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Nettali : Mercredi 14 Jan 2009 
ENTRETIEN EXCLUSIF SOULEYMANE JULES DIOP « Je me demande si Idrissa Seck jouit de toutes ses facultés mentales »  
 
NETTALI.NET - Après son procès contre Sindjéli et Karim Wade qui vient de se terminer, Souleymane Jules Diop revient sur les péripéties de ce feuilleton judiciaire. Il jette un regard sur l’actualité sénégalaise, marquée par le retour d’Idrissa Seck au PDS 
 
Le procès intenté contre vous par Karim Wade et Sindiely Wade s’est terminé depuis ce matin, qu’est-ce qui en est ressorti ? 
Je suis quelque part libéré, je dois avouer. C’est l’aboutissement de quatre années de procédures, d’interrogatoires, de dépenses en temps et en moyens. Ce procès m’a pris beaucoup de mon temps, de mon énergie, parce que je tenais à ce que nous le fassions. Je pense qu’un des aspects positifs, c’est que Karim Wade est venu s’expliquer devant des juridictions qui ne sont pas des juridictions sénégalaises. Même si tout son argumentaire a consisté à dire que le Sénégal est un pays organisé, un pays de démocratie, de liberté de la presse, il s’est quand même expliqué. La plupart des choses qu’il a avancées sont d’une grossièreté inouïe, mais il a répondu à des interrogatoires. J’ai relevé certaines de ses incohérences, et je pense que les gens qui étaient là ont pu se faire leur propre idée. 
Et pour Sindiely Wade, que s’est-il passé ? 
Pour ce qui concerne Sindiely, nous avons trouvé une entente. Je m’en félicite. Elle a écouté mon émission Degg degg. A la suite de ça, elle a demandé à ses avocats de me contacter à travers mon avocat, pour trouver une entente. Je dois dire que j’ai tout le temps regretté d’avoir tenu des propos sur elle, concernant sa vie privée. Ma mère, je l’avoue, s’en était offusquée, en me faisant remarquer qu’il s’agissait d’une femme. Je pense qu’elle est restée très distante de la gestion du pays, malgré quelques maladresses qu’on peut critiquer, par exemple sa participation à grands frais au rallye Paris Dakar. Je dois dire qu’elle a été très correcte, en me disant qu’elle me comprenait, qu’elle me croit sincère. Je pense que si elle a réagi à la suite de mon émission, c’est qu’elle a senti un fond sincère dans ce que je dis. Je lui ai présenté mes excuses. Je précise que l’initiative est venue d’elle. Mais je ne voulais pas, dans un procès, discuter de la vie privée d’une femme. Voilà ce qui s’est passé. J’ai entendu toutes sortes de commentaires. Il n’y a jamais eu ce qu’on appelle un deal. Jamais. 
Et pourquoi vous n’avez pas fait la même chose pour Karim Wade ? 
Mais ça n’aurait aucun sens. Si je voulais un traitement à l’amiable avec Karim Wade, je lui aurais évité le déplacement. Il n’en est pas question. Il profite d’énormes privilèges de rang, de position, de famille avec les impôts payés à la sueur de notre front. Il doit être critiquable, attaquable, ses mauvaises gestions et son comportement délinquant dénoncés s’il y a lieu. Je ne varierai jamais sur cette question. J’ai eu écho de nombreux commentaires. Le juge m’a demandé pourquoi j’ai utilisé certains mots très durs, même dans la défense des intérêts de mon pays. Je rappelle le contexte dans lequel nous nous battions. Puisque la situation du pays a empiré depuis, nous allons continuer à nous battre. Je n’ai aucune animosité vis-à-vis de Karim, je le répète. Il a été courtois. Il est venu me dire bonjour quand il est arrivé. Je lui ai serré la main. A aucun moment, je ne suis allé le voir sur son banc. Cela n’est même pas permis. Cela dit, Cheikh Diallo est mon ami. Nous éprouvons l’un pour l’autre une grande estime. Même si je ne l’épargne pas. 
 
Alors, ce qui s’est passé, c’est que nous nous sommes rencontrés dans le couloir, et Cheikh nous a demandé à tous les deux si nous nous étions dit bonjour. Je lui ai répondu que Karim était venu me dire bonjouɲ. Je lui ai serré la main. Par contre, j’ai refusé de serrer la main du journaliste béninois qui était avec eux pour témoigner en faveur de Karim Wade. Alors Karim m’a dit Souleymane, bonne année. Je lui ai dit bonne année. Il m’a dit tu sais que je n’ai rien contre toi, mais je suis obligé de faire ça. Je lui ai dit Karim tu t’es trompé sur moi. Peut-être qu’il s’attendait à ce que je rampe jusqu’à ses pieds pour lui demander pardon. Ce n’est pas mon genre. Quel que soit le prix à payer, je préfère mon honneur et ma dignité à l’humiliation. Il s’est vraiment trompé sur moi. Je lui ai dit peut-être de bonne foi, mais tu t’es trompé sur moi. Vous savez, tout cela peut sembler étrange, mais dès que je suis entré dans la salle pour reprendre mon interrogatoire, je suis redevenu intransigeant avec lui. Je dois maintenant préciser que j’ai utilisé parfois des mots durs, comme quand je l’ai traité de rat de galerie aux dents émaciées, ce qu’à mon avis, je ne devais jamais faire. Parce qu’il s’agit d’une attaque sur son physique. Mais pour le reste, je pense que les gens qui ont été là, ne m’ont jamais et à aucun moment entendu présenter des excuses. Ce serait manquer de respect à tous les gens qui se sont déplacés de partout, des Etats-Unis pour m’apporter leur soutien. 
Comment avez-vous accueilli les informations disant que vous vous êtes incliné, presque pleurnichant pour demander pardon à Karim Wade ? 
Oh, vous savez, Karim me connait. Il me connait. Si je le voulais, je rentrerais dans son avion pour Dakar. Jusqu’au soir du procès, des bonnes volontés souhaitaient un règlement à l’amiable. Une personne est venue d’eux, pour nous proposer, Bocar Moussa Bâ de African New Vision et moi, une rencontre, la nuit. J’ai dit que cela ne m’intéressait pas. On m’a dit que même la Palestine et Israël discutent, j’ai dit que cela était inapproprié. Je préfère perdre mon argent plutôt que de perdre ma dignité. Tout ce que je demande, c’est que les gens fassent preuve d’un peu de discernement. Je connais le prix de mon engagement. Je sais tout ce que j’ai enduré, tout ce que j’ai enduré depuis. Je ne peux pas l’avoir fait, refusé de présenter des excuses, un règlement à l’amiable, pour le faire devant le monde entier. Ce serait une hérésie impardonnable. 
On vous a pourtant reproché l’insuffisance de vos preuves ? 
