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HUÉES CONTRE WADE À TIVAOUANE JUNIOR SE DÉFOULE SUR LES JOURNALISTES, MOUSTAPHA SY PREND SON CONTRE PIED 
 
Article Par MAMADOU SECK (Envoyé spécial à Tivaouane),  
Paru le Vendredi 21 Mar 2008 
 
Le «Gamou» des «Moustarchidnes» a été clôturé hier aux Champs des courses par le responsable moral de cette structure, Serigne Moustapha Sy. Une tribune qui lui a permis de revenir sur les récentes déclarations de Serigne Abdoul Aziz Sy «Junior».Qui traitait les journalistes de menteurs à propos des huées contre le Président Wade, en visite de courtoisie dans la ville de Tivaouane. Ce, en prélude au «Gamou».  
Sans le nommer, Serigne Moustapha Sy, responsable moral des «Moustarchidines wal Moustarchidaty» a pris le contre-pied de Serigne Abdoul Aziz Sy «Junior», porte-parole du khalife général des Tidjanes à propos des huées contre le Président Wade. «C’est mon chauffeur qui m’a rendu compte des événements survenus après la visite du Président Wade. Et j’ai entendu un membre de la famille (Ndlr : Serigne Abdoul Aziz Sy «Junior») dire qu’il n’y a pas eu de huées. C’est faux ! Il a été bel et bien hué. C’est le Tivaouane de El hadji Malick qui a hué son hôte. Et j’invite les gens à chercher ce qui est à l’origine des huées. Pour que cela ne se reproduise plus». Poursuivant ses propos, Serigne Moustapha avertit : «Toute personne doit réfléchir avant de sortir certains propos de sa bouche. Il faut faire beaucoup attention. Surtout avec l’argent. Qui a détruit beaucoup de choses sur terre. Dans cette même optique, il répond à Serigne Abdoul Aziz Sy à propos de la conception que Maodo a de la musique. «J’ai entendu Junior dire que Serigne Cheikh ne connaissait pas les orchestres. Il n’a rien compris. Maodo a dit que la personne qui perçoit de l’argent en jouant d’un tam-tam ou d’une flûte, est meilleure que celui qui en perçoit sur la base de propos inexacts». Toujours dans ses réponses au porte-parole des Tidjanes qui a dit regretter d’avoir intégré le parti de Serigne Cheikh (Pss) dans le passé. Le responsable moral des «Moustarchidines» constate que «la plus grande erreur de «Junior», ce n’est pas d’avoir été un militant du Pss, mais d’avoir porté le nom de Serigne Abdoul Aziz Sy junior». Pour Serigne Moustapha Sy, le problème des Sénégalais, de nos jours, «ce sont les désirs de certaines personnes d’un âge avancé. Qui veulent jouer avec les jeunes. Du simple fait qu’ils n’ont pas profité de leur jeunesse. Et toute personne qui refuse de leur prêter main forte, fait partie de leurs ennemis». Raison pour laquelle, ils appellent les Sénégalais à unir leurs cœurs pour préserver la paix. D’ailleurs, pour mieux communier avec ses disciples, le responsable moral des «Moustarchidines», annonce que son mouvement va bientôt installer son quartier général dans la ville de Tivaouane. «Dans un futur proche, nous allons nous installer à Tivaouane. Et Serigne Cheikh va séjourner quelques jours avant et après le Gamou, à Tivaouane. «La peur ne doit pas habiter une personne. Et j’ai entendu dire qu’il y a des poltrons dans la famille. Ce qui ne nous glorifie pas», a fait savoir Serigne Cheikh Tidjane Sy. Avant de formuler des prières pour les fidèles. Qui étaient venus de tous les coins et recoins du Sénégal.  
INTERVIEW D’ABDOULAYE BALDÉ DIRECTEUR EXÉCUTIF DE L’ANOCI «On a dépensé 17 milliards du contribuable sénégalais et on va rendre compte» 
 
Article Par Latir MANE,  
Paru le Vendredi 21 Mar 2008 
 
Contrairement aux sorties politiciennes de certains, Abdoulaye Baldé, qui a été au cœur des événements, tire ici un bilan de l’organisation du sommet de l’Oci. En se prononçant sur les milliards que l’agence a gérés, les deniers publics que l’Anoci a utilisés... Il s’est aussi prononcé sur les dossiers le concernant. C’est-à-dire l’histoire du corbeau, la mairie de Ziguinchor, sa tête mise à prix au palais, ses visées sur le fauteuil de Ousmane Ngom, ses relations avec Aminata Tall. En somme, à cœur ouvert…  
Cinq jours après la fin du sommet, quelle est la facture ?  
Sur les travaux que l’Anoci a réalisés, à ce jour, nous avons mobilisé pour le compte de l’Etat du Sénégal, 70 milliards de Francs Cfa. Un peu plus de 52 milliards au titre des bailleurs de fonds, 17 milliards au titre de la contribution de l’Etat du Sénégal.  
Donc le Sénégal a effectivement participé…?  
On l’a toujours dit, c’est la deuxième partie de la corniche. L’Etat du Sénégal a financé ces travaux à hauteur de 15 milliards, en plus de la Vdn à hauteur d’un milliard 500 millions Cfa. Pour l’instant, il a été dépensé un peu plus de 70 milliards. Pour l’ensemble des travaux.  
Qu’est-ce qui est à l’origine du dépassement budgétaire ?  
Il a plutôt été fait cas du coût supplémentaire du tunnel. Qui a été évoqué en conseil de surveillance, et nous l’avions signalé. Parce que nous avions changé de technique de construction. C’est passé de 5 mètres à 12 mètres. Donc, on est passé du simple au double. C’est passé de 4 milliards à presque 10 milliards. Cela a fait que le projet de la corniche est passé de 22 milliards ttc, à un peu plus de 28 milliards et les coûts ont été expliqués.  
Malgré tout cet argent, il y a des problèmes d’étanchéité. Qu’en est-il ? C’est inhérent à tous les tunnels. Celui-ci est à 12 mètres en dessous du niveau de la mer. Il y a un peu d’humidité et tous les équipements ne sont pas installés. Ils vont permettre de drainer l’eau s’il y a ruissellement.  
Les Sénégalais n’ont donc pas de soucis à se faire ?  
Non. Les équipements techniques vont être installés. Il y a des caméras, des barrières automatiques, des ventilateurs. C’est tout un ensemble d’équipements de sécurité. Donc, les Sénégalais n’ont aucun souci à se faire.  
Est-ce qu’il est prévu quelque chose pour les cocotiers, qui sont en train de mourir ?  
