ! Le triste constat est que les pauvres, et les Africains en particulier, sont devenus les nouveaux parias de notre époque post moderne, comme l’ont été les intouchables en Inde, les gitans en Europe de l’Est, etc. 
Faisant écho au précepte du livre de l’Exode (23, 9), « N’opprimez pas les étrangers installés chez vous. Vous savez bien ce qu’ils peuvent éprouver, puisque vous avez été vous-mêmes des étrangers ... », Roger Ikor - lauréat du prix Goncourt 1955, avec son roman « Les eaux mêlées » - écrit : « Fais bon accueil aux étrangers, car toi aussi, tu seras un étranger » ! 
L’Italie actuelle, faisant fi de son histoire et ignorant tous ses enseignements, semble dédaigner ces belles exhortations. 
Sakho Jimbira Papa Cheikh 
LE MESSAGE DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE A LA NATION 
Moderateur ou commission cellulaire ? 
 
Dans son message à la Nation du 31 Décembre 2009, le Chef de l’Etat a abordé certains aspects liés au processus électoral. Il n’a pas manqué d’évoquer le contentieux né des récentes concertations entre les acteurs Politiques sur la Revue du Code électoral, et esquisser des solutions de sortie de crise. Si la tonalité du discours de cette année est moins polémique celle des années précédentes, cela participe peut être d’une volonté d’apaisement du climat politique et de l’espace social traversés ces derniers temps par de nombreuses zones de turbulences. 
Toutefois, les considérations énoncées par le Président de la République, sur le processus électoral en général, et en particulier sur le blocage des discussions sur la Revue du code électoral, suscitent beaucoup d’inquiétudes. La suspension par les partis de Bennoo Siggil Sénégal, de leur participation à la concertation, suivi du retrait par la suite, des partis dit « non alignés » des travaux de la Commission Technique de Revue du code électoral, ont ôté à cette concertation, toute crédibilité. 
Dans cette contribution, nous allons aborder trois questions soulevées par le Chef de l’Etat dans son Adresse à la Nation, et relatives au processus électoral. 
1/ le choix d’un modérateur 
2/ la suppression du 2ème tour de l’élection présidentielle 
3/ le maintien de l’actuel Code électoral en cas d’absence de consensus entre les acteurs politiques. 
A ) Modérateur ou Commission cellulaire ? 
Le déroulement chaotique des travaux de la Commission Technique de Revue du Code Electoral, initialement prévus du 1er au 05 décembre 2009, puis prolongés jusqu’au 12 décembre, a clairement fait apparaître aux yeux de nombreux participants à la rencontre, l’impérieuse nécessité de retirer des mains du Ministère de l’Intérieur, la conduite des travaux de la Commission Technique. Lorsqu’un nouveau Ministre de l’Intérieur, qui vient de prendre contact pour la première fois avec les acteurs politiques, refuse tout dialogue avec ces derniers, et s’emmure dans un monologue inqualifiable, cela veut dire que l’esprit de la concertation était déjà faussé dès le départ. Le Ministre d’Etat Bécaye DIOP, a fait preuve lors de la cérémonie officielle de démarrage des travaux de la Commission Technique, d’un manque d’esprit d’ouverture et d’une volonté d’écouter les acteurs politiques, ne serait ce pour les connaître et s’imprégner de leurs préoccupations. Ce faisant, il a clairement indiqué le style qu’il entendait imprimer à son magistère : être au service exclusif des intérêts du camp libéral et ignorer superbement les préoccupations des autres acteurs politiques. 
La matière électorale, par essence, étant d’une extrême sensibilité, celui qui a en charge ce département ministériel, même s’il appartient à un parti politique, doit s’efforcer autant que faire se peut , d’avoir de la souplesse et faire preuve d’une grande capacité d’écoute de tous les acteurs du jeu électoral. 
S’agissant de la notion de « modérateur » employé par le chef de l’Etat, dans son Adresse à la Nation, il faut reconnaitre que le contenu n’a pas été précisé. Il faut dire que c’est une nouveauté dans la littérature électorale sénégalaise. En tout état de cause, ce que préconise Bennoo Siggil Sénégal, c’est la mise en place d’une Commission cellulaire, pour piloter les concertations sur le processus électoral. L’ histoire politique de notre pays, nous enseigne que les avancées le plus significatives que le système électoral sénégalais a connues, c’est sous l’impulsion d’une équipe composée de personnalités indépendantes, ayant une réelle expertise des questions juridiques, constitutionnelles et politiques, et ayant comme crédo, la neutralité à l’égard des partis, l’impartialité et un esprit authentiquement républicain. 