Ecoutez, si on me demande un document qui prouve que le palais de la République a financé les journaux Il Est Midi, Xibaar et Sopi, qui insultaient les Sénégalais, vous croyez que c’est sérieux ? Si on me demande de prouver que j’ai rencontré Karim Wade chez lui, je suis désolé, je n’en suis pas capable. Les Sénégalais apprécieront. Tout compte fait, ce qui a affaibli ma défense, c’est que dans la principale affaire qui m’a valu la plainte, l’affaire des devises, pendant que j’étais en procès, le principal concerné discutait avec Abdoulaye Wade. Les gens doivent comprendre que nous sommes dans un état d’exception. Si je cite une seule personne dans cette affaire, je l’expose à tout. Des gens sont surveillés, contrôlés, menacés. Alors je n’ai voulu créer des problèmes à personne. J’assume seul, parce que je crois à la bonne fois de ces gens. Cela dit, j’ai dit à Idrissa Seck quelque chose que lui comprend, que moi je comprends. Vous savez, la plupart des grands combattants de ce monde ont été jugés et condamnés arbitrairement. Mais ils ont été réhabilités par l’histoire. J’ai dit au juge que le vrai procès aura lieu un jour dans mon pays, avec un peuple libéré et une justice libérée. 
Tournons la page des procès et parlons un peu d’Idrissa Seck, comment avez-vous accueilli ce retour ? 
Je ne veux pas faire de commentaire sur ce que je considère comme un fait divers. Cette histoire est derrière moi. Mais je me demande parfois si Idrissa Seck jouit de toutes ses facultés mentales. Je dois avouer que quand j’ai regardé la vidéo de sa conférence de presse, j’ai été choqué. La fourberie a maintenant une chefferie, et c’est Idrissa Seck son chef. Mais au vu de ce que je vois, il faut le plaindre. Il faut vraiment le plaindre. J’ai pitié de lui. 
Pourquoi, s’il croit avoir fait le bon choix ? 
Je pense qu’il s’est fait piéger encore une fois. C’est sa troisième mort. C’est moi qui ai appris à Karim Wade le retour d’Idrissa Seck au Pds, en disant justement au juge qu’au moment où je comparaissais, celui que je défendais, a rejoint le parti de Karim Wade. J’ai vu Sindiely rire. J’ai compris alors au travers de la mine de Karim Wade, qu’il était surpris. Peut-être pas de l’audience, mais de l’issue de la rencontre. Ce n’est pas seulement Idrissa Seck qui a comploté contre moi, en attendant le jour de ma comparution pour aller négocier avec Wade. Wade aussi a profité de l’absence de Karim Wade pour le mettre devant le fait accompli, et donner l’impression qu’il veut les retrouvailles, mais c’est Karim Wade qui bloque. Le président de la République a bien joué son jeu. Encore une fois chapeau, maestro ! Dieu l’a peut-être chargé de nous débarrasser des gens vicieux. En réalité, Idrissa Seck allait à ses propres funérailles. 
Vous croyez que c’est quelqu’un qui est aux abois ? 
Non. Je pense simplement que la volonté de le piéger était évidente. Idrissa Seck est parti à cette rencontre tout seul, alors que son parti a une direction. Il a des gens qui cheminent avec lui. La deuxième image, c’est de voir Oumar Sarr et Waly Fall derrière lui, Iba Der Thiam et Ablaye Faye devant. Ce sont des images fortes. Il est prêt à lâcher tout le monde, cet homme, pour ses ambitions personnelles. Nous ne pouvons pas faire tous les reproches que nous faisons à Karim Wade, et permettre ce genre d’issue. Ce pays ne le mérite pas. Je rappelais hier au juge la symbolique de ce 12 janvier. Le 12 janvier 1864, les français ont utilisé des moyens disproportionnés contre Lat Dior. Il s’est battu pour son honneur. Il est devenu Damel le 12 janvier 1871, en défendant les provinces du Kayor. Ce n’est pas pour rien que malgré l’avoir défait, Fadherbe a dit on les tue, on ne les déshonore pas. Eh bien, ce qui s’est passé lundi, est une honte pour ce pays. Je suis d’accord avec ceux qui sont outrés par ce que fait Idrissa Seck. C’était une théâtralisation loufoque. Pour revenir à Karim Wade, quelle sera la suite que vous donnerez à votre engagement militant ? Je l’ai dit au juge. Je lui ai dit, évidemment, en ayant conscience des risques que j’encourais, que quelle que soit l’issue de ce procès, je continuerais à me battre avec la même détermination, le même engagement. Il ne sera pas question que dans ce pays, un père parte, et qu’un fils lui succède. Je me battrai de toutes mes forces contre cette tentative. La place prise par Karim Wade dans l’appareil de l’Etat est déjà inacceptable. 
Auteur: Nettali  
Juste réplique  
Amadou Gueye NGOM Lundi 12 Jan 2009  
Confondant la coupole d’un minaret à la croupe d’une gamine de 10 ans, un muezzin satyre a donné une bien sale réplique aux vaillants Imams de Guediawaye.  
Juste réplique  
Dieu qui sait si bien harmoniser, assembler et accorder fait que le marabout a généralement le disciple qu’il mérite. Si le maître est fourbe, faux dévot, le talibé-disciple n’attendra que le moment de fonder dara pour façonner, à son tour, d’autres bambins dans le moule de sa propre formation.  
Combien d’hivernages Mor Ndoumbe est-il demeuré sous la férule de Sëñ Tanor ? Nul ne sait…Parvenu à l’âge adulte il maîtrisait tout ce que le maitre se devait de lui enseigner et même davantage. Il savait, entre autres, comment gloser sur un Hadith authentique ou pas, comment persuader l’avare que la zakaat-aumône légale fructifie les biens, comment travestir la vérité dans les allures respectables du vrai. En somme, les ruses, feintes et détours de Sëñ Tanor n’avaient plus de secrets pour le zèle opiniâtre de Mor Ndoumbe qui assumait finalement les tâches de surveillant général pendant que le maître se prélassait dans le hamac de l’insouciance.  
Il arriva un moment où n’ayant guère pus de talibés qu’un vieux charognard n’a de poil duvet au sommet du crâne, le maître se vit contraint de nouer baluchon et d’aller par les chemins, à travers villages et campements, flanqué de Mor Ndoumbe l’unique élève qui lui restât. Tantôt il se faisait passer pour un sage et docte homme de Dieu, tantôt pour un redoutable taryaax-jeteur de sorts, selon que l’endroit avait hérité d’une longue et solide tradition musulmane ou au contraire demeurait farouchement animiste comme chez ces étranges Sereer ndutt qui, dit-on, se transforment en hyènes dès la nuit venue. 
Un soir, ils arrivèrent à Keur Wilane et furent reçus avec les égards que l’hospitalité naturelle des gens du pays réserve à tout hôte de passage. Au dîner, la maîtresse de maison leur servit un onctueux couscous baasi -sauce d’arachide puis revient aussitôt avec une gourde de bon lait sentant frais la bergerie. La femme s’excusa d’un repas si « modeste », fit tomber le rideau « cache-honte » et sortit. 