Mais vous savez que lorsque vous faites voyager des cocotiers, il y a l’effet du voyage dans un premier temps. Mais après, ils vont régénérer. Dans le contrat, il est bien inscrit qu’il y a une garantie. Et si des cocotiers meurent, l’entreprise va les replanter. L’un dans l’autre, quand on plante un arbre, il perd d’abord ses feuilles, ensuite il régénère.  
Mais d’où viennent ces cocotiers ?  
Ces cocotiers viennent du Sine Saloum et une partie de la Casamance.  
Combien d’argent l’Etat du Sénégal et l’Anoci ont-ils finalement perdu avec le bateau Msc Musica ?  
D’abord, l’Etat du Sénégal n’a pas payé le bateau, encore moins l’Anoci. Le bateau a été loué sur la base de la contribution de l’Arabie Saoudite. Qui avait aidé l’Anoci à hauteur de 60 millions de dollars. Une partie a servi à financer les travaux de réhabilitation de l’hôtel Méridien Président. Et une autre partie a servi à louer le bateau. Et, contrairement aux chiffres qui ont été avancés, le bateau a coûté entre 4 et 5 milliards. Les gens font des confusions entre les euros et les dollars. En dehors des journalistes, toutes les personnes ont payé un forfait de 80 euros par jour. Tous les occupants du bateau ont payé. Le ministère des Finances a enregistré des recettes et va faire le point. Je ne connais pas de personnes à qui on a distribué de l’argent. (Ndlr : Madior Sylla, membre de la cellule de communication de l’Anoci qui a assisté à l’interview, en même temps que Cheikh Diallo, est intervenu pour dire que «c’est à des journalistes invités qu’on a donné de l’argent»).  
Maintenant qu’il est avéré que l’argent du contribuable a été utilisé, êtes-vous prêts à rendre compte à l’Assemblée nationale ?  
C’est une exigence de loi. Nous allons rendre compte sur notre part de responsabilité, sur ce que nous avons eu à gérer.  
Combien de milliards avez-vous gérés?  
Depuis la création de l’Agence, nous avons géré notre budget de fonctionnement. Qui s’élevait à 3 milliards et demi en 2004 2005. 4 milliards et demi pour 2006. 6 milliards et demi pour 2007 et 2 milliards en 2008. Au total, nous avons utilisé à peu près, entre 15 et 16 milliards depuis que l’Anoci a été créée. Nous sommes comptables de ça, puisque c’est de l’argent public, nous devons rendre compte. Pour tout le reste, nous avons aidé à mobiliser. Nous avons aidé l’économie sénégalaise à mobiliser de l’argent auprès des bailleurs de fonds. A hauteur de 243 milliards. 125 milliards effectivement mobilisés, 17 milliards comme part de l’Etat. Pour le secteur hôtelier, qui n’a rien à voir avec les finances de l’Etat, nous avons aussi aidé à mobiliser des fonds. Parce que nous sommes allés voir les investisseurs, nous les avons convaincus à venir au Sénégal. Et pour l’instant, le montant total mobilisé dans ce secteur couvre 185 milliards. Mais c’est de l’argent totalement privé. Actuellement, ce qui est investi, c’est un peu plus de 87 milliards pour les quatre hôtels qui sont en construction. Et c’est privé. Si on prend le montant global des dons, du volet routier, du volet des hôtels, si on fait le total, la part de l’Etat sur tous les fonds qui ont été mobilisés 376 milliards, la part de l’Etat c’est 8,7 %. C’est minime.  
Mais tous ces milliards ont transité entre les mains de l’Anoci ?  
L’argent n’est jamais passé par nous, encore moins par le ministère de l’Economie et des Finances. L’argent reste chez les bailleurs de fonds. Ils avalisent les projets au nom du gouvernement du Sénégal. Les conventions de financement sont signées entre les bailleurs et le ministère de l’Economie et des Finances. Nous sommes allés les démarcher avec des projets pour l’Etat du Sénégal.  
Comment se fait la procédure alors ?  
C’est un dossier technique que nous envoyons. Quand le bailleur avalise notre projet, il nous demande de faire des dossiers d’appel d’offres pour les études et pour les travaux. Des entreprises sont choisies, ainsi qu’un bureau de contrôle. Donc, c’est l’entreprise qui effectue les travaux. Et le bureau de contrôle veille sur le plan technique, à la conformité des travaux. L’entreprise facture, le bureau de contrôle vérifie si les travaux sont effectivement réalisés. Après cela, les factures sont envoyées aux services techniques de l’Anoci. On les envoie au ministère de l’Economie et des Finances, qui vise la facture, envoyée directement au bailleur de fonds, qui paye directement l’entreprise. Donc, nous, on a géré que les budgets de fonctionnement de l’Anoci, qui s’élèvent à peu près à 16 milliards.  
16 milliards en 4 ans ! vous avez certainement dû avoir de bons salaires ?  
des indemnités à payer, le personnel de l’agence, le service de communication, les honoraires. Il n’y a pas eu que nous. Et l’un dans l’autre, on a dépensé plus de 15 milliards durant les quatre ans, mais on a pu injecter près de 376 milliards, en aidant l’Etat du Sénégal à mobiliser autant d’argent.  
Aujourd’hui avec le recul, êtes-vous satisfait de ce qui a été fait ?  
Je suis très satisfait. Le peuple sénégalais est satisfait de façon générale, les dakarois en particulier. Parce que nous avons une corniche totalement rénovée, de nouvelles infrastructures, un nouvel éclairage public, des aménagements paysagés et des routes bien assignées.  
Pas en tout cas les gens de Reubeuss, qui n’ont pas compris ce qui s’est passé avec la démolition du stade Assane Diouf ?  
Ça nous avons eu à expliquer que l’Anoci n’a rien à y voir. D’ailleurs, nous avons reçu les jeunes de Reubeuss avec qui nous avons discuté.  
Mais comment un de vos conseillers a-t-il été mêlé à ce dossier sans que vous ne soyez au courant ?  
La preuve, M. Chamsidine Ndoye n’est plus membre de l’agence. Nous ne sommes pas comptables des agissements personnels des membres de l’agence. Chacun vit sa vie privée comme il l’entend. Maintenant, si ce n’est pas une décision du président de l’Agence ou de moi-même, ça n’engage pas l’agence. Cette personne a agi en son nom pas au nom de l’agence.  
Quelles sont vos ambitions pour la région de Ziguinchor ?  
Je considère que je suis le secrétaire général de la section communale de Ziguinchor. Je n’ai pas l’habitude de fuir mes responsabilités, j’ai dirigé la liste départementale aux élections législatives et nous avons gagné. Nous avons gagné la présidentielle. Il reste les élections municipales. Si mes camarades de Ziguinchor me font confiance, je vais être candidat. Et j’avais déjà dit que je suis candidat.  
