ARK NETWORK reference.ch · populus.ch    
 
  
Contre la transmission patriarcale de la destinée  
 
 
Rubriques

ATTENTION !!!
Vu par la Press
PETITIONS
lettre ouverte
MISERE POLITIQUE
Karim se montre
abdoulaye m.diop
lobs n°1068
Wade:1/2 mandat
les O.N.G
Karim,au palais?
4è PR un Wade
REQUIEM
Incohérences
en attendant que
LE DROIT CLOUE
Karim dans la
ces autres
nvlle opposition
tocard
SOUTENEURS
DIAGNOSTIC
L' OEIL DU
POURQUOI
La perversion
GUERRE DE
ARITHMETIQUE
PARITE
Controverse
PANCARTES
DEFENDRE
PENURIES
Sacré SENEGAL
Valeurs Suprêmes
coût de la vie
Abd.BATHILY
Vote Projet Loi
Accroissement
Toute bleue
Quête de
presse:dérives
SENAT
le temporel
LA GUERRE
LES DEPITES
KARIM courtise
J e vote donc
Inquiétude
Prééminence
ENTRE MALAISES
Les incohérences
REFONDATION
landing savané
souverrainnet2
Moins d'Etat
KARIM propulsé
Réél sursaut
Le mal politique
Enjeux
Débat d'idées
militaires par
sueurs froides
UN VOTE
Législatives:
l'OCDE
Elections législ
Le Forum Civil
Dépit amoureux
Iba der Thiam
boycott
Intellectuels
SENATEURS
Réformer la Jus
la Révolution
la Flambée
le bon choix
Marcher sur
babacar justin
Entre Malaise
ENJEUX vrais
contributions
le sénégal
Elections du 3/
indifférence
Fiasco complet
LE PDS
énervement
rupture
Talla Sylla
conséquences
La Presse
absence
le 11 juin2007
Les 12 & 13 juin
le 14 juin 2007
le 15 juin 2007
BATAILLE autour
Karim interdit
5è gouvernemen
SERMON
de mal en pis
chemin balisé
ATTENTION
TRINITE
RIMKA
Sarkozy à Dakar
succession
Le RETOUR
testament
Ticket Karim/Id
le 06 août 2007
ce 10 Août 207
recomposition
le festin des
grave
crimes en série
assises national
quel pays
Le coup d'piston
7urgences afric
pierre goudiaby
sauver le sénéga
leardership
leardership
opposition
La famine
sommes-nous
Hua beitong wei
PAS UN MOT
à quoi sert un
issue aléatoire
au fil du temps
à très grande
Ni Dieu
guerre de
Premier Ministre
A la jeunesse
rien ne sert de
l'aveu
changement
Le mouvement
corruption
le Journal des
2 pays
situation exacte
Wade
restructuration
dommages &
Rentrée
Endormir
pas d'accord
fréquences TV
pas la mentalit
front citoyen
17 octobre 2007
18 octobre 2007
19 octobre 2007
20 OCTOBRE 2007
22 Octobre 2007
23 octobre 2007
24 &25 octobre
25,26 &27 octobr
29 octobre 2007
31 octobre 2007
trahisons
vie chère
Grève générale
grave crise
quelle gouvernan
Sénégal
report
Rimka
institutions
corruption
L'alternance
ce jour
celà ne va pas
La réalité
élect° locales
lavage
monde rural
L' ECHEC
to day
observatoire
incapacités
g° du concret
remettre à
La Gc tisse
assises
surveillance
RIZ: catastrophe
autosuffisance
Développement
pas de destin
les chants
Albert bourgi
boulimie foncièr
Disette
mutins
Zoom
plan reva
l'exception
dysfonctionnemen
today
O.C.I :stand
l'IMPASSE
difficile
l'INFORMEL
situation
chère la vie
abime social
constitution
BILAN de 8 ans
sénégal
insouciance &
incompétence
Retour aux
La constitution&
dure réalité
ciel bleu azur
Rue publique
sacré
une opposition
ce RIZ qui va
au Royaume
autorisation
DETRESSE
interminable
LA FAIM
sunureew
quel pays!
ventres creux
bombe à
le réveil
GOANA,
IMPLOSION
HOPITAL
1er Mai
EDUCATION
Illégalité
DIVERTISSIMO
DESARROI
GREVE GENERALE
le VOLCAN
opportunisme
quel Président
ATTEINTES
wade
Goana
Constitutionnite
F.M.I
l'opposition
20 mai 2008
21 mai 2008
22 mai 2008
23 mai 2008
24 mai 2008
26 mai 2008
27 mai 2008
28 mai 2008
29 mai 2008
30 mai 2008
31 mai 2008
1er Juin 2008
02 juin 2008
03 juin 2008
04 juin 2008
05 juin 2008
06 juin 2008
7 &8 juin 2008
9 juin 2008
11 juin 2008
12 juin 2008
13 juin 2008
14 ,15 juin2008
16 juin 2008
17 juin 2008
18 juin 2008
19 juin 2008
20 juin 2008
21 juin 2008
23 juin 2008
24 juin 2008
26 juin 2008
27 juin 2008
28 juin 2008
30 JUIN 2008
1er Juillet 2008
02 juillet 208
03 juillet 2008
04 juillet 2008
07 juillet 2008
05 juillet 2008
08 juillet 2008
9 juillet 2008
10 juillet 2008
11 juillet 2008
12 juillet 2008
14 juillet 2008
15 juillet 2008
16 juillet 2008
17 juillet 2008
18 juillet 2008
19 juillet 2008
21 juillet 2008
22 juillet 2008
23 juillet 2008
24 juillet 2008
28 juillet 2008
29 juillet 2008
30 juillet 2008
1er Août 2008
02 août 2008
05 août 2008
06 août 2008
07 août 2008
11 août 2008
13 août 2008
14 août 2008
03.09.2008
26.09.2008
02 octobre 2008
03 octobre 2008
05 oct 2008
06 oct 2008
07.10.2008
08.10.2008
09.10.2008
14.10.2008
01 nov 2008
05 nov 2008
06 nov 2008
07 nov 2008
11 nov 2008
12 nov 2008
14 nov 2008
15 nov 2008
17 nov 2008
187 nov 2008
19 nov 2008
20 nov 2008
21 nov 2008
24 nov 2008
25 nov 2008
26 nov 2008
27 nov 2008
28 nov 2008
29 nov 2008
30 nov 2008
1er déc 2008
02 déc 2008
04 déc 2008
05 déc 2008
06 déc 2008
10 Déc 2008
11 Déc 2008
13 déc 2008
16 déc 2008
17 déc 2008
18 déc 2008
19 dec 2008
20Déc 2008
22 déc 2008
23 déc 2008
26 déc 2008
27 déc 2008
29 déc 2008
30 déc 2008
31 Déc 2008
1er Janv 2009
03 JANV 2009
05 janv 2009
02 janv 2009
06 janv 2009
7 & 8 Janv 2009
09 janv 2009
10 & 11 janv 200
12 janv 2009
13 janv 2009
14 janv 2009
15 janv 2009
16 janv 2009
17 & 18 Janv2009
19 janv 2009
20janv 2009
21 janv 2009
22 Janv 2009
23 janv 2009
25 janv 2009
26 janv 2009
27 janv 2009
28 janv 2009
29 janv 2009
30 janv 2009
