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le mouvement cit
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Doyna sëk
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L'alternoce
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Fichier électora
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désinfecter
Les 3
La grève
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mépris inaccepta
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FAUSSE PISTE
Une mallette
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2012
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un homme passif
le crépuscule
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SYNDICATS
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Délestages !
Karim Wade,
Le mérite ne se
Quelle solution
Non, Karim,
quelle pertinenc
l’irresponsabili
apocalypse
que force reste
Karim Wade en li
Monsieur le prés
régime libéral
Vente des terres
Les masques tomb
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Mademba Sock ?
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Le vent de révol
AU -D E L A
une priorité
P E R I L
La petite erreur
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Electricité
L’ultime coup de
Sondages politiq
qui croire ?
TROISIEME MANDAT
patriotisme ?
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l'ivresse du pou
Kandide Wade
pour manipuler
récurentes inond
Le dernier homme
L’identité afric
quelle Républiq
Sans Ethique
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Très chère
A chacun
la méritocratie
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ELUS
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LES RICHES PAUVR
TRAHISON ?
PDS:FONCIER
barbarie ?
Latif Coulibaly
Globale Folie
grande arnaque
véritables enjeu
Mépris ou mépris
Stade suprême
vers une dynasti
Ambassadeurs
advienne que pou
Appel de détress
La ruse
exceptionnel
mendicité
Au secours !
encore 1waderie
apprivoisement
Une « curiosité
CINQ Exploits
courage politiqu
Quel candidat
AU NOM DU
TOURMENTE
totalitarisme
E R R E U R
Collectivités Lc
un prix à payer
Rompre enfin
que la LUMIERE
trop c’est trop
marchandage
Karim Méga Watt
IGNORANCE
Etonnant Wade
E T H I Q U E
Crise de l’Energ
Machiavel
CHAOS
L’Etat a t-il
hors course
NATION ALITEE
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père & fils
Tsunami
Que reste-t-il
CORRUPTION
pâle copie
UBUESQUE
TOUS
Terminus 2012
DEMONS
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T R O P
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COTE D'IVOIRE
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immolations
Le 19 Mars 2011
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statut victimair
HOMME D’ETAT ?
AU MOT
Le prix de la ra
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la République
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L'assommeur
23 JUIN 2011
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P A I X
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JEUNESSE
«Si les > Sénéga
De l’Indignation
LEçONS
REPONSES
SUNUGAL
N O N
Sale temps
« QUART BLOQUANT
sortie de crise
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A l’attention
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Où est l’Etat ?
CONFLAGRATION
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la montagne
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que faire ?
ce que la rue
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TEST
TRIBUNAL
Faillite
Autocratie
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S E U L S
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L’élection prési
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la postérité
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Le vieillard et
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DRAMATIQUE
le 23 décembre 2
Violences scolai
dernier combat
candidats déclar
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‘Nguur kenn du k
Emploi au Sénéga
libéralisme wadi
la ‘cécité de Be
Nihil Obstat
Département d’Et
vieille démocrat
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RESPONSABILITES
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SE L E V E R
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Affaire Malick Noël Seck : le péché originel

Affaire Malick Noël Seck : le péché originel du Conseil constitutionnel 
 
 
Nous ne le disons pas assez, mais, l’acte par lequel l’affaire Malick Noël Seck (MNS) est née au point d’amener le jeune socialiste à réagir par une lettre dans laquelle il exprime son indignation aux juges politiques, provient du Conseil constitutionnel lui-même.En effet, il n’est pas courant que le Conseil constitutionnel daigne organiser une consultation publique ou séminaire sur des questions dont il aura à se prononcer, en raison du secret qui doit entourer ses travaux.Il est indubitable que si l’organisation d’un séminaire portant sur une question préjudicielle relative à l’inconstitutionnalité ou non de la candidature de Me Wade n’avait pas lieu, dans la mesure où ledit séminaire s’est prononcé sur la compétence du conseil pour connaître de la recevabilité, MNS n’aurait pas écrit. 
C’est dire qu’il existe naturellement une relation primordiale de cause à effet entre le conclave organisé par le conseil en présence de personnalités extérieures et la réaction répulsive du jeune MNS. Au demeurant, il y a lieu de faire remarquer que c’est à partir seulement d’une simple lettre adressée à une institution que le jeune MNS a été sévèrement condamné. Au-delà des termes de la lettre qu’on pourrait interpréter abusivement dans un sens ou dans un autre pour asseoir une accusation d’outrage à magistrat et de menaces de mort, il reste constant que, dans le fond, le texte traite du caractère peu ordinaire de l’organisation d’un séminaire sur les rôles et compétences du conseil, dans un contexte préélectoral où la candidature de Me Wade est contestée, à moins de six mois de l’élection présidentielle. 
A cet égard, le séminaire a abouti à la proposition de réformes pour élargir ses domaines de compétences sur l’arbitrage du contentieux politique. Or, il est de notoriété que les recommandations de la Cedeao sur la matière électorale interdisent toute modification unilatérale des règles du jeu dans la période cruciale des six mois avant la tenue d’élections. Si bien que l’organisation d’un séminaire à caractère public par le Conseil pour communiquer autour de réformes à envisager et de sa compétence pour connaître de l’inconstitutionnalité ou non de la candidature de Me Wade dans la période suspecte des six mois, n’était pas opportune, en raison du fait qu’aucune mesure législative ne pourrait être prise d’ici les élections. Quel était donc l’intérêt du séminaire si ce n’était pour uniquement communiquer sur la compétence affirmée du Conseil quant à l’examen de la recevabilité de la candidature de Me Wade? 
Dans sa missive au Conseil constitutionnel, MNS a évoqué le secret des délibérations et la réserve que les membres de l’institution devraient observer sur les affaires à instruire. Or, le séminaire et la communication qui s’en est suivie viennent briser l’enveloppe de la confidentialité qui devrait régir les travaux du Conseil constitutionnel. C’est pourquoi, troublé par l’absence de confidentialité sur les questions de compétences du conseil relatives à la recevabilité de la candidature de Me Wade, MNS qui est un homme profondément cérébral a réagi pour exprimer son désaccord par courrier aux juges politiques. 
Nous considérons que MNS, dirigeant d’une organisation politique, est dans son beau rôle de revendiquer et d’exprimer son opinion, notamment par courrier aux représentants d’une institution, lorsqu’il décèle des suspicions légitimes. Quand les institutions dérogent aux règles d’éthique et de morale, il appartient aux citoyens de se lever et de protester contre elles et, la justice, arbitre du jeu, devrait se fonder, pour priver une personne de sa liberté, de faits matériels probants et suffisants, non sur une interprétation abusive des termes d’une lettre parabolique, expressive d’une opinion. 
Cependant, il y a lieu de considérer que la décision du tribunal de première instance qui est dans son rôle n’est pas définitive et que l’espoir pour remettre les choses dans leur véritable cadre est tout à fait dans l’ordre des possibilités avec notre Cour d’appel où officient de grands magistrats. 
Kadialy GASSAMA, Economiste Rue Faidherbe X Pierre Verger Rufisque 
 
 
 
