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L’élection prési
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DRAMATIQUE
le 23 décembre 2
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le sénégal toujours dans la zone

Corruption:le Sénégal toujours dans la zone critique, selon Transparency international 
27 Septembre 2007 08:00 heure de Dakar 
 
(APS) - Le Sénégal reste dans la zone rouge du classement 2007 établi par Transparency international avec une moyenne de 3,6 sur 10, a déclaré mercredi à Dakar, Mamadou Seck, directeur exécutif du Forum civil (antenne locale de l'ONG internationale). 
 
''Malgré le léger mieux par rapport à l'année dernière, le Sénégal reste dans la zone critique avec une moyenne de 3,6 contre 3,3 en 2005 selon le classement sur l'indice de perception de la corruption publié cette année par l'ONG Transparency international. Sur 180 pays, nous sommes classés 71-ème‘', a indiqué M. Seck, lors d'un point de presse. 
 
Le mauvais classement du Sénégal remonte à 1998, année où le pays s'était retrouvé avec une moyenne de 3,3 sur 10.  
 
''Depuis cette date, notre pays n'a jamais pu accéder à la moyenne de 5 nécessaire pour se voir délivrer un satisfecit'', précise un document remis à la presse. 
 
L'indice de perception de la corruption est un outil de travail de Transparency international afin de jauger le niveau mondial l'état de la corruption. Il classe les pays en fonction du degré de corruption perçue dans les administrations publiques et la classe politique.  
 
C'est un indice composite faisant appel à des données sur la corruption tirées de sondages d'experts réalisés par divers organismes indépendants dignes de confiance, selon l'organisation non gouvernementale.  
 
L'indice reflète des points de vue du monde entier, dont celui des experts qui résident dans les pays sondés, à savoir des cadres supérieurs et intermédiaires, des entreprises nationales et internationales, etc.  
 
Mamadou Seck a relevé que ‘'cette situation de mauvais élève de la classe du Sénégal est imputable non seulement à la corruption en haut lieu ou corruption à col blanc mais également à celle-là acceptée comme fatalité au sein même de la population''. 
 
''La corruption semble être acceptée et légiférée dans tout le pays. Au niveau étatique, c'est tout une impunité qui y règne et au niveau de la population les lourdeurs administratives font qu'elle s'adonne à la corruption en toute insouciance'', a-t-il ajouté non sans souligner qu'il se pose ''réellement un manque de volonté politique pour venir à bout de ce fléau''. 
Une série de mesures proposées pour combattre la corruption 
27 Septembre 2007 07:45 heure de Dakar 
 
(APS) - Le Forum civil, antenne locale de Transparency international, préconise trois niveaux d'intervention pour s'attaquer au problème de la corruption. 
''D'abord, il faut renforcer le cadre normatif, mettre en place des règles, des procédures et des systèmes de contrôle pour assurer la transparence dans la gestion des affaires publiques'', a souligné le directeur exécutif du Forum civil, lors d'une conférence de presse donnée mercredi à Dakar. 
 
Selon M. Seck, cette phase demande des préalables : des lois d'harmonisation conformément aux conventions signées par le Sénégal avec l'Organisation des nations unies et l'Union africaine. 
 
Ces conventions préconisent la création d'agences indépendantes de lutte contre la corruption, le renversement de la charge de la preuve (l'accusé prouve son innocence, NDLR) et la défense des ‘'déclencheurs d'alerte'' (dénonciateurs). Ce dernier dispositif n'existe pas au Sénégal. 
 
Il s'est interrogé sur la surveillance des marchés de l'Agence nationale de l'organisation de la conférence islamique. Il a aussi déploré le retard à la mise en place des structures d'accompagnement de l'entrée en vigueur du code des marchés, fruit d'un consensus fort entre l'Etat, la société civile et le secteur privé. Ce qui lui pose ‘'de sérieux problèmes de mise en œuvre''.  
 
Le Forum civil a en outre salué les réformes budgétaires, tout en relevant que ‘'le processus de changement autour de ces réformes est lent''. Il a mis à l'index les résultats du Programme national de bonne gouvernance, en relation avec la corruption dans la justice. 
 
Cette organisation de la société civile sénégalaise axe le second niveau d'intervention sur la question des valeurs sociales perverties. A cet effet, elle plaide pour le renforcement du système éducatif, la sensibilisation des populations par divers moyens. 
 
Le Forum civil aborde enfin la dimension répressive de la lutte contre la corruption. ‘'Elle passe d'abord par une justice indépendante, il faut se doter d'un système répressif afin de punir toute pratique corruptive'', précise son directeur exécutif. 
 
Il a insisté sur les aspects liés à la formation des magistrats et celle des juges des comptes, ainsi que sur la ‘'politisation'' des dossiers judiciaires et le silence qui entoure d'autres à cause de l'impunité de certains fautifs. 
 