C’est ainsi qu’en 1992, la Commission cellulaire présidée par le juge feu Kéba MBAYE, assisté d’éminents membres de la société civile choisis par leur expertise, a pu arbitrer les concertations entre les 17 partis politiques qui existaient à l’époque, et qui ont permis d’obtenir le code consensuel dit « code Kéba MBAYE ». Ce code, objet de la loi n°92-16 du 07 Février 1992 (Partie Législative) et du décret n°92-267 du 15 février 1992 (Partie Réglementaire), a fait l’objet d’un large consensus au sein de la classe politique. Le travail minutieux qui a été fait par cette Commission cellulaire, dans l’identification des imperfections et lacunes qui entravaient le bon fonctionnement de notre système électoral, a été salué par tous les acteurs politiques, ceux du pouvoir comme ceux de l’opposition. Maître Abdoulaye WADE, à l’époque chef de file de l’opposition, avait dit de ce code : « toutes les dispositions essentielles ont été formulées et acceptée. Chaque chef de parti a fait une déclaration publique à la presse, pour dire qu’il est satisfait de ce code électoral et qu’il n’a rien à ajouter" . Quand au Président Abdou DIOUF, il disait de ce code, qu’il était le " meilleur" du monde et qu’il souhaitait son adoption par l’Assemblée Nationale à majorité socialiste, " sans changement d’une virgule". 
En 1997, à la suite des nombreux dysfonctionnements constatés dans l’organisation des élections locales de novembre 1996, il a été mis sur pied une Commission cellulaire pour la concertation des partis politiques. 
Faisant requête à une correspondance en date du 16 Janvier 1997, adressée par le « Collectif des 19 », au Président de la République de l’époque, sur toutes les défaillances lors des élections régionales municipales et rurales de 1996, Monsieur Abdou DIOUF, dans une lettre n°000341/PR/ SP du 07 Février 1997, en réponse à l’opposition, informe avoir dépêché l’Inspection Générale d’Etat (I.G.E), pour faire toute la lumière sur ce qui s’est réellement passé. Et à la question Que faire maintenant ? Monsieur DIOUF écrivait " D’abord, il faut se parler entre partis politiques son exclusion, donc recouvrir au dialogue et à la concertation. Ensuite, il faut rechercher des solutions consensuelles comme nous l’avions fait pour le code électoral. C’est la raison pour laquelle, la démarche qui me paraît la meilleure, est que tous les partis fassent ensemble, dans la confiance mutuelle et de bonne fois, une évaluation critique du déroulement des élections, situent les insuffisances ou manquements constatés, et proposent, en partant du Code électoral et des autres textes pertinents, toutes les mesures nécessaires , pour corriger et améliorer tout ce qui doit l’être" . 
Une semaine plus tard, le Président Abdou DIOUF signa le décret N° 97-146 DU 13 Février 1997, portant création d’une Commission cellulaire chargée d’organiser la concertation entre les partis politiques. Cette commission prit l’appellation de Commission d’Evaluation des Elections et de Réforme du système Electoral. 
Elle fut présidée par Monsieur Ibou DIAITE, vice président du Conseil Constitutionnel, et comprenait les professeurs d’Université, Moustapha SOURANG, El Hadj MBODJ, Babacar KANTE ainsi que Monsieur Magib SECK, ancien Directeur des Collectivité locales. C’est grâce à cette Commission cellulaire que l’Observatoire National des Elections (ONEL) a vu le jour, en tant qu’organe original de contrôle et de supervision des élections. Celui ci a joué un rôle important dans notre dispositif électoral ayant conduit à l’alternance politique qui a porté Me WADE à la tête du pays en février – mars 2000, à la suite d’une élection démocratique, transparente et non contestée. 
Malgré l’avancée significative qu’à constitué l’ONEL dans la consolidation de notre système électoral, les acteurs politiques ont éprouvé la nécessité d’aller plus loin encore dans le renforcement de notre dispositif institutionnel, en créant la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA), et en lui dotant de pouvoirs et prérogatives plus étendus que ceux de l’ONEL. 
