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quelle pertinenc
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Monsieur le prés
régime libéral
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AU -D E L A
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patriotisme ?
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l'ivresse du pou
Kandide Wade
pour manipuler
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quelle Républiq
Sans Ethique
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la méritocratie
Ces Seigneurs
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TRAHISON ?
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grande arnaque
véritables enjeu
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vers une dynasti
Ambassadeurs
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AU NOM DU
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Rompre enfin
que la LUMIERE
trop c’est trop
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Crise de l’Energ
Machiavel
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L’Etat a t-il
hors course
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T R O P
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COTE D'IVOIRE
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aides allouées
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immolations
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Le prix de la ra
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la République
T I C K E T
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L'assommeur
23 JUIN 2011
Quel enseignemen
P A I X
Le paradoxe
JEUNESSE
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De l’Indignation
LEçONS
REPONSES
SUNUGAL
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sortie de crise
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A l’attention
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CONFLAGRATION
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la montagne
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MENSONGES
Me WEDDI
SORTIE
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ce que la rue
Bennoo a initié,
TEST
TRIBUNAL
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Citoyens et patr
Subordination
Conseil constitu
de mal en pis !
Impasse
pour le REPOS
S E U L S
exigence populai
une génération g
L’élection prési
PSERIGNE DIOP
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le Sénégal tombe
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DRAMATIQUE
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VIE CHERE ET SENELEC 
 
CAMPAGNE POUR LE RETOUR A L 'ANCIENNE TARIFICATION DU COURANT 
Où va le Sénégal? 
Les Sénégalais, sous perfusion, n'en peuvent plus! 
La suppression de la subvention du gaz butane va nous achever inéluctablement! 
NON AU REVERSEMENT DE NOS MAIGRES SALAIRES ET NOS TRES MINCES PENSIONS DE RETRAITE A LA MORIBONDE SENELEC ! 
NE RENDANT AUCUN SERVICE AU PEUPLE, LE SENAT DOIT SUPPRIME ET SON BUDGET UTILISE POUR LE REGLEMENT DEFINITIF DU PROBLEME ! 
Bonne et heureuse année 2009. 
 
EXCLUSIF 
 
LES NOUVEAUX PRIX DES DENREES ET AUTRES PRODUITS 
 
 
En 2000, le prix du baril de pétrole tournait régulièrement autour de 30 dollars 
En Mars 2000, le dollar s'échangeait à 710 fcfa en moyenne 
Il fallait donc débourser 21.300 FCFA pour avoir un baril de pétrole. 
 
Au 31 décembre 2008, au moment des super mensonges de fin d'année de Wade, le prix du baril de pétrole est à 39 dollars 
Au même moment le dollar s'échange à 470 fcfa 
Il faut donc débourser 18.330 FCFA pour avoir un baril de pétrole. 
 
Donc le baril de pétrole coûte moins cher aujourd'hui au Sénégal qu'en 2000. 
 
Etant donné que Wade et ses larbins avaient expliqué les hausses vertigineuses de tous les prix, que ce soit des denrées, de l'électricité, de l'essence, du gazoil, du gaz, etc…., du fait de la hausse du prix du baril de pétrole, et cela quelque soit la part souvent infime du pétrole dans la structure des prix de certains produits, alors logiquement, les prix de tous ces produits devraient revenir au minimum aux mêmes qu'ils étaient en 2000, sinon plus bas puisque l'on débourse moins aujourd'hui pour le pétrole qu'on ne le faisait en 2000. 
 
Nous allons donc attendre le tableau des nouveaux tarifs annoncés par le mythomane Ablaye. Ces tarifs doivent être au minimum ceux-ci tels qu'ils l'étaient en 2000 alors que le budget n'était que la moitié ou le tiers, comme il aime à le dire, de ce qu'il est aujourd'hui : 
 
 
HUILE  
** Avant 2000 le litre était à 520 f  
 
 
FARINE (hausse de 100 %)  
** Avant 2000 le kg était à 175 f  
 
 
Bouteille de gaz de 2,7 kg  
** Avant 2000 la bouteille était à 425 f  
 
 
Bouteille de gaz de 6 kg  
** Avant 2000 cette bouteille était à 950 fcfa, et sans pénurie 
 
Bouteille de gaz de 12,5 kg  
** Avant 2000 la bouteille était à 3 615 f Cfa  
 
 
SUCRE en morceaux  
** Avant 2000 ce kg de sucre était à 450 f  
 
 
SUCRE cristallisé  
** Avant 2000 ce kg de sucre était à 320 francs  
 
 
RIZ (que Wade avait promis de ramener à 80 f le kilo)  
** Avant 2000 le kg était à 140 f  
 
 
TOMATE CONCENTREE  
** Avant 2000 le kg était à 635 f  
 
 
VIANDE MOUTON  
** Avant 2000 le kg était à 1200 f  
 
 
VIANDE BOEUF  
** Avant 2000 le kg était à 950 f  
 
 
ESSENCE SUPER  
** Avant 2000 le litre était à 420 f alors que le baril de pétrole revenait plus au Sénégal qu'en Décembre 2008 
 
 
GASOIL  
** Avant 2000 le litre était à 310 f alors que le baril de pétrole revenait plus au Sénégal qu'en Décembre 2008  
 
 
ELECTRICITE  
** Les montants des factures doivent à présent être divisés par 2 
 
Et vous pouvez étendre à tous les autres produits pour lesquels le même prétexte du baril de pétrole était agité. 
Cette grille de prix est celle qui devrait être publiée, celle que les sénégalais doivent exiger. Rappelez vous que Wade ne comprend que la force, les marchands ambulants l'ont prouvé. La force sera le seul moyen de lui faire baisser son train de vie pour que les prix reviennent à ce niveau, en attendant de lui mettre la main dessus lui, son fils et leurs larbins respectifs. 
 