Le Forum civil a toutefois précisé qu'il ne s'agit pas de comparer le niveau de corruption du Sénégal à d'autres, avant de souligner que ‘'le niveau de soutenabilité de notre économie de telles pratiques est très faible et qu'il convient de lutter efficacement contre cette corruption''. 
 
Le prochain classement sur l'Indice de perception de la corruption sera publié en décembre. 
« ALORS QUE LA POPULATION SOUFFRE, ON NOUS FAIT REVER » 
SUDONLINE.SN | mardi 25 septembre  
Le Sénégal de nos jours est confronté à d’énormes problèmes que seul les « Badolos » (1) sont en mesure d’approuver au plus fond car considérés comme les consommateurs « gorgorlous » (2) de ce pays. 
Les tendances politiques sont en perpétuelle opposition. On en sait plus à quelle position se situer car la politique est au cœur des débats quotidiens mais point la demande, la réclamation, bref les besoins prioritaires de la population. 
C’est vrai que sous l’alternance, le Sénégal a vu émerger de nouveaux changements surtout en infrastructures : l’aménagement des routes et échangeurs en sont les preuves et ça il faut le reconnaître. 
Mais convenons en le Sénégal fait parti des pays les plus ou moins pauvres du continent Africain dont en majorité composé des couches les plus vulnérables que sont les femmes et les jeunes. Convenons en aussi, la jeunesse sénégalaise comme africaine, l’avenir du continent est en pleine crise : le phénomène de l’émigration clandestine en est une preuve concrète. 
Certes il y’a une partie de la jeunesse éparpillée au sein des différentes tendances politiques qui devrait jouer un rôle important dans la stabilisation de ce pays mais dommage car elle aussi emportée par les coutumes de leurs anciens : celles de se chamailler pour des raisons de position au niveau de leur instance respective ou de quelques miettes de millions. 
Outre de celle la, il ya l’autre partie qui laissée à elle même, sous aucune couverture mais consciente de la vie qui devient de plus en plus chère et ayant perdu tout espoir d’assurer leur avenir préfèrent de vie ou de mort quitter la terre de leurs aïeuls à la recherche d’autres horizons plus idéales pour s’enrichir et rentrer au bercail pour fonder leur foyer. Face à ce drame, des formes de lutte ont été mises en place pour lutter contre ce drame qu’est l’immigration clandestine. 
La surveillance espagnole, des gardes cotes terrestres, maritimes et aériennes en collaboration avec les autorités africaines. Aussi la surveillance nuit et jour des lieux d’embarcation, la gendarmerie nationale qui malgré leurs efforts n’arrivent pas à choper toutes les embarcations à destination de l’Eldorado. Il y’a aussi le plan REVA qui jusqu’à présent aux yeux de la population ne semble pas être une solution pour freiner l’élan de ce phénomène. 
En dehors de la voie maritime, voila qu’on nous parle maintenant de la modernité du passeport, il s’agit de passeports numérisés moyennant chacun une rondelette somme de cinquante milles francs alors que l’ancien ne coûtait que quinze milles francs (frais de timbre) et n’était pas à la portée de tout le monde. En voila une autre forme de lutter contre l’émigration clandestine par voie aérienne. Qu’est ce qui se passe, est ce que le fait de moderniser ces passeports, ou bien de moderniser le milieu ferroviaire (TGV à sept écartements) fait parti de nos soucis. De grâce nos soucis primordiaux vous les connaissez, n’essayez pas de s’en passer. Ce n’est autre que la diminution des denrées alimentaires (huile, sucre, lait, Gaz Butane, électricité…etc.) 
Réglez ces problèmes d’abord pour pouvoir passer à autre chose est le souci de tout gorgorlou, et en faite c’est aussi une réalité pertinente car nous sommes dans un pays pauvre et ça il faut le reconnaître. Combien de fois ont – ils protestés les professionnels de la santé, du transport aérien et terrestre, de l’éducation, du sport, de la pèche…etc. mais jusqu’à présent rien car pilotés le plus souvent par d’incompétents égoïstes qui jusqu’ici n’arrivent pas à distinguer l’intérêt individuel, partiel au collectif. 
Contrairement aux autres pays d’Afrique, le Sénégal est, et a été toujours une terre de paix. Mais on a l’impression aujourd’hui que cette paix commence à être troublée. 
Cela peut se résoudre car tout problème a une solution, il suffit de chercher et de vouloir résoudre pour un but bien commun : le pays. L’annonce de la Conférence Nationale en est un signe. Il faudrait à ce point un cadre de concertation large ou se verra inclus tous les corps de la nation (Le gouvernement – partis politiques – Leaders d’opinion – Société civile – Secteur public comme privé.) et dont le thème gravira autour de la stabilisation de ce pays et la renaissance nationale. 
