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quelle pertinenc
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Vous n’avez pas le droit de faire péter la Ré

Vous n’avez pas le droit de faire péter la République !  
 
 
Dans trois contributions faites en 2009 sur la question de la vice-présidence*, nous attirions l’attention sur le fondement strictement politicien de cette trouvaille faite subitement lorsqu’un certain 22 mars 2009, les électeurs sénégalais donnaient un coup de frein à la ‘route vers le sommet’ taillée sur mesure pour un fils ‘venu en visiteur’ sous les feux de la rampe tardivement en 2000 quand Papa arriva au pouvoir. Le peuple avait bloqué l’ambition du prince et du roi par la porte. Il restait la fenêtre du hold-up royal.  
Du vice-président fantôme nommé par le président suivant l’article 26 de l’actuelle constitution, les laborantins de la pérennité du Sopi nous sortent une dynamite sociale pas trop éloignée des trouvailles de Gbagbo et consorts. Le coup fourré sort du chapeau après un tour furtif à Benghazi en clin d’œil aux ‘maîtres du monde’, histoire de neutraliser leurs réactions face au tollé légitime de tout un peuple. Le contexte et le calcul relèvent d’un cynisme d’une autre époque mettant bas les masques. Le régime vient de franchir la frontière qui le place (place d’honneur) au côté de Tandja et des dictatures. Il vient dans un réflexe de survie de montrer qu’il (le régime) est prêt à tout pour garder le pouvoir dans une impopularité flagrante.  
Le Parlement, maître dans l’applaudimètre, validera certainement le forfait. Il ne restera certainement et absolument rien à attendre d’un Conseil constitutionnel spécialiste de ‘l’incompétence de droit’ quand il s’agit de déplaire en toute dignité au roi gardien des sceaux et des sous. Yao Ndre n’avait-il pas la même folle et (irresponsable) responsabilité que Gbagbo ? C’est comme si le régime voulait essayer et s‘essayer au poker d’un forcing en misant sur la passivité d’un peuple majeur qui a fini de vomir le Sopi.  
A près de 90 ans, le ‘chef en chef’ de ce régime n’a pas le droit légal ou moral tout court de faire péter cette République par une loi scélérate qui risque de dresser les populations debout contre les forces de sécurité. Légal et moral, avons-nous dit. Reste à savoir si ces deux adjectifs sont encore dans le dictionnaire des tenants du régime qui savent bien que, devant l’histoire, devant la communauté internationale et devant la mémoire, ils seront tenus pour responsable demain si pète la République.  
Nous sommes sur une mauvaise et glissante pente pour la République qui a plus besoin de sagesse que d’attitudes cavalières et irresponsables. Au-delà du Sénégal et des Sénégalais d’abord, les ‘maîtres du monde’, pour qui le tour furtif à Benghazi a sans doute été fait, ont le devoir moral et légal de rappeler à l’ordre les promoteurs du forcing anticonstitutionnel. Ce n’est pas fuir notre responsabilité sénégalaise que de dire ici que Sarkozy et Obama sont interpellés pour avoir offert un plateau (même de façade) au ticket père-fils lors du dernier G8. A moins que ces maîtres du monde ne soient des médecins après la mort ou autres équilibristes qui acceptent un semblant de deal suffisamment malsain.  
Pour finir, cette contribution est un appel à toutes les consciences sénégalaises mais aussi aux présidents Sarkozy et Obama. D’ailleurs, ce dernier avait dit et bien dit, dans son discours d’Accra du 11 juillet 2009 : ’Ce que fera l’Amérique, en revanche, ce sera d’accroître son aide aux personnes et aux institutions responsables, en mettant l’accent sur l’appui à la bonne gouvernance : aux Parlements qui maîtrisent les abus de pouvoir et s’assurent que les voix de l’opposition peuvent s’exprimer ; à la règle de droit, qui garantit l’égalité de tous devant la Justice ; à la participation civile, afin que les jeunes soient actifs dans la vie politique ; et à des solutions concrètes à la corruption telles que l’expertise comptable, l’automatisation des services, le renforcement des lignes d’appel d’urgence, la protection de ceux qui dénoncent les abus afin de promouvoir la transparence et la responsabilité.’  
Nul n’a le droit de faire péter cette République qui n’appartient à aucune famille. Tous, nous avons le devoir de le dire et de veiller à ce que les fossoyeurs de la République n’arrivent pas à leurs fins. Ils n’arriveront certainement jamais à leurs fins, mais nous devons éviter tout de suite qu’ils nous fassent supporter un lourd passif pour la reconquête de notre dignité bafouée.  
Mamadou NDIONE Mandione15@gmail.com 
* Les 3 contributions dont il s’agit ici, sont : ‘Une vice-présidence à mi-parcours : pourquoi et pour qui’ du 12/05/2009 ; ‘Le poker de la vice-présidence’ du 20/05/2009 ; ‘Le véritable pion de l’échiquier’ du 08/10/2009.  
 
