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Après avoir lâché Macky SALL : La présidente des femmes libérales de Podor propose Karim Wade en 2012 
Choisie par Macky Sall lors des investitures du Pds comme présidente des femmes libérales de la fédération départementale Oumou Salamata Tall vient de lâcher son ‘mentor’ en transhumant vers la Génération du concret. Mieux, la présidente des femmes va plus loin en proposant Karim Wade comme le futur candidat du Pds à la prochaine présidentielle.  
 
C’est désormais officiel : Oumou Salamata Tall, épouse de Habibou Datt, maire de la commune de Ndioum vient de ‘transhumer’ vers la ‘Génération du concret’. En effet, malgré la confiance que lui avait faite Macky Sall numéro 2 du Pds en la choisissant à la tête des femmes de la fédération départementale du Pds, Oumou Salamata Tall vient de mettre un terme aux supputations. L’épouse du maire de Ndioum à décidé de soutenir Karim wade. Elle va même plus loin en proposant la candidature de Karim Wade à la prochaine élection présidentielle. A la tête d’un important mouvement de soutien à Karim Wade à Ndioum, Madame Datt ne compte pas lésiner sur les moyens pour étendre ses cellules qui se comptent, selon elle, par dizaines dans tout le département. Et selon la présidente des femmes libérales du département, ‘Karim Wade est un citoyen, fut-il le fils du président de la République’, et ‘il peut se présenter à n’importe quelles élections, locales ou présidentielle’. Pour expliquer son choix à se ranger derrière Karim au détriment de Macky Sall qui pourtant l’a choisi à la tête des femmes du département et ceci au détriment des centaines qui briguaient ce seul poste, Oumou Salamata Tall souligne que malgré ce choix ‘mon époux et moi avons vécu trop d’injustices. D’ailleurs mon époux avait bel et bien été choisi sur la liste des sénateurs, mais c’est au dernier moment qu’il a été rayé de la liste’. Et ajoute la désormais membre de la ‘Génération du concret’, ‘il était convenu qu’on devait être reçu par le président de la République. Malgré la diligence qu’il y a eu du côté de la présidence, au dernier moment, on nous a notifié l’annulation de notre rendez-vous avec Me Wade’.  
Par ailleurs, Oumou Salamata Tall a révélé, en marge de la conférence islamique qu’elle organisait à Ndioum à laquelle de nombreux fidèles ont pris part que plus de 37 millions de francs ont été mobilisés rien que pour le transport, l’hébergement et la restauration des Imams, associations villageoises, et les autorités. Karim Wade qui n’a pu faire le déplacement a été représenté par l’ancien ministre de la Culture Amadou Tidiane Wone. Mais, l’Anoci aurait remis sa contribution en octroyant à ce mouvement islamique deux billets d’avion. Au total, le tirage des billets pour la Mecque a été effectué et huit personnes dont six femmes et deux hommes ont été choisis.  
Oumou Salamata profitera de l’occasion pour remercier la ministre de la Femme et de l’entreprenariat féminin qui a remis deux machines, un moulin à mil et une décortiqueuse. Ce geste a été hautement apprécié par les femmes du département. Car, selon la présidente des femmes libérales, toutes celles qui se sont succédé dans ce ministère ont fait moins que celle-là. A rappeler que les deux machines ont été, après tirage, remises aux femmes de Galoya et de Fanaye.  
Abou KANE  
 
FLAMBEE DES PRIX : 
LES SENEGALAIS PAYENT CHER LES ERREMENTS DE LA POLITIQUE PUBLIQUE 
Par | | vendredi 2 novembre 2007  
Par Moubarack LO 
Web blog : www.moubaracklo.blog.lemonde.fr 
Email : emergence27@yahoo.fr 
 
Entre août 2006 et août 2007, l’inflation, mesurée par l’évolution de l’Indice Harmonisé des Prix à la Consommation (IHPC), a augmenté de 5,7% au Sénégal, contre 1,7% dans l’ensemble des pays de l’UEMOA, 0,9% en Côte d’Ivoire et -1,6% au Burkina Faso. En dehors de la Guinée Bissau (3,1%), le Sénégal est le seul pays de la zone à ne pas satisfaire la cible régionale de 3% d’inflation annuelle. Ceci enlève d’emblée toute crédibilité à l’argument, énoncé par les autorités de l’Etat sénégalais, qui voudrait que la flambée des prix enregistrée dans l’économie sénégalaise soit principalement expliquée par la hausse du baril du pétrole. 
En vérité, les Sénégalais, lorsqu’ils achètent aujourd’hui un bien, notamment alimentaire, payent, en partie, les inefficacités de la politique publique en matière de gestion de l’inflation. 
La formation d’un prix fait intervenir deux facteurs essentiels : les coûts exposés par le producteur ou le vendeur, d’une part et, d’autre part, les marges aux différents stades du commerce. Pour le cas du Sénégal, ce que l’on constate, c’est que les producteurs et commerçants ont souvent tendance à pratiquer des hausses illégitimes et à répercuter, plus que de raison, les augmentations intervenues dans le marché mondial sur le prix facturé aux consommateurs, souvent captifs et dépourvus de toute solution alternative pour leur approvisionnement. 
Et, ils peuvent d’autant mieux le faire que, dans plusieurs secteurs économiques, la structure du marché est faite d’une concentration excessive des firmes, allant parfois jusqu’à la formation de positions monopolistiques consolidées grâce à la bienveillance de l’Etat. C’est le cas dans les secteurs de l’huile et du sucre dont les sociétés phares bénéficient d’une surprotection qui rend vaine toute tentative de contestation de leur position commerciale. Pour la farine, le nombre d’entreprises productrices, trois, ne permet pas d’éviter la formation d’oligopoles et d’ententes actives ou tacites. La même situation prévaut dans le secteur du lait en poudre. Or les travaux empiriques, réalisés par les économistes, montrent que le nombre de firmes et la distribution des parts de marché déterminent fortement les marges et les prix. 
La meilleure politique structurelle de lutte contre l’inflation au Sénégal consisterait donc, hic et nunc, à restaurer le rôle du marché dans l’économie, à favoriser la concurrence entre les acteurs, à mettre en place une politique de régulation moderne (tournée non pas vers le contrôle administratif répressif mais vers l’information exacte sur les conditions de marché et la surveillance intelligente des pratiques) et à former ses cadres pour les adapter à ces nouveaux paradigmes économiques. Dans le même temps, l’Etat doit, non pas s’évertuer à suspendre des taxes sur des produits importés (ce qui est visiblement coûteux, inefficace et intenable sur la durée), mais encourager et soutenir le développement des produits locaux de substitution aux biens alimentaires importés. 
Pour le cas de l’huile, par exemple, le Sénégal a tout intérêt à promouvoir le raffinage sur place de l’huile d’arachide, plutôt que d’exporter cette huile sous forme brute en important d’autres huiles végétales. Une telle option stratégique aurait le double avantage de relancer la production d’arachide dans le pays, ce qui contribue à créer des richesses et à lutter contre la pauvreté dans le monde rural, et à réduire les sorties de devises et les pertes de pouvoir d’achat. 
Sur le plus court terme, l’urgence est de développer une stratégie de communication cohérente et constante. Car, en matière d’inflation, la communication constitue un instrument essentiel encore plus important que les actes posés sur le terrain de la réalité pratique. 
Une mauvaise communication réduit ainsi fortement l’efficacité de la régulation monétaire (pour réduire les tensions générées par une expansion de la masse monétaire) ou budgétaire (pour limiter les dépenses et les déficits publics excessifs et contrôler la demande globale dans l’économie). S’il en ainsi, c’est parce que le facteur décisif dans l’inflation réside dans les anticipations d’inflation des agents dont les comportements sont fortement influencés par les signaux et messages délivrés par les autorités publiques. 
A cet égard, le cafouillage de la communication publique, depuis le début de l’année, n’a pas contribué à réfréner l’ardeur des spéculateurs sur les marchés pressés de s’approprier, indûment, les richesses. 
Dans ce contexte, l’annonce récente de 19 mesures gouvernementales destinées à contrôler l’inflation ne rassure guère, l’Etat ayant tout fait pour éviter d’attaquer les vrais responsables de la flambée des prix (les grands producteurs et importateurs). 
 
HAUSSE DE 6 % SUR L’ÉLECTRICITÉ 
Les consommateurs vont contribuer à « l’effort de guerre » 
Par Mamadou Lamine DIEYE | SUD QUOTIDIEN | vendredi 2 novembre 2007  
 
La Commission de régulation du secteur de l’électricité (Crse), dans sa mission de détermination de la structure et de la composition des tarifs de l’électricité, a pris acte de la décision du gouvernement d’appliquer la vérité des prix et en a tenu compte pour l’approbation d’une nouvelle grille tarifaire qui voit, depuis hier, 1er novembre 2007, les tarifs de l’électricité majorés de 6 % en moyenne. La mesure confirmée hier par Ibrahima Thiam, président de ladite Commission, participe au « maintien de l’équilibre économique financier de la société nationale de distribution d’énergie électrique (Senelec) ». Une façon de l’inciter à être efficace sous peine de sanction au cas où elle serait contre-performante. 
 