« Rêver c’est bon, mais trop rêver entraîne à oublier les réalités présentes » 
(1)Badolos : mot wolof qui veut dire les plus démunis. (2)Gorgorlous : mot wolof qui peut être défini comme débrouillards. 
Prénom et nom : moussa fall  
Adresse e-mail : moussafall@gmail.com  
Le pouvoir politique et la folie :  
La folie du pouvoir et les apports de la folie dans la gestion du pouvoir politique 
SUDONLINE.SN | mercredi 26 septembre  
Les dérives inévitables du pouvoir politique dans la société humaine et le rôle de la folie dans la gestion de ce pouvoir : c’est cette problématique un peu trop ambitieuse qui nous préoccupe et, tout ceci, dans le souci d’avoir une lecture toujours quotidienne de la démocratisation (certes quelque fois laborieuse, mais avérée) de la société sénégalaise. 
Tous les grands hommes de ce monde l’ont dit ou vécu : le pouvoir mutile facilement l’homme en lui enlevant ce qui doit être sa destination et sa vocation. Quand Me Wade, parlant de la regrettable perdition politique de Idrissa Seck, disait que « le pouvoir rend fou », il ne faisait que constater empiriquement la déroutante la réalité de la gestion d’un pouvoir exercé sur des hommes. 
La folie, en tant que déraison et/ou démesure, entretient des relations étranges avec le pouvoir politique : le pouvoir politique a ceci de singulier que celui qui en est le dépositaire est, en permanence, tenté par les délices que procure ou agrée l’immoralité et il risque également des excès de tout genre. On s’amuse souvent à reprocher aux hommes du pouvoir toute sorte de dérèglement, mais on oublie souvent que la plupart de ces vices sont consubstantiels au pouvoir. 
Le pouvoir prédispose tellement à la folie que pour mieux fonctionner il est contraint de recruter des fous : tous les régimes, d’ici et d’ailleurs, ont leur fou parce qu’ils ont besoin d’individus qui fassent la transition entre les absolus de la normalité sur lesquels la société veille jalousement et les dépravations vers lesquelles la gestion du pouvoir incline irrémédiablement. C’est que quand on est détenteur du pouvoir politique, on reçoit gratuitement tout sans même rien demander : les dons les plus inattendus, des honneurs émoustillants voire démesurés, les prières les plus prolifiques venant de toutes les religions et de toutes les confréries, les magies les plus exotiques, et on a toujours à sa disposition des hommes de basse besogne pour exécuter des tâches obscures ou endosser la responsabilité de ses propres errements. 
Devant des facilités aussi extraordinaires, seul un surhomme ou, en tout cas, un homme fortement imbu de vertu exceptionnelle et de piété authentique, peut demeurer serein et garder toute sa raison. De Hitler à Mobutu, les pièges du pouvoir ont agi avec efficacité et fatalité : à force de durer dans l’exercice du pouvoir, on se dénature et on finit par s’identifier à celui-ci, on a la nette impression qu’on ne plus exister et signifier quelque chose en dehors des champs de délices illimités qu’offre le pouvoir politique. C’est ainsi que, sans s’en rendre compte, on perd progressivement les repères qui ont sa gloire et sa grandeur et on finit par se délecter de petites entreprises politiques pour se dissimuler soi même et aux autres sa fatidique asthénie. 
Mandela a sans doute très tôt compris qu’il ne lui était plus possible (humainement parlant) de remporter encore d’autres victoires plus importantes que celle contre l’apartheid : c’est comme s’il avait compris et entériné le principe selon lequel certains héros, sinon tous, sont faits pour des tâches particulières au-delà desquelles ils redeviennent des hommes ordinaires voire médiocres. Jusqu’à la fin des temps l’histoire retiendra le nom de Mandela comme un héros qui a su résister à l’oppression comme personne ne l’a jamais fait (sinon très rarement) et qui, après une accession fulgurante au pouvoir s’en est retiré avec autant de gloire qu’il y avait accédé. 