Tous contre le coup d’Etat !  
Je ne crois pas qu’il y ait eu beaucoup de Sénégalais qui aient été surpris par cette énième modification de notre pauvre Constitution, celle-ci étant faite pour être tripatouillée, comme l’affirmait sans ambages et sans gêne Me Madické Niang, alors Garde des Sceaux, ministre de la Justice. Ce vieil homme qui nous dirige ne nous prend pas au sérieux et fait de nous ce qu’il veut. Je précise toujours dans les différentes interventions que tant qu’il tiendra sur pieds, il s’accrochera à son pouvoir qu’il chérit tant. On prête au Président Diouf d’avoir exprimé la même idée en ces termes : «Il s’accrochera au pouvoir tant qu’il lui restera un souffle de vie.» Quand, dans cette perspective, il définit des objectifs, il ne se fixe pas de limites pour les réaliser dans leur intégralité. Son dernier projet de modification de notre Constitution qu’il a sorti de sa botte secrète en est une parfaite illustration. 
 
Que faire maintenant devant ce fait accompli, cet énième coup d’Etat de cet homme sans foi ni loi qui nous gouverne ? Entre autres stratégies, je retiens celles-ci : 
 
1 – s’opposer avec vigueur et détermination à l’adoption du projet machiavélique, au besoin par tous les moyens. Et ce ne sont pas des enfants de chœur qui y arriveront. L’homme et son clan sont prêts à payer le prix fort pour faire passer le projet. Sommes-nous prêts à payer le même prix pour nous y opposer ? 
 
Cette affaire de «ticket présidentiel» est gravissime ; elle dépasse le cadre des seuls partis politiques et des organisations de la société civile. Elle interpelle tous nos compatriotes pour peu qu’ils aient pris conscience des périls qui menacent gravement notre pays, du fait de l’irresponsabilité et de l’insouciance de notre vieux Président politicien. C’est l’occasion, pour nombre de nos compatriotes qui accusent trop facilement notre opposition de mollesse, de sortir enfin de leurs fourrés et de nous montrer de quel bois ils se chauffent. 
 
Tout le monde est donc interpellé en vue de la formation d’un vaste Front républicain, pour faire face au projet antidémocratique qui va être sûrement adopté jeudi par les godillots de la Place Soweto. Pour l’empêcher, il faut plus que des discours, des réunions, des appels de toutes parts ; il convient surtout de mener des actions vigoureuses, soutenues, concertées. Malheureu¬se¬ment, de ce point de vue, je n’attends pas grand-chose des Séné¬galaises et des Sénégalais, qui sont loin, très loin d’avoir la détermination des Tunisiens, des Egyptiens, des Yéménites et des Syriens. 
 
Tant mieux, si nous arrivons, malgré tout, à bloquer le fameux projet ! Sinon, il nous reste une seconde stratégie : 
 
2- C’est de réunir le maximum de monde autour d’un «ticket» unique. La meilleure manière de faire élire Me Wade à 25-26 % des suffrages exprimés, c’est de lui opposer plusieurs autres «tickets» qui pourraient aller jusqu’à dix, si on considère déjà le nombre de candidats déclarés. 
 