31 janv & 01 fév
02 fév 2009
03 fév 2009
04 fév 2009
05 fév 2009
06 fév 2009
07 fév 2009
09 fév 2009
10 fév 2009
11 fév 2009
12 fév 2009
13 fév 2009
14 fév 2009
15 fév 2009
17 fév 2009
18 fév 2009
19 fév 2009
20 fév 2009
22 fév 2009
23 fév 2009
24 fév 2009
28 fév 2009
1er Mars 2009
02 mars 2009
03 mars 2009
04 mars 2009
05 mars 2009
06 mars 2009
7 & 8 mars 2009
09 mars 2009
11 mars 2009
12 mars 2009
13 mars 2009
14 mars 2009
15 mars 2009
16 mars 2009
17 mars 2009
18 mars 2009
19 mars 2009
20 mars 2009
21 mars 2009
23 mars 2009
24 mars 2009
25 mars 2009
26 & 27 mars 200
28 & 29 mars 200
30 mars 2009
31 mars 2009
03 avril 2009
02 avril 2009
06 avril 2009
08 avril 2009
09 avril 2009
10 avril 2009
11 avril 2009
03 MAI 2009
12 mai 2009
13 mai 2009
14 mai 2009
15 mai 2009
16 mai 2009
18 mai 2009
19 &20 mai 2009
21 mai 2009
22 mai 2009
23 mai 2009
24 mai 2009
25 mai 2009
26 mai 2009
27 mai 2009
28 mai 2009
29 mai 2009
30&31 mai 2009
02 juin 2009
03 juin 2009
04 juin 2009
05 juin 2009
06 juin 2009
09 juin 2009
10 juin 2009
11 juin 2009
12 juin 2009
13 juin 2009
15 juin 2009
16 juin 2009
17 juin 2009
18 juin 2009
19 juin 2009
20 juin 2009
22 juin 2009
23 juin 2009
24 juin 2009
25 juin 2009
26 juin 2009
27 juin 2009
13 juillet2009
14 juillet 2009
15 juillet 209
19 juillet 2009
20 juillet 2009
21 juillet 2009
22 juillet 2009
23 juillet 2009
24 juillet 2009
26 juillet 2009
27 juillet 2009
28 juillet 2009
31 juillet 2009
1er Août 2009
03 Août 2009
10 Août 2009
17 août 2009
22 Août 2009
24 août 2009
25 août 2009
UN MINUS HABENS
es mathématiques
ANOCI
régime affairist
ma triste Afriqu
Le ROI
sous Wade
Wade family
monument
tout à refaire
les périls
RENTIERS DU REGI
INONDATIONS
dialogue nationa
présidentielle
livre de Latif
d'hier à aujourd
le FONCIER
Qui ?
ces Statues !
Dialogue ! ?
Maths au bac
Pluies & économi
«Intouchables»
ces Prédateurs
mali-sénégal
Karim Wade
arguments’
Formation Emploi
Les inondations
JEUNESSE ET DEVE
Gestion ANOCI
CLARIFICATIONS
Les WADE
quatre réponses
véhicules ANOCI
régler le problè
Attention
Mobilisons nous
OPPOSITION
Paris manifeste
un présidentiabl
maillon faible
Barça ou Barsax
sénégal malade !
Des centaines de
émeutes électriq
triste destin
Etat endetté
Le chaos
sans électricité
LA GABEGIE
naufrage
otage
L' ENFER
reconstruction
grogne
urgence
police des mœurs
La Rurakaroise
Renaissance !
A vau l'eau
CRISES
Chefs Religieux
vrai chantier
grandesquestion
pari perdu
délire continu
asphyxie
Ndoumbélane
question référe
désastre humain
TARDIF....
Défit africain:
opposant
Combattant
Le discours et
Tout est obscur
raison et force
L’alternance ou
Dation paiement
Du néon au néant
les coupables
Mon espérance
Ils reviennent
SCANDALE
Les 270 milliard
?
éthique
DAA BAAX
Mort
inondations
Youssou NDOUR
Au-delà du
la vraie voix
mythologie
vente d'idée
Restitution
tracteurs inadap
pertinence de
L’AEROPORT LSS
ILLEGALITE
déficit
audit ou bilan
sortie de scène
Cris du cœur
l’Etat crée
As du BLUFF
les4 oppositions
DIVERSION
Sopi décevant
Wade assure
une affaire
CANDIDATURE
tromperies
le rejeton
Nous parlerons!
honte et
quelle gouv
Mourir pour des
vers l’abîme
déjà en campagne
Chance ou mérite
promesse
Le petit toubab
Ce feu qui couve
Trous noirs
«On n’ira pas
BLANCHIMENT
REMINISCENCE
La cloche a sonn
le couteau
le FMI n'a pas
la révolte
SOS
SENEGAL
Opposition
Guinée :
Le dégénéré
maître absolu
Perspectives
la peur de
le suspect n°1
Présidentielle
Evocations noire
ARGENT DOUTEUX
Basta !!!
‘J’accuse
les tâlibés
Les nervis
Témoignages
CONFRERIES
Le vieil
nombreuses bourd
la solution
GARE à
QUELLE EDUCATION
menaces
Démystifier
grâce à Dieu
spéculateurs
la plus grande
Le Droit
le Mouridisme
subordination !
Trop c’est trop
l’apologie
Appel
l’Etat de droit
dérives
parrain
une calamité
calvaire du peup
Le gouffre
COUPURES
un nouvel ordre
Vendredi noir
la barbarie
LA BANLIEUE
Résister
sursaut citoyen
danger
Atteinte
L’ignorance
Cet Etat,
CHATEAU DE SABL
Levéritable pion
Pilotage à vue
trous de mémoire
Cris du coeur
STOP!!! KARIM
Ouf !! Karim
L’enseignement s
La grande bévue
DIALOGUE POLITIQ
La gauche
L’ombre de 2000
F.M.I/Sénégal
15 milliards
L’enseignement
Rue Publique
Plaintes et Comp
Dérives
combattre
Un REGIME
Touche pas à leu
candidature
Un Nobel
L’ens. supérieur
cuisine étrange
la continuité ou
Promotion
le temps du peup
« Scandalite »
rocambolesque
institutions de
DISTORSIONS
L’argent
LOI DE FINANCES
Un piège
Les médias:
Garder
l’article 32
Cumul
DIPLOMATIE
Alerte :
un canular :
Destins décroisé
Les leçons
Le Sine
La faim :
CULTURE
12 MILLIARDS
Le scandale
citoyenneté
vieil homme
PASSION
La République
Un management
santé publique
Dialogue politiq
LE CHOMAGE
Incha Allah
« Du boulot ! »
transformer
Liquidation
Accommoder
Dénonce et comba
DIALOGUONS:
bluff
La corruption
journalistes
Un président
désinvolture
CHANGER DE REGAR
La COLA
le F.M.I
Falsification
G R A V E
Ces scandales
N O N
BAKHCHICH
Liberté Presse
tentative de
le culte de la
A F F A I R E
Le deuxième tour
référendum
Le corrupteur
Etat corrupteur:
Chronique :
FMI et L'AFRIQUE
Seguragate
LES FRONTIERES
une désinvoltur
IMAGE ternie
LA BCEAO :
Le monument
le mensonge,