 
MARVEL 
marvel@hotmail.fr 
 
 
Pressafrik : Samedi 3 Jan 2009 
 
Mouvement des imams : la lutte se déplace dans les mosquées et églises Après une marche, une assemblée générale et une bataille médiatique infructueuses, les imams et notables de Guédiawaye changent de fusil d’épaule. Ils ont appelé à une journée de prière le dimanche 11 janvier prochain dans les mosquées et églises du Sénégal pour que l’Etat recule dans le système de facturation de l’électricité. Les imams ne décolèrent pas. Ils engagent la bataille religieuse Les imams de Guédiawaye ne lâchent pas prise. Ils poursuivent leur lutte dans les lieux de culte. En ce nouvel an, ils ont demandé à tous les fidèles musulmans et chrétiens d’organiser des séances de prières le dimanche 11 janvier dans les mosquées et églises pour un Sénégal de paix, de prospérité et surtout pour la réussite de leur combat (baisse du prix de l’électricité). Le collectif des résidents de Guédiawaye maintient intact sa détermination à aller jusqu’au bout pour obtenir la baisse du prix de l’électricité. En cette période où les vœux de nouvel an fusent de partout, il a invité les populations à prier en vue de la réussite de leur combat. Le porte parole du collectif, imam Youssoupha Sarr a indiqué au micro de nos confrères de la RFM que c’est lors de la réunion du comité exécutif du mouvement que la décision a été prise. «Nous demandons à tous les sénégalais, le clergé et les imams de faire des prières dans la journée du dimanche 11 janvier pour que la paix règne au Sénégal, surtout pour notre cause afin que 2009 soit une année qui nous fasse oublier nos problèmes de 2008». Cette journée de prière est une autre phase dans la lutte du comité des résidents de Guédiawaye. Ces habitants de la banlieue ont commencé par une marche le samedi 6 décembre dernier. Cette manifestation avait drainé une foule immense et avait fait beaucoup de bruits. L’originalité de ce combat, c’est que les imams et les notables de Guédiawaye sont aux avants postes et réclament une baisse du prix de l’électricité, les surfacturations et les délestages intempestifs. Après une rencontre avec le ministre de l’Energie, Samuel Sarr et ses services et un conseil interministériel sur la question, qui n’ont, selon eux, abouti à rien, le collectif des résidents de Gédiawaye avait ainsi prévu une assemblée générale le 21 décembre 2008 pour informer la base de l’état des négociations et décider de la suite du mouvement. Mais cette rencontre a été finalement interdite par le préfet qui a déployé sur les lieux une armada de force de l’ordre. «L’Etat ne peut pas nous réduire au calme, ni au mutisme. Nous avons des canaux plus efficaces tels que le téléphone, la proximité ou les mosquées dans lesquelles nous sommes avec les fidèles », avait expliqué leur coordonnateur et porte-parole, imam Youssoupha Sarr. Le collectif ne démord pas et compte aller jusqu’au bout de sa logique. Il profite de ses sorties dans la presse pour appeler à la généralisation de la lutte au niveau des autres quartiers et localités du pays. Il a, aussi, appelé au respect du mot d’ordre qui est de surseoir au paiement de la facture d’électricité du mois d’octobre jusqu’à nouvel ordre. Le président de la République, Abdoulaye Wade n’a, lors de son adresse à la Nation du 31 décembre 2008, aucunement fait allusion à la marche des imams de la banlieue qui est une première dans l’histoire de notre pays.  
Auteur: Awa Diédhiou  
LeQuotidien : Samedi 3 Jan 2009 
ELECTION - Macky Sall, ancien directeur de campagne de Wade, sonne l'alerte : Méfiez-vous du fichier  
 
 
 
Le leader de l’Alliance pour la République (Apr)/Yaakaar, Macky Sall, a été reçu, hier, par Moustapha Niasse, le chef de file de l’Alliance des forces de progrès (Afp). Au sortir de l’audience, Moustapha Niasse a accepté de travailler avec Macky Sall, en vue des prochaines élections locales. 
Macky Sall et Moustapha Niasse scellent le pacte d’une alliance en vue des prochaines élections locales. Le patron de l’Alliance pour la République (Apr) /Yaakaar, accompagné de ses plus fidèles collaborateurs dont Mbaye Ndiaye, a été accueilli, hier, en grande pompe par le secrétaire général de l’Alliance des forces de progrès (Afp), Moustapha Niasse. A l’issue de trois heures de discussions, les deux partis ont présenté à la presse leur décision «de se tenir la main et d’apporter ainsi leur contribution au vaste mouvement des forces de l’opposition». Ils considèrent que les enjeux des élections municipales et rurales dépassent largement la recherche du contrôle des collectivités locales, car, la recomposition politique qui en découlera pèsera lourdement sur les batailles électorales à venir. Même s’il est prématuré de parler d’une coalition formelle, Niasse et Macky ont décidé d’instaurer des mécanismes et des procédures «d’une coopération fonctionnelle» qui cadre avec les aspirations des autres partis de l’opposition en vue des consultations locales à travers des formules et des projets «présentement en discussion».Le responsable de l’Apr/Yaakaar compte poursuivre la dynamique de concertation avec d’autres formations politiques, membres de la coalition And Siggil Sénégal à laquelle l’Afp appartient. L’objectif de Macky Sall est de mobiliser et de capitaliser tout le potentiel électoral dans sa diversité pour aider le Sénégal à sortir de la crise multiforme dont l’unique coupable, selon lui, est le régime libéral. Moustapha Niasse et son hôte ont par la suite dénoncé, dans un communiqué final, l’effondrement de l’Etat et des institutions de la République, la patrimonialisation des biens de la Nation et un recul démocratique permanent, la violation systématique des normes les plus élémentaires d’une bonne gouvernance. Les deux parties sont donc convaincues que seule l’union des forces avec des options politiques claires et efficaces peut freiner la machine libérale au cours des échéances électorales futures.  
Auteur: Birame FAYE  
Lobservateur : Samedi 3 Jan 2009 
AUDIT DES DEPASSEMENTS BUDGÉTAIRES : L’IGE EN COLÈRE CONTRE WADE  
Le discours du Président Wade n’a pas été bien accueilli du côté de l’Inspection générale d’Etat (Ige) qui audite une dizaine de ministères engagés dans le fameux dépassement budgétaire. L’on s’interroge sur les motivations du chef de l’Etat lorsqu’il déclare qu’on a trouvé nulle part des cas de malversation ou de corruption. Alors que c’est précisément là l’objet des investigations engagées depuis fin octobre, comme nous le relations dans nos éditions des 29 et 30 novembre 2008.  
«Entre 2007 et 2008, nous avons commis des erreurs, trois précisément», a déclaré le Président Wade dans son discours de fin d’année. En prenant le soin d’ajouter que la page était désormais tournée. «L’important est que, connaissant les sources de cette dette nous avons pris les dispositions pour qu’elle ne se renouvelle plus en même temps que l’engagement de la solder au plus tard le 31 janvier. Les ministres comme les agents des services décentralisés ont été invités à éviter ces pratiques qui, à l’avenir, seront immédiatement sanctionnées».  
 
La colère des Inspecteurs  
Des déclarations qui ont fini par irriter les inspecteurs qui les ont interprétées comme un verdict avant terme. Car, si le Président va jusqu’à dire que c’est «en toute bonne foi», que le ministre du Budget au moment des faits incriminés a agi, et que «ce sont ces erreurs cumulées qui sont à la base de la dette de l’Etat due au secteur privé d’environ 174 milliards Cfa», c’est qu’il le lave avant même de prendre possession du dossier. «Mais alors, si le résultat est déjà connu alors même que nous n’avons pas fini nos investigations, notre travail est sans objet», regrette-t-on du côté des Inspecteurs généraux d’Etat. Ces fouineurs de l’Etat, sortis de l’ombre par l’affaire des Chantiers de Thiès, ne passent pas par quatre chemins pour voir dans la déclaration du président, une volonté de leur couper l’herbe sous les pieds. «Vous êtes en train de chercher et l’on vous dit qu’il n y a rien à trouver», lâche un de nos interlocuteurs qui ne cache pas sa frustration. Assimilant ainsi la sortie de Me Wade à un manque de respect par rapport à l’Ige.  
 
Les rapports déposés en fin février  
Et pourtant, les agents de l'Ige qui en sont à la phase terminale de leurs investigations ont fouiné dans différents ministères et comptent déposer leurs rapports sur la table du Président au plus tard fin février. « Il reste juste trois à quatre semaines. Ensuite, les rapports seront remis aux fonctionnaires cités pour qu’ils apportent leurs réponses. Cela prend huit jours au maximum. Enfin le rapport final est déposé sur la table du Président de la République », explique une source proche de l’Ige.  
 
Pour rappel, c’est en fin octobre que le Président Wade a pris par décret, la décision d’envoyer l’Ige dans les ministères. Il s’agit d’une douzaine de départements dont les plus en vue sont les ministères de L’Intérieur, de l’Economie et des Finances, de la Justice, des Forces Armées, des Infrastructures, des Transports aériens, des Affaires étrangères de la Santé, de l’Education nationale etc. Les investigations engagées s’intéressent aux Directions de l'administration générale de l'équipement (Dage) des ministères par où passent généralement les fonds publics.  
 
