d'une succession
BATAILLE AUTOUR D’UNE SUCCESSION AU SOMMET DE l’ETAT DU SENEGAL L’opposition ne veut pas se tromper d’adversaire
Article Par Alassane Samba DIOP, LOBSEVATEUR
Paru le Samedi 16 Juin 2007
L’enjeu est de taille, les manœuvres et les tactiques sont de haut voltige : les contours de la succession du Président Wade se jouent sous nos yeux. Walfadjri et le quotidien ont rendu compte de la visite de Wade en France avec une audience informelle accordée à Karim Wade. Selon le quotidien de sacré-cœur, le chef de l’Etat a présenté son successeur de fils au Président français en disqualifiant Macky Sall, son actuel Premier ministre et son ancien au même poste, Idrissa Seck.
De l’avis des observateurs de la scène politique, les manœuvres présidentielles pour faire baliser le chemin à Karim avaient commencé dès le début de l’alternance. L’ancien Premier ministre, l’ex-fils d’emprunt, avait dans son premier cd diffusé quand il était dans les locaux de la Dic donné les indications en racontant la conversation que le Président avait eue avec un de ses amis français. Il lui disait «Il arrivera un moment où l’heure du fils biologique va sonner, en ce moment il voudra prendre sa place, toute sa place » De sources proches de l’ancien premier, c’est ce qui justifiait toute la hargne et toute la mobilisation de l’Etat pour éliminer le maire de Thiès. « L’un des plus grands obstacles à l’accession de Karim au pouvoir » dit une source d’Idrissa Seck.
C’est dans le même ordre d’idées que le Président, au lendemain de sa réélection, est monté au créneau pour s’attaquer à l’opposition et tresser des lauriers au président du Conseil de surveillance de l’Anoci. D’ailleurs, expliquent certains analystes, les travaux de l’Anoci et de l’aéroport Blaise Diagne sont des tests pour justifier la capacité de Karim Wade à manager de grands travaux. Seulement, estiment les détracteurs de Karim wade : « Les travaux sont loin d’êtres terminés, il lui faudra prouver leur réalisation. Depuis quelques mois, les chantiers sont au ralenti. L’hivernage approche et cela peut faire des dégâts »
Pour eux, le patron de l’Anoci ne peut, pour l’instant, rien présenter aux Sénégalais comme gage de sa capacité à prendre en charge les destinées du Sénégal. Dans cette bataille pour remplacer Abdoulaye Wade, des opposants qui préfèrent garder l’anonymat estiment qu’il ne faut pas se tromper d’adversaire. « Abdoulaye Wade veut mener la bataille pour son fils, nous épuiser et permettre à Karim Wade de le remplacer.» Selon cette source, la confrontation demande des moyens énormes. « Les tenants du pouvoir ont des ressources intarissables, ils ont des fonds politiques, des amis arabes et chinois, personne dans l’opposition n’a ces moyens. Il ne faut surtout pas faire l’erreur de mener la bataille avant le vrai adversaire ». Ils soutiennent que Karim Wade est un leader en construction. « Nous attendons que le président Abdoulaye Wade le mette en orbite. Il va quitter la scène politique et maintenant une chose est de prendre le pouvoir, une autre est de l’exercer. Quand il s’agira d’aller chercher les suffrages des Sénégalais, on verra bien.» Cette position est jugée dangereuse pour d’autres opposants. « Nous pensons qu’il faut surveiller Karim Wade de très près. La classe politique au Togo et en République démocratique du Congo avaient fait la même erreur avec les fils de Gnassimgbé Eyadema et de Laurent Désiré Kabila ». Selon eux, il suffirait à Karim Wade de contrôler l’armée, la police avec ses renseignements et les médias publics pour imposer son régime. Ajouté à cela le Président de l’Anoci disposerait d’un trésor de guerre qui lui permettra de tenir tête à l’opposition sans moyens financiers réels. Les dernières élections ont démontré l’importance de l’argent dans la victoire électorale de la coalition Sopi
NETTALI :
SENEGAL
Attention danger !