Les consommateurs n’ont pas encore fini de se familiariser avec les délestages intempestifs que la hausse du prix de l’énergie électrique est venue s’ajouter à leurs plaintes quotidiennes vis-à-vis de Sénelec. C’est ce mercredi après-midi, alors que Dakar se vidait de ses occupants, que la hausse des prix de l’électricité est entrée en vigueur comme annoncée, il y a quelques semaines par la Commission de régulation du secteur de l’électricité (Crse), chargée entre autres de la régulation des tarifs de vente d’énergie électrique et dont les responsables ont tenu, hier, a en expliqué la problématique, au cours d’une conférence de presse. 
Malgré la flambée record des prix du baril du pétrole et qui devrait être répercutée depuis très longtemps sur les consommateurs, « l’Etat soucieux de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs, a compensé Senelec pour 21,7 milliards FCfa en 2005 et 33,7 milliards FCfa en 2006 ; soit un total de 71,185 milliards FCfa », dira d’emblée Ibrahima Thiam, président de ladite Commission. 
Les conditions tarifaires pour la période 2005-2009, fixées par la commission en août 2005 et modifiées en janvier 2007 et l’application de la formule actuelle de calcul du revenu maximum autorisé à la Senelec ont fait subir à celle-ci « des pénalités de 3, 146 milliards FCfa au profit des consommateurs ». Aussi, la persistance de l’envolée des cours mondiaux du pétrole qui ont atteint des niveaux jamais égalés de 94 dollars « ne laissait que trois options », a expliqué M. Thiam. 
Il s’agissait soit de répercuter intégralement le manque à gagner de Sénelec par une hausse conséquente des tarifs, ou alors que l’Etat compense totalement le gap pour maintenir les tarifs d’électricité à leur niveau actuel soit que l’Etat le compense partiellement en vue d’atténuer leur augmentation, dira le Président de la commission. C’est la troisième option qui sera finalement retenue par le gouvernement qui a décidé, « à compter du jeudi 1er novembre 2007 (NDLR : Hier), d’appliquer la vérité des prix par un ajustement moyen des tarifs de l’électricité limitée à 6 % en veillant à préserver les consommateurs », a encore précisé M. Thiam. 
C’est ainsi que prenant acte de cette décision qu’elle a inclus dans la nouvelle grille tarifaire arrêtée, il poursuit que « la commission a déterminé la compensation de l’Etat en soutien aux tarifs de l’électricité, qui s’élève à 15 milliards FCfa aux conditions économiques du 1er octobre ». 
Avec cette nouvelle donne et dans son souci de protéger le consommateur, il annoncera des mesures d’accompagnement « qui sont en cours de finalisation pour juguler les effets de la flambée des prix du baril du pétrole qui caracole vers les 100 dollars ». Celles-ci se résument à des mesures d’économie d’énergie et d’efficacité énergétique, de redressement interne et de l’évolution institutionnelle de Senelec, de la promotion et de l’utilisation d’énergies alternatives (charbon, solaire, éolienne, biocarburants) et du développement de la coopération sous-régionale. 
 
MINERAI - Visage de la misère de Dakar : Ruée sur l’or à Colobane 
Suivant une rumeur faisant état de la découverte d’or sous le pont de Colobane, des centaines de personnes ont envahi le site à la recherche de fragments de plomb et de résidus d’acide.  
Des centaines de personnes s’échinant à déterrer un produit inconnu, c’est le spectacle qu’offraient ces trois derniers jours, les abords du pont de Colobane. Aujourd’hui le décor est tout autre. En effet, l’intervention des forces de l’ordre a permis de ramener le calme en ces lieux qui avaient pris les allures d’un nouveau «Far West». Alors que la rumeur publique parlait d’or ou de diamant découvert sur les lieux, la vérité semble tout autre. En effet, le produit miraculeusement apparu, ne serait en fin de compte constitué que de fragments de plomb et de résidus d’acide perdus dans du sable noir. Ces débris, accumulés au cours des années par les femmes refondeuses de vieilles batteries, revêtent aujourd’hui une valeur marchande certaine. Et selon les quelques personnes encore présentes sur les lieux hier, en fin d’après-midi, les fragments recueillis après tamisage et précieusement ensachés, sont revendus au kilo à des exportateurs indiens.  
Depuis des mois que cette activité a été entamée, les prix n’ont cessé de fluctuer. Les premiers ayant même pu vendre à 2 200 francs le kilo, alors qu’aujourd’hui, le kilo oscille entre 150 frs et 500 francs. Certaines personnes ne cachent, d’ailleurs, pas les bonnes affaires effectuées en revendant des sacs entiers du produit. C’est le cas de Vieux Ndiaye habitant à Pikine dans la banlieue de Dakar. Mis au courant, selon ses dires, de l’existence d’un filon d’or ou de diamant à Colobane, il n’a pas hésité à lâcher toutes ses activités professionnelles pour creuser et tamiser avec les autres. Après seulement 24h de labeur, il avoue avec joie avoir «gagné 300 000». Une somme qui justifie amplement les risques encourus dans la mesure où le produit s’est aggloméré à de l’acide, multipliant sa toxicité.  
Comme lui, il y a majoritairement des femmes, venues de tous les quartiers de la ville principalement de Pikine et Thiaroye sur mer. Astou Mbodji, une vieille dame de plus de 50 ans, habituellement vendeuse de poissons, attend sereinement à l’ombre, le départ des Gmi. Sa présence, elle l’explique par «la cherté de la vie, les problèmes que connaît la pêche». Pour essayer de gagner un peu d’argent, elle est accourue tenter sa chance dans ce qui semble être un moyen rapide de gagner de l’argent et de faire face aux dépenses quotidiennes. Colobane n’est d’ailleurs pas le seul site pris d’assaut par ces «mineurs», car Thiaroye dispose également d’un site similaire qui n’a pas fini de rendre tous ses trésors.  
Mame Woury THIOUBOU  
PROPOSITION - La Fgts aux autres syndicats : «Observons une grève générale pour amener l’Etat à dialoguer» 
C’est au cours d’un point de presse organisé hier dans un restaurant de la place que la Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts) a apporté un démenti formel aux propos du chef de l’Etat, qui liait la flambée des prix des denrées de première nécessité aux cours mondiaux du baril du pétrole.  
Les camarades de Sidya Ndiaye n’y croient mot. Relevant le contexte de morosité économique aux conséquences lourdes pour les couches défavorisées, les membres de la (Fgts) sont d’avis que si ces prix ont atteint un niveau inacceptable, c’est à cause de «l’inégalité dans les sacrifices consentis». Car, constatent-ils, «le peuple saigne, le pouvoir suce». Or, à en croire Youssou Touré, secrétaire général adjoint de la Fgts, s’il y a sacrifice, c’est l’Etat qui doit donner le bon exemple.  
Malheureusement, «enivrés par les senteurs du pouvoir, nos dirigeants ne savent plus le sens de ce mot», a-t-il déclaré avant de condamner les nombreuses institutions inutiles qui «engloutissent les biens du contribuable Sénégalais et engagent le pays vers l’abîme. En ville comme en campagne, l’inquiétude, la peur de l’avenir, le doute et la désolation gagnent une frange très importante des populations bousculées dans leurs certitudes d’être nées dans un pays, certes, béni par les dieux mais où les valeurs fondamentales s’effritent». Ce qui fait dire à M. Touré que les syndromes ivoirien et rwandais n’épargnent aucun pays otage de sa classe politique, car le Sénégal en est un, à son avis.  
Sur la question du loyer, Youssou Touré révèle que le travailleur sénégalais débourse les 2/3 de son salaire pour bénéficier d’un logement décent. Aussi, exhorte-il l’Etat à protéger «le travailleur vecteur de tout développement économique au lieu de le crétiniser».  
Le secrétaire général de l’Ois face à cette situation, qui n’honore pas le travailleur, accuse certains responsables de syndicats de «mannequins qui vendent leurs charmes à l’Etat, au lieu de s’occuper en tout temps et en tout lieu des préoccupations des travailleurs». Il pense que certains syndicats sont devenus une «tribune d’insolence où l’on rivalise de violences verbales». Quant des syndicats se positionnent en bouclier pour défendre les intérêts de l’Etat, le secrétaire général adjoint de la Fgts s’interroge sur le sens à donner maintenant au syndicalisme.  
Convaincue que «le pays va mal parce que l’économie est bloquée, les institutions fragilisées, les valeurs bafouées», la Fgts en appelle à la mobilisation et à l’action. Dans un premier temps, elle demande au Premier ministre de convoquer toutes les centrales syndicales pour étudier ensemble les voies et moyens de sortie de crise. Sans quoi, la Fgts invite le Front unitaire et l’Intersyndicale des centrales syndicales à une grève générale pour contraindre l’Etat au dialogue, «seule arme de persuasion et de dissuasion».  
Sur les élections de représentativité, la Fgts s’est engagée à aller aux urnes, tout en fustigeant «le syndicalisme de maison ou d’Etat». Pour Youssou Touré, il n’y a plus de sacerdoce au niveau de certaines centrales syndicales dont l’une d’elles a, injustement, reçu 600 millions de francs Cfa en guise d’indemnité.  
Paul D. FAYE 
 