AUX "CHEFS DES ETATS"... DU SENEGAL ! 
Pouvons-nous, devons-nous, encore, nous contenter d'entretenir le pessimisme, de nous complaire dans le fatalisme et d'apprécier presqu'avec délectation nos failles, nos faiblesses et les singularités qui en découlent ? En ces instants qui déjà voient l'électeur muer non pas seulement en maître du jeu (politique), mais aussi et surtout en acteur majeur du devenir du Sénégal, pareille question me paraît, au fond, l'unique question d'importance. Il faudrait que chaque porteur de (pan)carte se convainque de l'importance de ses droits et tout autant de ses devoirs. De regard. D'écoute. Et naturellement de sanctions. Positives et/ou négatives des faits et des gestes des trublions et tribuns qui, dans 102 jours tout au plus maintenant, vont meubler nos espaces et temps de faiseurs incontestables de roi. Ce seront autant d'opportunités à saisir pour remettre sur la table des "Chefs" les questions cruciales restées, hélas, sans réponses au niveau de chacun(e) d'eux : l'énergie et la latence des inondations, la santé et l'éducation, la précarité trop poignante des villes, l'insécurité dans ces villes-bidons où les populations semblent avoir, de façon tacite, signé pacte avec la débrouille et la sinistrose, le sous-emploi et le chômage des jeunes, les transports (terrestres, aériens et maritimes), la décentralisation et/ou la provincialisation et, dans tout cela, et en sur-priorité et pour des raisons que quiconque - pour sûr - me concèdera la place de la Culture et de ses acteurs dans les perspectives qui s'ouvrent et s'offrent. Nous sommes 12 millions à croire, avec Léopold Senghor, que "la Culture est (bien) au début et à la fin du développement", mais aussi 12 millions à déplorer les manières dont la Culture, depuis au moins 17 ans, comme vocable et comme levier de croissance économique, mais aussi comme moyen de positive promotion de notre patrimoine et de recouvrement de nos "valeurs de civilisation", est prise en charge : outrancièrement folklorisée, mal "mise sous tutelle" et pilotée à vue par des citoyens qui n'ont pas conscience qu'autant il est impérieux d'avoir une politique culturelle consensuellement validée par les acteurs, les corporations et l'Etat, autant la Culture demeure une chose trop sérieuse, "essentielle", pour être entre les mains de politiciens qui plus est aux "petits pieds" et à sensations et visions trop courtes. Nous sommes des légions et légions à non seulement nous assurer que c'est par la Culture que seront posés les jalons d'une réussite éclatante du Sénégal comme projet (de société), mais que le préalable impérieux consisterait, pour "l'Autorité", à confier le secteur - en sa globalité - à quelqu’un (e) qui sache bien ce que Culture signifie. C'est-à-dire quelqu'un(e) qui sache ce que la Culture contient et comment, en n'excluant personne, en considérant toutes les sensibilités qui donnent (du) sens à une Nation, faire de l'Artisanat, du Tourisme et de nos langues nationales (parmi lesquelles la française !) intégrés dans la Culture, autant de moyens et d'occasions de mettre en représentation et nos statut et stature de créatures et de créatifs souverains, mais encore "ce que l'Homme noir apporte...", comme disait "Léopold"... Au fond, pour relever défi si complexe mais tout autant exaltant, il n'est pas besoin d'avoir du génie : il faut juste de la générosité, du savoir-faire, un bon casting et le maximum de romantisme possible !.. Trop d'individus ont, au long affreux de cette décennie, par leur présence et les pouvoirs qu'on leur a conférés, porté préjudices à la Culture et, forcément, aux acteurs et corporations. Ainsi me paraît-il ni excessif ni exagéré mais urgent et pressant d'en appeler à la refondation du secteur. Les postulants à nos suffrages devront, en leurs programmes et sermons de campagne, nous donner gage qu'ils feront de cela un impératif et non pas qu'une promesse. Au Sénégal tout au moins, tout le monde sait, dorénavant, le destin qu'on réserve à la parole politique donnée. Il faudrait donc, pour nous inciter et à voter et à nous "isoler" pour untel plutôt que pour tel ou tel autre candidat, que des engagements aussi clairs et nets que des actes soient pris par chacun d'eux et "d'accord parties", comme on dit du côté des magistrats et chez les artistes marris de n'être, de Senghor à Me Wade, qu'autant de substituts et de citoyen "entièrement à part" : toujours sans statut. Sans sécurité sociale et aussi insignifiants que des "sans-papier". Et pourtant, manager la Culture, et avec la certitude de beaux résultats qui puissent être pérennes, n'a jamais été aussi aisé que durant ces dix ans qui viennent de s'écouler ! Mais, bof !.. Tous les "Chefs" qui ambitionnent de prendre les commandes de la Nation, et en particulier celui d'entre eux qui raflera Nos mises, gagneraient beaucoup à accorder attention réelle et crédit non circonstancié aux artistes et à tous autres corps affiliés à la Culture. Et cela est bien du domaine des possibles !.. Les artistes et artisans, les comédiens, les animateurs et même les agents du ministère, pareils à tous les opérateurs culturels en somme, que je sache, n'ont jamais requis qu'on arrêtât l'Atlantique avec ses bras ou convertît le Sénégal, et singulièrement, le secteur qui est le leur, en une cour de miracles. Encore qu'ils aient, légitimement, tous les droits et devoirs de s'impatienter pour des miracles !. L'honneur, sans mesure, de présider la Commission "Culture, Artisanat, Tourisme et Sports" du Conseil Economique et Social, depuis deux ans maintenant, m'a permis de prendre langue et avec les entités et avec des acteurs parmi, sinon tout bonnement, les plus représentatifs et les plus fiables en tous les secteurs du domaine. Le résultat de tels tours d'horizon, ce sont des avis et recommandations que je me fais le devoir plaisant de rappeler en ces lignes et, comme pour prendre date, ne manquerai de transmettre à ceux icelles-là qui ont fait le choix grave, mais rempli d'exaltations, de conduire nos destinées et desseins aux "splendides villes", dont parlait "l'enfant aux semelles de vent". De manières synthétique et synoptique, le chemin le plus court et le plus sûr pour (re)faire du Sénégal une incontournable confluence culturelle, de le distinguer positivement en toutes les latitudes de la planète et de l'incruster davantage dans les imaginaires humains, tient en ces concepts qui sont autant d'absolus à dynamiser : stabilisation, communication, transversalité, identification, promotion(s), renforcement, accompagnement, mécénat, patrimoine, espace, langue(s), observatoire, rupture(s), altérité, souveraineté, relais, décentralisation, transferts, protocole(s), (ré)appropriation, émulation, initiatives, etc. Le tout ayant pour socle et levain et une franche "volonté politique" et une politique culturelle consensuellement validée par toutes les parties prenantes. C'est, là, une conviction fort intime que je partage avec "pas moins de six millions de compatriotes au Sénégal" et d'autres en légale résidence en nos diasporas !..  
Elie-Charles Moreau 
Au pays des crabes, tout le monde veut gagner des moustaches 
Nous sommes au bas de l’échelle, il n’y a pour nous aucun risque de chuter ; en revanche, ceux qui ont eu la chance d’accompagner le président de la République dans sa mission du 19 mars 2000 à ce jour ont eu la lourde responsabilité sur le choix de leur candidat en 2012 pour se maintenir au pouvoir aussi longtemps qu’ils le souhaitent (50 ans). Certains parmi eux ont vécu une opposition difficile, car n’ayant jamais travaillé, d’autres vivaient de découverts bancaires et menaient une vie de Bohémiens avec des loyers et factures im¬payés, parfois des arriérés chez le tangana du coin et se déplaçaient en car rapide,Ndiaga Ndiaye, bus ou calèche. Ils venaient aux meetings politiques crasseux et mal fagotés, à l’image de mendiants déguenillés. Aujourd’hui, grâce à la marche bleue initiée par le Président Idrissa Seck et le besoin de changement exprimé par le peuple, ils sont au pouvoir, pleins de mépris et d’arrogance, se prenant pour des envoyés de Dieu sur terre, se pavanant en 4X4 ou 8X8, distribuant sans gêne l’argent du contribuable pour montrer leur existence, leur «moi». D’autres, plus zélés, veulent apparaître à la télévision à la moindre manifestation, avec des comportements qui reflètent un certain niveau et dévalorisant toutes les fonctions qui leur sont dévolues. 
 
Aujourd’hui, l’urgence est de faire un choix générationnel avec Idrissa Seck, à l’image des grands pays que sont la France de Sar¬ko¬zy, l’Angle¬terre de David Cameron, la Russie de Medvedev et l’A¬mé¬ri¬que de Barack Obama pour les échéances de 2012, pour être avec le temps ; de la pauvreté à l’aisance, il y a un océan et personne d’entre nous n’aimerait revenir à la case départ, être un opposant pauvre. 
 
Du congrès de Kaolack au 19 mars 2000, ce fut une longue marche pleine d’embûches ; que d’événements vécus, que de situations dramatiques, que de brimades, d’humiliations, d’arrestations à la moindre manifestation et de procès pour attentats. L’auteur de ces lignes, un des vôtres, acteur et témoin de l’histoire du parti est bien placé pour en parler. A l’heure du bilan et de la distribution des dividendes, seuls les transhumants sont servis, accueillis royalement au Palais avec des enveloppes bourrées en attendant les décrets de domination au détriment de vos anciens frères, croyant faire une bonne combinaison ou un tiercé gagnant pour 2012 ; c’est méconnaître les Sé¬né¬ga¬lais, car pour eux, la seule combinaison qui vaille est de donner à manger, à boire, se soigner, s’éclairer sans délestage, c’est-à-dire le droit à la vie au lieu de combler des militants de la 25e heure sans scrupules et indignes. Plutôt que d’avoir à l’esprit la solution des problèmes des Sénégalais, ils viennent se gaver sans être jamais repus ; ces criquets pèlerins transhumants qui, au moment de leur splendeur, nous toisaient et nous narguaient, ont, aujourd’hui, comme un cancer, détruit ce qui était la fierté du Pds, un parti bien organisé, avec des structures qui fonctionnaient, ce qui faisait sa beauté et son harmonie. 
 
Souleymane BOYE - président section Pds Rufisque-Ouest 
L’unité de Bennoo Siggil Senegaal : Une urgente nécessité pour sauver le Sénégal 
Après des mois d’intenses rencontres sur les orientations et le programme alternatif, en vue de la rédemption de notre pays, la Coalition Bennoo Siggil Senegaal aborde le dernier virage qui mène vers les élections de 2012. 
 
Cette ultime et décisive étape du choix de l’équipe et du candidat de l’unité et du rassemblement pour une alternative au service du peuple sénégalais exige de chaque acteur politique un esprit de sacrifice et un redimensionnement de ses ambitions au nom des intérêts des Sénégalaises et des Sénégalais. Il convient de percevoir, sans se tromper, les vrais enjeux de la situation de notre pays. 
 