vendredi 15 juin 2007, par Nettali /
Avec une écrasante majorité au Parlement, le chef de l’Etat dispose de toutes les cartes pour son second et dernier mandat. Mais doit faire face à la guerre ouverte pour sa succession, ainsi qu’à une opposition qui n’a plus que la rue pour se faire entendre sa voix. Un cocktail qui peut être explosif. SOURCE : Jeune Afrique
Les bureaux de vote étaient à peine fermés que l’ensemble de la classe politique sénégalaise criait déjà victoire, après les élections législatives du 3 juin. Pourtant autant, il y a tout à craindre de ce scrutin. Le Premier Ministre et tête de liste de la coalition Sopi (« changement en wolof »), Macky Sall, espérait convaincre au moins 2 millions d’électeurs de se rendre aux urnes, sur 5 millions d’inscrits. « Le principal enjeu est la mobilisation », proclamait –il durant la campagne comme pour relever le défi de l’appel au boycottage lancé par l’opposition. Avec un taux de participation d’un peu moins de 35% et une nouvelle Assemblée nationale monocolore comptant 131 députés pour la coalition au pouvoir sur 150 sièges, la « vague bleue » annoncée a tout remporté sur son passage. Les rares rescapés, que la presse dakaroise surnomme déjà les « contributionnistes », ne pèseront pas lourd dans l’Hémicycle. A première vue, le président Abdoulaye Wade a les mains libres.
Après avoir été réélu à la tête de l’Etat pour un second mandat, le 25 février dernier, dès le premier tour avec 55,9% des voix, le chef de l’Etat dispose à présent d’une majorité écrasante. Quant à la faible participation, le Palais renvoie à l’histoire électorale pour en atténuer la portée et la signification. Excepté le pic enregistré en 2001 (67,4%), obtenu sur la dynamique de l’alternance consacrée un an plus tôt après quarante années de pouvoir socialiste, les élections législatives ont toujours été marquées par un recul de la mobilisation (40,98% en 1993 et 39,28% en 1998) par rapport aux présidentielles. Entre 1978 et 1988, les deux scrutins étaient couplés. Il n’empêche, en moins de quatre mois, les sénégalais se sont massivement détournés des urnes. L’engouement et la ferveur populaire se sont évaporés. Oubliés les 70% de participation récoltés en février. Disparus, les marches et autres rassemblements qui portaient au pinacle les principaux postulants à la magistrature suprême. « Cette campagne a été morose », reconnaît l’un des bateleurs du chef de l’Etat en charge de la communication durant la présidentielle. Plus alarmant encore, cette bataille menée sans adversaire risque de conduire à une victoire à la Pyrrhus : dangereuse pour le pouvoir et porteuse de menaces pour la turbulence démocratique sénégalaise. La politique de la chaise vide à l’assemblée est une première depuis l’instauration du multipartisme en 1974. Certes le pays de la Téranga a déjà essuyé des crises, connu des scrutins tronqués de faute de transparence, mais il semble effectuer un inquiétant retour en arrière. « C’était le désert dans les bureaux de vote. L’appel au boycotte a été une réussite et les chiffres officiels ne sont pas conformes à la réalité », fait valoir Pape Diouf, l’un des dirigeants du Parti Rewmi de l’ex-premier ministre Idrissa Seck, passé dans l’opposition après une brouille au sommet. « C’est un désaveu pour Wade, car il s’était directement investi en parcourant le pays et en apparaissant sur les affiches. Il doit donc à présent tirer les conséquences et revoir ses méthodes dans l’exercice de ses fonctions. Il a fait des institutions de la République des outils à son service. Il peut instaurer de fait un régime de parti unique, mais nous ne pouvions cautionner cette dérive hégémonique en étant de simples faire-valoir », affirme Abdoulaye Bathily, secrétaire général de la Ligue démocratique/Mouvement pour le parti du travail (LD/MPT). « Nous allons exercer une pression populaire de tous les instants pour le forcer à ouvrir des discussions avec toutes les composantes politiques. Mais sans brûler le pays », conclut-il.
