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1prérogative constitutionnelle enlevée à l'A.

 
L'Office : Mercredi 16 Jui 2008 
En face de l’opposition, la tourmente libérale : Couteau à double tranchant entre les mains de Wade. 
De sorties en sorties, les missiles libéraux étaient pratiquement dirigés vers une seule et même cible, à savoir l’opposition regroupée autour du Front Siggil Sénégal. Surtout, pour ce qui concerne les assises. Seulement, au vu de la tourmente qui secoue actuellement le Pds et quelques-uns de ses souteneurs, accentuée par des frustrations dont la base se situe à un niveau de clientélisme politique tels que soutenus par certains, la cacophonie prend de plus en plus d’ampleur dans le champ libéral. Aussi, avec des appels incessants au dialogue, Wade devra faire face à deux foyers. D’une part, une opposition prônant le « Siggil » du Sénégal, et d’autre part des libéraux et/ou souteneurs «dénonciateurs». Un couteau à double tranchant entre les mains de Wade. 
La guerre de positionnement, les combats politiques menant au plus sommet de l’Etat, peuvent en tout état de cause profiter à certains responsables. Une raison pour que certains responsables n’hésitent plus à monter au créneau pour définir leur choix politique pour tel ou tel autre mieux et bien placé dans le viseur de la seule constante libérale. Seulement, il apparaît clair, que le Pds fait face à des fortes querelles politiques surtout au niveau de l’Hémicycle. La meilleure illustration résidant sur les positions quasi radicales de Moustapha Cissé Lô, Me El Hadji Diouf, ou encore El Hadji Malick Guèye. Un trio qui fustige la démarche du président du groupe parlementaire libéral, Doudou Wade. Au-delà, c’est le Pds en lui-même et en son sein qui essuie des tirs de « missiles » entre ses « frères » et responsables de parti. Et, tout en prenant la route qui mène aux renouvellements, le consensus n’est pas encore trouvé par la seule constante que constitue Me Wade. En face, l’opposition regroupée autour du Front Siggil Sénégal entend durcir le ton, en continuant de mener le combat politique contre Wade, son parti et ses souteneurs. Sur le même registre, les assises nationales qui ont été à l’initiative du Front Siggil Sénégal ont fini de semer le doute dans le pouvoir au moment où l’ensemble des secteurs de l’activité sociale et économique y sont représentés. Dans la même mouvance, à côté des divergences d’ordre strictement politique, la crise sociale prend de plus en plus d’ampleur au vu des nombreuses pénuries de plusieurs denrées de première nécessité sans parler de la flambée tous azimuts des prix. Cependant, à un moment où des organisations de la société civile, des partis politiques et autres appellent au dialogue entre Wade et ses principaux adversaires, le chef de file des libéraux fait également face à la tourmente libérale. Double équation pour un couteau à double tranchant entre les mains de Wade. Car, à un niveau interne, les probables exclusions de responsables « révoltés », contre ce qu’ils appellent « injustice », peuvent constituer une seconde force politique en face du pouvoir et/ou à côté de l’opposition. Car, en politique, la veste est subitement retournée, et les attaques imprévues et subites.  
Auteur: Abdoulaye MBOW  
Le président du Sénat, patron du congrès du parlement : L’Assemblée nationale dans une logique de guerre. 
L’information livrée par nos confrères de l’As sur la prééminence du président du Sénat et de ses collaborateurs sur les députés, a mis l’Assemblée nationale sens dessus dessous. Les députés qui n’ont pas été officiellement saisis, sont dans une logique de guerre, pour maintenir leur « suprématie » sur les sénateurs.  
C’est un véritable «Tsunami», qui a secoué l’Assemblée nationale hier, suite à la parution dans le quotidien l’As de l’information selon laquelle « le président de la République a tranché la querelle de préséance qui opposait les président du Sénat et de l’Assemblée nationale pour la présidence du congrès du parlement ». Pape Diop devient le patron, Macky Sall et l’hémicycle sont « rétrogradés ». Les députés, nous dit-on, n’ont pas encore dit leur dernier mot. Et ils comptent se battre. Cette fois-ci, nous révèlent nos sources, « ils ne vont pas courber l’échine ». Ils brandissent leur légitimité. Elus au suffrage universel, contrairement aux sénateurs, « qui ne sont que des cooptés et des élus de grands électeurs », cette bataille nous révèlent nos sources risque d’être transférée au niveau des fédérations et autres sections du Pds. Selon nos interlocuteurs, les députés ont été choisis avant que l’opposition ne parle de boycott des élections, « donc ce sont les responsables les plus significatifs qui ont été retenus pour mener le combat. Les suppléants et autres recalés se sont alors retrouvés au Sénat. Pire au finish sur les 35 sénateurs élus, seuls 5 peuvent se réclamer d’avoir été choisis par le parti. Les 65 du président Wade, n’en parlons même pas ». Très amers, nos interlocuteurs de déclarer, « comment ces gens peuvent-ils nous supplanter, alors qu’ils n’ont aucune légitimité ? La prééminence du président du Sénat sur le président de l’Assemblée nationale est consacrée, mais sur les textes, le député vient avant le sénateur. Et c’est ce qu’on nous demande de changer. Nous ne l’accepterons jamais. Il y va de notre crédibilité au niveau de nos bases politiques ». Il faut s’attendre à un remue-ménage indescriptible à l’hémicycle et au niveau des instances de bases du Pds, dans les tout prochains jours, nous soufflent nos sources. Le problème, nous dit-on, n’est pas une affaire de personnes entre Pape Diop et Macky Sall. D’ailleurs, parmi les députés qui mèneront la rébellion figurent des proches de Pape Diop. Mais, nous dit-on, c’est une question « hautement politique ». Et le président de l’Assemblée nationale dans tout ça ?  
En tout cas, lors de la crise qui l’opposait à Wade, qui exigeait qu’il démissionne, certains de ses détracteurs disaient qu’ils ne comprenaient pas pourquoi Macky Sall s’agrippait à ce « fromage de la présidence de l’Assemblée nationale. Et qu’il devait jeter l’éponge. Il leur rétorquait à l’époque que c’est au nom des principes sacro saints de la République qu’il restait toujours à la tête de cette Assemblée nationale. Continuera-t-il toujours dans cette logique, qui lui avait valu énormément de succès au niveau de l’opinion nationale et internationale ? Attendons de voir… Selon certains observateurs, au moment où le peuple ne cesse de réclamer la dissolution du Sénat pour alléger le train de vie de l’Etat, si Wade persiste à matérialiser les intentions qu’on lui prête, il multipliera sans le vouloir le coefficient de popularité de Macky Sall au plan national et international. Le Sénégal ne peut pas s’isoler du reste du monde, et il est affilié à plusieurs structures parlementaires. Lesquelles soutiendront forcément Macky Sall qui, il faut le reconnaître est très côté au niveau de ces instances, affirme un de nos interlocuteurs. La présidence du congrès du parlement, annonce des lendemains troubles au niveau de la formation libérale rudement malmenée par la vente des cartes. Le Pds survivra-t-il à ces crises ? La réponse à cette interrogation, dans les prochains jours, ou mois… 
Auteur: Pape Ibou FAYE  
Nettali : Mercredi 16 Jui 2008 
RAPPORT ANNUEL OGB : La corruption, premier péril pour l’économie sénégalaise  
PANA - Le premier rapport annuel sur le Sénégal, lancé officiellement mardi soir à Dakar par le cabinet londonien Oxford Business Group (OBG), montre que la corruption et la cherté de la main d’œuvre sont les deux principaux obstacles à l’évolution de l’économie sénégalaise, quoiqu’elle reste "l’une des économies les plus attractives en Afrique de l’Ouest". 
Le document intitulé "the Report : Sénégal 2008" du cabinet OBG révèle outre ces deux obstacles majeurs, quatre autres menaces importantes pour l’évolution économique du Sénégal. 
Il s’agit de la fluctuation dans l’agriculture, l’inflation sur les denrées de première nécessité qui a atteint 5,8%, une économie dépendante du secteur primaire, la domination des crédits à court terme. 
Toutefois, le rapport souligne quelques efforts consentis par le Sénégal pour développer son économie, notamment la disponibilité des ressources hydrauliques et agroalimentaires, la mise à niveau des infrastructures, la construction d’une nouvelle zone franche industrielle autour de l’Aéroport de Ndiass (Est de Dakar), une bonne structuration des réformes économiques et une aide aux entreprises pour qu’elles puissent s’ouvrir aux marchés mondiaux. 
Le document de 180 pages montre aussi que le Sénégal détient l’une des économies les plus attractives en Afrique de l’Ouest. Les raisons sont entre autres, la croissance du Produit intérieur brut (PIB) évalué à 5%, la revitalisation des Industries chimiques du Sénégal (ICS) et des secteurs tertiaires, l’augmentation du budget national. 
La situation géographique et la stabilité politique du pays font également partie des facteurs qui ont favorisé ces performances, selon le cabinet OBG. 
Il s’y ajoute que les récentes réformes économiques survenues dans le pays, les nouvelles mesures de fiscalité douanière, un système bancaire très rentable, la réduction par l’Agence de promotion de l’investissement (APIX) de la durée de création d’une entreprise à 48 heures, sont autres facteurs qui ont permis au Sénégal de revitaliser son économie. 
Mais malgré ces performances, il reste à l’économie sénégalaise beaucoup de défis à relever, notamment, la poursuite de la stratégie de libéralisation de l’économie locale, la promotion des investissements étrangers, la privatisation de certaines entreprises publiques, la restructuration de certaines sociétés étatiques dans les secteurs de l’énergie et de l’industrie, d’après le rapport de Oxford Business Group. 
Ce nouveau rapport conçu en six mois montre aussi que le Sénégal est très vulnérable aux facteurs exogènes. 
A ce titre, le ministre sénégalais chargé du Budget, Ibrahima Sarr, qui a présidé la céréminie de lancement du rapport, a assuré que le Sénégal s’engage à développer les différents secteurs de la Stratégie de croissance accélérée (SCA), à savoir : les nouvelles technologies de l’information et de la communication, les textiles, le tourisme, l’agroalimentaire, la pêche. 
Il a également souligné l’ambition du gouvernement de relever les défis de la problématique de l’eau, de la production agricole, de l’énergie et des hydrocarbures. 
Auteur: Nettali  
Ferloo.com : Mercredi 16 Jui 2008 
Venu apporter son soutien à Madiambal Diagne, Dansokho déclare : « La goutte déborde, la masse critique est dépassée, il faut arrêter Wade »  
Pour Amath Dansokho venu apporter son soutien à Madiambal Diagne convoqué à la Dic, les violations des droits des Sénégalais par le régime de Me Wade a atteint le seuil critique. Par conséquent, dit-il, « il faut l’arrêter, car la goûte déborde et que la masse critique est dépassée ». 
Après plusieurs heures d’audition, Madiambal Diagne est sorti visiblement serein. Ce qu’il a montré, d’ailleurs, aux journalistes reporters. Devant ses confrères, Madiambal Diagne a laissé entendre qu’il a maintenu les propos tenus lors de l’émission « Remue-ménage » à la Rfm, et il ne change pas une virgule de tout ce qu’il a dit lors cette émission. « Je maintiens mes propos et je ne change pas une virgule », a-t-il dit. Pour lui, « ce sont les voleurs qui doivent être traduits devant la justice et non ceux qui les dénoncent ». Dans tous les cas, l’Administrateur de « Avenir communication » a fait savoir qu’il est prêt à aller Rebeuss (prison centrale à Dakar). Mais avant sa sortie de l’audition plusieurs hommes politiques sont venus lui apporter leur soutien. Parmi eux, on peut noter Mahmoud Saleh et Amath Dansokho. Ce dernier n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme suite à ce qu’il appelle « l’arbitraire qui va, s’aggravant, et qui prend la forme de violation du droit des gens inscrits, pourtant, dans la constitution ». Cela, se désole-t-il, « me révulse ».Car, poursuit-il, « je mesure bien la contribution éminente de la presse sénégalaise dans les progrès de la démocratie dans notre pays ». Et ajoute-t-il, « c’est Wade qui devrait être bien placé pour le savoir ». Et pour cause, il se dit convaincu que « sans l’intervention de Sud et de Walf en son temps, Wade aurait écopé au moins de 20 ans de prison ». Aujourd’hui, souligne Dansokho, « le voilà retourné contre la presse à travers des convocations à la Dic et des chantages ». Toute chose qui le pousse à dire que « la goûte déborde, la masse critique est dépassée ». C’est ainsi qu’il estime qu’il faut « arrêter Wade dans cette démarche, car le pays ne lui appartient pas ». 
Auteur: Abdou Timéra  
CONFLIT PRESSE / POUVOIR : Madiambal Diagne entendu 5 heures durant par la Dic. 
NETTALI - Le Président du groupe Avenir Communication, Madiambal Diagne, a été entendu pendant plus de 5 heures par les éléments de la Brigade des affaires générales (Bag) de la Division des investigations criminelles (Dic). Il est arrivé au Bloc de Madeleines (Palais de Justice) siège de la Bag vers 10 heures pour ne sortir que vers 15 heures. 
« Latif Coulibaly est convoqué par le juge pour se voir notifier une inculpation pour recel de documents… ». « Ce ne sont plus les auteurs de malversations qui sont poursuivis, mais celui qui les dénonce ». Ce sont ces bouts de phrase prononcés lors de l’émission « remue-ménage » de la Rfm dimanche qui ont valu à Madiambal Diagne une audition par la Brigade des affaires générales (Bag) de la Dic. La révélation a été faite par l’intéressé lui-même après son face à face avec les policiers. 
Il a soutenu qu’il a été principalement auditionné sur ses déclarations sur procès-verbal. Document qui sera transmis au procureur de la République sur sa demande. C’est d’ailleurs lui qui a demandé son audition par les éléments de la Bag. Madiambal de dire qu’il a persisté et signé dans ses propos et a demandé aux éléments de la Dic de consigner dans le procès-verbal qu’il met en garde le procureur contre toute inculpation d’Abdou Latif Coulibaly et qu’il est prêt à aller en prison pour les propos qu’il a tenus et qu’il assume entièrement. 
Les policiers l’ont ainsi informé que le ministère public n’a jamais ouvert une information judiciaire contre le journaliste-écrivain et qu’il n’a pas de raison de s’inquiéter. Madiambal de terminer pour dire que son audition ne sert qu’ à divertir les journalistes qui luttent pour que l’affaire Kambel Dieng-Karamokho Thioune ait une suite judiciaire. 
Selon une source proche du dossier, à travers l’audition, on essaie d’asseoir l’infraction de diffusion de fausses nouvelles. Et que tout dépendra de la décision du procureur de la République, maître des poursuites et commanditaire de l’audition. Le procès-verbal sera donc transmis au Procureur qui devra décider avec le Présidence, de la suite à donner à cette affaire. 
Les éditeurs de presse restent mobilisés. Chaque acte posé par l’Etat est décrypté et appelle réaction du côté du Comité pour la Protection et la défense des journalistes. 
Auteur: Nettali  
L’OBSERVATEUR : 
ACHAT DE NETTALI À 50 MILLIONS ET PRÉSENCE RENFORCÉE SUR LE TERRAIN DES BTP Comment Bara Tall entend résister à l’oppression du régime libéral 
 