The “Seguragate”
Cet Etat,
Savoir partir
‘Wade délire’
D E R I V E S
LES MALLETTES
dégénérescence
133.000 euros
Les inondations
Peuple oublié
Renoncez
Vous avez dit...
Manifestations
Internet
Wade,
Syndicalisation
grand mépris
profondément mal
sans diplôme pro
Péril
Indignation
HONTE
Aux positions
L’argent
la mallette
le ventre mou
Wade doit partir
85 ans révolus
déni de gestion
la survie
2012 en référend
l’Affaire Segura
MON NEGRE A MOI
On prend les mêm
La tortuosité
pouvoir /opposit
Pourquoi
Sénégal - Fmi
La démocratie
L’Empereur
2012 :
difficultés
ou périr
descendre dans l
la mal gouvernan
D E C L I N
GRAND’ HEURE
Plaidoyer
Le scandale
couvert
Wade-Idy :
L’AVEU
un amateurisme
çà suffit !
le vaudeville
Détails…
doyna - ça suffi
une hérésie
Le S.Gl.National
chances de Thiès
Au théâtre
Une candidature
On m’écarte, je
valeur ajoutée
DERNIÈRE CARTE
Ne jouez pas
Du pouvoir
LATHEATRALISATIO
C’EST POSSIBLE
EMIGRATION ESTUD
Suspicions
l’énergie
RISQUES
Renaissance
le ‘généreu’ Wad
Dépenses fiscale
second souffle
impossibilité
forêt libérale
Détrompez-vous
Averse
projet politique
grands bandits
L’incroyable
malaise
Ali Baba
Segura/Delsey
«Mii Rew»
quadrature du ce
Faut-il
Crise génralisée
POURVU QUE
Délit d’initiés:
l’Université
« Dans notre sys
SENELEC
Et la jeunesse ?
Les frontières
Pour qui voter
Il est temps
partons !
arachide
Transformer
TOUCHE PAS
la règle des «l
la basse-cour
LES ENTRAVES
L’IMPUNITE
Méta-économie
Si l’enfant
est-il toujours
La renaissance a
Il n’y a pas de
DEGAT COLLATERAL
l’infecte gouver
Ce monsieur
Merci Latif
c’est choquant
Observons juste
les hyènes
L’ultime sacrifi
en danger
Trois fois Non !
sauver la planèt
APPEL
Ces honteuses
il faut agir
Quelles solution
les voleurs
La banlieue
la liberté d'exp
L’ERREUR
La République
Tous derrière Ka
murs «inabattabl
kadialy
unique objectif
migration
la «Waddenzee»
indigence
MANŒUVRES
LE FILS
La majorité
Les Wades
TRANSITION
le Cardinal
’’dommage’’
LA RESPONSABILIT
Essai de lecture
réponse politiqu
L’appel
L’incohérence
Eviter de
NTIC
sopi pour demain
leurres et lueur
un coin du voile
Sociologues ?
Tel père,
pour ou contre
Wade III
Est-ce que
WADE – IDY
Un devoir
gagne-pain
MCA
RÉFORME
“arti-faux”
TELE
protection exorb
le grand perdant
CONNAÎTRE
Questions focale
Dérives :
A-t-on oublié
l’espace public
NEGLIGENCES
les vraies opti
Les IMAMS
Un modèle
Un autre
« mœurs légères
AMERS CONSTATS
DU THEATRE
Cheikh Abdoulaye
“woyaan”
raison !
Atouts
le vieil homme
erreur monumenta
guides religieux
pas normal !
conciliation
Que faire ?
ping-pong
sauver Karim ?
tralala… là ?
sondages
Adieu
Non
formation
interpelé !
Déficit
les dérives
Centre Ville
Roue libre
espoir
le civil
contradictions
De la sociologie
Les colosses
République laïq
le paradoxe
s’indigner
Du bon Dieu
étudiants
Hommage
Histoires
Polémique
PARTIR
L'Eglise, la sta
Derniers Mohican
à Dakar
le vice-présiden
La MECQUE
VOEUX 2010
Mondialisation
Faudrait-il
Pèlerinage
l’école
Le pacte
MAMADOU DIA
INSULTES
raison garder
fin d’année 
L' INFECTE
DIS-MOI
Arrêtez
Nouvel eldorado
Quand l’outsider
TOUJOURS
L’ANTECHRIST* !
Sénile Esprit !
Bargny
GUEST EDITO
le fanfaron
LA FIN
grand réveil
année dé-sculpté
Transparency Int
unis contre Wade
Le mythe
de l’hypocrisie
Afrique :
Archives
LA FOLIE
Me Wade
Ensemble
humilité
mauvais procès
TOUT VU
UNE IDOLE
Wade na demm
Une crise
renaissance afri
Wade et l’Eglise
sans mémoire
S’interdire
Réponse
Triste destin
Sénégal :
culot
NON
nouveau pacte
ENSEMBLE
Attaque Wade
ERREUR
Ces statues :
francs-maçons
QUESTIONS
LE DEBAT
responsabilité
Sunugal
logique consensu
l’homme des tas
LE MONUMENT
Elégance
OTAGES
Bonnes feuilles
TELEVISIONS
Les éditeurs
structures fermé
African Leaders
EDUQUONS
Amateurisme
La NATION
MESSAGE
S’il vous plaît
“ Sauve qui peut
FIN DE REGNE
Haïtiens
Les dérapages
GTI
les controverses
péril
finit… mal
griotisme
Sommes nous
PREDATEURS
LE FEU
Une statue
le Coran
35 pour CENT
Monarchie
SENEGAL:
MEDIOCRITE
Quel pays
Rapport 2008
Rapport Fij 2009
DEFICIT
Une vaste arnaqu
La risée
maître du ‘Je’
ALERTE
La Wadocratie
ABDOULAYE WADE :
THIEYE Lii
Changer ou périr
Halalli
M. le Président,
chaotique
Frénésie
perdre le pouvoi
Pays à la dérive
Le père
RESTAURATION
LA DEMOCRATIE
espoir. fatalité
des « recyclés »
ciseau libéral
L’échec
STATUE
Bâtir
La recette japon
R O I
Les provinces
BENNO
GORILLES
malgré tout
Pitié
candidature uniq
SCANDALES
MONUMENT BI
L’Alternance
L’affaire Artp
Lettre ouverte
KARIM
Indépendance
L’Homme
Ibrahima Fall
LA DECEPTION
DIX ANS
ORDRE ancien
ALTERNOCES
WADE DECEVANT
An 10 de l’Alter
Les festivités
Bons Impayés
prix du loyer
Saint d'ESPRIT
NON, Monsieur
Le franc CFA
leader politique
Marchés publics
dialogue politiq
Farba Senghor
LA PAIX
OTAGE
Casamance
INDEPENDANCE
le passager clan
délit de presse
enseignement de
Ô Sénégal,
LE JOUR OU
50 ans de l’Indé
déboulonner
O R D R E
dix ans de l’alt
Cinquante temps
la ferraille
du gâchis»
Quand la publici
De qui se moque
Indépendance
système éducatif
La tragédie
pillage
DEMAIN
la mutation
BASES FRANÇAISES
ARCHIVES
les salaires
Questions & rép
unique adversair
destin bancal
Je proteste !
Eau potable
demi siècle
