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Les 3
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l’irresponsabili
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que force reste
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AU -D E L A
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L’école sénégalaise face à ses démons

L’école sénégalaise face à ses démons 
L’école sénégalaise est traversée, depuis plus de deux décennies, par une crise aux manifestations multiformes et parfois tragiques. Pour faire face à ces dysfonctionnements, plusieurs remèdes ont été tentés, allant des Etats généraux de l’éducation et de la formation aux fameuses mais hypothétiques Assises sur le statut de l’enseignant préconisées par le président de la République. Malgré cette crise endémique dont l’école peine à sortir, le ministre de l’Education vient de prendre la décision de supprimer le concours d’entrée en sixième. Cette réforme, motivée par le seul souci de donner un plus grand accès à un plus grand nombre d’enfants à l’enseignement moyen, exige, à notre avis, une réflexion approfondie. 
Aux sources d’une crise 
La crise du système éducatif a des origines lointaines. En effet, le Sénégal a hérité d’une école coloniale qui, parce qu’elle était un maillon d’un système d’inféodation et d’infantilisation des Nègres, n’avait comme objet que de former des cadres subalternes, capables d’assister l’ancien maître dans ses tâches de « civilisation ». Après le départ du colon, l’école sénégalaise, au lieu d’être repensée par ses cadres et s’inspirer de théories de brillants intellectuels africains comme Cheikh Anta Diop, a, du moins marqué le pas pour s’inscrire dans un mimétisme facile de ce qui se faisait en Occident. En fait, l’esclave libéré ne savait plus où donner de la tête et est alors retourné chez son ancien maître. Si l’école n’a pas fait sa mutation, c’est que ceux qui étaient chargés de présider aux destinées du pays, même s’ils ont tenté de la repenser, n’avaient pas un projet de société clair. Cela a constitué un premier vrai faux départ, les finalités d’une Ecole n’ayant de sens que dans un projet de société bien élaboré. En fait, l’Ecole est non seulement le lieu où se construisent la conscience nationale et la citoyenneté, mais aussi le cadre qui donne corps à tout projet de société. L’inexistence de celui-ci entraîne de fait la nullité de ses objectifs et finalités. Après 1960, Senghor a vaguement chanté un Homo-senegalensis et la gloire des ancêtres mais rien n’a changé dans l’infrastructure ni dans la superstructure du pays. Ses différents successeurs, Abdou Diouf d’abord, Abdoulaye Wade ensuite, n’ont guère fait mieux. Tant au plan de l’Ecole, de l’Economie, comme dans tous les secteurs, le pays n’a jamais changé de cap : l’école est mal pensée, l’économie est restée une économie de rente comme du temps du colon. Leur crise est assez révélatrice de leur malaise. 
L’épouvantail des 40% du Budget 
L’indice le plus révélateur de la crise de l’école aujourd’hui est que les pouvoirs publics n’en parlent jamais en termes d’idées, de méthodes ou de finalités, mais seulement et uniquement, voire exclusivement en termes de chiffres et de statistiques. A court d’arguments, l’on nous dit toujours : «le président de la République a mis 40% du budget du Sénégal dans l’éducation». Cet argument est fallacieux et dangereux à la fois. Fallacieux parce que non exact. 40% du budget de fonctionnement ne veut guère dire 40% du budget. Dangereux parce que si tel était le cas, d’où vient que les enseignants sénégalais ruent toujours dans les brancards pour des questions financières ? A quoi ces 40% sont-ils employés ? Au Sénégal, il faut le noter, pour le déplorer, les enseignants quittent les salles avec une déconcertante facilité. Cependant la récurrence des revendications à incidence financière voudrait que l’on s’interroge sur la destination et l’usage effectifs de tout l’argent que les pouvoirs publics prétendent investir dans le système éducatif. S’il y a beaucoup d’argent dans l’Ecole, c’est que, paradoxalement, celle-ci souffre plutôt d’un manque d’idées et donc se posent à elle plusieurs questions : comment faire face à la démoralisation et à la démotivation des élèves et des enseignants ? Comment faire face à la baisse supposée ou réelle du niveau des élèves et des enseignants ? Comment gérer le flux infini des écoles de formation et des écoles et universités privées en rapport avec la qualité des enseignements et le marché du travail ? Comment faire face aux problèmes de la langue d’enseignement et des langues enseignées ? Quelle place pour les langues nationales dans le système éducatif ? Comment améliorer le statut perçu de l’Ecole et des enseignants au sein de la société ? Quel sort réserver aux flux infini d’élèves qui redoublent leur classe, particulièrement la sixième, si le ministre de l’éducation décide de supprimer le concours d’entrée en sixième ? 