Face à la crise profonde que connaît le Sénégal et celle du régime qui l’a engendrée, il urge d’organiser le départ imminent du président de la République pour sauver notre pays. 
Le Sénégal est à la croisée des chemins. 
 
Notre pays est à un tournant décisif de son histoire. Il est impératif d’identifier et de rassembler les forces vives qui peuvent contribuer au départ de Wade et créer les conditions d’une refondation nationale. Cette exigence historique ne doit être envisagée et réalisée que dans l’unité et la cohésion de Bennoo Siggil Senegaal à tous les niveaux, conformément aux aspirations et à la volonté du peuple sénégalais. 
 
La nouvelle société que nous envisageons de construire, le changement qualitatif que nous voulons apporter pour le bien-être et le bonheur de tous les Sénéga¬lais de toutes catégories confondues ne peuvent se faire sans l’implication de tous. Apporter une réponse aux attentes légitimes de la population dans le contexte actuel de notre pays ne peut être le fait d’un seul parti ou d’un seul leader. 
 
L’ère du messie est révolue. Il est nécessaire alors de construire un large rassemblement crédible, gage d’une victoire éclatante sur les forces du mal au soir du 26 février 2012. 
Il faut associer toutes les composantes de la Nation et n’exclure personne pour développer un vaste mouvement démocratique qui aura pour seule ambition le Sénégal, un Sénégal où il fait bon vivre, dans la paix et la concorde. 
 
L’heure du choix est arrivée ; nous avons choisi le Sénégal avec Bennoo Siggil Senegaal pour un Sénégal meilleur. 
 
Cheikh GUEYE - Secrétaire général de la fédération LD Grand Dakar 
Que cachent les « 35% » de Wade dans le capital des Sociétés de téléphonie et des mines ? 
 
 
 
Après les « 35% » que Wade s’était octroyés d’office sur les bénéfices de la gestion de son « Monument de la Honte », le voilà, aujourd’hui, qui décide, en Conseil de ministres, de conférer à l’Etat, par voie législative, 35% du capital des entreprises de télécom, et de réviser le Code minier pour appliquer ces mêmes 35% dans le capital des sociétés d’exploitation minière. 
Les Sénégalais s’interrogent donc, à juste titre, sur les motivations du Chef de l’Etat, à déclencher pareilles opérations, et sur leur faisabilité. 
 
I) Quelles sont les motivations ? 
Ces nouvelles opérations de Wade sont entreprises dans un contexte où il a décidé de surtaxer les appels entrants pour se faire un pactole de 60 milliards /an sur le dos de la Diaspora Sénégalaise. 
En effet, surtaxer la consommation des ménages pour renflouer le budget, rentre bien dans le cadre des orientations de la Banque mondiale et du FMI, d’où leur silence assourdissant, face à la clameur suscitée par le rejet massif de cette nouvelle agression contre le pouvoir d’achat des Sénégalais installés à l’étranger, qui sont soucieux de garder le contact avec les siens restés au pays, et de continuer à les soutenir pour survivre, malgré la crise des économies occidentales qu’ils subissent de plein fouet. 
 
Les Sénégalais ont perçu cette surtaxe, comme un moyen pour Wade de financer la campagne électorale de son Parti, et non comme une volonté d’un plus grand partage des bénéfices des entreprises de téléphonie. Un meilleur partage des bénéfices de ces entreprises n’a rien à voir avec une surtaxe des consommateurs au profit du Trésor. 
 
En fait, avec la surtaxe, l’Etat cherche à faire des revenus supplémentaires pour les ajouter à sa part des bénéfices qui découle de la proportion d’actions qu’il détient dans le capital de l’entreprise. 
 
Ce n’est donc ni une fiscalité sur les bénéfices qui augmenterait sa part, ni une fiscalité sur les coûts de l’entreprise qui augmenterait les recettes fiscales perçues sur l’activité de l’entreprise, mais il s’agit, bel et bien, de surtaxer la consommation des Sénégalais de l’extérieur. 
 
D’ailleurs, Wade avait déjà renoncé à augmenter la part de l’Etat dans les bénéfices des entreprises. 
C’est ainsi que, pour pouvoir bénéficier d’un bon rang dans le classement de « Doing Business » de la Banque mondiale, Wade a dû réduire la fiscalité sur les bénéfices des entreprises de 35% à 25%, faisant perdre ainsi au Trésor public, 40% de l’Impôt sur les Sociétés (I S), en guise de « cadeaux fiscaux » aux entreprises qui font des bénéfices. 
 
Ce sont les indicateurs de « Doing Business » qui constituent sa Bible en matière de législation économique et sociale. 
Rappelons- le, ces indicateurs reposent sur la « sécurité de l’investissement privé », « moins d’impôt sur le capital », « moins de charges salariales et de cotisations sociales patronales sur l’emploi », « moins de tracasseries administratives et douanières », « libre exportation des bénéfices », et « plus d’impôts sur la consommation des ménages », pour créer un environnement de « classe internationale », capable d’attirer l’Investissement Direct Etranger (IDE). 
 
Dans ce contexte, pour faire accepter aux Sénégalais de l’intérieur, cette surtaxe des entrants, Wade tente de leur faire croire que c’est pour réduire la part des bénéfices des actionnaires étrangers dans le but de renflouer le Trésor. 
 
Il compte ainsi, à force de propagande pour toucher la fibre nationaliste, persuader les Sénégalais qu’il ne s’agit nullement d’un « racket » sur les Sénégalais de l’extérieur, mais bien une façon de réduire les bénéfices des actionnaires étrangers ! 
Mais cette volonté « nationaliste », qu’il veut afficher, est aussi en porte à faux avec sa décision antérieure, de réduire la part de l’Etat dans le capital de la SONATEL, donc sa part dans les bénéfices de l’entreprise, pour vendre une partie des actions que l’Etat y déteint à France TELECEM, pour lui donner la majorité absolue dans le capital de la société! 
 
De même, dans le capital de SUDATEL, il n’avait prévu aucune participation de l’Etat dans le capital, mais avait obtenu de réserver 15% au privé national sans qu’il y ait, jusqu’ici, un début officiel de son application ! 
 
De même, la crise qu’il entretient avec TIGO, est dans le but avoué d’augmenter le coût du « ticket entrant », pour avoir de l’argent frais, mais aucunement pour que l’Etat y détienne une part du capital pour pouvoir participer au partage des bénéfices de l’entreprise. 
 
Le souci de Wade est donc de disposer de l’argent frais en grande quantité, pour ses besoins de train de vie et d’accumulation de richesse, même si cela se fait au détriment des revenus futurs garantis, pour financer des investissements publics planifiés. 
 
Cette volonté de Wade a été contrée efficacement par les travailleurs de la SONATEL et par l’opinion publique, et avait même amené la Banque mondiale et le FMI à émettre des réserves sur la volonté de Wade de céder une partie des actions de l’Etat à France TELECOM, à cause de ses conséquences néfastes sur les ressources futures du Trésor public. 
Après cet échec cuisant, la surtaxe des appels entrants est donc venue à la rescousse pour lui procurer de l’argent frais sur le dos de notre Diaspora, sans compromettre les ressources futures du Trésor, ni se mettre en contradiction avec les indicateurs de « Doing Business ». 
 
Mais, cependant, cette surtaxe a l’inconvénient de constituer une menace grave pour la survie de la SONATEL, qui est l’opérateur principal de téléphonie au Sénégal. 
 
C’est cela qui a mis en branle, à nouveau, les travailleurs de la SONATEL et l’opinion publique, contre ce « racket » dont les Sénégalais de l’extérieur sont l’objet, et contre la mise en danger de cette entreprise nationale. 
Le rejet de cette surtaxe est si puissant que Wade n’a trouvé d’autres parades, que dans de vaines tentatives de montrer que son soucis, dans cette affaire, c’est le « recouvrement de la souveraineté nationale » dans cet important secteur de développement que constituent les TELECOMS. 
 
Et pour tenter de rendre cette volonté crédible, il se propose de « nationaliser » tout bonnement la SONATEL ! 
Mais puisqu’il n’est ni révolutionnaire, ni nationaliste, mais adepte de « Doing Business », les travailleurs de la SONATEL lui ont rappelé, qu’il ne pourra « nationaliser » l’entreprise qu’à la fin de la concession dont elle bénéficie, c'est-à-dire, pas avant 2014, avec, comme cerise sur le gâteau, un rachat des actions que France TELECOM déteint dans l’entreprise qui risquent de coûter plusieurs centaines de milliards au Sénégal ! 
 