REUNION RESTREINTE DE RESPONSABLES LIBERAUX AU PALAIS HIER 
Traumatisé par la flambée des prix, Me Wade occulte la crise interne au Pds 
jeudi 1er novembre 2007  
Il n y a pas eu de réunion du Comité directeur du Parti démocratique sénégalais (Pds) contrairement à ce qui avait été annoncé. En lieu et place, c’est une rencontre restreinte de la direction du Pds qui a eu lieu hier, au Palais de la République. Ce, parallèlement à la réunion du gouvernement sur la hausse des prix. L’objet de la réunion du Pds portait sur le seul sujet de la situation sociale du pays relativement à la flambée tous azimuts des prix. 
Le Palais diffère le réglement de la crise interne qui sévit dans ses rangs. Selon des sources dignes de foi ayant pris part à la réunion restreinte de la direction du Pds au Palais, les débats ont tourné sur de la situation du pays au plan social. Le Président Wade qui a présidé la réunion a en effet dès le début circonscrit son objet, disant qu’il portait exclusivement sur les problèmes que vivent les populations après les hausses répétées des prix de denrées de première nécessité. 
Et sur le plan stratégique, décision a été prise de ne pas laisser l’opposition, occuper le terrain politique en exploitant la hausse des prix qui frappe durement les populations. Les libéraux estiment ainsi que concommitamment aux mesures annoncées par le le gouvernement, le Pds devrait aussi s’investir sur le terrain de la communication pour expliquer aux populations les raisons des hausses des prix. C’est dans ce cadre que le débat sur les dissensions entre responsables libéraux a été posé. Des responsables libéraux ont fustigé le manque de réactivité de leur parti. Ce qui favorise la montée en puissance de l’opposition dans un contexte marqué justement par le renchérissement du coût de la vie. Car ces divisions, en affaiblissant le Pds, laissent le terrain à d’autres. Nos sources avancent que le débat n’est pas descendu sur le conflit ouvert entre le numéro deux du Parti démocratique sénégalais (Pds) et le camp de Karim Wade soutenu par le Palais. 
Etaient présents à cette réunion présidée par le chef de l’Etat, Macky Sall, Président de l’Assemblée nationale et numéro deux du Pds, Pape Diop, Président du Sénat, Abdoulaye Faye, administrateur général du Pds, Babacar Gaye, Directeur de cabinet politique du Président, Doudou Wade, Président du groupe parlementaire libéral, Awa Diop, Président du Mouvement national des femmes du Pds, Ousmane Masseck Ndiaye, directeur des structures du Pds et Farba Senghor, chargé de la Propagande au Pds (arrivé en retard à la réunion). 
DEMOBILISATION DU FRONT SOCIAL - CHERETE DU COUT DE LA VIE 
Youssou Touré dénonce les "effets pervers" de l’argent sur le syndicalisme 
mardi 30 octobre 2007  
Face à la flambée des prix, la mobilisation sociale se met en branle à travers les syndicats. La Fédération générale des travailleurs du Sénégal (Fgts) était en conférence de presse pour sonner l’alerte et appeler à la riposte. Sur les ondes de Sud-Fm, Youssou Touré, Secrétaire général de l’Organisation des instituteurs du Sénégal (Ois) membre de cette centrale syndicale, passe en revue les questions de l’heure. 
Nous estimons qu’aujourd’hui la cote d’alerte a été atteinte et de ce point de vue-là, il nous appartient à nous, organisations syndicales, de sonner la mobilisation et d’organiser la riposte. C’est la raison pour laquelle nous estimons que le dialogue est à la base de toute solution. Et c’est pourquoi nous en profitons pour lancer un appel au gouvernement du Premier Hadjibou Soumaré pour que très rapidement on puisse convoquer des négociations autour justement de la cherté de la vie. Les prix et les services ont atteint des proportions jamais égalées dans l’histoire de notre pays, cela est extrêmement grave. Et nous ne pouvons pas comprendre qu’on nous demande à nous travailleurs, qu’on nous demande à nous populations d’en supporter les conséquences, au même moment où l’Etat refuse de diminuer son train de vie. Donc cela pose problème. Et c’est pourquoi feu Iba Ndiaye Diadji avait parfaitement raison : le syndicalisme en tant que valeur qui prenait en charge les difficultés des travailleurs, ce syndicalisme est en train de disparaître. Aujourd’hui, c’est le « syndixaaliss » qui est là avec ses effets pervers. 
Que faire face à cette situation ? 
C’est aux autres de nous juger, c’est aux autres de voir effectivement si notre discours colle à notre action. Maintenant, ce que nous envisageons de faire, nous Fgts, nous allons évidemment continuer notre campagne d’information et de sensibilisation. Nous allons aussi saisir les camarades des autres centrales syndicales réunies non seulement au sein du Front unitaire dirigé par le camarade Mademba Sock, mais aussi au sein de l’Intersyndicale des enseignants dirigée par Mamadou Diouf, pour qu’ensemble, nous exigions du gouvernement l’ouverture immédiate de négociations, pour trouver des solutions appropriées aux difficultés auxquelles les populations font face. Et ensuite, si véritablement le gouvernement ne part pas dans ce sens, nous allons proposer le dépôt d’un préavis de grève pour qu’ensemble toutes les centrales syndicales adhèrent à cette idée et que le pouvoir sache que véritablement nous avons atteint un degré qu’il nous est impossible aujourd’hui de dépasser. 
Au-delà de la mobilisation contre la cherté du coût de la vie, qu’en est-il des élections de représentativité syndicale ? 
Nous sommes prêts à aller à ses élections de représentativité, parce qu’effectivement la Fgts est très représentative et nous allons le démontrer. D’ailleurs, nous appelons de tous nos vœux ces élections de représentativité car, comme vous le savez, aujourd’hui, il y a un mercenariat syndical qui a fini de pervertir l’action revendicative. Aujourd’hui, deux pelés, trois tondus s’érigent en syndicat, utilisent la presse pou atteindre l’honorabilité de personnes morales à la tête d’organisations syndicales. Cela pose problème. Donc nous disons que c’est une bonne chose. Il ne faut pas se limiter seulement aux élections de représentativité sur commande au niveau des centrales, parce que nous savons pourquoi cette précipitation pour organiser ces élections de représentativité, mais il faudra que le pouvoir aille jusqu’au bout de sa logique, en organisant des élections de représentativité au niveau du syndicalisme enseignant. 
L’urgence est-il à l’organisation de ces élections de représentativité ? 
C’est justement notre propos. Nous au niveau de la Fgts, après examen de la situation catastrophique dans la quelle se trouvent les Sénégalais, nous avons estimé que l’élection de représentativité n’est pas une urgence. L’urgence aujourd’hui, c’est de faire manger les Sénégalais, l’urgence aujourd’hui c’est de faire en sorte que chaque Sénégalais puisse disposer d’un toit à la mesure de sa bourse, c’est ça l’urgence. Aujourd’hui, il y a une hausse inacceptable sur les prix. Comment peut-on concevoir qu’avant-hier, le prix du pain – on ne peut même plus l’appeler pain tellement la baguette est vide et creuse – coûte 175 F ? Aujourd’hui, c’est 150 F d’augmentation sur le prix de l’huile, sans compter l’électricité et les autres denrées. Nous disons tout simplement qu’on est en train d’appauvrir les ménages, on est en train de les installer dans uns situation de misère ambiante qui, si on n’y prend garde, risque demain de ne coûter cher. Et de ce point de vue-là, on ne peut pas comprendre que des organisations syndicales mènent une campagne contre des syndicats dont le seul tort est d’exiger du gouvernement le respect des droits des travailleurs. Cela pose problème. On va, comme avec la radio des Mille collines au Rwanda, vers cette situation si on n’y prend garde. Nous estimons que c’est à nous travailleurs, nous citoyens de faire en sorte que ce pays ne sombre pas. 
II- Pourquoi nous marcherons ce mercredi 31 octobre 2007 
SUITE - Un sentiment fort de justice que les fruits de la croissance comme les sacrifices sont équitablement répartis, eût permis au peuple de résister aux aléas du marché mondial sur le pouvoir d’achat et l’emploi, la consommation – comme ce fut le cas avec l’ajustement de Diouf et le Plan Sakho-Loum – vous ne l’ignorez pas, mais avec toutes ces injustices flagrantes et toutes ces inégalités non légitimes, tous ces passe-droits, toutes ces prévarications qui prospèrent à la faveur de l’impunité dans l’Etat comme de l’insécurité dans l’environnement juridique des affaires, sans oublier cette arrogance des néo-nantis, des parvenus et des arrivistes, à l’ombre - ou si vous voulez- au nez et à la barbe de l’Etat, du Gouverne-ment, de la Justice et des principes démocratiques, nous ne saurions nous taire. Au nom du Peuple, de la République et de Dieu, Seigneur de tous les mondes, nous marcherons mercredi 31 octobre, pour vous demander de rectifier le tir, si vous en avez encore la liberté d’esprit et de mouvement.  
De l’initiative citoyenne du 31 octobre et de ce que nous attendons de vous. Dites à vos préfets de ne pas entraver cette Marche Citoyenne du 31 octobre 2007 contre les hausses, comme celles qui avaient eu lieu au sujet de l’électricité, de l’eau, des immondices ou du choléra, de la hausse du prix du pain ou riz, sous quelque prétexte que ce soit, à nos Gmi/Lgi de ne pas sévir contre le peuple, aux gendarmes de ne pas brutaliser les honnêtes gens qui disent leur colère et entendent s’adresser à vous, de la manière qui convient aux citoyens libres de toutes les Républiques libres, afin de défendre la dignité des foyers et la stabilité des maisons, la santé de la Nation et le droit à l’emploi et à l’éducation. C’est assez que des groupes de troublions décrètent des pseudo-manifestations et des marches fantaisistes à chaque fois que les Citoyens décident de se rassembler dans le calme pour dialoguer avec les autorités élues et leur délivrer les messages de souffrance et d’espoir du peuple profond. Dites-leur de ne pas tirer sur le peuple, ni de tenter de noyauter la manifestation, de la provoquer par des groupes de loubards à gages, aux fins de disloquer la protestation populaire. Dites à M. le ministre de l’Intérieur que nous ne saurions reculer cette fois-ci et nous avancerons avec foi et courage sur les fauteurs de trouble, si d’aucuns voulaient interdire le peuple de marcher par les chantages à l’interdiction administrative de droit par le préfet de Dakar, ou la dissuasion par des groupes d’assaut chauffés à blanc. Ni l’insulte des thuriféraires, ni les quolibets des nuls ne nous feront revenir sur notre décision de marcher sur les questions sociales urgentes. Il n’y a pas, en effet, d’autre manière de marquer et de souligner le contenu social de la Citoyenneté et la République dans notre pays, depuis les temps de Senghor et Diouf jusqu’à vous-même, auguste Professeur-Président (ou Président-Professeur, c’est selon). Dites-leur, à vos hommes de ne pas nous distraire, ni de nous empêcher de communiquer, si d’aventure ils renonçaient à se joindre à nous -et que nous n’aurons pas d’autre arme que la foi dans la construction démocratique et l’espoir d’être entendus par qui de droit (en l’occurrence Votre Pomme !), afin que des mesures et des actes soient pris pour réguler le système des revenus en un tout cohérent, qui articule salaires, prix, coûts, assiette fiscale, loyer de l’argent, prix de la location et des matériaux de construction, emploi et pouvoir d’achat au régime des libertés et des droits de l’Homme de la dernière génération.  
Manger à sa faim, se soigner, s’éduquer ou se former dans la Liberté est, en effet, devenu difficile pour le plus grand nombre dont vous avez le devoir d’écouter le logos, au lieu de prétendre parler tout le temps à la place de Tous, tout le temps. Vous avez parlé. Le peuple a entendu. A présent, c’est à votre tour d’écouter le peuple qui va marcher pour savoir de quoi il souffre et ce qu’il attend de vous. Une politique des revenus, de l’emploi et du pouvoir d’achat est indispensable aujourd’hui. Mais, il ne s’agit pas de baisser le prix de telle ou telle denrée ou d’augmenter ou de diminuer les salaires et les profits, ni de donner un peu par un côté et de reprendre encore beaucoup plus par l’impôt ou les taxes, de l’autre, mais d’établir un rapport dynamique et contrôlé entre la productivité du travail et la compétitivité des entreprises, entre l’évolution des prix, des revenus et des profits, y compris les dépenses de transferts pour les inactifs (étudiants, élèves, retraités, malades, vieillards, nécessiteux, orphelins, les licenciés économiques, etc.).  
S’il vous plaisait de vous adresser à la Marche ou de prendre la tête du cortège, cela nous ferait grand honneur, sans doute. Mais, un Pouvoir ne marche pas (ne manifeste pas) pour se parler à lui-même ; car sa fonction est d’instruire les problèmes posés par le peuple et de prendre des mesures pour y répondre d’une manière ou d’une autre. Il n’est donc pas pertinent que des ministres en fonction viennent tenir des discours, en lieu et place (au lieu de prendre) des mesures et des actes suivis d’effet ou d’initier des politiques destinées à satisfaire totalement ou partiellement les demandes qualifiées en pain et liberté, que toute la Nation supporte.  
Au total, M. le Président (bien-aimé - pour parler comme Dié Maty), l’heure de la Justice sociale a sonné dans ce pays, à la suite de la Présidentielle, des législatives et des sénatoriales. La République est bien là, et la capitale a pris des couleurs -c’est incontestable, et l’argent coule à flots, vous l’avez dit, (par dizaines et centaines de milliards, dont l’origine n’est pas toujours claire- n’est-ce pas ?) et vous ne sauriez pas quoi en faire ! Cela est vrai, mais cet argent est mal réparti ; le juste travail est mal rémunéré ; l’effort du juste est dénigré par les tours de passe-passe du tricheur et du corrompu.  
Le 31 octobre, pour citer le Président Magatte Lô, ce sera l’heure du choix, (si on nous l’impose) : «Bu dee jotee, ludul dee, dee ko gën.» [Tel est le principe premier -Afin que nul n’en ignore.] Nous marcherons donc au nom de la République qui nous a donné formellement l’Egalité, mais sans l’Equité qui reste à conquérir, et la Liberté, mais sans la Justice qui l’accompagne, et qui ne proviendra pas de citoyens accroupis, une République qui a grand besoin d’être réformée et complétée en ses fondements, notamment éthiques, moraux et spirituels, sur la base des Traditions et croyances de nos pères et mères, aïeuls et grands hommes (à l’instar du Président Magatte Lô) ; mais, tout aussi bien grâce aux souffles fécondants de l’Univers, qui ont fait de nous autres Sénégalais, des «Gens du Livre», que nous le voulions ou non. Aussi avons-nous fait nôtres les deux devises [capitales] tirées à la fois de l’Evangile et du Coran, pour autant qu’elles ne fondent aucune discrimination et invitent à un esprit de dépassement de la condition humaine et à la convergence des valeurs spirituelles- pour guider nos pas, et mesurer notre détermination à inverser le cours catastrophique, indigne et honteux, imprimé à la culture sénégalaise contemporaine par les anti-modèles et les contre-valeurs fondées sur l’argent [facile, douteux], le gain illicite, expression de l’effondrement des valeurs qui faisaient jusqu’ici la fierté et l’orgueil de notre pays [l’apologie des sinécures, le culte de la personnalité du chef d’Etat et de sa famille, qui se prend pour Dieu en disant qu’il avait «créé» telle ou telle personne et qui n’est à l’abri d’aucune aventure en matière de succession ; l’idolâtrie du «ministérialisme» et du «PCA-isme», le mépris des vertus et le culte du déshonneur, la déconsidération du mérite et de la compétence, le dédain de la civilisation africaine et la sous-estimation des cultures du monde noir, etc.], tout en étant décidés à compléter par l’action démocratique citoyenne, l’échange et le débat d’idées, les lois et règlements de la Constitution de Janvier 2001, Constitution qui est une innovation sous beaucoup de rapports, mais qui manque singulièrement d’âme et de cœur, d’esprit et d’éthique, de yërmëndé et de solidarité.  
La tâche des intellectuels n’est pas, en effet de cirer les bottes des Gouvernants, des nantis et des puissants du jour, mais d’exprimer les intérêts objectifs de la Nation dans son ensemble : «Lève-toi et avertis : Qum fa e-anzir»[(S. 74, AL-MUDDA??IR (L’enveloppé d’un manteau), v. 2, p. 575 in Le Noble Coran et la traduction en langue française de ses sens, Publication MAIWAO -RAS [ Deuxième principe qui souligne clairement un aspect du rôle, des missions et des fonctions des Intellectuels en particulier et du Savoir en général y compris de Dieu : la fonction d’éveil des consciences, mais surtout le courage et l’endurance des intellectuels dans leurs tâches et missions] ; et enfin au peuple roué de coups par les événements mondiaux et l’égoïsme des Gouvernants, la pusillanimité des pseudo-élites comme l’incompétence des Gouvernants, et qui hésite à prendre le chemin de l’honneur : «Lève-toi, prends ton grabat et marche !» (Marc : 2 : 1- 12). Le peuple peut changer sa destinée présente et le cours des événements. A condition qu’il s’arme de foi, le destin du peuple peut basculer dans le bon sens, encore faudrait-il qu’il le comprenne ! Voilà pourquoi nous marcherons le 31 octobre contre les hausses et pour un autre Sénégal, dans le respect de cette République que les Intellectuels et leurs alliés plus que tout autre ont contribué à asseoir dans la période houleuse et mouvementée qui va de décembre 2006 à votre mésaventure du Cices (25 octobre 2007). Nous avons donc choisi la République, puis défendu celle-ci contre ses détracteurs, mais à présent, il nous faut lui donner son contenu social véritable, c’est-à-dire l’équité entre les nantis et les plus humbles de même que le respect des intérêts vitaux du plus grand nombre.  
FIN  
Pr Malick NDIAYE Sociologue, Maître de Conférences - Ucad Pour le Comité d’Initiative des Intellectuels du Sénégal - Ciis  
UCAD - Après la marche de protestation contre la violence rampante : L’Intersyndicale promet le feu 
Les Personnels administratifs et techniques des services (Pats) de l’Ucad, soucieux de l’insécurité qui prévaut dans l’espace universitaire, se sont manifestés hier par une marche qui fait suite à la séquestration, il y a quelques semaines, du Secrétaire général du Rectorat. A la suite de la procession qui les a conduits au Rectorat, ils ont remis au maître des lieux leur lettre de protestation contre les violences à l’Ucad.  
La séquestration du Secrétaire général du Rectorat de l’Ucad n’a pas laissé indifférents les travailleurs de cette institution, regroupés en Intersyndicale. Un mois après leur lettre adressée au recteur et les mises en garde contre un éventuel mutisme des autorités universitaires sur la question des violences dans l’espace universitaire, l’Intersyndicale des Pats de l’Ucad a senti le besoin de tenir une assemblée générale, hier, pour rappeler au recteur ses préoccupations. «Plus d’un mois après que vous étiez saisi d’une protestation assortie d’une demande de sanctions à l’encontre des responsables des Amicales d’étudiants identifiés, nous constatons, avec regret et amertume, qu’aucune suite n’a été donnée à ces actes de délinquance», lit-on dans la lettre ouverte adressée, hier, au recteur, Abdou Salam Sall.  
Aboubakry Niane, coordonnateur de l’Intersyndicale des Pats de l’Université, a réaffirmé sa «ferme volonté» ainsi que celle de «tous les travailleurs de l’Ucad» à exiger des poursuites judiciaires et des sanctions disciplinaires contre les étudiants «devenus spécialistes en kidnapping».  
De la Bibliothèque universitaire (Bu) où ils ont pris le départ pour une marche jusqu’au Rectorat, hier dans la matinée, les protestataires ont scandé des slogans tels que : «En l’absence de sanctions, ce sera désormais, la loi du Talion» ou encore «Assez de violence, halte à la barbarie».  
Devant le Rectorat, ils ont encore abreuvé l’assistance de propos qui épinglent, sans ambages, M. Sall. A ce dernier, Aboubakry Niane et ses camarades ont remis une lettre de protestation avant de déclarer la journée d’hier «Campus mort».  
Le coordonnateur de l’Intersyndicale des Pats de l’Ucad en a profité, à la suite de sa rencontre «houleuse» avec le recteur, pour donner le ton : «Cette année, on va nous entendre sur beaucoup de points sur lesquels, on n’a, jusqu’ici, pas eu satisfaction.» En effet, selon M. Niane, l’Ucad a connu un déficit de 10 milliards de francs Cfa et, pire, la perception tardive des salaires est devenue chronique. S’y ajoutent les questions sociales soumises à l’Etat, qui «peine» à respecter le protocole d’accord signé en juillet dernier. Cette situation, jugée provocatrice par Aboubakry Niane, va certainement perturber la prochaine rentrée. «On va (d’ailleurs) vers une non-rentrée, cette année», peste M. Niane.  
Aly FALL  
19 MESURES POUR CONTENIR LA HAUSSE GENERALISEE DES PRIX  
Wade jette de l’eau sur le feu 
Par Mamadou Lamine DIEYE | SUD QUOTIDIEN | vendredi 2 novembre 2007  
 