Me Wade s’est préparé et il sait parfaitement ce qu’il vaut. C’est un candidat sortant et il est surtout conscient qu’avec un colistier, ses énormes capacités de nuisance, son immense fortune et la forte détermination de son camp qui n’est pas du tout prêt à lâcher ses prébendes et à risquer la prison, il ne doute pas un seul instant qu’il réunira autour de son «ticket» au moins 25% des suffrages exprimés, surtout de suffrages dévalués. Il sera alors élu, malgré les protestations inutiles et tardives, par un Sénégalais sur quatre ou même moins. Qu’à cela ne tienne ! Il aura atteint son premier objectif, le second étant de mettre en selle son fils. Rien ne l’en empêchera alors, puisque l’opposition ou ce qu’il en restera sera carrément groggy. Les 50 ans de régime libéral pourraient alors devenir réalité. 
 
Je lance donc un appel solennel à tous les candidats déclarés ou potentiels et les invite à réfléchir sur les gros risques qu’ils peuvent faire courir au pays, en s’accrochant à des candidatures individuelles sans illusions. Cet appel n’est évidemment valable que si le projet machiavélique du monstre qui nous gouverne est adopté et il est fort probable qu’il le soit. 
 
Les candidats les plus sérieux de l’opposition, déclarés ou non encore déclarés ont, malgré leurs divergences, un dénominateur commun : les Assises nationales et la Charte de gouvernance démocratique. Ils pourraient bien envisager l’éventualité d’un Front commun, d’un «ticket» commun. Ce ne sera évidemment pas facile, mais à force de discussions, de renoncements, de sacrifices, ils pourraient y arriver. Le Sénégal vaut mille sacrifices et est bien plus important que mille intérêts pris individuellement. 
 
Je ne vois aucun «ticket» de l’opposition, que ce soit celui de Bennoo ou des autres candidats, qui soit capable de faire 25% face à Me Wade et à son «colistier». 
 
Nous n’avons que deux arcs dans notre carquois : bloquer le projet machiavélique de Me Wade ou aller à l’élection présidentielle autour d’un «ticket» qui rassemble le maximum de monde : partis politiques, mouvements citoyens, candidats indépendants, etc. Toute autre solution envisagée et surtout prise individuellement, pourrait nous conduire directement vers la victoire de Me Wade, donc vers la pire des catastrophes pour notre pays déjà très mal en point. 
Par Mody NIANG - modyniang@arc.sn 
Le ticket présidentiel de Wade, un cheval de Troie  
Cette nouvelle proposition de loi est une arme sous le manteau de Wade. En effet, sa candidature étant inconstitutionnelle et anticonstitutionnelle, il trouve un moyen de di¬vertir l’opposition, les médias et tout le peuple. Par le poste d’un Prési¬dent et d’un vice-président qu’englobe le ticket, Wade divertit l’opinion et installe un faux débat. A ce titre, au lieu de se soucier de la candidature de Wade qui est illégale, voire illégitime, ceux qui fustigeaient la candidature de trop jettent leur bile sur la vice-présidence issue du ticket et oublient l’essentiel : l’irrecevabilité même de la candidature de Wade. Par conséquent, d’une pierre deux coups, Wade risque de se sauver en sauvant son dauphin par «la dévolution monarchique du pouvoir», sous le couvert des lois. Il est temps que la majorité mécanique du Pds à l’Assemblée nationale se réveille en convoquant les fibres internes de la citoyenneté. Il est temps que tous les vrais démocrates se tiennent debout. 
 
Par ailleurs, les Sénégalais ont certes besoin de tickets, mais c’est plutôt des tickets pour les étudiants dans les restaurants universitaires menacés de fermeture à cause d’une dette de plusieurs milliards que l’Etat doit aux repreneurs. Depuis quelques jours les étudiants n’ont pas de tickets parce que les bourses ne sont pas payées. Ceux qui ont des tickets ne peuvent pas accéder aux restaurants. 
Les braves ménagères ont besoin de tickets pour payer le riz, l’huile, le lait, bref du pain pour leur progéniture. 
 
Les paysans ont besoin de tickets pour accéder à la caisse afin de bénéficier des retombées de leurs récoltes invendues, de crédit pour les semences et de tickets pour les intrants etc. 
Les syndicalistes de tous ordres ont besoin de tickets pour une meilleure répartition des biens ; une rémunération proportionnelle au travail fourni. Tous disent non au ticket de promotion clientéliste, au mépris du mérite et à la boulimie du pouvoir. 
 
