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quelle pertinenc
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que force reste
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Succession de WADE:plus aucun doute

Ferñent / M.T.P-S 
Ferñent / Mouvement des Travailleurs Panafricains – Sénégal 
« Union libre des peuples libres d’Afrique. Solidarité internationaliste des travailleurs » 
Comités de Koungheul, Tambacounda, Linguère 
Portables : 77 524 94 41/ 77 549 17 43/ 77 736 67 58. Email : guymarius_sagna@yahoo.fr 
 
 
 
POUR LA RELANCE DE L’UNITE DE LA GAUCHE 
 
Par Guy Marius Sagna, membre du secrétariat politique de Ferñent / M.T.P-S 
 
Certains parmi ceux qui haïssent Idrissa Seck devraient voir en lui leur mauvaise conscience. Toujours au service de sa famille politique, se servant des autres familles pour mieux diviser et divertir le peuple, pour mieux consolider et perpétuer le règne de sa famille politique. Toujours conseillant les uns et travaillant aux retrouvailles de la famille libérale écartelée. La prison, la déchéance, les brimades, les susceptibilités, la disgrâce, …rien ne vient à bout de ce saumon libéral qui revient toujours dans les eaux douces de la famille libérale. Traître pour les autres familles politiques mais jamais traître à sa famille.  
 
Confusion entre stratégie et tactique 
 
Il n’y a rien de plus frustrant que de constater que l’histoire de notre famille politique, la Gauche, est une histoire de scissions, d’exclusion, de désunions. Les seules unités réalisées sont des unités au service des libéraux hier, des socialistes aujourd’hui. La Gauche, surtout depuis le « multipartisme intégral » des années 80, s’est empêtrée dans un soutien aux libéraux pour les porter et les consolider au pouvoir, puis aujourd’hui se fourvoie dans le soutien aux sociaux démocrates pour les faire revenir au pouvoir. Son slogan est : « Vous voulez prendre le pouvoir ? Venez on va vous y aider ». Ainsi Djibo et l’URD ont eu leur gauche, Niasse également, le PS l’a eu au pouvoir comme dans l’opposition. A qui le tour ? Macky ou Idy ? Faiseur de régime mais jamais régime soi-même, telle est la tragédie de la gauche sénégalaise 
Le point culminant de cet échec est qu’aujourd’hui sous prétexte de lutter contre la dévolution monarchique et dynastique du pouvoir la gauche risque d’être écartelée entre Macky, le FSS (Tanor et le PS, Niasse et l’AFP) et peut être même Idy, etc.  
Sans rejeter la nécessité d’un front démocratique et populaire le plus large possible pour stopper le délire d’hérédité autocratique du président actuel, faut-il oublier que toutes les différences que les uns et les autres trouveront du point de vue des formes de pouvoir entre les libéraux et les sociaux libéraux ne gommeront pas l’essentiel, c'est-à-dire le contenu semi colonial identique de leur pouvoir. L’ancien et l’actuel pouvoirs ont un seul et unique programme : appliquer les diktats libéraux du FMI et de la BM. 
Ce qui était présenté comme une divergence tactique bénigne et passagère s’est révélée être une divergence stratégique. Soutenir pendant plus d’une décennie le PDS avant de le porter au pouvoir ne relevait pas de la tactique. Après une telle expérience, revenir soutenir ensuite les socialistes pendant une décennie (d’ici 2012) ne relèvera toujours pas de la tactique. Certains d’entre nous au soir de leur vie constateront que la plus grande partie de leur vie a été donnée aux libéraux et sociaux libéraux.  
Il est vrai que la gauche sénégalaise a connu des périodes qui comparativement à celle maigre d’aujourd’hui peuvent être qualifiées de fastes ou de grasses. Il est vrai que les militants de la Gauche ont, par leurs luttes et leurs sacrifices, été à l’origine de toutes les conquêtes démocratiques et sociales dans ce pays. Malgré cette période, pour laquelle nous serions prêts à tout donner pour la revoir, le bilan de la gauche sénégalaise est celui d’un échec objectif dont les illustrations électorales sont d’avoir porté Wade au pouvoir en lieu et place d’un candidat de gauche, d’être arrivée cinquième aux dernières élections présidentielles de 2007, de disserter sur les formes (tel est meilleur que l’autre) des pouvoirs de Idy, Macky, Wade pour ceux d’entre nous qui se sont entichés des libéraux et de palabrer sur les formes (tel est pire que l’autre) des pouvoirs de Tanor et de Niasse pour ceux d’entre nous qui se sont amourachés des socialistes.  
Sommes nous franchement impotents, incompétents et incapables au point de confondre tactique et stratégie, front démocratique tactique le plus large possible contre les atteintes liberticides du pouvoir et unité d’action stratégique pour unifier dans un seul parti national toutes les forces et éléments de Gauche du pays ?!  
 
La gauche a perdu par abandon du domicile familial, par apatridie politique 
 
Le PAI préférait soutenir le PS plutôt que de se retrouver avec les organisations issues de son flanc. AJ préfère se faire harakiri au pouvoir. Le PIT et la LD reprennent pour les socialistes ce qu’ils ont expérimenté avec les libéraux en jurant qu’on ne les y reprendra plus jamais.  
En effet les armées défaites sont à bonne école. Mais la question est de savoir de quelle école avons-nous assimilé les enseignements ? De l’école des ‘tactiques-stratégies’ qui font de la Gauche une force d’appoint au service des autres familles politiques comme centre de gravité ou de celle des ‘tactiques-stratégies’ centrées sur la construction de notre famille politique sans sectarisme vis à vis de nos devoirs démocratiques ? Etre à bonne école de l’échec du soutien des libéraux n’édifiera pas à la construction et à l’hégémonie de notre famille politique. A moins qu’elle permette de comprendre que l’hégémonie acceptée des libéraux par la Gauche nous a fragilisés, éparpillés, désunis. Et avec nous, le peuple s’est retrouvé sans défense.  
Méditer individuellement, mais surtout collectivement, la débâcle-faillite de notre famille politique depuis cinquante ans (âge du Manifeste du PAI) afin de frayer la voie à la construction d’une force hégémonique de gauche nous semble fondamental et prioritaire. Quelque soient les calculs qui sont à la base de la grande erreur de la majorité de la gauche sénégalaise à la fin du 20e siècle, les libéraux socialistes ne sont pas dupes, calculent et manœuvrent aussi comme l’ont fait hier les libéraux. De plus les socialistes aussi ont été à la bonne école de la perte du pouvoir. 
Pour savoir laquelle parmi leurs différentes fractions dirigera, les classes possédantes et les partis qui expriment leurs intérêts ont, malgré leurs querelles intestines et violentes (Wade, Idy, Macky…) et leurs rivalités (Tanor, Niasse…), une stratégie unifiée contre les masses ouvrières, paysannes et populaires et contre les partis qui expriment les intérêts de ces dernières : le bipolarisme politique.  
C’est pourquoi le choc des ambitions personnelle et/ou sectaire est un non-débat dans la gauche. Pourquoi les libéraux seraient plus intelligents que nous ? Il n’est pas interdit à un homme de gauche d’avoir des ambitions. Mais quand celle-ci doit être l’autel sur lequel valeurs et unité de la gauche sont sacrifiées, elle devient malsaine. Qui peut le plus, peut en principe le moins. Qui peut accepter d’être ministre, PCA … avec Wade comme président pouvait accepter la même chose quand AJ était électoralement la plus forte hier ou avec la LD aujourd’hui. Surtout si le moins se conjugue avec unité de la gauche au service des populations et préservation de l’indépendance stratégique de la Gauche. 
Quelle est la stratégie unifiée de la gauche contre les impérialistes et les classes et partis qui expriment leurs intérêts ? Serait-ce la CA 2000, le FAL, la CAP 21, le Front Siggil Sénégal, Bennoo, la stratégie unifiée de la gauche sénégalaise au service du peuple ? Pour ne citer que les dernières mésalliances de la gauche. 
Il nous souvient, sur la base de nos 15 ans de militantisme dans notre courant anti impérialiste, après une tradition de boycott en 83 et en 88, d’avoir soutenu en 1993, lors des présidentielles, le candidat AJ sans illusion; en 1998, lors des législatives, d’avoir cherché sans succès une alliance avec l’UDF; en 2000, lors des présidentielles, d’avoir soutenu la candidature de Mademba Sock à l’époque dirigeant syndical combatif contre la privatisation de la Senelec; en 2007, lors des présidentielles, d’avoir Bathily comme candidat; la même année, lors des législatives, d’avoir raté une alliance avec le RTA-S ; en 2008 d’avoir assisté, avec un grand regret, à un report, à l’occasion des municipales, de l’opportunité de marquer électoralement par une alliance (UDF, YAW, MPC, Ferñent) la nième volonté, que nous espérons la bonne, de l’unité de la gauche. C’est dire donc que notre courant politique, qui a déclaré fondamentalement à sa naissance vouloir participer à frayer la voie à l’Alternative Populaire indépendante des libéraux et des sociaux démocrates, est stratégiquement ancré dans l’objectif de l’édification de l’unité de la gauche.  
Nos implications dans le combat électoral est aussi au service de notre cause de tous les jours : l’unification de notre famille politique. Quelques soient les difficultés nous tiendrons bon. Les tentatives de discrédit et les moqueries (parti cabine téléphonique, marches et sit-in squelettiques, candidature de Sock en 2000), les faibles scores électoraux (dernier en 2000, en 2002 et en 2007) que nous obtenons seuls quand notre famille de Gauche est préoccupée ailleurs, nos solitudes imposées par nos frères et sœurs, les multiples échecs - chaque fois on se dit que c’est la bonne - des multiples initiatives dans ce sens, les comportements de nos sœurs et frères politiques qui frisent parfois la condescendance, préférant être aux petits soins avec les libéraux ou les sociaux démocrates plutôt qu’avec les membres de leur propre famille politique, etc. - attitudes venant de membres de notre famille - n’y feront rien.  
Alors les libéraux et les sociaux démocrates peuvent continuer à ricaner. Leurs quolibets ne nous empêcheront pas de travailler à l’essentiel : les retrouvailles des membres de notre famille politique, la Gauche anti-impérialiste. Même si pour cela nous serons affublés de l’étiquette de Sisyphe de la gauche nous serons toujours à l’ouvrage. L’impossible unité de fait – pour le moment - de ceux qui se réclament de la gauche en une entité qui refuse la domination des autres familles politiques n’a jamais été pour nous un prétexte à se jeter dans les bras des autres. Et ne le sera jamais. Notre optimisme révolutionnaire nous dit qu’un jour, avec d’autres Sisyphe, nous réussirons à briser la malédiction. 
 