Article Par SERIGNE SALIOU SAMB,  
Paru le Mercredi 16 Jui 2008 
 
Convaincu que seule une politique de combat peut le sauver de la stratégie d’étouffement planifiée contre lui par le pouvoir, le patron de « Jean Lefebvre Sénégal » a décidé de changer de fusil d’épaule. Bara Tall va se battre sur le terrain économique mais aussi sur le terrain de la communication. Il a mis 50 millions de francs sur la table pour acheter le site d’information Nettali.net.  
Sa lettre adressée aux Sénégalais expliquant les motivations de son prochain «exil» en Gambie avait suscité l’indignation et la réprobation de bon nombre de ses compatriotes. Qui sont majoritairement persuadés que Bara Tall expie les pêchés de sa supposée proximité avec Idrissa Seck. Mais aujourd’hui, il semble que l’icône du Btp au Sénégal a décidé de faire front «face aux tentatives de liquidation systématique du régime de Wade». Selon des sources proches de Jls, Bara Tall a mis 50 millions de francs sur la table, pour acheter le site d’information Nettali.net. «Avec un nouvel espace d’expression, il pourra s’assurer une plus grande visibilité nationale et internationale», confirment nos interlocuteurs. Déjà présent dans le monde des médias, M. Tall entend utiliser davantage ce créneau, pour briser l’encerclement. Toutefois, les responsables du site en question n’ont pas voulu confirmer nos informations. Mamoudou Wone, qui en est l’administrateur, dit ne pas être dans les dispositions de vendre Nettali.net. Mais il précise que depuis longtemps, il a reçu beaucoup de propositions allant dans ce sens. A propos de la démarche de Bara Tall, il affirme ne pas avoir reçu de propositions venant directement de lui. «Mais des gens nous ont contactés en son nom», précise-t-il. Avant de marteler une nouvelle fois que lui et ses co-associés ne veulent pas vendre le site… Parallèlement à son Opa sur les médias, Bara Tall est déterminé à se montrer plus agressif dans son domaine de prédilection, celui des Btp. C’est de cette façon seulement qu’il pourra faire face au régime dont les ultras ont juré sa perte.  
ENTENDU HIER PENDANT 4 HEURES À LA DIC SUR LE DOSSIER LONASE/LATIF COULIBALY MADIAMBAL DIAGNE INTERPELLE À NOUVEAU LE PROCUREUR 
 
Article Par Latir MANE,  
Paru le Mercredi 16 Jui 2008 
 
Entendu hier pendant quatre tours d’horloge par les éléments de la Division des investigations criminelles (Dic) sur instruction du procureur de la République, Madiambal Diagne a répété pour confirmer que «ce sont les auteurs de malversations dans le dossier de la Lonase qui doivent être poursuivis et non celui qui les a dénoncés». Comme il l’avait dit sur les ondes de la Rfm lors de l’émission «remue ménage» du dimanche dernier.  
Madiambal Diagne, administrateur du groupe Avenir communication, n’a pas enlevé une virgule des propos qu’il a tenus lors de l’émission «remue ménage». Des propos portant sur une éventuelle convocation du Journaliste Abdou Latif Coulibaly par le juge pour lui notifier une inculpation pour recel de documents administratifs. Avant de le placer sous mandat de dépôt. M. Diagne a révélé hier, devant la presse quelques minutes après son audition, qu’il a été principalement interpellé sur ces propos. Que le procureur a donné des instructions à la Division des investigations criminelles (Dic) pour l’auditionner par rapport aux propos qu’il a tenus dimanche dernier lors de l’émission animée par Alassane Samba Diop, à la radio Rfm. Non seulement M. Diagne est revenu sur ses propos, il a demandé aux enquêteurs d’écrire sur le Procès verbal, que va lire le Procureur de la République, que ce n’est pas Abdou Latif Coulibaly la bonne cible. Car dans cette affaire, au lieu de demander à Abdoulatif Coulibaly comment il a fait pour entrer en possession de ces documents administratifs, le Procureur de la République devrait ouvrir une information judiciaire contre les personnes que l’écrivain journaliste a incriminées. Et il s’agit précisément de Baïla Wane et Cie. Car quand la commission nationale de lutte contre la corruption, la concussion et la non-transparence (Cnlcc) a été saisie suite à la publication du livre d’Abdou Latif Coulibaly, elle a fait un rapport. Et dans ce rapport remis au président de la République, la Cnlcc donne raison à Abdoulatif Coulibaly et demande à Me Wade d’ouvrir une information judiciaire et de poursuivre Baïla Wane et Cie. Le patron d’Avenir communication ne s’est pas empêché de revenir sur les minutes de son audition, émaillée de quelques heurts entre les enquêteurs et lui, du fait qu’il voulait que ses propos figurent dans le Pv dont il va signer. Mais aussi du fait que les enquêteurs n’ont même pas écouté l’élément sur lequel ils ont voulu l’interroger. N’écartant pas une tentative des tenants du pouvoir de vouloir faire de la diversion devant le combat que les journalistes mènent contre l’impunité, M. Diagne déclare que si c’est le cas, c’est peine perdue.  
Le procureur n’a pas ouvert une information judiciaire contre Latif  
Abdoulatif Coulibaly n’a pas de soucis à se faire en dehors du procès intenté contre lui par Baïla Wane. C’est le moins qu’on puisse dire, car hier, on a fait savoir à Madiambal Diagne, que le procureur de la République n’a pas ouvert une information judiciaire contre Abdou Latif Coulibaly. Donc le parquet ne peut pas placer Abdou Latif Coulibaly sous mandat de dépôt.  
SILENCE BRUYANT DES SÉNÉGALAIS FACE AUX MULTIPLES DIFFICIULTÉS Niasse alerte Wade ! 
 
Article Par Latir MANE,  
Paru le Mercredi 16 Jui 2008 
 
La situation de pénurie de riz, de gaz, et prochainement de pain, que vivent les Sénégalais en silence, ne présage rien de bon pour le régime libéral. Le Bureau politique de l’Afp qui s’est retrouvé hier a tenu à avertir Me Wade pour qu’il redresse la barre, avant qu’il ne soit trop tard. Allant même jusqu’à le paraphraser.  
C’est lors du meeting de l’après midi du 26 janvier que Me Abdoulaye Wade, alors candidat à l’élection présidentielle, avait dit «il y a beaucoup de nuages, il va pleuvoir». Ce, pour décrire l’impasse périlleuse dans laquelle se trouvait le Sénégal. Avec des populations, qui ruminent leurs frustrations. Pour les camarades de Moustapha Niasse, c’est la même situation que vivent aujourd’hui les Sénégalais. Ils estiment que «le peuple continue de s’interroger sur la spirale inflationniste infernale et les pénuries qui se poursuivent. Pendant que «le mensonge d’Etat est toujours de rigueur». Avec l’évocation continue du prix du baril de pétrole. Et «quant à la pénurie de riz, les commerçants constituent les boucs émissaires tout désignés, alors que le gouvernement est incapable d’assurer régulièrement et en temps utile la subvention destinée à stabiliser les prix». En plus de cela, les progressistes annoncent «la distribution du pain qui va bientôt connaître une perturbation, du fait du dilatoire interminable du régime de Me Wade, qui opte pour la politique de l’autruche, face au prix de revient du pain.» Tout cela fait dire au Bureau politique de l’Alliance des forces de progrès que «la coupe est pleine !». Alors qu’une «simple lueur de conscience aurait permis à Me Abdoulaye Wade de se rappeler ses propres mots», pour corriger ses dérives. Les progressistes estiment qu’il sera difficile de trouver l’énorme parapluie dont les tenants du pouvoir auront besoin pour faire face. Et déclarent déjà qu’ils sont les seuls responsables de tout ce qui arrivera au Sénégal.  
Revenant sur la modification de l’article 27 de la constitution, les camarades de Moustapha Niasse estiment que «l’amendement illégal de l’article 27 de la Constitution sans passer par la voie référendaire, suffirait, à lui seul, pour illustrer la volonté des tenants du pouvoir de tourner définitivement le dos à la morale républicaine, à la morale tout court, aux fins de perpétuer un régime dont la nocivité, à tous égards, n’est plus à démontrer». Pour eux, cette attitude exprime clairement l’option suicidaire de Me Wade, qui consiste à mener, au pas de charge, une régression démocratique incompatible avec des règles transparentes d’une dévolution du pouvoir, qui respecte les choix du peuple souverain.  
LE QUOTIDIEN : 
Deux Poids, deux mesures dans les poursuites judiciaires : Le parquet, fou du roi. 
16-07-2008  
L’audition à la Brigade des affaires générales (Bag) de la Dic, sise au Bloc des madeleines de l’administrateur général du Groupe avenir communication a été rythmé d’échanges heurtés par moments. Pour Madiambal Diagne, son confrère Abdou Latif Coulibaly ne doit pas être l’objet de poursuites en lieu et place des auteurs du «pillage» de la Lonase. Il se dit déterminé à dénoncer toute autorité qui se débine par rapport à ses responsabilités. Temps forts d’un face-à-face. Par Simon FAYE 
 
Madiambal Diagne persiste et signe. Devant les enquêteurs de la Division des investigations criminelles (Dic), l’administrateur du Groupe avenir communication a confirmé ses propos au sujet d’une possible inculpation du journaliste-écrivain Abdou Latif Coulibaly, lors d’une prochaine convocation. «Je leur ai dis que je confirme avoir effectivement dit au cours de l’émission Remue-ménage (Ndlr : de la Rfm diffusée dimanche dernier) que, selon certaines informations, le journaliste Abdou Latif Coulibaly devrait être inculpé par le Doyen des juges d’instruction pour recel de documents administratifs et que le Parquet de Dakar aurait requis un mandat de dépôt contre lui», avance Madiambal Diagne, en conférence de presse dans les locaux du Groupe Futurs médias, quelques instants après sa sortie des bureaux de la Brigade des affaires générales (Bag), un des démembrements de la Dic logé au Bloc des Madeleines où il était entendu hier matin. Mieux, affirme-t-il : «J’ai ajouté à cela que si l’information se confirmait, ce serait un précédent grave, dangereux et inacceptable.» 
 
«LATIF N’A PAS SA PLACE EN PRISON NI DEVANT UN JUGE» 
Sa conviction demeure toujours qu’«on ne poursuit pas Abdou Latif Coulibaly pour avoir donné de fausses informations, on ne le poursuit pas pour avoir produit de fausses preuves, mais on le poursuit pour avoir dit la vérité, pour avoir dénoncé des malversations portant sur des dizaines de milliards dont le contribuable sénégalais a été délesté et que les auteurs de ces malversations se pavanent. Ce n’est donc pas à Abdou Latif Coulibaly de répondre à la Justice, mais aux voleurs». M. Diagne n’hésitera d’ailleurs pas, suite à une question des enquêteurs lui demandant de désigner les coupables, de citer Baïla Wane (directeur général de la Lonase) et ses complices. Cela, dans la mesure où «suite à une dénonciation de Abdou Latif Coulibaly, la Commission (nationale) de lutte contre la corruption a enquêté et entendu les différentes parties et a produit un rapport destiné au président de la République pour demander l’ouverture d’une procédure pénale contre Baïla Wane et ses complices». Et Madiambal Diagne de s’indigner qu’«il est aberrant que ce ne sont pas les auteurs de ce pillage d’un patrimoine public qui sont poursuivis, mais celui qui les aurait dénoncés».  
Sur ce, on lui fait remarquer que le procureur de la République n’a pas ouvert une information judiciaire concernant Abdou Latif Coulibaly. Qu’à cela ne tienne, «que ce soit le procureur qui est à l’initiative des poursuites ou une partie civile, des poursuites pèsent sur le journaliste-écrivain, qui n’a pas sa place ni en prison ni devant un juge», parce que ce sont plutôt les auteurs de malversations qui doivent répondre de leurs actes et non celui qui les dénoncent. Ce qui n’a pas manqué de faire croire aux limiers de la Dic que Madiambal défendait l’ancien directeur de la radio Sud Fm. La réponse est tombée nette : «C’est un confrère pour lequel j’ai beaucoup d’estime et beaucoup de respect. C’est quelqu’un qui a fait un travail professionnel très fouillé, digne d’admiration et qui reste inflexible par rapport à des positions de principe qu’il a eu à défendre.» Le patron du Groupe avenir communication «assume» donc son soutien à Abdou Latif Coulibaly.  
Si l’on en croit toujours Madiambal Diagne, les enquêteurs n’avaient cessé de se référer à la hiérarchie. Il affirme, en effet, que «pendant que j’étais entendu, les concertations au téléphone avec une certaine hiérarchie -je ne sais pas policière ou judiciaire- n’ont pas manqué».  
 
«UN PROCUREUR A LA PLACE D’UN INSPECTEUR DE POLICE» 
Quant à l’ambiance qui a prévalu au cours de l’audition, elle a été émaillée de «quelques heurts et accrochages». A l’origine, l’administrateur du Groupe avenir communication a voulu rappeler à ses interlocuteurs les règles élémentaires de leur métier en les invitant, en même temps que le procureur qui, manifestement n’a pas suivi ses déclarations à la radio dimanche dernier, «à aller réécouter l’émission avant de l’interroger». Ce que, d’ailleurs, les policiers de la Dic n’auraient pas voulu mentionner dans le procès-verbal final d’audition. «Je leur ai signifié que c’était mon droit le plus absolu de faire figurer ce que je veux faire figurer dans un procès-verbal», a-t-il réagi avant de leur lâcher : «Autrement, je ne signe pas. Car, ce sont mes déclarations, que ça plaise ou pas».  
Autre instant de polémique, c’est «quand un des enquêteur s’est permis une sortie par rapport à la vérification des informations, les menaces de trouble à l’ordre public, le discrédit des institutions, etc.» sur le coup, le journaliste n’a pas réagi, attendant que le limier termine sa leçon avant de dire toute sa désolation «d’avoir l’impression que c’est un procureur qui requiert à sa charge plutôt qu’un inspecteur de police». Une déclaration vexante qu’il a tenue aussi à faire figurer dans le procès-verbal qui aurait d’ailleurs mis du temps à être confectionné pour cause de «matériel rudimentaire» qui aurait fait traîner les choses.  
Tout rentrera finalement dans l’ordre et Madiambal Diagne a pu quitter les locaux de la Bag aux environs de 14h 50, après plus de quatre tours d’horloges de face-à-face avec les éléments de la Dic. 
 