Le ««syndi-xaalisme» en roue libre 
Aucune de ces interrogations, et bien d’autres encore, n’implique d’abord une incidence financière. Elles appellent avant tout une réflexion méthodique, une large concertation et une vision nourrie par la prospective. Cette dernière interrogation est assez symptomatique de la façon dont la question de l’école, et surtout les grandes questions sont gérées au Sénégal et dans les pays en développement en général. Elles sont confisquées par une classe de politiciens pensant avoir seuls droit au chapitre et faisant ainsi la pluie et le beau temps. Ces politiciens se trouvent leurs propres interlocuteurs qui sont des gens de leur espèce ou, dans le cadre de l’enseignement, des «syndi-xaalis» pour parler comme M. le ministre de l’Education, ou des syndicalistes professionnels ou pyromanes sans crédit. Sinon, dans un pays qui se respecte et qui a une tradition scolaire vieille de plus d’un siècle, comment un ministre de l’Education peut-il prendre la décision de supprimer un concours aussi important dans la vie de l’école, comme dans celle d’un enfant, sans une large concertation ? La nature ayant horreur du vide, que propose-t-il à sa place ? Par quelle modalité le passage de l’école primaire au cycle moyen va-t-il être organisé ? Le ministre de l’Education va-t-il se contenter juste de statistiques (encore les statistiques) à présenter aux bailleurs de fonds ? Quel sera l’impact de cette réforme sur le système dans cinq ans par exemple ? Quels sont les enjeux d’une école marquée par la démoralisation de ses acteurs et un défaut de base sociale de sa langue de travail dans un monde en pleine mutation ? Plus généralement, quel est l’avenir du service public de l’éducation ? 
Quelle société voulons-nous ? 
Cette réforme, loin de régler des problèmes, va en créer plusieurs et en accentuer d’autres. En effet, elle va accroître la démotivation des enseignants dits «craie en main», les vrais, qui ont assez de se voir imposer des décisions auxquelles ils ne sont jamais associés. Les pouvoirs publics ont-ils conscience que l’une des principales raisons de la démotivation des enseignants (et des élèves) est le manque de considération et de reconnaissance, de valorisation dont ils sont victimes ? Les affaires de tout le monde étant des affaires politiques, pour paraphraser Edgar Morin, l’école est donc hautement politique et même républicaine parce qu’elle est l’affaire de tout le monde. En ce sens, son existence et son fonctionnement, bref sa marche, ne sauraient être l’affaire ni d’une classe politique, encore moins d’un ministre. Il est temps que les citoyens lui donnent un nouveau souffle en s’exprimant clairement sur son orientation. Mieux, le débat sur la réforme d’un de ses segments ne devra jamais se faire sans une de ses composantes les plus significatives que sont les enseignants «craie en main». C’est cette «armée», dont parle Mariama Bâ, qui doit être le fer de lance de toute réforme car c’est elle qui lui donnera forme. Mieux, et cela quiconque veut toucher à l’école doit le savoir, toute réforme de celle-ci devra partir d’une question fondamentale : quelle société voulons-nous ? Occulter cette interrogation ne ferait qu’accroître le malaise en laissant le discours et l’action politiciens prendre le dessus sur une préoccupation vitale pour le devenir de la République. 
Emmanuel dit Magou FAYE, Professeur au lycée de Ouakam magoufaye@yahoo.com 
 
 
 
 
La Sénélec ou le vol organisé avec l’aval et la complicité de l’Etat. 