Le dépassement budgétaire évalué à 109 milliards avait été dénoncé par les institutions financières internationales. On indiquait que le Sénégal risquait de perdre les fonds que doit mettre à sa disposition le Fonds monétaire international (Fmi) dans le cadre d'un accord sans décaissement intitulé Initiative de soutien à la politique économique (Ispe). Ainsi, tous les observateurs s'étaient accordés à voir derrière le limogeage du ministre chargé du Budget, M. Ibrahima Sarr lors du Conseil des ministres qui s'était tenu dans la journée du jeudi 7 août dernier, un signe du Président de la République à l'endroit des bailleurs de fonds. M. Ibrahima Sarr qui a été remplacé par M. Mamadou Abdoulaye Sow a été désigné comme le principal coupable dans cette affaire. Mais son seul limogeage n'avait pas été jugé suffisant par les bailleurs de fonds qui veulent que cette affaire soit tirée au clair afin que tous les responsables paient.  
 
 
 
Auteur: PAPA SOULEYMANE KANDJI  
MENACES Abdoulaye Wade décide d'auditer la Cour des Comptes 
 
 
Article Par LA REDACTION,  
 
 
Paru le Samedi 3 Jan 2009 
 
Menace  
Encore un clin d’œil au corps de contrôle de l’Etat. Pas l’Ige, mais la cour des Comptes. C’est pour dire que Gorgui bien décidé à diminuer les pouvoirs de ce corps de contrôle qui ne dépend officiellement pas de lui, n’écarte pas du tout de faire auditer ce machin. Eh oui, les auditeurs… audités. Mais sans blague, ça ne fait pas trop rigoler, puisque « nak », on ne sait jamais quelle mauvaise surprise tout ceci peut révéler à la fin. Traditionnellement, la cour des Comptes est contrôlée par un magistrat. Mais depuis deux ans, à cause des résultats « catastrophiques » des inspections précédentes, on se débrouille toujours à la cour des comptes pour ne pas se faire contrôler. Il faut savoir que tout ceci obéit à une logique de domestication de ce corps. Le Vieux ayant déjà manifesté publiquement son intention de dissoudre la cour des Comptes dans la Cour Suprême. Histoire de la dévaluer.  
Menaces  
Dans un communiqué parvenu à la rédaction, le comité électoral de And Siggil Sénégal déclare qu’en déposant, un projet de loi modifiant les articles L 189, L 190, L 193, L 225, L 226, L 239 L 242, L 244, et L 245 du Code électoral, relatifs à la composition et au mode d'élection des conseillers régionaux, municipaux et ruraux, Wade décide de modifier les règles du jeu à la veille du jeu. Et a rompu par la même occasion le consensus qui résulte des larges concertations de 2005. Pour l’opposition, les motifs invoqués pour justifier une telle révision ne tiennent pas la route. Mieux, le protocole additionnel de la Cedeao sur la bonne gouvernance, dit qu’aucune modification de la Constitution et des lois électorales ne devrait intervenir dans les six mois précédents les élections, sans un large consensus entre tous les acteurs impliqués dans la compétition électorale. Aujourd'hui, le sens élevé des intérêts du Sénégal «ne laisse aucun autre choix à l’opposition sinon que de se lancer résolument dans l’offensive contre le régime libéral, pour l’amélioration des conditions de vie des populations, le déroulement correct des opérations électorales et une large victoire dans toutes les collectivités locales lors des élections locales du 22 mars 2009.  
Menaces (bis)  
Pour la bande à Dansokho qui a grandi, ce ne sont pas les problèmes qui manquent. Raison pour laquelle elle exige un examen concerté et un consensus pour «sortir le Sénégal des sentiers dangereux, des coups de force et des faits accomplis que le gouvernement semble privilégier de plus en plus, au mépris des voies de la paix». Il a déjà, plusieurs fois, renvoyé des élections sur des motifs fallacieux à la convenance du Pds et de ses servants. Aujourd’hui que son parti est au plus mal, et son bilan catastrophique mis en pleine lumière, mécaniquement, il peut être tenté de s’inventer un alibi de plus pour différer les élections. Mais l’opposition prévient qu’aucun citoyen conscient ne saurait accepter la réédition, par exemple, du coup des nouvelles circonscriptions administratives créées à la va-vite et qui sont invoquées pour renvoyer les élections ; ni même l’invocation des retards de l’administration, nul ne devant pouvoir se prévaloir de sa propre turpitude pour fonder un acte légal. Pour sa part, l’opposition met en garde Wade devant un tel forfait et attire l'attention de l'opinion nationale et internationale, sur toutes les conséquences qui pourraient découler de tels manquements sur le processus électoral et de la confiscation de l'expression populaire, au soir du scrutin du 22 mars 2009. 
Macky/Der  
Dernièrement, les responsables de la Cap 21, la coalition de la mouvance présidentielle ont fait une sortie par la voix du Pr Iba Der Thiam pour demander le retour de Macky Sall et de Idrissa Seck dans la mouvance présidentielle. Hier, Macky a saisi l’occasion de sa rencontre avec la presse pour répondre au « député du peuple ». Et c’est pour dire qu’il ne se sent pas concerné par l’appel de Iba Der Thiam. Mieux il estime que l’appel est un peu tardif. Et de se demander où étaient ces oiseaux de bon augure quand ses désormais ex-frères libéraux se défonçaient sur lui. Macky de dire qu’il est maintenant tourné vers une autre entreprise : celle d’organiser un vaste rassemblement de patriotes Sénégalais qui veulent que l’Etat revienne à la République et qui veulent que les choses changent.  
Finance  
Dans la note mensuelle de conjoncture de la Direction de la prévision et des études économiques du ministère de Abdoulaye Diop, un chapitre qui doit intéresser les « gorgorlous » est consacré aux finances publiques. Dans sa première partie intitulée recettes budgétaires, il souligne que les recettes fiscales cumulées à la fin du mois de novembre dernier sont évaluées à 984,7 milliards de francs, contre 908,4 milliards un an auparavant. Soit une progression de 75,7 milliards de francs en valeur absolue et 8,3% en valeur relative. Mais comparativement aux objectifs cumulés à fin novembre 2008 de 1095,1 milliards, il ressort une moins value de 111 milliards…  
Finance (Bis)  
Dans la deuxième partie consacrée aux dépenses budgétaires, la note mensuelle affirme que cette situation reflète une hausse du rendement fiscal de 0,9 points dans la mesure où l’inflation sur les 11 mois se situe à 5,9 du Pib non agricole donnée par l’Iga. La hausse des recettes fiscales provient essentiellement du bon comportement des impôts directs et des taxes sur biens et services intérieurs. Pour ce qui est dépenses budgétaires, les services du grand argentier de l’Etat les estiment à 1227,9 milliards en cumul à fin novembre contre 1183,8 milliards, il y a un an. Soit une hausse de 44,1 milliards en valeur absolue et 3,7% en valeur relative.  
BAISSE ANNONCÉE DU COÛT DE LA VIE ET SUPPRESSION DE LA DOUBLE FACTURATION Déçues, les populations de Guédiawaye annoncent une marche régionale 
 
