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L’élection prési
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le 23 décembre 2
Violences scolai
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WalFadjri : Lundi 7 Avr 2008 
 
Face à la hausse des prix : Ousmane Tanor Dieng préconise un plan d’austérité. 
 
La hausse des prix des denrées alimentaires n’est pas une fatalité. Le gouvernement peut faire face. Invité hier, à l’émission dominicale ‘Jano Bi’ de la radio Sud Fm, Ousmane Tanor Dieng a affirmé qu’il suffit simplement que le pouvoir mette en place un plan d’austérité pour enrayer la hausse.  
 
Le gouvernement peut bien maîtriser la flambée des prix des denrées alimentaires, car ‘il existe bel et bien des solutions. Il suffit simplement d’une volonté politique pour le faire’, a déclaré hier le leader du Ps, Ousmane Tanor Dieng, lors de l’émission dominicale ‘Jano Bi’ sur la radio privé Sud Fm. Ainsi, pour les socialistes, il suffit simplement d’une volonté politique. ‘Le pouvoir, s’il le souhaite, est capable de réduire le prix des denrées alimentaires’, soutient Tanor Dieng. Et, pour faire face à la hausse généralisée des prix, le secrétaire général du Parti socialiste propose au gouvernement une politique de rigueur et d’austérité. ‘Pour stopper la flambée de prix, le gouvernement doit mettre en place un plan d’austérité’, a-t-il affirmé, ajoutant que ‘toute autre mesure ne serait que pure propagande’. Et, selon le numéro un du Ps, ce plan d’austérité consistera à réduire ‘les dépenses non indispensables’ de gouvernement. Pour ce faire, il a proposé la réduction du nombre pléthorique de ministères et des ministres d’Etat. ‘Avec dix ministres d’Etat, le Sénégal fait partie des premiers dans le monde’, souligne Ousmane Tanor Dieng.  
 
Néanmoins, à ses yeux, la réduction de nombre de ministres ne suffit pas, c’est pourquoi, il préconise aussi la fermeture de certaines ambassades. Mais, si le gouvernement a l’intention de faire des économies, il devra surtout, selon lui, s’atteler à la réduction des agences nationales. Car, à ses yeux, celles-ci, estimées à plus de cinquante, ‘sont non seulement plus nombreuses que les ministères, mais elles sont aussi plus budgétivores’. Ainsi, révèle-t-il que certains directeurs gagnent jusqu’à 10 millions de francs Cfa par mois. Aussi, pour le numéro un des socialistes sénégalais, si les prix des denrées alimentaires sont élevés, cela n’est pas exclusivement dû à la hausse du baril du pétrole sur le marché international. En effet, selon lui, le gouvernement est en grande partie responsable de la flambée des prix. Pour le secrétaire général du Ps, si les produits ont connu une telle hausse, c’est parce que le gouvernement libéral impose des surtaxes à tous les produits. ‘D’ailleurs, comment se fait-il que le prix de l’essence soit moins cher au Mali, dont le pétrole transite par Dakar ?’, s’est-il demandé. Il a aussi souligné que le prix du super au Sénégal avoisine celui de la France , avec des niveaux de vie très différents.  
 
Face à l’attitude du gouvernement qui ne semble pas faire un pas pour soulager les ménages, Ousmane Tanor Dieng a appelé tous les citoyens sénégalais à ‘prendre leurs responsabilités’. Car, selon lui, ’certes, les partis politiques ont un rôle à assumer, mais les citoyens qui subissent la politique économique doivent également prendre les leurs’, a-t-il conclut.  
 
SudQuotidien : Lundi 7 Avr 2008 
 
10 MILLIARDS DE WADE AU MONDE RURAL « C’est insuffisant ! », selon le Cncr  
 
Le Conseil National de Concertation et de Coopération des Ruraux (Cncr) considère que les dix milliards alloués par le Gouvernement aux populations rurales sont insuffisants, et par conséquent ne peuvent pas atténuer la gravité de situation actuelle. C’est la raison du point de presse qu’il a donné dans ses locaux du Point E jeudi dernier 3 avril. 
 
«Il faudrait essayer d’augmenter cette somme de dix milliards car elle ne peut pas satisfaire le besoin de toutes les populations. Cette somme peut au préalable procurer 3 kilos de riz par personne pour seulement un mois, alors que la soudure va durer 5 mois ». C’est la préoccupation émise par Samba Guèye, Président du Cncr. La même préoccupation est relevée par Salif Sarr, Président des Producteurs de riz de la Vallée. « Dix (10) milliards pour le monde rural, c’est insuffisant, parce que les besoins évalués par rapport au déficit qui tourne de 800 000 tonnes. Nous l’avons calculé sur la base des normes internationales de la FAO. Deux cents (200) kilos de céréales par personne et par an par rapport à 6 500 000 de paysans, cela fait des besoins avoisinant 1 300 000 tonnes. La production céréalière de cette année tourne autour de quatre cinquante mille tonnes. Avec n’importe quel mode de calcul on ne pas descendre en deçà de 500 000 tonnes, alors que les 10 milliards, même si on les avait pris en intégralité pour les hommes ne font pas 35 000 tonnes de riz au prix actuel, pour dire que cela largement insuffisant », a souligné Salif Sarr. 
 
D’ailleurs, selon lui, même s’il a remercié le Gouvernement pour son geste, les paysans ne sont pas demandeurs de sommes à allouer. « Comme disent les Chinois, au lieu de dire tous les deux ans qu’il y a des problèmes de soudure, on va donner 10 ou 15 milliards, nous voulons qu’on mette les moyens pour nous apprendre à pêcher pour pouvoir vivre de la force de notre travail », a-t-il déclaré. La proposition du Cncr au Gouvernement va dans le sens « de mettre en place une politique agricole concertée, efficace, cohérente et stable ». Les membres du Cncr sont en effet convaincus que « si les aléas climatiques ont été une des causes de la forte baisse de la production agricole, il est évident, toujours selon eux, que les errements de la politique agricole en sont les raisons profondes ». C’est dans cette même perspective qu’ils demandent dans leur déclaration en cette date du jeudi 3 avril 2008 que « les ressources financières publiques soient concentrées sur les actions majeures permettant aux producteurs de relancer leurs productions agricoles et animales ». 
 
Par ailleurs, Salif Sarr a posé le problème de l’équité entre les populations urbaines et celles rurales en s’indignant que des milliards soient investis à Dakar, alors que le paysan en milieu rural manque du strict au Gouvernement nécessaire et est incapable de se payer 100 kilos d’engrais. 
 
LeQuotidien : Samedi 5 Avr 2008 
 
PROTESTATIONS - Marche des jeunes du Front Siggil Senegaal contre la vie chère : « Si le gouvernement s’y oppose, nous mettrons Dakar sous violence »  
 
Lors d’un point de presse qui a eu pour cadre la Maison du Parti socialiste (Ps), jeudi dernier, les jeunes des formations politiques membres du Front Siggil Senegaal ont annoncé une marche contre la cherté de la vie, lundi prochain. Ils ont averti les autorités contre toute interdiction de leur manifestation qui risque de déboucher sur la violence à Dakar. 
 
«Si le régime libéral veut prendre les Sénégalais comme du bétail ou comme de la volaille, nous allons lui montrer que nous ne sommes pas du bétail, ni de la volaille», martèlent les jeunes du Front Siggil Senegaal lors d’un point de presse tenu jeudi après-midi à la Maison du Parti socialiste (Ps). Les jeunes, qui projettent de descendre dans la rue lundi prochain contre vents et marées, sont déterminés à en découdre avec les forces de l’ordre, si jamais elles tentent de s’opposer à leur intention de protester contre la cherté de la vie au Sénégal. «Qui s’y frotte s’y pique», avertissent-ils, avant de préciser que, conformément aux articles 8 et 10 de la Constitution , une lettre d’information a été déposée auprès du préfet, l’autorité administrative compétente, pour qu’elle prenne les mesures idoines pour sécuriser cette marche qu’ils veulent pacifique. «Si le gouvernement a assez de forces de l’ordre pour réprimer des marches, qu’il trouve assez de forces de l’ordre pour encadrer et sécuriser la nôtre», ont-ils laissé entendre. Et de poursuivre cette fois-ci sur le ton de la menace : «Si le gouvernement réprime cette marche, nous utiliserons les stratégies appropriées à sa méthode.» Du point de vue des jeunes du Front Siggil Senegaal, il n’est plus question d’accepter cette politique libérale caractérisée par «la flambée permanente des produits de consommation courante, des politiques agricoles désastreuses, un système éducatif dégradant, la négation des droits humains, la répression des libertés individuelles et la gestion gabegique de l’argent du contribuable».  
 