«DIVERSION» ET «TENTATIVE D’INTIMIDATION» 
Madiambal Diagne entendu par la Dic «sur décision du procureur de la République», il n’en demeure pas moins que l’homme lie sa convocation à la lutte que le Comité pour la défense et la protection des journalistes (Cdpj) est en train de mener dans le cadre de l’affaire Kambel Dieng et Karamokho Thioune. «Il ne serait pas faux de lier cette convocation à l’engagement que nous avons dans cette affaire», croit-il fermement tout en faisant remarquer que «ça peut être une diversion, une tentative d’intimidation, une volonté de briser un élan, mais c’est peine perdue».  
 
simonfaye@lequotidien.sn  
 
SOUTIEN - La Ld/Mpt sur «l’exil» de Bara Tall en Gambie : L’emploi et le secteur privé. 
16-07-2008  
Par Cheikh Fadel BARRO 
 
Bara Tall a le soutien de la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (Ld/Mpt). Le Secrétariat permanent de ce parti qui s’est réuni la semaine dernière, dénonce «l’ostracisme et le bannissement» dont les entreprises de M. Tall font l’objet depuis un certain temps. C’est inacceptable, affirme le secrétariat permanent de la Ld, qui juge le comportement de l’Etat «outrancier», plongeant les entreprises pourvoyeuses d’emplois à une régression d’activités de nature à accentuer gravement le chômage dans le pays. C’est que, pour le secrétariat de la Ld/Mpt, les contraintes qui ont poussé Bara Tall à quitter son propre pays pour émigrer en Gambie, n’est pas un cas isolé. C’est le secteur privé qui est menacé au Sénégal, du fait de «la crise de trésorerie que traverse le secteur privé depuis quelque temps, à cause, notamment, de ses nombreuses créances sur l’Etat non encore honorées». Explication : «En tardant à éponger sa dette intérieure, l’Etat précipite les entreprises à la faillite.» Et malheureusement, sur «les 65 milliards rapportés par l’emprunt obligataire, seuls 35 milliards serviront à payer les créances dues aux entreprises, qui sont évaluées par les services de l’Etat à plus de 150 milliards», regrette la Ld. Tout cela fait persister les difficultés au niveau du privé et particulièrement, le secteur du Btp, qui reste un domaine à haute intensité de main-d’œuvre. Les tenants du pouvoir sont avertis par la Ligue démocratique, qui attire leur attention sur l’agriculture et la pêche, plongées «dans une morosité paralysante». D’ailleurs, sur l’aide au monde rural, l’Etat peine à réunir les trois milliards de francs Cfa qui restent sur la faible subvention de 10 milliards déjà adoptée et «les opérations de distribution de l’aide au monde rural connaissent un blocage que rien ne saurait justifier», se désole le Sep de la Ld/Mpt. En même temps, les camarades du Pr. Abdoulaye Bathily déplorent la détérioration continue du pouvoir d’achat des populations urbaines et rurales. «Cette dégradation est aujourd’hui aggravée par des pénuries de riz, d’eau, de gaz et des ruptures intempestives dans la fourniture d’électricité et l’augmentation soudaine du prix du transport urbain, qui plongent les ménages dans un désarroi sans précèdent».  
Face à cette conjoncture sociale, le Secrétariat permanent des Jallarbistes met en garde l’Etat contre toute tentative de remise en cause de ses subventions sur les produits à usage courant. Il craint que devant les récriminations renouvelées du Fmi sur le niveau des subventions au prix des denrées de première nécessité, le gouvernement tente de supprimer ses soutiens à la consommation. La Ld estime «que la solution réside dans la suppression d’institutions aussi inutiles que budgétivores, telles que le Sénat, les nombreuses agences faisant doublon avec la plupart des ministères et une bonne partie des missions diplomatiques à l’étranger». Revenant sur le projet de modification de l’article 27 de la Constitution, le Sep de la Ld/Mpt estime que l’entêtement que le gouvernement affiche afin d’imposer la révision de la durée du mandat du président de la République à 7 ans ne sera nullement accepté.  
 
delfa@lequotidien.sn  
 
ECOLE MANGUIERS - Des jeunes s’opposent à la politisation du projet de morcellement : Fass prêt. 
15-07-2008  
Le Rassemblement pour la défense des intérêts de la commune de Fass entend faire face à la politisation du projet de reconstruction du groupe scolaire Les Manguiers 1, 2, 3 par le maire de Dakar Pape Diop. Cela, suite au projet des autorités qui veulent y ériger un siège de la Francophonie et celui du Haut conseil de l’audiovisuel (Hca). Par El H. Daouda L. GBAYA 
 
La polémique, née de la volonté des autorités sénégalaises de récupérer une partie du terrain du groupe scolaire Les Manguiers pour y ériger un siège de la Francophonie et celui du Haut conseil de l’audiovisuel (Hca), refait surface. Après s’être entretenus avec l’architecte Pierre Goudiaby Atépa, ex(?)-conseiller du président de la République, les jeunes de Fass, qui s’étaient farouchement opposés à la réalisation de ce projet sur ce site de trois hectares, l’avaient, finalement, accepté. En contrepartie, l’architecte s’était engagé, selon Adama Soumaré, le coordonnateur du Rassemblement pour la défense des intérêts de la commune de Fass (Rdicf), à reconstruire les écoles Les Manguiers 1, 2, 3 ; en plus de la construction d’un terrain de football et d’une salle de musculation. Aujourd’hui, ce projet aiguise bien des appétits chez les politiciens, en l’occurrence le maire de Dakar Pape Diop qui, aux yeux de Adama Soumaré, veut faire de la récupération politique. «Nous ne voulons pas que des politiciens, comme Pape Diop, politisent cette affaire-là (ce projet de reconstruction u groupe scolaire Les Manguiers)», dénonce le coordonnateur du Rdicf qui explique : «Actuellement, ils sont en train de vendre leurs cartes de membre (en perspective des renouvellements des instances du Pds : Ndlr). Pour vendre leurs cartes de membre à 100 et 200 francs Cfa, ils (les proches du maire Pape Diop) sont obligés de dire qu’ils vont construire un projet sur un site des Manguiers ; et c’est pour la population. Rien que pour pouvoir vendre leurs cartes.» «Nous ne sommes pas d’accord du tout», peste le jeune «avocat» des populations de Fass. Il en est de même du projet de «cantinisation» du maire de la commune, Adama Bâ. Selon M. Soumaré, «la Commune a voté un budget pour construire des cantines aux alentours de l’école». Sur ce, M. Soumaré avertit : «Nous les attendons de pied ferme. S’ils veulent faire quelque chose qui n’est pas dans l’intérêt des populations, nous nous battrons.» 
Des accusations que rejettent les proches du président du Sénat, Pape Diop, qui parlent «d’intoxication». «Pape Diop a autre chose à faire plutôt que de sillonner la commune pour récupérer ce projet», déclare Yatma Diaw, conseiller municipal à la commune d’arrondissement de Fass, Colobane, Gueule-Tapée et non moins directeur du Crédit municipal de Dakar. 
Quant au maire de la dite commune, Adama Bâ, il affirme que le projet de «cantinisation» a été retiré. «Il s’agissait de la délibération, parmi tant d’autres, autorisant à un promoteur de construire des cantines. Mais, cela (le budget) n’a pas été voté, puisque le Président a sorti un décret interdisant la construction de cantines aux abords des écoles», rappelle-t-il. D’ailleurs, le maire Adama Bâ n’accorde aucune légitimité à ce «militant de Rewmi», M. Soumaré, d’autant qu’il n’est pas une voix autorisée à parler au nom des populations. 
Sur le démarrage des travaux de constructions de «ce joyau», M. Soumaré annonce : «Pierre Goudiaby Atépa a promis que les travaux allaient démarrer dès la fermeture des classes pour s’achever au mois de février 2009.» Où seront alors installés les potaches ? «Dans des abris provisoires en attendant que les travaux s’achèvent», répond-il. 
gbaya@lequotidien.sn 
 
AMBIANCE - Journalistes, forces de l’ordre et le public partagent l’enceinte du Tribunal. 
16-07-2008  
Par S. FAYE 
 
Hier, au Bloc des Madeleines, on se serait cru devant un lieu public très ordinaire. Sous l’ombre d’un grand arbre dressé devant les grilles en fer, des marchants ambulants proposent des effets vestimentaires de toutes sortes. Certains vendent de la boisson fraîche conservée dans des casiers. D’autres sont, peut-être, de simples curieux venus satisfaire leur soif de pouvoir mettre un visage sur le nom d’une célébrité annoncée sur les lieux, comme ce fut le cas hier avec l’audition de Madiambal Diagne, administrateur du Groupe avenir communication. 
A première vue, le Bloc des Madeleines est d’apparence très lugubre. Un agent de sécurité filtre les entrées. Il faut d’abord montrer patte blanche. Une formalité vite évacuée, sans trop de peine. Le portail franchit, deux grands bâtiments se dressent de part et d’autre, l’un aussi sombre que l’autre. Leurs façades sont faites d’un tapis de pierres noires, le sol, meurtris par les incessants va-et-vient qui datent des temps immémoriaux, parait également contaminé par l’apparence terne des locaux. Le «bijou», c’est certainement le bâtiment de couleur jaune ocre érigé sur la droite et qui fait office, après renseignement, de salle d’audiences. 
Les lieux grouillent déjà de monde. Mais partout, des hommes de tenues. A leurs uniformes, on reconnaît facilement les policiers, gendarmes et les gardes pénitentiaires. On a l’impression d’être dans une caserne. Mais vite, on découvre des «robes noires» présentes aussi en nombre, ce qui confirme qu’on est bien évidemment dans un lieu de Justice. La preuve, un groupe de détenus menottés deux à deux et escortés depuis le premier étage à ce qui semble un poste de police, qu’il regagne en franchissant une petite porte d’où ils sont certainement reconduits à bord d’une fourgonnette en détention. Il s’agit de la cave.  
Un second groupe suivra. Une trentaine de minutes plus tard, une autre fourgonnette, celle de la Police, «décharge», une dizaine d’individus dont une femme portant sur ses bras un enfant. Ils ont rendez-vous avec le juge qui, peut-être, va les inculper.  
Des civils, de tous sexes et de tous âges, font des queues, tapent à des portes, entrent et sortent. Ils sont là pour des parents qui ont maille à partir avec la Justice, ou pour de simples formalités administratives. Parmi eux, viendront s’ajouter des journalistes. Un petit groupe se forme, à deux, puis à trois, puis à quatre... Le cercle s’élargit au fur et à mesure que l’heure passe. Pour nombre d’entre eux, c’est le moment des retrouvailles, absorbés qu’ils étaient par les charges à la profession. Tous sont là en solidarité avec Madiambal Diagne, arrivé depuis 10 h dans les locaux de la Brigades des affaires générales (Bag).  
Dans le groupe, de grands noms de radio et de grosses plumes de la presse écrite, des directeurs de publication ou de radio ou de simples employés, venus en masse, du groupe dont le patron est la «vedette» du jour. Cependant, aucun protocole ne le différencie des simples reporters dont le téléphone portable est constamment collé à l’oreille. Ils sont en relation avec leur radio et rendent compte, minute après minute, de l’ambiance qui y prévaut, le tout étayé parfois par des interviews de responsables de la corporation. 
Parfois, des avocats qui semblent compter des amis parmi les journalistes, se joignent aux conversations. L’ambiance est bon enfant, mais semble déranger la sécurité. A au moins deux reprises, un élément de la Police ou de la Gendarmerie est venu demander à tout le monde de se masser de l’autre côté de l’immeuble abritant les salles d’audiences. C’est d’ailleurs là que tout le monde s’est retrouvé au milieu d’une foule assez compacte.  
Au fur et à mesure que l’heure passe, les lieux se vident peu à peu. Et c’est au moment où on l’attendait le moins que l’administrateur du Groupe avenir communication sort, accueilli par ses confrères. Chacun est pressé d’apprendre la teneur de son audition. Il est 14 h 50. Cap vers les locaux du Groupe Futurs médiats pour un point de presse, après des conciliabules entre Madiambal Diagne et des membres du Comité de défense et de protection des journalistes (Cdpj).  
simonfaye@lequotidien.sn  
 
LECTURE - Diligence de la Justice à l’entendre : «C’est inacceptable», selon Madiambal Diagne. 
16-07-2008  
Par Simon FAYE 
 
C’est à croire qu’il y a deux justices au Sénégal. Madiambal Diagne ne semble, en effet, pas comprendre la diligence dont a fait preuve le procureur de la République pour en savoir plus sur ses déclarations de dimanche dernier sur les ondes de la Rfm, alors que d’autres dossiers sont pendants sur son bureau depuis belle lurette. «Il est inacceptable dans un pays normal, que depuis vingt-quatre jours que Boubacar Kambel Dieng et Karamokho Thioune ont été violentés par douze gaillards munis de matraques électriques et que l’un soit cloué sur un lit d’hôpital, depuis lors, aucun acte d’instruction judiciaire n’ait été posé, alors que, moins de vingt-quatre heures après une déclaration, la Police trouve la promptitude et la diligence, par le billet du procureur de la République, de m’entendre», s’indigne-t-il face à la presse, avant d’ajouter que «c’est encore moins acceptable que depuis plus de deux ans que Abdou Latif Coulibaly a fait des révélations sur la gestion gabégique de la Lonase, et malgré toutes les conclusions qui ont été faites, toutes les enquêtes qui ont étés menées et qui ont indubitablement établi la culpabilité et la responsabilité des auteurs de cette malversation, que l’on peut même appeler la casse du siècle, on ne lève pas le plus petit doigt pour donner une suite à cette affaire».  
L’administrateur du Groupe Avenir Communication garde aussi en mémoire les violences subies par des journalistes de Sud quotidien et de Wafadjri récemment, au cours d’une rencontre politique au siège du Pds. Haussant le ton et tapant du poing sur la table, il martèle : «Si cette même diligence l’animait, le procureur aurait pu user de ses pouvoirs pour poursuive ses gens-là (Ndlr : les libéraux agresseurs des reporters qui couvraient leur manifestation) ou au moins, ouvrir une information judiciaire, mais il ne l’a pas fait», regrette-il. Très remonté, Madiambal Diagne appelle la presse à se mobiliser et à dénoncer «quand quelqu’un se débine par rapport à ses responsabilités». Lui, en tout cas, a pris l’engagement de le dire quoi que ça lui coûte. coup trop indulgent avec certaines autorités de ce pays».  
CONSTAT - Empressement du Parquet à s’auto-saisir : Le procureur, un avocat de l’Etat ou de la société ? 
16-07-2008  
Il y a toujours eu une succession de faits illégaux au Sénégal commis contre des citoyens de ce pays, sans qu’il y ait jamais de réactions du procureur de la République. Alors que ce dernier est prompt à s’auto-saisir lorsque l’Exécutif est pointé du doigt. Par Bocar SAKHO 
 