Article Par ALASSANE HANNE ,  
Paru le Vendredi 2 Jan 2009 
 
L'espoir de voir le prix de l'électricité enregistrer une baisse à l'entame du nouvel an s'est fondu comme du beurre au soleil. Hier les populations de la banlieue qui s'étaient désespérément accrochées au discours de fin d'année du président de la république, pensant qu'il allait enfin prendre des mesures concrètes, se sont réveillées avec la gueule de bois. Malgré les promesses du chef de l'Etat, les habitants de la banlieue sont déçus. Cela à l'image des imams de Guédiawaye, qui, en accord avec les populations, vont encore battre le macadam à Dakar avec cette fois la participation des départements de Rufisque, Pikine et Dakar.  
Jamais un discours d'un président de la République à la veille du nouvel an n'a été autant suivi dans la banlieue. A Guédiawaye, les populations, regroupées dans les salons le regard rivé sur le petit écran ou circulant dans la rue l'oreille collé au poste-radio, n'ont voulu rien rater du discours. S'il en ainsi c'est parce que l'année 2008 a été particulièrement difficile pour la banlieue qui a abrité pour la première fois dans l'histoire du Sénégal une marche dirigée par des imams pour protester contre les factures élevées de la Sénelec et la double facturation. Voilà peut-être pourquoi dans la banlieue, particulièrement à Guédiawaye, le discours du président avait suscité beaucoup d'espoirs. A l'arrivée, même si les populations disent prendre acte des mesures annoncées par Wade, force est de reconnaître que le président n'a pas répondu à leur attente. Certains même, à l'image de l'imam Youssoupha Sarr - porte-parole du collectif des résidents de Guédiawaye -, pensent que le président est mal informé. En effet en annonçant la suppression de la double facturation, le président semble ignorer que cette trouvaille qui a valu à la Sénelec d'être installée dans le viseur des populations est dépassée. « La double facturation est derrière nous. C'était au mois d'octobre dernier avec une ancienne facture jumelée à une nouvelle pour inclure la hausse de 17 %. Cela montre que le président n'est pas bien informé par rapport à nos revendications. Nous lui rappelons que nous exigeons la suppression des 17 % de hausse sur les factures d'électricité et le retour à un mode de tarification dégressif », a expliqué le porte-parole du collectif des résidents de Guédiawaye qui s'est réuni avec ses pairs hier pendant trois tours d'horloge pour se pencher sur le discours de Wade. Toujours sur le même registre , l'imam Youssoupha Sarr rapelle que malgré le discours du président , le refus de payer les factures de la Sénelec est plus que d'actualité. « Nous allons continuer de boycotter les factures de la Sénelec et cela quel que soit le prix que cela va nous coûter », assure l'Imam Sarr, qui, après avoir manifesté sa déception quant à la volonté du président Wade de prendre en charge les revendications qui ont fait descendre les populations dans la rue, avertit : « Une marche régionale se tiendra à Dakar dans les prochains jours avec la participation des populations de Rufisque , Pikine, Guédiawaye et Dakar ». Et selon les participants à la rencontre d'hier, cette fois « le droit de manifester sera respecté ». Estimant avoir épuisé toutes les voies de recours, les populations de Guédiwaye, prenant à témoin l'opinion nationale et internationale, mettent en garde les autorités sur les dérapages qui pourraient découler d'une interdiction de cette marche. Une marche qui sera précédée par une assemblée générale au cours de laquelle « l'élargissement de la lutte sera évoqué ».  
LEQUOTIDIEN : 
Les Wade : Pour le malheur et pour l’ire de la jeunesse ! 
Pendant que les populations sont au bord d’un précipice et se débattent au prix de mille sacrifices pour s’en éloigner, ce régime, empêtré dans son impéritie maladive et dans son autisme suicidaire, continue de refuser à la jeunesse le moindre instant d’espoir, soucieux simplement de la pousser à se résigner à «mourir un peu en partant», consciente que dans une telle situation, celle du Sénégal sous les Wade, «rester c’est se pousser au suicide».  
Wade aura trouvé le plus sûr moyen de torturer notre population, surtout sa jeunesse, en la désespérant jour après jour, par ses chimères, par ses projets en trompe l’œil qui insultent l’intelligence. Il est vrai, il est difficile d’avoir assez de recul lorsque l’on a faim, et Wade et ses complices l’ont bien compris, et pensent que nous ne saurons pas trouver les ressorts indispensables pour donner sens à notre blessure, et qu’ils pourront même nous pousser à nous recroqueviller éternellement dans notre hébétude. 
Ils poussent même l’impudence jusqu’à proposer un autre plan, encore un autre, toujours un autre, aux jeunes déçus, à ces mutilés de l’alternance, qu’ils croient aujourd’hui incapables de transformer leur souffrance en cris de révolte. Mais, cette jeunesse sait maintenant, même s’il se fait tard, qu’au «filtre de la véracité, les promesses de Wade se résumeraient au format de la feuille de papier à cigarette», et que l’attitude compulsionnelle de ses caudataires, ces «tubes digestifs», ne saura pas les maintenir dans cette relation de dépendance aliénante. 
Les jeunes du Sénégal savent que ce régime, appuyé par des puissances obscures, a pillé nuitamment notre économie, pulvérisé nos valeurs, travesti nos institutions, et que, son seul salut aujourd’hui est dans l’instauration d’une «dictature-ferme-ta-gueule», avec comme stratagème une «démocratie-cause-toujours». Les jeunes de ce pays savent que le but de ce régime rattrapé par une véritable panique morale, est de nous installer, pour notre malheur, dans la résignation après ses multiples forfaitures, en mutilant la vérité, en la falsifiant et en l’obscurcissant, afin que jamais il n’ait à rendre compte. 
Les jeunes du Sénégal refusent de s’embourber dans la médiocrité, dans la bêtise ; ils refusent de cautionner l’imposture de ces arrivistes qui s’intéressent au prix de toute chose, et ne connaissent la valeur de rien ; ils refusent d’accepter comme une fatalité cette nécrose qu’est devenu le Sopi de ce nécromancien invétéré qui leur refuse toute possibilité de re-tricoter les premières mailles de leur espoir trahi. Les jeunes ont compris, et ils disent Non ! Ils ne veulent pas de cette continuité qui leur est proposée car, fondée sur des habitudes vicieuses, ils veulent maintenant donner sens à leur agonie de neuf ans. 
Voilà pourquoi ils interpellent leurs aînés, pour qu’ils s’éloignent de cette conspiration du silence de la complicité, pour qu’ils fassent les concessions indispensables, pas par faiblesse, mais par souci de réussite et pour le salut du peuple.  
Ils attendent d’eux, la force de l’Union, pas celle fondée sur une mutuelle et permanente tromperie, pas celle guidée uniquement par des intérêts égoïstes de groupes en perte de représentativité, mais celle-là véritable qui permet de faire face au monstre, de mettre fin à notre déchirure traumatique quotidienne. Les jeunes engagés de ce pays demandent à leurs aînés, surtout les plus âgés qui ont eu tous les honneurs que peut espérer une génération, d’accepter de souffrir un peu de la souffrance des sénégalais, et de n’être capables que de grandes choses au-delà de toutes ruminations douloureuses et de toutes rancœurs, afin de les aider à s’éloigner du gouffre que leur promettent des chenapans dysphasiques, armés et financés pour perpétuer la forfaiture d’un octogénaire capricieux.  
C’est vrai, il se fait tard, mais il n’est pas trop tard. 
 