Youssou Ndour
L’Indépendance
P.D.S
ARACHIDE
LA POLITIQUE
innover !
enfant mendiant
le mirage ou ...
SI JAMAIS il...
dépense publique
enseignement
violation
Le Peuple,
Le débat ne peut
Politiques
POURRITURE
Les fondements
televisions
Les marquises
La précarisation
Ce dialogue
ELECTRICITE
sous le joug
ABIDJAN
J O N C T I O N
front pour la Ré
AGIR
BANLIEUE
Le 1er Mai
tragique
ruse
acharnement
C.T.Gadio
succession ?
« Leneen »
VIOLENCE
Une comédie
LA PARITE
POLITICIENS
PARITE 2
Un peuple
Enseignement
RETENUE
fetichisme
DEMAIN !
Que prépare Wade
CINEMA
Genre-parité
Coup de patte
URGENCE
HARO
Les bus de DDD
DIVERS
ÉTATS-UNIS
le mouvement cit
B O U R D E
DANSOKHO
E N F I N
Et après ?
terrorisme
TRANSMISSION
DERISIONS
POSSIBLE
Doyna sëk
catastrophe
Indépendances
Pouvoir et Oppos
IMPOTS
2è TOUR
Usa-sénégal
L'alternoce
Karim
Par devoir citoy
Corruption :
L'usure (riba)
INONDATIONS
50 ANS INDEPENDA
Fichier électora
auditer fichier
Normalisation
Bourgui Wade
Dakar Dem Dikk
Mamadou Dia
désinfecter
Les 3
La grève
indifférent
mépris inaccepta
PROVOCATION
PRESSE
D E S T I N
délires et de ra
SYNDROME 2007
Fonctionnaires
VOLAILLE CHAUVE
FAUSSE PISTE
Une mallette
ne gouverne pas
L’humilité
l’argent
Ministre
CARRIERES
L’opposition
2012
MEDITEZ
CIRCULEZ
Téléphonie mobil
Le solaire rural
SOWETO
CALIGULA WADE
Sénégal de 2012
un homme passif
le crépuscule
Présidentielle
SYNDICATS
le lumpenproléta
Dernier rempart
Délestages !
Karim Wade,
Le mérite ne se
Quelle solution
Non, Karim,
quelle pertinenc
l’irresponsabili
apocalypse
que force reste
Karim Wade en li
Monsieur le prés
régime libéral
Vente des terres
Les masques tomb
théorie fumeuse!
Mademba Sock ?
TOURISME
Le vent de révol
AU -D E L A
une priorité
P E R I L
La petite erreur
mon pays ?
Electricité
L’ultime coup de
Sondages politiq
qui croire ?
TROISIEME MANDAT
patriotisme ?
Benno Siggil Sen
l'ivresse du pou
Kandide Wade
pour manipuler
récurentes inond
Le dernier homme
L’identité afric
quelle Républiq
Sans Ethique
Global Voice
Très chère
A chacun
la méritocratie
Ces Seigneurs
ELUS
ne contrôle plus
LES RICHES PAUVR
TRAHISON ?
PDS:FONCIER
barbarie ?
Latif Coulibaly
Globale Folie
grande arnaque
véritables enjeu
Mépris ou mépris
Stade suprême
vers une dynasti
Ambassadeurs
advienne que pou
Appel de détress
La ruse
exceptionnel
mendicité
Au secours !
encore 1waderie
apprivoisement
Une « curiosité
CINQ Exploits
courage politiqu
Quel candidat
AU NOM DU
TOURMENTE
totalitarisme
E R R E U R
Collectivités Lc
un prix à payer
Rompre enfin
que la LUMIERE
trop c’est trop
marchandage
Karim Méga Watt
IGNORANCE
Etonnant Wade
E T H I Q U E
Crise de l’Energ
Machiavel
CHAOS
L’Etat a t-il
hors course
NATION ALITEE
La mouche
père & fils
Tsunami
Que reste-t-il
CORRUPTION
pâle copie
UBUESQUE
TOUS
Terminus 2012
DEMONS
la révision list
danse du scalp
WADE MALADE
3éme mandat ?!
le triste sort
la croissance
SYNDROME
HERITAGE
T R O P
des institutions
COTE D'IVOIRE
fesman3
aides allouées
«Y en a marre »
immolations
Le 19 Mars 2011
Y ' EN A MARRE !
Le choix de Madi
moribond
Le temps révèle
Coups d’état
statut victimair
HOMME D’ETAT ?
AU MOT
Le prix de la ra
ndoumbélane
Improbité social
Mouvements citoy
LA SECURITE
un défi à releve
Terminus2012
la République
T I C K E T
Wade GO
L'assommeur
23 JUIN 2011
Quel enseignemen
P A I X
Le paradoxe
JEUNESSE
«Si les > Sénéga
De l’Indignation
LEçONS
REPONSES
SUNUGAL
N O N
Sale temps
« QUART BLOQUANT
sortie de crise
implosion social
«par devoir !»
A l’attention
WADE DEGAGE
Où est l’Etat ?
CONFLAGRATION
TRAGEDIE
la montagne
PEUR BLEUE
MENSONGES
Me WEDDI
SORTIE
A DIEU
que faire ?
ce que la rue
Bennoo a initié,
TEST
TRIBUNAL
Faillite
Autocratie
Citoyens et patr
Subordination
Conseil constitu
de mal en pis !
Impasse
pour le REPOS
S E U L S
exigence populai
une génération g
L’élection prési
PSERIGNE DIOP
la postérité
G A L E R E
en DANGER
Ce que Wade
LE PARADOXE
le péché origine
Quand les mouton
FAUX DEBAT POLIT
Les Mercenaires
Et si le préside
Ces exorcistes
LA METHODE
Abdoulaye Wade :
Le Président Wad
le Sénégal méri
Cour des comptes
PROGRAMME
Macky Sall :
Bennoo : tout ça
Mauvais présage
quelles conséque
Présidentielles
contentieux cons
Candidature de
candidat consen
Macky
incertitudes
le Sénégal tombe
facebook s'invit
DESENGHORISER
nonagénaire grab
Réagir ou Périr
Mes chers compat
Le vieillard et
L' IMPUNITE
DRAMATIQUE
le 23 décembre 2
Violences scolai
dernier combat
candidats déclar
IMPROBABLE
‘Nguur kenn du k
Emploi au Sénéga
libéralisme wadi
la ‘cécité de Be
Nihil Obstat
Département d’Et
vieille démocrat
Quelle paix ?
A S S U M E R
RESPONSABILITES
Le soleil se lev
S T O P
D E F I A N C E
peuple gibier
WAKH WAHET
De l’art de (mal
SE L E V E R
Le bien public
ADRESSE AUX REPU
conscience citoy
FORFAITURE
IMPOSSIBLE
à feu et à sang
T E N S I O N S
Qu'avons-nous fa
12 MORTS
A U T O C R A TE
WADE (KARIM)
un DEVOIR
M A I T R E
La voie/voix du
A T Y P I Q U E
wade DEGAGE
U R G E N T
Cabochard Polit
nouveau Presiden
V O T E Z
PESTE OU CHOLERA
WADYNASTIE
A L E R T E
différemment
YAO NDRE
contentieux élec
UN
le 25 mars 2012
DIGNITE
REPUBLIQUE
Quatre appuis
L' A R G E N T
PARDON
DISCORDE
TAM-TAM
F I N