Oui au ticket pour le respect des suffrages universels qui ont porté des élus locaux à la tête des collectivités locales. Oui à la justice sur l’assassinat de Malick Bâ et Non à l’impunité de plus en plus lourde et menaçante depuis bientôt une décennie, depuis l’Alternance. 
 
Les militaires invalides ont besoin de tickets pour la reconnaissance du service rendu à la Nation. 
Des tickets à tous les Sénégalais, et non au ticket présidentiel qui n’est ni opportun, ni pertinent en ces temps de crise institutionnelle, so¬ciale, économique, juridique, morale et politique. 
 
Moussa CAMARA - Secrétaire administratif national du Ppa/S - Coordonnateur régional de Tambacounda 
Organiser le peuple, engager une lutte de longue haleine pour la démocratie 
Le projet de loi constitutionnelle adopté par le Conseil des Ministres du Jeudi 16 Juin 2011continue de susciter de vives réactions dans l’opinion publique. En première ligne, l’opposition politique et la société civile ont condamné diversement cette initiative qualifiée à juste titre de « forcing politique », « forfaiture », « viol de la constitution », « coup d’Etat »… la question qui se pose maintenant est de savoir comment prolonger conséquemment la virulence des propos par une lutte tout aussi déterminée. Auparavant, il est essentiel de saisir pleinement les enjeux de cette lutte, notamment en clarifiant le sens et la portée de l’initiative que vient de prendre Wade.  
L’analyse politique de l’exposé des motifs de la loi et de la rédaction des modifications apportées aux différents articles de la constitution, dévoile que le pouvoir cherche manifestement à focaliser les controverses et les spéculations sur l’élection de ce qu’il appelle un ticket. Celle-ci occupe l’essentiel de l’argumentaire de l’exposé des motifs du projet de loi et constitue, tout au moins en quantité, la substance du texte modifié. Il s’agit, ainsi, avec la stratégie de communication à l’appui, d’orienter les joutes vers des questions de diversion du genre : 
Qui va être le colistier de Wade ? Quelles conséquences son choix aura-t-il sur la cohésion et l’unité des rangs du PDS ? Cela met-il fin ou non au projet de dévolution monarchique ? Comment alors Wade compte-t-il régler sa succession ? Pourquoi la loi sur la parité ne s’applique-t-elle pas au ticket présidentiel ? En fin de compte, n’est-ce pas une opportunité offerte à l’opposition pour résoudre son problème de candidat de l’unité ? 
Sans vouloir sous-estimer ces questions, elles me semblent secondaires par rapport à ce qui est subrepticement introduit dans le texte et présenté comme un simple effet du ticket. Autrement dit, Wade a lancé un os pour détourner l’attention de l’enjeu principal du texte : la suppression de facto du deuxième tour de l’élection présidentielle et la fixation d’un seuil minimal de 25% en fonction de l’estimation de ce que devrait être la performance électorale de Wade en 2012. 
Or, ticket ou pas, la justification du deuxième tour de l’élection présidentielle dans un système de pluralisme politique intégral est précisément de fonder, sans contestation raisonnable, la légitimité du Président élu sur l’expression majoritaire du suffrage universel. L’exemple des Etats-Unis d’Amérique que le pouvoir convoque à son secours n’est guère pertinent dans la mesure où il s’agit d’un régime quasi-bipartite. Ce qui assimile le tour unique dans ce dernier cas à un second tour dans le premier cas. C’est pourquoi la représentativité du Président élu aux Etats-Unis n’a jamais fait l’objet de doute quant à la majorité obtenue lors du vote des électeurs. Or, en fixant le seuil minimal pour être élu à 25% des