Pape NDOYE /alioune2@hotmail.com  
À nous, les manœuvres !  
Pendant que le commun des Sénégalais est rivé sur le calendrier grégorien . Pour savoir si , le 10 de ce mois , les prix des denrées de première nécessité et ceux des transports vont vraiment chuter , et vertigineusement . Au grand bonheur des éprouvées populations . Dans le landernau politique, les soucis sont ailleurs. Et oui, à chacun ses problèmes » ! Celui, actuel, de Wade mën lepp serait de ramener Idy attan lepp à la « station primatoriale » ; pour qu’ils égayent les Sénégalais, accomplissent la réunification de leur laminée famille libérale , et prennent leur revanche sur Mack’s Niangal, qui a osé rallier ces « rebelles » de l’opposition. Mais, le défenestré président de l’Assemblée nationale manœuvre aussi. Assisté par Niasse Les Superlatifs, il travaille à élargir et intensifier les forces de frappe contre son ancien mentor. Tanor de Nguéniène se rabat également sur Bathily La Terreur ; parce que sachant qu’avec Niasse Les Superlatifs, c’est l’impossible unité. Qui parlait de « Grand parti » ? Les imams, qui en veulent à Coupelec, devraient prendre leurs chapelets pour que les Sénégalais et leurs politiciens n’oublient pas les promesses de Laye 14 octobre, pour le 10 janvier prochain. Amen ! 
( Mor Todjangué )  
WALF FADJRI: 
Syndrome kaki sur fond de désordre civil 
 
 
Chaos économique, instabilité sociale, désordre politique : le Sénégal va mal. Triste fin d’année qui se termine sur des images poignantes de corps qui gisent dans une mare de sang. A la veille de l’anniversaire des événements du 25 décembre 1981 à Ziguinchor alors que des craintes provenaient du Sud du pays, Kédougou s’embrase pour les mêmes raisons qui ont conduit à la crise casamançaise : l’accaparement des terres, des forêts et des ressources naturelles par des ‘étrangers’.  
Fin d’une affreuse année : De sinistres vagues ont rejeté inlassablement sur les plages les corps mutilés de jeunes partis en mer pour fuir une vie effroyable ; d’atroces suicides au feu pour cause de frustration, humiliation et vexation ; de la désolation au quartier Ngagne Diaw à Thiaroye sur mer où les mères pleurent leurs fils happés par le plomb qu’elles extraient ; de la douleur à Ndiaganiaw dont des enfants sont ensevelis par des gravats à Yoff Ndeugagne ; de l’amertume et de l’impuissance à Pikine où les eaux de pluies inondent les quartiers et délogent les habitants ; des enlèvements de petites filles suivis de viol et de meurtres sanglants ; un pitoyable quotidien de pauvreté, d’insécurité, d’insalubrité, d’épidémies, de mendicité, de désœuvrement, de vol et de crimes dans la banlieue : une vie d’extrême souffrance en zone rurale sur des terres arides sans eau potable ni électricité ; un asphyxiant coût de la vie avec les hausses répétées des prix du transport, de l’énergie et des denrées de consommation courante ; une arrogance choquante de bouffons et de goujats, hommes d’Etat tristement célèbres qui insultent, intimident et menacent ; des actes arbitraires de harcèlement, de persécution, de bastonnade, d’interpellation et d’arrestation de journalistes ; un abominable pillage d’entreprises publiques par leurs dirigeants qui s’octroient et procurent indûment à leurs familles, leurs amis, leur parti et leur clientèle politique des ressources publiques par des pots de vin, des surfacturations, des emplois fictifs et des marchés de gré à gré ; des réactions aveugles et violentes pour réprimer des manifestations de rue garanties par la Constitution ; des pénuries incessantes d’eau de nourriture et de gaz ; de tristes querelles et disputes de privilèges et de position de pouvoir au sommet de l’Etat et du parti au pouvoir ; de sordides manigances, complots et intriques institutionnels. 
 
Un sombre tableau qui a creusé le fossé entre les acteurs politiques et les citoyens, installé un déficit de confiance et une crise de reconnaissance de l’autorité : confiance volatilisée, autorité disloquée. L’Etat moderne qui exerce une délégation de souveraineté populaire, conserve ou perd sa légitimité selon qu’il respecte ou bafoue les droits et libertés fondamentaux des citoyens garantis par la Constitution comme le droit de vote ou de manifestation, la liberté d’expression ou de presse. De l’arbitraire naissent la désobéissance et la riposte. Le mouvement irrédentiste casamançais a commencé sa lutte armée avec des arcs et des flèches pour la poursuivre avec des kalachnikovs et des lance-roquettes venus de pays voisins. Des marchands privés incontrôlés ont inondé notre espace géographique d’armes meurtrières accessibles aux individus et aux groupes organisés. Les conflits et les rivalités internes qui minent le parti au pouvoir ont abouti parfois à des morts d’hommes en attendant l’ouverture du testament successoral du père fondateur pour le mortel combat final. On informe que des armes ont disparu à Kédougou lors des événements du 23 décembre dernier.  
 
La multiplication et généralisation des mouvements de rue toujours plus violents (émeutes et marches) qui sont l’expression d’un ras de bol populaire, ont fini d’installer le pays dans une alarmante instabilité. La situation peut échapper à tout moment aux autorités : le fusil peut prendre la place de l’urne. Regardons les choses en face en évitant de rester évasif ; acceptons de poser les problèmes pour leur chercher des solutions. De réels dangers guettent notre pays et il faut agir, anticiper sur les évènements avant leurs manifestations. 
 
Les rébellions armées et les émeutes plongent nos pays dans une instabilité permanente qui peut faire le lit aux interventions militaires. C’est vrai que l’expérience sénégalaise est une exception en Afrique qui a enregistré, depuis les indépendances, plus d’une centaine de coups d’Etat. De l’ensemble des pays membres de l’Uemoa, voire de la sous-région ouest africaine, le Sénégal est le seul pays qui n’a pas encore connu un régime militaire. Pour combien de temps encore ? Les militaires pourront-ils toujours se garder de s’immiscer dans la gestion politique en restant neutres maintenant qu’ils ont un droit de vote ? Peut-on parler d’armée républicaine, de devoir de soumission aux institutions dans un Etat de fait autocratique dont le chef qui détient tous les pouvoirs, contrôle une camarilla de déprédateurs sans foi ni loi qui foule au pied la Constitution (15 fois modifiée en 7 ans), pille les deniers publics, exproprie et fait main basse sur les terres, corrompt, détourne la volonté populaire et paralyse les institutions ? 
 
Nous n’invitons pas au putsch, mais attirons l’attention. L’Afrique s’est souvent indignée des coups d’Etat répétitifs, en veux-tu en voilà, de juntes militaires préoccupées par l’ambition et le goût du pouvoir personnel, s’ils ne sont pas téléguidés par des forces extérieures (le Conseiller Jacques Foccart en a beaucoup fomenté en fonction des intérêts français). Kwamé Nkrumah qui a été l’un des premiers présidents à être victime d’un coup d’Etat militaire, était un panafricaniste sur qui l’Afrique fondait beaucoup d’espoir. Les militaires qui ont pris le pouvoir, ont parfois pris les citoyens pour des soldats qui doivent être mis au pas et forcés au ‘garde-à-vous’, mais tous ne sont pas des dictateurs et on ne doit pas jeter le bébé avec l’eau de bain. 
 
L’intervention militaire a été parfois porteuse de paix, de sécurité, de stabilité et de démocratie. On dit du général De Gaulle qu’il n’a pas fait un coup d’Etat en 1958, mais a été appelé au pouvoir par un peuple français divisé qui a adhéré à son retour. Le coup d’Etat conduit par Robert Gueï en 1999 est consécutif à des années de guerre civile et de mauvaise gestion économique qui ont plongé la Côte d’Ivoire dans le chaos. Le général serait resté populaire pour rentrer dans l’histoire s’il ne s’était pas entêté à rester au pouvoir au lieu de le remettre dignement au président élu après des élections libres et démocratiques. Amadou Toumani Touré au Mali, Gerry Rawling au Ghana et Abdulsalami Aboubakar au Nigeria l’ont fait et réussi. L’armée sénégalaise regorge d’officiers bardés de diplômes qui ont leur charisme et leur compétence. Ce n’est ni une incitation ni une caution apportée à l’intervention militaire, mais un ordre kaki peut être préférable à un désordre civil. 
 