L’absurdité d’une telle prétention saute aux yeux de tous ceux qui savent que, sans remettre en cause son engagement libéral dans le « Doing Business », il ne peut pas nationaliser à volonté sans racheter les actions du privé ainsi exproprié. 
C’est cette perception des manœuvres de Wade pour imposer la surtaxe des appels entrants, qui a renforcé la détermination des travailleurs de la SONATEL à s’y opposer, et a permis l’élargissement de cette opposition au « Mouvement des Forces Vives de la Nation » (M23), auquel l’Intersyndical des travailleurs de l’entreprise vient d’adhérer. 
Dans ce contexte, Wade ne peut plus défendre, devant l’opinion, la nécessité de la surtaxe des appels entrants, qu’en tentant de nouveau, à rendre plus crédible, sa volonté, dans cette opération, de défendre l’intérêt national. 
C’est à cet effet, qu’il a décidé l’octroi à l’Etat de 35% du capital des sociétés de téléphonie, et de réviser le Code minier pour en faire de même. 
 
Pour ce faire, il va saisir l’Assemblée nationale de projets de loi pour traduire en acte, sa volonté de recouvrer la souveraineté économique de notre peuple. 
 
Du fait de sa majorité aux ordres à l’Assemblée nationale, qui va le soutenir dans cette nouvelle initiative, Wade croit pouvoir toucher la fibre nationaliste des Sénégalais, pour désamorcer la pression de l’opinion contre la surtaxe des appels entrants, et lui permettre d’orienter l’attention vers un débat sur la faisabilité de la prise de participation dans le capital des entreprises ciblées. 
 
Il est donc important de s’y pencher sérieusement pour déjouer cette nouvelle stratégie de diversion de Wade. 
II) Quelle est la faisabilité de cette nouvelle opération de Wade ? 
 
Certains commentateurs ont vite balayé d’un revers de main cette novelle opération de Wade, sous prétexte qu’il ne peut pas, légalement, imposer à une entreprise, qui n’a aucune difficulté économique ni financière, de « recapitaliser » afin de lui permettre d’acheter des actions dans le nouveau capital à hauteur de 35%. 
Une telle approche de la question repose sur une mauvaise compréhension du projet de Wade. 
En effet, il ne s’agit pas, pour lui, de « recapitaliser », qui ferait appel à des fonds nouveaux, mais bien de « reconfigurer la géographie actuelle » du capital des entreprises, pour permettre à l’Etat d’y détenir 35%. 
En d’autres termes, il s’agit , dans le cas de la SONATEL, d’obtenir que France TELECOM, ou les autres actionnaires privés petits porteurs, lui cèdent 8% du capital de l’entreprise pour pouvoir , avec les 27% que l’Etat y détient déjà, porter sa part à 35%. 
Une telle opération relève de la souveraineté des Etats, et non de la volonté des actionnaires privés majoritaires de l’entreprise. 
 
C’est dans cette optique que des « nationalisations partielles ou totales » des entreprises privées, « sans indemnisation aucune » ont été opérées dans le passé, dans des pays où des révolutionnaires ou des nationalistes, soucieux de la souveraineté économique de leurs pays, ont accédé au pouvoir. 
 
Mais il est évident, que Wade n’étant ni révolutionnaire ni nationaliste, il n’est pas capable de défier de cette manière les grandes puissances occidentales au nom de la souveraineté de son peuple. 
 
En fait, depuis son avènement au pouvoir, tout ce qu’il entreprend rentre dans une recherche effrénée de caution de leur part. 
Dans ce cadre, une loi qui autorise l’Etat de s’offrir 35% du capital des entreprises de TELECOM et des Sociétés minières, ne saurait être rétroactive pour s’appliquer sur celles déjà en activité. 
 
Le cas échéant, ce serait alors un coup fatal à la sécurité des investissements privés étrangers que Wade se garderait bien de porter, pour ne pas nuire à son classement dans le « Doing Business », dans lequel il se glorifie d’avoir, cette année, gagné trois places ! 
Cette loi, une fois adoptée ne pourrait donc s’appliquer obligatoirement que dans le cadre de nouvelles sociétés, soucieuses de s’implanter dans la téléphonie et/ou dans les mines. 
Donc, en présentant ces projets de loi, comme si leurs effets allaient être immédiats, Wade cherche à faire croire aux Sénégalais, que ce qui l’oppose aux travailleurs de la SONATEL et au M23, ce n’est pas la surtaxe des appels entrants, qui est perçue comme un « racket » sur la Diaspora Sénégalaise, mais bien, sa volonté de recouvrer la souveraineté économique du peuple. 
 
C’est de la même qu’il procède en masquant une vaste opération de spéculation foncière sur le site de l’aéroport LSS, derrière la construction d’une « Cité des Affaires », après avoir bradé les terrains devant servir de réserves foncières à l’ASECNA pour ses projets d’agrandissement et de modernisation de cet aéroport. 
Même les terrains devant servir d’emprise des pistes d’envol n’ont pas été épargnés dans cette course effrénée d’argent frais, qui est le moteur de la gestion de Wade des affaires de la Nation. 
 
Il est ainsi évident que les décisions, prises en Conseil de ministres sur la participation de l’Etat dans le capital des sociétés de téléphonie et des mines, et sur la construction d’une « Cité des Affaires » sur le site de l’aéroport LSS, des l’ouverture de celui de DIASS en 2012, ne sont rien d’autres qu’une vulgaire recherche d’argent frais pour renflouer la « cagnotte électorale » du Parti de Wade en 2011. 
 
Donc, pour contrer efficacement une telle manœuvre, il faudrait éviter de tomber dans son jeu, en donnant l’impression que l’on se bat contre sa décision de faire adopter, par voie législative, la prise de participation de l’Etat dans ces sociétés. 
Il ne faudrait pas lui donner prétexte pour renoncer à ce projet de prise de participation obligatoire de l’Etat dans le capital des Sociétés qui vont venir s’implanter dans la téléphonie et les mines. 
Il faudrait tout faire pour l’enferrer dans son propre jeu en l’obligeant, par la clameur populaire, à ne pas faire machine arrière sur cette question. 
 
Il faudrait donc exiger qu’il aille jusqu’au bout de ce projet, tout en faisant clairement comprendre, que cela n’a rien à voir avec la surtaxe des appels entrants, et par conséquent, qu’il faut continuer à se mobiliser pour sa suppression, qui est parfaitement compatible avec le projet de prise de participation de l’Etat dans le capital de ces nouvelles entreprises, à côté du privé national, comme condition non négociable à toute nouvelle cession de concessions dans ces secteurs stratégiques pour le développement économique et social du pays. 
 
Dans ce cadre, il faudrait exiger de l’Etat, après l’adoption de cette loi, d’ouvrir immédiatement, comme l’a proposé le Président de l’Intersyndical de la SONATEL, une large concertation avec les acteurs concernés des entreprises déjà installées, pour créer les conditions d’une renégociation de la géographie du capital de leurs entreprises, pour permettre à l’Etat d’en détenir 35%. 
 
Il ne faudrait pas laisser à Wade le soin de reculer dans aucun volet de ce projet de prise de participation de l’Etat, à côté du privé national, dans le capital de toutes les entreprises stratégiques sous contrôle du capital étranger. 
 
Par contre, son projet d’aggravation de la spéculation foncière avec sa « Cité des Affaires », qui va rendre encore plus chers, à Dakar, les loyers à usage d’habitation ou de bureau, devrait être dénoncé et combattu sans concession. 
 
Ceux qui accepteront de rentrer dans ce jeu de spéculation foncière de Wade, devraient s’attendre à être expropriés sans aucune indemnisation, comme Benno l’a déjà clairement notifié aux Partenaires Techniques et Financiers du Sénégal. 
Donc, le retrait de la surtaxe sur les appels entrants, la saisine de l’assemblée nationale pour instituer cette prise de participation de l’Etat, et l’annulation du projet « Cité des Affaires », devraient , désormais, faire partie du même combat que mène le M 23, pour la préservation du pouvoir d’achat des Sénégalais, la sauvegarde de l’entreprise SONATEL avec ses emplois, et pour le recouvrement de notre souveraineté économique dans les entreprises stratégiques, et dans notre patrimoine foncier, qui sont indispensables pour le Développement économique et social du Sénégal. 
 