C’est vrai que ce n’est pas facile de se représenter l’ampleur du désastre psychologique et du dérèglement tout azimut que provoque le pouvoir politique sur le « Prince » quand on est loin des couloirs de celui-ci, mais la simple constatation du changement qui se produit sur les hommes qui accèdent au pouvoir suffit pour nous convaincre de l’étendue des pouvoirs et des illusions qui habitent celui qui règne sur un peuple. Administrer des hommes ! C’est le plus grand pouvoir que l’homme peut avoir sur terre et c’est justement la raison pour laquelle on est, sans cesse, poussé vers des dérives lorsqu’on en est investi. La fatalité des dérives que suscite l’action du pouvoir est ce qui astreint le « Prince » à recruter un fou qui, parce qu’il n’est pas lié aux exigences de cohérence dans la pensée et dans l’action, est naturellement apte à réfuter et à justifier tout ! 
L’histoire politique du Sénégal montre que tous les régimes ont leur « béliers » dont le discours, l’allure et les actes sont tous comparables aux démonstrations d’un saltimbanque dans l’espace public. Les bouffonneries d’un Ministre sont difficilement attaquables ou facilement pardonnables, parce que dans l’imaginaire collectif de certains citoyens, la vérité et le sens sont inhérents au pouvoir politique : c’est ainsi qu’on abuse sans vergogne de cette indulgence, à la limite inconsciente, des masses sur les leaders. Dieu sait que tout pouvoir commet des absurdités et des bourdes, mais il y a toujours des justifications cherchées et trouvées par des citoyens : on donne un sens et une valeur aux choses les plus absurdes, pourvu qu’elle proviennent du pouvoir. Tout devient ainsi sens et valeur dans l’espace du pouvoir politique, d’où le « Prince » a tendance à se croire investi d’un plus « d’être » sur les autres hommes. 
Les enfantillages récriminés chez certains hommes d’État proviennent du fait qu’en vérité ils ne vivent pas les mêmes réalités que nous autres citoyens et ne se sentent pas assujettis aux mêmes limites. Quand on parle et qu’on se sent écouté ou soutenu par des centaines, des milliers voire des millions d’hommes, on glisse rapidement vers la surestimation de son être et de sa valeur. Parce qu’on gouverne des hommes, on peut souvent finir par croire qu’on gouverne aussi leur conscience, leurs pensées. Plus cette croyance se transforme en certitude, davantage on persiste et sombre dans les abus et les crimes : on voit donc que le pouvoir politique crée sans cesse des fous dans son espace. 
Quant aux fous recrutés par le pouvoir politique, la promptitude avec laquelle ils disent des choses qui répugnent à la convenance, la fausse agilité avec laquelle ils propagent l’audience du pouvoir, font qu’ils deviennent des piliers essentiels du système et sont, pour ainsi dire, des intouchables redoutés aussi bien par les partisans du régimes que par les adversaires de celui-ci. Il faut admettre que ce n’est pas facile de polémiquer avec une personne qui transgresse, sans le moindre remords, les interdits fondamentaux de la morale et les principes élémentaires d’un raisonnement ordonné. Les concepts de fausseté, d’impossibilité, de contradictoire, d’anormal, d’immoral, etc. sont souvent facultatifs voire inexistants dans l’architecture rationnelle des « fous » d’un régime. 
La seule chose que ces individus conçoivent clairement comme anormale c’est qu’on s’oppose à leur folie : pour les fous d’un régime c’est une faveur qu’on fait aux citoyens en les gouvernant. Un homme politique sénégalais plein d’humour et d’ironie mesquine a dit un jour, parlant d’un autre homme politique, que la seule fonction dont il était vraiment digne est un ministère des disputes et des querelles inutiles. Ce réquisitoire est certes violent, mais il ne manque pas de sagesse, ne serait-ce que sur le plan anecdotique : certaines déclarations et attaques ont ceci de particulier qu’elles laissent la personne contre laquelle elles sont dirigées perplexe et désemparée, car tout le monde ne sait pas faire dans la bouffonnerie et dans l’insolence insouciante. 
D’une manière générale donc, contrairement à ce qu’on pense, le pouvoir ne dispense pas de la folie ; celle-ci est souvent au cœur celui-là et, dans bien des cas, la folie sert la politique de plusieurs façons sans être indexée ou même perçue comme étant vraiment de la folie. Les fous du pouvoirs ont cette marque indélébile qui leur colle dans l’âme : ils ne peuvent pas évoluer dans un univers serein et paisible. Ils sont hors de leur de leur élément quand l’espace politique est pacifié et est fait de dialogue ou d’échange de réflexions rigoureusement rationnelles. 
Prénom et nom : Alassane K. KITANE  
Adresse e-mail : allou67@yahoo.fr  
Pour une politique d’appui aux Sénégalais de l’Extérieur 
SUDONLINE.SN | mardi 25 septembre 2007  