C’est ainsi qu’ils appellent tous les Sénégalais épris de justice à être des leurs, ce lundi matin, pour s’ériger en bouclier contre la confiscation des acquis démocratiques, les libertés individuelles et la souveraineté du peuple.  
 
WalFadjri: Lundi 7 Avr 2008 
 
Aide publique au développement 2007 : La France baisse le montant de son aide  
 
L’aide publique au développement distribuée par les 22 pays membres du Comité d’aide au développement (Cade) de l’Ocde, qui regroupe les principaux donneurs dans le monde, s’est élevée en 2007 à 103,655 milliards Usd contre 104,421 milliards Usd en 2006. Soit une baisse de 8,4 %. Et la France fait partie des pays dont l’aide publique au développement a fléchi. Ce qui provoque la colère d’Oxfam Agir-ici France qui estime que la France a ainsi ‘tourné le dos aux pays du Sud’. Cette baisse générale de l’aide au développement compromet la réalisation des objectifs du millénaire prévue en 2015. 
 
(Correspondant permanent à Paris) - La France avait promis, par le biais de son ex-ministre chargé de la Coopération , Jean-Marie Bockel, d’augmenter son aide publique au développement. Nicolas Sarkozy avait confirmé cette augmentation dans une interview accordée à Wal Fadjri et publiée le jour de la visite du président français au Sénégal. Mais si l’on en croit les chiffres publiés vendredi dernier par l’Ocde, les autorités françaises n’ont pas respecté leur promesse. Et l’on note que c’est la première fois depuis 2000 que l’aide publique française baisse. Elle est passée ‘de 10,601 milliards de dollars en 2006 - soit 0,47 % du Pib - à 9,940 milliards de dollars en 2007 - soit 0,39 % du Pib’, lit-on dans le tableau présenté par l’Ocde. Soit -15,9 % de fléchissement.  
 
Dénonçant dans un communiqué cette baisse de l’Aide publique au développement, Oxfam Agir-ici France estime que cela ‘vient confirmer la crainte, soulevée depuis plusieurs mois’ par elle que Nicolas Sarkozy renonce à l’engagement de la France à consacrer 0,7 % de son PIB à l’aide publique au développement.  
 
Pour elle, ‘ la France s’était en effet engagée, dès 2002, à consacrer 0,7 % de son Pib à l’Apd d’ici à 2012. Mais Nicolas Sarkozy ne s’est toujours pas prononcé publiquement sur un agenda clair permettant d’y parvenir, tentant d’enterrer discrètement cette promesse française pour se raccrocher à un engagement européen dont l’objectif est 2015’ . Oxfam Agir-ici France fait remarquer que ‘ la France priverait les pays en développement - et notamment l'Afrique - de 17 milliards de dollars d'aide promis pour atteindre les objectifs du millénaire. Dix-sept milliards de dollars, c'est plus qu'il n'en faut pour financer l'éducation de base de tous les enfants des pays en développement pendant une année’. ‘Baisser les bras maintenant sur ce minimum de solidarité internationale, c’est tirer un trait sur 10 ans d’efforts pour rendre cette aide publique plus efficace, plus prévisible et soutenant des programmes nationaux de lutte contre la pauvreté, c'est-à-dire élaborés par les pays pauvres eux-mêmes’, rappelle Sébastien Fourmy dans le communiqué de l’organisation non gouvernementale. L’Ocde abonde dans le même sens en indiquant que, ‘de façon générale, la plupart des donneurs ne sont pas en voie de respecter les engagements annoncés en termes d’accroissement de l’aide et devront procéder à des augmentations sans précédent pour atteindre les objectifs qu’ils se sont fixés pour 2010’ .  
 
Pour Oxfam Agir-ici France, ‘il est choquant que notre pays fasse figure de mauvais élève de l’Europe, quand d’autres pays de l’Union maintiennent leurs efforts en faveur d’une augmentation progressive de l’aide, alors que la France prendra bientôt la présidence de l’Union européenne, laquelle entend jouer un rôle de leader en termes de solidarité internationale et d’aide au développement des pays pauvres’. C’est pourquoi ‘elle exhorte le président de la République française à réaffirmer les engagements de la France en matière d’aide publique au développement et à se prononcer publiquement sur un agenda clair en la matière’.  
 
Mais ce n’est pas seulement la France qui a revu à la baisse son aide publique au développement. ‘Avec la fin des opérations exceptionnelles d’allégement de la dette de ces dernières années, l’aide publique au développement distribuée par l’ensemble des membres du Comité d’aide au développement (Cad) a totalisé 103.7 milliards Usd, ce qui marque un recul de 8.4 % en termes réels par rapport à 2006, selon les données provisoires communiquées par les membres.  
 
D’un montant équivalant à 0.31 % du revenu national brut (Rnb) cumulé de ces pays en 2006, la part de l’Apd dans le Rnb en 2007 n’a atteint que 0.28 %’, semble regretter l’Ocde. Qui ajoute que ‘l’évolution constatée en 2007 résulte d’une rupture avec les niveaux exceptionnellement élevés des remises de dettes (en faveur notamment de l’Irak et du Nigeria) ; d’une modeste augmentation des autres formes d’aide publique au développement’. En 2007, les principaux donneurs en volume, selon l’Ocde, ont été les Etats-Unis, suivis de l’Allemagne, de la France , du Royaume-Uni et du Japon. ‘Les seuls pays à avoir dépassé l’objectif de 0.7 % du Rnb préconisé par les Nations Unies pour l’Apd sont le Danemark, le Luxembourg, les Pays-Bas, la Norvège et la Suède ’, relève la même source.  
 
L’Aide publique au développement nette octroyée par les Etats-Unis en 2007 ressort à 21.8 milliards Usd, soit une baisse de 9.9 % en termes réels. Le rapport Apd/Rnb est ainsi revenu à 0.16 %. ‘Ce recul s’explique essentiellement par le niveau élevé des allégements de dette en 2006 et par une réduction des apports au titre de l’Apd en faveur de l’Irak’, souligne le document de l’Ocde. Ce même document considère qu’’abstraction faite des remises de dettes, on constate une augmentation de l’Apd consentie à l’Afrique subsaharienne (+4.4 % en termes réels, qui s’établit à 4.5 milliards Usd) et aux pays les moins avancés (+4.0 %, à 4.8 milliards Usd)’. Quant au Japon, son Apd nette ‘s’est élevée à 7.7 milliards Usd, ou 0.17 % du Rnb, soit une baisse de 30.1 % en valeur réelle’. Ce recul tient en partie à la ‘diminution des opérations d’allégement de la dette, qui avaient été exceptionnellement élevées en 2005 et 2006, et à un fléchissement des contributions aux institutions financières internationales. L’Apd japonaise s’inscrit sur une tendance à la baisse depuis 2000, sauf en 2005 et 2006 où elle a augmenté sous l’effet des remises de dettes’.  
 
L’Apd cumulée des quinze membres de l’Ue appartenant au Cad - qui représente 60 % de l’Apd distribuée par l’ensemble des membres du Cad -, selon l’Ocde, a régressé de 5.8 % en termes réels pour s’établir à 62.1 milliards Usd, soit 0.40 % du revenu global de ces pays. Pour cette organisation, ‘le fléchissement observé est imputable avant tout à la diminution des dons au titre de l’allégement de la dette. Abstraction faite de ces derniers, l’Apd nette des membres de l’Ue appartenant au Cad s’est accrue de 8.8 %’.  
 