C’est connu de tout le monde entier, que parmi les problèmes structurels dont le Sénégal sous Abdoulaye Wade est confronté, on note l’énergie comme étant centrale. L’énergie englobant en général tous les secteurs d’activité des sociétés humaines en ce XXIe siècle tant par leur caractère économique, social que culturel. Autrement dit, on ne peut donc et en aucune façon pour le développement d’un pays quelconque aujourd’hui, se passer totalement ou se priver partiellement, de l’énergie. Il n’est nullement besoin d’être un économiste pour souligner qu’en ce 3e millénaire, tous les appareils électroménagers et autres fonctionnent presque tous à l’électricité, ce qui veut dire que, tout Etat sérieux avec un gouvernement suffisamment responsable et prévoyant, devrait placer parmi ses priorités, l’énergie en général et la mettre à la portée de tous, tant au point de vue prix, quantité que qualité. A cet égard, vous conviendrez avec moi, que le Sénégal de 2010 est malheureusement loin d’avoir compris cela, en passant complètement à côté de la plaque.  
La Société nationale d’électricité (Sénélec), non seulement est présentement incapable de fournir correctement l’électricité nécessaire à tout le pays, mais elle procède en plus, par un vol organisé enfoui dans sa méthode de facturation, que l’Etat couvre par son silence complice. Sa méthode de facturation est si complexe qu’elle ne permet pas à tous les consommateurs de lire correctement leurs factures, à fortiori de saisir et de comprendre tous les éléments rentrant dans la facturation. Je crains aussi que certaines associations consuméristes peu outillées ou peu dotées de ressources humaines pointues dans tous ces domaines soient dans le même cas, handicapées pour comprendre les vices cachés dans le système. Certes leurs protestations fusent de partout à l’occasion de certaines augmentations de prix, connues ou officialisées, mais celles-ci ne sont ni appuyées ni soutenues par des informations nettes et claires pouvant étayer les méthodes non orthodoxes en matière de prix, de la Sénélec et éclairer aussi les clients. 
La distribution de l’énergie et son prix dans notre pays ont un tel impact dans la vie sociale des ménages, qu’ils méritent bien que les associations de défense des consommateurs se consacrent avec beaucoup plus de sérieux pour étudier le système de facturation de bout en bout. Et que l’évolution des prix ou précisément leur augmentation soit fondée sur une réalité qui tienne compte à la fois des intrants, mais aussi du niveau de vie des populations. 
Si d’habitude les augmentations de la Sénélec étaient annoncées à l’avance et suscitées des remous et protestations, aujourd’hui, elles se passent sous silence et dans la plus totale opacité. En examinant la facture de la Sénélec de près, on constate effectivement qu’il y a plusieurs facteurs qui rentrent en ligne de compte et qui rendent difficile sa compréhension et son exploitation par les clients non-initiés, pour suivre un raisonnement logique qui conduit à la finalité. Ainsi, les clients, ou en tout cas une bonne partie d’entre nous, ont d’énormes difficultés à mesurer et contrôler leur consommation afin de savoir exactement pourquoi ils paient une telle somme. 
En effet, il y a tellement d’évolutions et de changements croisés, effectués entre prix et tranches de consommation de 2000 à nos jours, que beaucoup d’entre nous n’arrivent pas à cerner, le pourquoi et le comment. Et c’est là justement, que je m’interroge sur les objectifs réels que visent toutes ces différentes associations consuméristes qui prétendent défendre les intérêts des consommateurs ? Ensuite, je me pose aussi la question sur leur perspicacité et leur vigilance à déceler les manœuvres dissimulées et autres truquages de certaines sociétés publiques ou privées pour rouler les consommateurs dans la farine ou les arnaquer sans qu’ils s’en rendent compte, comme par exemple, le cas de la Sénélec ? 