C’est ainsi que le Président WADE signa en juin 2004, le décret n°2004-673 du 02 juin 2004, portant création d’une Commission chargée de faire des propositions pour l’institution d’une CENA. Et le professeur Babacar GUEYE fut nommé par le décret n°2004- 1379 du 29 octobre 2004, comme président de cette commission. Il était assisté d’éminents constitutionnalistes, enseignants – chercheurs, tels les professeurs Abdoulaye DIEYE, Alioune FALL, Mohamet FALL, Sémou DIOUF, entre autres. Le 22 novembre 2004, le professeur GUEYE, adressa une correspondance aux partis leur demandant de faire des propositions sur la méthodologie et les procédures de travail. 
Une semaine plus tard, le 29 novembre 2004, démarrèrent à l’Ecole Nationale de Police, les concertations entre l’équipe du Professeur Babacar GUEYE, les partis politiques, Le Ministère de l’Intérieur et l’ONEL. C’est au cours de cette séance qu’ont été adoptées et validées les questions relatives à la méthodologie, les modalités d’intervention et de collecte des propositions des uns et des autres, le calendrier et le timing des travaux de la Commission Technique. 52 partis avaient pris part aux concertations qui avaient duré 02 (deux) mois (du 29 novembre 2004 au 27 Janvier 2005). La Commission déposa ses conclusions le 08 février 2005. Au cours d’une cérémonie officielle de remise du Rapport au Chef de l’Etat, Maître WADE déclarait : « Ce jour marquera d’une pierre blanche l’évolution politique et démocratique du Sénégal. La démocratie est une construction continue. Je suis heureux de constater que le travail s’est bien déroulé, dans de bonnes conditions et dans une atmosphère sereine ». 
A la Lumière de ce rappel historique, il apparaît que la requête de Bennoo Siggil Sénégal de mise en place d’une Commission cellulaire pour jouer le rôle de facilitateur des concertations sur la réforme du Code Electoral, est tout a fait pertinente et justifiée. Notre pays peut manquer de tout sauf des personnalités indépendantes ayant une grande expérience et une expertise des questions juridiques et politiques. La question électorale est, par définition, consensuelle. L’attitude franchement partisane et suspecte du Ministère de l’Intérieur en faveur du pôle présidentiel n’est pas de nature à faire avancer positivement les travaux de la Commission Technique de Revue du Code Electoral. Donc la mise en place d’une Commission cellulaire, est seule à même de contribuer puissamment à l’instauration d’un climat de confiance indispensable, pour amorcer le dialogue et la concertation entre les acteurs politiques, en vue de parvenir à des consensus forts, susceptibles d’améliorer qualitativement notre système électoral. 
Comment, au cours d’une concertation qui regroupe 154 partis légalement constitués, celui qui préside les séances revêt à la fois trois casquettes : tantôt c’est la casquette du Directeur Général des Elections (DGE), tantôt c’est celle du Président de séance, tantôt c’est le représentant du ministre de l’Intérieur qui parle. Ce n’est nullement la compétence et l’expertise de monsieur Cheikh GUEYE, Directeur Général de Elections, qui sont mises en cause, mais c’est plutôt la confusion des rôles, qui n’est pas de nature à clarifier les choses. Au regard de l’épaisseur du contentieux qui oppose le pouvoir et l’opposition sur beaucoup de questions relatives au processus électoral, 
La Commission cellulaire s’impose comme une nécessité incontournable. Une fois le consensus établi sur le choix de la personne devant présider. La Commission cellulaire de même que, et les autres membres de l’équipe qui doivent l’assister, les modalités de travail, l’agenda et le timing des concertations devront être arrêtés d’un commun accord par l’ensemble des acteurs du jeu électoral. En tout état de cause, notre pays ne peut faire l’économie de la mise en place d’une Commission Cellulaire composée de personnalités situées à égale distance des partis, neutres, indépendantes et intègres, pour faire avancer le dialogue entre les acteurs politiques. 
B / La Question de la suppression du 2ème tour de l’élection présidentielle. 
Dans son Adresse à la Nation, le Chef de l’Etat dit : " Personnellement, je suis pour le maintien des deux tours, même si ce système est de plus en plus abandonné dans les démocraties modernes puisqu’il est source de dépenses inutiles et de tractations qui faussent l’expression de la volonté populaire et la remplace par des tractations politiques " . 