Après la phase d’effondrement par émiettement, travaillons à la refondation de la Gauche par regroupement 
 
Il nous faudra échanger sur les causes et leçons de l’effondrement par émiettement de la gauche sénégalaise. Il nous faudra apprécier l’impact des révisionnismes, réformismes locaux liés aux révisionnismes, aux réformismes internationaux, de l’affairisme, du carriérisme, de l’absence de formation, de la faiblesse idéologique, des infiltrations, de la subjectivité, des manipulations, des illusions, de la non prise en compte des rapports de force et de la répression sur notre famille politique : la Gauche révolutionnaire éparpillée issue du PAI. 
En attendant ce travail nécessaire, la relance de l’unité de la gauche passe par la lutte contre deux extrêmes. Le premier est la « sectification » ou l’agoraphobie politique, séquelle que certains d’entre nous traînent depuis les périodes de clandestinité. En effet travaillons pour la mise sur pied d’un cadre ouvert, large, mais que la claustrophobie politique ne devienne pas également un prétexte à ranger l’étendard de la gauche sous le boisseau. Le deuxième est l’idée répandue notamment chez beaucoup de nos aînés politiques qu’ils n’ont pas le temps de reprendre quelque chose avec de petites organisations. Quand une initiative naît, tout le monde envoie des émissaires. Quand c’est « petit », on fait acte de présence, et on repart vite en courant en se disant qu’on n’a ni les forces ni le temps pour « ça ! ». La situation du pays est telle qu’aujourd’hui aucune initiative ne doit être sous-estimée. Et quand on voit le nombre de belles occasions que nous n’avons pas transformées nous risquons de finir comme le Héron de la fable. Puisse les masses ouvrières et populaires ne pas avoir à en payer le prix autrement plus cher que ce qu’elles ont déjà enduré !  
C’est peut être l’une des raisons de l’attirance pour des cadres beaucoup plus grand comme le FSS. L’idée selon laquelle on y va même minoritaire pour défendre les valeurs de gauche avec le PS et l’AFP, comme on l’avait fait dans la CA 2OOO avec les libéraux, sans tenir compte du rapport des forces, relève de l’aventurisme. Le PAI en son temps avait soutenu le régime de Diouf, sans tenir compte du rapport des forces qu’il pouvait imposer au régime dans le gouvernement comme dans la rue, avec la promesse, faite par le PS, de respecter 12 points. La CA 2000 avait son programme. On sait ce que Diouf, le PS et Wade, le PDS en ont fait. Sommes-nous condamnés à expérimenter éternellement sans alternative ce que Niasse, Tanor, Macky ou Idy feront d’autres exigences puérilement posées par des partis de gauche comme base de leur mésalliance ? 
C’est pourquoi, encore une fois, nous soutenons, de toutes nos forces, l’initiative pour la Relance de l’unité de la gauche comme axe stratégique fondamental. 
Puissions-nous, nous jeunes générations de militants révolutionnaires, être témoins d’un sursaut d’orgueil et d’honneur de nos aînés, particulièrement de nos doyens qui ont été et sont toujours au PAI, à AJ, au PIT, à la LD, au RTA-S, à Yoonu Askan Wi, au MPC, à l’UDF, à l’ORDC, ainsi qu’à Ferñent, ou qui sont inorganisés et qui éprouvent toujours un pincement au cœur en voyant ce qu’il est advenu de la gauche et veulent toujours servir la cause de la Gauche ouvrière anti-impérialiste.  
Puissions-nous, nous jeunes générations de militants révolutionnaires, trouver en nous-mêmes et en nos aînés la force de retourner vers le futur pour notre peuple, le Sénégal, l’Afrique et le monde. Puisse 2009 frayer la voie à une unité de la gauche révolutionnaire anti-impérialiste au service des masses ouvrières et populaires. 
Fait le 31 janvier 2009 
 
 
 
 
Seneweb.com: Mardi 10 Fév 2009 
Touba : rencontre à trois entre Serigne Bara, Abdoulaye Wade et Karim Wade  
Le président Abdoulaye Wade s’est longuement entretenu ce lundi avec le khalife général des Mourides, en présence de son fils Karim Wade. De sources bien informées, le chef de l’Etat a confié son fils à Serigne Bara, lui expliquant que Karim Wade a tout abandonné en Europe pour venir travailler pour son pays. Aucun autre détail n’est sorti de cette conversation à trois, sinon quelques confidences de personnes proches du marabout.  
Mais l’idée la plus répandue est que le président Wade voudrait se faire succéder par son fils. L’introduction de Karim Wade dans le cercle mouride serait une des voies de passage vers la présidence de la République.  
Le chef de l’Etat a aussi rassuré le khalife des mourides quant à sa détermination de poursuivre les travaux engagés à Touba. Cette visite intervient quelques jours avant le Magal de Touba, alors que de nombreux observateurs évoquaient un désamour entre le chef de l’Etat et sa confrérie. Des responsables mourides ont dénoncé ces derniers jours la baisse de l’engagement de l’Etat dans les préparatifs de ce grand évènement, une célébration annuelle qui regroupe des millions de fidèles. Comme pour ne rien arranger, le président Wade a avoué ces derniers jours son passé de franc-maçon, qui a suscité l’indignation auprès de sa propre communauté.  
 
R E A C T I O N S : 
Les non dits du Président !  
Par Cheikh Sidiya DIOP,  
Secrétaire général de la Ligue des masses 
dcheikhsidiya@gmail.com 
 
« Aujourd’hui, on parle beaucoup de lui, tout le monde en parle sauf moi. Personne ne m’a jamais entendu dire quoi que ce soit. Cela ne veut pas dire que je vais dans un sens ou un autre, mais il est devenu un phénomène public », dixit le Président Abdoulaye WADE himself en se défendant de faire la promotion de son fils, dans une interview accordée à RFI. Malheureusement, cette version apocryphe comporte beaucoup de contre vérités et de non dits. Au contraire, elle vient renforcer les actes que posent le Président Abdoulaye WADE, et, qui confirment son projet coûte que coûte de léguer la magistrature suprême à son fils. 
 
Or, moult griefs se dressent contre ce dessein machiavélique. Heureusement que des solides remparts se constituent en solides gages pour les sénégalais. Parmi lesquels on pourra citer : Dieu l’omnipotent et l’omniscient, la constitution sénégalaise, l’échec lamentable de Karim et enfin la nature innée des sénégalais qui n’accepteront jamais cette monarchie entre guillemets. Sans oublier certains parapets futiles tels que la sénégalalité douteuse de Karim et son immaturité politique. 
 
DIEU est le seul juge suprême habilité à choisir les dirigeants planétaires. Dans un verset du coran 28 : 68, il est clairement indiqué qu’Allah Soubhana wa talla crée ce qu’il veut et choisit qui il veut. A titre d’exemple le puissant Pharaon Khamoun d’Egypte qui ne voulait pas du Prophète Moussa, Alayhi wa salam et pourtant celui-ci a régné et grandi dans son palais royal contre son gré. Pour le Sénégal, ce bon DIEU est intervenu à chaque fois que l’injustice a atteint un stade suprême. Pour preuve, DIEU a rejeté tous les dauphins choisis par les Présidents. On pourra illustrer à titre d’exemple le Président SENGHOR et Babacar BA, le Président Abdou DIOUF et Ousmane Tanor DIENG.  
 
Ensuite, la constitution sénégalaise en son article 28 stipule clairement que : « Tout candidat à la Présidence de la République doit être exclusivement de nationalité sénégalaise ». C'est-à-dire ne pas détenir une autre citoyenneté outre sénégalaise. Or, Karim est né français, hors du territoire sénégalais, d’une mère française, et, est marié à une française. Plus loin encore, l’article premier de notre constitution, en son alinéa 1 précise que « La République du Sénégal est laïque, démocratique et sociale », autrement dit, le Sénégal n’est pas une monarchie où le pouvoir se transmet de père en fils. D’ailleurs, l’éminent constitutionaliste, le Professeur Serigne DIOP, Ministre d’Etat à la Présidence et invité de la RFM dira à ce sujet : « c’est un problème que règle la constitution ». 
 
Tertio, c’est le Président Abdoulaye lui-même qui supervise, coordonne et actionne la mise en orbite de son fils en lui donnant les leviers économiques, financiers et politiques de l’Etat. Malheureusement, Karim est un incapable qui ne cesse d’échouer lamentablement malgré la réquisition de tous les corps de l’Etat , de toute une administration compétente, la mobilisation d’un budget de plus de quatre cent cinquante milliards de Francs CFA et d’un jet privé à sa portée. Son fameux sommet a subi un revers spectaculaire par ses défaillances diplomatiques, infra structurelles, événementielles et organisationnelles. Ce fiasco inqualifiable s’explique par son déficit d’idées, les incongruités dans ses choix. Au final, sur cinq ans ; il n’a pas été dégourdi de livrer une seule chambre encore moins un seul kilomètre de route. Sans oublier que Karim est lourdement trempé dans les dossiers fonciers et financiers de l’Etat. A titre d’exemple, on peut citer l’ANOCI, la SUDATEL, l’aéroport de Blaise DIAGNE, la Jafza, le Dubai Port World, la Véolia, les ICS, la Senelec, la Sonacos, les Fonds spéciaux, les Dons Taiwan etc.  
 