Au sortir d’une réunion avec le Président Abdoulaye Wade, hier au palais présidentiel, consacrée à la hausse des prix des denrées de première nécessité, Amadou Habib Ndiaye, le ministre du Commerce a, au cours d’une conférence de presse nocturne, fait part à la presse des dix-neuf mesures prises par le Chef de l’Etat pour alléger les souffrances de ses concitoyens tenaillés par la flambée tous azimuts et incontrôlée des produits de consommation courante. 
Au moment même où la commission de régulation du secteur de l’électricité venait de rendre effective la mesure de la hausse de 6% des tarifs de l’électricité, le Président Wade réfléchissait sur les voies et moyens de soulager ses administrés sur les charges qui ploient sur le dos des ménages sénégalais. Pour ne pas rester indifférent face aux récentes hausses enregistrées sur les marchés nationaux qui découlent, de l’avis de Amadou Habibou Ndiaye, ministre du commerce, d’« agissements de simples spéculateurs » ou sont « les conséquences des cours mondiaux en perpétuelle augmentation », au total, ce sont dix neuf (19) mesures qui ont été prises consistant, en somme, à une reconduite de certaines mesures conjoncturelles arrêtées le 17 juillet et qui concernent le prix du gaz et du ciment, le maintien et/ou la consolidation de mesures structurelles avec un effort supplémentaire sur la fiscalité qui a été consolidé pour le riz, le lait, la dotation budgétaire assez substantielle consentie pour le ministère pour l’installation de magasins de référence, de centrales d’achats et de boulangeries dans les quartiers, mais aussi pour qu’elle communique davantage avec l’opinion publique sur les mesures arrêtées par le gouvernement. 
C’est ainsi qu’il a été décidé la consolidation de la suspension des droits de porte sur toutes les variétés et les emballages de riz et sur le blé, et le maintien de la suspension de la Tva précédemment acquittée sur le lait en poudre et le pain. Les prix des deux bombonnes de gaz butane de 6 kg et de 2,7 kg, vendus respectivement à 2500 FCfa et 1000 FCfa, de même que ceux du ciment, « restent gelés à leur niveau arrêté en mars 2007 », a estimé M. Ndiaye. La modération immédiate des marges de distribution du prix du riz brisé « à tous les stades commerciaux (import, gros, demi-gros et détail) », a été également annoncé par le ministre. 
Sur les hydrocarbures, il est également envisagé d’utiliser l’essentiel des plus values de recettes induites par l’augmentation de l’assiette fiscale sur les produits importés « pour soutenir les niveaux de prix intérieurs des hydrocarbures », dira t-il. Pour ce qui est des autres produits, il n’exclut pas d’étudier la possibilité de soumettre les prix de certains produits locaux comme l’huile au régime de l’administration des prix. Sur la même lancée, il a annoncé sous peu de temps, l’audit complet des comptes et des conditions de formation des prix du pain et l’installation de fours au niveau des quartiers populaires. Quid alors de l’exigence des associations consuméristes qui demandent l’audit de la farine ? Le ministre rétorquera que « l’audit du secteur de la boulangerie est un processus ». Pour être plus précis, il suggère qu’« on s’occupe d’abord de la branche qui pose problème et les autres branches vont suivre ». Qui plus est, grâce à l’inscription du montant un milliard 100 millions FCfa dans la loi rectificative de finances 2007, « la première génération de magasins de référence verra le jour avant la fin de l’année ». Il en est de même des coopératives de consommation ou centrales d’achat qui seront crées pour 1 milliard. Last but not least, 54 millions sont disponibles pour développer une intense campagne de communication sociale pour informer et sensibiliser les sénégalais sur les actions entreprises pour leur alléger le fardeau du coût de la vie. 
Le ministre rappellera que « ce programme entre dans le cadre d’un processus de moralisation qui couvre toute l’économie nationale ». Aussi, tout en libéralisant, l’Etat se veut désormais ferme dans la régulation de l’économie. Autrement dit, « nous sommes dans la dynamique de la consolidation des mesures prises le 17 juillet dernier et vont coûter 15 milliards à l’Etat du Sénégal », a soutenu le ministre. Des discussions avec les intéressés vont débuter dès lundi prochain pour prendre fin au plus tard le vendredi. Et au début de la semaine suivante, « les accords obtenus seront publiés pour les nouveaux prix qui seront arrêtés », a conclu M. Ndiaye. 
HAUSSE DE 6 % SUR L’ÉLECTRICITÉ 
Les consommateurs vont contribuer à « l’effort de guerre » 
Par Mamadou Lamine DIEYE | SUD QUOTIDIEN | vendredi 2 novembre  
 