En prenant le repère avant 2000, tous les produits alimentaires de grande consommation, certains médicaments et autres produits de nécessité sociale étaient faiblement taxés par un taux réduit de la TVA à 7% et 10%, dans le but de booster la consommation des ménages les plus nombreux. Et certains économistes l’affirment parfaitement en disant : « sans consommation point de croissance » Alors Me Wade, lui, en économiste et despote éclairé, n’a pas du tout cherché de midi à quatorze heures, il a tout simplement choisi le taux unique de la TVA de 18% sur toutes les marchandises , les prestations de services et tous les produits quels qu’ils soient depuis 200, comme le justifie d’ailleurs cette loi : « la fiscalité intérieure a été reconfigurée notamment à travers la loi du 18 septembre 2001 instituant un taux unique de TVA à 18%. » 
Si aujourd’hui, beaucoup de familles sénégalaises ne prennent plus deux repas mais un seul par jour, ce sont les denrées alimentaires chères qui leur en n’empêchent, parce que n’étant plus à la portée de leur bourse. A cela vient s’ajouter la facture insoutenable de l’électricité qui pèse aujourd’hui très lourdement sur le budget des ménages sénégalais qui vivent de la sueur de leur front. Il est temps pour qu’une bataille sans concession de la modulation du taux de la TVA soit menée par toutes les populations pour qu’on en revienne aux anciens taux, qui tenaient compte de la nature et du rôle social des produits et services. C’est la seule façon de peser concrètement sur la réduction des prix des denrées, produits et services de grande consommation, à tous les niveaux. Il est naturellement très facile d’utiliser cette méthode peu intelligente et pas du tout sociale, qui consiste, à augmenter tous les prix des denrées, produits et services de grande consommation, pour amasser beaucoup d’argent rapidement, sachant par avance, que c’est une voie obligée et incontournable à laquelle personne ne peut échapper. C’est donc vraiment une « science économique » qui vole assurément très bas et c’est sans doute de cette école, d’où est sorti malheureusement, notre économiste archaïque, Me Wade qui rame toujours à contre-courant de l’histoire. 
Il est évident, qu’à la lumière de cette méthode de tarification hybride et de répartition de la consommation de manière fantaisiste, aléatoire et arbitraire, la Sénélec ne tient point compte de l’évolution du niveau technique et de la qualité de vie des ménages dans le monde moderne. Perdre de vue ces aspects-là, c’est ignorer totalement qu’aujourd’hui, quasiment tous les appareils ménagers et même d’autres s’emploient avec l’électricité ou le gaz. Par conséquent fixer un minima de souscription pour l’usage domestique ou professionnel invariablement depuis mathusalem et dans le même temps, faire évoluer à la hausse, les prix et les tranches de façon exponentielle est un non-sens économique, de l’arbitraire et de l’arnaque, que rien ne saurait justifier. Là où les autres facteurs ont évolué en hausse, la souscription initiale devrait dans le même temps aussi suivre la progression dans l’ordre de grandeur de ces variations, pour être logique ou socialement plus juste. Mais rien de tout cela ! 
C’est dans la gymnastique de la ventilation de la consommation totale entre les différentes tranches et la tarification de celles-ci que se cache le vol déguisé, et c’est là aussi que le client arrive difficilement à saisir la démarche tortueuse et vidée de tout contenu social de la Sénélec. En examinant les factures Sénélec de 2001 à 2010 nous constatons combien cette société qui a englouti non seulement 800 milliards pour rien dans ce gouffre, continue encore de nous voler, en procédant à des augmentations secrètes, en valsant entre tranches et tarifs, pour semer ses clients, sans qu’ils en soient avisés par les voies normales. 