Mais où en êtes-vous avec l’affaire du corbeau ?  
C’est une affaire qui me fait beaucoup de peine. Je l’évoque tous les jours. J’ai fait l’objet d’une accusation éhontée. De la part d’une personne qui n’a jamais apporté aucune preuve. D’ailleurs, en droit pénal, j’ai renversé la charge de la preuve, avec mes avocats qui ont servi des sommations interpellatives aux banques, qui ont répondu. Nous avons produit ces dossiers auprès de la justice. Des commissions rogatoires ont été commises en France. Il y en a qui sont revenues. Et toutes sont négatives. J’attends le procès. Tant qu’il n’y a pas de procès, je ne serai jamais blanc. C’est de toutes mes forces que je réclame justice dans ce dossier.  
On dit qu’Abdoulaye Baldé lorgne le poste de ministre de l’Intérieur ?  
Cela fait cinq ans qu’on me «nomme» ministre de l’Intérieur. Je suis très bien là où je suis. Les gens le pensent parce que je suis policier de formation. J’ai aussi d’autres casquettes. J’ai fait un doctorat de finance publique, j’ai fait des études en administration publique. Je peux servir dans tous les ministères et dans toutes les positions qu’on me confiera. La preuve, l’Anoci n’a rien à voir avec le ministère de l’Intérieur.  
Il semble que votre tête est mise à prix au Palais, qu’en est-il ?  
C’est la personne qu’on a citée qui me pose problème. Aminata Tall est une grande amie. C’est quelqu’un pour qui j’ai beaucoup d’affection. On n’a aucun problème, les gens racontent des histoires. Je tenais à lever cette équivoque. Je ne vais pas participer à cette adversité. On est dans le champ politique et il y a des adversaires non identifiables, mais Aminata Tall ne fait pas partie de ces personnes-là. Le champ politique est un champ de combats de confrontations. Je ne dis pas que je suis l’ami de tout le monde, mais j’ai beaucoup d’amis dans l’entourage du Président. Et Aminata Tall en fait partie.  
Regrets par rapport au sommet ?  
Je n’ai pas beaucoup de regrets. Sur le plan de la participation, des infrastructures et de l’organisation, tout le monde s’accorde à dire que c’était une réussite. Le seul regret, ce sont les hôtels qui n’ont pas été livrés. Et nous allons en tirer les conséquences avec les hôteliers.  
Quel avenir pour la génération du concret ?  
Ça n’a rien à voir avec l’Anoci. Pour la suite, il faut poser la question à Cheikh Diallo, le théoricien de la Génération du concret.  
N’y a-t-il pas risque de confusion entre la génération du concret et le Pds ?  
Je suis le parfait exemple. Je suis secrétaire général de section du Pds et membre du comité directeur. En même temps, je suis de la génération du concret. Je considère que c’est l’un dans l’autre. La génération du concret n’est pas un mouvement de soutien au Pds. C’est un mouvement d’idée qui est en train de prendre forme. Qui va prendre d’autres dimensions dans les jours à venir. Mais il faut attendre.  
KARIM WADE « EN ROUTE VERS LE SOMMET » Maintenant, l’agenda caché 
 
Article Par Mamoudou Ibra KANE, Directeur de la radio RFM,  
Paru le Mardi 18 Mar 2008 
 
Que les sceptiques soient moins naïfs. La « route du Sommet » ne s’arrêtera pas au 11ème sommet de l’OCI qui vient de baisser ses rideaux à Dakar. La route de Karim se poursuivra…  
« Maintenant, nous allons dérouler l’agenda caché ». Ces mots sortis de la bouche d’un confident du Président du Conseil de surveillance de l’Anoci ne sont pas à prendre à la légère. Ce n’est pas un simple jeu de mots. Sûrement pas. Et cet « agenda caché » n’est rien d’autre que la marche du leader de la Génération du Concret vers un autre sommet… le Sommet du pouvoir. Y arrivera-t-il ?  
La réponse à cette question fondamentale, à notre avis, n’est pas dans les moyens colossaux qui seront utilisés par Karim Wade et ses partisans - la fin, détrompez-vous, justifiera tous les moyens possibles, imaginables et non imaginables - la réponse est plutôt dans la capacité des forces d’en face à résister à l’autre Wade. A la stratégie des «Concrétistes» de prendre le pouvoir par tous les moyens, nous espérons de ces moyens qu’ils soient légaux et démocratiques ; il faudra une contre stratégie à cette offensive si tant est l’ambition des adversaires potentiels du fils du chef de l’Etat reste de succéder à l’élu du 19 mars 2000 (demain, le huitième anniversaire de l’avènement du Président Abdoulaye Wade au pouvoir). Cette contre-stratégie, malheureusement, n’ayons pas peur de le dire, tarde à se dessiner. En tout cas, on n’en a pas l’esquisse.  
Au lieu de cela, la presse, encore elle ! a été accusée de se livrer à une entreprise de «fabrique d’un candidat». Erreur. La presse a plutôt joué son rôle de ni pour ni contre Karim Wade. Elle a juste travaillé, plus à raison qu’à tort, sur une hypothèse, celle consistant à ne pas écarter le chef de file de la Génération du Concret de la course à la succession de son père. Et qui peut nier aujourd’hui que la presse avait vu juste ?  
Avait-on vraiment besoin que le Président du Conseil de surveillance de l’Anoci allât dans la banlieue dakaroise pour y exprimer sa vision, malheureusement et malencontreusement, manichéenne du Sénégal - le parti de l’action et le parti de la parole - pour se laisser convaincre (enfin) sur ses véritables motivations ?  
En déclarant il y a plusieurs mois déjà que «Karim est un Sénégalais comme un autre, qui peut se présenter aux élections », le père n’avait-il pas fini depuis longtemps de décliner lui-même l’ambition présidentielle du fils ? La réponse devait pourtant aller de soi sauf si on n’est pas adepte de la politique de l’autruche en se cachant la tête dans le sable pour ne rien voir et ne rien entendre du « péril présidentiel karimien (de Karim) ». Même en disant : « Oui, le chef de l’Etat avait quand même précisé que « ce ne sera pas en tant que mon dauphin » que Karim se présentera demain, cet argument ne saurait être une excuse, encore moins recevable.  