Ibrahima SENE 
PIT/SENEGAL 
Sénégal 1999-2011 : deux époques, deux module 
Douze ans après les grandes manœuvres politiques destinées à mettre fin au système agonisant du régime socialiste d'Abdou Diouf, le Sénégal est, quoi qu'en disent certains, dans une situation de ‘remake’ pour faire partir le régime libéral d'Abdoulaye Wade qui, paradoxalement, avait été mis en selle pour conduire les changements souhaités par la majorité de la population. 
Témoin privilégié des péripéties pour l'avènement de l'Alternance en 2000 et observateur avisé des opérations en cours pour l'alternative à cette alternance, je me permets d'oser m'engager dans une analyse comparative des deux situations que voilà, dans ce quelles ont de commun et de différent : si l'objectif de changement est le même, la disparité de la forme et de l'ampleur de la contestation, du profil des personnages en présence et de leur état d'esprit, des démarches entreprises et de la conjoncture internationale, apparaît flagrante, qui donne à chacune des époques son cachet particulier. Dans les deux cas, le fameux cri du 1er janvier 1981 de feu Kéba Mbaye, alors président de la Cour suprême (‘les Sénégalais sont fatigués’) a trouvé et trouve toute sa dimension, du fait de la précarité de la population, par rapport à l'état de jouissance démesurée d'une minorité, fortement protégée par une gouvernance de partis, qui exclut la grande masse des citoyens. 
En 1999 comme en 2011, la crise sévit dans pratiquement tous les secteurs d'activités de la Nation, comme le laissent percevoir les multiples mouvements d'humeur des populations, toutes catégories confondues et comme le ressentent les ménages contraints, la plupart, à un repas par jour et à une légère collation aux autres heures, si les moyens le permettent. L'augmentation périodique des prix de toutes les denrées de première nécessité et de grande consommation grève les revenus de cette masse de crève-la-faim, constamment pressurés par cette inflation provoquée, à petits pas, et de manière constante, et qui glissent ainsi, progressivement, dans la misère. 
Une telle conjoncture difficile conduit certains individus du petit peuple à être à l'affût des moments de rassemblements des tenants du pouvoir pour empocher quelques billets de banque, contre des promesses de routine (celles-ci n'étant valables que pour ceux qui y croient, comme dirait l'autre…), quand d'autres – plus haut placés – se positionnent, plus constamment comme forces d'appoint, moyennant de juteux privilèges et sinécures dans leurs sphères d'affectation. 
Et toutes ces manipulations pécuniaires s'opèrent sur fonds de conflits internes, naguère au Parti socialiste, aujourd'hui au Parti démocratique sénégalais, qui exercent un effet de contamination sur l'ensemble des systèmes mis en place et qui ont joué et qui jouent un rôle déterminant dans l'effondrement de l'échafaudage présidentiel. Celui-ci est d'autant plus fragilisé qu'il reposait, dans le précédent régime, sur ‘un présidentialisme autocratique bonapartiste’, selon les propos de l'ancien Président du Conseil des ministres, Mamadou Dia et, dans le régime actuel, toujours selon ce même témoin, sur ‘un super-présidentialisme caractérisé par un centre unique de décision où tous les pouvoirs sont concentrés entre les mains du président de la République, qui peut en répartir telle ou telle portion à qui il veut et comme il veut’. 
Dès lors, tout individu, mandaté d'une mission présidentielle (à la discrétion du Chef de l'Etat) échappe à toute autre autorité institutionnelle et agit selon son propre gré (et celui de son commanditaire). En avant, alors pour la cacophonie!!! 
Dégradation en ampleur 
L'ampleur de la dégradation de la situation dans tous les secteurs de la vie nationale, malgré les discours d'autosatisfaction et d'autoglorification de la mouvance présidentielle, déclamés le 5 octobre dernier, au cours d'une séance de communication, au professionnalisme peu avéré, a engendré une mise en rang de bataille, de multiples forces – quelques unes disparates, et d'autres croisées – pour affronter les défis auxquels sont, quotidiennement, confrontés un nombre incalculable de Sénégalais, diversement affectés par les humeurs et les intérêts des dirigeants. Humiliations et offenses de toutes sortes sont ainsi infligées régulièrement à la dignité des populations, contraintes, en trop grande partie, et de plus en plus nombreuses, à tendre la main ou à se voir déposséder de leurs terres. 
Elles se conjuguent avec les rangs (non des meilleurs) aux tableaux onusien et d'autres institutions mondiales et régionales, des performances sénégalaises dans le développement humain comme dans celui de la morale publique. ‘De l'indice de l'échec d'une politique de développement et de mal gouvernance, caractérisée notamment par une effervescence de scandales politico-financiers et de celui de l'échec d'une politique sociale et culturelle, marquée par une paupérisation galopante de la population et par une montée inquiétante de la corruption, sécrétant une culture de non-valeurs’, tel que décrit par Mamadou Dia en 1999, on est passé, en 2011, en confirmant et en dépassant même une telle image, ‘dans la masse des pays d'Afrique noire dont les citoyens n'ont pas un revenu de 1 000 dollars par habitant et par an’, comme le révèlent les tout derniers ‘Indicateurs africains de développement’ de la Banque mondiale (et non pas 1 500 dollars, comme le proclament les sources officielles sénégalaises), ce qui les place parmi les pays à très faibles revenus (et non pas dans le rang de ceux qui sortent de la pauvreté). 
En 1999, la demande sociale était portée par les partis politiques de l'opposition, managés par le ‘Maodo’ (Patriarche) Mamadou Dia, sous la bannière de la ‘Coalition pour l'Alternance 2000’ (Ca 2000) mutée en ‘Front pour l'Alternance’ (Fal 2000) au second tour avec la jonction de formations comme l'Alliance des forces du progrès (Afp) de Moustapha Niasse pour amener Abdoulaye Wade à la victoire. 
Même si elles avaient en face un Ps, déchiré par de multiples conflits internes et même par des débuts de scission dans plusieurs sections, mais déterminé à conserver le pouvoir à tout prix, ces ‘Fal’ avaient l'avantage non exprimé -, il est vrai - d'avoir affaire avec un Abdou Diouf, d'une part, affaibli par sa double charge de Chef de l'Etat et de leader de son parti sur lequel il n'avait pas une autorité maximale sur ses différentes composantes et, d'autre part, partagé entre la satisfaction des besoins de ses partisans de rester au pouvoir et celle du désir de certains des plus proches de sa famille de le quitter. La promptitude de son coup de téléphone de félicitations à son rival, Abdoulaye Wade, avant même l'annonce des résultats provisoires par l'Onel (Organisation nationale des élections), a, en tout cas, permis de répondre à l'attente de cette dernière catégorie de sa famille et de couper court à toute éventuelle tentative de fraudes post-électorales de la part de partisans, spécialistes alors en la matière… 
Nouveau contexte 
A présent, nous sommes dans un contexte différent, avec un nombre incalculable de candidats dont deux anciens Premiers ministres du président Wade sortant et trois autres de ses anciens ministres, ainsi que des indépendants et celui attendu de ‘l'unité et du rassemblement’ des classiques de l'opposition politique. Le mouvement de 2011 se singularise surtout par l'entrée en scène des membres de la société civile et de mouvements citoyens, qui incarnent ainsi l'élargissement de l'éventail populaire de la contestation, plus connu sous l'appellation de ‘majorité silencieuse’. 
Et la plupart de ces organisations remettent même en cause la candidature du pensionnaire du Palais présidentiel, avec la même énergie que défendent les membres de la mouvance présidentielle, conduite, de main de maître, par ‘la seule constante’, comme le nomment les membres du Pds. 
Aujourd'hui, il se révèle, de manière constante, que le problème de fond de la crise interne sénégalaise, c'est la Constitution de 2001 (aménagée et réaménagée pour perpétuer une dynastie devenue inacceptable) qui, dès son entame, a instauré un système où le président de la République ‘est le seul maître à bord du navire Sénégal…’ 
Cette posture a conduit à une véritable ‘crise démocratique’ où toutes les sphères sont en alerte, entraînant une paupérisation de plus en plus intensive et extensive de la masse, en dépit des avancées macro-économiques annoncées. Cette crise inclut une forme de re-colonisation rampante qui s'exprime, entre autres, par la cession du domaine foncier à des entreprises étrangères entre autres, multinationales, sous le prétexte d'une accélération de la modernisation de l'économie nationale et par une préférence accordée à celles-ci dans la passation des marchés publics pour des opérations à grande capacité de revenus, au détriment de sociétés locales aux compétences techniques et humaines avérées. Cette intrusion caractérisée participe, d'une part, de la mondialisation orientée que nous imposent les pays du Nord et de la réactivation d'une Françafrique qui avait connu un certain bémol, du temps d'Abdou Diouf et de Jacques Chirac dont les relations interpersonnelles avaient l'entreprise du vieux paternalisme, il est vrai, plus subtile. 
Capitalisme visé 
Le nouveau contexte international qui met en avant les ‘contrôleurs’ du marché, lesquels dictent les voies à suivre par les politiques dans un système capitaliste, en perte de vitesse, et vigoureusement en cause dans de nombreux pays d'Occident, par les jeunes regroupés au sein d'un ‘mouvement des indignés’. 
En ce crépuscule de l'An 2011, à quatre mois de la présidentielle de février-mars 2012 de toutes les incertitudes, mais aussi de tous les déterminants de l'avenir du Sénégal, le problème fondamental est ‘un problème de survie de la vie nationale avant d'être un problème de croissance ou même de développement intégral’, comme l'évoquait, à l'époque, Mamadou Dia. Pour lui, ‘le peuple ne méritait pas ce qui lui était fait ni, non plus, le destin qu'on était en train de lui préparer’. Et il le décrit, en ces termes : ‘un peuple de croyants, un peuple de travailleurs, un peuple de créateurs, riche de trésors, de vertus, plein de dignité malgré la pauvreté, capable de se hisser aux niveaux les plus hauts dans tous les domaines: moral, spirituel et matériel…’ Mais cette image du peuple a été, en grande partie, écorchée par des pratiques malsaines qui ont pour noms, entre autres, fanatisme, injustice, corruption, impunité, mensonge, détournements de biens, achat de conscience, chantage, roublardise, etc. Autant de maux qui ont dénaturé le comportement de certains Sénégalais qui ont besoin de retrouver leur âme par un véritable changement de paradigme. 
C'est dans cette voie que se sont engagés les divers mouvements de changement, largement envahis par les jeunes, qui ont perdu toute confiance et qui sont, désormais, décidés à prendre leurs responsabilités dans la gestion du Sénégal d'aujourd'hui pour préserver leur avenir, sans violence, mais également sans faiblesse… 
Justin MENDY, Journaliste 
 
 
 
 
Si la honte pouvait tuer 
Si la honte pouvait tuer dans cette supercherie de République du Sénégal, sur 12 millions d’habitants, j’ai peur que seul quelque 10 mille ne survivent. Car dans ce pays que tant se vantent de chérir, les valeurs qui devraient autoriser à vivre sont portées disparues. 
Valeur... voilà un de ces mots qui sonnent de plus en plus creux et dont l’utilisation abusivement biaisée, foncièrement manipulatrice, rend chacun de nous responsable de cette plaie béante ancrée en plein milieu du poumon gauche de notre démocratie médiocre. 
 