Au lendemain de la présidentielle, les candidats défaits avaient crié à la fraude, dénoncé une mascarade et réclamé un réexamen des listes électorales. Des tractations secrètes ont été engagées, en mai dernier, pour aboutir à un report du scrutin législatif afin de laisser du temps à chacun et revenir à de meilleurs sentiments. En vain. Le pouvoir est resté intransigeant en rejetant une évaluation du fichier électoral. L’opposition a refusé de réintégrer le jeu en maintenant, coûte que coûte, son appel à la « désobéissance civile ». Devant cette situation de blocage, bon nombre d’observateurs de la société civile préconisent, aujourd’hui, une sorte de dialogue national pour ramener un climat de confiance. Derrière les précautions oratoires, une partie des adversaires du régime envisagent bel et bien de recourir à la rue, faute de siéger au parlement. La logique du pire fait partie des scénarios envisagés par certains états majors. Au sein du Parti démocratique sénégalais (PDS) et dans l’entourage du chef de l’Etat, ceux que l’on appelle « les faucons » ont délibérément opté pour le rapport de force et bloqué toutes les tentatives de négociations. Objectifs : s’assurer d’une majorité parlementaire sans entrave et affaiblir les principales formations politiques de l’opposition dont les barons et caciques étaient habitués aux dorures de la République. « Nous nous attendions à des débauchages. Certains de nos camarades vont nous quitter, comme en 2000. Nous avons tenu bon, et c’est une très bonne façon de renouveler les cadres », rétorque, un rien bravache, Ousmane Tanor Dieng, premier secrétaire du Parti socialiste qui a, malgré tout, ces dernières semaines, parcouru le pays afin de colmater tous azimuts les brèches. « Un Parlement qui souffre d’un déficit de légitimité ; cela nous effraie, car le modèle sénégalais est en train de s’effriter. La démocratie est un système conflictuel, mais il faut une enceinte pour que chacun puisse s’exprimer. Sinon la rapport de force en dehors des institutions peut déraper », analyse Babacar Guèye, professeur de droit et président du Collectif des organisations de la société civile pour les élections. « Toutes les orientations du gouvernement seront discutées par les députés, et nous allons mettre en place un nouveau mécanisme dans le fonctionnement du Parlement pour approfondir le débat politique sur la base du pluralisme », promet Iba Der Thiam, premier vice président de l’assemblée sortante. Le pouvoir estime que le Sénat qui va être remis en place assumera justement cette fonction du compromis et sur les 100 sénateurs, 65 seront directement désignés par le chef de l’Etat et seulement 35 élus au suffrage indirect par les collectivités locales. « Une fuite en avant », dénonce Bathily.
Calculateur hors pair, politicien madré et adepte du bras de fer, le président Wade peut-il, en dehors des quelques ralliements de circonstance, demeurer intraitable ? « Non estime le professeur Guèye. C’est un homme intelligent et capable de maîtriser ses instincts lorsque la situation l’impose. Il peut aussi se libérer d’une partie de ses fidèles, les plus radicaux, qui sont en mauvaise posture, car le PDS a montré ses limites en mobilisant faiblement. Dans ces conditions, il a donc intérêt à ouvrir un débat franc et sincère. C’est la seule issue pour désamorcer la crise », ose t-il croire. Selon l’universitaire, le respect des règles démocratiques, le fonctionnement des institutions et le recherche d’un consensus sur des valeurs partagées doivent être au cœur de l’agenda. Il demande aussi une présence de la société civile afin d’éviter un face-à-face stérile entre les différents leaders politiques. « Devant le désarroi de la population confrontée à la pauvreté et au chômage, il y a urgence à remettre le pays dans le bon sens », conclut-il. De fait, à ce jour, les chantiers en cours dans la capitale et la réalisation des infrastructures annoncées (aéroport, ligne de chemin de fer, etc..) n’ont pas amélioré le quotidien des sénégalais. Entre l’impérieuse modernisation de l’agriculture, la nécessaire reprise de la filière arachide, la relance de la production d’acide phosphorique, la sécurisation des approvisionnements pétroliers fragilisés par la flambée des cours mondiaux, la résorption du déficit énergétique qui entraîne de nombreux délestages et la maîtrise des dépenses publiques, qui ont dangereusement grimpé ces dernières années, selon le Fonds monétaire international (FMI), les dossiers ne manquent pas. Pour son dernier mandat, Abdoulaye Wade, âgé de 81 ans, souhaite certainement sortir par la grande porte en répondant, au mieux, à l’ensemble de ces défis.