La Commission de régulation du secteur de l’électricité (Crse), dans sa mission de détermination de la structure et de la composition des tarifs de l’électricité, a pris acte de la décision du gouvernement d’appliquer la vérité des prix et en a tenu compte pour l’approbation d’une nouvelle grille tarifaire qui voit, depuis hier, 1er novembre 2007, les tarifs de l’électricité majorés de 6 % en moyenne. La mesure confirmée hier par Ibrahima Thiam, président de ladite Commission, participe au « maintien de l’équilibre économique financier de la société nationale de distribution d’énergie électrique (Senelec) ». Une façon de l’inciter à être efficace sous peine de sanction au cas où elle serait contre-performante. 
Les consommateurs n’ont pas encore fini de se familiariser avec les délestages intempestifs que la hausse du prix de l’énergie électrique est venue s’ajouter à leurs plaintes quotidiennes vis-à-vis de Sénelec. C’est ce mercredi après-midi, alors que Dakar se vidait de ses occupants, que la hausse des prix de l’électricité est entrée en vigueur comme annoncée, il y a quelques semaines par la Commission de régulation du secteur de l’électricité (Crse), chargée entre autres de la régulation des tarifs de vente d’énergie électrique et dont les responsables ont tenu, hier, a en expliqué la problématique, au cours d’une conférence de presse. 
Malgré la flambée record des prix du baril du pétrole et qui devrait être répercutée depuis très longtemps sur les consommateurs, « l’Etat soucieux de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs, a compensé Senelec pour 21,7 milliards FCfa en 2005 et 33,7 milliards FCfa en 2006 ; soit un total de 71,185 milliards FCfa », dira d’emblée Ibrahima Thiam, président de ladite Commission. 
Les conditions tarifaires pour la période 2005-2009, fixées par la commission en août 2005 et modifiées en janvier 2007 et l’application de la formule actuelle de calcul du revenu maximum autorisé à la Senelec ont fait subir à celle-ci « des pénalités de 3, 146 milliards FCfa au profit des consommateurs ». Aussi, la persistance de l’envolée des cours mondiaux du pétrole qui ont atteint des niveaux jamais égalés de 94 dollars « ne laissait que trois options », a expliqué M. Thiam. 
Il s’agissait soit de répercuter intégralement le manque à gagner de Sénelec par une hausse conséquente des tarifs, ou alors que l’Etat compense totalement le gap pour maintenir les tarifs d’électricité à leur niveau actuel soit que l’Etat le compense partiellement en vue d’atténuer leur augmentation, dira le Président de la commission. C’est la troisième option qui sera finalement retenue par le gouvernement qui a décidé, « à compter du jeudi 1er novembre 2007 (NDLR : Hier), d’appliquer la vérité des prix par un ajustement moyen des tarifs de l’électricité limitée à 6 % en veillant à préserver les consommateurs », a encore précisé M. Thiam. 
C’est ainsi que prenant acte de cette décision qu’elle a inclus dans la nouvelle grille tarifaire arrêtée, il poursuit que « la commission a déterminé la compensation de l’Etat en soutien aux tarifs de l’électricité, qui s’élève à 15 milliards FCfa aux conditions économiques du 1er octobre ». 
Avec cette nouvelle donne et dans son souci de protéger le consommateur, il annoncera des mesures d’accompagnement « qui sont en cours de finalisation pour juguler les effets de la flambée des prix du baril du pétrole qui caracole vers les 100 dollars ». Celles-ci se résument à des mesures d’économie d’énergie et d’efficacité énergétique, de redressement interne et de l’évolution institutionnelle de Senelec, de la promotion et de l’utilisation d’énergies alternatives (charbon, solaire, éolienne, biocarburants) et du développement de la coopération sous-régionale. 
IMAGES OBSCENES A LA TELEVISION 
Bientôt des assises sur le sujet 
Par APS | | vendredi 2 novembre 2007  
 
Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) va organiser prochainement des assises sur ‘’les clips, les SMS, danses obscènes et autres publicités mensongères ou déguisées’’ qui passent sur les chaines de télévision du Sénégal, a annoncé sa présidente Nancy Ndiaye Ngom. 
‘’Nous aurons des discussions avec les responsables des organes de presse autour de ces questions qui touchent la vie de la nation’’, a indiqué la présidente du CNRA qui tenait une conférence de presse à Dakar. 
Le CNRA, créé depuis novembre 2006, publie un avis trimestriel sur certains manquements constatés dans la presse audiovisuelle sénégalaise. 
‘’Nous envisageons rencontrer la presse à l’occasion pour discuter et échanger’’, a assuré la présidente du CNRA qui avait à ses côtés ses principaux collaborateurs. 
Aps 
ACCES DES POPULATIONS A L’ELECTRICITE ET L’EAU POTABLE  
Le maire de Malika préoccupé  
Par APS | | vendredi 2 novembre 2007  
 