Mor Ndoumbe, comme pour mieux installer la calebasse de couscous qui, sur le sol en terre battue se cherchait un équilibre précaire et incertain, la fit vaciller sournoisement, inclinant, du même coup, toute la sauce de son côté. Le maître vit tout et compris… 
-Bismilah ! Commença Sëñ Tanor. 
-Bismilah ! reprit l’élève qui, d’un mouvement d’éventail gifla la sauce vers lui. Puis il fendit sauvagement une courge, s’empara d’une large tranche de poisson sec, piquait insolemment par ci par là quelques haricots et…Frrip ! S’engloutit la bouchée entre ses lèvres épaisses et gourmandes. Sa grosse pelle de main s’allongea de nouveau, décidée. Au troisième tour, le fond du récipient se dénuda. 
Sëñ Tanor suffoquait de rage mais se contînt, tant il est vrai que « ce n’est pas a un vieux singe qu’on apprend a faire des grimaces. » 
Mor Ndoumbe, après avoir dégarni le couscous de presque toute sa sauce, se léchait les doigts, avec malice, en attendant le lait. Sëñ Tanor déblaya soigneusement le couscous devant lui, comme qui aménagerait une baie puis y versa le lait. Mor Ndoumbe eût un haut le corps et rattrapa de justesse un filet de bave dévalant de sa langue.  
Frrip ! Frrrip ! Frrip ! Avalait le saint homme en poussant des gémissements de voluptueuse satisfaction. Tout son être semblait dire :  
« Inch Allah, personne d’autre n’y goûtera…” 
“Inch Allah Mor Ndoumbe n’y goûtera pas!” 
Le baie de couscous s’élargissait, se creusait, à mesure que le lait coulait, que la main pétrissait, puisait…Frrip! 
N’y tenant plus, le talibé glissa l’index sous le fragile rempart…Un mince filet de lait ruissela vers lui, aussitôt recueilli et… Frrip ! Sëñ Tanor vit le désastre. Il s’empara d’une portion de manioc, seul condiment qui restait encore, en grignota un bout et, comme perdu dans un lointain souvenir, dit soudain : 
-Ah, les enfants d’aujourd’hui…Ils grandissent bien trop vite… Mor Ndoumbe, par exemple, ce galopin d’il n’y a pas longtemps qui pousse déjà une barbe. Te rappelles-tu le jour où je vins prendre possession de toi, chez ton père ? 
-Oh, oui, maître, je m’en souviens. Pour sûr, m’en souviens…Frrip ! 
-Moi, il me semble que c’était hier. Tiens, il y avait un énorme baobab au milieu de la cour. Exactement comme ceci…Magistral, Sëñ Tanor installa le morceau de manioc en travers de la brèche d’où s’était échappé le filet de lait.  
-Han, Mor, qu’est-il devenu ce baobab ? Et Sëñ Tanor vida promptement la gourde de lait dans la baie qu’il avait creusée dans le couscous, la baie fermement défendue par le tubercule de manioc. Le bon lait mousseux resta à la seule portée du maître dont la main pétrissait, puisait… 
-Han, Mor.. Qu’est-il… Frrip ! Ce baobab devenu ? 
-Ce baobab prend trop de place… On trébuche sur ses racines. Dès mon retour, je l’abattrai ! Comme ceci… Mor Ndoumbe, de balayer le manioc d’un revers de main. Le lait, en flot noya uniformément le couscous dans le récipient, à la joie du disciple qui n’eût aucun scrupule à dévorer le repas en trois, Frrip, sous le nez de son maître, figé de surprise autant que d’admiration. 
Tard dans la nuit, Mor fut ahuri d’entendre le marabout fredonner l’air profane de Diali Mbaye le griot guitariste : 
Jaang jangaanoo 
Ku jangaan bo mokalee 
Ber sa daaraa 
Apprendre, réapprendre 
Qui a appris 
S’affranchit.) 
Le talibé-disciple qui avait également appris ce qu’insinuer veut dire, fit se adieux au maitre, le lendemain même. 
Amadou Gueye Ngom 
Critique social 
Ferloo.com : Mercredi 14 Jan 2009 
Lettre ouverte : Le Colonel Oumar Ndiaye lance un appel " patriotique " à Maître Abdoulaye Wade en charge de la République  
"Cher Maître,  
 
Je dis partout que je suis votre ami pour qu’à travers mes écrits, les gens ne s’imaginent pas que je vous en veux personnellement. Et c’est toujours à ce titre que j’ai entretenu avec vous depuis plusieurs années, des relations épistolaires, c’est vrai à sens unique, mais toujours par rapport à ce que nous avons en commun : le Sénégal. Je vous ai parlé des Industries Chimiques du Sénégal que Godard avait mises à genoux, de la Jeunesse oisive qui se déverse tous les matins des trains et des cars de transport dans les rues de Dakar, et même de notre Football en agonie au moment où la fédération, se cachant derrière la FIFA, tenait en otage l’Etat et le Ministre des Sports. Dans tous ces dossiers, j’ai développé des thèses et proposé des solutions, et toujours, les faits m’ont, par la suite, donné raison. Aujourd’hui, je voudrais m’adresser à vous en public, afin que nul n’en ignore et que demain l’on ne dise pas que personne n’avait vu venir le danger. 