Enfin, le Président Abdoulaye WADE ne connaît pas la véritable nature des sénégalais qui n’accepteront jamais ce parachutage d’orée. Si cela a réussi ailleurs comme le Togo, le Congo Kinshasa ou la Syrie, tel ne sera le cas des sénégalais ne sont pas des « Niak fayda ». Le moment venu, Ils se prononceront et se détermineront comme l’a si bien dit le Ministre Lamine DIACK. 
 
On pouvait s’attarder sur le manque de maturité politique de Karim, qui n’a aucun cursus, aucune légitimité et de courage, même si il a eu l’incorrection de livrer aux Sénégalais une déclaration truffée de fautes : « Au Sénégal il y’a le parti de l’action et le parti de la parole ». De même que sa Sénégalité douteuse qui n’a emprunté aucune procédure régulière de naturalisation. Sans oublier que Karim n’est pas intégré dans nos coutumes, mœurs et traditions africaines. 
 
 
Pour conclure, le Président Abdoulaye WADE est en train d’activer son schéma diabolique, qui est d’installer son fils à l’osmose de l’Etat. Face à l’incapacité de Karim, il a pris personnellement les choses en mains en se servant des supports et moyens de l’Etat pour maximiser les chances de son fils face aux autres candidats. C’est ce qui est injuste, inéquitable et condamnable. Surtout que son âge, qui est le temps de la sagesse devait le raisonner. De facto, le mal des sénégalais n’est pas Karim mais au contraire c’est le Président Abdoulaye WADE qui se moque de onze millions de sénégalais. Textuellement à ce dit ce proverbe Wolof « mome moy touli,mome moy mbalakh ». 
 
 
DECENTRALISATION ET ELECTIONS LOCALES 
 
LES HOMMES FONT LES EVENEMENTS QUI RYTHMENT LA VIE DES SOCIETES. LA VIE DANS CES SOCIETES PEUT ETRE AGREMENTEE PAR LE PIQUANT OU L’ANTHOUSIASME QUE LES HOMMES Y APPORTENT. ELLE PEUT AUSSI ETRE FRAGILISEE, VOIRE PRECARISEE, DU FAIT DES HOMMES. QUELQUES RARES FOIS DU FAIT DE LA NATURE QU’ON AURA, AU PARAVANT, AGRESSEE. CAR LA NATURE QUI N’AGRESSE POINT, NE PARDONNE PAS NON PLUS. TOUTE POLITIQUE AYANT POUR VECTEUR COMME POUR CIBLE L’HOMME, L’ACTUALITE NOUS AMENE AUJOURD’HUI À PARLER DE DECENTRALISTION. CONCEPT QUE LES UNS ET LES AUTRES UTILISENT TOUJOURS SANS EN PRENDRE LA MESURE. 
 
LA TENSION ET LA PRESSION NEES DES INVESTITURES INHERENTES AUX ELECTIONS LOCALES PREVUES EN MARS 2009 DEMONTRENT, MALHEUREUSEMENT, LE DEGRE DU PUERILISME POLITIQUE AU SENEGAL. CONFONDRE ELECTORALISME ET DEMOCRATIE PARTICIPATIVE POURRAIT ETRE L’ERREUR QUE CERTAINS HOMMES POLITIQUES RISQUENT DE COMMETTRE. 
BEAUCOUP DE FORMATIONS POLITIQUES SE PREPOSITIONNENT SANS PROGRAMME ET SANS PROJET EN MATIERE DE DECENTRALISATION, DE REGIONALISATION, DE COMMUNALISATION, DE COMMUNAUTARISATION, DE DECONCENTRATION……… 
LE SOCIAL QUI DEMEURE LA PLAIE INCURABLE, AVEC SON COROLLAIRE QUI EST UN FUTUR SANS ESPOIR, N’EST PAS LE FONDAMENTAL PROGRAMMATIQUE VISIBLE ET LISIBLE DU CONTRE POUVOIR ET DE CERTAINES FORMATIONS SE RECLAMANT DE LA MAJORITE. 
COMMENT COMPRENDRE L’EXISTANCE DE 147 PARTIS POLITIQUES QUI NE SE BATTENT QUE POUR LE SUFFRAGISME OU L’ELECTORALISME ? LE RECOURS À LA SATELLISATION AUX PARTIS REPRESENTATIFS DES MILITANTS SUFFIT, D’AILLEURS, POUR ADMETTRE LA MECANIQUE DE LA COALITION QUI DEVIENT UNE VOIE DE CONTOURNEMENT POUR OBTENIR UN MANDAT ELECTIF. ALORS QU’UN TEL PROCEDE, FAUSSE, SENSIBLEMENT, LA REPRESENTATIVITE ET VIDE DE TOUTE SA SUBSTANCE, LA DEMOCRATIE INTERNE ET LA DEMOCRATIE PARTICIPATIVE. 
EN FAIT LE DEVELOPPEMENT À LA BASE NE S’EST EMANCIPE QU’EN TERMES DE BUREAUCRATIE. DANS LA MESURE OU IL NE CONFERE QUE DES RENTES DE SITUATION OU DES POSITIONS D’AUTORITE QUI FAVORISENT L’ENRICHISSEMENT SANS CAUSE. LES PROBLEMES FONCIERS QUI TRAVERSENT TOUTES LES GESTIONS DES COLLECTIVITES LOCALES DECENTRALISEES SONT, SANS EXAGERATION, LA PREUVE QUE LA DECENTRALISATION N’A , PAS ENCORE, PLEINEMENT JOUE SON ROLE.  
AVONS- NOUS ACCEPTE, UNE SEULE FOIS, D’ESSAYER DE PROCEDER A L’EVALUATION DE L’IMPACT DE L’ACTION DES COLLECTIVITES DECENTRALISEES AVANT LES INVESTITURES ? POUR IDENTIFIER LES ACQUIS, LES FORCES, LES PROBLEMES ET LES ECHECS DE LA POLITIQUE EN MATIERE DE DECENTRALISATION ? 
PROBLEMATISER LE SOCIAL DES BANLIEUES DEVIENT UNE PRIORITE MAIS LE CHOIX DES ELUS N’INTEGRE, GENERALEMENT, AUCUN FONDAMENTAL PROGRAMMATIQUE. POURQUOI UN CONTRAT D’OBJECTIFS N’A JAMAIS EXISTE ENTRE LES ELECTEURS ET LES CANDIDATS ? 
VERIFIER LES OPTIONS BUDGETAIRES, SONDER LA STRUCTURE DUDIT BUDGET ET ADAPTER LES LIGNES D’ACTION DES COLLECTIVITES LOCALES CONSTITUENT, A NOS YEUX, DES OPERATIONS QUI AURAIENT DUES ETRE EFFECTUEES AVANT LES INVESTITURES. CETTE PHASE, DU RESTE, POLITIQUE, N’AURAIT RIEN A VOIR AVEC LE CONTROLE DE CONFORMITE ASSURE PAR LES CORPS DE CONTROLE DE L’ETAT OU LA TUTELLE VERTICALE ET HORIZONTALE. 
ORGANISER DES ELECTIONS EST UNE OFFRE DEMOCRATIQUE ESSENTIELLE, DETERMINANTE VOIRE, VITALE, EN COLLECTIVITES LOCALES. MAIS L’ELECTORALISME, SIGNE ELOQUENT DE LA PANNE DE LA DEMOCRATIE INTERNE, DETOURNE LE SENS DE L’ELECTION QUI PERMET A L’ELECTEUR D’INFIRMER OU DE CONFIRMER L’EFFICACITE DU DELEGUE TITULAIRE D’UN MANDAT ELECTIF. LE CHOIX DU DELEGUE, AVANT LA SANCTION PAR LE PLEBISCITE, DEVRAIT S’OPERER AVEC RIGUEUR, EQUITE ET TRANSPARENCE. MALHEUREUSEMENT LA PRATIQUE, TRES SOUVENT, EMPRUNTE D’AUTRES VOIES. 
IL N’EST, PEUT ETRE, PAS TARD POUR RECTIFIER LE TIR, MAIS UNE REFLEXION JUDICIEUSE DEVRAIT ETRE OPEREE AFIN QUE LA DECENTRALISATION NE SOIT PLUS L’OTAGE DE LA POLITIQUE POLITICIENNE. 
LA DECENTRALISATION CONSTITUE, CERTES, UN MOYEN PUISSANT POUR PROMOUVOIR LE DEVELOPPEMENT A LA BASE. CEPENDANT LA POLITISATION CONSTATEE DANS SA PRATIQUE ET SA GESTION EMPECHE SON ESSOR ET RETARDENT, EGALEMENT, L’AMORCE D’UNE REGIONALISATION CONSEQUENTE. 
D’AILLEURS, UNE BONNE REGIONALISATION, UNE COMMUNALISATION ADEQUATE ET UNE COMMUNAUTARISATION APPROPRIEE SONT DES VOIES D’APPROCHE UTILES POUR DONNER UN CONTENU REEL A LA CROISSANCE ET AU DEVELOPPEMENT DU SENEGAL.  
L’ELECTION LOCALE DEVRAIT AIDER LES POPULATIONS À CHOISIR DES ANIMATEURS CAPABLES DE BIEN ASSURER LA GOUVERNANCE LOCALE. PAR CONTRE DES CHOIX INAPPROPRIES AU PLAN DES INVESTITURES ACCENTUENT L’ENLISEMENT DES POPULATIONS DANS DES BESOINS REELS NON SATISFAITS. 
LES TRANSFORMATIONS ET LES RUPTURES ATTENDUES DU FAIT DE L’ALTERNANCE 2000 TARDENT AU PLAN DE LA DECENTRALISATION. BIEN QUE L’ORDONNANCEMENT JURIDIQUE, ADMINISTRATIF (MIEUX, INSTITUTIONNEL) DEGAGE (AU PLAN DE L’ESPRIT ET DE LA LETTRE) UNE FAISABILITE ET UNE FIABILITE DE LA REGIONALISATION. 
POURQUOI UN RETARD DANS LA MISE EN ŒUVRE DE LA DECENTRALISATION DEVANT L’URGENCE QU’APPELLE L’OPERATIONNALISATION DU DEVELOPPEMENT A LA BASE ? 
CE QUESTIONNEMENT EST, SOMME TOUTE, MOTIVE PAR LES CAS DE DEBUT DE DECONFITURE DE L’ORDE CIVIL ENREGISTRES RECEMMENT A GUEDIAWAYE, A KEDOUGOU OU DEPUIS, EN CASAMANCE. L’INACTION ADMINISTRATIVE DEVIENT INQUIETANTE DEVANT L’ESCALADE DE LA DESOBEISSANCE CIVILE QUI POURRAIT DEBOUCHER SUR UN DELITEMENT DE L’AUTORITE DE L’ETAT. 
LA DECONCENTRATION ET LA DECENTRALISATION SONT DES PROCEDES EN ORGANISATION ADMINISTRATIVE QUI PERMETTENT, DE FACON OBJECTIVE, DE CONTINUER L’ETAT EN DIMINUANT LA CENTRALISATION. ET EN RAPPROCHANT LE CITOYEN DES COMPETENCES DECISIONNELLES, EN LUI DONNANT L’OPPORTUNITE DE GERER SON DEVELOPPEMENT A LA BASE.  
IL EST TEMPS DE RECONSIDERER LA DEMARCHE POUR SE CONFORMER AUX VOCATIONS DES COLLECTIVITES LOCALES. TOUT COMME POUR REAJUSTER LES PROCEDES POUR QUE LES CHOIX OBEISSENT A UNE CRITERIOLOGIE IDOINE ET MOINS POLITICIENNE. 
 