Le maire de la commune d’arrondissement de Malika dans le département de Pikine (banlieue dakaroise), Momar Talla Gadiaga, s’est dit ’’préoccupé’’ par la question de l’accès des populations de sa commune notamment celles du quartier Diamalaye à l’électricité et l’eau potable. 
’’Les études scientifiques menées sur la décharge d’ordures ménagères de Mbeubeuss, c’est bien. Mais pour nous, le plus urgent, c’est l’électrification de nos quartiers mais surtout l’accès des populations notamment celles de Diamalaye à l’eau potable’’, a-t-il indiqué mercredi. 
Il s’exprimait au cours d’un atelier intensif et participatif de design urbain intégrant les pratiques d’agriculture urbaine et péri-urbaine à Malika et ses environs, organisé par l’Institut africain de gestion urbaine (Iagu). 
La rencontre, organisée en collaboration avec l’Ecole d’architecture de l’Université de Laval (Canada)et en partenariat avec la mairie de Malika, vient en prolongement au projet ’’Décharge de Mbeubeuss : analyse des impacts et amélioration des conditions de vie et de l’environnement à Diamalaye (Malika)’’. 
Au total près de 186 maisons de Diamalaye attendent d’être raccordées au réseau d’eau potable de la sénégalaise des eaux (SDE), déjà installé dans la localité. 
M. Gadiaga a par ailleurs souligné que le périmètre maraîcher de sa commune d’arrondissement se rétrécit de plus en plus compte de l’urbanisation galopante et l’installation tous azimut de populations. ’’Auparavant, les cultures maraîchères pratiquées dans ce périmètre, permettaient aux pères de familles y compris des salariés d’arrondir les fins de mois souvent difficiles’’, a-t-il regretté. 
Le secrétaire exécutif de l’Iagu Oumar Cissé a pour sa part promis de voir avec ses partenaires en collaboration avec la SDE comment trouver dans les meilleurs délais une solution à cette question d’accès à l’eau potable à Diamalaye. 
Plusieurs étudiants de la faculté d’aménagement, d’architecture et des arts visuels de l’Université de Laval accompagnés de certains de leurs professeurs participent à la rencontre. 
Le but de l’atelier est de contribuer à réduire la pression exercée sur l’environnement de Malika en général et de Diamalaye en particulier en proposant, à travers une approche participative, une démarche d’intégration des pratiques durables et équitables d’agriculture urbaine à l’architecture et à l’aménagement. 
Outrage aux bonnes mœurs : la montagne a accouché d’une souris  
Par | | vendredi 28 septembre 2007  
A y voir de près, tout fut déroutant dans cette affaire Ndèye GUEYE, surtout l’exploitation que des prétendus religieux en faisaient. Depuis l’affaire des mannequins de Oumou SY avec qui j’ai eu l’honneur de discuter en 2005 lors d’une présentation d’une collection de bijoux d’une amie brésilienne au Métissacana Jorgina Aragao, j’émets toujours des doutes sur le caractère sérieux de telles accusations, de telles agitations. Avec Oumou, malgré les sorties musclées du ministre des affaires étrangères et des images et commentaires qui avaient suivis les arrestations effectuées par la police, au bout de quelques semaines, tout n’avait abouti à aucune condamnation. Oumou n’avait rien fait de répréhensible, juste son travail. Les préjudices causés à cette ambassadrice de notre culture à travers le monde étaient énormes. Oumou n’avait même pas reçu des excuses publiques à la dimension de l’affront subit. On joue délibérément avec la réputation des citoyens. 
Aujourd’hui, après beaucoup d’agitation visant à présenter une artiste sénégalaise comme un malpropre, on vient de la libérer, elle et ses collègues. La montagne a encore accouché d’une souris. Le champ de la contradiction est immense, l’enjeux par rapport à des objectifs inavoués, les interprétations faites dans la précipitation, la passion du public sous l’influence de l’euphorie du moment, l’amplification par certains médias… Bref ! Voilà beaucoup de raisons qui doivent pousser les tenants du pouvoir à se poser certaines questions avant d’agir pour éviter, dans l’avenir de tomber dans le ridicule. « L’Etat a plus que jamais un devoir absolu : faire de tous ses citoyens des hommes et des femmes dans le sens complet du mot afin de renforcer la constitution morale de la nation. » disait le journaliste Denis Jeambar. Cet Etat doit être conséquent avec lui-même dans l’accomplissement de cette mission. 
Ce qui fait outrage à nos mœurs, c’est aussi le vol bénit par le parti ou l’Etat. C’est l’absence de vergogne qui guide les adeptes de la transhumance. Ce qui porte atteinte à nos mœurs, c’est aussi la rapacité et la sournoiserie dont font montre nos gouvernants qui n’arrêtent pas de créer des schémas du genre CRAES, SENAT, gouvernement pléthorique, kyrielle d’agences de toutes sortes, un nombre excessif de conseillers du président, de chargés de mission, d’ambassadeurs, de marchés publics octroyés en privés … pour mieux s’accaparer des ressources du pays au détriment du peuple. C’est aussi la politique qu’on sert à la jeunesse comme étant un métier plus efficace que les diplômes, la compétence et le sérieux pour accéder aux postes de responsabilité, au pouvoir de l’argent vu la vitesse avec laquelle certains passent de l’état de fakir à celui d’émir super aisé. 
Je suis déçu par ces maîtres coraniques aux prises de position alambiquées. Où étaient-ils lorsqu’on légalisait la prostitution dans ce pays ? Et depuis, que font-ils pour que cette donne change ? Tant qu’une simple carte permettra à des femmes de vendre leurs charmes dans les rues au vu et au su tous, personne ne pourra interdire à d’autres de danser en privé, fusse-t-elle de façon peu orthodoxe. Et si tout ça existe, c’est parce qu’il existe des hommes peu soucieux de la morale qui se rincent l’œil ou tirent leur partie dans les bras d’une prostituée. Que font ces « saints » lorsque la télé nous expose des filles à la fleur de l’âge presque nues lors des élections de miss ? Que font-ils pour que l’Etat assainisse le secteur de l’Internet qui offrent souvent à nos mineurs des films pornographiques à longueur de journée ? Que font-ils pour pousser nos télévisions à plus de responsabilité face à la prolifération des films brésiliens et autres du genre qui exposent les charmes de ces hommes et femmes dans leur presque nudité, ces acteurs qui échangent caresses et baisers de façon à heurter la morale religieuse et traditionnelle ? Ont-ils seulement une idée de ce qui se passe dans certaines boites de nuit, sur certains plages et maisons de passe ? 
La bêtise est partout. De grands bêtisiers, eux, se cachent toujours derrière l’impunité. Et on laisse pourrir la situation. Ndèye et compagnies doivent certes améliorer l’exercice de leur métier dans le bon sens, savoir représenter avec dignité leur nation dans la danse comme d’autres ont eu à le faire avant elles et ne point accepter que des véreux viennent d’ici ou d’ailleurs les pousser par le biais d’un quelconque avantage mirobolant à se rabaisser à un niveau de bassesses incommodantes. Récemment, devant nos yeux, par la danse, le ballet « La Linguère » de Sorano nous avait fait honneur à Fort-de-France. Ceci pour dire que la danse aussi peut servir de vitrine culturelle à notre pays à l’intérieur et à l’extérieur de nos frontières. 
Toutefois, force est de reconnaître qu’en vérité, c’est la notion d’amour propre qui est en train de foutre le camp dans ce pays. Les réactions sont souvent guidées par l’intérêt du moment. L’hypocrisie devenue un gagne pain très prisé à cause de la conjoncture et le « voyez-moi » érigé en religion font des ravages énormes au niveau des comportements. Nous avons besoin d’attaquer notre mal par la racine. Et cette racine là n’est autre que la démission de la plupart de nos guides temporels et spirituels et des parents, face à leur véritable mission de formateur d’un citoyen model capable de se hisser aux dessus de toute pratique nuisible à la bonne marche de la société, à son image. 
Tafsir Ndické DIEYE 
Encore un courtisan qui veut se faire remarquer 
 
 
Encore un courtisan zélé de Me Wade qui se laisse aller à une attaque en règle contre ma personne. Un courtisan de l’alternance que je ne connais point, que je n’ai jamais écorché le moins du monde, brandissant, comme ses trois ou quatre camarades qui ont eu à le précéder dans la croisade contre ma très modeste personne, des arguments vraiment éculés : Mody Niang est haineux, frustré, déçu de n’avoir pas été recruté par l’alternance. Ils me jugent évidemment à leur image et surtout à l’aune de leurs préoccupations. Eux, s’attendent toujours pitoyablement à ce qu’on leur renvoie l’ascenseur et s’imaginent que tout le monde en fait autant. Ils croient, qu’en dehors des délices de l’alternance, il n’y a aucune autre vie possible. Ils perdent en tout cas leur temps : je continuerai, contre vents et marées, tant que je serai en vie et que ma santé me le permettra, de dénoncer avec la plus grande vigueur la nauséabonde gouvernance libérale et ses dérives monstrueuses. Mon détracteur et tous les autres courtisans de l’alternance ne sont pas donc au bout de leur peine.  
Un ami me faisait remarquer, un jour, que certains affidés de Me Wade de la structure à laquelle appartient mon détracteur m’en voudraient à mort, parce que je les aurais traités de chiens dans une de mes contributions. Je réfute catégoriquement cette accusation. Je ne me permettrai jamais cet écart de langage. Les chiens ne me le pardonneraient d’ailleurs pas car, s’ils aboient comme les autres pour plaire à leurs maîtres, ils ont l’avantage de rester fidèles à ces derniers, aux bons comme aux mauvais jours. Certains aboyeurs de la République ne sont pas capables d’une telle fidélité. Nous en avons la preuve irréfutable depuis ce 1er avril 2 000.  
Je ne m’attarderai pas outre mesure sur la réaction vigoureuse de mon détracteur qui serait professeur. J’espère, si c’est vraiment le cas, qu’il n’est pas professeur de lettres. Je propose aux lecteurs cette fameuse phrase extraite de son texte : ‘L’on pourrait pourtant se demander de quelle légitimité notre homme peut-il se prévaloir (sic) pour diffuser ses sentences, au nom du peuple, au nom de l’opinion ?’. C’est quand même grave, très grave et inacceptable pour ce professeur qui inverse le sujet dans une interrogation indirecte et la termine par un point d’interrogation. Comme s’il s’agissait d’une interrogation directe ! S’il est vraiment professeur, les parents d’élèves ont raison, bien raison de s’inquiéter de l’avenir de notre système éducatif.  
A la guerre comme à la guerre !  
Mody NIANG e-mail : modyniang@arc.sn  
Nous avons besoin du duo Wade - Macky pour de nouvelles conquêtes 
 