Maître, souvenez-vous des combats que vous meniez quand le parti socialiste était au pouvoir, de l’attachement que vous manifestiez pour la République, pour la Démocratie et pour les droits des individus et la Liberté. J’ai toujours été à vos cotés, cheminant par une allée parallèle, partageant vos idées et vos combats. En 1988, au plus fort de la crise alors que vous étiez injustement détenu, j’étais là à veiller sur vous, jusqu’au fond de votre geôle. Lorsque le pouvoir a donné à l’armée les réquisitions spéciales avec autorisation de l’usage des armes, nous avons dit Non, et évité de tirer sur le peuple comme le suggérait les directives du palais. Nous avons obligé le pouvoir à négocier avec vous pour éviter tout dérapage dans la gestion de la crise. Moi et quelques uns de mes camarades nous avons payé le prix fort, puisque Jean Collin a tenu à ce que nous soyons radiés des cadres de l’Armée, n’ayant jamais pardonné le fait qu’on ait récusé les réquisitions qu’il avait établies. Pendant plusieurs années nous avons fait l’objet d’investigations, d’écoutes et de filatures et l’on nous a fermé les portes des emplois et des activités conformes à nos compétences et à nos aspirations. Je voudrais enfin vous préciser que je suis toujours un patriote sans parti politique, même si j’ai appuyé et encouragé mon ami et frère Ibrahima Sall à créer le MODEL, pour la défense de la Démocratie et des Libertés. Si j’ai tenu à faire ce rappel, ce n’est point pour vous reprocher à nouveau le fait que vous ayez préféré amnistier, réhabiliter et indemniser des criminels reconnus coupables et condamnés au lieu de nous réintégrer dans nos droits, nous qui n’avions subi que des sanctions administratives en 1989 et qui avons bénéficié de deux amnisties en 1991 et en 2004. J’ai fait ce rappel pour vous prouver que je mène toujours le même combat que nous menions, pour la République, la Démocratie, la Liberté, la Justice et la Paix. Et c’est au nom de cet idéal que je vous lance cet appel, très patriotique. Maître, comme beaucoup de Sénégalais, je suis très déçu par les orientations et les réalisations du régime libéral. Je sais que vous avez toujours voulu bien faire, mais depuis 2002, vous êtes prisonnier de votre propre famille politique et cela a détruit le Pays. Je n’ai pas besoin de ressasser vos échecs à trouver et à recruter les hommes capables de résister à la tyrannie intellectuelle que vous imposez à votre entourage, afin de pouvoir vous dire la vérité sur la vie et les choses et vous aider à faire les bons choix quant au processus de réalisation de vos idées souvent généreuses. Cependant, je suis obligé de vous dire quelques mots sur ces questions importantes qui interpellent tout sénégalais soucieux de l’avenir de notre pays. Aujourd’hui, ce qui frappe le plus, c’est la paupérisation du peuple, renforcée par l’augmentation des coûts des denrées de première nécessité, des coûts des loyers et de la Terre, des coûts des services publics tels que la fourniture d’eau potable, l’électricité, les services de santé, les coûts de carburant et de gaz etc. Vivre tout court devient difficile, sinon impossible pour une large couche de la population. Si on peut penser que la crise est mondiale, il n’en est rien pour ce qui concerne la vie quotidienne du Sénégalais, qui est la conséquence directe d’actions délibérées menées par votre régime libéral. Ces options, je vais essayer de les citer pour m’en plaindre, tout en sachant d’avance que je vais en oublier certaines : 
* Destruction de l’Etat en créant des agences autonomes partout où l’action gouvernementale possédait un budget de contrepartie qui devait en assurer le succès. Cette façon d’amputer l’administration des moyens financiers nécessaires à son action a consacré les abus, les détournements et la corruption dans le secteur public soustrait à la responsabilité régulière de l’administration. L’octroi de l’autonomie juridique et financière des entités placées hors du contrôle et de la responsabilité de la tutelle gouvernementale a permis de financer les activités partisanes des ministres du PDS qui y puisent leurs ressources de publicité et de propagande. 
* Déplacement du cadre des décisions stratégiques vers le palais où d’obscures personnalités se trouvent investies de responsabilités occultes, notamment dans les domaines juteux tels que les Communications, l’Energie et les Mines, les ministères ne gérant que des portefeuilles vides, même si les ministres en charge continuent de jouer le rôle de démarcheurs pour le chef de l’Etat ou ses conseillers délégués. Cette manière de faire a créé dans le secteur public, un secteur informel où la responsabilité est diluée et masquée. Tout cela avec comme objectifs, le développement de l’affairisme d’Etat au profit de personnes sélectionnées tapies sous l’ombre tutélaire des plus hautes autorités. 
négociations pas clairement définies pour l’octroi de licences dans le domaine des télécommunications, de l’énergie et des mines (Sudatel, Mittal…et aujourd’hui phosphates de Matam et Sentel). Le plus souvent ces actions s’accompagnent de contentieux où le tort de l’Etat sénégalais apparaît comme évident ;  
L’exemple le plus cynique est constitué par l’attribution du transport des pèlerins sénégalais aux lieux saints de l’islam à ZAM-ZAM, un obscur GIE sorti de nulle part ; cette structure dont les promoteurs sont signalés dans l’entourage immédiat du Président a été désignée sans appel d’offres au détriment d’Air Sénégal International à qui l’Etat avait pourtant octroyé en la matière une concession de dix ans. Mais le scandale réside dans le fait que l’Etat ait cautionné et agréé l’utilisation de vieux DC10, récupérés de la casse pour les besoins de la cause. Encore une fois le régime libéral pour enrichir un de ses membres a mis en péril la vie de plus de cinq mille de nos compatriotes sans état d’âme. Cette opération est en soi un crime, que le peuple impuissant condamne avec la plus grande rancune. 
* Le plus grave est peut être cette façon cavalière d’adapter en permanence la Loi et la Constitution au bénéfice et aux intérêts exclusifs du Parti et de son chef. La démocratie est violée depuis plus de cinq ans et sa mort annoncée par ce désir qu’on vous prête de vouloir vous faire remplacer par Karim. Vous mettriez la sécurité du pays en danger si réellement vous persistiez dans cette voie car Karim n’a rien qui le prédestine à cette charge suprême ; il n’en a ni le charisme, ni la compétence. Tous les dossiers dont il s’est personnellement occupé sont des scandales juridico financiers ficelés aux antipodes de l’intérêt national : DISEZ, Terminal portuaire de Dakar, AIBD, ANOCI, ICS, les problèmes des hydrocarbures et de la SAR, les licences de téléphonie mobile etc., et tout le monde a été choqué par ses tractations avec Nicolas Sarkozy concernant le nucléaire, comme si le pays était un patrimoine de sa famille. Dans toutes ses affaires avec Dubaï ou avec le Maroc et les autres pays arabes où vous l’avez introduit il n’a fait qu’hypothéquer nos terres et l’avenir de nos propres enfants pour des périodes allant de 25 à 50 ans. Je l’aime trop, parce qu’il est votre fils, pour lui souhaiter un avenir aussi sombre que celui de Président du Sénégal après vous. Les laudateurs, magouilleurs et autres gens de peu d’importance qui grouillent autour de lui veulent simplement se construire un avenir que leur valeur personnelle ne leur permet pas d’envisager mirobolant. Cette idée est un poison mortel qu’il faut abandonner dés maintenant. 
* La gestion du PDS est basée sur le profit direct et la récompense à la famille libérale.  
Dans les collectivités locales sont désignés des maires militants très actifs qui utilisent les budgets de leurs communes pour distribuer des salaires, des bourses et des secours à tous les militants de leur terroir sans oublier de se servir et, à l’occasion des fêtes, les services de la Présidence distribuent aux responsables des femmes des secteurs du parti, aux chefs de quartier, à certains imams, des sommes importantes. 
Les ministres de la république, en dehors des budgets de leur département, vivent surtout sur le dos des agences et des sociétés dont elles ont la tutelle, le tout au nom du PDS et de Maître Abdoulaye Wade et le DG qui refuse de participer perd son fauteuil.  