En revanche, le questionnement qui nous parait pertinent est le suivant : Que cache vraiment « l’agenda caché » de Karim ? Quels sont les moyens que lui et ses soutiens comptent utiliser pour parvenir à leurs fins, de pouvoir ? Tous, surtout au sein du pouvoir, vont-ils se terrer, avaler leur langue et ravaler leurs ambitions pour ne pas être accusés du « délit - eh oui ! sait-on jamais ?- de s’être mis en travers de la route vers le Sommet ?» L’opposition dont l’ambition naturelle est de réaliser l’alternance dans toute démocratie digne de ce nom a-t-elle véritablement les moyens (ici nous pensons surtout au profil des candidats qui ne doit pas être négligé) pour faire échec à l’ambition voulue ou subie de Karim ? Enfin, le peuple sénégalais, seul souverain dans une République démocratique, sera-t-il prêt ou non à signer en toute souveraineté, au risque de nous répéter, un nouveau bail présidentiel avec le fils après avoir fini de contracter avec le père ?  
La problématique Karim, si elle en est une, - elle en a en tout cas toutes les apparences- aurait pu et dû être réglée dans cette dernière question relative à la République, qui veut que, en son sein, on ne puisse pas organiser une succession « de père à fils ». Mais dans le Sénégal d’aujourd’hui, peut-on seulement se permettre d’ignorer les faits qui nous crèvent les yeux en se contentant de dire : « Nous nous en tenons aux principes » ? Ce serait une autre erreur. Fatale.  
La République interdit certes l’organisation d’une succession « de père à fils », mais cette même République n’a jamais interdit que le « fils », après tout, citoyen comme les autres, puisse se présenter pour la succession du « père ». Tout est dans la nuance et surtout dans la décision du peuple souverain d’accepter ou de refuser telle succession. C’est pourquoi nous estimons qu’à chacune des questions posées plus haut, il faut la réponse appropriée. Vaste programme.  
En attendant, au moment où il s’apprêtera à prendre la redoutable et grave décision de demander le suffrage des Sénégalais, Karim Wade devra méditer cette leçon d’un autre fils de Président. Interrogé en octobre 2007 sur ses ambitions politiques, Michel Gbagbo, fils du chef de l’Etat ivoirien Laurent Gbagbo, déclara ceci : « (…) Je n’aime pas le terme dynastie parce qu’il ne faut pas que la République soit un instrument au service d’une famille (…) Je suis intéressé par la politique, mais je connais mes limites et je dis, un Président par famille et par siècle, je pense que c’est suffisant. La Côte d’Ivoire regorge d’intelligences pour pouvoir se donner d’autres présidents. Mais plaise à Dieu que je puisse mettre mon expérience et ma modeste contribution au service de ceux qui sont là. Je ne veux pas être Président (…) » Et le même Gbagbo fils d’ajouter : « Mes ambitions sont au nombre de 4, je voulais d’abord être docteur en psychologie, écrire des livres, ensuite être sénateur de la Jeune Chambre Internationale et enfin être député. »  
Simple constat : point de « Président » dans les ambitions politiques de Michel Gbagbo. Loin de nous l’idée de dire que le « cousin sénégalais » Karim doit nécessairement suivre l’exemple du « cousin ivoirien » Michel. Mais, c’est le cas de le dire hic et nunc : le fils du Président Gbagbo ne manque pas de lucidité politique.  
Et si malgré tout, et il en a le droit, Karim Wade devrait choisir de poursuivre sa route vers… l’autre Sommet, il devra jouer la carte de la transparence dans la gestion des fonds engagés dans les chantiers de l’Anoci. Il s’agit là d’un autre agenda non moins important aux yeux des Sénégalais. La crédibilité d’une éventuelle candidature à l’élection présidentielle est à ce prix. A côté de « l’agenda caché », il faudra dérouler aussi… l’agenda transparent !  
Chronique ] Hommage à l’homme de la rue  
Souleymane Jules Diop Jeudi 20 Mar 2008  
« L’homme trop prudent attend qu’il soit trop tard » 
F. DARD 
Il y a huit ans jour pour jour, des jeunes banlieusards aux joues creuses ont envahi les rues de Dakar, pour fêter leur nouveau messie. Partout, l’ambiance était à la fête, avec l’espoir que les greniers seraient remplis, que la misère était finie. Huit années se sont passées depuis, et la plupart de ces jeunes dorment avec leurs rêves de bonheur dans des fosses communes, non loin des plages espagnoles. Huit années, c’est un mandat de sept plus un an. Mais dans de nombreuses démocraties anglo-saxonnes, ce sont deux mandats de suite et un départ obligé à la retraite. Nous ne l’aurons pas ce départ, puisque nous avons décidé de juger notre président de la République sur douze ans, et non sept. C’est le temps qu’un enfant passe de la naissance à la fin de l’école primaire.  
Ce que les Sénégalais pensent de ce régime, ils l’ont exprimé de mille manières, dès-après la victoire-catastrophe de l’année dernière. D’abord en observant une journée de deuil national au lendemain de ce 25 février 2007, ensuite en restant chez eux au moment des législatives qui ont suivi. Autant le 19 mars a pu être dans les annales de l’histoire nationale un jour de gloire, autant le 25 février rappelle aux amateurs de mauvais présages des souvenirs sinistres. Ce que les Sénégalais pensent de ce nouveau quinquennat, ils l’ont exprimé à plusieurs reprises à Touba, et en début de semaine à Tivaouane. Le Wadisme était un rêve pour enfants, avant de devenir un cauchemar pour adultes. Mais nous avons fonctionné dans ce pays comme s’il n’existait que deux entités, Wade et les populations. Comme si les entités intermédiaires, qu’elles soient de la société civile ou de l’opposition, avaient miraculeusement disparu. Nous ne nous sommes jamais interrogés sur les raisons de cette anomie sociale qui a conduit au suicide de notre démocratie. Nous ne nous sommes jamais demandés pourquoi nos élites, qu’elles soient intellectuelles, universitaires, religieuses, coutumières, se sont effondrées du jour au lendemain. Nous ne nous sommes jamais demandés le plus simple, pourquoi notre opposition ne s’oppose pas. Or, c’est sa fonction première d’opposer aux pratiques de ce régime, une alternative crédible et vigoureuse. Ce qui n’a jamais été fait. 
Je pense qu’il y a quelque chose de vrai dans ce que dit le président de la République, il n’a pas d’opposition. Une opposition, Abdoulaye Wade ne l’a jamais conçue in vitro. Il ne conçoit l’opposition que dans la rue, en train de se lamenter et de casser des véhicules. Le dialogue n’a jamais été chez lui que le prolongement naturel des combats de rue. C’est Djibo Kâ puis Ousmane Tanor Dieng qui lui ont fait cadeau de la vindicte populaire, en inventant l’opposition « républicaine ». C’est dans ces mêmes officines que l’idée d’Assises nationales a été produite.  