votants, Abdoulaye Wade se situe aux antipodes de cette exigence démocratique de base. Il commet en même temps un double crime contre la démocratie sénégalaise. Il supprime de fait un deuxième tour considéré comme garantie de légitimité dans notre système démocratique dans le cas où le choix des citoyens au premier tour ne se porte pas majoritairement et de manière absolue sur un candidat. Car, la réalité africaine dans les régimes comparables à notre système politique, démontre à suffisance que le président sortant se classe toujours premier au premier tour et avec un score qui dépasse 25%. L’histoire électorale de notre propre pays est assez édifiante à ce propos. Donc nous nous trouvons bien en face d’une suppression de facto du deuxième tour. 
Le second crime de Wade contre la démocratie sénégalaise s’articule au premier. Il met entre parenthèses toute possibilité réelle d’alternance à la tète du pays avec pour conséquence l’institution d’un Président à vie. Evidemment, il n’est guère besoin de le dire, il suffit de le faire. Et c’est précisément ce qu’il fait car, encore une fois dans des pays tels que le notre, tout président sortant, fût-il un minus, dispose suffisamment de leviers et de ressources pour s’assurer un noyau de fidélité électorale d’un minimum de 25% des votants et gagner les élections à tous les coups. Abdoulaye Wade aurait été un opposant à vie, si Abdou Diouf avait institué le même mode de scrutin aux élections présidentielles. 
Rendre de facto l’alternance impossible, c’est déjà l’enterrement de la démocratie. Donner, à travers le projet de loi constitutionnelle, à une petite minorité de citoyens, le droit et le pouvoir de choisir le Président de la République contre l’avis de la forte majorité nous conduit tout droit à un régime dictatorial. Wade y va au mépris des principes démocratiques, constitutionnels et de la souveraineté du peuple, car sa minorité de décision, il la fixe au plus possible : un votant sur quatre, un électeur sur sept si l’on compte les électeurs qui ne votent pas habituellement, un électeur sur dix si l’on prend les citoyens en âge de voter et que le pouvoir veut actuellement exclure de l’inscription sur les listes électorales. 
Du point de vue politique, cette hérésie démocratique constitue un aveu et révèle le casse-tête qui occupe les nuits blanches de Wade, depuis l’élection truquée de 2007 : comment rester Président de la République tout en sachant que la majorité des électeurs ne voteront pas pour moi ? 
Les options de Wade face à cette question ne sont pas aussi nombreuses que l’on pourrait le penser. 
La première, c’est le changement des règles du jeu comme le fait ce projet de loi visant à le faire élire par une petite minorité de citoyens. 
La seconde est aussi en marche : la manipulation du processus électoral de manière à pouvoir en inverser les résultats. 
La dernière serait de provoquer une situation de crise à l’ivoirienne, afin de s’en servir comme prétexte de report des élections et de prolongation de son mandat présidentiel. 
Evidemment, ces options de base peuvent être combinées ou traduites sous différentes versions en fonction du contexte. 
A cet égard, ce n’est pas la ruse de Wade qui en fait le maître du jeu, mais ce sont plutôt son audace ou, comme dirait l’autre, son inconscience et son irresponsabilité qui surprennent ceux qui pensent qu’il n’ose pas franchir les limites de la raison, voire de la simple décence 
Avec ce projet de loi, il est temps pour toutes les forces attachées à la survie de la démocratie au Sénégal, d’ouvrir les yeux et de se convaincre que : 