Dans le domaine de l’Education, les initiatives démagogiques prises en multipliant la création d’établissements scolaires de tous niveaux, dans toutes les régions n’ont servi qu’à octroyer des marchés de construction à des militants généreux parce que la fonctionnalité de ces établissements n’a jamais été réalisée, souvent par manque d’équipements et surtout de personnels. En encourageant sans contrôle la prolifération des établissements scolaires privés, votre régime a contribué grandement à la dégradation de la qualité de l’enseignement au Sénégal. Pire, dans les universités s’est développé un secteur privé très lucratif qui vit en appendice du système public dans lequel il puise la plus importante part de ses moyens humains et de ses infrastructures et équipements. En définitive ce sont les professionnels de l’Education Nationale qui se sont enrichis au détriment du système scolaire et de la qualité de l’enseignement. Les secteurs primaires et secondaires qui ont le moins bénéficié de cette évolution se révoltent et réclament leur part du gâteau même si au niveau secondaire les professionnels ont depuis plusieurs années mangé dans les râteliers du public et du privé en même temps. Ces dysfonctionnements introduits dans le domaine de l’Education Nationale sont aujourd’hui une source sérieuse de conflits et de perturbation dont la victime principale est la population la plus démunie, dont l’enfant, soumis dans le primaire au cycle dévastateur du « double flux », ne peut espérer poursuivre ses études dans le secondaire, pris en otage par des professionnels peu qualifiés et un enseignement de mauvaise qualité. Les taux de passage dans les différents cycles sont si étroits que le petit sénégalais n’a qu’une chance infime à sa naissance de devenir bachelier. Rien que des billevesées et des gesticulations politiciennes dans toutes les démarches du gouvernement où il n’y a aucune politique bien cernée dans aucun des domaines qu’il pilote. Or le monde a beaucoup changé et le Sénégal doit refaire ses assises de l’Education ou alors tirer partie des résultats des assisses nationales dans ce domaine. Les cycles primaires et secondaires sont nécessaires à l’éclosion de tout esprit normatif et ils doivent être obligatoires pour tout sénégalais de sept à dix huit ans. L’enseignement supérieur doit être analysé à travers les missions qui lui sont assignées pour le développement économique et social. L’université a un rôle qui doit être défini, à côté des autres établissements d’enseignement supérieur à caractère technique et scientifique. Le Sénégal n’ayant pas développé le label « Grandes Ecoles » comme pourvoyeur de cadres spécialisés, doit réfléchir avec une grande acuité sur le type de structures universitaires à mettre en œuvre et leur mission dans le système global d’acquisition de connaissance et de formation des hommes. Le mandarinat et le règne des maîtres tout - puissants dans le système universitaire doit faire place à la création de pôles d’excellence et de recherche pour apporter des solutions aux vrais problèmes du pays dans tous les domaines de développement. Il est regrettable que les mécanismes d’exécution du PDEF n‘aient pas introduit la prééminence des autorités de la Décentralisation sur les professionnels du système académique car les fonds des bailleurs auraient été mieux utilisés 
Réviser le fichier électoral  
Mettre en place un calendrier électoral républicain  
 
NETTALI.NET - Moustapha Diakhaté ne participera pas aux élections locales de mars 2009 sous la bannière de sa formation politique, le Parti démocratique sénégalais (Pds). En effet, en compagnie d’autres libéraux, de certains opposants et de simples citoyens, l’animateur national du courant Taxawu sopi, ira à l’assaut des collectivités locales avec une coalition dénommée « farlu ci bëg bëggu askan wi ». 
Le choix de ces libéraux d’emprunter leur propre voie en direction de ces échéances électorales, ne relève pas d’une frustration. Précision faite, les initiateurs de cette coalition ont soutenu que ni la majorité, ni l’opposition dite significative n’a proposé un programme alternatif et encore moins les personnes devant assumer les fonctions de maires ou de présidents de conseil rural. Pour le cas de la Coalition 2009, les conférenciers voient d’un mauvais œil le fait que les futurs élus locaux devront être choisis par Me Wade. Mais aussi, ils craignent que ces élections ne soient transformées en une OPA par l’investiture en bonne place de ministres ou Dg de société nationale hyper liquides et surchargés. 
Quant à la coalition « Bënno siggil Senegal », « farlu ci bëg bëggu askan wi » prédit des adversités qui déboucheront sur des compromis borgnes préjudiciables aux attentes et aspirations des populations. Compte tenu de ces raisons invoquées, Massène Seck, considère que ces deux coalitions sont exemptées pour les prochaines élections locales. Revenant sur leur démarche, ce membre de la Cellule initiatives et stratégies (Cis) du Pds, dira : « il n’est pas possible d’aller avec le Pds, tel qu’il est aujourd’hui ». Et Moustapha Diakhaté d’enfoncer le clou en faisant état d’un bilan négatif de la gestion des actuels élus locaux. « Le bilan des collectivités locales n’a pas été exhaustif », soutient M Diakhaté, selon qui, « les collectivités locales sont devenues des agences de recasement et de gestion de la clientèle politique ». A ce propos, il fait savoir que 75 % du budget est destiné à la clientèle (billets pour la Mecque, secours distribué lors des fêtes…) et non à la population. « Je ne peux pas m’engager avec le Pds qui s’est engouffré dans ce système », martèle l’animateur national du courant Taxawu sopi, qui a ajouté que sa démarche est cohérente en ce sens qu’il a longtemps critiqué la gestion des collectivités locales. 
Par ailleurs, la coalition « Farlu ci bëg bëggu askan wi » qui regroupent des libéraux ainsi des membres de l’opposition comme Mor Dieng de weddi, Faly Ibrahima Niakhassou de Bënno askan wi, une formation politique qui porte cette coalition. Une coalition qui compte investir des candidats à Dakar et à l’intérieur du pays. 
LEQUOTIDIEN: 
 
M. Seck, vous êtes donc retourné dans la maison hantée  
 
14-01-2009  
La boucle est ainsi bouclée. Vous et votre père vous vous êtes affrontés pour en arriver là, à de si bruyantes et minables retrouvailles après avoir chacun vomi l’autre, après avoir déclaré à la face du monde qu’il n’abritera plus sous sa tente un serpent dont il a échappé à la morsure, et vous, après avoir déclaré à la face du monde que toutes retrouvailles politiques avec votre bourreau est désormais impossible bien que vous pouviez lui pardonner sur le plan personnel. La boucle est ainsi bouclée. Vous et votre père vous vous êtes affrontés pour en arriver là, à de si bruyantes et minables retrouvailles après avoir chacun vomi l’autre, après avoir déclaré à la face du monde qu’il n’abritera plus sous sa tente un serpent dont il a échappé à la morsure, et vous, après avoir déclaré à la face du monde que toutes retrouvailles politiques avec votre bourreau est désormais impossible bien que vous pouviez lui pardonner sur le plan personnel. C’est donc, l’histoire d’un père et de son fils d’emprunt qui ravalent tous deux ce qu’ils avaient vomi, même si vous avez tenté, de votre côté, d’argumenter le contraire lors de votre conférence de presse, et lui, de se contenter de prétexter qu’il était votre père, un père capable, quand cela l’arrange, de vous égorger et de vous jeter à ses fauves. 
Les coups que vous vous êtes donnés étaient bons à prendre pour chaque camp selon les motivations et les objectifs. 
1°-Ces coups que votre père vous a donnés ont réjoui vos adversaires internes à votre mouvance d’antan (redevenu votre mouvance) ou ceux qui ne pouvaient vous voir en peinture, suite à vos débats politico-financiers avec votre «papa». 
2°-Ces coups que vous avez donnés à votre père étaient les bienvenus pour ceux qui savent que terrasser un tel monstre peut être plus long et plus dure si l’on ne s’y met pas à plusieurs, ou si l’on empêche certains coups d’atteindre la cible, même si, ces coups proviennent d’un allié de circonstances dont les coups risquent de ne pas durer.  