 
Depuis quelques semaines, nous assistons à un spectacle plus que pathétique au sein de notre formation politique. Un spectacle marqué par une escalade d’attaques visant le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, le secrétaire général adjoint du Pds, Macky Sall. Le point commun de toutes ces attaques est sans doute la démocratie, l’impertinence mais aussi et surtout le mépris total des règles les plus élémentaires qui régissent le fonctionnement des institutions de la République.  
De Farba Senghor qu’on peut considérer comme le plus médiocre des politiciens que l’histoire de notre pays ait connu, en passant par Khoureichy Thiam qui n’est ni plus ni moins qu’un vulgaire bandit de grands chemins, et que dire de M. Massaly, si ce n’est qu’un missionnaire attiré par la recherche du gain, le petit télégraphiste du roi ou encore un vulgaire situationniste qui fait honte à toute la jeunesse libérale. Pour finir par Abdou Fall dont la sortie récente frise sincèrement le ridicule. Abdou Fall est un opportuniste dépourvu de conviction et de courage politique. Abdou Fall doit savoir que pour conseiller ses amis, on n’a point besoin de la presse.  
Le simple citoyen que je suis, au-delà même de mon appartenance politique au Pds, aimerait savoir la raison de cet acharnement. Tout semble faire croire que c’est la convocation adressée par l’Assemblée nationale au ministre chargé des relations avec les assemblées, en l’occurrence M. Babacar Dia, pour auditionner l’agence Anoci qui est à l’origine de cette affaire. Ce débat, à mon avis, transcende même la personne de Macky Sall.  
Aujourd’hui, pour répondre aux attentes du président de la République, le secrétaire général national Abdoulaye Wade, l’Assemblée nationale du Sénégal doit s’inscrire dans une dynamique de rupture, en d’autres termes sortir du seul cadre de légiférer et participer activement à sa mission de contrôler l’exécutif. Le président Abdoulaye Wade vient de mettre un terme à la pratique de gré à gré dans l’attribution des marchés publics. C’est une manifestation réelle de sa pensée à combattre la corruption et la mal gouvernance sous toutes ses formes.  
D’ailleurs, dans toutes les grandes démocraties que ce soit en France ou aux Etats-Unis, nos modèles de référence en la matière, ne voyons-nous pas défiler devant des commissions parlementaires des hautes personnalités qui sont impliquées dans la gestion des affaires publiques voire même privées. Aux Etats-Unis, l’audition des généraux impliqués dans la guerre par les membres du Congrès en est une parfaite illustration. De même l’audition de Bill Clinton dans l’affaire Monica Levinski. En France, il y a l’affaire Eads dans laquelle de hautes responsabilités de l’Etat ont été entendues par une commission parlementaire. L’acte de l’Assemblée doit être vu sous cet angle, le président ayant voulu une Assemblée de rupture. L’acte que l’Assemblée vient de passer est en réalité une véritable innovation dans la politique de notre pays.  
Nous devons dissocier l’institution de l’Assemblée de son président. L’acte posé par l’Assemblée ne doit pas être analysé comme un acte partisan, mais républicain. L’Assemblée nationale, c’est la représentation nationale à ne pas confondre avec le Pds. Ceux qui ne l’ont pas compris, doivent retourner sur les bancs de l’école de la république. Et pour moi, vu les ambitions du président de la République qui sont d’ailleurs en phase avec les objectifs des bailleurs de fond, c'est-à-dire la bonne gouvernance, la gestion transparente des deniers publics, l’Assemblée nationale ainsi que son président sont en phase avec le président de la République. Et c’est vraiment scandaleux que des personnes qui se trouvent entre les deux eaux essaient d’agiter un faux débat qui ne fait que fragiliser le Pds. En tant que responsable jeune, c’est mon devoir d’attirer l’attention du secrétaire général sur les conséquences qui peuvent résulter d’une seconde crise dans le parti après celle qui a concerné Idrissa Seck.  
Dans son compagnonnage avec le président Abdoulaye Wade, Macky Sall a réalisé de grandes choses pour le Sénégal et pour le Pds. De ses trois années de primature, nous retiendrons un bilan largement positif sur lequel le Pds s’est appuyé pour battre campagne. En tant que directeur de campagne aux côtés du président Abdoulaye Wade, Macky a réussi avec succès la réélection du président Wade avec 53 % des suffrages alors que les plus optimistes misaient sur un deuxième tour. Les élections législatives passées lui ont permis en tant que tête de liste de la coalition Sopi de remporter la totalité des départements du Sénégal. Une première dans l’histoire politique du Sénégal même si ce succès a été affecté par le boycott de l’opposition dite significative. Et tout avec une loyauté et une fidélité sans faille au président de la République. Qu’on nous dise le crime que ce Monsieur a commis pour qu’on lui prédise la crucifixion. Si ce n’est de rendre service à son pays et à son parti, s’il y a autre chose qui se cache derrière ces attaques, nous demandons à être édifié.  
A côté du secrétaire général national Abdoulaye Wade, Macky a remporté des victoires, réussi des prouesses. Et à côté du président Wade, Macky continuera à remporter des victoires. Le Pds a besoin de Macky en tant que numéro deux pour l’ensemble de son œuvre. Nous avons besoin du duo Wade - Macky pour de nouvelles conquêtes et de nouvelles victoires. Gare aux marchands d’illusions, aux chasseurs de primes, et à ceux qui sont en panne de notoriété ou qui sont au crépuscule de leur vie politique. A ces gens-là, je devrai dire de se calmer. Je demande au président Abdoulaye Wade d’intervenir et de mettre fin à ce divertissement.  
Le peuple a d’autres préoccupations. La flambée des prix de denrées de toutes sortes doit être l’unique objectif des responsables qui dirigent ce pays. Nous devons respecter les Sénégalais, c’est le minimum.  
Tamsir FAYE Ujtl Paris Ancien coordinateur du Comité électoral jeunes de l’Ile de France  
L’université de Ziguinchor gagnerait à ouvrir ses portes aux nouveaux étudiants de toutes les villes du pays 
 
 
La palette d’établissements supérieurs au Sénégal s’est élargie depuis octobre 2006 avec le fonctionnement d’un Centre universitaire régional à Bambey et de deux universités : celle de Thiès et celle de Ziguinchor. Mais l’ouverture d’une institution universitaire dans la région méridionale du pays est à la fois opportune et symbolique au-delà de toute expression. Elle survient, en effet, cinq ans après l’avènement d’une des plus affreuses catastrophes de l’histoire de la navigation maritime mondiale : le naufrage du bateau Le Joola avec en guise de bilan officiel mille huit cent soixante-trois morts. Une catastrophe maritime à laquelle la région de Ziguinchor a payé un lourd tribut (Plus de neuf cents morts ont été recensés rien que dans la commune, un grand nombre d’entre eux étant soit des élèves soit des étudiants rentrant de vacances.)  
Orpheline d’un vaste pan de sa jeunesse dans la tragédie du Joola, berceau natal d’une des plus grandes figures sénégalaises de la résistance à la colonisation (Aline Sitoe Diatta) et ville cosmopolite, la région de Ziguinchor - dont le rôle pivot dans l’économie du pays n’est, par ailleurs, plus à démontrer - mérite amplement d’abriter une université digne de ce nom. Celle-ci non seulement va, à coup sûr, accentuer la vitalité économique de la région avec la création d’emplois, mais aussi et surtout contribuer davantage au brassage des populations sénégalaises - gage de concorde nationale.  
Beaucoup de Sénégalais n’étant pas originaires de cette partie du pays et n’y ayant jamais mis les pieds nourrissent, en effet, des clichés tenaces sur cette région d’une beauté naturelle ô combien exquise ; ils la voient à travers le prisme de la rébellion avec son lot de ravages tant humains que psychologiques (Encore que cette rébellion ayant déchiré la région des années durant, soit en voie d’extinction définitive grâce au doigté dont a fait preuve le président de la République dans la gestion de cette affaire et la bonne volonté manifestée de l’autre côté). Mais à nombre de ces porteurs de clichés, il aura fallu d’un séjour à Ziguinchor, quelque court qu’il pût être, pour que leur regard réducteur et captieux sur la Casamance et ses habitants soit tout autre. Beaucoup de gens, en fait, rentrent d’un premier séjour en terre ziguinchoroise portant aux nues le cosmopolitisme de la région et l’entregent de ses habitants, magnifiant leur art de vivre ainsi que la richesse de leur patrimoine culturel et artistique.  
Cela dit, au moment du remplissage des fiches de demande d’orientation dans les cinq universités du pays, j’ai pu jauger à quel point l’institution de Ziguinchor n’était pas au premier plan de leurs souhaits. Ces nombreux jeunes bacheliers à qui j’ai conseillé d’inclure dans leurs choix l’université de Ziguinchor au motif qu’elle offre, entre autres avantages, de meilleures chances de réussite, n’ont pas varié dans leur réponse : ‘Jamais ! Même si voulions demander à être orientés là-bas, nos parents s’y opposeraient…’ Certes, ce point de vue n’est pas représentatif de la majorité. Il n’empêche que c’est révélateur d’un certain état d’esprit. L’université de Ziguinchor a, dès lors, un rôle prépondérant à jouer pour vaincre certains clichés, notamment ceux de ces nouveaux et futurs bacheliers qui renâclent à aller faire des études supérieures dans la région Sud du pays, en ouvrant ses portes aux nouveaux étudiants de toutes les villes du pays et de toutes les couches sociales. Pour ce faire, cependant, elle doit se doter au plus vite d’un campus social répondant aux standards internationaux - à l’instar de celui de l’université de Dakar et de Saint-Louis. Or, dans la configuration actuelle de l’université de Ziguinchor, il faut être originaire de la Casamance ou y avoir de la famille pour pouvoir étudier dans de bonnes conditions dans ladite institution.  
A défaut de cela, on peut soutenir sans risque de se tromper que ces clichés (qui ne reposent pas sur du béton) vont se renforçant. Au grand dam du peuple sénégalais !  
Mamadou Abdou Babou NGOM Professeur d’anglais au lycée Charles De Gaulle de Saint-Louis. Doctorant en études anglaises.  
Prise en charge des urgences médicales : Les hôpitaux de niveau 3 invités à se doter d’un service d’accueil  
Un malade qui est renvoyé d’un hôpital à un autre, faute de place jusqu’à ce que la mort s’en suive. Voilà des pratiques que rapporte souvent la presse et dont les populations et une partie du personnel de santé souffrent. Pour redorer le blason terni des structures hospitalières, un appel a été lancé aux hôpitaux de niveau 3 à créer un Service d’accueil et d’urgences (Sau).  
 