En effet, entre 2001 et 2010 le tarif de la 1ère tranche a baissé de l’ordre de 8,44F mais par contre dans la même période, la 2e tranche a subi une hausse de 31,07F et la 3e tranche elle,58,11F presque 100%. Ceci est une des raisons évidentes parmi tant d’autres sans doute, qui justifie amplement pourquoi les factures d’électricité sont si élevées et aussi, sans que les clients arrivent à se l’expliquer. Et ce n’est pas tout, il y a un autre élément et non des moindres, il s’agit des écarts entre les différents tarifs. En 2001 l’écart entre la 1ère tranche et la 2eétait de : (114,84-83,13=-31,71) en moins et en 2010, la tendance a été renversée en hausse et l’écart entre la 1ère et la 2e se présente ainsi : (106,4-114,2=+7,8) ; toujours en 2001, l’écart entre la 2e tranche et la 3e était comme suit : (89,13-59,19=-23,94) et en 2010 ainsi : (114,2-117,3=+3,1). On remarque aisément que les tarifs entre les 3 tranches en 2010(106,4 ; 114,2 ; 117,3) sont presque devenus sensiblement les mêmes car les écarts sont insignifiants comparés à 2001. Une autre remarque fondamentale de gymnastique frauduleuse qui participe indéniablement, à la hausse des factures d’électricité réside dans la 3e tranche. Non seulement, son tarif a presque doublé entre 2001 et 2010 de 59,19 elle passe à 117,3soit une hausse de 58,11 par KWh, mais en plus, on lui affecte la plus importante part de la consommation. C’est clair que la conjugaison de tous ces facteurs, conduit forcément à une facture insupportable pour la majorité des ménages sénégalais vivant uniquement du fruit de leur labeur. 
Par conséquent, la principale revendication des imams de Guédiawaye de porter la base sociale minimale de la 1ère tranche à 150kWh –dont l’animateur principal Mr Sarr, est aujourd’hui copté par Karim pour auditer la Sénélec- pouvait naturellement être acceptée officiellement sans problème, pour calmer la tempête qui les secouait sérieusement. Mais elle a été aussitôt contournée et annihilée par cette gymnastique de révision des tarifs et des tranches en hausse et la réduction des écarts entre les tarifs, tendant à les effacer presque pour aller vers à un tarif unique qui ne veut pas dire son nom. Et tout cela s’est fait dans la plus grande opacité en accord avec l’Etat bien entendu, sur le dos des consommateurs. On peut affirmer parfaitement à la suite de ce qui précède, que la Sénélec a opéré une fraude systématique avec la complicité non gratuite de l’Etat, qui, en dernier ressort, en tire le plus grand bénéfice. Mais le paradoxe, – ce qui justifie tout à fait cette affirmation : un bien mal acquis ne profite jamais- c’est que malgré tout, la Sénélec ne fait que sombrer davantage dans les ténèbres. Et ce ne sont pas les développements récents et les réactions de ses créanciers et fournisseurs, qui réclament tous à la fois leur paiement et cessent aussi de fournir du carburant ou des crédits, qui vont la sauver d’un naufrage éventuel. Et là, nous avons devant nous des jours sombres, de voir la perturbation de la fourniture d’énergie se généraliser. Ce qui empire la situation des délestages et nous éloigne d’une distribution normale de l’électricité, supposée en 2014. 
Dans aucun pays du monde civilisé et moderne, où l’Etat tant soit peu respecte ses citoyens, une pratique pareille ne saurait exister. Ce sont des actes qui reflètent parfaitement la nature du régime libéral de Me Wade et montre on ne peut plus clair, le caractère antisocial, de fraudeurs, corrupteurs, d’arnaqueurs, d’incompétents en gestion des affaires publiques, etc., des gens qui nous gouvernent. D’ailleurs, savent-ils vraiment faire autre chose que cela, ces prédateurs et fossoyeurs des ressources de notre pays ? Bien sûr que non ! 
Alors pour les associations des consuméristes, si vraiment leur attitude timorée ou comportement complaisant à l’égard de tout cela ne sont pas de la complicité – ce qui pourrait bien exister pour certaines d’entre elles- c’est alors dans ce cas, de l’incompétence notoire de leur part à perdre de vue une telle situation d’exploitation si grave et malhonnête au détriment des consommateurs désarmés, sans une réaction énergique de leur part, à la hauteur de la gravité des faits. 
Je signale au passage, que cette étude, ne concerne que le cas de l’abonnement à usage domestique et que bien entendu, tous les autres types d’abonnés sont aussi victimes des mêmes pratiques frauduleuses et de vol. 
La Sénélec qui est aujourd’hui gérée à l’informel est un véritable passoir et un gouffre à milliards. Elle obéit dès lors et tout naturellement à la vision unique et étriquée de Me Wade en matière de gestion. Par conséquent, le sort de la Sénélec sera celui de toutes ces sociétés performantes qui l’ont précédée dans la perfusion et qui ont périclité, pour faute de mauvaise gestion. Elle court droit vers la faillite inévitable, tant que Me Wade restera à la tête de notre pays. 