Depuis quelques mois, vous aviez suspendu ces coups et nous voyons survenir ce qui s’est confirmé ce lundi 12 Janvier. D’autres élections périlleuses approchant, ainsi qu’une saignée causée par l’autre fils d’emprunt qui vous avait remplacé avant d’être à son tour déshérité, ont certainement accéléré ces réconciliations. Avec les chances qui vous avaient été offertes d’apporter quelque chose de nouveau, vous persistez à demeurer le fils d’un vieil imposteur cleptomane doublé d’un mythomane. Pourtant, c’est le genre de père que l’on peut choisir et non pas celui qui vous met au monde bien qu’il se dise être votre créateur. Votre choix est donc clair, d’autres préciseront que vous n’aviez jamais choisi autre chose, mais à chacun sa démarche 
Durant votre séance d’explication, vous avez tenté de justifier votre démarche à vous. Ce n’est pas parce que vous n’avez jamais voulu quitter la maison familiale, que vous vous êtes toujours réclamé de cette famille, que vous êtes resté constant et cohérent sur le reste, ce serait une analyse bien sélective. Que de manœuvres et de contorsions avant de revenir ou pour revenir auprès du «père». Ce n’est donc pas ceux qui pensent que la constance ne se limite pas seulement à réclamer sa «sénégalité» ou son libéralisme, et au diable les voies et moyens pour retrouver les siens, qui ont une vue tortueuse comme vous avez osé le dire, mais c’est bien celui ou ceux qui ont tenu plusieurs discours, qui ont adopté plusieurs positions, qui ont fréquenté plusieurs mouvances, qui ont changé plusieurs fois d’opinions par rapport à un mentor, ...  
Avec cette réconciliation, vous ne pouviez pas trouver mieux qu’un tortueux, versatile et aigri tel que le professeur Iba Der comme maître de cérémonie. C’est symbolique à plus d’un titre, et cela démontre également que cette maison Pds n’est plus, depuis fort longtemps, qu’un abri des déchets et prédateurs de l’ancien régime, des nouveaux prédateurs trop affamés pour y aller avec un minimum de retenue et de subtilité, des planqués au lourd casier judiciaire, des tortueux, des marabouts véreux, etc. Difficile donc de croire à une quelconque possibilité, même si, on peut la comprendre la volonté déclarée, de nettoyer une telle maison familiale où l’on a grandi lorsqu’il s’avère finalement que, ce sont les fondations de la maison elles-mêmes qui sont pourries, que derrière les belles couches de peinture il n’y avait que de la moisissure, qu’il y’a plus de sable que de ciment, et que tout est fait pour attirer et retenir la crasse venue d’ailleurs.  
Nous allons d’ailleurs, bientôt assister à des retournements de vestes incroyables à votre égard dans cette maison et au sein de cette mouvance alimentaire. Vous entonnerez bientôt tous ensemble le même refrain au sujet de la fameuse vision de votre constante «kleptomane» de 89 ans, l’âge véritable que vous nous aviez révélé avec l’anecdote du jeune Abdoulaye courant, jeune, derrière le cheval de Cheikh Ahmadou Bamba. Les Sénégalais se sont déjà fait une idée de cette vision qui n’est rien d’autre qu’un ramassis de tartufferies, de guignolades, de mauvaises intentions,…, un tas de «waderies» donc que les Sénégalais ont voulu sanctionner dès la fin du 1er et seul mandat, presque un cas unique au monde. Mais, les experts et tripatouilleurs du fichier en avaient décidé autrement. Alors, quelques mois après, lors des législatives qui ont suivi, les mêmes Sénégalais, précédés par les militaires, sont tout simplement restés chez eux pour dire “mer…” à votre père et à ses pantins qui se donnent le nom de députés. Jamais au monde, centres de vote n’ont été aussi vides, même si les fameux experts tripatouilleurs du fichier ont cherché au soir, à atténuer l’ampleur du dégoût que les sénégalais ont voulu vous démontrer en refusant d’être vus dans les rues aux heures du vote. A vous voir insister aujourd’hui sur la légitimité de votre père retrouvé, visiblement, ce ne sera pas vous qui essayerez de le convaincre d’accepter une démocratisation du processus électoral et une correction de son fichier modulable à souhaits, pourtant, vous aviez également boycotté les législatives. 
Voilà donc la famille que vous venez de rejoindre à nouveau. Pour quelles raisons exactement ? Wade a l’habitude de répéter que personne ne sait à part vous deux, mais, chacun a quand même sa petite idée et l’on sait que tant que Wade sera aux commandes de cette justice des plus honteuses et des plus corrompues au monde, aucun crime ne sera jamais élucidé ou puni s’il sait pouvoir avoir sa part ou que ce crime peut faire oublier un instant les siens et ceux de son fils naturel, Karim.  
Vous avez rejoint la maison hantée, nous ne ferons aucune distinction entre le diable, ceux qui nourrissent le diable, ceux qui protègent le diable, ceux qui aident le diable, ceux qui torchent le diable, ceux qui imitent le diable. Quand il s’agit du diable on ne peut qu’être contre lui …ou avec lui car il n’y a pas de demi-mesure avec le diable 
De la même manière où nous avions essayé de vous ignorer pendant que vous étiez dehors à asséner parfois des coups au diable, de la même manière, nous essayons également d’ignorer cet autre fils banni qui cherche à nous convaincre que ses coups feront plus mal que les vôtres d’antan. Rien ne nous garantit qu’il n’opère pas comme vous un virage à 180°, mais, tous les coups qu’il donnera aujourd’hui dans la bonne direction seront bons à prendre en attendant de régler son compte au diable. Tous ceux qui ont continué à pactiser avec le diable alors qu’il s’était ouvertement démasqué, comprendront, très amèrement, que l’on fera rejoindre tôt ou tard, le diable dans sa boîte. 
 
MARVEL - marvel@hotmail.fr  
WALF FADJRI: 
Cheikh Touré, tu permets ! 
 
 
Tout comme toi, j’ai voulu attendre que les clameurs de ton refus de laisser concourir trois étudiants de la faculté de médecine St Christopher-Iba Mar Diop s’apaisent pour t’interpeller sur les raisons qui te poussent à persécuter l’Université privée El Hadj Ibrahima Niasse de Dakar. J’ai bien fait, car cela m’a permis de connaître tes arguments et les analyser objectivement.  