WAGANE FAYE 
COORDONNATEUR DES CADRES DU FAP 
VICE PRESIDENT DE LA COMMISSION DES CADRES ET EXPERTS DE LA CAP 21 
E-MAIL : jdlfontaine@yahoo.fr 
 
L’OBSERVATEUR : 
EN VISITE À TOUBA Me WADE INTRONISE KARIM 
 
Article Par LA REDACTION,  
Paru le Mardi 10 Fév 2009 
 
Touba  
Décidément notre Gorgui national, malgré tout ce qu’il dit à l’international pour sans doute endormir la presse étrangère, tout en cassant du sucre sur celle bien locale, ne renonce pas du tout à la carte Karim. Du moins, si l’on se fie aux signaux bien réels (et non pas imaginaires) qu’il balance depuis Touba. Nos satellites nous signalent que le fils du président de la République a occupé une bonne place dans la visite de Me Wade hier à Touba. « Karim fait actuellement partie des personnes à qui j'ai beaucoup confiance », a en effet dit Gorgui au khalife général des mourides. Gorgui de poursuivre lors de cette rencontre à huis clos qu’«il (Karim) a tout laissé à l'étranger pour venir m'assister dans les affaires de l'Etat », a-t-il fait savoir au khalife général des mourides. Gorgui était accompagné du ministre d'Etat Madické Niang, ministre de la Justice et Ousmane Ngom ministre de l'Industrie et des mines. Serigne Basse Abdoul Khadre, l’organisateur du magal 2009, était présent à l’audience.  
Touba (Bis)  
De sources dignes de foi, le président de la République a également abordé l'actualité de l'heure relative à ses aveux sur son passé de franc-maçon. Sur ce point, le khalife a esquivé la question. D’un geste de la main, nous dit de source très proche du khalife. Un sujet qui fâche ? A noter du reste que Gorgui a assuré le Khalife de Touba que les promesses faites quant à la réalisation des chantiers de la ville sainte, seront respectées. Sur ce il dira que, quoi qu’il en soit les travaux vont se mener entièrement à terme. "C'est un engagement personnel, j'en fais ma propre affaire", a-t-il indiqué au khalife.  
Touba (Ter)  
Il faut cependant souligner que l'accueil qui a été réservé au Président de la République ce lundi n'a pas été celui des grands jours. Les populations de Touba ne sont pas sorties en masse. Ce, malgré les nombreux communiqués balancés au niveau des radios locales appelant les habitants de Touba à sortir accueillir Me Wade. Toutefois un autre fait non moins important mérite d'être souligné. Pour la première fois de l'histoire des visites de Président de la République dans la ville sainte, le khalife se déplace personnellement pour accueillir son hôte à la Résidence Khadimoul Rassoul. D'habitude il recevait ses hôtes, fussent-ils Président de la République chez lui. 
 
Retrouvailles au sommet de l’espièglerie politique : Quel triste destin pour la démocratie sénégalaise! 
 
Article Par Alassane K KITANE, professeur au Lycée Serigne Ahmadou ,  
Paru le Jeudi 15 Jan 2009 
 
Le spectacle triste et désolant qu’offrent les deux hommes politiques les plus controversés de l’histoire politique du Sénégal confirme bien les propos pessimistes de l’écrivain anglais Samuel Johnson : « La politique n'est rien d'autre qu'un moyen de s'élever dans le monde ». S’élever au-dessus de tous et au détriment de tous, s’élever matériellement au mépris de toutes les valeurs morales, s’élever socialement même s’il faut, pour y parvenir, vendre son âme : telle est la maxime politique que Wade et Idrissa Seck proposent à la démocratie sénégalaise. Quatre ans durant ces deux hommes ont, sans aucune forme de scrupule, rétrogradé les problèmes de la démocratie sénégalaise au rang d’accessoires à leur salut personnel ! Quatre ans durant ils se sont mutuellement accusés de tous les crimes, y compris ceux pour lesquels n’importe quel citoyen devrait logiquement être vomi par la Cité ! Et puis, sans aucun respect pour le peuple, sans souci de cohérence politique, sans avoir soldé le litige financier qui était censé être la cause de leur brouille, ces deux hommes qui symbolisent désormais la dénaturation de la politique, décident de se retrouver pour, dit-on, prendre en charge les « problèmes des Sénégalais » ! Quel problème les Sénégalais sont-ils confrontés aujourd’hui et qui n’est pas la conséquence de cette légèreté qui caractérise la gestion du pouvoir et l’animation de la vie politique par le PDS ? Quel problème est plus urgent que le retour à l’orthodoxie dans le domaine de la bonne gouvernance ; retour que ne permet justement pas cette trajectoire nébuleuse qu’empruntent les deux hommes depuis 2000? Quels problèmes les Sénégalais ont-ils et qui seraient plus graves que le problème Wade/Idy ? Après avoir cadenassé son parti du dehors par cet ovni politique qu’on appelle la génération du concret et après avoir banni Macky Sall, revoilà Wade prêt à continuer le jeu d’échecs avec Idrissa Seck. Ce dernier peut se permettre de minimiser la génération du concret, mais il ne tardera pas à se rendre compte de l’espièglerie politique dont Wade a fait preuve en laissant croître ce machin à la périphérie de son parti. De toute façon ce trucage politique qu’on appelle de manière euphorique « retrouvailles » a au moins ceci de positif pour les Sénégalais avisés : Wade et Idrissa Seck ne sont pas la solution, ils constituent le problème le plus urgent que les Sénégalais doivent résoudre. Comment Idrissa Seck regardera-t-il désormais M. Djibo L. Kâ à qui il reprochait la tortuosité ? Le discours politique prend parfois les relents du délire : c’est, en effet, son propre Moi que l’homme des chantiers nébuleux de Thiès décrivait avec éloquence lorsqu’il qualifiait le reniement de Djibo (entre les deux tours de la présidentielle de 2000) de manifestation de tortuosité. L’homme qui disait que ce qui comptait avant tout pour lui c’est que ses enfants ne souffrent pas d’une image de lui ternie, devra peut-être leur expliquer ce que vaut la parole de Idy lorsqu’il s’agit d’apprécier Wade. Et aux Sénégalais il devra proposer autre chose que la rhétorique sur le pardon et la tolérance comme justifications des intrigues allant de la violation de la sacralité de la fête de l’indépendance aux enregistrements des conversations compromettantes qu’il aurait tenues avec son « père ». Wade et Idy ont toute la latitude de se réconcilier et d’oublier leur brouille, mais ils n’ont pas le droit de dire aux Sénégalais que toutes les péripéties qu’ils les ont fait vivre relevaient simplement de la stratégie politique ou qu’elles relevaient de simples malentendus circonstanciels et périphériques par rapport à « l’essentiel » ! Si deux hommes d’État font preuve d’une si grande légèreté dans la gestion de leur mésentente et utilisent avec une si grande intempérance les institutions de la république et la crédulité du peuple, qu’est ce qui nous garantit qu’ils hésiteraient un seul instant à nous duper indéfiniment pour assouvir leur soif de pouvoir? Il n’y pas d’essentiel là où des hommes politiques se permettent d’instrumentaliser la démocratie, les citoyens et les deniers publics, pour régler des comptes personnels. Idrissa Seck convoqué à la DIC a trouvé plus prudent de prendre l’opinion à témoin sur sa santé physique et ce, pour sous-entendre que sa vie était menacée par ceux précisément avec qui il s’apprête à cheminer encore : comment le même homme peut-il venir aujourd’hui chercher à nous convaincre que ses retrouvailles avec Wade sont justes et opportunes ? Soit ses élucubrations relevaient de l’affabulation pure et simple, soit ce qu’il suggérait était la vérité !  
Déloyauté et compromission  
La première éventualité signifierait que la parole de Idy ne connaît pas de censure lorsqu’il s’agit de faire face à ses adversaires et qu’il ne connaît guère le sens et la portée du principe de la loyauté même dans l’adversité. Or une défaillance morale pareille est incompatible avec les exigences de transparence et d’éthique politique que requiert la vie démocratique. La deuxième éventualité quant à elle suggèrerait que Idy est un homme qui, lorsque ses intérêts sont en jeu, ne trouve aucune gêne à collaborer avec le diable ou à évoluer dans la compromission. Quant à Wade, il n’est pas exagéré de chercher un moyen pour exiger qu’il rende des comptes devant la justice après l’aveu de l’existence du protocole de Rebeuss et l’exploitation propagandiste qu’il en a faite. Le même Wade qui, à l’occasion de son adresse de fin d’année à la nation prétendait faire son mea culpa sur les dérapages budgétaires de ses ministres vient, quelques jours après, sceller sa réconciliation avec celui qu’il a accusé d’avoir détourné d’énormes deniers publics. Quel Wade doit-on en fin de compte croire ? Les bailleurs de fonds ne se font d’ailleurs plus d’illusion sur la volonté du régime d’assainir les finances et de faire preuve de bonne gouvernance : un régime qui commandite et suspend le cours des audits en fonction des aléas politiques n’est guère digne de confiance en matière de transparence et de bonne gouvernance. En offrant ce spectacle affligeant et lamentable de combines et de querelles politiques permanentes, Wade et ses alliés dénaturent le champ politique et corrompent les chances du Sénégal de façonner des citoyens respectueux du jeu démocratique et de la république. Ces pratiques montrent, par leur réussite même, jusqu’à quel point les Sénégalais sont parfois coupables de passiveté et de résignation face à ce qui dépend pourtant de leur volonté. Dans d’autres pays Wade et son fils spirituel seraient définitivement disqualifiés et ne pourraient plus convaincre et rallier à leur cause même le plus naïf des hommes. Il nous faut absolument couper les cordes de la servitude et nous affranchir des hommes politiques si nous voulons bâtir un Sénégal émergent. Sous ce rapport, il convient de rappeler la plainte que le maréchal Pétain avait adressée à ces concitoyens lorsqu’il fut obligé de signer l’armistice par la déroute de la France face à l’Allemagne : « l’esprit de jouissance détruit ce que l’esprit de sacrifice a établi ». C’est justement cet esprit de jouissance que l’alternance a cultivé et consolidé dans nos mœurs de sorte que ce qui relève de l’anodin dans la vie d’un gouvernement est accompagné d’un folklore dont la seule finalité est d’endormir le peuple : les chantiers de Thiès, ceux de la corniche, etc., ne relèvent souvent d’aucune cohérence économique. Les dépenses de prestige ne visent qu’à voiler un pilotage à vue dont les effets pervers font parfois regretter le régime de Diouf. Quel enjeu les retrouvailles entre Wade et Idy peuvent-elles avoir pour un volontaire de l’éducation qui n’a pas perçu son salaire jusqu’à présent et qui se rappellent que ce Idrissa Seck est accusé par celui qui l’accueille, à bras ouverts dans sa maison, d’avoir planqué des milliards à l’étranger? Ils nous parlent de paix sociale à préserver et de dialogue politique à privilégier pour justifier leurs retrouvailles comme si le destin du pays était suspendu à leurs grimaces et comme si la vie politique sénégalaise se résumait au PDS. Face à cette supercherie politique il faut désormais que chaque citoyen fasse sienne la résolution que le Président Wilson avait prise pour légitimer l’entrée des États-Unis en guerre en 1119, c’est-à-dire « préférer le droit à la paix » ! Une paix dans l’humiliation constante des citoyens et la violation permanente des institutions de la république est pire que n’importe quelle guerre. Nous autres Sénégalais avons été toujours pauvres, malchanceux dans les sports et mal lotis en matière de ressources naturelles, mais notre seule fierté résidait dans notre démocratie et dans la valeur de nos ressources humaines, or c’est précisément ce trésor que les pratiques de Wade et de Idy risquent de nous prendre : ils jouent avec la démocratie et font la promotion des médiocres et des tortueux. Notre pays ne mérite pas cela !  
 