Que le président de la République dise qu’il est " personnellement " pour le maintien des deux tours à l’élection présidentielle, est une excellente chose. Mais, il est difficile de le suivre dans son raisonnement lorsqu’il affirmeprétend que le système des deux tours est de « plus en plus abandonné dans les démocraties modernes ». Loin de « fausser l’expression de la volonté populaire », ce système au contraire, renforce et crédibilise la volonté du peuple, en ce qu’il offre plus de légitimité à celui qui est élu sur la base de ce système. 
Le Chef de l’Etat Maître WADE, a fait vingt six (26) ans dans l’opposition, avant d’accéder à la Magistrature suprême en Février – Mars 2000, à la suite d’une élection présidentielle à deux tours, qui s’est déroulée dans la transparence totale et qui n’a fait l’objet d’aucune contestation. Au premier tour, le candidat socialiste, Monsieur Abdou DIOUF, avait obtenu 51,30% des suffrages contre Maître Abdoulaye WADE, qui avait 31,01%. Il a fallu un deuxième tour de scrutin qui a permis au candidat de la Coalition Sopi, d’avoir 58,46% des suffrages contre Abdou DIOUF qui a eu 41,51%. C’est dire que s’il n’y avait pas les deux tours de l’élection présidentielle, Maître Abdoulaye WADE ne serait pas élu Chef de l’Etat en l’an 2000. Au Sénégal, les deux tours de l’élection présidentielle constituent un acquis démocratique de haute importance et irréversible. Par delà la position personnelle du chef de l’Etat sur la question, et qui mérite d’être saluée, ce sont les déclarations des responsables libéraux de très haut niveau, proches de l’entourage présidentiel, qui s’efforcent de justifier le bien fondé de la suppression du 2ème tour. 
Si l’on sait que la plupart des modifications unilatérales de la Constitution et de la loi électorale, qui ont rythmé la gestion libérale, ont été précédées de ballons de sonde du genre de ce qui sont lancés actuellement, avant d’être votées mécaniquement par la majorité libérale au Parlement, il ya lieu d’être inquiet. Pour un pays qui a injecté 10 milliard dans la construction d’un tunnel qui n’est pas encore achevée, et près de 15 milliards dans la construction d’un monument dit de la « Renaissance Africaine », sans compter la mise en place d’institutions budgétivores, comme un Sénat de 100 membres dont les 65 sont nommés par le Président de la République, Un Conseil Economique et Social, une Vice –présidence, sans compter la cinquantaine d’agences qui échappent à tout contrôle, (IGE, Cour des comptes, Règles de la comptabilité publique) est- il pertinent d’évoquer des problèmes de " gaspillage d’argent" pour justifier la suppression du 2ème tour de l’élection présidentielle dont la fonction est de départager les deux candidats arrivés en tête à l’issue du premier tour de scrutin ? 
Notre pays est une vielle terre des urnes où on vote depuis 1848. La tradition électorale est solidement ancrée dans la société sénégalaise , à telle enseigne que la vitrine démocratique de notre pays lui a permis d’apparaître depuis bien des années comme un modèle par rapport à beaucoup d’autres pays du continent. C’est dire que le Sénégal n’est pas le Togo ou le Gabon qui viennent d’organiser une élection présidentielle à un tour, remportée par des dauphins constitutionnels. Ces pays viennent fraîchement d’arriver à la démocratie, ce n’est pas le cas du Sénégal. 
C/ Maintien du Code Electoral en cas d’absence de consensus 
Dans son message à la Nation, le Chef de l’Etat a dit " le Code Electoral ne devrait pas être une pomme de discorde. Si un consensus global existe, nous appliquerons les accords. Dans le cas contraire, nous n’aurons qu’à conserver le code actuel, sans aucune modification, quitte à y revenir et à nous donner du temps après les élections ". 
Le Code Electoral effectivement, peut ne pas être " une pomme de discorde", à la seule condition que tous les acteurs politiques soient animés de la volonté d’avoir une attitude constructive en recherchant des plages de convergence solidement établies. C’est dire que dans une concertation, chacun vient avec ses propositions de départ et au bout du compte, les protagonistes lâchent du lest afin de pouvoir sceller l’indispensable consensus qui constitue le terreau fertile de la matière électorale. Mais les partis de la Coalition Sopi pour demain, ont fait preuve d’attitude figée lors de la récente concertation sur la Réforme du Code Electoral. Ils ont dit haut et fort qu’il y a des questions non négociables, car, quel que soit la position des uns et des autres, des décisions sont déjà arrêtées sur ces questions. 
