note le Sénégal
TABLEAU ECONOMIQUE DU SENEGAL VU PAR L’OCDE : Pas flatteur du tout
( Écrit par Administrator )
30-05-2007
Dans son Rapport 2007 sur les "perspectives économiques en Afrique", l’Ocde
(Organisation de coopération et de développement économiques) dresse sans
complaisance un tableau économique du Sénégal pas flatteur du tout. Entre faiblesses
structurelles, gestion budgétaire et environnement des affaires "encore trop peu
favorable à l’investissement", le Sénégal sous plusieurs aspects aux yeux de l’Ocde,
inspire inquiétudes et autre scepticisme.
Conjonction de facteurs défavorables. Ces facteurs, au-delà de la dimension
conjoncturelle, ont trait à la vulnérabilité et aux faiblesses structurelles qui
persistent au Sénégal comme le caractère peu porteur de ses secteurs exportateurs –
l’arachide, la pêche et les phosphates – au niveau international et qui reflètent,
selon l’Ocde, les problèmes rencontrés en 2006 par le Sénégal qui, après 5,5% de
croissance en 2005, affiche un taux de croissance d’à peine 3% en 2006, rappelle
l’Organisation. Des faiblesses qui peuvent être imputées au manque de
diversification de l’économie mais, indique le rapport, à un environnement des
affaires "encore trop peu favorable à l’investissement,et notamment aux
investissements directs étrangers" malgré quelques avancées qui n’ont pas cependant
empêché la congestion aggravée de Dakar, les incertitudes préélectorales de peser
sur l’investissement privé.
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http://www.socialisme-republiquesn.org/index.php?option=com_content&task=view&id=138&Itemid=55
MEMORANDUM DU FRONT « SIGGIL SENEGAAL » SUR L’ELECTION PRESIDENTIELLE DU 25 FEVRIER
2007
( Écrit par Administrator )
29-05-2007
Dans une déclaration en date du 22 mars 2007, des leaders de partis politiques,
représentant l’opposition la plus significative du Sénégal, ont soulevé des griefs
sérieux dans la gestion du processus électoral ayant abouti à l’élection
présidentielle du 25 février 2007. Ces griefs, loin de concerner de simples
dysfonctionnements mineurs ou des irrégularités marginales, parfois inhérents à la
conduite d’opérations électorales, procèdent, en réalité, de la part de Abdoulaye
Wade et de son gouvernement, d’une volonté manifeste de frauder en vue de se
maintenir au pouvoir à tout prix.
En effet, comme le montreront les éléments non exhaustifs ci-après exposés, les
irrégularités et manquements graves constatés - et dénoncés à l’époque - pendant les
opérations préélectorales, et qui se sont manifestés encore, avec plus d’acuité, le
jour du scrutin et lors du recensement et de la proclamation des résultats, ont été,
sciemment, prémédités et planifiés. Ils relèvent, par conséquent, de manœuvres
frauduleuses qui ont sérieusement entaché la transparence, la régularité et la
sincérité du scrutin présidentiel du 25 février 2007.
Cette volonté manifeste de frauder et ces manœuvres frauduleuses peuvent être
illustrées par des actes et faits précis imputables à Abdoulaye Wade et à son
gouvernement, avec la complicité active d’une grande partie de l’administration
territoriale, ainsi que d’organes et d’institutions de l’Etat.
I. Faits avérés d’incohérences, de dysfonctionnements, de fraudes et
d’irrégularités, et d’une préméditation de tels actes
1. Substitution d’électeur et vote multiple
Tous les observateurs s’accordent que la distribution des cartes d’électeur a été
calamiteuse et a échappé, pour une large part, au contrôle des partis politiques et
de la CENA pour s’opérer à travers des réseaux parallèles constitués de responsables
et militants du PDS, parti du candidat Abdoulaye Wade. Beaucoup de militants et
responsables de l’opposition n’ont réussi à recevoir leur carte d’électeur qu’après
avoir insisté ou même menacé de créer un scandale auprès de responsables du PDS ou
de commissions de distribution. Qu’en est-il des simples militants et sympathisants
de l’opposition qui n’ont pas pu « taper sur la table » pour avoir leur carte
d’électeur ?
Face à cette désorganisation de la distribution des cartes d’électeur sciemment
orchestrée par le Ministère de l’Intérieur et une partie de l’Administration
territoriale manifestement partisane, et face à une CENA passive et incompétente,
une rétention de cartes d’électeurs identifiés comme favorables aux candidats de
l’opposition a été organisée. Les cartes ainsi retenues ont été, par la suite,
remises à des militants du PDS triés sur le volet qui ont voté à la place d’autres à
cause des lacunes constatées dans l’identification et l’authentification du vote
(encre délébile dans certains bureaux de vote, confirmée par un constat
d’huissier).
Des informations vérifiées, crédibles et concordantes nous sont revenues que des
citoyens ont voté et signé en lieu et place d’électeurs qui n’ont pas reçu leur
carte. Le seul moyen imparable permettant d’établir, de façon incontestable, la
matérialité d’une telle fraude était de procéder, pour les bureaux de vote dans
lesquels ces informations ont été vérifiées et recoupées, à une confrontation des
signatures portées sur les listes d’émargement d’avec celles figurant au fichier
électronique du Ministère de l’Intérieur. Aussi bien les magistrats de la Commission
nationale de recensement des votes que ceux du Conseil constitutionnel ont refusé de
procéder à cette confrontation des signatures. De quoi ont-ils peur ?