Si la honte et la mauvaise conscience pouvaient tuer dans ce Sénégal, les détracteurs de Mamadou Dia n’auraient pas vécu 95 ans, les assassins de Me Babacar Sèye encore moins. Ceux qui ont martelé Talla Sylla de coups se seraient pendus juste à côté des commanditaires de cet acte répugnant. Ne parlons même pas de ceux qui ont ôté le souffle à Malick Bâ, crime resté impuni. 
Si la honte pouvait tuer dans ce pays à la face démocratique ridée (pour ne pas dire la façade fissurée) les fils de l’impérialisme, les nouveaux colons, les nouveaux maîtres n’auraient pas enfermé derrière les barreaux de la peur Malick Noël Seck. Car nous sommes tous des Malick Noël Seck. Et à travers cette ignominie, c’est tout un peuple qu’ils tentent de bâillonner, voire mutiler. Et j’ose dire, au risque conscient de suivre son exemple, que c’est peine perdue. 
 
C’est peine perdue. Car nous sommes les descendants des Lat Dior Ngoné Latyr ; Nkwame Nkrumah, Lumumba, Luther King et Malcom X. Nous nous réveillons au son de la voix de Cheikh Anta et nous endormons en priant pour Sankara ! 
 
A bas l’impérialisme... 1987... Et encore : A bas l’impérialisme en 2011. Mais cet impérialisme qui revêt un habit qu’on ne lui connaissait pas. Il s’est infiltré à l’intérieur de nos rangs de Sénégalais ! Honte aux Africains ! 
 
Ce sont ceux qui disaient être contre l’injustice, l’exploitation, l’impunité et le favoritisme ; pour résumer, la loi du plus fort, qui le pratique aujourd’hui à tous les échelons du pouvoir ! Et toutes les générations d’hommes politiques con¬fondues. A la différence près que notre pays a connu ses pires bourreaux dans les dix dernières années. 
 
L’Assemblée nationale sénégalaise a toujours démontré son incompétence, de la loi Ezzan au rejet du ticket Président-Vice président, le 23 juin. La Justice sénégalaise a également plusieurs fois prouvé sa lâcheté. Mais aujourd’hui nous sommes allés trop loin en reniant les valeurs fondamentales qui devraient faire de nous des hommes et des femmes dignes, des hommes et des femmes libres, des hommes et des femmes respectés, mais surtout respectables. Et cela au-delà des faux semblants et de l’hypocrisie qui sont les repas quotidiens de centaines d’entre nous. Honte aux Sénégalais. 
 
Nous ne sommes plus que les ombres de nous-mêmes et l’avons prouvé en réagissant si faiblement à la décision rendue sur le sort de celui qui a commis le crime d’oser dire tout haut ce que tant pensent tout bas. 
 
Décision basée sur du mimétisme... mimétisme du modèle esclavagiste : «Tu me déranges esclave, tais-toi où tu seras châtié... pas moins de 1 000 coups de fouet pour ton impertinence !» 
Epoque moderne oblige 1 000 coups de fouet sont devenus 730 jours de prison pour avoir «outré» un magistrat, et l’avoir soit disant menacé de mort. 
Que l’on nous dise donc comment l’outrage à magistrat s’évalue... ? comment pèse-t-on, calcule-t-on ou estime-t-on l’outrage ? De quelle épaisseur est la frontière entre ce qui outre et ce qui ne choque pas ? 
 
Est-ce que si j’écris à la suite de Noël Seck : «Messieurs-Dames les membres du Conseil constitutionnel, parce que vous travaillez pour le peuple, prenez vos responsabilités !» j’entre dans une zone dangereuse ? Est-ce dans la formulation de ses phrases que Noël a fauté ? Enferme-t-on quelqu’un pour si peu ? 
Et puis comment constate-t-on une menace de mort ? Peut-on vraisemblablement menacer quelqu’un de mort par écrit avec une tournure de phrases polies et lui remettre en main propre la preuve de notre futur acte ? 
 
Tout ceci n’est-il pas une pièce de théâtre fabuleusement mal écrite et ficelée dont le metteur en scène est connu de tous ? 
 
Malheureusement, la honte ne tue pas... car si la honte pouvait tuer, celle qui a osé accepter le rôle principal dans cette comédie tragique du gouvernement aurait eu peur de l’arrêt cardiaque immédiat, après avoir lu à son auditoire une telle décision. 
 
Sénégalais amoul roussoukay, mo tax rousslo ngene ma. Rousslo ngene niou beuri… 
 
Mais mon cher Malick..., couche toi chaque soir en paix. Car les quelques fils restants de l’Afrique digne veillent. Demain quand la parole sera à la rue, nous reviendrons effectivement plus nombreux. 
 
Car si vivre coûte cher, mourir aussi... mais il vaut mieux mourir étranglé par l’étau de ses principes que mourir sous le poids de la honte. 
 
 
Mariama TOURE 
«Speak the truth, even if your voice shakes» Unknown 
Lettre ouverte à Malick Noël Seck : L’Histoire t’acquittera 
 
 
«C’est dans les prisons que l’idée de liberté prend le plus de force et peut-être ceux qui enferment les autres dedans risquent-ils de s’enfermer dehors» 
 
Jean Cocteau 
 
 
Cher Malick, 
 
C’est avec regret que j’ai lu ta lettre adressée au président du Conseil constitutionnel. Mais c’est avec stupeur que j’ai suivi toute la polémique qui l’a suivie.  
Tu le sais, toi qui es activement engagé dans l’action politique, le Sénégal est à la croisée des chemins, comme nombre de pays africains d’ailleurs, lorsqu’on s’approche d’une importante échéance électorale.  
 
Une élection est la respiration naturelle de la démocratie. Donc, il est normal qu’une tension soit ressentie par l’élite politique relayée au sein de la population qui est, dans cet exercice, le seul juge légitime. 
 
Mais quand cette tension atteint son paroxysme jusqu’à faire craindre la chute vertigineuse vers le chaos, elle devient problématique et nous enseigne que le Sénégal est encore de ces pays dans lesquels une élection constitue toujours un risque majeur, malgré la belle image que l’on a montrée au monde en 2000. La belle alternance pacifique matérialisée par ce coup de fil entre un homme représentant un pouvoir qui venait de boucler 40 années de règne et un leader charismatique aux promesses généreuses semble loin, hélas. 
Le scrutin de février 2012 accentue cette tension du fait de l’inédite déclaration de candidature d’un homme qui venait juste d’être réélu deux ans auparavant.  
Cette maladresse a fait basculer le pays dans une campagne permanente depuis 2009.  
 
Aujourd’hui, le Sénégal est dans une posture curieuse qui fait qu’aucun citoyen ne sait ou non si le camp du pouvoir sera représenté en février 2012. Un débat vif s’est posé, d’abord entre juristes, dorénavant national, sur la possibilité ou non pour le chef de l’Etat de se présenter en vue d’un troisième mandat.  
Je laisse le soin à d’autre de discuter de la question. Discuter, oui, car le seul organe habilité à trancher reste le Conseil constitutionnel. Donc nous attendrons sa décision et nous nous y plierons. «Obéir aux lois qu’on s’est prescrite est une liberté», disait Emma¬nuel Kant. 
 
Cher Malick, en tant que Républicain convaincu et légaliste jusqu’au bout des ongles, je ne peux accepter des menaces contre le président de cette institution, tel que j’ai compris le dernier paragraphe de ta lettre. 
 
J’avoue que tu as été maladroit, car la politique, c’est des idées qui rencontrent des circonstances. Le moment n’était pas de poser un acte qui risquerait de porter un frein à ta cause, tes camarades de l’opposition avaient plus besoin de toi à leurs côtés que là où tu es aujourd’hui.  
 