Dès lors, on ne se situe plus sur le terrain de la concertation, c’est-à-dire du dialogue, mais sur celui de l’épreuve de force. C’est cela qui est à l’origine du clash à l’Ecole Nationale de Police, avec le départ de Bennoo, suivi par la suite des " non alignés", lors de l’examen des points relatifs à la campagne électorale et au Conseil National de la régulation de l’audio visuel (CNRA) qui gère les médias. Le camp présidentiel a clairement affirmé et réaffirmé sa position qui est que la campagne électorale devrait désormais durer 15 jours et non plus 21 jours, et que les médias ne devraient plus publier les résultats des élections avant 22 heures. Pour les représentants de cette coalition ce sont des décisions déjà arrêtées, et ne pouvant faire l’objet d’aucune négociation. A partir de ce moment, à quoi servent les concertations, si ce n’est pour légitimer des décisions préalablement arrêtées, sur la seule base des intérêts du régime libéral. Une telle attitude est absolument inacceptable, et c’est cela qui explique et justifie la position de Bennoo Siggil Sénégal de quitter la table des concertations dès lors que les représentants du pôle présidentiel ne voulaient plus en fait de dialogue, mais plutôt de monologue. 
Le Chef de l’Etat a dit que si un consensus global intervenait, il appliquerait les accords. Mais pour qu’un consensus global puisse exister, il faut précisément mettre en place une Commission cellulaire composée de personnalités indépendantes " connues pour leur intégrité morale, leur honnêteté intellectuelle, leur neutralité et leur impartialité " pour reprendre les dispositions de l’article L 4 du Code Electoral. C’est cela qui nous a valu en 1992, en 1997, et en 2005, d’avoir des acquis importants qui ont permis d’ouvrir des pages nouvelles dans le renforcement et la consolidation de notre système électoral. C’est dire que nous sommes condamnés à trouver un consensus sur le Code électoral, car c’est ce dernier qui constitue l’instrument d’organisation et de régulation de la compétition électorale. L’épine dorsale de celle-ci repose sur le principe d’égalité et d’équité entre les candidats et les listes en compétition. Dans une république, l’élection constitue le plus fort de la vie démocratique. 
Le Président de la République suggère qu’en cas d’absence de consensus, que l’actuel Code électoral soit maintenu " sans aucune modification" jusqu’après l’élection Présidentielle de 2012. 
Mais, de notre point de vue il est impossible de conserver le code électoral actuel jusqu’à la prochaine élection, pour plusieurs raisons. Citons les principales. 
La dernière réunion de la Commission Technique de la Revue du Code Electoral, remonte à bientôt cinq (05) ans (du 19 Juillet au 04 Août 2005) Depuis lors, il ya plusieurs modifications unilatérales du Code Electoral de la part du régime libéral. 
Notre pays vient de boucler un cycle de quatre (04) élections qui n’ont jamais fait l’objet d’une évaluation, ne serait ce pour tirer les enseignements, rectifier et corriger les manquements et dysfonctionnements constatés sur le terrain de la pratique électorale. Il s’agit de la présidentielle de février 2007 ; des législatives du 03 Juin 2007 ; des sénatoriales du 19 Août 2007 et des locales du 22 mars 2009. Aucun de ces scrutins n’a fait l’objet d’une évaluation critique par l’ensemble des acteurs du jeu électoral 
La Charte fondamentale de notre pays a subi en 8 ans (2001-2009), 17 modifications soit en moyenne, d’après la constitutionnalistes, une (01) modification tous les cinq (05) mois. C’est le record absolu des modifications constitutionnelles dans le monde. Toutes ces modifications n’ont qu’un seul but sauver les intérêts du régime libéral. 