 

Liens

 Home  | Livre d'Or  | Album-Photo  | Contact

Ces exorcistes constitutionnels venus d’aille

Le pouvoir libéral vient de se livrer, une fois de plus, à son jeu favori : tourner les acquis de la démocratie sénégalaise en dérision à la face du monde. La tenue d’un séminaire international sur la recevabilité de la candidature du Président Wade pour un troisième mandat, animé par « des professeurs émérites, des doyens et professeurs venant des 4 coins du monde » donnait davantage l’impression d’une séance d’exorcisme où s’enchevêtraient insultes, flibusteries, manipulations orientées du droit constitutionnel.  
 
Au finish, il est sorti de ces incantations une batterie de « recommandations » en direction des citoyens, des acteurs politiques et des institutions impliquées dans la dynamique électorale. La validation de la candidature de Wade pour un troisième mandat, l’objectif de cette rencontre, a été avalisée au prix de multiples contorsions des principes fondamentaux que ces éminents juristes ont burlesquement « tropicalisés » pour servir une véritable ratatouille à un public d’avance acquis à la cause qu’il veut entendre.  
 
 
Au moins, deux enseignements peuvent être tirés de cette rencontre.  
D’une part, le rideau est tombé pour les laudateurs et autres flagorneurs mal intentionnés ou désinformateurs faisant passer le Président Wade pour un professeur agrégé de droit, ce qu’il n’est point en réalité. Ils ont, jusqu’au bout, bouché les oreilles sur l’aveu du Président Wade qui a publiquement exprimé ses ressentiments vis-à-vis des sciences juridiques qu’il a délaissées pour les sciences économiques dont il est certainement un brillant professeur agrégé. Il n’a jamais enseigné le droit qu’il abhorre dès l’instant où la règle juridique froisse ses intérêts ou l’énerve.  
 
D’autre part, l’admiration renouvelée à l’endroit du Professeur Seydou Madani SY dont la hauteur d’esprit, la grande classe et l’objectivité scientifique resteront à jamais gravées dans le constitutionnalisme sénégalais. Une des pierres angulaires de l’école de droit public de Dakar, le Recteur Sy, le premier Sénégalais agrégé de droit public et de science politique, a honoré la famille des constitutionnalistes en refusant fermement un quelconque marchandage sur les principes auxquels ils croient. Mis en minorité, il a fait écouter à l’auditoire un autre son de cloche cassant le rythme de la musique monocorde de légitimation de la pensée unique. L’analyse du Professeur Seydou Madani est si intégrale qu’il n’est point besoin d’y ajouter une virgule. Aussi, nous limiterons-nous à relever des contrevérités qui, sorties de l’imaginaire constitutionnelle, sont à la fois une insulte à l’intelligence du peuple et un mépris au Conseil constitutionnel et au droit constitutionnel comparé.  
 
1. Une insulte à l’intelligence du peuple  
Ce « séminaire international » sur la recevabilité d’une candidature à une élection présidentielle est le premier du genre dans l’histoire de l’humanité. Le paradoxe est qu’il se tient dans un pays souverain qui a administré en 2000 la preuve de sa maturité démocratique et qui, après quelques années de pratiques démocratiques infructueuses, se trouve contraint d’appeler à la rescousse des constitutionnalistes d’autres pays dans le seul but d’expliquer et d’interpréter la charte fondamentale de l’Etat invitant. Le coût d’une telle opération qui, ainsi que nous le démontrerons, aura accouché d’une souris, a été tout naturellement supporté par le pauvre contribuable sénégalais, en contrepartie de contrevérités savamment balancées dans le funeste dessein de chercher à humilier les constitutionnalistes de ce pays ravalés au rang de « constitutionnalistes de bazar ».  
Qui plus est, le peuple, seul bailleur de fonds de cette séance d’exorcisme constitutionnel, n’a même pas été mis en mesure d’entendre des voix discordantes aux tergiversations méprisantes et aux diatribes occultant difficilement l’expression d’une haine à l’encontre des hérétiques de la doctrine wadienne. Tous les véritables constitutionnalistes sénégalais dont la renommée de certains dépassent les frontières nationales ont été déclarés personae non grata, au mépris du pluralisme qui fonde l’esprit démocratique. Nul doute que les rédacteurs de la constitution, les plus imprégnés des circonstances d’élaboration de la constitution, sont les mieux placés pour l’interpréter, même si le pouvoir d’interprétation de la Constitution est en dernière instance du ressort de la juridiction constitutionnelle.  
 
Le séminaire international a raté l’occasion d’être un forum d’où aurait jailli la lumière de la confrontation de thèses antinomiques édifiant ainsi le peuple et le Conseil constitutionnel sur la pertinence des arguments avancés par les uns et les autres. Cette démarche inélégante prouve, s’il en est besoin, l’incapacité des libéraux à dérouler loyalement le jeu démocratique.  
 
2. Un mépris de la compétence du Conseil constitutionnel  
Sur la défensive, les libéraux avaient invité les opérateurs constitutionnels, en particulièrement les souteneurs de l’irrecevabilité de la candidature de Wade, à se garder de toute tentation d’influencer la décision que prendra le moment venu la juridiction chargée de veiller à la régularité des élections nationales. Fébriles, ils n’ont urbi et orbi cessé de marteler que ce débat sur l’irrecevabilité de la candidature de Wade était malsain, sans rater cependant aucune occasion pour exprimer publiquement leur intime conviction sur la validation, par le Conseil constitutionnel, de la candidature de leur leader.  
 
Or, il est loisible à tout observateur de constater que la prêche des libéraux est aux antipodes de leurs actions au quotidien. Contrastant avec la retenue des constitutionnalistes soucieux de ne pas gêner le Conseil constitutionnel dans la distribution de la justice électorale, les souteneurs inconditionnels de la candidature de Wade ont en permanence agité le spectre de la défiance à l’endroit d’une institution qui n’a besoin que de sérénité pour réguler harmonieusement le processus électoral.  
 
La tenue de deux manifestations qui s’analysent en de véritables séances d’exorcisme s’inscrit dans le cadre de cette agitation permanente : les deux séminaires sur le Conseil constitutionnel et sur la recevabilité de la candidature de Wade pour un troisième mandat.  
 
Le séminaire sur le Conseil constitutionnel est le premier acte de défiance posé par ce pouvoir libéral, sous-couvert d’une rencontre scientifique organisée par une institution indépendante. Ce séminaire était anachronique et improductif. Le Conseil constitutionnel, faut-il le rappeler, a été crée par la loi constitutionnelle du 30 mai 1992 qui avait procédé l’éclatement de la Cour suprême, remplacée par trois juridictions suprêmes et souveraines. Il a fallu attendre 19 années pour voir le Conseil constitutionnel, pour la première fois, se poser des interrogations sur ce qu’il est ou devrait être, et ceci en pleine période de tourmente préélectorale. Les questions débattues à cette occasion n’apportaient, en réalité, aucune réponse pertinente aux attentes du public. L’organisation et le fonctionnement de cette juridiction, les voies de recours ouvertes aux citoyens à travers la question de l’exception d’inconstitutionnalité ou la question prioritaire d’inconstitutionnalité relevaient en réalité d’un volet des compétences du Conseil constitutionnel actant es qualité de juridiction chargée de veiller à la régulation normative du régime politique. Or, les citoyens et acteurs sénégalais étaient dans l’attente d’une mise en exergue des compétences électorales du Conseil constitutionnel, un véritable Janus du fait de son dédoublement fonctionnel. On oublie que cette juridiction assume deux missions bien différenciées en appliquant, pour chaque matière traitée, des règles de procédure spécifiques.  
 