Le Colmatage que Me Wade vient d’opérer, en nommant Cheikh Tidiane Mbaye comme PCA de la Sénélec, est une farce de mauvais. Et rien n’est moins sûr qu’il cherche à le liquider de la direction de la Sonatel. Et depuis quand et dans quel Etat moderne avons-nous vu, un PCA redresser une Société en difficulté avec un Directeur général en fonction ? Tout le monde sait pertinemment qu’un PCA ne gère pas concrètement la société, mais préside seulement le Conseil d’administration, ou alors sauf peut-être, chez les hommes empiriques à la science désuète. Mais, Me Wade ne fait-il pas la confusion entre PDG (Président directeur général) et PCA (Président du Conseil d’administration), il se pourrait bien, car l’homme ne vit plus dans son époque, il est partout et en tout dépassé. Le plus grave et qui constitue un danger pour Cheikh Tidiane Mbaye, c’est que toute structure qui est dans le giron de Karim Wade ou qui relève de son département, ne peut avoir une autonomie selon les méthodes de gestion universelle modernes à savoir une comptabilité régulière, sincère et certifiée par des cabinets indépendants et crédibles d’audition. Comme son père, Karim est aussi un informel, qui s’immisce dans tout d’autorité, en voulant aux pieds les règles de gestion les plus élémentaires. Etant un fils à papa, Karim pense que ses désirs sont des ordres comme son père de président. Alors que c’est sûr et certain, que de telles pratiques sont naturellement néfastes et contrairement à la bonne gestion d’une entreprise, qui entend faire des performances et des bénéfices comme par exemple la Sonatel. 
La Sénélec rentre bien dans le cadre global de la situation économique du pays, où présentement rien ne va plus. Elle subit de plein fouet les contrecoups de la malgouvernance et d’une gestion économique informelle du pays par Me Wade. Par conséquent, il ne peut y avoir une solution isolée et spécifique pour une quelconque société, en dehors de l’environnement économique global et concret, du moment de notre pays. 
La situation grave et critique du pays appelle aujourd’hui une mobilisation des forces vives, démocratiques et patriotiques pour la recherche d’une solution globale juste, démocratique et pérenne, de l’ensemble des problèmes de notre pays. S’engager sur une autre direction que celle-là, c’est à mon avis, faire fausse route et retarder davantage, non seulement la solution globale des problèmes, mais aussi en les rendant encore plus complexes, parce que plus approfondis. 
L’image du Sénégal révélée ces jours-ci encore, par le Rapport sur la non transparence des informations sur les budgets nationaux, où il obtient la triste et minable note de 3% est assez significative, pour montrer à tous les Sénégalais, quels genres de dirigeants et quel Etat nous avons aujourd’hui. Notons bien que, qu’il semblerait que depuis l’arrivée de Me Wade au pouvoir, cela fait 10 ans, il n’y a jamais eu de loi de règlement ? Nous devons alors être tout à fait convaincus, d’une chose, tant que ces gens-là demeureront les gestionnaires des affaires publiques de notre pays, nous ne ferons que régresser toujours vers le bas de l’échelle. 
C’est pourquoi, pour l’intérêt supérieur de la Nation, nous devons tous (démocrates et citoyens épris de pays) de façon absolue, ranger aux oubliettes toutes ces querelles secondaires et subjectives qui sapent notre unité et cohésion pour défaire Me Wade et son clan. Ce ne sont plus les preuves de vol, d’incurie, d’incompétence, d’immoralité, de manque d’éthique et de loyauté, etc.., qui font défaut aux Sénégalais présentement, pour renvoyer ce régime dont l’incapacité notoire est devenue totale. Les populations, au vu de la situation vécue et non contée, doivent s’engager résolument à mettre fin au calvaire que nous subissons par la faute d’un seul homme, Me Wade.  
Mandiaye Gaye 
Gaye_mandiaye@hotmail. com 
 

 

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