Suite au découpage administratif et territorial intervenu à la veille des élections locales de 22 Mars 2009, La carte électorale qui est la géographie des lieux et centres de vote a été profondément bouleversée, en passant de 441 à 545 collectivités locales. Cette situation a favorisé le camp présidentiel et a porté un lourd préjudice à Bennoo qui n’avait aucune information fiable sur la nouvelle carte électorale qui détermine les investitures, la désignation des représentants et mandataires dans les centres de vote0. La conséquence : Bennoo a été absent dans plus de cent (100) collectivités locales, surtout en milieu rural, C’est pourquoi, la Coalition Sopi a remporté la victoire dans beaucoup de communautés rurales, parce que simplement dans la plupart de celles – ci, Bennoo était absent. Mais dans toutes les localités qui ont été moins touchées par le nouveau découpage Benno Siggil Sénégal à remporté la victoire, surtout dans les grandes villes. Ce n’est point à cause du fichier électoral qui demeure toujours piégé, mais c’est parce que Bennoo a su impulser une formidable mobilisation populaire et dresse un puissant dispositif anti – fraudes, qui a permis de boucher toutes les fenêtres et portes par lesquelles la coalition au pouvoir avait l’habitude de frauder. En remettant aux Représentants des partis de Bennoo dans les bureaux de vote, la liste sur support papier de tous les électeurs concernés par centre de vote, et en exigeant dans toutes les villes que la vote soit arrêté à 18 heures. Bennoo a su déjoué et paralysé la machine de fraude des libéraux et de leurs alliés. C’est sans doute pour cette raison, que les partis du pôle présidentiel proposent que le vote soit prolongé bien au-delà de 18 heures, et que la presse ne puisse pas communiquer les résultats des bureaux de vote, avant 22 heures. Si l’on sait que la plupart des lieux de vote ne sont pas éclairés, surtout en milieu rural, on voit très nettement que le PDS et, ses alliés veulent profiter de l’obscurité pour bourrer les urnes. 
Aujourd’hui, certains cercles situés à un niveau très élevé du pouvoir libéral, préconisent non seulement la suppression du 2ème tour de l’élection présidentielle, mais également l’élévation de la barre de la caution à cent (100) millions, voire plus. Il y a lieu de s’inquiéter, si l’on sait que lors des discussions sur le montant des élections présidentielles et législatives de 2007, un consensus était trouvé pour cinq (05) millions pour la présidentielle et trois (03) millions pour les législatives. Mais, au dernier moment, le Président WADE a fixé le montant de la présidentielle à vingt cinq (25) millions et les législatives à quinze (15) millions. Ainsi, le consensus a été rompu et piétiné par le régime libéral à quelques mois seulement de l’élection présidentielle. Pourtant le protocole additionnel de la CEDEAO sur la bonne gouvernance, signé à Dakar le 21 décembre 2001 et ratifié par le gouvernement, dit très nettement , qu’au moins 6 mois avant les élections, on ne doit pas modifier les règles du jeu électoral " sans un consentement de la majeure partie des acteurs politiques" . 
s’agissant de l’audit du Fichier électoral, le chef de l’Etat avait suggéré qu’il se fasse avec la participation d’experts internationaux et nationaux. Bennoo, réitère l’urgence et l’impérieuse nécessité d’auditer le Fichier issu de la refonte totale, avant le scrutin présidentiel de 2012. ce fichier est toujours piégé. La biométrie qui est censée être à la base de la refonte totale, n’existe pas. La " Boîte noire" dont on disait qu’elle renfermait les données biométriques des électeurs, n’existe pas. Jusqu’ici, personne n’a pu établir la traçabilité et l’unicité de l’électeur dans la base des données. Cette décision a été à la base de toutes les irrégularités constatées lors de l’élection présidentielle de 2007, en ce qu’elle a complètement jeté un épais voile de brouillage sur l’identification des électeurs. Par conséquent, cette procédure doit être absolument évaluée, avant la prochaine présidentielle de 2012. 
CONCLUSION 
Pour toute raisons, et pour bien d’autres, il me semble absolument indispensable qu’un consensus soit trouvé sur les réformes à apporter au Code Electoral parce qu’en tant qu’instrument de régulation de la compétition électorale, il doit obéir au respect des critères d’équité et d’égalité entre les candidats et les listes en compétition. Or, le Code actuel n’est plus le Code consensuel de 1992. Les nombreuses modifications qu’il a subies depuis l’avènement de l’alternance ont profondément atterré son caractère consensuel. C’est la raison pour laquelle Bennoo Siggil Sénégal est favorable à l’instauration d’une Commission cellulaire composée de personnalités indépendantes des partis et politiquement neutres, en vue de rétablir le consensus salvateur qui permet d’élever très haut le flambeau démocratique de notre pays. 
Dakar, le 14 Janvier 2010 
• Ousmane BADIANE 
• Chargé des Elections de la LD 
• Président de la Commission Electorale Nationale de Bennoo Siggil sénégal 
• Mail : bousmane2006@yahoo.fr 
 

 

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