1) Wade considère que l’Etat c’est lui, et qu’il s’autorise tout, absolument tout, y compris le droit de vie et de mort sur les citoyens ; comme il aime à le dire : j’ai tous les pouvoirs et aucun compte à rendre à personne. 
2) Wade a une relation morbide avec le pouvoir et il est prêt à tout pour le conserver ; 
3) Wade est engagé dans une stratégie de passage en force et est déterminé à balayer tout obstacle qui se dresse sur son chemin, quitte à assassiner encore. 
La dernière démonstration de tout cela, c’est le redécoupage des collectivités locales qu’il a certainement préparé comme un test et une répétition générale de sa stratégie de passage en force. Parce qu’il est l’Etat, il confisque les collectivités locales des mains de ceux que les populations avaient élus pour les affecter à ses hommes. En réaction, les populations décident de résister et on tire sur elles pour tuer. Puis il poursuit son chemin comme si de rien n’était en se disant certainement : « Le peuple oublie vite ses morts » 
Alors que faire face à cette spirale liberticide? La laisser prospérer ou la stopper ? 
L’initiative de Wade nous place dans un tournant où chacun doit prendre, ici et maintenant, ses responsabilités, ne serait-ce que pour épargner plus tard au peuple sénégalais le terrible coût humain d’une révolte populaire contre un régime minoritaire à tendance dictatoriale à l’instar de ce qui se passe dans certains pays arabes. 
L’opposition politique, notamment son pôle le plus significatif le BSS, et le mouvement citoyen sous le leadership légitime du Bureau des Assises nationales, sont les plus fortement interpelées. Le peuple attend qu’ils hissent la lutte à la hauteur du péril que les agressions de Wade font peser sur la survie de la démocratie dans notre pays. 
Dans ce sens, les combats médiatiques et les actions ponctuelles qui limitent à l’immédiat et enferment l’opposition à Wade dans une posture réactive, ne sont plus suffisants, s’ils l’ont jamais été. L’opposition doit adopter une posture prospective, se doter d’objectifs de mobilisation de masse et construire une stratégie de lutte offensive de masse et de longue haleine. 
Wade représente un danger mortel pour la démocratie sénégalaise et il doit impérativement quitter le pouvoir en 2012. Les objectifs qui informent les mots d’ordre de mobilisation de masse concernent, au-delà des partis politiques et des organisations de la société civile, l’ensemble des citoyens. Ils s’opposent naturellement aux actions et projets funestes de Wade en s’inscrivant dans la lutte pour la sauvegarde de la démocratie : 
1) Empêcher Wade de se présenter pour un troisième mandat parce que la constitution le lui interdit explicitement 
2) Rejeter le projet de loi constitutionnelle et toute autre modification de la constitution qui se ferait en dehors d’une consultation du peuple qui, seul, peut la légitimer 
3) Exiger la neutralité de l’organisation et de l’arbitrage des élections afin d’en garantir la transparence et la sincérité (notamment un Ministre de l’Intérieur neutre ou l’exclusion du Ministère de l’Intérieur du processus électoral, compositions de la CENA et du Conseil constitutionnel négociées et acceptées consensuellement par toutes les parties prenantes de la compétition électorale) 
4) Exiger le respect du calendrier électoral et la levée de tous les blocages, y compris ceux liés à la délivrance des cartes d’identité, à l’inscription de 1 300 000 citoyens sur les listes électorales, à l’application des recommandations sur le fichier électoral… 
Rassembler les citoyens autour de ces objectifs de mobilisation pour développer la nécessaire lutte de masse, suppose au moins deux conditions à réaliser. 
 