Le Sénégal a atteint un niveau satisfaisant dans la conquête des libertés démocratiques ; les fondements d’un Etat de droit sont posés et l’alternance y est désormais possible parce que le peuple a retrouvé sa souveraineté de pouvoir choisir librement ses dirigeants. Aucun homme politique n’a plus le droit de nous faire revenir en arrière.  
 
Abdoulaye BADIANE Professeur d’Economie au LSLL 
 
Kédougou : La répression n’est pas la solution 
 
 
Quelles que soient les raisons avancées par les tenants du pouvoir, il demeure constant que c’est à leur amateurisme et leur gestion calamiteuse de notre économie que nous devons ces séries de révoltes qui sortent de l’ordinaire. La coupe est pleine. C’est tout à fait normal, lorsqu’à cause d’une goûte de trop, elle déborde. Pour échapper aux griffes de la faim, de l’oisiveté, de l’épouvantable oubli dont elles sont victimes de la part de leur Etat, nous trouvons tout à fait logique que des populations usent de leur droit de manifester dans la rue pour faire entendre leur voix. Le caractère spontané et populaire du soulèvement qui vient d’avoir lieu à Kédougou et les nombreuses marches, dont celle historique des imams de Guédiawaye, constituent un baromètre très édifiant sur l’état d’esprit de l’écrasante majorité des citoyens. Le peuple est fatigué de trinquer pendant qu’une minorité d’inconscients fait la noce avec ses deniers. Malheureusement, ceux qui nous gouvernent n’ont d’yeux et d’oreilles que pour fomenter des scandales de toutes sortes sur le dos du peuple ou se chamailler comme des bambins pour des postes de responsabilité au sein de leur parti.  
Au moment où ils procèdent à des arrestations incompréhensibles à Kédougou, Jacques Habib Sy nous apprend que notre domaine publique maritime fait l’objet d’une spéculation mafieuse à hauteur de 600 milliards. Ils répriment ceux qui demandent de meilleures conditions de vie et laissent en paix ceux qui bradent le patrimoine national pour des intérêts crypto personnels. Ils sont contents lorsqu’ils réussissent à endetter davantage le pays. Ils sont tout souriants devant les prêts du Fmi et de la France. Une abomination qui ne semble pas les déranger outre mesure même si les représentants de ces deux entités ont reconnu le mal gouvernance qui sévit dans notre pays. Nous étions surpris en apprenant que les emplois salariés au Sénégal, selon la direction de l’emploi (Pop n°2683 du 4 novembre 2008), étaient de 301 906 en 2004 avec 9 880 demandeurs inscrits au service de la main d’œuvre entre 2004 et 2008 dont 1 013 recrus au bout du compte en 2007. Sur une population de plus de 11 millions d’habitants, faisons la moyenne objectivement. Où vont tous ces emprunts puisque, même de l’intérieur, l’Etat doit des sommes faramineuses au secteur privé ? Pourquoi l’Etat ne réduit-il pas son train de vie au profit de la création d’emplois pour les jeunes ?  
Comment comprendre que nous en soyons à vivoter dans des zones aussi gâtées par la nature que celle du Sénégal oriental ? Les seules personnes qui connaissent le goût de l’or et des autres ressources naturelles du pays semblent appartenir au clan du prince. Le régime de terreur, installé ces derniers jours à Kédougou, est digne des méthodes de la Gestapo. Nous sommes fiers du professionnalisme de nos hommes de tenue mais attention… nous ne voulons pas qu’elle soit mutée en une force de sécurité à l’image de celle secrète soviétique de Lavrenti P. Beria. Cela n’honore pas notre pays. Ne soyons pas amnésique au point d’oublier que ce sont, dans le passé, des frustrations nées de telles pratiques qui ont aggravé la tension en Casamance. Là où la prospérité insolente et illicite d’une minorité d’arrogants cohabite avec la pauvreté illogique des braves et honnêtes citoyens, la question n’est pas de se demander d’où peut venir l’étincelle qui va embraser la forêt, mais comment faire pour corriger au plus vite cette ignoble injustice avant qu’il ne soit trop tard.  
La démocratie et les droits de l’Homme doivent cesser d’être des discours ou des slogans de campagne électorale pour être des pratiques au quotidien. Et dans une République démocratique, l’autorité ne doit pas cautionner que l’on puisse tirer impunément à balle réelle sur un manifestant de façon impunie. Elle ne doit pas cautionner qu’on torture une personne, parce qu’elle a pris part à une marche, fût-elle non autorisée parce que spontanée. Si c’est pour dire au peuple ‘c’est ce qui t’attend si tu bouges le plus petit doigt pour riposter à nos caprices monarchiques’, c’est perdu d’avance. Rien ne peut barricader un peuple qui a soif de retrouver ses droits usurpés par une oligarchie qui fait de ses crimes sa tasse de thé.  
Goebbels disait de Staline qu’il fut un ‘calculateur très froid… qui, avant tout, sait évaluer correctement les possibilités et les effets d’un grand mouvement populaire’. C’est une tare des dictateurs que de croire que leur intelligence à refroidir les grognes de leurs victimes dépasse toujours celle de ces dernières à trouver la bonne stratégie pour se tirer d’affaire. C’est d’ailleurs pourquoi leur vilaine fin les surprend toujours. La crise au Sénégal est latente. Notre président semble préférer son palais aérien que de rester au pays pour lui trouver des solutions idoines. Ses ministres communiquent mal dans des moments où ils devraient favoriser le discours non musclé, serein et vrai. Après la sortie regrettable du porte-parole du gouvernement, quel crédit pouvons-nous accorder à leurs dires ; surtout lorsque son patron ne cesse de nous étonner par ses prises de position contraires aux principes de la démocratie… suivez notre regard sur la question des coups d’Etat en Mauritanie et en Guinée…  
A Kédougou, il y a encore mort d’homme, plusieurs blessés graves ; ça suffit ! N’y ajoutons pas des arrestations et des brutalités iniques. La répression n’est pas la solution à apporter à la crise à Kédougou… Qu’ils écoutent, cette fois-ci au moins, les revendications de ces populations qui ne savent plus à quel saint se vouer. Qu’ils essayent de faire le nécessaire pour que le droit soit dit sur la mort de ce jeune compatriote, Syna Sidibé, tué par balle. Qu’ils appellent à un dialogue franc les frustrés de cette partie du Sénégal qui ne sont pas des dissidents, mais des citoyens à part entière. Qu’ils apprennent à bien penser le découpage administratif du pays loin des calculs politiques partisans. Qu’ils arrêtent de jouer avec nos institutions. Dégommer une autorité locale élue par les populations sans raison valable pour la remplacer par une délégation spéciale, composée d’individus qui ne maîtrisent pas la sociologie de la localité, est une injustice aux conséquences souvent dramatiques.  
Qu’ils cessent de jouer avec la vie des citoyens, nous ne voulons pas d’un Joola bis. Ce qui se passe avec le pèlerinage à La Mecque 2008 est indigne d’un pays comme le Sénégal à cause de vulgaires spéculateurs. Quant au peuple, qu’il surveille désormais comme du lait sur le feu les décisions gouvernementales qui peuvent influer sur son vécu quotidien et le respect de sa souveraineté par l’Etat. Nous l’exhortons à ne plus déléguer son refus à une quelconque attitude indolente ou à des ‘hommes qui, de leur vie, cherchent en vain à combler les carences par l’assouvissement des vices de leurs sens. Ils y brûlent leur âme…’, comme disait Patrick Mathelié-Guinlet.  
Tafsir Ndické DIEYE Auteur de polars et de poésie dont Odeur de sang (polar) et Silence ! On s’aime (poésie) Editions Le Manuscrit Paris mars 2008 ndickedieye@yahoo.fr  
NETALI : 
dimanche 4 janvier 2009 - SENEGAL – ECONOMIE – COUT DE L’ELECTRICITE 
Baisse prévue de 12 à 14% sur les factures  
NETTALI.NET - Après la sortie du Président de la République qui a donné des assurances sur la baisse du coût de l’électricité, c’est au tour des techniciens du ministère de l’Energie, de la Commission de régulation des marchés et ceux de la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec) de donner corps à la promesse du président. Les experts du secteur se sont en effet réunis le week-end, quatorze heures de temps d’horloge, au siège du ministère de l’Energie (4ème étage du ministère du Building administratif) pour décider d’une baisse de 12 à 14% sur les factures de l’électricité. Mesure qui sera annoncée dans la semaine par le gouvernement. 
 