 
LE QUOTIDIEN : 
Le président à serigne Bara : «Mon fils a les mains propres, il est jeune, poli,…» 
 
10-02-2009  
wade vend son krim parfait 
Le Président Abdoulaye Wade qui termine son séjour, ce matin, après une visite des chantiers de «Touba, ville du futur» a été reçu hier, pendant trente quatre minutes par El Hadji Mouhamadou Lamine Bara Mbacké à qui, il a présenté son fils Karim avant d’évoquer avec lui des questions d’actualité. 
Par Boucar Aliou DIALLO 
Une première à Touba, le Khalife général des mourides s’est déplacé en personne pour recevoir son hôte. Le Président Abdoulaye Wade accompagné des ministres d’Etat Zakaria Diaw, Ousmane Ngom, Madické Niang, des ministres Adama Sall, Moussa Sakho et de son fils Karim Wade, a fait attendre El hadji Mouhamadou Lamine Bara Mbacké 55 mn avant de se présenter à lui et à son entourage à la résidence Cheikhoul Khadim. Quelques minutes après son arrivée aux appartements Darou Salam, le chef de l’Etat s’est retiré en compagnie du Khalife, de son conseiller spécial de fils et de Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre. Ce qui n’a pas été du goût de Mourtalla, un des fils du Khalife qui a créé un boucan indescriptible pour forcer le barrage des calots bleus car, voulant assister au conclave. Il a même fallu l’intervention de Moussa Ba dit Bro pour tempérer les ardeurs de Mourtalla qui avait attiré l’attention sur lui. 
Tout de suite après, le Président Wade selon des sources dignes de foi, a dit au guide spirituel des mourides : «Je vous présente mon fils Karim. C’est une personne qui gérait ses propres affaires mais qui a accepté de tout laisser pour venir à mes côtés. Il a les mains propres, il est jeune, poli et fait partie des personnes en qui, j’ai entièrement confiance.» Autre sujet évoqué par les deux hommes, c’est l’histoire de la franc-maçonnerie. Mais apprend-t-on, aussitôt qu’il a débuté ses propos en disant au Khalife que «vous avez, sans nul doute, entendu un sujet qui a été évoqué tous ces temps-ci», Me Wade a été freiné net par son hôte du jour qui lui a signifié que ces choses n’étaient pas tellement importantes. Ils se sont marrés avant de poursuivre la conversation. 
Le président de la République informera le 6e Khalife des mourides que son ministre Habib Sy lui avait fait part de ses observations sur les lenteurs que le projet «Touba, Ville du futur» connaît actuellement. En réitérant ses engagements de les poursuivre, le Président Wade rassurera le chef religieux en lui faisant comprendre que même s’il venait à quitter le pouvoir, il laissera des documents et son successeur sera obligé de les terminer. Et que ces lenteurs connues dans les chantiers seraient simplement dues à des questions financières conséquence une conjoncture internationale. 
Abdoulaye Wade s’est aussi intéressé à la visite que les députés avaient faite, il y a quelques jours, à Touba et Mamadou Seck le président de l’As-semblée nationale lui a rendu compte. Il n’a pas caché sa satisfaction de voir autant de parlementaires (une centaine) effectuer le déplacement à Touba et voudrait qu’une journée leur soit réservée chaque année pour qu’ils puissent s’entretenir avec le Khalife. Le chef de l’Etat a aussi évoqué le magal de Touba, juste pour signifier au guide des Mourides que tous les engagements pour un bon déroulement du magal ont été pris. 
Serigne Bassirou Mbacké Abdou Khadre au nom du Khalife général des mourides a remercié le chef de l’Etat et transmis les prières de la communauté mouride. Outre le fait que le Khalife s’est déplacé en personne pour accueillir son hôte du jour, il y a aussi la bouderie de Serigne Cheikhouna Mbacké. Le fils du marabout et par ailleurs président de la Commission communication du magal qui entretient des relations difficiles avec le chef de l’Etat n’a pas voulu faire le déplacement pour accueillir le talibé président. D’ailleurs, il n’était pas le seul car, les populations de la capitale du Mouridisme ne sont pas sorties pour accueillir le Président Wade comme le leur demandait le Khalife. Il n’y avait que quelques badauds perchés sur les grilles de la Grande mosquée et des curieux le long de la route qui mène à la résidence Cheikhoul Khadim. 
Abdoulaye Wade qui a reçu, hier, les khalifes des différentes familles des enfants de Serigne Touba visitera ce matin, les chantiers du projet «Touba, ville du futur». Il repartira comme, il est venu, par les airs 
Correspondant 
 