REGARD DE FALLOU Mots croisés… 
 
 
 
Article Par Fallou Mbacké Diallo, fmdiallo1@yahoo.fr,  
 
Paru le Lundi 7 Avr 2008 
 
 
La nature a horreur du vide. De même, elle s’accommode mal de l’excès. Ainsi, toute rupture de l’équilibre nécessaire entre ces deux extrêmes, consacre l’adage selon lequel tout excès est nuisible. Dans notre pays, par contre, depuis l’alternance, un discours indéfiniment circonstanciel, surgit en permanence au gré des vicissitudes de notre vie. Suivant un mode d’énonciation exclusivement fondé sur l’interdétermination entre désirs et pouvoir. Désirs décalés du pouvoir. D’un pouvoir qui ne fonctionne plus que par et pour ses propres désirs. Entraînant par cette ambivalence close, une rupture de contrat, de contact, entre le pouvoir (légitime) et le peuple (seule base de sa légitimité). Depuis quelque temps, en effet, la parole du pouvoir ne s’adresse ni ne répond plus aux attentes du peuple. Dont il porte pourtant la parole ! De fait, ne s’élève plus au-dessus de nos têtes vides, de nos ventres noués par la faim, de nos cœurs asséchés, qu’une parole effilée comme une épée de Damoclès, et affiliée au seul camp libéral. Le discours du pouvoir que nous avons souverainement élu, se décline désormais en termes d’interdits. D’interdits autorisant toutes les libertés aux libéraux ! Et qui, pour les autres citoyens, se ramène à cette triple hypothèque dont parle Michel Foucault pour caractériser les régimes totalitaires : «Tabou de l’objet, rituel de la circonstance, droit privilégié ou exclusif du sujet qui parle : trois types d’interdits qui se croisent, se renforcent ou se compensent, formant une grille complexe (…)». Grille qu’en l’occurrence, les Sénégalais éprouvent de plus en plus de difficultés à franchir. Pour exercer leur souveraineté de citoyens. Ou, ce qui reviendrait au même, en contrôler l’exercice par le pouvoir élu pour ce faire. Car, lorsque la conscience est en crise et refuse de se remettre en question, elle se forge des mythes hors du temps, hors de l’espace de toute conscience. Mettant en forme, à travers des discours sans objet, une société sans repère, repaire de toutes sortes de forfaitures. On entre ainsi de plain-pied dans l’ère du soupçon, de la suspicion. C’est ainsi que le droit à la marche, consacré par notre Constitution, est constamment obstrué par le mince filet discursif, et le cas échéant, violemment répressif des arrêtés préfectoraux ! Le dernier exemple en date est celui des émeutes occasionnées par la marche de l’Ascosen contre la cherté du coût de la vie. Et au cours desquelles, Talla Sylla a fort opportunément opposé aux flics qui voulaient l’obliger à rentrer en voiture plutôt qu’à pied : «On n’a pas besoin d’une autorisation pour dire qu’on a faim». C’est que nos gouvernants sont si repus des superfluités du pouvoir, qu’ils ne peuvent même plus s’imaginer qu’on puisse manquer de pain ! Et marcher pour en réclamer. De fait, satisfaits d’eux-mêmes sans satisfaire les plus élémentaires de nos besoins, ils nous enferment dans une logique du spectacle. Où, en permanence, nous vivons, hypothétiquement, «dans le souvenir d’une fête et dans l’attente d’une autre». Car, les fêtes, comme l’affirme Roger Caillois, «(…) favorisent la naissance et la contagion d’une exaltation qui se dépense en cris et en gestes, qui incitent à s’abandonner, sans contrôle, aux impulsions les plus irréfléchies». Mais la vie n’est pas une fête. Et aucune vie ne peut se passer qu’en fête. Si bien que finalement, après le sommet de l’Oci, la quatrième édition de Sira Vision, les festivités du 48ème anniversaire de notre accession à la souveraineté internationale…, la vie des Sénégalais, elle, reste ce qu’elle a toujours été : un interminable purgatoire. A l’autre bout duquel, nos gouvernants, invariablement, formulent le même discours : attente, endurance patience… En vérité, nos maux ne sont pour eux que des mots. Qu’ils croisent et décroisent comme un inépuisable stock lexical sur l’espace indéfiniment extensible de nos misères quotidiennes. Formant des combinaisons de toutes sortes. Par lesquelles ils expliquent, justifient, tempèrent… Et nous invitent à accepter stoïquement, comme une fatalité, nos privations et leurs privilèges. Ce sont des champions de…mots croisés. 
 
Hymne patriotique 
 
 
Dieu veillez sur ce pays que nous aimons  
 
Faites qu’il soit phare  
 
Faites qu’il soit havre  
 
Faites qu’il demeure du continent  
 
Le chef culminant et la voix de sagesse  
 
Préservez-le de la sécheresse  
 
Qui rend vain l’effort  
 
De l’espoir fait vent de poussière  
 
Tarit l’âme et durcit le cœur  
 
Eloignez de ses champs les prédateurs  
 
Qui mangent un jour les présents d’une saison  
 
Et en une saison pillent les greniers de l’avenir  
 
En son sein faites essaimer et grandir  
 
Des bâtisseurs de soleil  
 
Au front de sibylles  
 
Aux lèvres d’oracle  
 
Aux doigts de miracle  
 
Faites ses fils unis  
 
Vous qui leur avez donné un clair esprit  
 
Une langue-aiguille habile à deviser  
 
Et une langue-glaive prompte à diviser  
 
Faites que sur sa tête  
 
Jamais ne trône ni turban ni casquette  
 
Car nos sœurs et nos femmes  
 
Sont de foi ombrageuse  
 
Car nos mères des hommes d’armes  
 
Ont une peur bleue  
 
Dieu veillez sur ce pays que nous aimons  
 
Et dont notre cœur sans répit épèle le nom  
 
Plus que notre patrie c’est notre vie.  
 
* * * Nous sommes les fiers piroguiers  
 
Le va-et-vient de nos pagaies  
 
Creuse le ventre de l’océan  
 
Et nous ouvre les bras de l’horizon limpide  
 
Ramons d’une même voix  
 
Ramons d’une seule foi  
 
Demain comme une promise nubile  
 
Apprête ses bols de fraîcheur  
 
Et de lourds pagnes d’étreintes parfumées  
 
Sénégal  
 
Depuis le premier chant des coqs  
 
Tu marches  
 
Derrière toi la Nuit  
 
Marche  
 
Devant toi le ciel déverrouillé sa porte  
 
Et vient à ta rencontre un jour triomphal  
 
Hautain comme un adolescent au terme de l’initiation  
 
Devant toi un peuple uni  
 
De sa main multiple brandissant l’Arc-en-ciel  
 
Qui flotte au vent  
 
Flotte Arc-en-ciel  
 
Et que chaque soleil qui se réveille  
 
Te hisse plus haut le long de la hampe de l’histoire  
 
Arc-en-ciel flotte  
 
Sénégal  
 
Depuis le premier chant des coqs  
 
Tu marches  
 
Que ta voix trouant l’épaisse surdité du Présent  
 
Annonce l’ère de la cigale  
 
Quand l’homme aura faim de son semblable  
 
Les nations croqueront ensemble  
 
La kola des cœurs de tempête apprivoisée  
 
Dans un même breuvage  
 
Elles tremperont leurs lèvres multicolores  
 
Alors épaule contre épaule  
 
Tous les enfants de la terre chanteront en chœur  
 
Comme sûrement les anges  
 
Autour de l’insomnie de Dieu  
 
Marouba FALL In Pépites de terre Dakar, Editions feu de brousse, 2004, pp 58- 60  
 
Landing Savané ou la déception politique sénégalaise 
 
 
En choisissant de faire son entrée dans le gouvernement, le leader des follistes montre aux Sénégalais qu’il n’a pour eux que du mépris. Landing ne respecte même pas le suffrage de ceux-là même qui ont contribué à son installation à l’hémicycle. Il a préféré cracher sur le siège de parlementaire pour aller rejoindre Abdoulaye Wade. Par cet acte, il confirme que sa candidature à l’élection présidentielle de février 2007, tout comme celle de son parti aux législatives, n’ont été qu’un deal que lui, Landing, et Abdoulaye Wade avaient posé. Il montre aussi à la face du monde que, contrairement à ses déclarations, il est bel et bien obnubilé par le pouvoir et que les conditions de vie et d’existence du peuple ne sont que le cadet de ses soucis. Autrement, il allait se comporter d’une autre manière, lui qui était adulé par les masses populaires qui voyaient en lui, lorsque Bathily et Dansokho avaient fait leur entrée dans le gouvernement socialiste, le seul opposant digne de ce nom.  
 