Or, la seule chose qui a radicalement changé en huit ans, ce n’est pas dans la façon de gouverner. Wade a certainement imprimé sa marque au pouvoir. Mais dans le fond, il a repris en les grossissant un peu plus, les traits de caractère du dioufisme dégénéré. Ce qui a vraiment changé, c’est la façon de s’opposer.  
L’élite intellectuelle s’est affaissée, c’est vrai, mais elle n’a jamais été d’aucun combat. L’élite maraboutique a toujours été complice du pouvoir. Mais quand Serigne Abdoul Ahad a donné son fameux Ndigël en faveur d’Abdou Diouf, Abdoulaye Wade, mouride « convaincu », a répondu par le mouvement de désobéissance civile le plus sanglant de notre histoire. C’est cette opposition faite d’attentats à la voiture piégée et d’atteintes à la sûreté de l’Etat à partir de 1988 qui a abouti à notre premier « code consensuel », et plus tard à notre première alternance démocratique. Faire de l’opposition républicaine avec un tel homme, qui a investi toutes ses finances dans des réunions nocturnes et des dynamites est un grand leurre.  
Un leader de l’opposition me racontait comment, à la veille d’une manifestation décisive pour réclamer le départ d’Abdoulaye Wade, des chefs de partis significatifs sont venus à la table réclamer l’annulation de la manifestation. Puisqu’il fallait trouver un prétexte à ce énième renoncement, ils ont demandé à Amath Dansokho, qui devait aller se faire soigner en France, d’y rester plus longtemps. Ils devaient prétexter de son absence pour justifier le report de cette manifestation. Quand Abdoulaye Wade a illégalement fait prolonger le mandat des députés, la plupart des responsables de partis ont démissionné de l’Assemblée nationale, tout en se faisant remplacer par leurs seconds sur les listes. Ce sont ces séries d’incohérences qui ont, à la longue, convaincu les Sénégalais que la vie politique ne valait pas la peine d’être vécue.  
Nous sommes, à une différence près, dans une situation semblable à celle qui a précédé le report des élections législatives en 2006. Logiquement, les élus locaux de l’opposition doivent démissionner à la fin de leur mandat. Mais s’ils démissionnent, ils abandonnent leurs charges à Karim Wade et à ses hommes.  
Il reste que ce qui s’est passé avec le report des élections locales est scandaleux, pas pour la mouvance présidentielle, mais pour l’opposition. Jusqu’à la date du 18 mars, la loi portant report des élections n’avait été ni promulguée, ni publiée. Cela voulait dire que, juridiquement, cette loi n’existait pas. L’opposition avait donc le droit et même le devoir de présenter ses listes pour les locales. Rien n’a été fait, parce qu’en réalité rien n’était prêt. Ce que Khalifa Ababacar Sall, un des esprits les plus brillants en matière électorale a dit n’est pas une adresse à Wade, c’est un cri du cœur lancé à l’opposition. Si Babacar Mbaye était là, il aurait sans doute fait la même remarque. Une jeune génération de politiciens est prise en otage par une vieille garde qui ne veut ni conduire la locomotive de la contestation, ni abandonner la conduite des affaires. Pendant huit ans, on lui a fait croire qu’il est possible de faire de l’opposition républicaine contre un antirépublicain. Tous ces « cinquanthuitards » sont prosternés à implorer le secours « du peuple », pendant que Wade réfléchit à son plan de vol pour... les prochaines élections.  
Ce qui est consternant, c’est que même si les locales se tenaient à date, aucune coalition de l’opposition n’était prête à déposer ses listes dans les délais requis par la loi électorale. Comme quand il s’est agi de reporter les législatives, les mêmes samaritains ont adressé les mêmes prières au bon Dieu, pour que les vœux de Wade se réalisent : « que Dieu fasse qu’il reporte les élections, nous ne sommes pas prêts ». Le même type d’argument a prévalu, quand il s’est agi de boycotter les dernières législatives. Les partisans du boycott avaient boycotté parce qu’ils n’avaient plus d’argent.  
Je pense que c’est être culotté que de se retourner contre le peuple sénégalais après tant de contorsions, pour lui reprocher sa « mollesse ». Quand il s’était décidé à prendre le pouvoir, Abdoulaye Wade avait une petite valise toute faite, toujours prêt à aller en prison. C’est ce que nos opposants nourris au biberon de la République n’ont jamais osé faire. Comprenons-donc Wade, quand il déclare qu’il n’a pas d’opposition. L’une des rares fois où il s’est rendu compte que tout ne lui est pas permis, c’est la rue qui le lui a rappelé. S’il a une opposition dans ce pays, ce n’est ni Moustapha Niasse, ni Ousmane Tanor Dieng, encore moins Idrissa Seck, c’est la rue, qui lui a montré le nouveau tracé des frontières entre le possible et l’impossible. Sans les porteurs de brassards rouges et les marchands ambulants, il se serait tout permis, croyez-moi. 
Wade a trompé les Sénégalais. Mais tous les gouvernements démocratiques fonctionnent, à quelques différences près, sur le registre du mensonge. Notre drame vient de ce que nous avons une population largement analphabète, facile à tromper mais difficile à corrompre, une élite intellectuelle savamment instruite, difficile à tromper mais facile à corrompre. Wade n’a pas corrompu les Sénégalais. Il a corrompu ceux qui doivent leur parler, qu’ils soient des intellectuels, des marabouts, des chefs coutumiers, des politiciens ou des journalistes. C’est pourquoi je ne crois pas à l’appel lancé par Khalifa Ababacar Sall. Je crois au sérieux de cet homme et à sa bonne foi. Mais dès que la proposition de loi pour le report des élections a été votée à l’Assemblée nationale, ses patrons de l’opposition se sont enfermés dans leurs chambres pour crier « alhamdoulilah, nous n’étions pas prêts ». On ne peut pas demander aux gens de rester chez eux quand Wade prolonge le mandat des députés, et leur demander d’occuper les préfectures quand il prolonge le mandat des élus locaux. C’est un manque de jugement criard. 
Nettali : Samedi 22 Mar 2008 
ndépendante la magistrature, selon Aliou Niane  
Le Conseil des ministres a adopté vendredi le projet de loi ramenant parmi les institutions judiciaires la Cour suprême. Selon Aliou Niane, secrétaire général de l’Union des magistrats, « c’est retourner à la préhistoire ». A l’en croire, il faut plutôt achever le processus enclenché avec la réforme de 1992 au lieu de s’engager dans une « orientation irrationnelle ». Aliou Niane était l’invité de Sud Fm. 
Que pensez-vous du retour de la Cour suprême ? 