Comment décourager les candidats à l’émigration clandestine quant au même moment on annonce que nos compatriotes qui vivent à l’extérieur transfèreraient plus de 400 de milliards par année ? Tel devrait être la difficulté à laquelle sont confrontés tous ceux qui tentent d’endiguer la pandémie de l’émigration clandestine à travers des campagnes de communication/ sensibilisation. 
Faut-il pour autant fermer les yeux devant la gravité du phénomène ou continuer à faire du dilatoire ? La réponse est évidemment non. 
Ce qui se passe aujourd’hui sur nos côtes, où des jeunes adeptes de la philosophie du « Dém mbaa dée » hypothèquent leur vie ; interpelle l’Etat et tous les Sénégalais afin qu’une solution heureuse soit trouvée à la question de l’émigration. 
Cette contribution cherche à stimuler la réflexion et susciter le débat autour de la question suivante : comment faire du migrant un acteur dynamique du développement en passant d’une migration de substance à une migration d’accumulation et de développement ? 
Tenter de répondre à cette interrogation ne relève pas de l’utopie car l’émigration a joué et joue un rôle clé dans le développement de plusieurs pays. L’auteur de cette contribution est un ancien émigré qui a toujours prêché la mise en place d’une véritable politique nationale d’appui aux Sénégalais de l’Extérieur (SE) à l’instar de ce qui se fait au profit des autres acteurs de la vie nationale. 
Rappelons pour commencer qu’en octobre 2000, le gouvernement en collaboration avec l’Organisation Internationale pour les Migrations (OIM) a organisé une conférence Inter - régionale sur la participation des migrants au développement de leurs pays d’origine. 
Dans la même foulée, le Ministère des Affaires Etrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a organisé en juillet 2001 un symposium sur les Sénégalais de l’extérieur. Ce symposium qui a regroupé pendant deux jours les Sénégalais de la diaspora constituait à l’époque un signal fort lancé par le gouvernement de l’alternance en direction des Sénégalais de l’Extérieur. Les recommandations de ces journées de réflexion militaient en faveur de la mise en œuvre d’un plan d’action concerté pour régler durablement les problèmes qui se posent aux émigrés. Nos compatriotes vivant à l’extérieur le méritent amplement pour la simple raison que le total des flux financiers en provenance des émigrés se chiffrerait à environ 400 milliards de francs CFA par an, soit plus que l’aide au développement. 
Mais force est de constater que le volume des investissements productifs réalisés par les migrants est insignifiant, car ces revenus gagnés au prix de mille privations et de sacrifices inhumains sont souvent investis dans la recherche du prestige et dans le paraître. Sur le plan économique, ceci engendre un manque à gagner considérable pour le pays parce que détournés de leur meilleure allocation possible par rapport aux objectifs nationaux de développement. Aussi pour lever ces contraintes et faire du migrant un acteur actif du développement, l’Etat devrait mettre en place un Programme d’Appui aux Sénégalais de l’Extérieur « PASE ». 
SON BUT : renverser la tendance pour faire du migrant un acteur dynamique du développement en passant d’une migration de substance à une migration d’accumulation et de développement 
SON OBJECTIF : prouver et convaincre les Sénégalais, qu’il est encore très possible de faire fortune au Sénégal 
1. CONTEXTE ET JUSTIFICATION 
Aujourd’hui il faut considérer la migration internationale comme une composante à part entière de l’interpénétration des marchés et des économies et comme une résultante de l’interdépendance des nations. En tenant compte de l’ensemble des interactions entre la migration et les forces sociales, économiques et politiques, dans leur souplesse et/ou rigidité, l’Etat doit mettre en œuvre des actes forts et adaptés dans le but de contribuer à une ré allocation optimale des revenus issus de l’émigration. 
La question de la migration est devenue cruciale pour au moins pour deux raisons. D’une part la migration connaît de profondes mutations dues au changement de génération et aux difficultés de plus en plus énormes de traverser les frontières. D’autre part, les options de décentralisation avec la redistribution des pouvoirs aux collectivités locales, induisent forcément des réajustements dans les stratégies d’intervention des acteurs, et spécialement celles des migrants qui jouent un rôle important dans les stratégies de survie et de développement des familles. 