Ce séminaire aura le mérite, au moins, de lever l’écueil de l’incompétence du Conseil constitutionnel pour statuer sur la recevabilité de la candidature de Wade. Le professeur Jacques Mariel Nzouankeu, un brillant collègue et ami, s’était empêtré dans les dédales des compétences juridictionnelles en posant cette problématique sous l’angle du contentieux constitutionnel, là où il fallait se situer sous l’angle électoral. Les pouvoirs du juge de la constitutionnalité sont différents de ceux du juge des élections, même si ces compétences fonctionnelles sont confiées à un organe unique. Le Conseil constitutionnel statuant en matière électorale dispose de pouvoirs plus étendus que lorsqu’il est juge de la constitutionnalité. Si dans ce second cas, ses compétences sont généralement attributives et donc limitées, dans le premier cas, ses compétences sont très étendues. Veillant à la régularité des élections, il peut déployer toutes les ressources lui permettant de garantir la transparence, la sincérité et la loyauté du scrutin. Ses normes de référence intègrent la constitution (donc la vérification du nombre de mandats autorisés), les lois organiques, les lois ordinaires et même les actes réglementaires portants sur l’organisation et le déroulement du scrutin. Heureusement que la vigilance du Recteur Seydou Madani Sy a ramené les égarés du droit électoral sur le bon chemin.  
 
Le séminaire international sur la recevabilité de la candidature de Wade s’inscrit également dans cette perspective pernicieuse de conditionnement du juge constitutionnel sénégalais qui, au sortir de ce tintamarre clinquant de constitutionnalistes en service commandé, se voit ainsi « scientifiquement capacité » pour avaler la pilule de la validité de la candidature de Wade. Ces « voix autorisées, non partisanes » qui ne seraient surtout pas "payées pour faire des commentaires commandités", sont bien conscientes de la nature et de la composition du Conseil constitutionnel sénégalais. Celui-ci présente la particularité d’être la seule juridiction constitutionnelle au monde dont les membres sont discrétionnairement nommés par le Président de la République qui, de bonne guerre, ne choisira jamais des personnalités qui ne partagent pas les mêmes valeurs que lui. Plus dramatique, ce Conseil est aussi la seule juridiction spécialisée au monde animée par des non spécialistes de la matière constitutionnelle.  
 
Or, le règlement des différends constitutionnels et électoraux passe pour une bonne part par l’interprétation des textes de base de ces matières. L’interprétation de la Constitution ou de la loi électorale a besoin de constitutionnalistes et d’experts électoraux ainsi que le fait remarquer François DELPEREE qui ajoute qu’elle a « besoin d'hommes et de femmes qui jonglent avec les textes, qui connaissent les jurisprudences, qui sont au courant des grandes théories politiques et sociales de notre temps, qui sont avertis des réalités du monde contemporain." Dans ses premières compositions, le Conseil constitutionnel était effectivement animé par des orfèvres du droit public (les professeurs Ibou Diaïté et Babacar Kanté) et des militants chevronnés de la démocratie et des droits fondamentaux de la personne humaine (Feu le Président Kéba Mbaye, le Président Youssoupha Ndiaye). Dans une dynamique inverse, le pouvoir issu de l’alternance démocratique du 19 mars 2000 s’est délibérément engagé dans la voie de « l’incapacitation » du Conseil constitutionnel qui, de nos jours, ne comprend pas un seul spécialiste de droit public. Le spécialiste, enseignait le Recteur Souleymane Niang, est celui qui a au moins le doctorant dans sa matière et qui se nourrit de cette matière. Il connaît les secrets de la matière à la différence du non spécialiste plutôt soumis à l’influence des spécialistes autoproclamés.  
 
Le Conseil constitutionnel est face à ce dilemme cornélien qui lui est imposé par un système préoccupé par la conservation, quel qu’en soit le prix, d’un pouvoir qu’il avait démocratiquement conquis. Il est entre l’enclume du pouvoir et le marteau de l’opposition. Sa décision sera pipée alors qu’il n’est pas encore formellement saisi d’un recours en invalidation d’une candidature à la présidentielle de 2012.  
 
3. Des analyses ressortissant à l’imaginaire constitutionnelles  
Le séminaire de Dakar aura donné l’occasion pour des professeurs dont la notoriété dépasse les frontières de leur pays de malmener allègrement les principes fondamentaux du droit constitutionnel qu’ils charrient pourtant au quotidien. Les arguments spécieux et provocateurs qu’ils ont vainement enrobés d’une neutralité factice sont une provocation pour l’histoire et le droit constitutionnel de leurs Etats respectifs.  
 
Passons en revue les thèses soutenues à l’appui de la recevabilité de la candidature du Président Wade pour un troisième mandat.  
 
3.1. La convocation du Président Diouf pour justifier la recevabilité de la candidature de Wade est farfelue.  
 
Le professeur Charles Zorgbibe s’est particulièrement signalé au cours de ce séminaire, de manière un peu cavalière, en convoquant le Président Abdou Diouf afin de justifier la recevabilité de la candidature de Wade en rapport avec la révision constitutionnelle de 1991 introduisant un septennat limité à deux dans le dispositif constitutionnel sénégalais. Dans son entendement, si Diouf s’est présenté à la présidentielle de 1993 pourquoi alors empêcher Wade de faire même pour celle de 2012 ?  
 
L’illustre historien (à la retraite depuis 2000) pourrait trouver des réponses à ses préoccupations légitimistes en scrutant tout simplement l’histoire constitutionnelle de son pays. Dans son intervention, il s’est focalisé sur le passage de la 4è République à la 5è République pour mettre en exergue la rupture provoquée par la promulgation de la Constitution du 4 octobre 1958. Il est résulté de ce nouvel ordonnancement constitutionnel un chamboulement au niveau des animateurs institutionnels avec l’avènement en 1958 du Général de Gaulle à la magistrature suprême en remplacement du Président René Coty. Pourtant, ce second et dernier Président de la 4è République, élu en 1953 pour un mandat de 7 ans, devrait normalement rester en fonction jusqu’en 1960, mais une constitution nouvelle entraîne logiquement la désignation des nouvelles institutions en conformité avec la nouvelle charte fondamentale.  
Plus près de nous, le Président Léopold Sédar Senghor, élu en 1960 pour un mandat de 7 ans conformément à la Constitution du 26 Août 1960, sollicita le suffrage des électeurs en 1963 pour être élu premier Président de la 2è République, alors qu’il lui restait cinq ans du mandat hérité de la première République.  
 
Inversement, en instaurant l’élection du Président de la République au suffrage universel direct par la réforme adoptée par référendum en 1962, le Général de Gaulle ne s’était pas présenté immédiatement au suffrage des électeurs pour se conformer au nouvel ordonnancement constitutionnel. C’est seulement à la fin du septennat acquis en 1958 qu’il s’est présenté, en 1965, à l’élection présidentielle directe. La réforme de 1962 n’est qu’une simple révision qui s’inscrit pour l’avenir, les effets passés étant acquis.  
 