Si je me base sur l’interview que tu as accordée au quotidien Wal Fadjri parue dans l’édition du lundi 12 janvier 2008, ton premier argument est la durée des études médicales de cinq ans au lieu de sept pour les facultés basées sur le modèle de la France. Je te cite : ’En France notre modèle, et au Sénégal, l’achèvement des études médicales est sanctionné par un doctorat d’Etat,…cinq années d’études médicales débutées après le baccalauréat, sont nettement insuffisantes pour acquérir des connaissances médicales nécessaires (devenues nombreuses) à un exercice satisfaisant de la médecine… ’  
Présenté comme cela effectivement, on pourrait abonder dans ton sens, mais ce que tu ne dis pas aux lecteurs et qui est fondamental, c’est que durant ces cinq années d’études médicales, les étudiants de la faculté St Christopher-Iba Mar Diop ont un quantum horaire plus important que les étudiants de la faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) qui font nécessairement sept années de cours de médecine. Le cursus médical à St Christopher Iba Mar Diop est scindé en périodes de quatre mois, soit quinze périodes au total sans interruption, dont six périodes en sciences fondamentales avant le Bachelor, que l’on peut assimiler à la propédeutique dont tu parles dans ton interview. Déjà, au cours de la quatrième période, commencent les stages hospitaliers. Cette propédeutique médicale permet aux étudiants qui n’ont pas la chance de poursuivre leurs études médicales d’obtenir, au moins, un diplôme dénommé Bachelor of Sciences (de niveau licence).  
A la question du journaliste de Wal Fadjri : ‘Mais qu’est-ce qui n’a pas été conforme dans la candidature de ces trois étudiants de l’école privée de médecine Saint Christopher ?’, vous répondez : ‘C’est le format de cette école d’une durée de cinq ans qui est trop court ; d’ailleurs, cette école n’a pas l’homologation du Cames. Sur le plan réglementaire, le décret organisant l’internat des hôpitaux de Dakar ne leur permet pas de concourir, entre autres raisons’. Justement, le Cames reproche à la faculté privée St Christopher Iba Mar Diop de Dakar, un dépassement horaire (3 079 h à Scimd au lieu de 2 450 à l’Ucad alors que les textes réglementaires prévoient 2 410 h) pour lui refuser l’homologation. L’institution africaine prend plutôt le contre-pied de ta position.  
C’est pour moi l’occasion de féliciter les autorités de l’Université El Hadj Ibrahima Niasse de leur volonté de faire de leur école de médecine un pôle d’excellence, en ayant choisi d’intégrer dès le lancement, des cours qui n’existent pas encore à l’Ucad, tenant compte des évolutions académiques et de celle de la science. A l’enseignement médical de base, elles ont ajouté l’enseignement de : la gestion, la communication, l’anglais, l’hématologie clinique, l’histoire de la médecine et des terminologies médicales, la génétique médicale et l’informatique médicale.  
S’agissant du concours d’internat à proprement parler, j’ai le regret de te rappeler que rien ne s’opposait réglementairement à la présentation au concours des trois étudiants dans la mesure où ces derniers remplissent toutes les conditions requises par le décret n° 72-642 du 29 mai 1972, modifié par le décret 74-825 du 30 juillet 1974, pris par le ministère de la Santé du Sénégal qui est l’organisateur de ce concours d’internat des hôpitaux. Selon le texte, ‘sont admis à concourir sous réserve qu’ils justifient de quatre inscriptions validées au moment de l’ouverture du concours, les étudiants : les étudiants de nationalité sénégalaise ; ressortissants de tout état possédant un établissement d’enseignement supérieur médical et ayant passé un accord de réciprocité avec la république du Sénégal…Les étudiants ne peuvent se présenter plus de quatre fois au concours…la liste définitive des candidats admis à concourir est arrêtée par le direction de la Santé publique 45 jours avant la date du concours… ’.  
Lorsque toi-même, tu passais le concours d’internat, un Français du nom de Ste-Rose n’a-t-il pas été admis à concourir au même titre que toi ? L’année dernière, une étudiante sénégalaise inscrite au Maroc n’a-t-elle pas concouru ? Nulle part, il n’est interdit aux étudiants inscrits dans une faculté privée de concourir pour l’internat, contrairement à ce que tu écris au ministre de la Santé pour justifier ton désistement en qualité de membre et président du jury du concours d’internat des hôpitaux de 2009 : ’En raison de certaines informations en ma possession, par cette présente, je voudrais porter à votre attention que je me désiste de mes qualités de membre et de président du jury du prochain concours d’Internat des hôpitaux de Dakar, dans l’option médecine. En effet, il m’est apparu que des étudiants non inscrits à la faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odontologie-stomatologie de l’Université Cheikh Anta Diop, donc ne possédant pas le profil éducatif dédié à l’Internat des Hôpitaux, sont candidats à ce prochain concours… ces candidats, étrangers à notre faculté, à qui je dénie le droit d’être candidats au concours… De surcroît, à ce jour, l’institution à laquelle j’appartiens, la faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Ondoto-stomatologie n’a formulé aucune recommandation quant à ces nouvelles écoles de médecine ; je n’adopterai donc pas une attitude dissidente en participant à une telle forfaiture’.  
En fait, sous ce texte et l’interview, on découvre plutôt que tes sorties sont le fruit de l’arbitraire. Une peur de la concurrence des nouvelles écoles privées de médecine ou un malaise plus profond ?  
Lorsque tu as été approché, au lancement de St Christopher Iba Mar Diop, en 2003, tu avais refusé l’offre d’y enseigner arguant de la durée. Ce qui est tout à fait ton droit. Je l’admets. Mais as-tu pris la peine de te renseigner sur le contenu de l’enseignement et sur le quantum horaire ? Ton obstination à vouloir empêcher cet établissement de se développer inquiète et me fait croire qu’il y a peut-être, là-dessous, un problème de personnes. J’espère que non, grand frère ?  
L’année dernière, une étudiante de St Christopher Iba Mar Diop, du nom de Nuptia Chanelle Omani Etouolo, de nationalité congolaise, n’a-t-elle pas concouru ? Je constate, pour le déplorer, que cette cabale s’installe au moment où, deux éminents membres-fondateurs de cette belle université, le Professeur Iba Mar Diop (ancien doyen de la faculté de Médecine de l’Ucad, une sommité dans le monde de la médecine et du sport au plan national et international) et Imam Cheikh Assane Cissé (l’une des plus grandes figures islamiques mondiales, précurseur de nombreuses initiatives de développement au niveau de l’éducation, de la santé et de la paix dans le monde) ont rejoint l’éternel. Preuve de cet attachement à l’éducation, la santé et la paix, le Cheikh a été nommé ambassadeur de bonne volonté pour l’allaitement maternel le 14 mai 2008. Il est dommage de détruire un si ‘bel édifice’, un si ’beau legs’.  
Nonobstant, l’école privée de médecine St Christopher Iba Mar Diop créée en février 2000 et inaugurée en juin 2003 par le chef de l’Etat, Me Abdoulaye Wade, a obtenu toutes les autorisations requises pour exister et dispenser un enseignement de médecine. Du ministère de l’Education nationale, par le biais de la direction de l’Enseignement supérieur, en passant par le ministère de la Santé du Sénégal, l’Ordre des médecins du Sénégal, sans compter l’Oms (Organisation mondiale de la Santé) qui l’a répertorié. Aussi est-il incompréhensible que le ministère de la Santé qui avait demandé à l’Oms de reconnaître l’école en 2000, t’ait suivi en retirant les étudiants de St Christopher de la compétition en décembre 2008, après les avoir dûment convoqués pour le 1er décembre 2008.  