Organisés d’abord sur des bases d’appartenance commune à un village, ensuite de proximité entre villages sous la forme d’associations inter villageoises, les migrants sont aujourd’hui soumis à une transition incontournable du fait des nouvelles dispositions administratives introduites par la politique de décentralisation. C’est ainsi toute la problématique de développement local qui se trouve remise en question. 
Pour rappel, on peut relever quatre grandes phases dans la relation de solidarité entre le migrant et son pays d’origine et notamment son terroir. La première période est marquée par l’investissement exclusif dans le bâtiment. Partis d’abord pour la survie de la famille, les migrants se retrouvent autour d’une identité villageoise et commencent à investir pour la construction. La seconde est marquée par des investissements orientés vers les infrastructures communautaires. Avec l’aggravation de la crise qui sévit au Sénégal, le terroir villageois émerge comme un espace sinistré et appelle à des actions solidaires de la part des émigrés pour combler le vide laissé par l’Etat. La modification des lois dans les pays d’accueil ouvre la troisième période avec la reconnaissance d’un statut aux associations d’émigrés qui provoque un essor du mouvement associatif. Les migrants tissent partout en Europe divers partenariats avec des ONG du Nord et favorisent des jumelages entres leurs villages et des villes des pays d’accueil dans une perspective de promotion de micro projets répondant à des besoins identifiés au village. L’amélioration du statut des émigrés ouvre l’ère des investissements productifs des migrants au niveau de leur pays d’origine. Ce phénomène même embryonnaire constitue une rupture fondamentale avec des tentatives d’infiltrer le secteur productif surtout dans l’import export, l’exploitation de certaines opportunités locales comme le cuir, le poisson en relation avec le patronnant du Nord. 
Mais cet effort des Sénégalais de l’Extérieur n’est pas appuyée par une volonté politique basée sur une connaissance réelle et approfondie du migrant. Jusqu’à présent, malgré des avancées certaines réalisées par le Ministère des Sénégalais de l’Extérieur, les initiatives sur la question de la migration sont du ressort exclusif des autorités des pays d’accueil qui en réalité ne poursuivent pas le même objectif que nous. C’est ainsi que par le passé des structures spécialisées originaires des pays d’accueil ont tenté sans grand résultat d’aider les émigrés parce que : il s’agissait de programmes orientés dans un sens unique et prédéfinis à savoir le retour définitif de l’émigré dans son pays d’origine ; les émigrés ne se reconnaissaient pas dans ces programmes qui ressemblaient plus à des camisoles de forces. L’Etat du pays d’origine (ministère, collectivités locales) n’était pas responsabilisé d’où l’absence d’un cadre juridique et institutionnel qui limite les dérapages et les détournements d’objectifs ; il manquait à ces programmes une touche professionnelle de la part du secteur privé local ; 
En réalité, il s’agissait plus d’un jeu de dupe entre l‘émigré et les structures chargées de gérer le programme d’appui au retour (chacun cherchant à tromper l’autre) 
2. QUE FAIRE DANS CETTE SITUATION 
Répondre à cette question suppose que l’on comprenne d’abord le phénomène migratoire et ensuite que l’on mette en place une politique de rupture hardie en faveur des émigrés et des candidats à l’exode. Le phénomène migratoire revêt d’abord une dimension sociologique qu’il ne faudrait pas occulter si on veut gérer rationnellement la question. La philosophie du « dém mba dée » qui est à la mode au niveau des jeunes trouve son fondement dans la situation de précarité de l’emploi et l’absence de perspectives d’avenir pour la plupart d’entre eux. 
Le phénomène que nous vivons aujourd’hui est la manifestation à la fois d’un état d’esprit, d’un désarroi et d’une absence de repères, largement répandus dans la société sénégalaise. Plus qu’une spécificité d’une zone donnée, il s’agit d’un dénominateur commun à la « Famille Sénégalaise » qui est complice et instigatrice du voyage qu’elle encourage et pré finance le plus souvent. Ainsi le jeune qui se sent investi d’une mission, a le soutien et l’aval de la famille qui, après avoir fait un arbitrage a opté pour l’aventure vers l’Europe au détriment du statut d’éternel « vaut rien » dans lequel la société du paraître les confine car ici « celui qui n’a rien n’est rien » En réalité, le jeune n’est en fait que la manifestation d’une volonté et d’un état d’esprit largement ancrés dans la tête des parents pour qui la seule solution pour survivre dignement est de disposer de son émigré. Ainsi, le