DENONCIATION-Violationde la liberté de la presse:Boulets rouges sur les dirigeants et les employeurs. 
07-02-2009  
La Fédération des journalistes africains (Fja), membre de la Fédération internationale des journalistes (Fij) et qui regroupe les différentes associations régionales de journalistes en Afrique se réunit, depuis hier, à Dakar pour le lancement de ses activités. Une occasion de dénoncer la violation de la liberté de la presse en Afrique et l’exploitation des journalistes par leurs employeurs. 
«Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent.» La Fédération des journalistes africains (Fja) fait sienne cette citation de l’écrivain russe Pierre Kropotkine, pour rétablir la liberté de la presse qui est piétinée dans la plupart des pays africains. Mieux, la Fja ne se limite pas à fustiger les entraves à la liberté de la presse, elle dénonce aussi les conditions de travail «misérables» des journalistes dans les différentes rédactions à travers l’Afrique. Son comité directeur était en réunion, hier, pour le lancement officiel de ses activités pour l’année 2009. 
Pour Gabriel Baglo le directeur Afrique de la Fédération internationale des journalistes (Fij), il est aujourd’hui urgent que les journalistes et le personnel des médias travaillent ensemble pour faire face aux défis auxquels sont confrontés les travailleurs dans la défense des droits sociaux, professionnels, sur le genre et la lutte pour la liberté de la presse en Afrique. Mais, cela risque d’être une tâche difficile dans une Afrique caractérisée, dans certains cas, par le recul de la démocratie et où la liberté d’expression est mise à rude épreuve. «La liberté de la presse, tout comme la démocratie dont elle se nourrit, ne se décrète pas une fois pour toutes et pour tous les peuples. Elle est une quête permanente sous tous les cieux et quel que soit le niveau de développement. La liberté de la presse est mise à rude épreuve par les pouvoirs et par toutes les forces qui exercent sur elle des pressions multiformes», soutient M. Baglo. 
Mais, le grand hic, c’est que les lois sur la presse semblent ne pas être compatibles avec le fonctionnement des médias en Afrique. Un fait dénoncé par la Fja qui parle d’un manque de volonté des autorités africaines de créer des approches adaptables à ses réalités. «L’Afrique n’a pas inventé de nouvelles approches des fonctions de la presse en rapport avec ses propres spécificités. Elle s’est contentée de reproduire et ou d’adopter les schémas préexistant généralement en Europe», lit-on dans un document de cadrage distribué à la presse, hier, lors de cette rencontre du comité directeur de la Fja. En effet, la Fja rappelle aux dirigeants africains leurs exigences pour consolider la démocratie qui est à ses débuts dans certains pays du continent. Ainsi, elle demande la consolidation des acquis de la liberté de la presse et d’expression, la restructuration et la revitalisation des économies rendues exsangues par une gestion autoritaire, gabégique et antidémocratique. 
Concernant les conditions de travail des journalistes dans les rédactions, Gabriel Baglo dénonce l’attitude de certains patrons de presse qui font fi des mauvaises conditions d’évolution des journalistes pour seulement défendre leurs intérêts personnels. «En Afrique, les organes de presse recrutent des journalistes sans plan de carrière et sans aucune formation alors que des journalistes formés sont là. Pis, on voit des journalistes sans salaire, ni aucune assurance médicale ou sociale. Cela est inacceptable», râle-t-il. 
La Fédération des journalistes africains a été lancée en novembre 2007 à Abuja au Nigeria. Elle a été mise en place avec les associations régionales des journalistes et les syndicats des journalistes des différents pays d’Afrique en novembre 2008 à Nairobi au Kenya. Elle vient d’implanter son siège à Dakar. La Fja a pour mission de défendre la liberté d’expression et l’indépendance professionnelle des journalistes, tout en menant une campagne vigoureuse pour la liberté de la presse en Afrique. Elle œuvre aussi à assurer que la voix des journalistes soit «entendue dans tous les débats sur la défense de la liberté et les droits des journalistes en Afrique». 
Pour réussir cette tâche, la Fja requiert «immédiatement» le statut d’observateur auprès de l’Union africaine (Ua) et ses structures, mais également la reconnaissance des Nations Unies. De l’avis de M. Baglo, la Fédération des journalistes africains informera et outillera les dirigeants des syndicats sur les opportunités et les moyens de jouer leurs rôles. Cette rencontre de deux jours permettra, en outre, «d’adopter les rapports et textes du congrès de la Fja qui s’est tenu en novembre dernier au Kenya».  
 
L’OFFICE : 
Erreur de jeunesse et questions de l’heure 
Wade mën lepp a voulu s’expliquer sur son passé de franc-maçon, qu’il a confirmé dans un organe étranger. Ses scoops, c’est toujours pour l’extérieur. Tant pis pour son astre national. Sa préférence , c’est sa télé , « Rien tous les soirs ». Et, Bab’s Diagne sait, plus que quiconque, le satisfaire. Mais, Serigne Bara Mbacké Fallilou qu’il voulait édifier sur la question n’a pas tenu à s’attarder sur cette « erreur de jeunesse ». Et puis, les questions sont ailleurs : pourquoi est-il devenu si irrégulier à Touba ? Pourquoi son engagement de faire pour Serigne Touba, le fondateur du Mouridisme, ce qu’aucun disciple du Saint homme « n’a jamais fait » , tarde à se concrétiser ? D’ailleurs, quand remboursera-t-il les deux milliards qu’il avait « empruntés » à l’illustre disparu et prédécesseur de Serigne Bara, le vénéré Serigne Saliou Mbacké en l’occurrence ? Pourquoi a-t-il, également, réduit le quota de riz qu’il alloue à la sainte ville à chaque célébration du départ en exil de Serigne Touba, le « Magal » qui sera célébré samedi prochain ? Si Wade door mou danou répondait à ces questions , et édifiait les populations riveraines du stade Assane Diouf sur la désagréable surprise qu’il leur réserve le samedi prochain, il aurait fait œuvre utile à la confrérie dont il se réclame , et à la jeunesse de la capitale ; à laquelle il avait juré de ne pas toucher à son aire de jeu. Mais, voilà : le père de Karim sagne lepp ne traite de questions que celles qui lui tiennent à cœur. Il est la « seule constante » du Pds et du pays, non ? 
( Mor Todjangué )  
 
SUD QUOTIDIEN : 
LE PRESIDENT DE LA RÉPUBLIQUE PARLE DE SON FILS À SERIGNE BARA Wade présente « Karim comme son bras droit d’une rare fidélité »  
par Pape Fall | SUD QUOTIDIEN , mardi 10 février 2009 
L’accueil de Touba a été presque indifférent hier à l’arrivée du président de la république, Me Abdoulaye Wade dans la ville religieuse. Point de foule en délire, ni de manifestation de joie populaire des premières heures de l’alternance. 
 
Le président Abdoulaye Wade accompagné du ministre de la justice Madicke Niang, du ministre Ousmane Ngom et de son fils karim Wade, a été reçu aux environs de 19h par le khalife général des Mourides Elhadj Bara Falilou Mbacke qui avait à ses côtés Serigne Bassirou Mbacke Abdou khadr l’organisateur du magal et plusieurs dignitaires mourides membres du comité de pilotage du grand magal de touba. 
Le khalife général des mourides s’est rendu à la résidence khadim rassoul où son hôte et talibé avait été installé. De source informée, on nous indique que le président Abdoulaye Wade a rassuré le khalife sur sa volonté de l’aider à réussir le magal, « On m’a rendu compte fidèlement de tous vos désirs et vos attentes pour la réussite du magal ; soyez assuré que j ai donné toutes les instructions nécessaires pour que l’évènement ne connaisse aucun rate » a indiqué , Abdoulaye Wade a Elhadj Bara Falilou Mbacke. 
Le temps fort de cette rencontre a été l’introduction de karim Wade que son père a présenté au khalife comme son bras droit d’une rare fidélité. 
Le président Wade passe la nuit à Touba : des audiences sont prevues sur son agenda 
 
R E A C T I O N S 
• Un fils ne peut être que fidèle à son père, surtout s’ils partagent la même vision. Et tel semble être le cas parce que depuis l’avénement de l’alternoce, le pays va de mal en pis. Nous n’avons jamais connu par le passé des pénuries pareilles (riz, gaz, électricité, eau, carburant, ciment, etc.). C’est incroyable. 
Si c’était chez les seereers ou mes cousins diolas, un fils ne laisserait jamais son père, à un âge aussi avancé, commettre des bêtises pareilles sans lui venir en aide, dans le bon sens. Mieux, si c’est vraiment quelqu’un de compétent, il aurait aidé son vieux père à réussir le seul mandat qu’il devait gouverner et aller vaquer à d’autres occupations, pour le bien des populations administrées. Mais c’est tout le contraire de tout cela qui s’est passé, avec une manne financière incroyable qu’on a donné au fils et à qui on n’assure l’impunité, car dire que son fils à les mains propres sans pour autant qu’il soit audité, cela veut dire qu’il ne sera jamais audité. 
Mais nous la jeune génération, qui avons l’âge de Karim et qui avons travailler dure pour devenir ce que nous sommes aujourd’hui, sans l’aide d’un père Président, nous l’attendons de pied ferme. Tôt au tard, il aura des comptes à nous rendre. Nous n’avons pas les leviers du pouvoir entre nos mains, ni un pater ou une madre derrière qui on se cache, mais nous sommes compétents, nous savons nous battre et nous avons les mains propres pour mener un tel combat. 
WALF FADJRI : 
Halte aux ambitions anti-démocratiques  
 