Mais il doit, pour cela préparer son départ afin d’éviter une guerre de tranchées entre ses principaux lieutenants désireux de chausse ses babouches. Les postulants ne manquent pas, mais cette lutte pourrait s’avérer dévastatrice. Outre la tension avec l’opposition, la période qui s’ouvre est pleine d’incertitudes dans les rangs de la majorité. Voilà un cocktail explosif. Depuis le départ d’Idrissa Seck, qui faisait figure de dauphin désigné, le Premier ministre Macky Sall a conquis une place laissée vacante. Il peut être considéré comme un successeur potentiel, mais son poids réel au sein du PDS est très difficile à évaluer. Quant au score du 3 juin il ne lui est pas favorable. De quoi susciter des ambitions et alimenter des rivalités alors que les rumeurs d’une succession dynastique au profit du fils Karim Wade, président de l’Agence internationale de l’organisation de la conférence islamique (Anoci), se font de plus en plus insistantes.
En visite en France
Wade intronise Karim Wade chez Sarkozy
vendredi 15 juin 2007, par Nettali /
Selon le quotidien Walfadjiri dans sa livraison de ce vendredi 15 juin, le président Abdoulaye Wade efface Macky Sall et écarte Idrissa Seck dans la course à sa succession. Il leur préfère son fils et en aurait fait la confidence au président français, Nicolas Sarkozy, lors d’une audience à laquelle Karim Wade a été l’invité officieux.
L’audience entre les chefs d’Etat sénégalais et français, à laquelle s’est officieusement invité Karim Wade, continue à livrer ses secrets. D’après notre confrère de Sacré-cœur, si le président Abdoulaye Wade a dérogé aux règles protocolaires strictes, avec l’onction de Nicolas Sarkozy, c’était pour introniser son fils à l’Elysée. Selon le journal, des sources bien introduites à l’Elysée informent, en effet, que le chef de l’Etat sénégalais a saisi l’occasion pour dévoiler le portrait du successeur qu’il s’est, lui-même, choisi. Et celui-ci n’est autre que son fils, Karim Wade. Wal fadjiri rapporte que lorsque Sarkozy a demandé à Wade si le Sénégal était prêt à une dévolution du pouvoir de type dynastique, le chef de l’Etat a répondu par l’affirmative.
Interpellé par Nicolas Sarkozy sur les cas d’Idrissa Seck et de Macky Sall, le président Wade aurait fait savoir au président français que ces derniers avaient des insuffisances qui fait qu’il les a rayés de la liste des candidats à sa succession. Macky Sall ne saurait aucunement succéder à Wade parce qu’il manquerait d’initiatives personnelles et qu’il serait très controversé au sein du Pds. Lors des dernières élections législatives, le taux d’abstention a été très élevé surtout dans les rangs du Pds où des responsables libéraux accusent Macky Sall d’avoir ‘boycotté’ le parti en mettant sur la touche certains responsables.
Quant à Idrissa Seck, hormis le fait qu’il soit exclu du Pds, Me Wade lui trouve des insuffisances. Au surplus, pour expliquer son choix, le président Wade rappelle à Sarkozy qu’Idrissa Seck traîne des casseroles et qu’il a des problèmes avec la justice sénégalaise.