En reprenant la décision de tourner le dos à l’hémicycle et de siéger une nouvelle fois à la table du Conseil des ministres, il abdique et, par la même occasion, montre qu’il est incapable de réaliser son vœu de présider aux destinées du Sénégal. Son attitude suscite des interrogations, mais aussi renseigne sur le fait que les politiciens dans leur grande majorité n’ont aucune considération et respect pour le peuple. C’est seulement l’argent et les honneurs qui expliquent leur engagement.  
 
Malick SY Citoyen sénégalais Diourbel  
 
Les assises nationales de l'opposition : De la consultance pour Me Wade, selon Moustapha Fall Che 
Pour Moustapha Fall, Che, tenir les assises nationales, c’est une manière pour l’opposition de travailler pour le pouvoir libéral. Invité hier de l’émission ‘Opinion’ sur Walf Tv, il a déclaré que les assises constituent une consultation pour Wade mais aussi un moyen pour l’opposition d’entrer dans un gouvernement d’union nationale.  
 
S’il y a un membre de l’opposition qui est contre la tenue des assises nationales initiées par l’opposition dite significative, c’est bien Moustapha Fall Che. Selon le leader de l’Action patriotique et libérale Dog Bumu Gacce (Apl), l’organisation de ces assises équivaudrait pour l’opposition, à faire une consultance pour le régime libéral. Invité hier, de l’émission politique ‘Opinion’, sur la chaîne de télévision Walf Tv, Moustapha Fall Che s’est dit catégoriquement opposé contre la tenue de ces assises. ‘Je ne suis pas d’accord sur la tenue des assises nationales, car nous ne sommes pas des consultants au service du régime libéral’, a déclaré le guévariste. En effet, selon lui, tenir ces assises, c’est faire le diagnostic des problèmes du pays pour le compte du gouvernement. ‘Car, après avoir diagnostiqué les problèmes du pays, on remet les conclusions au chef de l’Etat qui va s’en servir’, s’est-il offusqué.  
 
C’est pourquoi, il a indiqué qu’à la place du chef de l’Etat, il laisserait l’opposition tenir ces assises. ‘Si j’étais le président Abdoulaye Wade, j’allais accepter ces assises’, a-t-il ajouté. Selon lui en effet, elles sont une occasion pour l’opposition de faire un diagnostic de tous les secteurs de la vie socio-économique du pays, pour le compte du pouvoir libéral. ‘Dans quel pays du monde a-t-on vu une opposition travailler pour le pouvoir en place’, s’est-il demandé ?  
 
C’est pourquoi, avec ces assises, Moustapha Che qui appelle à un rassemblement des partis de gauche, soupçonne l’opposition de vouloir dialoguer avec le régime. Alors que dans tous les pays démocratiques, il y a un pouvoir qui gouverne et une opposition qui s’oppose. ‘Un gouvernement on le combat, on ne dialogue pas avec lui’, dit-il.  
 
Ainsi, selon Moustapha Fall qui se réclame de l’héritage du révolutionnaire sud américain Che Guévara, la finalité de ces assises nationales semble être un moyen pour l’opposition d’entrer dans un gouvernement d’union nationale. ‘Je crains que ces assises nationales ne soient une piste tortueuse pour la formation d’un gouvernement d’union nationale’. Mais, prévient-il, ’ils seront vite virés car Wade est allergique à la critique’.  
 
Charles Gaiky DIENE  
 
5 avril 2008 | Santé 
 
 
« Au lieu de parler de la poliomyélite, Wade devait s’atteler à éradiquer la faim qui assaille le peuple », dit un médecin 
 
Le message du Chef de l’Etat à la nation à la veille de la célébration de notre 48ème fête de l’indépendance n’a pas fini de faire couler de l’encre et de la salive. En effet, certains observateurs sont surpris par l’invite qu’il a faite aux étudiants, aux femmes du Pds et à l’ensemble du peuple pour la lutte contre la poliomyélite. Pour nos interlocuteurs, « soit Wade n’a pas de conseillers en matière de santé, soit il ne les écoute pas ». « Aujourd’hui, estiment-ils, la cherté de la vie tue plus que ne handicape la poliomyélite dans notre pays qui a même eu le luxe de postuler à la certification « déclaré exempt de poliomyélite sauvage ». 
 
 
 
Le président Wade, « maître en tout, encyclopédiste, spécialiste de toutes les questions (même visser les boulons) », ignorerait-il que déjà en 1988, l’Initiative pour l’éradication de la polio (OMS, Rotary Club, l’Unicef et les Centres américains pour le contrôle et la prévention des maladies) s’était fixé comme objectif d’éradiquer la polio dans le monde avant 2004 » ? C’est vrai que la résurgence de la maladie avait mis sérieusement à mal, les ambitions que l’Initiative s’était fixées, mais n’avait pas, pour autant, inhibé toutes les chances d’éradiquer ce mal. Puisque, la mission était presque réussie sur l’ensemble du continent africain. « Début 2003, il y avait seulement deux pays d’Afrique sub-saharienne où le virus de la polio était endémique (le Nigeria et le Niger. Dans le Maghreb, l’Egypte comptait un malade). Devant la résurgence de la poliomyélite en Afrique de l’Ouest : Deux millions d’enfants à vacciner en octobre et novembre in « Le Soleil - Sénégal - 20/09/2004 », on pouvait, sous la plume d’El Bachir Sow, lire ceci : « Le poliovirus circule à nouveau dans certains pays de la sous-région. Pour prévenir l’importation de ce virus, le ministère de la Santé et de la Prévention a décidé d’organiser en octobre et novembre prochains des journées nationales de vaccination pour protéger quelque deux (02) millions d’enfants âgés de 0 à 5 ans contre la poliomyélite ». Toujours selon le même journal : « Les deux derniers cas de poliomyélite ont été relevés dans le Nord du Sénégal en 1998 (district de Dagana). Le Sénégal est d’ailleurs candidat à la certification « déclaré exempt de poliomyélite sauvage. » Grâce aux vaccinations de routine dans les structures sanitaires, 80 % des enfants âgés de 0 à 5 ans sont vaccinés contre la poliomyélite (…) ». Depuis lors, quatre ans se sont écoulés, la polio est considrée comme éradiquée, alors quela famine a installé ses quartiers dans notre pays avec une politique agricole désarticulée, une autosuffisance alimentaire non maîtrisée, un plan Reva qui ne fait rêver personne à part ses concepteurs... Et cela a eu comme conséquences, l’inflation des prix des denrées de première nécessité et le renchérissement du coût de la vie. Le taux de misérabilité des populations est allé crescendo et les tensions sociales ont pris racine. « C’est véritablement à la recherche des solutions de ce problème que le président Wade devait s’atteler au lieu de nous faire revenir en arrière de quatre (4) ans, à cause d’un manque de coordination dans la rédaction de son discours. C’est cela que veut la population », laisse entendre notre source qui considère que le discours de Wade « est en déphasage avec la réalité du moment ». « La faim, c’est la plus grande des maladies », ajoute-t-il.l AD/FC 
 
Coup de Gueule | Il est minuit moins cinq, Monsieur le Président ! 
Publié le 3 avril 2008 à 9h53  
 
 
 
 
Des policiers balançant des grenades lacrymogènes dans le domicile de paisibles citoyens ! Des émeutiers enragés désireux d‘en découdre avec des forces de l’ordre. Le spectacle offert dimanche par ce qu’on a appelé les « émeutes de la faim », montre si besoin en était encore, qu’il y a le feu au lac. Comme à Ouagadougou, Yaoundé ou Abidjan, Dakar n’en peut plus de la flambée vertigineuse du coût de la vie et crie famine. Et comme c’est souvent le cas, face à cette urgence sociale, les pouvoirs publics n’offrent qu’une seule réponse : la répression. 
 