 
L’approfondissement de la démocratie, dans toutes ses dimensions, doit être, pour tous les Sénégalais, un impératif catégorique. La démocratie ne doit pas être de façade du moment où elle doit assurer une vie décente à tous les citoyens, même aux plus misérables. Elle proclame l’égalité de tous devant la loi. Mais elle est surtout la possibilité pour tous de mener une vie décente pour embellir leur cadre de vie.  
Du moment où la démocratie repose sur l’idée que tous les hommes naissent libres et égaux, la République ne doit accepter aucune transaction avec l’impérieux devoir de prendre en charge tous les problèmes des citoyens. C’est à cette condition qu’elle peut développer chez les citoyens le sentiment d’appartenir à la même communauté et d’inciter pareillement le peuple tout entière à participer aux affaires publiques. En travaillant à procurer le bien-être à la population, à l’associer à la direction de l’Etat, le gouvernement instaure un climat de paix propice au travail. Un peuple, quel qu’il soit, ne peut accomplir rien de grand quand il est déchiré par d’interminables luttes civiles suscitées par des ambitieux qui essaient de profiter des frustrations des victimes de l’ordre établi pour assujettir leurs concitoyens.  
Le salut de la démocratie de notre pays passe par son approfondissement. Il s’agit d’abord de faire comprendre à ceux qui sont engagés dans l’arène politique qu’ils doivent toujours être capables d’accueillir toutes les vérités, bref, d’accepter la diversité des conceptions de la vérité. S’il en est ainsi, la stabilité politique est assurée. Car les gouvernements s’abstiendront d’utiliser des méthodes antérieures pour imposer leur point de vue. Pour parvenir à des fins démocratiques, on ne doit pas recourir à des moyens antidémocratiques, sinon on cesse d’être démocrate. Pour éviter l’exercice solitaire du pouvoir, les citoyens doivent participer à l’élaboration des valeurs qui sont les règles de vie des hommes en commun.  
Ensemble, ils s’attacheront à empêcher l’écrasement de l’homme par la société, l’instauration de l’anarchie ou de la dictature. C’est à cette condition que les principes démocratiques s’enracineront dans le cœur de chaque citoyen. La réalisation de ce rêve n’est possible que si l’Etat et les partis politiques prennent davantage conscience que l’Etat ne doit pas être jugé aux devises inscrites aux frontons de ses monuments mais par les applications qu’il en fait dans sa pratique quotidienne.  
Dès lors, on devine facilement la place primordiale de l’instruction dans l’édification de la citoyenneté dans le cœur des Sénégalais. Elle seule peut purger l’ignorance des esprits, d’inculquer à tout le monde le sens du relatif, de leur ouvrir les yeux sur le monde actuel. Par l’instruction, la démocratie peut facilement retrouver le sentiment vrai de la dignité humaine. Car, tout en respectant le principe de l’égalité, elle admet aussi cette hiérarchie des situations qui se développe naturellement dans l’état social selon le mérite intrinsèque des uns et des autres. Le nivellement n’est pas démocratique ; la véritable démocratie, c’est l’élévation selon l’intelligence, la sagesse, le travail régulier.  
Par l’instruction, on peut élever donc le citoyen le plus obscur au rang le plus élevé de la hiérarchie sociale. On lui inculque, dès son jeune âge, le sentiment de l’intérêt public. Les principes démocratiques doivent pénétrer les masses. Rien ne doit les étouffer. Les institutions n’ont de chance d’être fortes et durables que si elles obtiennent l’adhésion sans réserve du peuple qui sera prêt à aller jusqu’au sacrifice suprême pour les défendre. Grâce à l’instruction, le droit de suffrage prendra, revêtira un sens particulier. Car les électeurs auront la capacité de choisir entre les programmes qu’on leur propose et non entre les personnes. Ce sera, là aussi, une occasion de placer à la tête de l’Etat et ses démembrements, des hommes capables de gérer avec droiture les affaires dans l’intérêt supérieur de la nation. Du moment que la vie politique sénégalaise s’est organisée autour de plusieurs partis politiques qui ont pris l’engagement de prendre les charges qui doivent être celles de tout mouvement politique conséquent, le service de la vérité, de la justice, ils doivent eux aussi aider leurs compatriotes, quelle que soit leur condition de fortune, à participer réellement au maniement des affaires nationales.  
Par leur connaissance de la réalité sociale, ils peuvent saisir l’ampleur des problèmes, proposer une autre vision de la vie, des changements dans les rapports par lesquels le pays se remet en question afin de pouvoir vivre une vie digne d’êtres humains. La politique est une action qui s’invente. Les partis doivent être toujours en mesure de changer les termes des problèmes afin d’espérer pouvoir refaire le monde. Bref, ils doivent toujours miser sur un avenir neuf. La démocratie a besoin d’être protégée afin que le pays ne soit pas dans une arène sanglante où la démagogie déploie sans retenue ses armes abominables. Elle n’a de chance de subsister que si l’esprit de conciliation habite les esprits de tous les acteurs.  
Du moment qu’elle n’est plus l’apanage d’une minorité, mais le bien de toute la communauté, des dispositions légales doivent la mettre à l’abri de tout ce qui est de nature à la dévoyer. Notre pays qui va vers des élections a pu voir prospérer des tares comme la médiocrité, l’arrogance et le mensonge, la déperdition des valeurs de ‘diom’, de ‘mougne’ et de ‘kersa’, la propagation de l’impunité et du gain facile parce que non fondé sur la compétence et le mérite. Bref, le sacrifice pour l’intérêt général a, un moment, été placé au second rang, au profit d’intérêts particuliers, catégoriels ou partisans, à une autocratie de hasard qui n’hésiteront à pervertir les consciences par des propagandes utopiques et embrigaderont les intellectuels pour justifier l’injustifiable en flottant les passions des groupes pour mieux les égarer. Il nous faut, si nous voulons remettre le Sénégal sur le train de l’histoire, retourner sans tarder aux valeurs du goût de l’effort et du travail, de la discipline et du courage, de l’humilité et de la tolérance, du patriotisme et du civisme, de la droiture et de la probité. La doctrine démocratique enseigne qu’un corps représentatif est toujours suspect et doit être contrôlé par la nation.  
Il nous faut éviter de livrer le pays à des gens uniquement mus par des intérêts particuliers qu’ils présenteront pour l’intérêt général. Tous doivent comprendre que plus grands que sont les droits que donne la citoyenneté, plus grands sont les devoirs qu’elle impose. Le citoyen conscient de ses devoirs se fait une sorte de boussole morale qui le guide dans la trajectoire de son destin. Dans un pays démocratique, cette boussole doit être commune à tous et elle a pour noms : Liberté et justice.  
Lamine DIOP Conseiller municipal à Sam Notaire Email : maiem@live.fr  
 
Decroix, la cause de l'acteur 
 
 
Une nouvelle conscience dans la démocratie, pas de tiraillement au rythme de casseroles qui traînent. Un véritable contrepoids politique inspiré et inspirateur, devant guérir le landernau dirigeant de son inertie, capable de résoudre sa crise de représentation par un vrai leadership et de trouver un projet de société pertinent et congru. Tout le débat est là. Là, juste sous les pieds d'Aj/Pads. Pas dans le premier regard du premier venu. Et Decroix n'en est pas un.  
Decroix est dans les rangs d'Aj. Et il y sera, quoique les idéologues du refoulement veuillent l'extirper d'un foyer dont il détient l'une des clés-forces. En tant qu'intellectuel producteur et non consommateur, je me donne encore le devoir de me prononcer sur une conjoncture structurelle ainsi que sur ‘un bouquet de conjectures programmées’ que les conservateurs peinent à entrevoir. Ma foi ! Surtout, dans un parti, comme Aj, dont l'essentiel des actionnaires portent le titre ô combien honorable de cadre.  
On le sait donc, la politique ne supporte pas les états d'âme, elle les véhicules plutôt. De ce fait, Aj gagnerait davantage à composer avec ce que lui propose Decroix. D'autant que la politique est plus une question de renouvellement du bien qu'une question de décèlement du mal. Plus une question de réincarnation qu'une question de regain… Le recommencement est une donnée faible.  
La position de Mamadou Diop Decroix, consistant à donner une nouvelle dimension et une vision beaucoup plus éclairée à Aj qui, on se le rappelle, avait piteusement failli en ayant comme porteur de projet Landing Savané lors de la présidentielle 2007, entre dans ce cadre. Elle n'est guère un reniement à des convictions ni un appel à une ‘insurrection’ interne à un parti qui porte et supporte l'intelligence. Je ne veux pas parler, ici, d'intelligentsia. Puisque le paradigme renvoie à une caste. Et cela exclurait bien des gens dans mon argumentaire. Et mon argumentaire est fait pour être partagé. Il ne saurait être exclusif, mais voudrait écarter tout principe de sectarisme.  
Ceci étant, revenons à la cause de l'acteur ! La position de Mamadou Diop Decroix est plutôt une invite. Une invite à une objectivation des actions de principe qui fondent son parti ainsi qu'une cohérence plus accrue du dialogue que tout parti moderne doit entretenir avec le peuple souverain. Le peuple seulement ! Son livre (La cause du peuple) en est une preuve palpable. La cause du peuple ! Contrairement à d'aucuns qui porteraient toujours la conscience antérieure en bandoulière, Decroix, lui, l'expert informaticien, par ailleurs, se voulant un acteur dans la post-modernité, ne met pas en avant la lutte des classes, aujourd'hui liquidée par la conscience moderne et le bon sens. Il met plutôt, en première ligne, la formule contemporaine qui voudrait que les partis changent et évoluent. Car, l'immobilisme est une faute en politique et se paie très cher, un jour ou l'autre.  
Le monde a changé et Decroix tient à faire évoluer Aj, dans l'action. En effet, de nos jours, seule l'évolution semble avoir de sens et de contenu dans un contexte où la portée et la signification du conservatisme battent de l'aile ; et ce, depuis que François Furet a traduit sa pensée écrite en une belle formule imagée : le passé d'une illusion, raccompagnant ainsi au cimetière la dépouille d'un sujet rendu obsolète par l'épuisement des idéologies, et qui, pourtant, a toujours eu pour dernier viatique la Praxis léninienne. Cela, Demba Ndiaye l'explique qui analyse ‘la langue de bois du 25 février 2007’, dans une ses chroniques dans les colonnes du quotidien L'AS : ‘(...) La lutte des classes n'est pas morte, elle a seulement bifurqué pour prendre d'autres formes. C'est l'époque qui veut ça. Une époque marquée par un libéralisme outrancier, qui, pour s'exporter et s'imposer, est obligé d'agiter la carotte (de la liberté) et le bâton (de la guerre) des profits. Cela laisse très peu de place à un paradis sans antagonismes ni conflits. Bien sûr, c'est le rêve impossible du libéralisme (...)’. Bien sûr, c'est aussi le grand dilemme... Le dilemme auquel les pourfendeurs de Decroix sont confrontés.  
On n'a pas besoin de repenser l'histoire pour essayer de comprendre et de s'affirmer. Decroix a pris position… Et c'est tout. Il s'affirme et indique la nouvelle voie à suivre. A ce titre, l'on peut dire qu'il a posé un acte, tout à la fois, héroïque et réformateur. Cependant, il ne défie personne. Il en appelle seulement à la real politique, pas à la fin de l'histoire renvoyant au dernier homme dont parle sociologiquement l'Américain d'origine japonaise, Francis Fukuyama, avec autant de salive que d'encre ayant bouleversé le monde des concepts et des concepteurs de l'intellectualisme. Enfin.  
Enfin, le dernier mot revient à un autre acteur, partenaire de Decroix : la paix… Silence, elle nous parle : les cloches sonnent. Elles sonnent le tocsin de l'idéologie de la polémique. Aussi s'élèvent, au-delà des barrières, d'autres échos cultuels. Ce sont les voix du muezzin des mosquées, du maître des collines du Boundou, du païen des berges du Sine… De ma chambre, j'entends, tranquilles, toutes ces voix dans le tumulte de la peur. Hélas, elles ne voient et n'entendent rien. La surdité et la cécité les habitent, les assaillent, les dépriment, et les privent de liberté, pourtant largement à leur portée. Pourquoi donc s'entêter à l'appel des envoyés du maître des mondes ? Pourquoi résister à la concorde ? Pourquoi provoquer encore le bruit des banalités et de la subversion ? Silence, la prison de la pensée leur parle.  
Elle est certes privation de liberté, mais elle libère, en aidant à prendre du recul… Reculer pour mieux sauter, comme dit le bel esprit. Juste un saut vers la fraternité, l'ouverture et le dialogue. Juste un essai. Si, il le faut. Il est nécessaire, voire impératif de faire le pas menant vers la paix sociale et la quiétude politique. Car la sérénité est un humanisme. Une éthique loin des fantasmes. A défaut, ce serait un autre dilemme… Celui de voir un pan entier de la démocratie sénégalaise s'effriter avec des pertes, des regrets voire des remords. Car, après tout, Decroix est un acteur en qui Aj doit porter foi si l'on sait que l'aristotologie ou l'étude de la logique définit l'acteur comme étant quelqu'un qui a une double phalange, pour ne pas dire identité : l'homme (actant) et le personnage. A cause d'un principe qui veuille qu'un homme, politique, s'engage dans l'action, il va de soi que l'auteur demeure l'acteur de La cause du peuple.  
Issa Thioro GUEYE Journaliste-Ecrivain issathioro@gmail.com 
 