C’est cette logique qui était la trame fondamentale de la décision du Président Diouf de ne pas faire rétroagir une réforme constitutionnelle introduite en cours d’évolution de l’ordonnancement constitutionnel. Dans ce même ordre d’idées, le Président Chirac pouvait se présenter à l’élection présidentielle de 2007, car la révision constitutionnelle de 2000 ne pouvait rétroagir sur les mandats acquis avant la révision constitutionnelle de 2000.  
 
Aussi, n’est-il pas superflu de rappeler les principes fondamentaux gouvernant la distinction entre le pouvoir constituant originaire et le pouvoir constituant dérivé, tels qu’ils sont enseignés aux « juristes en herbe » afin de contribuer davantage à l’éclairage de nos concitoyens.  
 
Le pouvoir constituant originaire se situe en amont du processus constitutionnel. Il est chargé d'élaborer et d'adopter la Constitution, avant de disparaître définitivement. Ce pouvoir n’est pas un phénomène juridique ; il ne relève pas du droit ; il fonde le droit. La promulgation d’une nouvelle constitution a ceci d’extraordinaire : toutes les lois et tous les règlements qui étaient jusque-là en vigueur deviennent caducs. C’est pour leur donner vie que la nouvelle Constitution procède souvent, dans ses dispositions transitoires, à l’aménagement de la continuité du système normatif et, le cas échéant, des institutions antérieures, comme c’est précisément le cas de l’article 104 sur lequel nous reviendrons plus tard.  
 
Le pouvoir constituant dérivé ou institué intervient en cours d’évolution du régime constitutionnel pour modifier la constitution dans les formes qu’elle a prescrites. Ce pouvoir est institué, conditionné et limité. Il est chargé d’apporter des retouches à la Constitution afin de l'adapter aux besoins de changement exprimés par le régime politique.  
 
A la différence de la constitution originaire qui opère une rupture par rapport à un ordonnancement constitutionnel antérieur antagonique, la révision constitutionnelle s’inscrit dans le cadre de la continuité normative et institutionnelle. De ce constat, la réforme de 1991 ne pouvait pas être rétroactive alors que l’adoption de la Constitution du 22 janvier 2001 sur les cendres de la Constitution du 7 mars 1963 devrait logiquement entraîner la caducité du mandat conquis lors de la présidentielle de 2000. Plus prosaïquement, le sort du Président Wade de 2000 est indissociable de celui de la constitution sous l’empire de laquelle il a été élu. A sa place est apparu un nouveau Président Wade conservé Président République de par la volonté du constituant originaire de 2001, un Président qui n’est pas assujetti à l’obligation de prêter à nouveau serment, contrairement à la thèse avancée par notre collègue Jacques Mariel Nzouankeu.  
 
3.2. Le Président Wade n’est pas astreint à une nouvelle prestation de serment.  
 
Après une tentative avortée de l’incompétence du Conseil constitutionnel, notre collègue vient de sortir de sa boîte magique l’absence de prestation de serment du Président Wade pour exclure le premier mandat du décompte du nombre de mandats autorisés.  
Cet argument est apparemment séduisant, si l’on se réfère à la place du serment dans la dévolution du pouvoir présidentiel. Ainsi que l’a fort pertinemment professé le doyen Ibrahima Fall, le serment est une formalité substantielle préalable à la prise en charge du pouvoir présidentiel. C'est seulement après le serment que le chef élu sera officiellement intronisé dans ses nouvelles fonctions et considéré en conséquence comme le nouveau détenteur de la fonction présidentielle. Aussi longtemps, soutient de doyen Fall, que le Président élu n'aura pas prêté serment, « il ne saurait être réputé installé dans ses fonctions, et ne saurait en conséquence prendre le moindre acte juridique. Le ferait-il, ses actes devraient être considérés comme nuls parce que dénués d'un fondement juridique substantiel", (Ibrahima Fall, Le droit constitutionnel au secours de l'authenticité et de la négritude: Le serment du Président de la République, Acculturation ou retour aux sources », Annales Africaines. 1973 p.214). Si donc, le Président Wade n’a pas prêté serment à la promulgation de la Constitution du 22 janvier 2001, tous les actes qu’il aurait pris jusqu’en 2007 sont réputés n’avoir jamais existé. Dans quel Etat se trouve-t-on alors ?  
 
En réalité, ce que notre collègue semble ignorer c’est que l’article 104 de la Constitution s’est approprié le Président qui était en exercice au moment de la mise en vigueur de la nouvelle Constitution. Le Président en exercice reste en fonction. Il est déjà Président de par la volonté du constituant qui le reconnaît tel quel. La prestation de serment n’est organisée qu’une seule fois dans le cycle présidentiel : au moment de l’intronisation du nouveau présidentiel. Au regard du droit constitutionnel, le président Wade, constitutionnellement investi de la charge présidentielle, n’est pas un nouveau Président astreint à une seconde prestation de serment.  
 
3.3. Un mandat à achever ne peut être plus long que le mandat constitutionnel  
 
L’expert venu des Etats-Unis s’est appesanti sur le mandat hérité de la Constitution de 1963 pour faire démarrer le décompte des mandats à partir de 2007. Ce faisant, il a étalé ses limites objectives sur l’organisation de la continuité du pouvoir présidentiel des Etats-Unis telle qu’elle découle du 25 amendement apporté à la Constitution des Etats-Unis de 1787, adopté en 1967.  
Les architectes de la Constitution de Philadelphie, plus préoccupés des impératifs de stabilité et d'efficacité que de cohérence ou de rationalité des règles constitutionnelles ont imaginé un mécanisme successoral faisant du Vice-président le dauphin constitutionnel du Président de la République. Ce faisant, les constituants pérennisent, pour tout un cycle électoral, un mandat déjà dévolu qui ne peut alors être prématurément interrompu. La disparition avant terme du chef de l'Etat n'a aucune incidence sur la durée du mandat présidentiel hérité par le Vice-président. Le modèle américain pourrait effectivement inspirer le règlement du différend né du premier mandat de Wade à travers les règles gouvernant le renouvellement du mandat du dauphin devenu chef de l'Etat. En effet, si le Vice-président accède au pouvoir suprême dans les deux années qui suivent l'accession de son prédécesseur au pouvoir, il ne pourra solliciter en tout et pour tout qu'un mandat de quatre ans, après l'expiration du mandat en cours. En revanche, si la succession intervient dans les deux ans qui précèdent l’élection présidentielle, le successeur bénéficie alors de la prime de la chance car il peut solliciter deux mandats supplémentaires, en plus de la période restant à courir du mandat de son prédécesseur.  
Dans tous les cas de figure, le successeur achève le mandat de son prédécesseur, que la succession intervienne dans les premiers jours de l'intronisation du Président de la République ou les derniers jours de son mandat,  
Si l’on applique cette logique au cas litigieux, l’article 27 de la Constitution du 22 janvier 2001 fixe la durée du mandat à cinq ans. Autrement dit, cinq années passées à la tête de l’Etat, quel que soit le mode d’accession à la présidence de la République, équivalent à un mandat présidentiel. Or, le Président Wade termine un mandat de 6 ans (2001-2007) plus long que la durée du mandat constitutionnel. Extirper ce mandat du nombre de mandats présidentiels relève alors de l’hérésie constitutionnelle. La dérogation de l’article 104 de la Constitution s’apprécie par rapport à la durée (anormale au regard de la constitution) et non au nombre de mandat.  
 