Tu sais bien entendu que le plus grand problème en Afrique reste la mise en œuvre d’une démocratie pluraliste, le respect de l’indépendance de la Justice et la construction d’un Etat de droit pour que chaque citoyen puisse jouir de sa liberté dans un cadre harmonieux. Sans ces préalables, aucun progrès économique et social ne peut voir le jour.  
 
Alors, ce n’est pas à nous citoyens de fragiliser nos institutions en nous attaquant sans mesure à ceux qui les incarnent. Il y va de notre crédibilité en tant que pays de droit, mais aussi de la sauvegarde du bien le plus précieux dont nous disposons, la Justice.  
 
Cher Malick, je suis convaincu de ton amour pour le Sénégal. Je suis sûr de tes convictions envers ton combat politique. Je sais également combien cet engagement est rude et exigeant et combien il pèse dans la vie d’une personne encore à la fleur de l’âge. Tu as le mérite de participer à la construction d’une ambition nationale en t’engageant à ton âge en politique. C’est un signe de maturité et de patriotisme. Combien de jeunes Africains je croise, chaque matin, qui ont démissionné de leur rôle d’avant-garde préférant la précarité d’une vie occidentale voire le choix stupide d’un quotidien en situation irrégulière.  
 
Je devine aussi la peine d’être éloigné des siens. J’imagine (peut être pas assez) l’exiguïté d’une cellule. Et je ne doute pas des rencontres désagréables qu’on peut y faire. Mais tout cela n’est rien comparé au sentiment d’injustice qui nous anime quand on a le sentiment de n’avoir rien à se reprocher.  
Ta lettre depuis la prison m’a ému.  
 
Néanmoins Malick, je ne vais pas te défendre de façon acharnée, tes camarades du Ps le font mieux que moi, car ils ont leur agenda, leurs motivations qui ne sont pas seulement le vœu de voir un ami sortir des liens de la détention. Ils ont aussi un combat politique à mener. C’est de bonne guère.  
 
Alors, je vais juste de suggérer de bien méditer cette réflexion de ce monument de la pensée musulmane, Ibn Taymiya : «Si vous m’exilez, je vais poursuivre ma mission ailleurs ; si vous me mettez en prison je vais méditer sur ma mission et l’affiner ; si vous m’exécuter, je mourrai en martyr.»  
 
Je le répète, je pense que tu as eu tort d’employer les termes contenus dans ta lettre, surtout vis-à-vis d’un homme astreint au devoir de réserve, donc qui ne pourra point se défendre. Mais je suis également convaincu que ta place, compte tenu du climat du pays et de la nécessité d’aborder les échéances de 2012 dans la sérénité, n’est pas en prison. Elle est chez toi avec ta famille, avec tes amis et camarades.  
 
Pour qu’elle soit efficace et serve de leçon, une décision de justice doit être rendue avec intelligence. Voilà pourquoi le droit est un cousin très proche de la philosophie.  
Cher Malick, l’Histoire t’acquittera.  
 