‘Organisation des urgences dans un hôpital de niveau 3’. Telle était la problématique de la conférence tenue ce mercredi au Centre hospitalier universitaire de Fann dans le cadre des festivités marquant le cinquantenaire de sa création. En effet, les populations au même titre qu’une partie du personnel de santé souffrent et déplorent cette faille inadmissible dans un système de santé digne de ce nom. Médecins, usagers des services de santé et paramédicaux s’accordent, aujourd’hui, à dire que si l’on veut régler la lancinante question de la prise en charge correcte des urgences médicales, de plus en plus nombreux et complexes, il va falloir créer des Services d’accueil et d’urgences (Sau) dans tous les hôpitaux de niveau 3 et les doter d’un personnel qualifié avec les équipements adéquats pour sauver des vies humaines. Car si l’on s’en tient à la définition du conférencier du jour ‘une urgence est une situation pathologique qui met en jeu le diagnostic vital de l’individu’. Mais, s’empresse de prévenir le Dr Boubacar Dièmé ‘l’urgence, c’est aussi ce qui est arrivé aux autres , mais qui peut bien nous arriver, car nul n’est à l’abri d’un accident’.  
Et le constat qu’à fait, le Dr Diémé est que les centres de santé de notre pays, à l’exception notable de l’hôpital Principal sont dépourvus de services d’accueil et d’urgences. Pour ce faire, il va falloir doter les 18 hôpitaux de niveau 3 du pays d’un plateau technique et un personnel qualifié ‘Le concept des urgences au Sénégal doit être revu dans l’organisation et la méthode pour rentabiliser le plateau technique. Il faut des services d’urgences et d’accueil dans les hôpitaux. Car les Sau sont les vitrines des hôpitaux modernes’, a laissé entendre, le Dr Boubacar Diémé.  
En attendant que cela se réalise un jour, les usagers des services hospitaliers tout comme le personnel de santé souhaitent que les urgences qui sont évacuées à l’hôpital soient traitées correctement. ‘Quand on reçoit un malade en situation d’urgence, on doit pouvoir le mettre dans un service adéquat. Mais cela suppose une bonne organisation, une bonne transparence et une bonne perception du rôle de chacun. Ça, c’est nous qui devons le faire, car personne ne peut le faire à notre place’, concède volontiers, le Pr Momar Codé Ba, président du comité d’organisation des cinquante ans de Fann. Il trouve ‘scandaleux’ que des malades se font balader d’hôpital en hôpital faute de lits disponibles. ‘Je pense que souvent, on peut faire quelque chose. On peut soulager. On peut faire un traitement de fond. Ce sont des choses que nous devons assurer’, déclare-t-il. Ajoutant que ’parallèlement, il faut que les gens aussi puissent travailler à accroître les effectifs et à construire de nouveaux hôpitaux’.  
Patrick Corréa, Conseiller technique au ministère de la Santé en charge des urgences a rappelé dans son intervention, les jalons qui ont déjà été posés par le gouvernement en matière de prise en charge des urgences. ‘La politique de l’Etat a déjà consisté à la création et au renforcement de trois structures principales que sont le Samu national, la deuxième structure qui est rattachée au Samu, c’est le Smur qui comporte le service d’évacuation aussi bien terrestre, aérien, que maritime et la troisième structure, c’est le Sau. La politique c’est un Service d’accueil et d’urgences par hôpitaux de niveau 3’, a déclaré M. Corréa. Il a aussi annoncé l’ouverture prochaine d’un certificat de spécialisation (Ces) en médecine d’urgence à l’Université de Dakar.  
Pour Momar Ndao de l’Association des consommateurs du Sénégal (Ascosen) la loi 98-08 portant sur la réforme hospitalière dispose que ‘devant l’urgence, on ne doit pas se mettre à demander si le patient a de quoi payer ou pas, c’est une obligation pour la structure hospitalière de traiter le malade’. aussi déplore-t-il le manque d’information sur la disponibilité des lits dans les hôpitaux et le manque d’implication et de volontarisme des agents. Pour pallier à tout cela, le patron de l’Ascosen plaide pour qu’il y ait une base de données communes aux hôpitaux et qui montre le nombre de lits disponibles dans chaque centre de santé. ‘Ce qui fait qu’avant de transférer un malade dans un hôpital, on saura s’il y a de la place là-bas ou pas. Et les hôpitaux doivent faire en sorte qu’il y ait des réserves de chambres dans chaque hôpital’, suggère Momar Ndao.  
Mamadou SARR  
Conseil régional de Dakar : Ousmane Badiane et compagnie brisent le silence 
 
 
Le Conseil régional de Dakar est sans président depuis le départ de Abdoulaye Faye. Ce dernier, nommé ministre d’Etat auprès du président de la République tombe sous le coup des incompatibilités prévues par les textes sur la décentralisation. Ces textes font obligation à l’ancien président du Conseil régional de Dakar de rendre le tablier dans le mois qui suit, à compter de la signature du décret le nommant ministre. Mais, selon les conseillers Cheikh Abdoulaye Bâ, président de la sous-commission Culture, Moussa Ndiaye, président de la sous-commission Alphabétisation et Promotion des Langues nationales et Ousmane Badiane, premier vice-président du Conseil régional de Dakar, ‘tout se passe comme s’il y avait une stratégie mûrement élaborée pour écarter systématiquement le premier vice-président de la période intérimaire, au seul motif qu’il est de l’opposition, de surcroît, membre de la Ld-Mpt’. Et de rappeler les principes qui militaient en faveur de l’installation de Ousmane Badiane comme président intérimaire. ‘En raison du principe de continuité de l’Etat et des institutions de la République, il n’est pas acceptable que le Conseil régional de Dakar soit aujourd’hui bloqué dans son fonctionnement, sous le seul prétexte que celui à qui la loi donne la prérogative d’assurer l’intérim n’est pas du camp libéral’.  
Les conseillers signataires de la déclaration ont rappelé quelques ‘cas d’école’ qui devraient établir la jurisprudence en matière de gestion des vacances de postes au niveau des collectivités locales. Il s’agit de Saint-Louis où Cheikh Tidiane Sy qui avait été nommé ministre- conseiller auprès du président de la République a été remplacé par son premier vice-président Aliou Niang. Idem pour Ziguinchor où feu Oumar Lamine Badji a été remplacé par le premier vice-président du Conseil régional. Mais, quand il s’est agi de faire remplacer Abdoulaye Faye (Pds) par Ousmane Badiane (Ld), cette jurisprudence a semblé caduque. Et les conseillers ont leur propre opinion là-dessus. ‘Pour ce qui est du premier vice-président du Conseil régional de Dakar (Ousmane Badiane), un plan a été mis en œuvre pour qu’il n’assure pas l’intérim qui pourrait lui servir de tremplin pour succéder au président Abdoulaye Faye’.  
Ibrahima ANNE  
Prix de l'électricité : Une hausse à deux vitesses  
La Commission de régulation de l’électricité vient d’entériner l’ajustement tarifaire souhaité par le gouvernement sur le prix de l’électricité. L’annonce de cette mesure, qui est entrée en vigueur, depuis hier, a été faite par le président de cette commission, M. Ibrahima Thiam, qui faisait face à la presse, avant-hier, dans les locaux de la structure. Mais dans cette hausse limitée à 6 % maximum, les autorités ont voulu préserver les consommateurs à revenus faibles qui devraient enregistrer une augmentation de plus de 2 %.  
 
Afin d’éviter à la Senelec un manque à gagner annuel de 16,460 milliards de f Cfa, le gouvernement du Sénégal a décidé ‘d’appliquer la vérité des prix de l’électricité à compter du 1er novembre 2007 par un ajustement moyen des tarifs de l’électricité limité à 6 %, en veillant à préserver les consommateurs à faibles revenus’. En effet, la Commission de régulation du secteur de l’électricité, qui a approuvé cette mesure, constate que ‘sur la base des tarifs actuellement en vigueur, la Senelec percevrait 181,865 milliards de francs Cfa, soit un manque à gagner de 16,460 milliards, justifiant une augmentation de 16 % des tarifs tenant compte de la compensation de 11,390 milliards déjà décidée par la commission aux conditions économiques du 1er juillet 2007’. Et puisque le contrat de concession de la Senelec prévoit que la commission puisse s’opposer à un ajustement brusque et important des tarifs de l’électricité à condition de déterminer avec l’Etat et la Senelec une compensation adéquate, trois possibilités s’offraient alors à la structure : une répercussion intégrale du manque à gagner par une hausse conséquente des tarifs, une compensation totale par l’Etat pour maintenir les prix à leur niveau actuel ou une compensation partielle en vue d’atténuer l’augmentation des tarifs . Et c’est cette dernière qui sera finalement adoptée. C’est ainsi que la commission, prenant acte de cette décision du gouvernement, a procédé à ce réajustement tarifaire. Cependant, M. Thiam a précisé que dans cette nouvelle grille tarifaire, il sera procédé de manière à ‘préserver les consommateurs à faibles revenus dont la consommation d’électricité est faible’. Ainsi, seuls les grands consommateurs d’électricité (commerces, industrie, administration etc.) se verront appliquer la hausse de 6 % tandis que pour les autres. Elle ne sera que de 2 %. La Commission ayant fixé les conditions tarifaires applicables à la Senelec pour la période 2005-2009, le revenu maximum autorisé à la société est déterminé après les indexations trimestrielles des 1ers janvier, avril, juillet et octobre de chaque année. Et, selon la commission, ‘cette disposition prévoit un ajustement à l’issue de ces revues lorsque l’évolution induite atteint la limite de 3 % en plus ou en moins’. En outre, M. Thiam a annoncé, sans entrer dans les détails, qu’un package de mesures d’accompagnement est en cours de finalisation pour juguler les effets de la flambée du prix du baril. Il s’agit, entre autres, de la diversification des sources d’approvisionnement en énergie (charbon, solaire, éolien, biocarburants), du redressement interne de la Senelec, du développent de la coopération énergétique sous-régionale et régionale.  
Seyni DIOP (Stagiaire)  
 
 
 
 
 
 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 2.11.2007
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