N’est-ce pas que le procureur de la République est le maître des poursuites au sein de la Justice et représente le ministère public ? Aurait-il perdu l’essence de son existence au Sénégal ? Aujourd’hui, le comportement et les actes posés quotidiennement par le procureur prouveraient qu’il est exclusivement l’avocat-conseil de l’Exécutif.  
La convocation de Madiambal Diagne à la Brigade des affaires générales de la Division des investigations criminelles (Dic) est le dernier acte posé et qui suscite d’autres interrogations au Sénégal. Comment un dénonciateur d’auteurs de malversations peut-il être convoqué devant la Justice ? L’auteur du livre «Lonase : Chronique programmé d’un pillage organisé», Abdou Latif Coulibaly, a toujours maille à partir avec la Justice alors que les supposés pilleurs de ladite boîte dorment tranquillement chez eux ?  
Le constat reste finalement abrupt et également très pertinent. Car, le procureur de la République est prompt à entreprendre des poursuites judiciaires quand il s’agit des intérêts de l’Exécutif. En jetant un regard sur le rétroviseur, on pourra remarquer que plusieurs agressions et attaques ont été commises contre des citoyens, sans qu’il ne s’auto-saisisse pour amorcer une action judiciaire. A moins que les journalistes ne puissent pas mériter une application aussi vigoureuse de la loi dans leur propre pays ?  
En tout cas, le moteur de la répression contre les professionnels de l’information et de la communication n’a jamais autant carburé au Sénégal. L’affaire Boubacar Kambel Dieng et Kara Thioune donc a été le couronnement des multiples abus et bastonnades perpétrés contre les professionnels de la presse, depuis l’avènement de l’Alternance au Sénégal. L’ouverture d’une information judiciaire contre X, plusieurs jours après leur mésaventure et leur bastonnade, constitue l’exception à la règle de la banalisation de la correction des journalistes incompatible, à tous points de vue, avec la bonne marche de l’Etat de droit.  
En juin 2008, le journaliste de Week-end Magazine, Babou Birame Faye, a été physiquement et publiquement attaqué dans l’exercice de ses fonctions par un autre citoyen. Au-delà de cette attaque physique déplorable d’un haut chef religieux, l’Administrateur du Groupe Avenir Communication, Madiambal Diagne, a également reçu plusieurs menaces de mort après une interview de l’ex-épouse de Serigne Bara Mbacké. D’ailleurs, les petit-fils du fondateur du Mouridisme étaient les auteurs, et à visage découvert, de ces intimidations. Certaines autorités policières avaient même qualifié ces menaces de «diversion». 
Mbacké restera pour les journalistes un sanctuaire de tous leurs malheurs, ces dernières années. Moustapha Cissé Lô El Pistolero, en compagnie de sa bande de nervis, n’a jamais été inquiété par la Justice quand il a pénétré dans les locaux de la Radio Disso Fm pour menacer publiquement le journaliste Ibrahima Benjamin Diagne (avril 2007). Il faut également rappeler le sale quart d’heure passé par Pape Cheikh Sylla (mai 2006) entre les mains des sbires de Béthio Thioune à Mbacké. Avec des barres de fer et d’autres instruments de violence, les escadrons de la mort s’en sont pris au journaliste qui sera hospitalisé pendant plusieurs jours à l’Hôpital général de Grand-Yoff.  
A cela il faut ajouter l’attaque par les talibés de Béthio Thioune contre el convoi des journalistes qui couvraient la campagne électorale du candidat Idrissa Seck, en février 2007.  
Il faut donc remarquer, sans être exhaustif, que les agressions et les menaces de mort contre cette catégorie de citoyens sont constantes et permanentes. Il faut également noter que le procureur de la République n’a jamais entrepris des poursuites judiciaires ou ordonné l’ouverture d’une enquête, alors que tout un arsenal de terreur (bastonnades, insultes, menaces de morts) est mis en œuvre contre d’honnêtes citoyens. A moins que la politique ne finisse par étouffer la Justice, comme dans l’affaire Talla Sylla, classée sans suite après une nuit de marteaux au Régal.  
bcsakho@lequotidien.sn 
 
Un lit pour un plateau… Seck. 
16-07-2008  
Il y a une charmante constance chez Idrissa Seck, c’est ce désir irrépressible de toujours causer et de ne jamais communiquer. Il a la tchatche, le bonhomme. Ses sorties sont du pain béni pour la presse. Une confidence, une révélation n’est jamais loin. C’est ce qui explique qu’il est très couru des médias.  
«Parler, et à plus forte raison discourir, ce n’est pas communiquer… c’est assujettir.»  
Roland BARTHES 
 
 
Il y a une charmante constance chez Idrissa Seck, c’est ce désir irrépressible de toujours causer et de ne jamais communiquer. Il a la tchatche, le bonhomme. Ses sorties sont du pain béni pour la presse. Une confidence, une révélation n’est jamais loin. C’est ce qui explique qu’il est très couru des médias. Peu lui en chante, si cette image qu’il veut tant «présidentialiser» en pâtit ou son étoile présidentielle en pâlit. Son intempérance… médiatique est connue et reconnue au point qu’il croit devenir sourd «quand il n’entend plus parler de lui» pour reprendre Talleyrand. C’est que la vue du micro l’excite. Quand on le lui ouvre, il jouit. Même sur un lit austère d’hôpital, transformé pour l’occasion en un plateau, au grand dam de nos «éditorialistes politiques du vendredi». Qui n’ont pas vu que, dans sa soif du pouvoir, Idy est allé se désaltérer dans la rivière des larmes de la presse et de tous ceux qui ont eu à condamner la torture infligée à Kambel. Las ! Sa bonne foi l’a conduit dans la mauvaise voie : des prières pour son prompt rétablissement et sa causerie religieuse (très réconfortante, du reste) avec la victime auraient suffi. Mais, c’est mal connaître le Monsieur qui ne peut donner sans recevoir. C’est ainsi que jouant sur tous les registres même celui émotionnel, il n’a pu résister à l’envie d’improviser une communication pestilentielle enveloppée d’un halo de compassion pour bénéficier des retombées de ce que le grand éditorialiste, Alain Duhamel, appelle «les recettes de la démocratie d’opinion», c’est-à-dire les sentiments, les passions et l’irrationalité. 
L’environnement n’y seyait pas. L’événement qui l’a fait revenir au Sénégal non plus. Mais cela, ses «conseillers en com’» ou plutôt ses chargés de relation avec la presse ne le savent pas. Ils ne savent pas qu’à la télé, médium très sensible, le visage parle plus que la parole. Ils ne savent pas que les styles oratoires et la gestuelle d’un homme public ne sont pas les mêmes, selon qu’on passe à la télé ou à la radio. A défaut de se taire, cette sortie, par exemple, n’aurait jamais dû passer à la télé. Les vrais destinataires devaient être les radios et les journaux. Si image il devait y avoir, elle aurait dû rester dans l’album-photo intime de Kambel. 
Construire une image personnelle de «présidentiable» surtout, requiert un long processus. ça se travaille. On la fait évoluer progressivement. On ne se donne pas une image de martyr en associant son cas à celui de Kambel, Kara ou à celui de Bara Tall, trois honnêtes citoyens à qui on ne peut rien reprocher. Encore moins, ne devient-on «présidentiable» en convoquant les noms du Président Wade et du Président Macky Sall pour en faire ses seuls interlocuteurs valables. C’est dans ce sens qu’il faut comprendre sa fausse révélation sur des prétendues excuses du Président Macky Sall. Et puisqu’on y est, pourquoi Mara, si friand de sourates, n’a pas invoqué le chapitre relatif au sens du pardon, notamment celle qui exalte le croyant qui a la présence d’esprit de demander pardon à son prochain ?  
«Politruc», quand tu nous tiens ! 
Mais quand on a le privilège d’être élevé par la France à la dignité de Grand Officier dans l’Ordre national de la Légion d’Honneur, d’être élevé à la dignité de Grand Officier de l’Ordre de la Pléiade, récemment au Québec, quand on a l’attention de Barack Obama des Etats-Unis d’Amérique, le chantre de «l’audace d’espérer» (The audacity of Hope) et quand on est nobélisable pour avoir défendu et continué à défendre les grandes causes, on ne s’attarde pas sur des délires politiciens et autres piques, d’où qu’elles proviennent. 
Si à travers les allées libérales, on se plaît à rappeler que Maître Wade n’a jamais voulu marcher sur des cadavres pour accéder au pouvoir, Idy, lui, n’en a cure. Quitte à se noyer dans l’encre lacrymale de la presse. S’éloigner du feu médiatique ne brûle pas les ailes, Monsieur Seck, mais s’éloigner du pays «casse» le zèle du plus convaincu des militants et peut même faire perdre son latin. D’où l’«inacceptabilité» de votre sortie catastrophique. 
 
Amadou THIMBO / himbeau@yahoo.fr  
 
Pardon, Grand Bara. 
16-07-2008  
Vous êtes le premier à m’avoir ouvert les pages du quotidien national dans les années soixante-dix, lorsque je m’essayais à la bande dessinée et à la rédaction d’une chronique. A l’époque, aucun autre journal ne faisait ombrage à l’astre de Hann. Juste un hebdomadaire querelleur et bon enfant : Le Politicien de Mame Less Dia. Vous avez façonné ces grands journalistes que sont Abdoulaye Ndiaga Sylla, Chérif Elvalide Sèye, Djib Diédhiou, Amadou Gaye et tant d’autres. Vous nous seriniez que l’alliance au régime ne signifie pas allégeance et flagornerie. Senghor qui veillait, se serait senti insulté d’être flatté inintelligemment. 
Qu’est donc devenu cet homme ? 
Wade s’est souvenu de vous et vous voilà Pca du journal qui porte encore l’empreinte que vous y aviez laissée : la qualité de l’écriture. Incontestablement ! 
Grand, vous voilà sur le versant octogénaire après avoir connu toutes sortes de privilèges et d’honneurs. Rien ne doit plus vous impressionner, aujourd’hui. Il est un âge où, même si la Bible ou le Coran ne trône pas au chevet du lit, la rigueur morale à laquelle vous faites allusion dans votre Edito du lundi 12 juillet, doit servir de bréviaire. 
Non Grand, vous n’avez plus le droit de vendre votre âme au magicien de l’Alternance. A moins d’être gourmand – et vous êtes trop raffiné pour le devenir plus rien ne peut vous être offert auquel vous n’ayez déjà goûté sous Sédar, qui poussa la magnanimité jusqu’à vous accorder la main de sa nièce préférée, malgré les tabous sociaux. 
Vous n’avez pas le droit de qualifier de «malencontreuse altercation avec les services de l’ordre», le passage à tabac de deux journalistes. 
Grand, comment peut-on écrire que la presse doit «jeter son regard critique sur la Nation et la société avec beaucoup de mesure, d’intelligence critique et de juste milieu», puis s’aventurer à lier tous les maux du Sénégal à la seule hausse du brut et non aux errements du régime ? 
Cher aîné, c’est tomber bien bas dans l’excès de subordination. 
Comment un journaliste de votre niveau peut-il écrire «marche d’insubordination» comme si le propre de la marche n’était pas de s’opposer ? 
Grand Bara, que faites-vous de cette diatribe que vous adressez aux journalistes : «Quand on a la prétention de s’adresser tous les jours aux milliers de professeurs, de magistrats, d’ingénieurs, de médecins, quand on est lu par les milliers de philosophes, d’intellectuels de très haut niveau que compte le Sénégal, on fait preuve d’humilité et on se débarrasse de l’arrogance et des matraquages médiatiques qui décrédibilisent plus qu’ils ne convainquent ou font respecter.» 
Ne vous adressez-vous donc pas à ces mêmes gens doués de réflexion et qui savent ce que parler veut dire ? 
 