La première est que les partis politiques et les organisations de la société civile acquises à ces objectifs démocratiques aillent systématiquement vers la base pour rencontrer les populations et échanger avec elles afin qu’elles s’approprient les objectifs de lutte et développent au niveau local les combats appropriés. Aucune localité du pays ne devrait être laissée pour compte. 
 
La seconde est d’assurer la cohérence et l’efficacité de ces combats, donc leur impact et leur réussite, dans un cadre organisationnel doté d’une direction de lutte. La multiplicité et la diversité des organisations impliquées qui sont nécessaires à l’enrichissement et à la force de la lutte ne doivent pas être pour autant des facteurs de lenteurs, voire de paralysie. L’efficacité d’une direction de lutte exige qu’elle soit restreinte tout en animant le dialogue avec toutes les parties prenantes. 
C’est une question cruciale que le BSS doit prendre à bras le corps s’il veut être à même de diriger avec succès la lutte du peuple sénégalais pour la sauvegarde de la démocratie et la construction d’une véritable alternative au pouvoir autocratique de Wade dans la perspective de la Charte de gouvernance démocratique issue des Assises nationales 
 
Mamadou Ndoye,  
Ancien ministre, 
Responsable politique LD 
Shame on you, Mame Abdoulaye ! * 
 
 
Le vieil homme multirécidiviste, mis en cause en 2008 dans une affaire de viol sur ‘mineure’, a encore défrayé la chronique cette semaine, lorsqu’il s’est attaqué une nouvelle fois à la même victime, une jeune fille mineure âgée d’une dizaine d’années seulement. Il est sur le point de passer à l’acte, d’abuser encore une fois de sa victime habituelle, parce qu’il croit que tous les fantasmes qui effleurent son imagination, lui sont permis, peu importe les résistances. Ses pulsions, il a beaucoup de mal à les contrôler devant une jeune mineure qu’il a humiliée avant de lui enlever ce qui, chez elle, relevait de l’intime. Certains se demandent si le vieil homme a encore toute sa tête, ou s’il faut l’interner à Dalal Xél, alors que d’autres l’estiment plus que responsable de ses actes, des actes sciemment posés et malicieusement calculés.  
Dans l’un comme dans l’autre cas, cette énième volonté d’orchestrer un passage en force n’est qu’un test à l’opinion, un test décisif qui déterminera si oui ou non, le coup de force peut passer en 2012. Le vieil homme a d’abord commencé par affamer le peuple, puis, il l’a brutalisé en envoyant les forces de l’ordre tirer sur leurs propres frères et sœurs à chaque fois que les populations essaient de jouir de leur liberté d’expression qui les autorise à manifester leur ras-le-bol dans la rue. L’assassinat par les forces de l’ordre du jeune Malick Bâ, il y a quelques semaines, sonne comme un avertissement de la part des gorilles du vieil homme, qui ont du sang dans les mains : ils ont déjà tué et n’hésiteront pas à tuer, à nouveau, car le vieil homme et ses gorilles sont tous multirécidivistes.  
Si les marchands ambulants ou les cultivateurs se soucient peu des violations de la constitution, qui n’ont l’air d’intéresser que les intellectuels, ceux qui se font appeler leaders de partis, se contentent de faire des déclarations, des communiqués, au lieu de mobiliser les masses et de défier sur le terrain un vieil homme qui ne connaît que le langage du bâton, la loi du talion. Je ne crois pas à des élections pour faire partir ce vieil homme qui fixe les règles du jeu, les change à sa convenance, pour ensuite les violer à satiété. S’il a déclaré ne jamais marcher sur des cadavres pour conquérir le pouvoir, le vieil homme, aujourd’hui, est prêt à tout, et n’hésitera pas à marcher sur les nôtres pour se maintenir au trône. Les bavures impunies, et les viols multiples et répétés de la constitution, en sont l’illustration.  
J’en appelle donc aux jeunes, aux partis politiques de tous bords, à la société civile, aux syndicats, aux associations, d’investir l’Assemblée nationale pour démontrer à l’opinion que nous sommes déterminés à recouvrer notre dignité et notre souveraineté perdues. L’avenir du Sénégal, et le destin de nos enfants, de nos pères, de nos mères, et de nos frères et sœurs, sont en jeu, car il n’est pas question de se retrouver après 2012, avec un vieil homme au pouvoir. Jeudi, le peuple a rendez-vous avec l’histoire, parce que les conspirateurs de la République vont commettre une forfaiture, en imposant au peuple une vice-présidence inopportune et qui n’est que l’illustration en actes des vices d’une présidence aux abois. Aux patriotes d’en finir avec le vieil homme, avant qu’il n’en finisse avec nous. A l’image des Egyptiens et des Tunisiens, tout peuple réussira sa révolution, ou la trahira. Ce n’est pas en 2012 qu’il faut se battre, mais maintenant, et tout de suite.  
Shame on you, Mame Abdoulaye ! Le peuple t’attend au tournant. Ici-bas comme dans l’au-delà, shame on you ! Shame on you !  
Momar MBAYE http://mbayemomar.over-blog.net/  
* Honte à toi, Mame Abdoulaye !  
Approfondissement de la démocratie ou dégénérescence du corps politique 
 