Il est clair que nous sommes opposés à ce retour parce qu’il n’obéit à aucune rationalité en réalité. Aujourd’hui, retourner à la Cour suprême, pour nous, c’est retourner à la préhistoire. Il y avait un processus qui était enclenché depuis 1992, un processus qui devait aboutir à la spécialisation des juridictions et des magistrats. Aujourd’hui, il s’agissait d’accompagner ce processus pour que cette spécialisation qui existe au sommet, au niveau des juridictions supérieures, puisse être conduite jusqu’au niveau des juridictions de base. Par exemple, qu’il y ait des démembrements du Conseil d’Etat. Aujourd’hui, pour nous, c’est ça la véritable perspective. 
Mais il faudrait aussi qu’on le dise très clairement, nous n’avons aucun problème particulier par rapport à la Cour suprême parce qu’il ne nous appartient pas d’initier la loi ou de l’adopter ; nous sommes là dans le cadre de l’exécution de cette loi. Par conséquent, quelle que soit la juridiction qui serait en place, ça ne nous gêne pas, nous ferons exactement notre travail comme nous avons l’habitude de le faire. Maintenant, du point de vue de l’orientation, pour nous, c’est une orientation complètement irrationnelle. 
Comment expliquez-vous cette détermination de l’Etat à faire revenir la Cour suprême ? 
Cela ne peut pas obéir à des facteurs objectifs. Pour nous, nous considérons que c’est essentiellement subjectif. C’est dans le cadre du placement d’ordre clientéliste tout simplement, il s’agit de placer des hommes, etc. Mais pour nous, objectivement, il n’y a rien aujourd’hui qui milite en faveur de ce retour. 
Le clientélisme, c’est à quel niveau et pour quelle raison ? 
Cela, on ne saurait le dire, parce que le pouvoir politique a ses ambitions et c’est dans ce cadre-là. Peut-être que l’avenir nous le dira, parce que demain, s’ils mettent en place une Cour suprême, on verra beaucoup plus clair par rapport à leurs ambitions, mais, objectivement, il n’y a rien, aujourd’hui, qui puisse justifier ce retour. Donc, on est véritablement sur le terrain subjectif. 
Comment comptez-vous vous y prendre pour faire face ? 
Nous n’avons pas à faire face par rapport à cette question. Un projet de loi qui est adopté par le Conseil des ministres, un projet de loi qui pourrait demain être voté par le Parlement, l’Assemblée nationale et le Sénat, nous n’avons pas à faire face par rapport à cela. Nous, nous sommes à un niveau bien déterminé, nous restons à ce niveau et lorsque la loi serait votée, nous nous chargerons de son exécution tout simplement. 
Vos revendications particulières ont-elles évolué entre-temps ? 
Non, parce que pour nous, aujourd’hui, les réformes qui méritent le nom de réformes, en fait ce n’est pas le retour à la Cour suprême. S’il faut réformer le secteur de la justice, il faudrait réformer le statut des magistrats, pour renforcer davantage les garanties d’indépendance, pour qu’on ait une magistrature véritablement indépendante, pour que, comme l’a stipulé la constitution, le pouvoir judiciaire soit indépendant du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif. S’il faut aller vers des réformes, c’est des réformes dans ce sens-là, des réformes qui approfondissent, qui renforcent l’indépendance des magistrats. Pour nous, aller vers une Cour suprême ou aller vers une autre institution, c’est véritablement un épiphénomène. Pour nous, ce n’est pas ça la réforme de l’heure. 
Quelle serait selon vous la bonne réforme ? 
La réforme de l’heure, c’est le statut de la magistrature. La réforme de l’heure, c’est le Conseil supérieur de la magistrature, pour en faire un organe au service du secteur de la justice. Il y a beaucoup de questions, beaucoup de revendications que nous avons posées à ce niveau. C’est vrai, cela n’a pas évolué, mais, l’essentiel pour nous c’est de comprendre que la bataille que nous avons toujours menée, nous continuons à la mener, parce que l’Union des magistrats du Sénégal est la sentinelle de l’indépendance de la magistrature. Et nous allons continuer notre combat dans ce sens-là quelle que soit la juridiction qui serait en place. 
Qu’on retourne à la Cour suprême, qu’on reste au niveau où nous sommes, ça ne nous dérange pas du tout. Nous menons un combat et ce combat, c’est essentiellement autour de l’indépendance du pouvoir judiciaire, autour de l’amélioration de l’environnement professionnel des magistrats, autour d’une bonne distribution de la justice, c’est cela notre combat. Et ce combat, ce n’est pas le combat des seuls magistrats, c’est le combat du peuple dans sa globalité. 
Et les lois organiques adoptées par le Conseil des ministres concernant le fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature ou le statut des magistrats ? 
Oui, cela nous intéresse au premier plan. Le ministère de la Justice nous avait saisis sur ces projets, nous avons fait nos observations, des observations qui vont dans le sens de l’orientation de l’Union des magistrats. Par exemple, pour le Conseil supérieur de la magistrature, nous avons demandé que ce conseil soit composé essentiellement de magistrats élus par leurs pairs. Nous avons demandé que lorsqu’il y a des postes à pourvoir, qu’il y ait une publication de ces postes, qu’il y ait une transparence au niveau du fonctionnement du Conseil supérieur de la magistrature. Et lorsqu’on doit pourvoir un poste, qu’il y ait compétition juste et équitable, sur la base de normes qui seraient édictées au niveau de cette réforme-là. Donc, nous pensons que nous sommes à l’aise par rapport à cela. 
Par rapport au statut des magistrats, dans le cadre du renforcement des garanties d’indépendance, nous demandons que les magistrats du parquet soient soustraits de la hiérarchie politique du ministère de la Justice. Cela veut dire que le parquet soit aussi indépendant que le siège, qu’il n’y ait pas une immixtion du pouvoir exécutif dans les affaires judiciaires à travers l’existence et le fonctionnement du ministère de la Justice, que le ministère de la Justice soit tout simplement chargé des relations entre le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire. Donc, s’il faut aller vers des réformes, c’est ça les véritables réformes. 
Seneweb.com: Dimanche 9 Mar 2008 
[ Contribution ] Comment rétablir les bases d’une bonne gouvernance, et reconquérir les déçus de l’alternance  
 
Je dis souvent à mes collaborateurs : Qu’un dirigeant, qu’il soit un homme d’état ou le décideur d’une entreprise publique ou privée, est comme un chef d’orchestre. Quelque soit l’immensité de son talent, l’ensemble qu’il dirige ne produira que de la cacophonie, si ses musiciens ne maitrisent pas la partition qu’ils sont supposés jouer.  