Guèye NGOM - Florida  
L’OFFICE: 
Querelles politiciennes 
Wade et Macky Sall vont encore s’affronter à l’Assemblée nationale, sur cette affaire de préséance au congrès du parlement. Une bataille, qui, il faut le reconnaître, n’intéresse nullement Gorgorlou, qui ne trouve plus la queue du diable... Wade et Macky Sall n’ont plus de problème de dépense quotidienne. Et Dieu sait que, avant l’alternance, ils n’étaient pas aussi liquides. Sont-ils devenus amnésiques ? Non. Mais à l’image de tous les « alternoceurs », ils ne veulent pas qu’on leur rappelle leur passé de « ndol » (pauvre). S’ils se battaient pour sortir le pays de cette misère sélective où ils l’ont placé, nous applaudirions des deux mains. Malheureusement, leur priorité est ailleurs : gérer le pouvoir avec leurs affidés. Leurs sempiternelles querelles politiciennes ne régleront jamais notre mal-vivre. Le pays manque de tout, mais eux ne manquent de rien. Malheureusement ! 
( Mor Todjangué )  
WALF FADJRI : 
Ces hommes de loi lèche-bottes du roi  
 
 
‘Les lois sont comme des toiles d’araignées à travers lesquelles passent les grosses mouches et où, restent les les petites.’  
Honoré de Balzac  
Ahurissant. Le vocable est fort insuffisant pour qualifier les débordements inouïs, l’infatuation du ministre de l’Intérieur, Cheikh Tidjane Sy. Cela vient de mettre à nu ce qui se susurrait déjà dans les chaumières : ‘Aujourd’hui au Sénégal, les Droits de l’homme sont beaucoup plus professés que respectés.’ C’est la stricte réalité. Osons le dire ! Beaucoup décrivent le président Wade comme ‘un champion-théoricien du droit mais son cancre-praticien..’  
Voilà bientôt un mois que Boubacar Kambel Dieng et Karamokho Thioune ont subi les lois des matraques électriques. Depuis, la loi tarde à être dite. Et le ministre en charge de la question, après moult atermoiements, tente d’étouffer le dossier en innocentant les éléments de la Bip : ‘les journalistes ont frappé les policiers, qui ont par la suite réagi.’  
Surnaturel ! Niaiseries !  
Comment un journaliste responsable et muni de sa seule plume et son enregistreur ose s’en prendre à des hommes armés ?  
- Songes et mensonges qui rongent, donc à mettre dans la fosse !!!  
Monsieur, la presse n’est pas cette espèce prête à aller brouter, comme tant parmi vous savent bien le faire, dans les vastes prairies de la bêtise. Votre comportement ne surprend pas, quand on sait que vous étiez un proche collaborateur du Général Joseph Désiré Mobutu, dictateur hors pair qui a eu à diriger le Rd Congo (ex-Zaïre) de main de fer de 1965 à 1997. Peut-être que vous peinez à vous débarrasser de vos attributs d’emprunt de tyran. L’adage nous renseigne que : ‘ceux qui se ressemblent s’assemblent.’  
Vérité : Mobutu = Cheikh Tidjane Sy = Abdoulaye Wade  
Il est connu de tous. Nous n’avons qu’une justice de façade parce qu’elle ne s’exerce qu’au gré des caprices et du bon vouloir du Chef. Elle chancelle comme cette fille d’auberge assommée par un coup de poing d’un ivrogne, pour paraphraser l’autre. Nos hommes de loi ne sont que de simples lèche-bottes du roi Wade. Cela, ne mènera-t-il pas notre pays vers le crépuscule des lois ? Vers l’échafaud ?  
Justice ! Justice !  
Rien que la justice !!!  
Nous ne vous demandons pas la barbe du bon Dieu.  
Ibrahima NGOM Damel, Journaliste –Ecrivain Lamp Fall FM/ Dakar Tel: 76 580 68 10 Email: yboupenda@yahoo.fr  
 
Soif d’Europe : L’imposture d’un immigré  
 
 
Nombreux sont ceux qui, comme moi, ont été affligés en voyant sur TF1, dans le magazine ‘7 à 8’ du 25 mai 2008, un immigré raconter son ‘odyssée infernal’ pour arriver en Europe, son ‘voyage au bout l’enfer’. Mon Dieu ! Quelle aventure ! Mais, à la fin de l’émission, il déclare que s’il a une haine, c’est envers son pays qui n’a pas su lui donner les raisons de rester chez lui. Ce pays est… le Sénégal. Alors là, je n’ai pu m’empêcher de regarder encore l’émission sur le Net et de lire quelques-unes de ses interviews, car beaucoup de journaux français ont consacré des pages entières à l’histoire de ce garçon qui hait son pays. Il s’appelle Omar Bâ et était étudiant à l’université Gaston Berger de Saint-Louis.  
L’immigration est un sujet d’actualité. Il y a plein de discours là-dessus, de débats, de livres, de films. Depuis quelques années, les clandestins ont commencé à parler, racontant leur vécu et leur traversée du désert. L’un des plus médiatisés est Kinsley, un jeune Camerounais qui avait quitté son pays en 2004 pour rejoindre la France en passant par le Maroc. Son périple fut un cauchemar. ‘Au Maroc, ils sont 18 à voyager à l'arrière d'un camion avec moins de deux litres d'eau par jour à se partager, sous la chaleur du désert. Deux personnes perdront la vie lors du voyage, suite à un premier naufrage. Mais ne pouvant pas faire marche arrière, Kingsley ne se décourage pas et décide de retenter sa chance, et réussir à arriver sur les côtes espagnoles.’  
Son histoire, émouvante, est plausible, vraie, et il y a des témoins, comme le montre un reportage d’’Envoyé Spécial’, sur France 2. Le réalisateur Cédric Klapish s’en est inspiré pour faire un film ‘Paris’. Kinsley y joue son propre rôle. Après les dures épreuves, enfin le succès. Omar Bâ, notre cher compatriote, s’est sans doute dit : ‘Voilà un bon créneau…’ Il raconte alors ‘son aventure’ tirée par les cheveux, tellement il en rajoute et s’y perd.  
Des Africains ont marché dans le désert pour se rendre en Europe, ont pris des pirogues, se sont cachés dans des bateaux, etc. Nous avons souvent entendu leurs terribles péripéties. Omar, lui, les aurait vécues toutes ou presque. Il dit qu’ils étaient 50 dans une pirogue pour se rendre clandestinement en Europe. Tous les autres seraient morts, donc il n’y a personne pour le contredire. Mais tout le monde n’est pas dupe. Dans un discours ponctué de ‘c’était affreux’, ‘c’était atroce’, ‘c’était l’horreur’, il tente de toucher les âmes sensibles et crédules.  
Il quitte le Sénégal, dit-il, le 5 septembre 2000. Des navires heurtent des pirogues, des passagers se noient, leur pirogue prend l’eau, il est arrêté au Tchad et jeté en prison. On le largue avec d’autres prisonniers en plein désert sans eau ni nourriture, l’un d’eux, épuisé, s’affale et le sable, poussé par le vent, l’ensevelit aussitôt, des soldats tirent sur eux, il est arrêté et tabassé par la gendarmerie royale marocaine. Il se retrouve en Libye où il prend une pirogue dans laquelle se trouve, entre autres passagers, une jeune Somalienne qui va mourir, laissant son bébé, son corps est jeté à la mer. La pirogue chavire à cause d’une tempête, beaucoup meurent noyés, il est repêché par des policiers italiens, etc. Il a survécu à tout cela. Superman n’aurait pas fait mieux. Le revoilà au Maroc. Septembre 2001. Un an déjà.  
L’aventure, la ‘vraie’ commence. Ils sont 50 dans une pirogue de 30 places. ‘Survivre, dit-il au début de l’émission, pour moi, c’était partir.’ Seulement, en 2000, quand il ‘partait’, l’alternance politique venait d’avoir lieu au Sénégal. L’espoir se lisait partout. Les jeunes étaient les plus enthousiastes. Personne ne pensait à aller risquer sa vie dans l’Atlantique. Omar dit qu’il avait 20 ans (parfois c’est 21) et était parti pour soulager sa famille. Il dit qu’il ne mangeait pas tous les jours, pourtant il était étudiant. Or, il est bien connu que dans les familles très pauvres, on retire les enfants de l’école pour qu’ils aillent travailler. Et il me semble aussi que ces pirogues dont il parle n’ont commencé à transporter des clandestins qu’en 2003. Les aventuriers d’avant cette date voyageaient autrement. Mais bon...  
Dans l’émission ‘7 à 8’ de TF1, il dit qu’il avait payé deux millions au passeur, et dans le livre qu’il a écrit pour raconter son histoire et qui a comme titre ‘Soif d’Europe : Témoignage d’un clandestin’, on lit : ‘A présent celui qui entend son nom (lu par le passeur, la nuit, au bord de la mer) verse les cinq cent mille francs Cfa du billet, environ sept cent soixante euros.’ Il devait relire son livre avant d’aller à la télé. Et le plus drôle est que le passeur leur demande de montrer leurs passeports. Il ne manquait plus que ça.  
Ils avaient quatre sacs de riz. Il écrit : ‘On est obligé de se serrer la ceinture pour ne pas manquer de nourriture. Au lieu de deux repas quotidiens, nous n’en prenons qu’un.’ Le troisième jour, il n’y avait plus de riz. Est-ce que 50 personnes, ne mangeant qu’une fois par jour, peuvent finir quatre sacs de riz en moins de trois jours ? Ils devaient être bien petits, ces sacs. (3e jour toujours) La pirogue, raconte-t-il, commence à couler parce qu’il y avait trop de personnes à bord. Cela veut-il dire que pendant trois jours, la pirogue n’avait pas senti qu’elle était surchargée ? Un Gambien nommé Mourad (prénom pas très commun en Gambie) décide alors d’alléger la pirogue. Il prend des gens et les jette à la mer. Voyons ! Même des enfants de cinq ans auraient du mal à y croire. Les aventuriers de l’époque étaient des ‘guerriers’, des durs à cuire. Et même s’ils étaient des poltrons, ils n’allaient pas se laisser faire. La logique dicte que les autres (ils étaient 50 dans la pirogue) se jettent sur Mourad. Même si Mourad était aussi herculéen que nos lutteurs, seul avec 49 femmes, ces dernières se seraient ruées sur lui pour le livrer aux requins au lieu de le regarder les jeter une par une par-dessus bord. Dans le récit d’Omar, Mourad en a jeté sept qui hurlaient, se débattaient, gémissaient. ‘C’était atroce, dit-il, on les entendait respirer sous l’eau.’ Pendant ce temps, les autres, attendant tranquillement leur tour, se disaient : ‘Je ne dois pas dormir sinon il va me surprendre et me jeter.’ Qui peut croire cela ?  
Omar continue : ‘Y en a qui se sont suicidés parce qu’il y avait plus à boire, y avait plus à manger.’ Depuis que les pirogues partent vers l’Europe, c’est la première fois que j’entends parler de gens qui se sont donné la mort parce qu’ils avaient faim et soif. Ces gens sont coriaces et ont toujours l’espoir de s’en sortir, jusqu’à leur dernier souffle. Regardez à la télé les pirogues qui arrivent en Espagne. Il y a souvent des morts et des gens déshydratés ou dans un état lamentable, mais on ne parle pas de suicidés.  
Après, il nous dit qu’ils n’étaient plus qu’une dizaine parce que la pirogue qui tanguait, en avait jeté quelques-uns. Ici, un petit calcul s’impose. Ils étaient 50. Mourad en jette 7. Il reste donc 43. Maintenant, il n’en reste plus que 10. Et 43-10 = 33. Veut-il nous faire croire que 33 se sont suicidés ou sont tombés accidentellement dans l’océan ? Ça fait quand même beaucoup et ce n’est pas du tout facile à avaler. L’instinct de survie est plus tenace que ça. Aussi, pense-t-on à se compter quand on est dans une telle situation pour savoir si on est neuf ou dix ?  
Il pousse le bouchon plus loin en disant que l’odeur des cadavres dans la pirogue les importunait. Mais voyons ! Pourquoi ces 10 survivants sont-ils restés avec des cadavres en putréfaction dans la pirogue pendant une semaine ? Omar dit que l’odeur était insupportable. Dans ce cas, mon cher, on prie pour eux et on les balance dans la mer. Ou bien ?  
Mourad se suicide, selon Omar, en buvant du gasoil. Tiens ! Comment ce monstre, comme il l’appelle, qui tue pour sauver sa peau, peut-il avoir des problèmes avec sa conscience au point de se suicider ? Le comble, Omar dit que dans ces conditions-là, on cesse de penser, on devient animal. Comment donc imaginer que Mourad, un monstre dès le départ, se mette, lui, à penser ?  
Brusquement, Omar s’endort ou s’évanouit après avoir utilisé sa dernière énergie pour lancer un cri de détresse en voyant un navire se diriger vers leur pirogue. Ça me rappelle le film ‘Titanic’ et le radeau de la Méduse, mais ici, une partie du film est ‘volé’. On ne saura pas comment sont morts les neuf autres. Il se réveille, récupéré par un cargo espagnol qui l'a ‘débarqué à Fuerteventura, aux Canaries, au milieu des gens qui bronzaient sur la plage’. Oh ! Que c’est émouvant ! J’en pleure presque… de honte, oui. Les journalistes devraient faire des recherches pour retrouver ce cargo. Omar doit quand même se souvenir de la date.  
Il dit, parlant de son arrivée en Europe, : ‘Pour la première fois de ma vie, j’ai eu le choix entre le Coca et l’eau, une eau fraîche en plus.’ Alors là, c’est vraiment trop. S’il avait deux millions à payer au passeur, il avait donc de quoi s’acheter une bouteille de Coca et de l’eau fraîche dans n’importe quelle ville du Sénégal.  
Il va encore plus loin, déclarant que nos familles préfèrent que leurs fils soient au fond de l’océan plutôt que de les voir revenir d’Europe les mains vides. Ah bon ? J’en apprends des choses.  
Il raconte : ‘Aux Canaries, les autorités m'ont mis dans un avion pour Barcelone. Et j'ai rejoint Paris dans un camion de fruits de mer. J'ai failli mourir gelé dans la chambre froide.’ Ndeysaan ! Passez-moi un mouchoir, waay, pour que j’essuie mes larmes. Rester vivant dans la chambre froide, de Barcelone à Paris, même un esquimau aurait du mal à le faire. Ce garçon est vraiment très fort. Il poursuit : ‘A Paris, je me suis fait expulser. Retour au Sénégal... Finalement, j'ai eu une bourse pour aller étudier en France.’  
Ah bon ? Pour avoir une bourse, je croyais qu’il faut soit avoir le bras long, c’est-à-dire connaître des gens très influents, ce qui signifie riches, ou être un excellent étudiant. Quelqu’un qui ne mange pas tous les jours, n’a pas dans son entourage des riches qui veulent l’aider. Et un brillant étudiant, sachant qu’il a un bel avenir devant lui, ne laisse pas tomber ses études pour aller risquer sa vie dans la mer. Et puis, comment peut-il abandonner ses études pendant plus de trois ans à essayer de se rendre en France, retourner au Sénégal et obtenir une bourse ?  
Supposons que son histoire soit vraie. Dans ce cas, comment ose-t-il, maintenant qu’il est bien installé à Paris, dire qu’il hait son pays (le Sénégal) alors qu’après toutes ses terribles aventures infructueuses, c’est ce pays qui lui a donné une bourse d’étudiant, donc un billet d’avion pour voyager confortablement et un séjour en toute légalité en France ? Si ce n’est pas de l’ingratitude, dites-moi ce que c’est.  
Il y a dans ses paroles et écrits un manque criard de crédibilité. La partie la plus hilarante de l’interview est quand il fait semblant d’être sur le point de pleurer et dit : ‘Excusez-moi’ Ha ! Ha ! Pourquoi ne dit-il pas que c’est un roman qu’il a imaginé en s’inspirant des récits des aventuriers au lieu de vouloir nous faire gober ces sornettes qui n’attendrissent que les Tubaab (Occidentaux) à qui il peut raconter qu’il dormait dans les arbres, avec tous les membres de sa famille, pendant que des lions affamés rôdaient autour ? En tout cas, il ne manque pas d’imagination. J’aime bien le passage où il écrit que sa mère lui avait donné un gris-gris qu’il avait attaché autour de sa taille avec un fil en peau de léopard. Ça fait très exotique en effet. Signalons qu’il avait auparavant publié deux livres sans succès. Cette fois-ci, il a mis le paquet. Bravo ! La littérature sénégalaise a de beaux jours devant elle.  
Mais on peut gagner de l’argent sans mentir et sans cracher sur son pays d’origine.  
Bathie Ngoye THIAM Un Sénégalais choqué par cette histoire à dormir debout. bathiesamba@hotmail.com  
Harcèlement contre les journalistes : L’Afp dénonce le ‘cynisme’ du gouvernement 
 