 
Le Sénégal est à moins de huit mois des élections présidentielles de 2012. Ces échéances constituent le tendon d’Achille de la démocratie. Elles en sont le pilier et la vie du corps politique en dépend. Conscient de cela, les responsabilités des uns et des autres ne devraient-elles pas aller dans le sens d’une organisation d’élections transparentes, légitimes, légales et démocratiques ? Les Sénégalais, de quelques obédiences qu’ils soient, ne devraient-ils pas consentir davantage d’effort et garder toute leur sérénité pour permettre à notre peuple de sortir agrandi de cette épreuve ?  
C’est dans ce contexte que le président de la République fait un projet de loi constitutionnel pour changer le mode des élections. Cet acte traduit-il une entreprise de consolidation de la démocratie ou est-ce une volonté de se pérenniser au pouvoir ?  
En effet, le président de la République, Me Abdoulaye Wade, attend la veille des élections pour modifier la constitution et ainsi redéfinir le jeu politique. Par cette manœuvre, force est de constater que les schémas et les scénarii auxquels s’étaient préparés l’opposition, la société civile, bref les différents candidats aux échéances présidentielles sont caduques. Il faudrait donc que les politiques peaufinent de nouvelles stratégies, définissent de nouvelles priorités s’ils ne veulent pas perdre les élections à l’avance. Mais est-ce qu’ils ne les auraient pas déjà perdues si l’on sait que le temps qui leur est imparti, est relativement court pour s’atteler à une tache aussi sérieuse et périlleuse ?  
Ainsi les prétendants à la magistrature suprême sont disqualifiés et toute leur tentative vouée à l’échec. Aussi il est triste de noter que des citoyens sénégalais qui, en plus de constater que des années d’effort physiques et intellectuels sont vaines et de nul effet, auraient perdu la bataille politique avant de la livrer.  
Pour être plus concret, nous sommes comme dans une course hippique où un joker définit les règles du jeu, mais surtout s’attribue le privilège d’avoir des rennes et une selle tandis que les autres doivent aller en compétition sans rennes ni selles ; vous pouvez déjà vous imaginer la chute de ces derniers. Eh bien, nous risquons, avec ce projet de loi, de vivre la même situation si toutefois il est voté par l’Assemblée nationale.  
Nous convenons tous qu’il est dans les prérogatives du président de la République de faire des projets de loi, mais rappelons au besoin que l’objet de la loi est universel ; elle s’applique à tous et vise l’intérêt général. La liberté et l’égalité ne doivent point en souffrir. Cependant, dans ce cas d’espèce, la loi n’est pas universelle et cela aussi bien par son émanation que par son objet. Elle ne serait pas universelle en amont pour la simple et bonne raison que le peuple ne s’y retrouve pas. Sinon, qu’est-ce qui expliquerait les nombreuses manifestations qui, spontanées au départ, s’organisent de plus en plus et cela à l’échelle du territoire national ? Peut-on occulter la tension sociale qui se pointe et qui présage la dégénérescence du corps politique ?  
Quant à son objet, elle s’applique à l’opposition, la lie, la surclasse et ainsi consacre la victoire de Me Wade et de ses alliés en 2012. Vous voyez bien que nous sommes en face d’un projet de loi partial. Si l’on y regarde de plus près, on semble donner aux potentiels candidats la possibilité de briguer le poste de président de la République, alors qu’il n’en est rien. Il y a là une violation subtile de la loi en ce sens que le droit des citoyens à faire prévaloir leur droit politique n’est pas respecté. Et il me semble que lorsqu’il y a une confiscation du droit, la liberté et l’égalité ne sont point sauvegardées.  
Par conséquent, il découle de ce qui précède que ce projet de loi n’en est pas un ; en réalité, c’est une manœuvre électorale pour se pérenniser au pouvoir, un ancrage du président dans son projet de dévolution monarchique. Quel recul démocratique ! Nous le condamnons avec la dernière énergie ; nous sommes même tentés de lui dire que la nature humaine ne rétrograde pas et que l’histoire n’a pas deux sens, elle ne marche pas à reculons.  
Force est de constater donc que Me Wade s’agrippe au pouvoir ; un pouvoir qu’il a perdu. Mais permettez-moi de me rectifier car nous avons l’habitude de dire : il a perdu le pouvoir : cependant le pouvoir n’est la propriété de personne, il est le peuple. Par conséquent, on ne peut pas le perdre. Disons plutôt que le peuple le lâche, mais lui, essaie de ruser par ce projet. D’ailleurs, dans le préambule de la constitution sénégalaise, la prépondérance est donnée au peuple. On peut y lire : Le peuple du Sénégal proclame solennellement… Il proclame le respect et la garantie intangible… Le peuple sénégalais soucieux… Le peuple sénégalais décide… Dans cette constitution, il est clairement défini que la souveraineté appartient au peuple : c’est donc le peuple le pouvoir. Que Dieu bénisse le Sénégal.Vive le peuple sénégalais, vive la démocratie.  
Mbakhane SALL Commune de Hann Bel Air Apr/Yakaar  
 
 
 
 
 
 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 23.06.2011
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