 
 
La descente d’éléments de la Dic dans les locaux de la télévision Walf Fadjri, exigeant l’arrêt de la diffusion en direct des manifestations, est le signe qu’en haut lieu, on a compris l’impact désastreux de telles images dans un contexte social tendu, où il suffit d‘une étincelle pour mettre le feu aux poudres. En ce sens, le coup de sang des marchands ambulants au mois de novembre, rappelle que le régime de Wade est assis sur un baril de poudre qui peut lui exploser à la figure à tout moment ! Il faudra beaucoup d’imagination et une profonde rupture dans la manière de gouverner du chef de l’Etat pour se réconcilier avec des populations à bout de patience et qui ont le désagréable sentiment d’avoir été floués par l’homme qu’ils ont pourtant réélu triomphalement en février 2007. L’aveu de l’éphémère ministre du commerce clamant son impuissance à juguler la flambée des prix montre l’impéritie des pouvoirs publics. Peut-on se contenter d’invoquer la conjoncture économique mondiale difficile au moment où les populations se débattent avec les affres du quotidien ? Pis, quel sens peut bien avoir le énième réaménagement de l’attelage gouvernemental ? La preuve la plus évidente que ces jeux de chaises musicales ne sont plus pris au sérieux, c’est que même dans les cercles supposés être les plus informés, on continuait toujours de croire à un poisson d’avril. Le discrédit qui frappe la fonction ministérielle, la précarité dans laquelle travaillent les impétrants ainsi que l’absence de cohérence qui caractérise les nominations, obscurcissent encore chaque jour davantage l’horizon gouvernemental. Pis, après avoir annoncé à grand fracas la réduction du train de vie l’Etat, le Président Wade coache toujours un attelage gouvernemental pléthorique avec une inflation de ministres d’Etat et de ministres qui se marchent sur les pieds allégrement. Plutôt que les combinaziones à la petite semaine, les urgences de l’heure exigent des mesures hardies et des décisions courageuses pour soulager la misère des populations. Au lieu de cela, tout semble indiquer que le pape du Sopi, qui a toujours su se tirer des situations les plus carabinées, a un peu perdu la main. Il est minuit moins cinq, Monsieur le Président ! 
 
 
 
 
 
 
Abda Souleye 
 
Sénégal | Grèves des enseignants, perturbations du système éducatif : Yoro Deh et Bathily répliquent aux accusations du président Wade 
Publié le 5 avril 2008 à 21h32  
 
 
 
 
 
Depuis Lubumbashi, en République démocratique du Congo où il est actuellement chef de projet du Bureau international du travail (Bit), M. Yoro Deh, ex-ministre sénégalais de la Fonction publique s’est senti visé par les accusations du président de la République , sur le "noyautage" du système éducatif lié à son passage dans ce département. Au micro de Sud Fm, l’ex-ministre, par ailleurs responsable de la Ld /Mpt, dit n’avoir aucune responsabilité dans le recrutement des enseignants, qui relève plutôt du ministère de l’Education. M. Deh voit, en cette sortie du chef de l’Etat, une tentative « de divertir les Sénégalais. 
 
 
 
C’est un Yoro Deh ironique qui a réagi aux accusations du président de la République. « Je suis très content de savoir que le président de la République ne m’a pas oublié », a raillé l’ex-ministre au micro de nos confrères de Sud fm, pour ensuite asséner : « je pensais que le président savait les fonctions qu’il m’avait confiées ». 
 
A ce propos, M. Deh dit n’avoir aucune responsabilité dans le recrutement des enseignants. Cette tache relève selon lui, du ministère de l’Education qui recrute des Volontaires et des Vacataires. « Je n’avais vraiment rien à voir avec les Volontaires dont le recrutement se faisait d’une part, au niveau des Inspections, et d’autre part au niveau du ministère de l’Education avec un quota qui était réservé… Je ne voudrais pas en dire plus ». 
 
Yoro Deh ne voit donc pas en quoi il a pu « recruter des enseignants qui, aujourd’hui, créent des difficultés au président de la République ». L’ex-ministre rappellera qu’ils ont été chassés du gouvernement en 2005, alors que les grèves ont continué en 2006, 2007 et 2008. 
 
Le responsable de la Ligue démocratique, Mouvement pour le parti du travail (Ld/Mpt), invite le Chef de l’Etat à se rendre à l’évidence : « les gens font la grève parce que le coût de la vie est impossible », a martelé M. Deh, avant de dire que si « le pays est mal géré, les gens vont protester… ». L’ex-occupant du portefeuille des Mines et de la Géologie dans le premier gouvernement de l’Alternance pensait « qu’à la veille de la fête de l’Indépendance, le président de la République ferait face aux problèmes auxquels les Sénégalais sont confrontés, mais non essayer de les divertir ». 
 
Abdoulaye Bathily, secrétaire général de la Ld et patron politique de Yoro Deh abonde dans le même sens en affirmant que « Wade fait de la diversion pour éviter les questions gênantes ». M. Bathily a en outre convoqué l’histoire de Wade opposant pour dire que « plusieurs fois Abdoulaye Wade nous a demandé de mobiliser les syndicats pour rendre ingouvernable le Sénégal ». Par rapport aux accusations du président, l’ex-allié du pape du Sopi dira que « les enseignants apprécieront. Si Wade pense qu’on peut demander aux syndicats d’aller en grève, c’est qu’il ne respecte pas les syndicalistes. 
 
Mme Khoudia , directrice de cabinet de Yoro Deh à la Fonction publique et non moins responsable des femmes de la Ld /Mpt , se rappelle que son patron n’avait jamais voulu céder à des revendications légitimes de son propre cabinet. Pour elle, « celui que Me Wade connaît bien Yoro Deh qu’il affabulait du sobriquet de Monsieur dialogue social. Pour Mme Mbaye, Yoro Deh, « très soucieux de l’image que nous laisserions dans ce département, avait pour credo la transparence et l’austérité, au point d’être à l’époque le seul membre du gouvernement à ne pas disposer de véhicule 4x4 pour ses tournées ». 
 
Pour rappel, Me Abdoulaye Wade au soir du 03 avril dernier, lors de son message solennel à la Nation , avait évoqué, parlant de la crise actuelle dans le secteur de l’éducation, « des grèves politiques d’enseignants » qu’il a imputées sans les nommer, à l’ex-ministre de la Fonction publique et à son parti. Le chef de l’Etat accusait notamment son ex-allié « d’avoir placé ses militants au cœur du système éducatif qu’il a fini par noyauter (…), et manipule ses militants pour perturber le secteur de l’éducation ». 
 
 
 
 
 
 
Cheikh Lamane DIOP 
 
Sénégal | Et maintenant … ? 
Publié le 5 avril 2008 à 17h27  
 
 
 
 
Par Moustapha Niasse 
 
Homme public 
 
Le président Abdoulaye Wade n’a pas accompli la mission que le peuple du Sénégal, un soir du 19 mars 2000, lui avait confiée, à une très confortable majorité, à l’issue d’un vote souverain, qui n’avait fait l’objet d’aucune contestation. L’histoire retiendra que l’évènement a été salué, unanimement, comme un acte majeur du Sénégal, de l’Afrique et des nations dites défavorisées, pour administrer la preuve que sous-développement pouvait rimer avec démocratie et retard économique avec une morale publique, éthique républicaine, transparence électorale et avec une confiance maîtrisée dans les capacités de dépassement que portent, comme les autres, les peuples du tiers-monde. 
 
 
 
Maintenant, il est évident que Me Wade ne résoudra pas les problèmes du Sénégal. Il ne le peut pas. Il ne le peut plus. Ni aujourd’hui. Ni demain. 
 
Au soir du 3 avril 2008, à la veille du 48ème anniversaire de l’indépendance de notre pays, il vient de délivrer un message à la nation, comme d’habitude. 
 
Que faut-il en attendre ? 
 