 
Les journalistes ne sont pas les seuls outrés par les déclarations de Cheikh Tidiane Sy, ministre de l’Intérieur, accusant les journalistes d’être responsables de leur torture par des éléments de la police. Réunis hier en bureau politique, les cadres de l’Afp ont également dénoncé l’attitude du ministre de l’Intérieur et par là, celle du gouvernement. Ainsi, dans son communiqué de presse, le bureau politique s’est offusqué de l’attitude du gouvernement vis-à-vis de la torture des journalistes et plus généralement des menaces et intimidations des hommes des médiats convoqués hier à la Dic.  
Ainsi, selon l’Afp, ‘en voulant être souverain à la place du peuple, Me Wade construit fébrilement le puzzle éphémère dont tous les éléments, sans exception, sont teintés de violence, qu’il s’agisse d’agressions frontales contre les libertés, de la misère aggravée par la mal gouvernance ou du verbe toujours plus haut qui tente en permanence d’étouffer la vérité, sans exclure le harcèlement de ceux-là mêmes qui, courageusement, comme Abdou Latif Coulibaly et Madiambal Diagne, s’emploient à l’élucider’, affirme le communiqué. De ce fait, selon les cadres progressistes dans l’affaire Kambel Dieng et Kara Thioune, ‘le cynisme du gouvernement’ est apparu au grand jour, quand deux de ses membres ont joué la partition bien connue qui consiste d’une part à faire semblant de respecter l’Etat de droit, d’autre part, à ignorer, dans les faits, la séparation des pouvoirs en prononçant le verdict à la place des juges. Pour l’Afp, le ministère de l’Intérieur rappelle surtout ‘la période la plus sombre des dictatures du Tiers-Monde dans les années 70’, notamment en Amérique latine où des manifestants pacifiques fauchés par la mitraille devenaient miraculeusement, le lendemain, à la une des quotidiens gouvernementaux, des agresseurs qui justifient une légitime défense.  
Pour les partisans de Niasse, l’amendement ‘illégal’ de l’article 27 de la Constitution sans passer par la voie référendaire, entre aussi dans la volonté du régime de se maintenir par la force au pouvoir en piétinant la loi fondamentale. ‘Cela suffirait, à lui seul, pour illustrer la volonté des tenants du pouvoir de tourner définitivement le dos à la morale républicaine, à la morale tout court, aux fins de perpétuer un régime dont la nocivité, à tous égards, n’est plus à démontrer’, soulignent les ‘progessistes’. Pour eux en effet, cette attitude ‘exprime clairement l’option suicidaire’ de Me Wade, qui consiste à mener, au pas de charge, une régression démocratique incompatible avec des règles transparentes d’une dévolution du pouvoir qui respecte les choix du peuple souverain. Donc, selon l’Afp, les dérives continuent de plus belle, à travers le tripatouillage débridé de notre Charte fondamentale et l’immixtion du parti-Etat dans l’affaire des sévices subis par deux journalistes.  
Les ‘progressistes’ se sont aussi penchés sur la flambée des prix, qui a selon eux, des conséquences ‘graves’ sur la vie des citoyens parce entraînant une ‘détérioration’ de leurs conditions de vie. L’Afp, qui tient Me Wade et ses affidés pour responsables des conséquences de l’impasse périlleuse dans laquelle ils ont mis le Sénégal, appelle le gouvernement à cesser ses intrigues pour réaliser son projet monarchique, à arrêter son mensonge en rendant responsable la hausse du prix du pétrole d’être à l’origine de la flambée des prix et à s’occuper de l’inflation, des pénuries et de la misère, et l’insécurité permanente qui sont devenus le lot quotidien des citoyens. Car, aujourd’hui ‘la coupe est pleine’, même si les ‘les populations qui ruminent leurs frustrations’, ont-ils conclu.  
Charles Gaiky DIENE  
Hausse des tarifs de l'électricité : Les industriels mettent en garde contre les conséquences socio-économiques  
Le Cnp a saisi le ministre de l’Energie pour lui signifier son désaccord par rapport à la hausse programmée des tarifs d’électricité. Elle met, ainsi, en garde l’Etat contre les conséquences socio-économiques que cette hausse pourrait engendrer. 
 
Le Conseil national du patronat (Cnp) du Sénégal n’est pas favorable à la hausse annoncée du tarif de l’électricité à compter du 1er août 2008. Selon les lettres circulaires adressées à ses membres dont nous avons eu écho et confirmées par son Secrétaire général, cette organisation patronale a adressé une lettre au ministre de l’Energie pour lui faire part de sa désapprobation par rapport à cette éventualité. ‘Au regard des conséquences socio-économiques de cette mesure, le Cnp ne peut être favorable à cette augmentation significative du coût de l’électricité’, renseigne la source. La première conséquence socio-économique sur laquelle le Cnp attire l’attention de Samuel Sarr, c’est la remise en cause de l’accord de principe du patronat sénégalais relatif à l’augmentation généralisée des salaires dans le secteur privé. ‘Les entreprises, aussi citoyennes soient-elles, ne peuvent à la fois agir pour contenir l’inflation, faire face à des surcoûts liés aux ruptures dans la distribution d’énergie, améliorer le pouvoir d’achat des travailleurs et supporter les déséquilibres financiers de la filière énergétique’, souligne le Secrétariat général de l’organisation patronale.  
La deuxième conséquence négative à laquelle celle-ci fait allusion, c’est la perte de compétitivité des entreprises et la baisse de l’investissement productif. ‘Il convient de rappeler que dans notre espace communautaire, le Sénégal enregistre déjà un niveau de tarifs de l’électricité particulièrement élevé comparativement aux autres pays’, signale la même source. Elle cite ainsi la Côte d’Ivoire où elle juge les tarifs beaucoup plus inférieurs que ceux qui sont appliqués au Sénégal. Elle parle d’environ 100 francs le kilowatt heure (Kwh) d’une manière générale, là où la Côte d’Ivoire est à 53,47 francs aux heures pleines, 67,91 aux heures de pointe et 46,48 aux heures creuses en Ttc (toutes taxes confondues).  
L’augmentation du niveau général des prix est la dernière conséquence de la hausse du tarif de l’électricité qui inquiète les membres du Cnp. ‘De nouvelles tensions inflationnistes, au-delà de celles à enregistrer sur les produits et denrées de première nécessité, seraient inévitables et difficilement supportables pour notre population’, avertit leur Secrétariat général. Mais ce qui choque le plus ces privés, c’est l’absence de concertation dans cette décision de revoir à la hausse les tarifs de l’électricité. ‘Il est surprenant, au regard de la qualité de notre dialogue public/privé, qu’une telle décision soit prise par votre département ministériel sans concertation avec le secteur privé’, déplore le Cnp dans sa lettre au ministre de l’Energie dont ampliation a été faite au Premier ministre et au ministre de la Fonction publique, du Travail et des Organisations professionnelles, sa tutelle.  
Pour l’instant, la résolution définitive des déséquilibres financiers de la Société nationale d’électricité (Senelec) retient toute l’attention du Cnp.  
Ndakhté M. GAYE  
SUD QUOTIDIEN : 
CONVOCATION DE MADIAMBAL DIAGNE A LA DIC 
La presse fait face au monstre !  
Par Ibrahima Lissa FAYE | SUD QUOTIDIEN | mercredi 16 juillet 2008  
 