jeune, élément d’une stratégie de survie mûrement réfléchie n’est que l’outil le plus approprié dont dispose le nucléo familial pour espérer survivre. Plus qu’une aventure, le jeune part en mission pour le compte de sa famille qu’il est prêt à servir au prix de sa vie d’où le slogan « Dem mba dée ». Les solutions préconisées dans le feu de l’action sous forme de séances d’information et de sensibilisation à travers les média pour dissuader les jeunes, risquent de produire l’effet contraire, car s’est en toute connaissance de cause que ces voyages sont organisés. Pour les dissuader, il faut du concret ; surtout que la plupart des personnes qui portent ces messages ne sont pas crédibles aux yeux de l’opinion. C’est pourquoi, les campagnes de communication faisant appel à l’émotion, à la peur et/ou la religion risquent de dégoûter le public et amplifierait le phénomène. 
Actuellement, appuyer le candidat à l’émigration pour l’inciter à rester serait la meilleure façon de l’aider à partir car son seul et unique objectif dans la vie est de « s’exiler » parce qu’il ne croit même plus qu’il est encore possible de faire fortune au Sénégal même avec des millions. Cet appui servira tôt au tard à financer le voyage vers l’Europe. 
La meilleure solution pour le moment serait de convaincre les jeunes qu’il est possible de faire fortune au Sénégal en proposant un partenariat technique et financier adéquat aux émigrés désirant investir au Sénégal. Ainsi à force de voir les émigrés bénéficiaires de l’appui de l’Etat rentrer et faire fortune au pays, les potentiels candidats à l’exode se rendront compte peut être que l’extérieur n’est plus un eldorado et qu’avec des moyens, on peut toujours réussir au Sénégal. C’est à partir de ce moment, que le Ministère des Sénégalais de l’Extérieur et/ou le FNPJ (repensés ) pourraient mettre en œuvre des politiques complémentaires destinées à gérer rationnellement le flux migratoire en amont. 
Au Sénégal, une modification s’est opérée au niveau des rapports sociaux avec l’émergence et à l’affirmation d’une nouvelle classe sociale issue des couches rurales et péri-urbaines dotées de solides arguments financiers et d’un esprit à tout risque. Cette nouvelle classe communément appelée « modou-modou » diffère totalement de celle des émigrés dits « intellectuels » avec qui les rapports sont souvent conflictuels. 
Plusieurs formules peuvent être envisagées par l’Etat pour élaborer sa politique d’appui conseil aux émigrés ; mais la promotion du Modou semble être plus réaliste et présente de meilleures chances de succès pour les raisons historiques et sociologiques suivantes : 1Dans le passé, l’Etat à travers une politique dite <> a tenté d’insérer sans succès les diplômés de l’enseignement supérieur dans l’entreprenariat parce que ces derniers n’étaient pas préparés à cette mission et surtout percevaient leur nouvelle situation comme un choix forcé et non comme une option libre. 2L’appui aux intellectuels se heurte souvent à des préjugés de classe qui le rend plus difficile 3 La tentative de mettre ensemble ces deux catégories d’émigrés n’est pas viable dans le court terme à cause des rapports parfois tendus et surtout de la méfiance des « modou » vis à vis de l’émigré intellectuel. 
C’est pourquoi, nous proposons la promotion des « modou » souvent « riches » mais non organisés n’en déplaise à l’éminent économiste Galbraith qui avait conclu, à la suite d’une étude faite sur l’émigration cubaine aux USA qu’en aucune façon, l’argent des émigrés ne pouvait être porteur de croissance et de développement. Nous sommes convaincus au contraire que l’émigration pourrait constituer pour le Sénégal un raccourci pour nous raccorder au développement. Mais il est évident que toutes les actions entreprises en direction des émigrés resteront un écran de fumée tant qu’on n’ a pas acquis d’abord une connaissance approfondie et correcte du phénomène migratoire que seul un diagnostic participatif du migrant est en mesure de conférer. Cette connaissance du migrant et de la migration nous permettrait finalement de : Disposer de la cartographie des migrants ; Connaître les spécificités des différentes zones d’immigration ; Avoir une meilleure connaissance du migrant ; Avoir plus de considération pour le migrant qui n’est plus une simple personne à aider mais un partenaire qu’il faut satisfaire ; Ne plus raisonner en terme d’à peu prés et suppositions ; 
Prénom et nom : Cheikh Guissé 
Adresse e-mail : aidedixhuitsafar@yahoo.fr  
Quelles mamelles pour nourrir le Sénégal ? 
 