Hamidou ANNE 
Ena - Paris 
Lettre ouverte au président de la République : la fièvre chronique du Pds dans le nord du pays ou les prémices d’une défaite cuisante dans le Fouta 
Excellence, Monsieur le président de la République,  
J’ai de l’honneur de partager avec vous, sur cette tribune une certaine réflexion dans le but d’attirer votre attention et apporter une raie de lumière dans l’obscurité. Cette contribution ne s’inscrit pas dans la logique de vous faire croire - comme le font souvent certains responsables politiques - que tout est rose pour le Parti démocratique sénégalais et que tout est nickel pour les populations de ce beau terroir. Elle se propose, au contraire, d’être une image réelle et nette que nous voulons porter à votre bienveillante attention à la place des ‘mirages’ qui vous ont toujours été servis par certains de vos proches collaborateurs (responsables politiques). C’est pourquoi, nous avons toujours apprécié le courage et l’honnêteté intellectuelle de certains cadres de la région de Matam qui, à travers leurs sorties dans la presse ou au cours des conférences publiques, ont voulu, dans une démarche de rupture et de vérité, tenir le langage qu’il faut en acceptant de mettre le doigt sur les véritables plaies qu’il faut impérativement soigner au risque de connaître un naufrage politique sans précédent.  
Nous avons beaucoup parlé dans les Radios, nos sorties à la Télé ont été nombreuses. Mais nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin car, nous sommes fondamentalement convaincu qu’il incombe à tout esprit averti, à tout citoyen honnête et sincère, à tout jeune intellectuel soucieux de son avenir et celui de son pays de s’investir au nom des plus hautes vertus et des plus justes valeurs pour l’avènement d’une meilleure situation. ‘Situation’, ce terme résume et décrit ce que nous vivons et ce que nous aimerions vivre.  
Le temps est venu où la détermination et l’engagement doivent l’emporter sur le silence et le refus de clarté. C’est le temps de la vérité et de la bonne foi. Avant l’échéance pathétique du mois de février, des mises au point s’imposent pour ‘faire tomber les masques’ afin de regarder les acteurs à travers leurs vrais visages. C’est la seule condition pour comprendre en quoi la bonne graine se distingue de l’ivraie.  
Mais la pédagogie de l’essentiel que nous a enseigné un de nos grands maîtres, l’historien Aboubacry Moussa Lam, nous oblige à être bref, concis et précis. Pour cette raison, notre missive se propose juste de jeter un faisceau lumineux sur la situation actuelle du Fouta et enfin d’attirer votre aimable attention sur ‘la déliquescence du Pds dans la région de Matam’ pour parler comme le rossignol des souffrances des étudiants de la faculté de Médecine, de Droit et actuellement celle des Lettres et sciences humaines.  
Monsieur le président de la République,  
Nous tenons par devoir et pour la postérité à vous rappeler que la région de Matam et le département de Podor ont vu leurs fils, la plupart des cadres supérieurs, accéder à de hautes fonctions administratives et politiques. Toutefois, il est regrettable de signaler qu’ils n’ont jamais pu ou eu l’occasion de montrer ni une présence suffisante à leur côté, ni des réalisations efficaces à la hauteur de leur responsabilité par rapport à l’attente de cette population qui leur a tout donné. Ce n’est pas chose étonnante car la majorité d’entre eux a commencé à militer dans des partis ou organisations divers à un âge très avancé.  
Maître ! Il urge impérativement de renforcer les branches mourantes, mal venues ou sclérosées à défaut de les changer par des éléments composites d’une sève nouvelle afin de permettre à votre arbre (le Pds) un nouvel élan vers le ciel. Car, en réalité, nous sommes convaincu avec George Bernard Shaw que ‘le progrès est impossible sans le changement et ceux qui ne peuvent jamais changer d’avis, ne peuvent ni changer le monde ni se changer eux-mêmes.’ Nous y reviendrons.Excellence, aujourd’hui, le Fouta présente un tableau peu reluisant malgré vos nombreux efforts.  
Nonobstant tout, le Fouta (700 km de long, 50 km de large 2 500 000 habitants environ) ne dispose pas plus d’un seul camp de Sapeurs Pompiers pour assurer une sécurité suffisante des populations. Il s’y ajoute que dans toute cette zone, il n’existe aucune infrastructure sanitaire digne de ce nom. Hormis les deux hôpitaux de Ourossogui et de Ndioum qui d’ailleurs ne s’approvisionnent en oxygène que dans des quincailleries, il n’y a que quelques centres et postes de santé incapables du reste d’assurer les soins primaires pour les maladies les moins dangereuses. Il n’y a aussi que dans cette partie du Sénégal où l’on retrouve de très gros villages comme Doumga Ouro Alpha, Sadel ou Boyinadji, etc. qui font tous plus de 8 000 habitants et qui ne sont érigés ni en chefs-lieux de Communauté rurale encore moins en Commune. Aussi, c’est encore toujours dans cette zone (département de Ranérou) que l’on retrouve pratiquement une absence totale de forages, obligeant les populations, la plupart du temps, à faire des dizaines de kilomètres de marche à la recherche de la bassine précieuse, pour l’obtention de laquelle, il faudra débourser une somme de 300 de nos Francs. Et dans une partie de l’île à morphil, sur l’axe passant par Toufndé Ganndé, Saldé, Wassétaké, Thioubalel, Cas-Cas, Boki, Sinthiou Dangdé, Dara, il n’y a seulement que deux villages qui sont électrifiés sur plus d’une cinquantaine.  
Je risquerais de paraître grandiloquent, si je me mettais à vous parler de la misère dans laquelle vivent les Foutankés. Je vais juste conclure pour aujourd’hui cette liste qui n’est pas exhaustive du tableau noir que présente le Fouta par cette question qui hante le sommeil des populations : les infrastructures routières. Là, je ne m’aventurerais pas à entrer dans les détails pour ne pas abuser de votre temps car je présuppose que d’autres dossiers d’une importance capitale vous attendent sur la table. Mais sachez juste que la plus grande cause de mortalité au Fouta reste l’état de l’axe routier Richard Toll-Bakel qui se trouve dans un état de délabrement avancé. L’autre pilule impossible à avaler pour les populations c’est la route Linguère-Matam qui est une vieille doléance et qui peine à voir le jour malgré les nombreuses promesses.  
Gorgui, rassurez-vous cependant que les populations ne sont pas amnésiques. Vous avez donné au Fouta ce qu’il n’a jamais eu depuis l’accession du Sénégal à l’indépendance. Vos réalisations sont visibles partout. En vérité, vous avez apporté une ‘véritable raie de lumière dans l’obscurité.’ Toutefois le mal est tellement profond qu’on pourrait être tenté de croire que rien n’a jamais été fait dans cette région naturelle aux potentialités énormes mais en réalité il n’y a jamais eu autant de réalisations que durant votre magistère.  
Il est alors inacceptable que vous ne puissiez pas avoir de véritables ambassadeurs capables de porter vos réalisations aux yeux de toute la population. Des cadres sérieux et sincères qui vous disent la vérité, bref des hommes intègres et courageux qui vous accompagnent dans votre politique de développement.  
Monsieur le président de la République,  
Le Parti démocratique sénégalais va très mal dans la région de Matam. Nous avons voulu réduire l’échelle de notre analyse politique à la région de Matam car c’est elle que nous maîtrisons le plus.  
En effet, les hommes ne sont pas de grands politiciens simplement parce qu’ils occupent des postes importants. Ils doivent présenter d’autres titres dont le courage devant l’adversité est l’un des principaux. Ce courage dont parle John Bright, homme d’Etat anglais et défenseur du Libre échange, suppose pour les leaders d’être des gens de prospective qui pensent à l’avenir, appréhendent les problèmes dans leur ensemble, préparent le lendemain et se préparent à prévenir tous les mauvais coups qui pourraient survenir.  
Maître, il est des moments ou il faut s’arrêter pour faire le bilan, s’interroger sur les objectifs poursuivis et redéfinir, au besoin, de nouvelles stratégies. Autrement dit, il faut ajuster les actions à la mesure du sacré pacte de confiance que l’on a scellé avec la masse.  
Partant de ce postulat, comprenez, Excellence, que dans cette onzième région du Sénégal, la majeure partie de vos hommes de confiance vous trompe. Ils utilisent une sorte de ruse communicationnelle à travers les nouvelles technologies de l’information et de la communication pour vous faire croire que tout va bien dans le meilleur des mondes possibles. Au contraire, ces derniers apparaissent aux yeux des populations comme de vieux vautours aux dents de loups qui ne se mêlent de la foule des engagés que lorsque leurs intérêts se dessinent. Tout se fait sur la base des calculs, tout s’affiche par rapport à la taille des postes dans l’attelage gouvernemental. Ils ont largué les amarres qui, jadis, reliaient les populations à l’espoir et au Pds : ils ont troqué les véritables préoccupations des populations contre des postes éphémères. Un pseudo engagement au nom du strapontin. Triste reconversion !  
Les raisons qui le prouvent sont nombreuses : aucun ministre ou Directeur général ne peut se prévaloir aujourd’hui d’une base solide ; la perte de sept collectivités sur les neuf que compte le département de Matam durant les dernières élections locales en est une parfaite illustration. Les corrections à cette déroute ne sont toujours pas apportées alors que la percée de l’Apr se poursuit d’une manière exponentielle dans toute la région.  
L’histoire de la sociologie politique du Fouta montre que les enjeux électoraux ont toujours été importants dans cette partie du Pays. Ce bastion électoral sans comparaison est à contrôler à tout prix. Mais, comment le gagner sans compter sur Bokidiawé, la communauté rurale la plus vaste et la plus peuplée de toute la région de Matam ? Le traitement réservé jusque-là à cette collectivité locale, à ses cadres, ne promet pas une victoire à moins de rectifier le tir au plus vite. Nonobstant le potentiel humain de Bokidiawé, il n’y a aucun ministre, aucun député, aucun sénateur, aucun Pca, aucun Directeur général de société, aucun ambassadeur, bref, rien. A présent, aucun fils de cette collectivité locale de 80 000 habitants, n’est mis à contribution pour renforcer le Pds dans ce grenier électoral qui fait depuis quelque temps l’objet d’une grande convoitise.  
Excellence, ‘les véritables ivrognes ne sont pas ceux qui vident les bouteilles mais ceux qui cassent les verres’, autrement dit vos véritables militants et souteneurs sont toujours sur le banc de touche alors que le Mercato électoral a déjà démarré. Attention !!!Enfin rappelez-vous que pour espérer de futures belles moissons, il faut impérativement des semences de qualité.  
En vous remerciant d’avance de l’attention que vous accepterez de porter à ce constat, je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur le président de la République, à l’assurance de ma très haute considération.  
Elimane Abdoul FALL, Doctorant en Géographie Président du Conseil local de la Jeunesse de Bokidiawé Secrétaire général du Conseil régional de la Jeunesse de Matam Coordonateur du Réseau des Jeunes intellectuels du Fouta en action (Rejifa) elifall@hotmail.fr  
De la candidature de Wade : le pour et le contre 
Si les pro-Wade s’abstiennent de déployer des arguments en la matière, c’est parce que pour eux c’est l’évidence. Toutefois ils avancent dans leur petit nombre d’arguments l’expérience, la maturité, voire, la sagesse de l’homme. La paix sociale, il l’a bien gérée à ce jour ; au point d’en devenir le garant. Ils ajoutent à cela un point de vue juridique. A savoir la non rétroactivité des dispositions de la Constitution de Janvier 2001. Parce qu’il avait fait la passation de service avec son prédécesseur, Abdou Diouf, en mars 2000. C’est, donc, pour l’application de la Constitution de 1963 qu’il a prêté serment urbi et orbi alors que la Constitution de 2001 n’avait aucune existence. De facto ou de juré.  
En ce qui concerne ceux qui sont hostiles à l’hypothèse d’un Wade bis repetita, ils développent des arguments forts intéressant, relevant de l’argumentaire politique, très souvent. Partant de celui du déjà vu en passant par l’âge avancé du Président pour conclure à la non recevabilité constitutionnelle.  
Les partisans du ‘tout sauf Wade’ trouvent l’enracinement et les motivations de leurs points de vue dans le débat fondateur des Assises dites Nationales, c'est-à-dire auprès d’un autre octa-nonagénaire. Le Bennoo, d’ailleurs, est né des ’cendres’ de ces mêmes Assises auxquelles il doit son festin électoral des Locales de 2009.  
Reconduire une idéologie de rassemblement est un leitmotiv-slogan qui sonne comme un cri de guerre défigurant son adversaire au point de le diaboliser jusqu’à en faire le diable fait homme. Pour ne pas dire le diable lui-même.  
S’ajoute à cela l’utilisation à outrance de ce que l’on peut considérer comme étant le sport national au Sénégal. Celui de l’art de faire peur jusqu’à finir par se faire peur soi-même.  
Dans l’archétype des Sénégalais, c'est-à-dire dans leurs lointains souvenir enfouis dans l’imaginaire collectif demeure celle des évènements de 1968. Et qui ont déstabilisé l’Etat au point que le pouvoir se soit trouvé par terre, même s’il n’a pas été ramassé par les militaires.  
La bataille rangée entre militants Pds et Moustarchidines d’une part, le Groupement mobile d’intervention (police militarisée) défendant le pouvoir de Diouf d’autre part sur les anciennes Allées du Centenaire pendant laquelle le sang a coulé à flots alors que la capitale du pays prenait feu.  
La veille de l’élection présidentielle de février 2000 a vu tous les habitants de la capitale pris de panique. Le marché de l’Assurance fit une montée fulgurante, plus spécialement son produit afférent aux dégâts causés par les émeutes.  
Toutefois, deux questions se posent : une opposition prête à gagner des élections a-t-elle intérêt à attiser le feu à un peu plus de cent jours des échéances électorales ? N’est-elle pas en train d’apporter de l’eau au moulin des partisans d’un report sine die de celles-ci, c'est-à-dire aux calendes de 2014 … 2015 ?  
C’est comme si le faire peur jusqu’à se faire peur fait partie de nos us et coutumes. Cela est d’autant plus observable que deux voisins qui se rendent au tribunal pour le règlement d’un différent s’amusent à se jeter mutuellement des gris-gris et autres amulettes. Juste pour faire peur jusqu’à se faire peur. N’est-ce pas l’engouement pour les arènes qui est passé par là ?  
L’idée que je cherche à exprimer à travers ce texte est simplement de demander aux uns et aux autres de se rendre à l’évidence. Que quelle que soit la valeur des arguments développés par les uns et les autres, il ne s’agit que de points de vue. Et de points de vue seulement pour que force reste à la loi. Ceci est de bon aloi.  
Ahmed Khalifa NIASSE, Président du Présidium du Front des Alliances Patriotiques  

 

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Modifié en dernier lieu le 2.11.2011
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