La convocation du président du groupe « Avenir communication », Madiambal Diagne a suscité un branle-bas de toutes les composantes de la presse Sénégalaise. Durant toute la durée de l’audition ( 5heures ), les journalistes ont assiégé la cour du tribunal départemental de Dakar, Bloc des Madeleines. Ils ont été soutenus dans cette épreuve par les politiques notamment Amath Dansokho et Mahmout Saleh. Au sortir de son interrogatoire, Madiambal Diagne a tenu la dragée haute et n’a pas du tout varié dans ses propos et a maintenu les déclarations qu’il avait tenues sur les ondes de Rfm dimanche dernier au cours de l’émission « Remue-ménage ». 
Le président du Groupe de presse « Avenir communication », Madiambal Diagne était hier, mardi 15 juillet devant les enquêteurs de la Brigade des affaires générales (Bag) de la Division des investigations criminelles (Dic). Il a été convoqué à la suite des propos qu’il a tenus au cours de l’émission « Remue-ménage » de la Rfm selon lesquels le journaliste-écrivain, Abdou Latif Coulibaly qui est convoqué par le juge lundi dernier, devrait être placé sous mandat de dépôt. 
Cette nouvelle convocation de Madiambal Diagne a sonné comme une provocation pour les journalistes Sénégalais. C’est ainsi qu’ils se sont massivement mobilisés au bloc des Madeleines pour manifester leur soutien à leur confrère et montrer au pouvoir qu’ils sont disposés à faire face, quoi qu’il advienne. 
Dès les premières heures de la matinée, les journalistes ont commencé à converger vers le centre ville à côté de la corniche Ouest, où se situe le tribunal départemental hors classe de Dakar qui loge la Bag de la Dic. La chaleur accablante ainsi que les six tours d’horloge qu’a duré l’audition n’ont pas découragé les membres de la presse. Toutes les composantes des médias Sénégalais ont tenu à se présenter au bloc des madeleines. Le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication sociale du Sénégal (Synpics) avec à sa tête sa secrétaire générale, Diatou Cissé Badiane, les éditeurs de presse, la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs), entre autres, ont fait le pied de grue. 
Il n’y avait pas que les journalistes au tribunal départemental de Dakar. Des hommes politiques ont aussi tenu à manifester leur solidarité à la presse. Le leader du Nouveau parti, Mahmout Saleh ainsi que le secrétaire général du Parti de l’Indépendance et du travail (Pit), Amath Dansokho se sont présentés au bloc des Madeleines pour faire le pied de grue en même temps que les journalistes. 
En convalescence, le leader du Pit a affirmé qu’il ne pouvait rester face à tout ce qui s’est passé ces derniers jours contre la presse. « Abdoulaye Wade ne se limite plus aux violations répétitives de la Constitution, il y ajoute maintenant de la violence », a-t-il déclaré. Pour lui, « le président de la République devait être bien placé pour protéger les journalistes parce qu’ils ont beaucoup à son élection au pouvoir mais surtout quand il était dans l’opposition ». Amath Dansokho de révéler que quand il a voulu intercéder auprès d’Abdoulaye Wade pour que les pressions cessent sur le groupe Sud communication, le président lui a répondu que « Sud, je m’en fous, je n’ai rien à avoir avec eux. Ils n’ont qu’à faire ce qu’ils veulent ». Il le lui a, ainsi, rappelé que « Sud et Walf ont beaucoup fait pour l’opposition et que sans leur intervention décisive, Abdoulaye Wade aurait écopé 20 ans de prison ». 
Pour Amath Dansokho, « le pouvoir est en train d’exercer un chantage sur les journalistes mais la goutte d’eau a débordé le vase et que la masse critique est dépassée ». Le leader du Pit a tenu à faire comprendre que « l’agression des journalistes est une affaire de toute la nation et que les citoyens ont conquis leurs droits de haute lutte et qu’ils doivent tout faire pour les sauvegarder jalousement ». 
En audition de 10 à 15h, le président du groupe de presse « Avenir communication » est sorti de la Bag de la Dic fringant et souriant. Ses confrères se sont rués sur lui pour le féliciter et lui témoigner toute leur solidarité. Après quelques salamalecs, Madiambal Diagne prend langue avec les membres du comité pour la défense et la protection des journalistes afin de les briffer sur son interrogatoire. C’est à la suite de cette concertation de près de 3mn, que toute la presse s’est ébranlée en direction des locaux du groupe Futurs médias où il va animer un point de presse avec les membres du comité. 
Le président du groupe « Avenir communication » a tout d’abord confirmé que c’est pour les propos tenus dimanche dernier sur les ondes de Rfm à propos de l’affaire Latif Coulibaly-Lonase qu’il a été convoqué et que c’était pour une seule séance d’audition. Madiambal Diagne n’a pas, du tout, varié dans ses propos. Il a maintenu ses déclarations tout en ajoutant qu’on « ne doit pas laisser courir les voleurs que sont le directeur général de la Lonase et ses complices et poursuivre injustement Abdou Latif Coulibaly ». 
Selon Madiambal Diagne, « sa convocation est liée à la lutte que mène le comité ». C’est à ce titre, qu’il a appelé tous les journalistes à se mobiliser autour du journaliste-écrivain, Abdou Latif Coulibaly et du comité pour prendre entièrement en charge la lutte pour la liberté d’expression et de presse. « Il faut qu’ils arrêtent les persécutions », a-t-il martelé. Madiambal Diagne s’est dit prêt à aller à Reubeuss pour défendre ses confrères et la profession. 
LA LIBERTE DE PRESSE A L’EPREUVE DE LA DERIVE DESPOTIQUE 
Par | | mercredi 16 juillet 2008  
Par Mamadou Ablaye NDIAYE &Alpha Amadou SY Philosophes-Ecrivains 
La presse, dont la vocation consiste à donner l’information au citoyen, est un phénomène sociopolitique majeur au Sénégal. Elle s’est déployée de façon fulgurante ces trois décennies en explorant tous les canaux de la communication de masse, les journaux d’opinion, les radios privées et communautaires ainsi que les chaînes de télévision ont connu un essor si remarquable qu’un paysage médiatique a pris corps dans l’espace public. Cette massivité de la presse n’est pas simplement le produit des outils de communication mis en œuvre pour asseoir une information à la fois plurielle et diverse, elle est aussi tributaire de la logique historique qui considère la presse moins comme un simple écho des initiatives sociopolitiques que comme une partie constitutive du renouveau qui a fait émerger le Sénégal contemporain. 
Ce mouvement médiatique s’est arraché progressivement à l’emprise du politique pour créer un nouvel espace qui forge des outils pour réguler le jeu social, ainsi, la presse apparaît comme un contrepoids qui équilibre le jeu démocratique, une telle posture l’expose aux foudres des tenants de l’ordre autoritaire animés par la démarche liberticide de créer une société unidimensionnelle. La violence exercée contre la presse est récurrente au Sénégal sous le pouvoir de Me Abdoulaye Wade. Cette idée est un véritable truisme, dans la mesure où ladite violence se déploie tous azimuts en opérant sur les plans symbolique, moral et physique. 
I - Le droit à l’information en péril 
En effet, la stigmatisation de la presse par les plus hautes autorités de l’Etat a crée dans l’espace du pouvoir une hostilité sans précèdent à l’égard de ce corps social, à qui l’on reproche de pêcher dans les eaux troubles de la République. Le Chef de l’Etat a lui-même joué un rôle de premier plan dans cette campagne de diabolisation, quand, du haut de la tribune officielle, il considère les journalistes comme des hommes nuls et ignorants, sans compétence professionnelle, sans la culture générale requise pour cerner les problèmes dont ils rendent compte. 
A l’occasion de la conférence de presse organisée pour tirer les conclusions du sommet de l’Organisation de la conférence islamique (Oci) le président de la République, Me Abdoulaye Wade jette l’anathème sur la presse et la voue aux gémonies, non sans exposer ses carences morales, intellectuelles et financières pour asseoir son manque de crédibilité au Sénégal. Il affirme notamment : « les organes de presse sont transformés aujourd’hui en de simples instruments de bataille entre les partis politiques et les politiciens. Batailles dans lesquelles, le journaliste est dans l’un ou l’autre camp. Je comprends que, dans nos pays, la presse ne puisse être indépendante. Car son indépendance est avant tout financière, ce qui est impossible à obtenir sous nos cieux. C’est pourquoi l’Etat a le devoir de soutenir la presse sans condition » (L’AS 2 Mai 2008). Déjà, en 2006, le chef de l’Etat, en visite à Paris, avait utilisé cet argumentaire pour justifier la rétention de l’aide à la presse. 
Ainsi s’installe dans l’espace de pouvoir le sentiment de réprobation de la presse indépendante qui donne libre cours à toutes les exactions contre les journalistes. Cet état de fait n’est pas fortuit. Il tire sa source de la vision totalitaire que le Chef de l’Etat a du concept de l’information qu’il arrime à la propagande politique dans le but de créer une société unidimensionnelle où prévaut l’unanimisme politique qu’irriguent les idées messianiques du Chef. Une telle ambition n’autorise guère le développement de la presse indépendante dont l’investigation fait contre-poids à la volonté de modeler les consciences avec les schèmes culturels du consentement. Cette charge autoritaire se révèle au grand jour dans les dispositions institutionnelles mises en œuvre par le pouvoir pour donner une visibilité éblouissante à son « existant politique ». 
Dans cette logique caporaliste, on procède à l’exhumation du ministre de l’information qu’on croyait fossilisé avec les archaïsmes de l’Etat postcolonial des années 60. Mutatis mutandis, le ministère de l’information, dont l’autorité est en même temps le porte-parole du gouvernement, est doublé d’une fonction au Palais, en l’occurrence le ministre conseiller, porte- parole du président de la République. La radicalité politique de cette lourde charge de propagande apparaît avec éclat dans le versant de la politique politicienne où le Parti démocratique sénégalais (Pds) se dote d’une commission chargée de la mobilisation et de la propagande à l’in star des démocraties populaires sous l’empire soviétique et du gouvernement par le parti unique en Afrique postcoloniale. 
Ce n’est pas un hasard si Farba Senghor, responsable de cette structure politique, est l’homme du pouvoir le plus engagé dans l’escalade contre la presse, laquelle fait nécessairement écran, à son projet d’embrigadement des citoyens. Il jette son courroux, sur quiconque porte la contradiction à Me Abdoulaye Wade. Son agitation fiévreuse sur le terrain médiatique est le signe d’une anomie de la République, en proie à une sérieuse dérive despotique. L’équilibre des institutions et la régularité du jeu démocratique sont tous menacés par ses initiatives rocambolesques relatives à la création d’un ordre politique clos. 
Et voilà que la violence glisse du terrain symbolique au terrain pratique et porte atteinte à l’intégrité physique des journalistes dont l’objectif est de rendre effectif le droit des citoyens à l’information plurielle consacré par la Constitution du Sénégal en son article 8. En effet, le martyr dont ont souffert Boubacar Kambel Dieng, Karamoko Thioune, Ousmane Mangane, Pierre Dasylva, Ibrahima Lissa Faye est le dernier avatar du cynisme qui nourrit le projet communicationnel du pouvoir politique. En vérité, celui-ci lutte contre le pluralisme médiatique qui a pris ancrage au prix de lourds sacrifices consentis par toutes les catégories sociales du pays. A l’occasion de la rencontre sportive entre l’équipe nationale de football du Sénégal et celle du Libéria, au Stade Léopold Sedar Senghor, Boubacar Kambel Dieng et Karamoko Thioune journalistes respectivement à Radio futurs médias (Rfm) et West africa democratic radio (Wadr) sont l’objet d’une violence inouïe, indigne d’un être humain. Ils sont lynchés à la matraque électrique par douze policiers de la Brigade d’intervention polyvalente en furie qui ont poussé l’opprobre jusqu’à l’insulte afin de martyriser, dans le même mouvement, le corps et l’âme de leurs victimes. 
Excités par les cris des deux reporters, les gardiens de l’ordre s’efforcent de ruiner la dignité jusqu’ici imprenable en faisant ployer leurs pauvres corps sous la charge de la torture. Le but de cette opération répressive est d’humilier des hommes pour les déposséder de leur être. Ainsi le bourreau ramène sa victime dans l’ordre de l’animalité quand il met entre parenthèses son sens de la dignité. Contrairement à une idée largement partagée par l’opinion publique, la violence exercée sur la personne des journalistes ce samedi 21 juin 2008 au stade Léopold Sédar Senghor, n’est ni sauvage ni barbare. Dans la communauté sauvage, l’absence de conflit d’intérêt annihile la violence, tandis que le barbare déploie la violence pour s’emparer du terroir d’une autre communauté de base. La brutalité dont ont fait montre les forces de l’ordre est le symbole d’une dérive autoritaire qui s’empare de la République, d’autant plus qu’elle est circonscrite dans une sphère et mise en œuvre de façon arbitraire c’est-à-dire en dehors des dispositions réglementaires qui accompagnent l’application de la loi. 
Or le règne de l’arbitraire témoigne de la déliquescence de l’Etat de droit qui arrime l’exercice de la force à la mise en vigueur de la loi. Dès lors, le contexte délétère où se meut le rapport entre la presse et le pouvoir autorise toutes les inclinations à la violence. Il nous installe dans un No man’s land où tout ce qui est possible est permis comme à l’état de nature hobbesien. La presse souffre d’autant plus qu’elle fréquente l’espace du politique pour rendre compte des actes qu’il pose dans le jeu politique. Comme celui-ci est souvent délétère et les actes posés voués à l’occultation, le journaliste s’inscrit en faux contre la démarche la plus convoitée en politique politicienne : la mystification, la démagogie, la ruse et le culte du secret. A ce propos, Ousmane Magane, Pierre Dasylva de Walfadjri Tv et Ibrahima Lisa Faye de Sud quotidien ont subi les foudres des politiques du P.D.S qui leur refusaient le droit de faire leur travail de reportage d’un événement politique relatif à la vente des cartes du parti. Ils sont sommés de cesser la couverture médiatique de la rencontre politique qui se tenait au siége du P.D.S, puis sont conduits, manu militari à la police de Dieupeul. Ce calvaire des journalistes est d’autant plus poignant que leurs outils de travail sont confisqués. Les micros, les caméras, deviennent inopérationnels et les hommes de la presse sont réduits au silence afin que le monde politique œuvre dans la pénombre et traite dans le mystère des affaires de la cité. 
La presse a fait face à ce défi, qui ne fait que redoubler la crise de 2003 relative à l’affaire Madiambal Diagne. A l’époque, la presse avait croisé le fer avec le pouvoir qui avait injustement emprisonné le Directeur de publication du journal « Le Quotidien » sous le prétexte fallacieux de diffusion de fausses nouvelles. Ainsi le délit d’opinion apparaît comme la perversion qui obère la liberté de presse au Sénégal sous le régime issu de l’alternance. Aujourd’hui ce combat rebondit. La presse crée le Comité pour la défense et la protection des journalistes dans le but de mener le combat pour restaurer la dignité de ses hommes. Ce cadre de lutte regroupe toutes les composantes du monde des médias : le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication, du Sénégal (Synpics), la coordination des éditeurs de presse, l’Association nationale de la presse sportive, le Comité pour le respect de l’éthique et la déontologie (Cred). Il a organisé le samedi 28 juin triomphalement une marche de protestation contre la torture dont ont fait l’objet les journalistes sportifs au moment où ils exerçaient leur métier. 
A l’occasion de cette lutte démocratique pour la liberté de la presse, un Mémorandum a été remis au Ministre de l’information, porte-parole du Gouvernement. Ce document soulève quatre exigences formulées ainsi : la presse dans toutes ces composantes,  
exige l’ouverture immédiate d’une information judiciaire visant à punir les auteurs et commanditaires de ces exactions.  
exige au-delà des sanctions administratives, l’application effective des sanctions pénales.  
exige des pouvoirs publics la protection en tout lieu et en toute circonstance des professionnels de l’information et de la communication dans l’exercice de leur profession.  
exige l’arrêt de la campagne de diabolisation menée contre la presse qui ne fait que son travail d’information de l’opinion. 
La protestation des journalistes a pris la tournure d’une révolte populaire. Tous les segments du peuple ont participé activement et massivement à la marche des professionnels de l’information rythmée par ce cri de colère : contre l’impunité, les journalistes réclament la justice. La société politique dans sa diversité, la société civile avec ses démembrements, les syndicats, les artistes, les intellectuels, les citoyens épris de paix et de justice ; tous, à l’unisson, ont manifesté leur désapprobation contre les exactions commises sur la personne des journalistes. Cette solidarité s’exprime avec beaucoup de relief dans l’observation suivante de ce citoyen : « je pense que tous les Sénégalais et le monde entier devront venir secourir les journalistes ce samedi car c’est l’occasion de se prononcer par rapport à ces violences qui deviennent monnaie courante dans notre pays c’est injuste de la part de la police de manifester des violences si l’on sait que les journalistes sont dans l’exercice de leur métier. L’erreur est humaine, mais persévérer est diabolique. Le gouvernement, les autorités devaient prendre des mesures fermes pour que cela ne se répète plus ». (Abibou Sarr. Rufisque-Populaire 27 juin 2008). 
L’enjeu de ce combat réside dans la préservation du pluralisme médiatique qui endigue les assauts répétés des tenants du monolithisme politique. Cette dérive politique ne saurait être menée à bon port sans le démantèlement de la digue médiatique, car les journalistes ont su cerner toute la portée de la crise politico-médiatique dans laquelle s’embourbe le pouvoir issu de l’alternance dès son avènement le 04 Avril 2000. « Ce n’est pas parce que l’on tient les rênes du pouvoir que l’on contrôle les consciences. C’est vrai que le président de la République, en premier lieu, envisage contre ces journalistes « systématiquement démolisseurs » et qui se refusent « à pédagogiser sa vision » dans un moment où la culture journaliste est aujourd’hui beaucoup plus consciente de l’importance des libertés et du pluralisme. Défendre la liberté d’expression dans un monde ouvert est un combat loin d’être gagné. Citoyens tous à la marche de ce matin. Debout frères... ». Comité pour la défense et la protection des journalistes (28-06-2008) ». 
Cette manifestation a eu un écho très retentissant dans tout le pays où des comités de défense régionaux et départementaux (Saint-Louis, Kaolack, Diourbel, de Ziguinchor, Thiès, Fatick, Louga, Mbour, Mbacké, Kolda, Matam) ont pris des initiatives pour organiser à leur tour des marches de protestation contre la diabolisation de la presse. Des journées de protestation contre les abus du pouvoir à l’encontre de la liberté de presse ont été organisées et chaque gouverneur, préfet des régions et départements précitées, a reçu un mémorandum. . A ce propos, le Mémorandum remis au préfet de Mbacké par les journalistes de la région de Diourbel a su adjoindre à la passion du combat une forte dose de cognition en élaborant une thèse magistrale versée au dossier de la liberté de presse : « le mémorandum remis au préfet en est largement illustratif : « Monsieur le président, Nous sommes des assoiffés de la liberté et non des bannis de la République. Nous avons une envie énorme de survie et non la passion du suicidaire. Nous sommes épris de justice et non des diables aux vilains caprices. Les agressions de Kambel Dieng et de Kara Thioune n’ont fait que remuer notre fibre humaniste, notre fierté d’être des Sénégalais à la plume en bandoulière. Dieng et Thioune, Mangane, Dasylva, matraqués, ligotés au vu et au su de tous leurs semblables…Ici, ce sont des humains qui sont piétinés et les droits giflés…La démocratie en souffre et elle n’est pas loin d’une agonie. Passer sous silence ce mal profond, c’est assassiner notre démocratie. Crier sur tous les toits des palais, c’est donner un coup d’éperon au progrès social, c’est aussi rendre service à l’humanité ». Effectivement le combat pour la défense des libertés fondamentales est d’autant plus inlassable que le processus démocratique est réversible, il est toujours hanté par le spectre de la restauration autoritaire sous les Tropiques où le patrimonialisme est à l’œuvre de façon latente dans la personnalité de base du politique. 
Ce mouvement de réprobation est d’autant plus justifié que les tortionnaires, au lieu de faire l’objet d’une mesure conservatoire de la part de l’autorité de tutelle, sont plutôt sous l’aile protectrice de l’Etat qui s’enlise dans la culture de l’impunité. Certes, le ministre d’Etat, ministre de l’intérieur a pris l’engagement de mener une enquête pour établir les responsabilités. Une telle initiative est censée rassurer l’opinion et le monde de la presse, lesquels ont interpellé les autorités pour qu’elles punissent les coupables. Cependant, la perplexité s’empare des journalistes quand l’autorité lésine sur le courage politique pour prendre à bras le corps la question de l’impunité des tortionnaires dont le délit, voire le crime, est réprimé par la loi et prohibé par les conventions internationales ratifiées par l’Etat du Sénégal. Une démarche lénifiante prévaut dans la gestion de ce dossier dont la flagrance du délit est attestée, même si Cheikh Tidiane Sy considère l’affaire des journalistes battus comme un incident, comme une simple bavure policière. 
BRAS DE FER ETAT DU SENEGAL ET ASECNA 
L’Afp invite le régime de Wade à y mettre un terme 
Par Bacary Domingo MANE | SUD QUOTIDIEN | mercredi 16 juillet 2008  
 