Aujourd’hui, huit années se sont écoulées, depuis l’avènement de ce que nombre de nos compatriotes avaient compris comme une ère d’épanouissement nouveau des libertés et des énergies, à la faveur d’une sorte de renaissance et d’émergence d’un mental nouveau chevauchant les coursiers des valeurs de travail organisé, de justice sociale et de solidarité nationale, de générosité et d’humilité en mouvement, qui font la force des nations et inscrivent celles-ci, avec dignité et grandeur, parmi les porte-drapeaux de la gloire humaine. 
 
Le peuple est déçu. A la mesure de l’immense élan d’espoir de mars 2000. 
 
Les marches, même pacifiques et encadrées, sont réprimées avec une rare et inutile violence, au mépris de la loi et en violation flagrante des libertés du citoyen. 
 
Aujourd’hui, notre pays est à la croisée des chemins. Et, plus que jamais, le peuple connaît des dérives annonciatrices de dangers qu’il faut absolument conjurer, quand des accents triomphalistes accompagnent une marche irresponsable de fuite en avant, nourrie, à suffisance, par le recours au mensonge, à la manipulation, aux faux-semblants et aux fausses promesses, aux fausses statistiques et aux faux bilans, et quand des mesures de gouvernance enduites de cosmétiques aux effets fugaces sont présentées, par des médias aux ordres, comme des réalisations sans précédent. Vanité des vanités, tout n’est plus que vanité ! 
 
Or, ceux qui savent, ceux qui possèdent, parce que voyant ce qui se passe ailleurs, y compris en Afrique, des éléments objectifs de comparaison, ceux-là sont étonnés et indignés, devant l’étalage éhonté de soi-disant performances dont se prévaut le régime de Me Abdoulaye Wade. Le peuple a faim, l’école sénégalaise est malade, le monde rural souffre, chaque jour, le martyre pour survivre, quand notre jeunesse prend la mer avec comme seule arme le désespoir et quand les autorités publiques promettent pour l’an 2012 ou 2025, la fin de la misère, celle des délestages d’électricité, de la faim et de la soif, aux Sénégalais. 
 
La question est là posée, lancinante, lourde de silences et d’interrogations. Et, encore une fois, de multiples dangers. 
 
Cependant, les problèmes de notre pays ont des solutions. Mais ces solutions ne seront trouvées qu’au travers d’une nouvelle approche de mécanismes et de choix pour un autre mode de gouvernance qui intègre, sans hiatus, un appel au sérieux, à l’honnêteté, à l’esprit de respect de l’autre et de solidarité avec l’autre et qui tourne le dos au mensonge et à la manipulation, qui s’appuie sur ce que le peuple du Sénégal a comme première richesse, c’est-à-dire l’intelligence et la générosité. 
 
Et face aux défis immenses qui interpellent notre pays et ses populations, il n’y a nul lieu de vouloir gloser, dans des débats stériles ou dans des empoignades sans lendemain, sur ce qu’il faut faire pour sauver le Sénégal. 
 
Mais nul ne doit céder au découragement parce que ce pays est notre pays. Et ni les intimidations, ni les menaces, ni la violence qu’exerce le régime de Me Abdoulaye Wade n’y changeront rien. Et notre combat se poursuit contre les injustices, le vol organisé, l’irresponsabilité, et cela contre vents et marées. Une exigence qui est pour nous créatrice d’autant de devoirs qui sont là et qui nous regardent. 
 
1. Il faut ramener en surface la pratique de la vérité et le culte de la morale publique. 
 
2. Il faut réhabiliter – et commencer de le faire sans tarder – l’agriculture, au sens large, c’est-à-dire les activités du secteur primaire productif et mettre en place, à cet effet, les dispositifs appropriés. Une telle résolution est à la portée des pouvoirs publics, avec les moyens internes disponibles à prolonger au niveau des partenaires au développement qui n’attendent, de notre part, que des initiatives intelligentes marquées du sceau de l’expertise et du savoir-faire. 
 
3. Rétablir la crédibilité du Sénégal dans nos rapports avec les partenaires au développement et les bailleurs de fonds qui se posent encore des questions pertinentes sur les capacités de nos dirigeants actuels en matière de compréhension des priorités et de leur prise en charge pour impulser une dynamique du développement sans laquelle la descente aux enfers se poursuivra inexorablement. 
 
4. Créer, rapidement, les conditions d’un vrai dialogue national et non politicien, en allant vers l’organisation des Assises nationales auxquelles les Sénégalais ont massivement adhéré. 
 
5. Préparer la tenue d’une table ronde avec les bailleurs de fonds, à l’exemple de certains pays africains, pour assurer une relance planifiée de l’économie sénégalaise, par la mobilisation des ressources disponibles et par une utilisation rationnelle de celles-ci, avec une participation active de toutes les couches de la nation, en dehors de toutes considérations de politique politicienne. 
 
6. Prendre à bras le corps la question de la cherté du coût de la vie quotidienne des populations, par des mesures de réduction des prix des denrées de première nécessité, en amenant l’Etat à diminuer la partie de recettes fiscales provenant des impôts indirects, de 72 % à 30 %. 
 
7. Il faut, dans tous les cas, respecter les Sénégalais, respecter le principe des libertés démocratiques, rétablir le droit, pour chaque citoyen, de s’exprimer par la marche ou par tout autre moyen qui ne viole pas la loi et qui ne soit pas violent. Il faut démonarchiser l’Etat, les Institutions de la République , les mécanismes de fonctionnement de l’Etat et les instruments d’exercice de la souveraineté qui n’appartiennent qu’au peuple et qui ne sont utilisés que par délégation par les gouvernants. Il faut mettre fin à la politique du « MAATEYE » et à tous comportements allant dans le sens d’une dictature rampante qui s’étend, pas à pas, et qui envahit l’espace politique et l’espace citoyen. 
 
 
 
 
 
 
Par Moustapha Niasse Homme public 
 
 
Sénégal : une autre forme de gouvernance, la seule alternative à la stabilité et au développement ! 
Par | | lundi 7 avril 2008  
 
 
Parler en fait de la nouvelle forme de gouvernance qu’il faut pour ce pays, revient à placer l’homme au centre des préoccupations ; les statistiques et autres indices macro économiques passeront après la résolution des problèmes humains. Le Sénégal est à un moment crucial de son histoire où la tension sociale est arrivée à son paroxysme. Entre 2000, date de l’alternance et aujourd’hui, les prix des denrées ont presque doublé. De remaniement en remaniement ministériel, les choses sont restées immuables. On a l’impression de tourner en rond. Que faut-il faire ? 
 
La réponse doit venir à mon avis de la classe dirigeante qui a la prétention de mener le peuple à un avenir meilleur. 
 
Cet avenir meilleur passera nécessairement par une classe dirigeante bien intentionnée, très volontaire, tenace, persévérante, qui osera rompre avec le système interne et externe, nous maintenant dans cet état de misère et de dépendance. 
 
Le Chef de l’Etat se doit dès sa prise de fonction, de s’engager résolument à instaurer la démocratie dans ce pays ; démocratie au vrai sens du terme, c’est-à-dire un gouvernement du peuple, pour le peuple et, surtout contrôlé par le peuple. Et pour réaliser cet objectif, un bouleversement radical dans les institutions s’avère nécessaire. 
 
Ainsi, il faudrait qu’à tous les niveaux des pouvoirs : exécutif, législatif et judiciaire, le contrôle soit continu et les lois justes et démocratiques pour s’appliquer à tous, sans exception. 
 
L’immunité ne doit être accordée qu’au Président de la République qui dispose du droit de grâce dans certaines conditions. 
 
Les fonctions de député et de maire ne doivent plus être cumulées. Le maire devra effectivement résider et travailler dans le territoire où il est élu. 
 
Le Gouvernement devra se départir des entraves que constituent les intérêts partisans ou des préoccupations électorales pour, qu’à chaque fois que le besoin se fera sentir, dire la vérité aux populations et, faire fi de toute pression autre que celle mue par l’intérêt général. Le Gouvernement n’aura comme préoccupation que celle de mener le pays vers un mieux être effectif. 
 
Il est inconcevable que les politiciens qui font espérer aux populations une amélioration de leur sort, restent dans les mêmes dispositions de mauvais comportement, d’imprévoyance, d’incivisme, d’insouciance et de paresse. 
 