Réforme  
Passation de marchés publics : L’informatisation des procédures mise en branle  
Les autorités contractantes de l’Etat suivent depuis hier, une formation de quatre semaines sur l’utilisation de l’outil électronique dans les procédures de passations de marchés publics.  
 
Cette formation de quatre groupes d’autorités contractantes s’inscrit dans le cadre de la réforme du sous-secteur des marchés publics. Les sessions de formation sur l'utilisation de l’outil informatique dans les passations de marchés ont pour objectif de promouvoir la transparence dans le système de passation des marchés publics ainsi que le traitement équitable des soumissionnaires. Le Système intégré de gestion des marchés publics (Sigmap), par ailleurs, permettra de centraliser, à travers le portail web, toutes les informations relatives à la passation des marchés publics et d’en assurer la fluidité et le libre accès à tous les acteurs de la commande publique. En marge de cette formation, les différentes autorités contractantes devront sortir renforcées dans le domaine de la transmission des dossiers de marchés et de publication des avis d’attribution des marchés, par voie électronique. L’informatisation devrait rendre plus fiable et exhaustive la base de données gérées dans le cadre de la mise en ligne du portail.  
Le Sigmap est composé d’un portail web accessible au grand public et d’un système sécurisé de gestion électronique qui permet d’automatiser l’ensemble des procédures, la réduction des délais de traitement des dossier et leur traçabilité ainsi que la gestion automatique des statistiques. Le système regroupe l’Autorité de régulation des marchés publics (Armp), la Direction centrale des marchés publics (Dcmp) et les autorités contractantes de l’Etat. Qui, après la formation vont elles-mêmes mettre en ligne leurs avis d’appels d’offre. Une fonction jusque-là tenue par la Dcmp.  
Depuis la réforme de 2007 qui mettait en vigueur un nouveau dispositif de passation des marchés, un accent est mis sur l’amélioration de la transparence et l’accessibilité des données relatives aux marchés publics. En ce sens, des changements institutionnels sont apparus avec la séparation des fonctions de régulation et de recours non juridictionnel, d’une part, et de contrôle à priori, d’autre part, confiées respectivement à l’Armp et à la Dcmp.  
Khady BAKHOUM  
FERLOO.COM : 
Dette intérieure de Sénégal : Jules Erviot demande l’état de lieu au secteur privé et prône la suppression du Sénat 
« Il y a 174 milliards de francs Cfa d’arriérés de dépenses, 50 milliards de compte d’agences, 74 milliards de dépassements budgétaires et autres factures. Ce qui fait un total qui avoisine 300 milliards », a précisé Jules Erviot, invité de "Grand Jury" à la Rfm. C’est ainsi que le chef de la délégation de la Commission européenne à Dakar et à Banjul estimera que . D’autant plus que, précise-t-il, « il y a eu des interventions des bailleurs de fonds (France, Banque mondiale…), en faveur du gouvernement du Sénégal pour épurer une partie de la dette. 
 
« Ce qui me gêne, c’est que le secteur privé est trop timide. Je lui demande à faire des interventions sur ce qui a été fait. Je veux avoir l’état de lieu de la situation ». Il a, à l’occasion, fait savoir que l’appui budgétaire de cette année s’élève à 25 millions d’Euros ; une somme qui va directement dans le trésor public. Ceci, dit-il, « avec des recommandations au gouvernement sénégalais à respecter ses engagements sur les réformes ambitieuses qu’il promet de faire au courant de 2009, le paiement des privés et la gestion rigoureuse des finances ». 
S’agissant du train de vie de l’Etat, le chef de la délégation de l’Union européenne semble catégorique sur l’inopportunité du Sénat. "L’Assemblée nationale peut jouer le rôle du Sénat", a-t-il dit. Il a, également, fait savoir que « les bailleurs de fonds ont fait des remarques sur le nombre pléthorique du gouvernement (4 départements ministériels pour l’Education). Dans ce sillage, « on n’a jamais demandé de supprimer la subvention de tel ou de tel produit », dément-il la thèse avancée pour justifier la suppression de la subvention sur certains produits de consommation courante. Cela, soutient-il, « est un choix du gouvernement ». 
Par ailleurs, il se désole des débats d’incompréhension soulevés autour du sujet des Accords pour le partenariat économique (Ape) et relève de la « mauvaise communication de l’Union européenne ». A cet effet, il a expliqué que l’impact fiscal qui a fait craindre à beaucoup de pays africains va être étendu sur plusieurs années et qu’ils (Ape) prévoient la protection de 20% des produits et favorisent l’intégration régionale ». Mieux, il déclare que les discussions vont évoluer dans le bon sens pour les Accords pour le partenariat de développement (Apd), la semaine prochaine. 
Abdou TIMERA  
L’heure de la sanction a sonné 
L’espoir porté par les populations sur l’alternance au lendemain du 19 Mars 2000, s’est mué depuis belle lurette en désespoir et déception à cause du comportement despotique de Abdoulaye Wade et ses affidés et thuriféraires du PDS et de la CAP 21... 
 
Depuis leur arrivée au pouvoir, à la suite de la volonté populaire exprimée par les sénégalais qui ont lutté pendant des années pour le triomphe de la démocratie, de la paix, de la justice, de la saine gestion des deniers et de la juste répartition du fruit du labeur de la population ; ces hommes de « l’alternoce » ont plongé notre pays dans une situation économique et sociale catastrophique, et jamais égalée depuis son accession à la souveraineté internationale. Ils ont dilapidé les ressources du pays en un temps record, appauvrissant davantage les masses laborieuses par l’accaparement des deniers publics, utilisés pour la construction de somptueuses villas et l’achat de voiture dernier cri. Ces rapaces pouvoristes n’ont pas épargné les terres tant en milieu rural que dans les grandes villes 
Sous leur magistère,le taux de chômage a grimpé de manière exponentielle, atteignant des proportions alarmantes, des usines et entreprises,du fait de la dette intérieure non payée, sont au bord de la faillite,les braves paysans bradent leurs récoltes faute d’une campagne de commercialisation agricole sans précédent,les élèves, nouveaux étudiants squattent les facultés pour être orientés, les enseignants attendent chaque année pendant des mois pour percevoir leurs indemnités de déplacement et ne cessent de réclamer de meilleurs conditions de vie et de travail mais aussi le rétablissement d’une injustice :l’indemnité de recherche documentaire à tous les enseignants. 
Le monde rural reste confronté à de réelles difficultés à cause de la manie despotique de Wade et ses courtisans. 
La loi fondamentale ( la Constitution ) est devenue un jouet entre les mains de Wade et ses parlementaires qui la tripatouillent à leur guise pour imposer leur volonté à la population. 
Ainsi, actuellement au Sénégal, nous avons deux camps opposés : 
1 – Le camp des affameurs des populations, dirigé par Abdoulaye Wade et ses flagorneurs cyniques qui ont érigé la répression des honnêtes gens en règle (journalistes, politiciens, syndicalistes, élèves étudiants…) ; avec surtout la manipulation des agents de la justice et la transformation des forces de l’ordre en oppresseurs du peuple auquel ils appartiennent. 
2- Le camp des patriotes qui travaillent durement dans les champs, les usines les écoles, les hôpitaux …et qui ne comptent que sur la force de leur travail pour se valoriser. 
Pour ce camp le seul salut est le refus de l’arbitraire par la riposte à ce régime néo- libéral le plus abjecte de notre temps ; cette riposte passe inéluctablement par une sanction sévère et sans équivoque, en déboutant hors de nos collectivités locales les hommes de ce régime au soir du 22 Mars 2009. 
Et pour cela, la vigilance doit être de rigueur et le slogan « Thiey bokho reporté ! Thiey bokho reporté ! » 
Ce qui est sûr, ce régime au crépuscule de sa vie fera tout et emploiera tous les subterfuges pour s’accrocher au pouvoir en usant et abusant de moyens indignes et honteux comme l’achat des consciences, la magouille à partir du fichier électoral, l’intimation au niveau des bureaux de vote le jour du scrutin. 
Et pour éviter cela, il nous faut tous ensemble comme un seul homme lui dire « Thiey bokho sathié ! Thiey bokho sathié ! ». 
Tous les dignes fils du pays debout pour vous mettre hors d’état de nuire et refuseront que leur victoire soit usurpée. 
Unis nous vaincrons 
Pour que vive la République. 
Saniébé NDIAYE 
Secrétaire Général de la Fédération LD de Linguère. 
 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 10.02.2009
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