 
On apprenait à l’école française que ‘l’agriculture et l’élevage sont les deux mamelles de la France’. Nous étions jeunes élèves à l’école primaire de Sor Saint-Louis (ex-Mederza) et le maître, c’était le sympathique Ismaïla Lô - parrain et oncle du talentueux chanteur de Rufisque. Nous le revoyons encore en mémoire document en main, vêtu d’un costume gris, arpentant les divisions des bancs de la classe, en lisant des phrases contenues dans le document, posant des questions çà et là et qu’interrompait le claquement des doigts des élèves désireux de répondre aux questions. Et il commentait l’importance des deux secteurs de l’agriculture et de l’élevage dans l’économie française.  
Climat serein, détendu, discipliné de l’ensemble des élèves qui n’ont qu’un seul désir de savoir. Et le maître avait une attitude paternelle ne cherchant qu’un seul objectif : la réussite de ses élèves. A cela s’ajoutent l’adhésion des parents et l’appui aux éducateurs quelles que soient des sanctions ou punitions envisagées. Où se trouve aujourd’hui ce climat ? Ce valeureux maître, les élèves disciplinés et désirant réussir, l’appui de leur parent à l’éducateur de leur progéniture. Nous avons perdu beaucoup de ses qualités et constatons la dégradation de l’enseignement troublé par la recherche de l’argent, les grèves et l’égoïsme, la mauvaise répartition du budget des fonds de l’Etat. Ces premiers éducateurs, pour ne citer que le vieux Boubacar Diop, Ismaïla Lô, Moustapha Baïd Sarr de Guéoul, Déthié Fall de Bambey, Algor Dioum Ndiaye Wack, directeur de l’école des Champs de courses de Dakar qui a sauvé un bon nombre de jeunes en les aidant à remettre les pieds à l’étrier. Pour convaincre ses collaborateurs (maîtres), il leur disait : ‘Prenez-le, peut-être qu’il a une intelligence à retardement’. Sortis de l’école William Ponty en tant que instituteurs, ils ont secouru notre éducation après l’indépendance, en remplaçant les enseignants qui occupaient les postes supérieurs (professeurs) et dans l’administration générale (directeurs nationaux, gouverneur, préfets).  
Nous n’avons pas perdu que les valeurs au niveau de l’enseignement, nous avons aussi perdu dans le secteur de l’agriculture. Et là, nous rentrons de plain-pied dans l’affaire préoccupante du sort de l’agriculture. Le Sénégal pourrait être classé sur le plan du développement à la même enseigne que la France : l’agriculture et l’élevage sont les deux mamelles du Sénégal.  
Le colon l’avait bien pensé et appliqué. Où sont aujourd’hui ces indispensables institutions agricoles ? Et dans quel état de dégradation se trouvent-elles ? Que sont devenus le Cnra de Bambey, l’école des cadres ruraux, l’école ferme de Louga, le Ranch de Dahra Doly dont l’objectif n’était autre que d’améliorer la production agricole et animale ? En ce qui concerne Richard-Toll, la mission fut de remédier l’importation du riz dont le Sénégal est l’un des plus gros consommateurs. Aujourd’hui, cet objectif n’a jamais été atteint, car on dit que l’hémorragie de devises concernant ce produit est de 130 milliards. Où sont les valeureux techniciens agricoles, les moniteurs agricoles qui sillonnaient les cantons à bicyclette ou à dos de cheval fournis par le chef de canton pour assister, au niveau des champs de démonstration, le monde rural en appliquant les instructions sur des nouvelles recherches concernant les arachides le mil, mais etc. ? Où sont les valeureux inspecteurs d’élevage Karim Gaye, Tégui Bassine, Birago Diop, etc., qui dirigeaient avec compétence et abnégation les services nationaux de l’élevage ?  
Quand un pays perd toutes ces valeurs, comment pourrait-on accepter ce slogan plein dans les bouches : ‘Le Sénégal pays émergent’ ? Rien n’est plus triste ou douloureux que le spectacle que vit actuellement le monde rural ? Et la solution est loin d’être trouvée. Car depuis l’indépendance, nos responsables politiques échouent de projets en projets, particulièrement dans la production et la commercialisation.  
En ce qui concerne la commercialisation de l’arachide, nos responsables avaient mis le cap sur la mutualité pour mettre à la place des traitants des coopératives agricoles permettant aussi aux producteurs de gérer leur propre affaire. Pourtant, la coopérative est une institution sociale qui a fait ses preuves dans le monde rural depuis les ‘Tisserands Anglais’. Chez nous, malheureusement, le système a échoué à cause de querelles de directions, de mauvaise gestion, d’une forte concentration de pouvoir. L’arachide, principale richesse de notre pays, fruit d’incontestables réalisations sur le plan politique, social et économique pour ne citer que les infrastructures réalisées par les commerçants libano-syriens et européens dans ce qui n’était que de petits bourgs avant d’être aujourd’hui des chefs-lieux de préfectures et de sous-préfectures des écoles, des dispensaires des bureaux des services administratifs. Par exemple, Diourbel dont 60 e ces bâtiments sont un héritage de la commercialisation arachidière. Aujourd’hui, nos responsables politiques qualifient cette plante de ’tyrannie’.  
L’autre paradoxe, c’est la confiscation de la compétence du service national technique de l’agriculture. Il faut assurer aux producteurs une distribution des semences et de bonne qualité, aux organismes coopératifs de regrouper leur production et de les revendre aux producteurs, aux huiliers ou à qui de droit.  
Paradoxe oui. Les commerçants qui étaient, dans la première réforme de la commercialisation, considérés comme des spéculateurs, achètent et vendent aujourd’hui aux producteurs des semences. Face à cela, le monde rural restera dans le sous-développement et la misère.  
Je terminerai par ce que disait l’un des grands acteurs de la révolution de 1789 . Si ma mémoire est bonne, il s’agit de Robert Pierce qui disait à ses camarades au moment où il rencontrait des difficultés de même genre : ‘Donnez-moi dix hommes décidés, et je vous ferai la France’. Le peuple sénégalais trouvera-t-il ces hommes décidés ? Je ne le pense pas, car depuis notre indépendance nos responsables politiques font mouche à chaque réforme. Seuls les citoyens qui ont une responsabilité dans tout cela doivent trouver la réponse en changeant les comportements et les mentalités. La balle est dans leur camp.  
El Hadji Oumar Bayo FALL Ancien sénateur de la République Diourbel  
 
 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 27.09.2007
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