3.4. L’irrecevabilité de tout argument tiré de la non rétroactivité de la loi.  
 
Nombre d’experts présents au séminaire ont invoqué le principe de la non rétroactivité de la loi qui tire son fondement des dispositions de l’article 2 du code civil, repris par le code de la famille en son article 831. Cet argument nous paraît tout aussi fallacieux dans la mesure où le principe de la non-rétroactivité n’a pas été situé dans son véritable contexte juridique.  
 
Ce principe qui, au départ, ne concernait que la loi entendue dans son sens organique, va dans un premier temps migrer vers le droit administratif qui lui donnera son expression la plus achevée.  
 
Ensuite, le principe de la non rétroactivité va remonter d’un cran dans la hiérarchie des normes juridiques à la faveur du développement de la jurisprudence constitutionnelle qui l’a rigoureusement recadré. Le principe posé par la jurisprudence constitutionnelle aussi bien sénégalaise (Décision du 23 juin 1993 sur le rabat d’arrêt, in « Les décisions et avis du Conseil constitutionnel du Sénégal », rassemblées et commentées sous la direction du professeur Ismaïla Madior Fall ; Dakar, Credila, 2008, pp. 89 et s.) que française (Décision du 18 décembre 1998 Rétroactivité fiscale, in L. Favoreu et L.Philip « Les grandes décisions du Conseil constitutionnel », 15 édition, Dalloz, 2009, pp. 693 et s.) que la règle de la non-rétroactivité des lois n’a de valeur constitutionnelle qu’en matière pénale. En tout autre domaine, elle est un principe général du droit auquel la loi peut déroger sous réserve de ne pas remettre en cause des situations existantes que dans le respect des droits et libertés de valeur constitutionnelle », selon le juge constitutionnel sénégalais, là où le juge français invoque « un motif d’intérêt général suffisant et sous réserve de ne pas priver de garanties légales des exigences constitutionnelles. »  
 
On parle de la « non-rétroactivité des actes administratifs » ou de la « non-rétroactivité de la loi », mais quid de la Constitution ? Les défenseurs de la recevabilité sont allés très vite en besogne en faisant prévaloir le principe de la non-rétroactivité de la loi dans le décompte du nombre des mandats du Président Wade. Cet argument est irrecevable dans la mesure où ce principe nous paraît inapproprié pour la constitution. En appliquant le principe de la non rétroactivité de la loi à la constitution, on piétine le principe de la hiérarchie des normes. L’article 2 du Code civil ne peut, en droit, régir la Constitution qui lui est supérieure dans la hiérarchie des actes juridiques.  
 
Le mandat acquis sous l’empire de la Constitution de 1963 est tombé caduc en même temps que celle-ci. L’on ne saurait invoquer un quelconque droit acquis dans le cadre de la constitution du 22 janvier 2001 qui consacre un commencement d’un ordre juridique. Le Constituant de 2001 s’est approprié le Président qu’il avait trouvé sur place et lui a octroyé un mandat exceptionnel de 6 ans qu’il doit dérouler dans le cadre de la constitution existante et non d’une constitution qui n’existe plus.  
 
Enfin, tous les experts ont maladroitement procédé à une liaison entre le mandat et l’élection. Démarche fallacieuse car sachant qu’entre l’élection n’emporte pas dévolution du pouvoir  
 
3.5. Le Wade tirant sa légitimité de la constitution de 2001 n’a pas été élu mais désigné constitutionnellement.  
 
L’élection n’est pas le mode exclusif de désignation des gouvernants : la nomination, la cooptation ou la désignation constitutionnelle sont autant de techniques de dévolution du pouvoir. La désignation constitutionnelle, par exemple, joue aux Etats-Unis en cas de vacance du pouvoir présidentiel. Le Vice-président devient Président de la République sans passer par une élection. Il est, certes, élu sur un ticket présidentiel avec celui qu’il est appelé à remplacer, mais depuis le 25 amendements précités, le Président peut nommer un Vice-président qui peut devenir président si celui qui a nommé décède, démissionne ou est définitivement empêché. C’est par ce mécanisme que le sénateur Gerald Ford, nommé pour remplacer le Vice président Spiro Agnew, est devenu par la suite Président de la République après la démission de Nixon.  
 
Dans le cas d’espèce, le 20 janvier 2001, en lieu et place d’une élection du Président de la République conformément aux nouvelles dispositions constitutionnelles, le constituant a procédé à une désignation sans élection du premier Président de la 3è République en la personne du Président en exercice au moment de la promulgation de la nouvelle Constitution. Le premier mandat du Président Wade, conformément à cette Constitution, ne tire pas sa source de l’élection présidentielle du 19 mars 2000 (ce Président Wade là a disparu avec la constitution abrogée), mais bien de sa désignation par l’article 104 de la Constitution.  
 
De surcroît, le bon sens commande de rattacher un mandat à une Constitution. Les actes présidentiels pris entre 2001 et 2007 sont-ils à rattacher à une constitution qui n’existe plus (celle du 7 Mars 1963 ou à une constitution qui ne reconnaît pas encore ce mandat, puisque sa reconnaissance devrait, selon nos éminents experts, aller de pair avec son élection en 2007 sous l’empire de la Constitution nouvelle ? Nulle part au monde, l’on a vu un Président avec un mandat oscillant ainsi dans un inexistant constitutionnel.  
 
Ramener la désignation des titulaires de rôles politiques à la seule élection relève à la fois de la cécité et de l’épicerie constitutionnelles. Le droit constitutionnel ne s’accommode pas d’économies de bouts de chandelles.  
 
3.6. Quelles perspectives ?  
 
« Maintenant, laissons aux juges le soin de trancher », a conclu le directeur de campagne de l’hypothétique candidat Wade qui veut clore ce débat que les souteneurs ont bien échauffé dans des proportions démesurées. A partir du moment où les avocats de la recevabilité ont occupé les médias publics pour égrener des idées biscornues dans un document pompeusement qualifié de « Recommandations » visant à induire le Conseil constitutionnel en erreur, au nom de l’équité et du principe constitutionnel d’égalité de traitement de tous les citoyens, des recommandations de même nature devraient être formulées par tous ceux qui sont interpellés par ce débat. Toutes les parties doivent participer à l’alimentation technique des instances de régulation de la démocratie par la mise à leur disposition de tous les matériaux indispensables à l’éclairage de leur conviction intime.  
 
Qui plus est, à partir du moment où cette question de la recevabilité vient d’être internationalisée, cette logique soit poursuivie jusqu’à terme. Les augustes membres du Conseil constitutionnel ne pouvant plus désormais trancher en toute sérénité ce différend électoral, le recours à l’arbitrage des juristes de la Division électorale de la Direction des Affaires politiques de l’ONU s’avère nécessaire en vue de la production d’une décision bénéficiant d’une présomption de neutralité acceptée par tous les acteurs politiques.  
 
 
 
El Hadj Mbodj  
Professeur titulaire des universités  
Ancien expert constitutionnel de l’ONU au Dialogue inter congolais  
Ancien expert constitutionnel et électoral de l’Union européenne  
au Parlement constituant de la transition de la RDC  
Constitutionnaliste de bazar.  

 

(c) coalition contre la transmission patriarcale de la destinée nationale sénégalaise - Créé à l'aide de Populus.
Modifié en dernier lieu le 26.11.2011
- Déjà 1745 visites sur ce site!