« Je comprends parfaitement vos récriminations. C’est pourquoi j’ai donné des instructions fermes au Gouvernement pour prendre des mesures immédiates », a dit le Président Wade dans son discours de nouvel an. Réagissant ainsi aux manifestations contre le coût élevé de l’électricité au Sénégal. Moins d’une semaine après la sortie du Président Wade, son ministre de l’Energie Samuel Sarr a réuni ses techniciens pour étudier les conditions d’applicabilité de la promesse émise dans un contexte où les Imams de la banlieue dakaroise (Guédiawaye) ont lancé un puissant mouvement de rébellion citoyenne pour dénoncer le coût jugé exorbitant de l’électricité. A l’issue de cette réunion, dirigée par le ministre Samuel Sarr, décision a été prise d’agir directement sur les factures d’électricité avec une baisse de 12 à 14% sur celles-ci. Une mesure qui devrait être officielle dans le courant de la semaine. 
Elle s’accompagne cependant de la promotion des Lampes à basse consommation (Lbc) qui vont remplacer celles existantes et qui, selon les techniciens, sont responsables de la forte consommation d’électricité par les ménages. Les Lbc qui seront défiscalisées pour être accessibles au consommateur moyen, assure-t-on du côté des techniciens de la Sénélec, vont permettre à court terme, une baisse encore plus subséquente des factures d’électricité, pouvant aller jusqu’à 22% des factures d’électricité, dans le courant de l’année 2009. Quid des factures contestées par les consommateurs qui reprochent à la Sénélec de ne pas prendre en charge l’effet des délestages et les défaillances enregistrées au niveau des compteurs. Selon une source ayant pris part à la réunion, le ministre a instruit la Sénélec de rembourser les consommateurs dont le préjudice subi est avéré et de procéder aux « rectifications justifiées » pour les compteurs défaillants. Il a aussi été décidé de la mise en place d’un Fonds d’amortissement du choc pétrolier qui devrait subir les caprices de la montée du baril de pétrole jusqu’à 30% de son prix actuel de 47 dollars (environ 20.000 francs Cfa). Les possibilités d’installation de ce fonds ont déjà été étudiées par le ministère du Budget. 
Le discours de fin d’année du Président n’a pas eu l’écho escompté chez les Imams de Guédiawaye sur le point de la réduction du prix de l’électricité. Des Imams qui avaient dénoncé un discours hors-sujet ; la double facturation évoquée par le chef de l’Etat n’étant plus à l’ordre du jour. Les imams avaient exigé la suppression des 17 % de hausse sur les factures d’électricité et le retour à un mode de tarification dégressif », avait expliqué, l’imam Youssoupha Sarr. 
L’opposition crée la coalition « Benno Siggil Senegaal » 
NETTALI.NET- C’est suite à la rencontre qui s’est tenue aujourd’hui au domicile du secrétaire général du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), M. Amath Danssokho, entre les leaders du Front Siggil Senegaal (Fss) et une délégation de l’Initiative citoyenne pour la république/ Bennoo Wallu Askan wi (Icr/Bennoo Wallu Askan Wi) que les deux entités ont pris la décision d’aller ensemble aux élections municipales et locales de mars 2009, sous la bannière de la coalition électorale Benno Siggil Senegaal. Selon eux cette décision s’inscrit dans une volonté de mettre un terme "à la spirale de destruction nationale du régime d’Abdoulaye Wade." 
 