Le grave problème qui se pose au Sénégal et dans beaucoup de nos pays d’Afrique, c’est qu’en général nos gouvernants ont toujours bénéficié de ce que les américains appellent « A Free Ride ». C'est-à-dire qu’ils sont quasiment assurés de ne jamais avoir de comptes à rendre à qui que ce soit. Et puis d’ailleurs, qui oserait leur demander des comptes, au risque de se retrouver du jour au lendemain en prison, sans aucune forme de Procés ?  
Alors dans ces conditions, tout est permis et tout s’y mêle: l’Immobilisme, le Despotisme, la gabegie, le Népotisme, le Favoritisme et surtout l’Incompétence…  
Le vieil adage « Élu par le Peuple et pour le Peuple » devient ainsi une vulgaire farce qui disons le bien, ne donne pas une grande envie de rire aux Peuples qui en sont victimes.  
Il se passe alors un phénomène, comme si les pendules du temps s’arrêtent subitement, paralysant en meme temps le destin de plusieurs générations. 
Ceci nous l’avons malheureusement vérifié au Sénégal, quand à la veille de notre indépendance nous pensions que tous les espoirs nous étaient permis, et que 5 décennies plus tard nous constatons que notre cher pays figure honteusement sur la liste des pays les moins avancés du Globe (PMA).  
Les bons esprits patriotes se posent alors la question:  
• Comment a-t-on pu en arriver là ?  
• Comment avons-nous fait pour causer cette faillite Economique, Social, Culturel et Morale qui a ruiné les espoirs de tant de générations ?  
Au risque de surprendre certains et peut être même d’offusquer un grand nombre, je dirai que nous portons chacun notre part de responsabilités dans cet échec. Soit parce que certains d’entre nous ont préférer le confort du « silence » bâillonnés par la peur, pendant qu’un très grand nombre décide d’opter pour la lâcheté de la « compromission ».  
Parlant avec un de mes amis je lui disais, que la confusion initiale, provient peut être du fait que dans le langage populaire au Sénégal, on se refaire au - NGOUR GUI – (la Royauté) en parlant de l’appareil gouvernemental, conférant ainsi à l'administrant les attributions d’un - BOUR – (Roi). De ce fait l’administrant qui était alors le simple citoyens d’hier, s’arroge les prérogatives d’un « BOUR » dés l’instant même qu’il a accède au pouvoir.  
Son nouveau statut qui lui est pourtant conféré par le peuple, le rend alors subitement amnésique. Il se dépêche donc d’oublier toutes promesses qu’il se sentait à un moment donné obligé de tenir vis-à-vis de son peuple, qui le temps d’une campagne électorale s’était cru souverain, mais qui au final se trouve être le Didon de la farce.  
Alors se produit un phénomène de débandade morale, qui confisque la dignité de ceux qui avaient le devoir de s’opposer, et qui au contraire vont préférer s’asservir au risque d’avilir tout un peuple. 
Ainsi la compromission devient presque un fait « honorable » – 
Combien de politiciens véreux, de pseudo-intellectuels douteux, ou alors de soi-disant religieux, ont préférer choisir cette voie de l’indignité ? - Ceux là même, que le peuple crédule prenait pour exemple, se ruent dans les avenues de la corruption, piétinant au passage toutes les valeurs morales de référence. 
Le plus grave cependant, c’est quand cette indignité devient un banal fait de société, comme cela est devenu le cas dans notre pays.  
A cause de cette déconfiture morale qui a transformé notre société, nous constatons avec impuissance, des irrégularités et autres forfaitures qui ne sauraient etre tolérés dans aucune société civilisée qui se respecte.  
• C’est par exemple quand un Ministre, qui quelques mois plutôt n’avait même pas une paire de chaussures convenables, se retrouvé subitement propriétaire d’un important empire immobilier, ce que des les entrepreneurs au talent indiscutable ne peuvent espérer posséder un jour.  
• Ou alors quand un ancien haut responsable de l’Etat ose reconnaitre publiquement et sans aucune honte, s’etre approprié plusieurs milliards des fonds Publics qui auraient pu servir à réduire les souffrances de beaucoup de familles malheureuses, sans que personne ne lui demande de rendre des comptes  
Les exemples sont trop nombreux, et je me passerai d’essayer de les énumérer tous.  
Cependant ce que je pense etre le plus inacceptable, c’est quand l’Exécutif s’approprie l’Etat, et pense pouvoir en disposer à sa guise. Se conférant le droit de punir et humilier quiconque aurait « l’arrogance » de s’offusquer de sa conduite, dilapidant le bien public comme bon lui semble, ce que même les monarques des temps modernes ne pourraient se permettre. 
Si seulement cela devait s’arrêter là… 
On dit souvent que le pouvoir rend mégalomane, et l’histoire nous a prouver qu’il y’a une grande part de vérité dans cette assertion, car on a remarqué des conduites les plus délirantes chez des hommes et femmes d’Etat, qui avant leur accession au pouvoir semblaient etre d’un raisonnable à toute épreuve, et qui subitement font preuve de comportements tout à fait hérétiques.  
Quelques anecdotes à propos de la compromission et de l’opportunisme populaire –  
Rappelons-nous quand sous l’ancien régime, bon nombre de Sénégalais pensaient qu’il fallait à tout prix faire partie du Club des Amis de J. COLLIN. - Ce monsieur alors victime de sa «Mégalomanie », se permettait de délivrer des satisfécits à ceux qui lui plaisaient, ou alors de punir qui bon lui semblait.  
On se rappelle tristement de sa décision de faire licencier quelques 6000 Policiers Pères de familles, qui se sont retrouvés du jour au lendemain sans travail et sans le moindre revenu, avec toutes les conséquences désastreuses que cela a pu avoir sur leurs familles et sur notre société en général. 
Et comme l’histoire est têtue et se répète souvent, nous assistons aujourd’hui au même phénomène d’allégeance populaire. A nouveau la masse se rue vers cette nouvelle grande inconnue qui est appelée « La Génération du Concret », toujours guidée par la même force. 
- L’opportunisme - !  
Je tiens toutefois à préciser, que je ne serai pas du tout choqué, et que même que je trouverai tout à fait louable et noble, l’idée de s’associer à une nouvelle cause, si cette adhésion est motivé par une réelle conviction, fondée sur un partage d’idées constructives pour notre pays. 
La vie d’une idée, est forcement dépendante de la conviction qui la soutient.  
Discutant avec un grand nombre de personnes que j’ai rencontrées et qui se réclament de cette nouvelle mouvance, j’ai fais le triste constat qu’aucun de ceux à qui j’ai parlé ne connaissait le programme de la Génération du Concret. Pour la bonne et simple raison que si un tel programme existe, il n’a pas encore été rendu public.  