Xalima :
WADE s’en est expliqué avec SARKOSY : Pourquoi Karim est son successeur
Le président Abdoulaye Wade efface Macky Sall et écarte Idrissa Seck dans la course à sa succession. Il leur préfère son fils et en aurait fait la (...)
Le président Abdoulaye Wade efface Macky Sall et écarte Idrissa Seck dans la course à sa succession. Il leur préfère son fils et en aurait fait la confidence au président français, Nicolas Sarkozy, lors d’une audience à laquelle Karim Wade a été l’invité officieux.
L’audience entre les chefs d’Etat sénégalais et français, en présence (informelle) de Karim Wade, continue de livrer ses secrets. On connaît, maintenant, les raisons qui ont poussé le président Abdoulaye Wade, dérogeant aux règles protocolaires strictes de l’Elysée, avec l’onction de Nicolas Sarokozy pardi, a convié son fils à cette rencontre officielle. Des sources bien introduites à l’Elysée informent, en effet, que le chef de l’Etat sénégalais a saisi l’occasion pour dévoiler le portrait du successeur qu’il s’est, lui-même, choisi. Et celui-ci n’est autre que son fils, Karim Wade. Selon nos interlocuteurs, le président Wade a avoué à Sarkozy être en train de préparer celui-ci à sa succsession.
Expliquant au président français le bien fondé de son choix, le chef de l’Etat sénégalais confie que c’est sur suggestion d’un de ses amis français qu’il a décidé de mettre son fils à l’épreuve. Dans le désarroi après sa rupture avec Idrissa Seck, le président Wade s’en était ouvert à cet ami à propos de sa succession. Ce dernier, selon les confidences du chef de l’Etat à Sarkozy, lui aurait suggéré de jeter son dévolu sur Karim Wade. Ce qu’il fit en portant son fils à la tête de l’Agence nationale pour l’organisation du sommet de l’Oci (Anoci), pour le tester. Nos sources
quent que le chef de l’Etat sénégalais a exprimé au président français toute sa satisfaction par rapport au travail abattu par Karim Wade à la tête de l’agence. C’est fort de cette réussite qu’il aurait, du reste, décidé de lui confier la réalisation de l’aéroport Blaise Diagne de Ndiass. Un autre test que le dauphin désigné de Me Wade passera avec succès en réalisant, selon le jugement du président sénégalais, un montage financier très satisfaisant. Toutes choses qui ont fini de convaincre le chef de l’Etat sénéglais que son fils est outillé pour lui succéder.
Après avoir écouté cet exposé pro domo, Sarkozy aurait, selon nos sources, demandé au président Wade si un pays comme le Sénégal était préparé à une dévolution dynastique du pouvoir. Le chef de l’Etat sénégalais, très à l’aise, aurait répondu par l’affirmative, en faisant remarquer au président français qu’il existe des mouvements apolitiques qui soutiennent déjà son fils alors que celui-ci ne s’est pas encore officiellement lancé en politique. Autrement, ce dernier n’aurait pas besoin, le cas échéant, de recourir à un raccourci, mais que ce sont les Sénégalais eux-mêmes qui vont porter Karim Wade à la tête du pays.
Interpellé par Nicolas Sarkozy sur les cas d’Idrissa Seck et de Macky Sall, le président Wade aurait fait savoir au président français que ces derniers avaient des insuffisances qui fait qu’il les a biffés de la l iste des candidats à sa succession. Macky Sall parce qu’il manquerait d’initiatives personnelles et qu’il serait très controversé dans le Pds. Lors des dernières élections législatives, le taux d’abstention a été très fort surtout dans les rangs du Pds où des reponsables libéraux accusent Macky Sall d’avoir ‘boycotté’ le parti en mettant sur la touche certains responsables.