Dans une déclaration commune, les deux coalitions indiquent : « le Fss et l’Icr/Bennoo Wallu Askan wi ont convenu d’aller ensemble (aux) élections régionales, municipales et rurales autour de listes Bennoo Siggil Senegaal avec d’autres forces et personnalités sur le plan local à l’exclusion du Pds, de la Cap 21, et des groupes de la mouvance présidentielle ». 
Sur les raisons d’une telle initiative, les deux regroupements déclarent : « ces élections devront être saisies comme une occasion pour les forces républicaines, démocratiques et patriotiques d’organiser leur unité et développer leur lutte pour mettre fin à la spirale de destruction nationale du régime de Abdoulaye Wade. » 
Pour une fiabilité et une transparence des élections, le Fss et l’Icr/Bennoo Wallu Askan wi appellent « le ministre de l’Intérieur et la Cena à engager sans délai la concertation autour du fichier électoral, la carte électorale et les autres opérations relatives aux élections en arrêtant toute modification du système électoral en violation du consensus entre acteurs et au mépris du protocole de la Cedeao ». 
LA SENTINELLE : 
la poudrière de la banlieue 
Par Baye Makébé SarrLe pays est malade. La tension est palpable à tous les niveaux. Le dialogue politique est au point mort. Le climat social tendu. C’est une chienlit total. Les populations ne parviennent plus à satisfaire le minimum nécessaire. La jeunesse, en désarroi, grogne et se révolte à tout va. Marchands ambulants, consommateurs, supporters, chacun se manifeste à sa manière. Le peuple à bout de patience extériorise sa frustration par des moyens parfois violents qui font craindre un embrasement total. La banlieue surexcitée, devenue le champs d’expression du ras le bol sénégalais, risque d’être le lieu d’où partira l’étincelle destructrice.Le pays peut s’embraser à tout moment. Les effets de la crise ont dissout les valeurs sociales qui fondaient la société sénégalaise, pour laisser place à une anomie généralisée. C’est un sauve-qui-peut où les moyens importent plus que la fin. Les ménages sont littéralement abattus par une conjoncture généralisée. L’inflation est galopante, les soins de santé inaccessibles, l’éducation marche par la tête, l’emploi introuvable pour les jeunes. Devant ce tableau sinistre, la Senelec, par l’incompétence de sa tutelle, pour ne pas dire celle des plus hautes autorités de ce pays, vient grever les bourses des ménages par une nouvelle tarification asociale. La Sde, moins consciente, achève les chefs de famille qui tentaient de sortir dignement la tête de… l’eau.Dans le domaine économique, la morosité des entreprises oblige le Fmi à rompre le silence et exiger des "mesures correctives". Le secteur privé, grand pourvoyeur d’emplois, est plombé par le non paiement des sommes colossales que l’Etat lui doit. Dans le Btp, le matériel est immobilisé sans atténuer les charges des entreprises. La dette intérieure dépasserait largement les 300 milliards de Fcfa, selon plusieurs acteurs de la vie économique. Même si l’Etat, pour sa part, parle de 174 milliards, soit 9% du budget national.A cela, s’ajoutent des dérapages budgétaires et des institutions inutilement budgétivores qui engloutissent les maigres ressources nationales. Les scandales financiers se chiffrent à plusieurs centaines de milliards de F Cfa dans un pays où 64% de la population vivent sous le seuil de la pauvreté.A cette situation calamiteuse, l’opposition en rupture de dialogue, joue au pyromane, en invitant la population à la révolte. En somme, tous les "symptômes cliniques" qui mènent droit à l’embrasement sont perceptibles. Personne ne s’y trompe : majorité, opposition et bailleurs de fonds. Devant ces miasmes, le pire est à craindre et les regards sont tournés vers... la banlieue.Depuis quelque temps, la banlieue dakaroise fait l’objet de toutes les convoitises. Si les tenants du pouvoir multiplient les opérations de charme avec des promesses féeriques et des actions sociales intéressées, c’est parce que la banlieue est une poudrière qui peut exploser à tout moment. Elle condense toutes les frustrations et les maux de la société sénégalaise : Insécurité, chômage, insalubrité, promiscuité, démographie galopante, inondation, etc. Dans ce coin perdu de la capitale, les citoyens luttent pour la survie. Cette jeunesse n’envisage plus un avenir radieux tissé sur un faisceau de promesses, mais réclame un présent plus digne. La pauvreté est telle que tout est devenu urgent. Ce réservoir électoral qui a massivement contribué à la chute du parti socialiste risque d’être le bourreau du régime libéral. Si les premiers sont déboutés par les urnes, les seconds peuvent l’être par la violence qui prend de l’ampleur. Agressions et mouvements d’humeur font le lot quotidien des populations de la banlieue. Et cette situation sociale morbide est la même partout dans le pays où les affres de la pauvreté ont enrayé la classe moyenne. Maintenant la distance abyssale qui sépare riches et pauvres se creuse chaque jour davantage.Devant l’incurie de cette nouvelle bourgeoisie qui affiche de manière ostentatoire des biens mal acquis, la population, à défaut de voir le bout du tunnel, peut s’en prendre à l’Etat par le biais de ses démembrements. Ce fut le cas lors des inondations où la compagnie de transport "Dakar Dem Dik" et la Mairie de Thiaroye ont été les cibles de manifestants.La marche des imams contre la surfacturation des prestations de la Senelec a été un franc succès jusqu’à coûter au Directeur général de la compagnie d’électricité son poste. Aujourd’hui que les religieux tentent de radicaliser leur lutte, les esprits sont loin d’être tranquilles 
Les fondements de la République à l’épreuve du pouvoir de Me Wade 
Par Ndiaga NDIAYEOn ne sait plus si le Sénégal est une République ou une monarchie. Ce doute s’impose dans la mesure où nous sommes en face d’un système politique dont tous les pouvoirs sont entre les mains d’un super homme : le président de la République. La séparation des pouvoirs tant clamée jure d’avec les actes que ne cesse de poser le chef de l’Etat dont la mainmise sur les Institutions du pays ne font plus l’objet d’un doute. Signe d’une régression démocratique.La Constitution a subi, il y a une semaine, un nouveau viol douloureux suite à la volonté du chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, de se défaire d’un président de l’Assemblée nationale, Macky Sall, qui n’aurait commis que "l’honorable péché" de cautionner l’audition d’un citoyen, fut-il le fils du Président de la République, après qu’il a géré des centaines de milliards de F Cfa dont une partie provient des fonds publics. C’est en voulant faire jouer à l’Assemblée nationale son rôle de contrôle des dépenses publiques que Macky Sall a accepté la convocation de Karim Wade devant les députés. Mais, cette volonté des parlementaires a été perçue par les faucons de la formation libérale comme un coup de poignard dans le dos du Président Wade.Et c’est le président de l’Assemblée nationale qui en paie les frais. Avec lui, tout l’appareil législatif qui devait pourtant, au nom des populations qu’il représente, faire valoir son indépendance. Et le comble, c’est quand le Chef de l’Etat choisit son successeur sous le prétexte qu’il est la seule constante du parti majoritaire à l’hémicycle. Les jeux sont faits et le nouveau président de l’Assemblée profite de la première audience avec le Chef de l’Etat pour le remercier et jurer de ne rien faire sans sa bénédiction. Sacrilège !Que faut-il attendre de cette chambre législative déjà soumise à un homme alors qu’elle est censée assurer sa mission de contrôle de l’action du gouvernement ? Cette mainmise de Wade sur le pouvoir législatif est d’autant plus grave que les députés et les sénateurs se plaisent à rabâcher à chaque occasion lui devoir leur élection après qu’il les a choisis. Il serait dès lors plus approprié qu’on leur coller l’étiquette d’ "élus de Wade" et non plus celle d’"élus du peuple".Les excès de pouvoir de Me Abdoulaye Wade entravent aussi la marche de la justice. L’indépendance du pouvoir judiciaire a été mise à rude épreuve à maintes reprises par l’immixtion du chef de l’Etat dans des affaires pendantes devant les juridictions. Si le Président ne se mue pas en procureur pour instruire à charge ou à décharge. L’on se rappelle de l’arrestation de feu Abdou Latif Guèye dans le dossier des antirétroviraux. Il a suffi que Me Wade fasse une déclaration publique pour dire que "Latif m’a déçu" pour qu’une inculpation l’envoie en prison. Il en est de même dans l’affaire des Chantiers de Thiès dont le dossier a été évoqué lors d’un "meeting politique" au Cices par le Président. Le clin d’œil assez expressif pour que la machine judiciaire s’emballe contre l’ancien Premier ministre et ancien maire de Thiès. De la même manière, c’est loin du système judiciaire que Idy a été libéré après que des négociations nocturnes ont été menées entre lui et le Palais, du fond de sa cellule de Rebeuss.Il y a moins d’un an, les trois journalistes que sont Moussa Guèye et Pape Moussa Doukar et "l’Exclusif" et Papa Amadou Gaye, le directeur de publication de "Courrier" ont été incarcérés pour des délits de presse. C’est de Paris que Me Wade a demandé leur élargissement au moment où l’instruction suivait son cours. Ce pouvoir que Me Wade exerce sur le pouvoir judiciaire est compréhensible en ce sens qu’il lui est possible d’agir sur la promotion des magistrats. Car, il préside le Conseil supérieur de la magistrature et nomme les magistrats à la tête des juridictions.C’est le même diktat que le Chef de l’Etat exerce sur les pouvoirs locaux. Le choix des maires, présidents des conseillers régionaux et ruraux sont de son seul ressort alors que la règle démocratique voudrait que ces derniers soient élus, c’est-à-dire choisis par les populations. Combien de collectivités locales a-t-il dissout pour avoir eu des différends avec leur maire, Président de conseil régional ou rural ? On ne peut le dénombrer. Quid des maires révoqués pour n’avoir pas satisfait sa volonté, fut-elle illégale ? La dernière victime de la superpuissance de Me Wade est Mbaye Ndiaye qui a été révoqué de sa fonction de maire des Parcelles assainies. Son tort ? Avoir soutenu Macky Sall dans le différend qui l’oppose à Wade. 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 4.01.2009
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