A y observer de près nous ne pouvons pas admettre que nos pays africains soient riches en minerai, gisement et autres et que nos populations continuent à vivre dans la pauvreté ; alors que le Japon par exemple, est une puissance économique construite sans grands atouts naturels : aigu, ruiné par la défaite de 1945, fortement dépendant de l’extérieur pour de nombreuses ressources (en quasi-totalité pour le pétrole, le charbon et la plupart des métaux, 60% pour les produit alimentaires). 
 
Il occupe aujourd’hui le deuxième rang économique mondial derrière les USA, et, représente 15% du PNB de la planète contre 4% en 1960. 
 
Le miracle japonais de la période 1955-1973 durant laquelle le taux de croissance annuelle moyen dépassait 10%, puis l’internationalisation de l’économie depuis1973, ont fait du Japon un véritable géant qui fascine et inquiète à la fois : 
 
1. 1er rang mondial pour la construction automobile 
 
2. 2eme pour la sidérurgie et la chimie 
 
3. 3eme pour le textile 
 
4. Il est à la pointe des industries de haute technologie ( électronique, bio-industries ), et s’affirme comme leader incontesté dans les domaines tels que l’audiovisuel. Les causes de ces succès sont : une étroite cohésion sociale, (homogénéité ethnique), le respect strict de la hiérarchie, le culte du travail et pas de gaspillage. 
 
Israël, lui, dispose du même climat que les pays sahéliens mais, se trouve malgré tout à un niveau de développement très élevé. 
 
Aujourd’hui, malgré une stabilité politique et une situation géographique enviable, le Sénégal est très pauvre en ressources naturelles. Le secteur de l’arachide, principale culture de rente du pays, est en crise. Cette filière est en chute libre. 
 
L’autosuffisance alimentaire n’est plus à l’ordre du jour. Malgré le fait que le secteur agricole emploie environ 70 % de la population, la part du secteur primaire dans le Produit Intérieur Brut (Pib) est en constante régression. La pêche, qui est restée jusque-là un secteur-clé de l’économie familiale sénégalaise, subit les conséquences de la dégradation des ressources halieutiques qui sont l’objet d’une surexploitation sans nul autre pareil. 
 
Dans le même registre, le secteur des phosphates malgré une production de 1800000 tonnes /an, est mis en péril par les difficultés financières des Industries Chimiques Sénégalaises (ICS). Malgré l’optimisme des pouvoirs publics sur les prospections des mines aurifères du Sénégal oriental, il n y’a à ce jour point d’or produit à l’échelle industrielle si ce n’est la production artisanale des orpailleurs de la contrée. Les perspectives d’exploitation du gisement de pétrole off-shore décelé au large de la frontière Sénégalo-Bissau-guinéenne sont pour le moment assez floues et aucun investisseur n’est sur le coup. 
 
Ce qui se passe dans notre pays est quand même extraordinaire en matière de désordre organisé. Il est même risible de voir des << politiques de développement >> se mettre en place dans ce chaos que constitue le désordre urbain alors qu’il y a suffisamment d’espace. 
 
Nos gouvernants, en tant qu’être humains faillibles, doivent savoir être à l’écoute du peuple, avoir le sens de l’initiative, éviter l’immobilisme et avoir autant que faire se peut, un minimum de bon sens pour en toute circonstance, savoir et pouvoir réagir dans l’intérêt général et de la manière la plus efficiente. La remise en cause doit se faire aussi souvent que possible afin de ne pas se complaire dans une autosatisfaction de bon aloi. Cette question se pose quand on regarde comment le pouvoir est exercé dans nos pays africains. Il est quasiment impossible d’entendre les gens du pouvoir faire leur autocritique, se remettre en cause ou admettre leurs erreurs. On a l’impression que nous sommes gouvernés par des surhommes. 
 
Ceux qui ont la charge de diriger ce pays l’ont peut-être fait avec autant de patriotisme, d’honnêteté et d’intelligence qu’ils pouvaient et, il ne faudrait pas penser que tout ce qu’ils ont fait est mauvais, loin s’en faut. La volonté d’accéder au pouvoir ne doit nous dispenser d’une certaine objectivité. 
 
Quels changements devra-t-on véritablement apporter ? Notons qu’une nouvelle façon de gouverner doit voir le jour et cela doit commencer par : 
 
La réduction de la taille du gouvernement qui peut être limité à 15 ministres. 
Un Premier ministre puis : 
 
1 : un ministre de l’intérieur (habitat, aménagement du territoire) 
 
2 : un ministre des forces armées et de la sécurité publique 
 
3 : un ministre de la santé, de l’environnement et de l’hygiène publique 
 
4 : un ministre de l’agriculture (élevage, pêche et industrie) 
 
5 : un ministre de l’équipement (transport et infrastructures) 
 
6 : un ministre du commerce, de l’économie et des finances 
 
7 : un ministre du budget 
 
8 : un ministre de l’industrie, de l’artisanat et des mines 
 
9 : un ministre de l’action sociale (réinsertion, solidarité et culture) 
 
10 :un ministre de l’énergie et des biocarburants 
 
11 :un ministre de l’éducation nationale et de la recherche 
 
12 :un ministre de l’enseignement technique et de la formation professionnelle 
 
13 :un ministre de la jeunesse et des sports 
 
14 :un ministre de la fonction publique, de l’emploi et du travail 
 
15 :un ministre de l’information, des relations avec les institutions et porte parole du gouvernement. 
 
Le désenclavement et l’utilisation rationnelle de la voie publique ; marchands ambulants, charrettes et pousse-pousse seront interdits dans les villes, les ateliers (mécaniques, menuiseries, cordonneries…) mieux contenus dans des locaux clos, sécurisés et déclarés.  
Les industries seront délocalisées, il ne sera plus question de les installer dans les centres urbains.  
L’accent sera mis sur les productions agricoles locales dont l’objectif premier sera de nourrir les populations.  
L’école sera le complément de ce que les parents apprennent à leurs enfants. On s’évertuera à compléter l’éducation parentale en leur inculquant des valeurs qui permettent d’en faire de bons citoyens grâce à un enseignement de qualité aidant à intégrer facilement la vie professionnelle. L’éducation religieuse, civique, morale et sanitaire débutera à partir de la maternelle, le code de la route et le droit à partir de la 6e .  
Ouvrir l’université à la vie, faire en sorte que les universitaires soient des acteurs de développement.  
Encourager la participation des intellectuels à la gestion du pays.  
Financer des pistes de production pour désenclaver l’intérieur du pays.  
S’appuyer sur l’agriculture : la Malaysia , est un bel exemple. Elle a su tirer profit de son riche potentiel de ressources naturelles : huile, étain, bois et terre tropicale fertile pour transformer son économie et accroître rapidement le revenu individuel qui a augmenter de 3% par an en moyenne de 1965 à 1990.  
Encourager l’investissement en permettant au monde en développement d’investir dans sa croissance. Sur ce point, rappelons que le Koweït et le Sultanat de Brunei ont investi leurs rentes de ressources en d’autres formes de capital assez productif. En fait, ils les investissent dans l’achat de bons et d’actions sur les marchés internationaux de capitaux, voir dans les industries d’autres pays. C’est ainsi que Brunei, par exemple, a investi en Australie dans le grand élevage et, aux Etats-Unis, dans l’hôtellerie.  
Protéger certains produits contre la concurrence étrangère.  
Accroître le rendement et la production. A titre illustratif, les cultivateurs de la région centrale du Kenya ont fait des plantations très ingénieuses pour porter au maximum la production de leurs lopins de terre, leurs homologues soudanais ont à leur niveau mis au point, sur des sols arides, des techniques qui leur permettent de tirer le meilleur parti des chutes épisodiques de pluie tandis que les petits paysans d’Indonésie gèrent avec compétence des réseaux d’irrigation complexes.  
Encourager et soutenir le développement des produits locaux de substitution en promouvant le consommer sénégalais.  
Veiller à une meilleure distribution des richesses et à une élimination progressive de l’analphabétisme.  
Combattre la corruption sous toutes ses formes.  
Veiller au respect de la démocratie et des droits de l’homme.  
Développer une stratégie de communication cohérente et constante. 
En tout état de cause, l’accent doit être mis sur la satisfaction des besoins fondamentaux des populations. Il ne peut y avoir de développement sans que le problème de l’insécurité alimentaire et sanitaire soit résolu, sans que le niveau d’éducation des hommes et des femmes, acteurs du développement local soit élevé. A la notion d’un modèle imposé de l’extérieur doit se substituer l’idée que le développement devrait être un processus endogène, favorisé par la mise en place d’un cadre politique, financier et juridique favorable à l’initiative économique. Les populations devraient être plus étroitement associées aux projets de développement. Pour finir, je dirai que le développement est un processus, une logique à suivre, une organisation à installer et une méthode à appliquer. 
 