Le Bureau politique de l’Alliance des forces de progrès (Afp) engage, dans un communiqué en date du 15 juillet, le gouvernement de Me Wade à mettre immédiatement fin au bras de fer « insensé et inutile » qui l’oppose à l’Asecna, et « dont l’issue est fatalement préjudiciable aux intérêts du Sénégal ». 
Pour les camarades de Moustapha Niasse c’est « le besoin de liquidités qui a amené le gouvernement du Sénégal à s’approprier abusivement des redevances appartenant à une organisation internationale » et cela, disent-ils, risque de coûter très cher à notre pays et à ses populations. Les « Progressistes » constatent qu’en dehors de l’Asecna, l’Etat du Sénégal a ouvert d’autres fronts, il s’agit de la Bceao, l’Uemoa et la Fao. 
Amendement « illégal » de l’article 27 
Par ailleurs, l’Afp a évoqué la question de l’article 27 de la Constitution. Elle parle d’amendement illégal qui « illustre la volonté des tenants du pouvoir de tourner définitivement le dos à la morale républicaine, à la morale tout court, aux fins de perpétuer un régime dont la nocivité, à tous égards, n’est plus à démontrer ». Et d’ajouter : « Cette attitude exprime clairement l’option suicidaire de Me Wade, qui consiste à mener, au pas de charge, une régression démocratique incompatible avec des règles transparentes d’une dévolution du pouvoir, qui respecte les choix du peuple souverain ». Pour cette formation politique « en voulant être souverain à la place du peuple, Me Wade construit fébrilement le puzzle éphémère dont tous les éléments, sans exception, sont teintés de violence, qu’il s’agisse d’agressions frontales contre les libertés, de la misère aggravée par la mal gouvernance ou du verbe toujours plus haut qui tente en permanence d’étouffer la vérité, sans exclure le harcèlement de ceux-là mêmes qui, courageusement, comme Abdou Latif Coulibaly et Madiambal Diagne, s’emploient à l’élucider ». 
C’est le cas aussi, dit-elle, dans l’affaire Kambel Dieng et Kara Thioune, où « le cynisme du gouvernement est apparu au grand jour, quand deux de ses membres ont joué la partition bien connue qui consiste d’une part à faire semblant de respecter l’Etat de droit, d’autre part, à ignorer, dans les faits, la séparation des pouvoirs en prononçant le verdict à la place des juges ». Le communiqué scandaleux du Ministère de l’Intérieur rappelle, selon l’Afp, « la période la plus sombre des dictatures du Tiers-Monde dans les années 70, notamment en Amérique latine où des manifestants pacifiques fauchés par la mitraille devenaient miraculeusement, le lendemain, à la une des quotidiens gouvernementaux, des agresseurs qui justifient une légitime défense ». Spirale inflationniste et les pénuries : le mensonge ? 
Par ailleurs, le peuple continue, de l’avis des « Progressistes », de s’interroger sur la spirale inflationniste infernale et les pénuries qui se poursuivent. « Là aussi, le mensonge d’Etat est toujours de rigueur. Pour pouvoir continuer la gabegie, il ne suffit plus d’invoquer le prix du baril. Quant à la pénurie de riz, les commerçants constituent les boucs émissaires tout désignés, alors que le gouvernement est incapable d’assurer régulièrement et en temps utile la subvention destinée à stabiliser les prix. En plus, la distribution du pain va bientôt connaître une perturbation, du fait du dilatoire interminable du régime de Me Wade, qui opte pour la politique de l’autruche, face au prix de revient du pain », lit-on dans le communiqué. 
La conséquence est « qu’emmêlé dans ses intrigues pour réaliser son projet monarchique, le régime actuel a oublié la gestion du quotidien des Sénégalais qui, en plus de l’inflation, des pénuries et de la misère, vivent dans l’insécurité permanente provoquée par un banditisme d’un type nouveau qui ne se limite pas seulement à l’espace transfrontalier et qui a gagné l’hinterland ». 
Et en ce début d’hivernage, soutiennent les « Progressistes », les populations sont livrées à elles mêmes, face à de multiples dangers que le Ministère de l’Intérieur devrait s’employer à conjurer, à travers la Direction de la Protection Civile. Il s’agit des noyades, des conséquences des inondations, des poteaux et câbles électriques. 
EDUCATION  
’’Il est possible de réussir en Afrique’’, selon des étudiants 
Par APS | | mercredi 16 juillet 2008  
 
Les entreprises peuvent trouver sur le continent africain un bon cadre pour se développer, malgré les goulots d’étranglement qui ne manquent pas, ont convenu des étudiants de l’Institut sénégalais de management (Sénégal), de Wharton (Etats-Unis) et des Hautes études commerciales (France). 
Ces trois écoles, tous leaders dans leurs zones géographiques respectives, se sont en effet intéressées durant quelques semaines à l’entreprise sénégalaise en traitant de quelques cas particulier. 
Selon M. Jone Sylva professeur en Langues étrangères et management à l’ISM qui avait sous son contrôle un groupe d’étudiants issus de ces écoles, l’enquête a permis de se rendre compte que dans un domaine aussi difficile que les hydrocarbures, par exemple, une entreprise sénégalaise a pu réussir à s’emparer d’une bonne part du marché. 
‘’Il est possible de réussir en Afrique’’, ont conclu M. Jone et les étudiants qui étaient sous sa responsabilité, avant de lancer un appel aux entreprises sénégalaises, afin qu’elles s’ouvrent à cette initiative purement académique et pouvant être bénéfique pour ses dirigeants. De toutes les façons, assure-t-il, les informations que nous obtenons ne sont jamais publiées sans leur accord et restent dans le domaine de la confidentialité. 
S’agissant des moyens qui pourraient être utilisés pour développer la ville de Saint-Louis, les étudiants des trois écoles qui figurent au Top Business School de leur continent ont estimé que trois secteurs d’activités peuvent permettre d’atteindre un tel objectif. Il s’agit d’abord de la pêche qui doit bénéficier d’investissements pour permettre la transformations et la conservation des produits, mais aussi d’une autre approche des pêcheurs qui doivent y ajouter une valeur ajoutée et rompre avec la tradition consistant à partager le fruit de leur séjour en mer avec le voisinage. 
Le tourisme également doit bénéficier d’une plus grande considération par une approche plus professionnelle pour attirer les grandes tours opérateurs, selon M. Sylva, plaidant pour une plus grande valorisation du potentiel varié existant dans cette ville. Le troisième secteur est l’agriculture qui, avec son potentiel ‘’énorme’’, doit pouvoir assurer le développement de cette zone et pourquoi pas, au-delà, permettre d’assurer l’autosuffisance alimentaire du pays, a-t-il indiqué. 
(Aps) 
FERLOO : 
Venu apporter son soutien à Madiambal Diagne, Dansokho déclare : « La goûte déborde, la masse critique est dépassée, il faut arrêter Wade » 
Pour Amath Dansokho venu apporter son soutien à Madiambal Diagne convoqué à la Dic, les violations des droits des Sénégalais par le régime de Me Wade a atteint le seuil critique. Par conséquent, dit-il, « il faut l’arrêter, car la goûte déborde et que la masse critique est dépassée ». 
 
Après plusieurs heures d’audition, Madiambal Diagne est sorti visiblement serein. Ce qu’il a montré, d’ailleurs, aux journalistes reporters. Devant ses confrères, Madiambal Diagne a laissé entendre qu’il a maintenu les propos tenus lors de l’émission « Remue-ménage » à la Rfm, et il ne change pas une virgule de tout ce qu’il a dit lors cette émission. « Je maintiens mes propos et je ne change pas une virgule », a-t-il dit. Pour lui, « ce sont les voleurs qui doivent être traduits devant la justice et non ceux qui les dénoncent ». Dans tous les cas, l’Administrateur de « Avenir communication » a fait savoir qu’il est prêt à aller Rebeuss (prison centrale à Dakar). Mais avant sa sortie de l’audition plusieurs hommes politiques sont venus lui apporter leur soutien. Parmi eux, on peut noter Mahmoud Saleh et Amath Dansokho. Ce dernier n’a pas manqué de tirer la sonnette d’alarme suite à ce qu’il appelle « l’arbitraire qui va, s’aggravant, et qui prend la forme de violation du droit des gens inscrits, pourtant, dans la constitution ». Cela, se désole-t-il, « me révulse ».Car, poursuit-il, « je mesure bien la contribution éminente de la presse sénégalaise dans les progrès de la démocratie dans notre pays ». Et ajoute-t-il, « c’est Wade qui devrait être bien placé pour le savoir ». Et pour cause, il se dit convaincu que « sans l’intervention de Sud et de Walf en son temps, Wade aurait écopé au moins de 20 ans de prison ». Aujourd’hui, souligne Dansokho, « le voilà retourné contre la presse à travers des convocations à la Dic et des chantages ». Toute chose qui le pousse à dire que « la goûte déborde, la masse critique est dépassée ». C’est ainsi qu’il estime qu’il faut « arrêter Wade dans cette démarche, car le pays ne lui appartient pas ». 
Abdou Timéra. 
Pénuries, violation de la constitution, cynisme du gouvernement : « La coupe est pleine », disent les progressistes 
Le constat fait de la situation nationale marquée par des pénuries de toutes les denrées de consommation courante, ajouté à la violation des droits des citoyens face au « cynisme » des tenants du pouvoir ; tout ceci pousse les progressistes, dans un communiqué reçu à Ferloo.com, à s’écrier : « La coupe est pleine » comme pour sonner l’alerte. 
 
« L’amendement illégal de l’article 27 de la Constitution sans passer par la voie référendaire, suffirait, à lui seul, pour illustrer la volonté des tenants du pouvoir de tourner définitivement le dos à la morale républicaine, à la morale tout court, aux fins de perpétuer un régime dont la nocivité, à tous égards, n’est plus à démontrer. Cette attitude exprime clairement l’option suicidaire de Me Wade, qui consiste à mener, au pas de charge, une régression démocratique incompatible avec des règles transparentes d’une dévolution du pouvoir, qui respecte les choix du peuple souverain » se sont indignés les camarades de Moustapha Niasse. Non sans avertir MeWade « qu’en voulant être souverain à la place du peuple, construit fébrilement le puzzle éphémère dont tous les éléments, sans exception, sont teintés de violence, qu’il s’agisse d’agressions frontales contre les libertés, de la misère aggravée par la mal gouvernance ou du verbe toujours plus haut qui tente en permanence d’étouffer la vérité, sans exclure le harcèlement de ceux-là mêmes qui, courageusement, comme Abdou Latif Coulibaly et Madiambal Diagne, s’emploient à l’élucider ». C’est l’occasion pour les progressistes de dénoncer « dans l’affaire Kambel Dieng et Kara Thioune, le cynisme du gouvernement qui est apparu au grand jour ». Et pour cause, ils expliquent que « deux de ses membres ont joué la partition bien connue qui consiste d’une part à faire semblant de respecter l’Etat de droit, d’autre part, à ignorer, dans les faits, la séparation des pouvoirs en prononçant le verdict à la place des juges ». D’ailleurs, ils trouvent « scandaleux » le communiqué du ministère de l’Intérieur. Car, à les en croire, « il rappelle la période la plus sombre des dictatures du Tiers-Monde dans les années 70, notamment, en Amérique latine où des manifestants pacifiques fauchés par la mitraille devenaient, miraculeusement, le lendemain, à la une des quotidiens gouvernementaux, des agresseurs qui justifient une légitime défense ». 
Abdou Timéra 
Xalima, mercredi 16 juillet 2008  
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NETTALI – Abdoulaye Wade a tranché sur la querelle de préséance opposant les présidents de l’Assemblée nationale et du Sénat. Le chef de l’Etat a désigné par lettre Pape Diop (président du Sénat) comme président du Congrès qui réunit les deux institutions. Selon Me Aïssata Tall Sall (voir photo), c’est une preuve de plus de l’« incompétence » du pouvoir en place, estimant que la question devait être régler par la Constitution, rapporte Sud Fm. 
 
Pour la porte-parole du Parti socialiste (Ps), c’est encore une fois l’esprit de notre Charte fondamentale qui est violé. « Je crois que ce qui se passe relève encore d’une incompétence notoire de nos autorités. Parce que les rapports entre le Sénat, d’une part et l’Assemblée nationale, d’autre part, qui à eux deux forment ce qu’on appelle le Congrès pour statuer sur les projets de révisions constitutionnelles ou de lois constitutionnelles, sont des rapports qui doivent être déterminés par la Constitution elle-même », soutient Me Aïssata Tall Sall. 
 
L’avocate rappelle que « tout le monde sait la précipitation avec laquelle le Sénat a été remis en selle par le gouvernement libéral. Et justement, dans le cadre de cette remise en selle du Sénat, on a tout simplement oublié de dire quelles sont, en matière de Congrès, les institutions qui devront présider à ce Congrès ». La juriste estime que c’est « le vide juridique ainsi créé qui est à l’origine de cette querelle de préséance, que malheureusement, le président de la République a mal réglée, le faisant par tout simplement la voie  
aire, c’est-à-dire par la voie d’une correspondance, alors que c’est la Constitution qui aurait dû le faire ». 
 
A en croire Me Sall, « les Incidence sont graves sur le plan juridique, parce que ici au Sénégal, nous avons un article 63 de notre Constitution qui dit que ‘à l’exception de leur première session, les autres sessions et de l’Assemblée nationale et du Sénat sont convoquées par le président de l’Assemblée nationale, après avis du Sénat’. Donc, j’ai l’impression qu’ici, le président de la République, au moyen de cette correspondance, a enlevé au président Macky Sall une prérogative constitutionnelle qui lui est dévolue par cet article 63. Donc la conséquence, elle est une violation de l’esprit de la Constitution, elle est surtout politique parce qu’elle contribue encore davantage à l’affaissement de l’Assemblée nationale ». ... 
 
 
 

 

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