Il est donc tout à fait clair, qu’au moins une tres grande partie de la masse s’est encore laissée manipuler par le démon de – l’opportunisme -, et que pour beaucoup la seule et unique motivation, c’est l’espoir de pouvoir sécuriser son pain quotidien, et non parce qu’ils adhérent aux idées et valeurs de cette nouvelle mouvance.  
 
 
 
Cette promptitude à piétiner les principes et valeurs morales, et à accepter de troquer sa dignité et celle de tout un peuple, basé uniquement sur un bas calcul d’intérêts personnels, constitue le mal pernicieux qui est entrain de paralyser notre pays.  
J’aimerai cependant faire une petite clarification avant de continuer:  
Je ne cherche point à critiquer ce nouveau mouvement la Génération du Concret, pour la bonne et simple raison que je ne connais rien de son programme et encore moins de ses objectifs. –  
Que je m’interdis comme je l’ai toujours fait, d’émettre des jugements de valeur ou alors de me répandre en conjectures quand je ne possède aucun élément tangible pour me faire une opinion.  
Les Déçus de l’alternance…  
Le grand problème du nouveau régime issu de l’alternance, c’est qu’il a tout simplement oublié de tenir sa promesse de changement. Ce profond changement tant espéré, qui avait motivé et mobilisé les foules à travers le pays et dans le monde, créant un nouvel élan dont personne ne pouvait imaginer l’ampleur. Préférant plutôt se lancer dans la création d’une coalition gouvernementale, qui n’était en fait qu’un « REMAKE » du passé.  
En faisant appel à des membres de l’ancien régime, c’est à dire ceux là même qui pendant plusieurs décennies au pouvoir, ont réussi l’exploit de faire reculer notre pays d’un siècle en arrière. L’actuel régime a pris le risque de se décrédibiliser, et surtout de ternir gravement son image. Toutes ces générations qui s’étaient jointes pour enfin dire non à 40 ans de stagnation, de non progrès, de favoritisme de corruption massive et j’en passe…Ont vu d’un seul coup tous leurs espoirs fondre comme neige au soleil. 
Il est donc tout à fait aisé de comprendre la désillusion d’un tres grand nombre de Sénégalais, qui ont ardemment et généreusement contribué à l’élection du Président Abdoulaye Wade. Car beaucoup, pour ne pas dire tous, ne se sont pas reconnus dans ce changement de stratégie tout à fait inattendu.  
Ce que souhaitaient les Sénégalais, c’était une rupture totale et définitive avec les politiques et les hommes du passé ! C’était l’apport d’un flux de sang neuf ! C’était surtout l’arrivée d’une nouvelle équipe constituée d’hommes et de femmes de haute valeur morale, et dont les compétences sont indiscutables.  
• Des hommes et des femmes qui ont fait leurs preuves et qui sont capables de faire des propositions basées sur une vision réaliste qui soit strictement dans l’intérêt de notre pays.  
• Des hommes et des femmes qui sont Capables d’élaborer des Stratégies basées sur des objectifs clairs, quantifiables et mesurables.  
• Enfin Des hommes et des femmes capables de fédérer les énergies, et qui indiscutablement ont les compétences nécessaires pour définir et créer des plans d’actions qui sont exécutables et vérifiables dans le temps.  
 
Les réalités du monde actuel avec les exigences de la Globalisation, font que nous ne pouvons en aucune manière nous résigner à accepter la médiocrité. Il est indispensable que les dirigeants de notre pays aient les plus grandes qualités de compétence et de probité, car la situation critique dans laquelle se trouve notre pays nous l’exige.  
Le Président Abdoulaye Wade ne peut pas prendre le risque de donner une nouvelle chance de retour au pouvoir, à ceux qui croient aux doctrines du passé et que le peuple avait massivement rejetés. Si nous voulons éviter un retour à l’immobilisme, restaurer l’espoir et regagner la confiance populaire, il faudra des à présent opérer un changement radical. Un changement total de la démarche politique qui passe par : 
1. Le rétablissement du dialogue avec la société civile.  
2. L’assurance d’une plus grande transparence dans la gestion des affaires de l’Etat  
3. Le renforcement de la démocratie, garantissant une plus grande liberté d’expression aux citoyens  
4. L’élaboration d’une nouvelle Plateforme de gouvernement, incluant de nouvelles propositions claires et réalisables pour :  
A. Un développement économique harmonieux, comportant des propositions claires et réalisables  
B. Une refonte du Système Educatif (Education Nationale) qui soit parfaitement adapté a nos besoins au plan économique, social et cultural  
C. L’élaboration de structures de Formation professionnelle capable de répondre aux exigences de la compétition internationale  
Lançons un appel à tous les sénégalais, au delà des divergences politiques «Above Party Lines »… 
Il est nécessaire que les hommes politiques ainsi que les membres de la Société Civile aient une réelle volonté d’initier un débat d’idées. Car s’il est indéniable qu’une opposition forte et bien organisée est non seulement souhaitable mais indispensable, en ce sens qu’elle constitue un garde-fou, et qu’elle représente la meilleure garantie pour la survie de la démocratie. 
Ce qui fait cruellement défaut dans le débat politique actuel au Sénégal, c’est l’absence d’idées créatrices et porteuses d’espoir. L’opposition sénégalaise actuelle se contente d’utiliser ce que j’appelle «la Stratégie du Bulldozer», qui consiste à tout critiquer et ne jamais rien proposer en remplacement. La transformation des réalités du monde actuel, ne nous offre pas le luxe de nous attarder sur des faux débats, or alors de nous entre déchirer pour de simples futilités qui sont sans rapport avec les intérêts stratégiques de notre pays. 
Le rétablissement des bases d’une bonne gouvernance, passe forcement par la reconquête des vraies valeurs morales fondées sur la crainte révérencielle en Dieu et sur un patriotisme sans faille 
Je le répète souvent à mes amis sénégalais et africains que je rencontre. « Puisque nous savons tous que le salut de notre continent ne nous viendra pas d’ailleurs, nous avons donc la responsabilité et le devoir de prendre notre propre destin en charge. Que la lutte intellectuelle que nous devons tous mener pour l’indépendance économique de l’Afrique, nous la mènerons d’abord au nom de notre dignité d’individus libres, mais surtout pour les futures générations.  
L’espoir de nos enfants, et de nos petits enfants est entre nos mains, et nous ne pouvons avoir un autre choix que celui d’assumer les responsabilités qui nous incombent à chacun de nous.  
 
Mohamed Fadel Gueye 
Atlanta – USA Tel: (678)849-6612 
Fadel.gueye@whartonns.com  
 

 

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