Quant à Idrissa Seck, hormis le fait qu’il est en rupture de ban avec lui, Me Wade lui trouve des insuffisances. On est loin de la période où il présentait son ancien Premier ministre comme le plus doué de ses ‘fils’. Au surplus, pour expliquer son choix, le président Wade rappelle à Sarkozy qu’Idrissa Seck traîne des casseroles et qu’il a encore maille à partir avec la justice sénégalaise.
Après avoir introduit son fils auprès des rois et princes héritiers des Emirats du Golfe, où la culture de la dévolution monarchique et dynastique du pouvoir est bien ancrée, voilà le président Wade qui se lance dans une campagne auprès des pays occidentaux. Dans cette dynamique, la France a été naturellement choisie par Me Wade comme porte d’entrée pour ‘vendre Karim’ en Europe. Et, eu égard aux relations séculaires entre la France et le Sénégal, l’onction du pays de Nicolas Sarkozy pourrait être décisive.
Amadou
Source © : walf.sn
Le Sénégalais qu’il faut au Sénégal
Le pays de Kocc est arrivé à une étape très importante de sa vie. Les feux sont au rouge, sonnant l’alerte générale. C’est dit. Maintenant, c’est (...)
Le pays de Kocc est arrivé à une étape très importante de sa vie. Les feux sont au rouge, sonnant l’alerte générale. C’est dit. Maintenant, c’est l’heure des ambitions pour chaque citoyen. Chacun y va de son propre chef pour s’illusionner et se plaire à prétendre "devoir" ou "pouvoir" driver le gros business de l’état. Danger. Qu’on évite justement de tomber dans le vide, parce que croyant qu’on est en manque de leaders capables de mener à bon port notre bateau. Les mis en cause sont les médiocres qui ont, comme des parasites dans un sac d’oignon ou de pomme de terre, influer sur ce qui devait être la bonne évolution vers les temps présents vécus par les plus grands pays de ce monde. Le Sénégal en marche. C’est ce qu’il faut. Diantre !
La grandeur de l’être humain réside en ses capacités à dépasser les événements et ses qualités d’absorption et d’emmagasinement de ses échecs et à faire face aux obstacles présents et futurs pour relever les défis presque impossibles, et donc, réussir. Cela signifie la possibilité à pouvoir se surpasser en circonstance. Des valeurs et préceptes de décence, voire de bon sens sont développées ainsi pour permettre à la personne qui en est imbue de s’autosatisfaire en tout et pour tout. Cela signifie qu’on est arrivé à un tournant intéressant pour les citoyens sénégalais : plus question maintenant de dépendre de qui que ce soit, encore moins de confier sa destinée à quiconque, lorsqu’il s’agit de se lever tôt le matin pour aller à la recherche d’une vie décente et humaine. Les populations ont
vie de plus de teneur dans les propositions et promesses qui leur sont faites par les "politiques". Et le défi est lancé à qui veut entendre de s’adresser à ces électeurs, vrais décideurs, qui, dorénavant, ne pardonneront plus une plus petite erreur qui soit. Le Sénégalais qu’il faut à ce pays est un compétitif, qui sait se surpasser face aux événements et qui sait persuader, convaincre et vaincre autrui, c’est-à-dire l’investisseur potentiel. La construction de ce pays ne se fera pas par et avec des gens médiocres, prétentieux et insoucieux, au bord même du narcissisme. Les meilleurs devront être au devant de la scène socio-politique et économique pour une élaboration d’une meilleure société recroquevillée sur les plus grands instincts humains, notamment l’authenticité apposée sur des cultures multiples et riches en concepts de bonnes moeurs. De facto, le succès sera au rendez-vous et la démocratie s’en retrouvera davantage grandie à travers des institutions dignes de leurs appellations, synonymiques à une bonne constitution régulatrice à soubassement juridique appréciable et respectable. C’est seulement et uniquement de cette façon que le Sénégal pourra se glorifier de son statut de grand pays à appartenance mondiale. Un rêve pourtant possible. Et si on se décidait à s’y mettre maintenant. Main - te - nant.
Source © : Pa Assane Chroniqueur sur Xalima.com