Serigne Samba Ndiaye : Enseignant-Chercheur-Phytothérapeute 
 
FLAMBEE DES PRIX, REPRESSION DES MANIFESTANTS 
 
« La confrontation est inévitable », selon Rta’S 
Par Ibrahima Lissa FAYE | SUD QUOTIDIEN | lundi 7 avril 2008  
 
 
Le Rassemblement des travailleurs Africains-Sénégal (Rta/S) a estimé que « la violence qu’il (le gouvernement) exerce sur les manifestants pacifiques, comme cela a été le cas lors de la dernière marche appelée par l’Ascosen, et l’arrivée à la tête du Ministère de l’Intérieur de cet ancien conseiller de l’ancien dictateur sanguinaire, Mobutu, constituent un signe manifeste de sa volonté de réprimer le mouvement populaire ». Il a indiqué cela dans un communiqué de son secrétariat politique qui nous est parvenu hier, dimanche 6 avril. « Incapable d’apporter la moindre réponse aux aspirations populaires, ce gouvernement fera de plus en plus dans la provocation et la répression aveugle face à la montée en puissance de la lutte des forces sociales », ont indiqué les camarades d’El Hadji Momar Samb. 
 
SENEGAL - ECONOMIE - TYRANNIE DU RIZ - SOLUTIONS 
 
Le gouverneur Sambou pour un "changement de comportements" 
 
lundi 7 avril 2008  
 
NETTALI - Les spécialistes prévoient une raréfication de la denrée riz sur le marché sénégalais. L’ancien gouverneur de Dakar Saliou Sambou émet sur le même tempo, en expliquant que les pays producteurs ont aujourd’hui besoin de cette denrée. Sambou prône l’intensification de la culture du riz dans la vallée et en Casamance en même temps qu’il milite pour un changement des traditions culinaires. 
 
Saliou Sambou, présidant un forum économique à Thionk-Essyl, dans la région de Ziguinchor, constate que « la tyrannie du riz a trop duré ». Pour lui, la solution passe d’abord par un changement des habitudes culinaires : « j’ai été au Bénin et il y a au moins cinq plats à base de légumes différents, à base de céréales différentes. Il y a la pâte noire qui est composée d’igname, la pâte blanche avec le manioc, le maïs et le riz. Et il y a d’autres produits qu’ils ont, plus le mil. Alors que chez nous, on s’en tient au riz. Même les Sérères prennent riz comme aliment de base, alors que normalement, ce devait être le mil". Pour le responsable de l’Administration territoriale au ministère de l’Intérieur dénonce l’ancrage de mauvaises habitudes alimentaires dans notre culture qui a des conséquences économiques. "Avec ces effets d’imitation, on a perverti nos systèmes de vie et la conséquence, nous allons la payer cash", dénonce Sambou. 
 
L’ancien gouverneur de Dakar par ailleurs engagé dans le processus de paix en Casamance ne prend pas l’Etat pour seul responsable de la présente situation marquée par une raréfication de la denrée riz : « il faut que les gens comprennent que ce n’est pas de la responsabilité du gouvernement du Sénégal. C’est la denrée qui est en train de se raréfier actuellement et son prix monte. Mais le drame, c’est que même si on a de l’argent, d’ici quelque temps, nous n’aurons même pas de produit à acheter, même si vous avez des milliards ». 
 
A l’en croire, « la parade, c’est que nous nous retournions vers le Fleuve et la Casamance. Le Fleuve, dans le cadre des aménagements du fleuve, en Casamance avec l’Anambé et surtout chez les Joolas. Mais, le système du Joola est quand même anachronique parce que la kajandu a été inventé depuis le XIIIe siècle, il n’y a pas d’améliorations". Il s’y ajoute, mentionne-t-il en le regrettant, "les Joolas ont pitié des bêtes pour faire la traction animale. Et comme les Sérères, ils prennent les bêtes comme leurs propres familles". Et d’encourager un changement de comportement "pour qu’au moins, on puisse cultiver à grande échelle et produire". Sambou estime également qu’on ne peut pas occulter la dimension aménagements dans la bataille pour l’autosuffisance en riz. "Dans le cadre d’une production intensive, il faudrait aussi un remembrement des terres", dit-il. 
 
FETE DU 4 AVRIL : CARAVANE DU FRONT SIGGIL SENEGAL 
 
Amath Dansokho : « Dans les villes et partout, les gens nous disent : nous ne mangeons plus »  
 
samedi 5 avril 2008  
 
Le 4 avril, fête de l’indépendance du Sénégal lui offrant l’opportunité, le « Front Siggil Sénégal » est allé en caravane s’enquérir de la situation des Sénégalais, ceux vivant à Dakar en premier. Le constat est que le pays va mal et qu’il n’y a aucun espoir de lendemain meilleur avec le gouvernement de Me Abdoulaye Wade, rapporte Sud Fm. 
 
Le « Front Siggil Senegaal » a bouclé une tournée régionale à Dakar et c’est Amath Dansokho, leader du Parti de l’indépendance et du travail (Pit), qui en livre les résultats. « Cette journée anniversaire de notre indépendance, qui a été célébrée par le pouvoir dans un contexte de tristesse, de désolation même totale dans toutes les couches populaires du Sénégal. Nous l’avons célébrée pour mobiliser les forces, pour faire face au régime d’Abdoulaye Wade qui n’a plus aucune légitimité. Quand on a mis près de 7 millions de Sénégalais – et je peux en témoigner puisque je viens des profondeurs du Sénégal – dans une situation de misère jamais connue dans ce pays, ce fait suffit seulement à le disqualifier », martèle Amath Dansokho. Qui ajoute : "dans les villes, partout, les gens nous disent : ’nous ne mangeons plus’, tout au long de notre parcours, depuis Rufisque. Mais le plus important est que ce ne sont plus des lamentations », laisse entendre Dansokho. Et selon le porte-parole du jour du « Front Siggil Sénégal », "c’est délibérément qu’il a mis ce peuple dans cette situation". 
 
A la question de savoir pourquoi cette sortie, le jour où tous les Sénégalais fêtent l’indépendance, le leader du Pit rétorque que c’est pour eux une façon de commémorer le 4 avril : « nous le fêtons. Nous n’avons pas du tout dérangé la fête de Abdoulaye Wade. Il a organisé sa fête, y faisant des choses qui sont indignes d’une République. D’ailleurs, c’est ce que nous avons enregistré au cours de notre tournée. Et c’est ce que le peuple lui a dit sur place, même si on a voulu contenir les gens à distance, comme dans un état de siège. C’est le même slogan que nous avons entendu partout où nous sommes passés. Je disais qu’il ne s’agit plus de lamentations ». A en croire le chef de file des locataires de Khar-Yalla, « la confiance dans le Front Siggil Sénégal est totale. Et tout le monde pense que c’est nous avec eux, avec la population, qui avons la clé de cette crise ». 
 
Il faut noter que les jeunes du « Front Siggil Sénégal » vont marcher lundi prochain, pour protester contre la hausse généralisée des prix, contre la famine et l’absence de libertés au Sénégal. Le départ est prévu au Jet d’eau à 10 heures. Ces jeunes, armés de pain, boîtes de lait, paquets de sucre, sacs de riz vides et casseroles, vont rejoindre l’avenue Bourguiba, Castors, Terminus Dieuppeul. 
 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 9.04.2008
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