Dans ton obstination, tu as entraîné des étudiants de la faculté de Médecine qui ne possédaient ni les tenants ni les aboutissants, dans cette vendetta qui n’a pas lieu d’être. Nous sommes dans un Etat de droit et là par ta faute, le droit des étudiants de St Christopher a été bafoué.  
L‘autre constat que je fais, également, pour le déplorer est que la majorité des professeurs de St Christopher Iba Mar Diop enseigne à l’Université Cheikh Anta Diop. Pis, certains membres du jury qui ont fait ou mené la fronde, le 1er décembre 2008, ont continué à assurer leur cours à st Christopher. La plupart des enseignants de médecine dont les professeurs titulaires et agrégés ont inscrit leurs enfants à St Christopher Iba Mar Diop. Dis-moi alors où se situe le problème ? On ne peut pas scier la branche sur laquelle on est assis ? A moins que l’on veuille se suicider ?  
Il faut que St Christopher, du moins, ses étudiants soient rétablis dans leurs droits, le plus tôt possible ! Le concours de cette année doit être cassé ! Halte à l’arbitraire ! Sans rancune.  
Anne Marie FALL  
Journaliste-Productrice de Télévision Consultant en communication et Management de projets amaconsulting@yahoo.fr  
PS : Je me suis permis de t’adresser cette lettre ouverte, pour deux raisons : - J’ai effectué une enquête sur l’Enseignement supérieur privé au Sénégal, elle a fait l’objet de l’émission de mars 2007 : ‘Les Echos de l’Eco...’ de la Rts 1. A cette occasion, j’ai pu me rendre compte de la qualité de l’enseignement dispensé dans cette école, la satisfaction des étudiants qui y étaient inscrits, mais aussi de l’appréciation des malades hospitalisés au service Brévié de l’hôpital Principal de Dakar qu’ils suivaient lors de leurs stages hospitaliers ;  
- Je ne supporte pas l’injustice d’où qu’elle vienne. Je t’ai toujours accordée du respect et cette lettre en est la preuve. 
Certes, je suis nain, mais né pour être le commandeur des âmes de mon pays 
 
 
Mis sur orbite par son père, le fils putatif est toujours persuadé de son accession à la magistrature suprême pour se voir, ainsi, érigé au rang des chefs d’Etat ayant douloureusement servi la nation sénégalaise dont les problèmes de tous ordres restent encore plus que jamais lancinants. Idy, puisque c’est de lui qu’il s’agit, et son père fument le calumet de la paix à la grande surprise de ceux qui ne voient qu’après que les choses se sont passées.  
Quelqu’un dont le dessein s’inscrit jalousement dans la trajectoire du palais ne saurait ménager aucun effort pour parvenir au bout de ses souhaits. Ainsi, mensonge et trahison, il en fait bon usage, suivant l’orientation que lui dictent les circonstances du moment avec lesquelles il doit avoir l’art de composer si tant est que son objectif dont rien ne pourra l’en dissuader, ne se réalise que dans l’adoption de comportements, certes compromettants, mais indispensables à tout point de vue. C’est pourquoi, il est admis qu’un tel individu, surtout politique, ne ment pas. Seulement, il entretient des relations complexes avec la vérité, dont l’altération intentionnelle se veut mensonge au regard d’autrui. Quoiqu’il advienne, le maître de la tortuosité dans ses idéaux politiques, Machiavel, lui donnera raison autant il admet que les moyens accusent toujours, mais les résultats justifient.  
Ayant prévenu les Sénégalais de l’élan irrésistible et irréversible qui le pousse vers le trône, point n’est alors besoin de se perdre en conjectures quant à son retour conditionné au domicile paternel, dont les départs de Farba et de Macky, lesquels se mettaient inconsciemment en travers de son chemin, celui qui doit le mener à la tour d’ivoire. A la différence des autres ‘fils’ du vieux mourant qui ne se soucient que de possessions matérielles, Idy tente d’hériter les ‘qualités’ d’intelligence et de caractère par lesquelles le père a fait sa situation.  
Né pour diriger, commander, le nain de la capitale du rail n’est pas des hommes qui laissent la proie pour l’ombre. Stratagèmes et stratégies combinés (versets de Coran, Cd, audience…), depuis son arrestation liée aux chantiers de Thiès, la Une des journaux à nous en rabattre les oreilles en ces temps sombres de l’histoire politique du pays, Idy aspire sans vergogne ni honte à l’assouvissement de son ultime désir, le vœu secret de tout politicien, consistant à faire valoir ses compétences dont le seul lieu d’exécution se trouve être le palais. Ainsi, pour se faire admettre dans ce sublime lieu, il lui a fallu d’abord la prison. En effet, Max Aub ne s’y trompe guère quand il nous dit que ‘la réclusion améliore la condition humaine. Pour obtenir des hommes excellents, on les emprisonne d’ordinaire un certain temps’. Voilà la raison suffisante pour affirmer que le nain héritier marche mieux que les autres prétendus fils dans les sillages du vieux mourant.  
Pleins d’arcanes dans le domaine politique, le père et le fils n’ont pas tort de prendre les Sénégalais pour leur troupaille à faire paître non pas à la belle prairie naturelle, non ensemencée, mais plutôt à celle dont les herbes sont de réels parasites. Pis, à la conception nietzschienne du peuple, ils croient que les Sénégalais, quand même convenons-en, sont des bestiaux suivant aveuglément par instinct la direction où les conduit la faim, qu’on engraisse le temps d’aiguiser le couteau, et comme tels ils virevoltent et bifurquent sur le chemin indiqué par leurs ténors. Triste, mais vrai.  
Dans de tels comportements du commun des mortels, je trouve l’amour. Les Sénégalais sont fous amoureux de leurs leaders desquels ils restent inséparables quelle que soit la bêtise commise. Et comme dans l’amour, toute manifestation hostile n’est qu’un acte par lequel se trahit un amour naissant. Quelqu’un de qui on a réussi à se faire aimer est toujours à votre entière dévotion, il ne rêve que de vous et ne vit que pour vous. Si toutefois, mouvement d’humeur se produit jusqu’à ce que rupture s’ensuive, alors, elle ne résulte que d’un excessif d’attachement. Le père et le fils en sont bien conscients. Au peuple, alors, de les prendre au dépourvu.  
Souleymane LO Doctorant de Sociologie Ugb Email : julessouleymanelo@yahoo.fr  
L'OFFICE: 
Blanc bonnet et bonnet blanc  
Wade/Idy, un disque vraiment rayé. En effet, vingt-quatre heures après leur rencontre, les critiques fusent de toutes parts. Ces deux experts en politique politicienne, qui croient que la ruse est une vertu, sont devenus aujourd’hui des anti-modèles. Car, aux yeux de bon nombre de nos compatriotes, Wade /Idy, c’est blanc bonnet et bonnet blanc. Un comportement qui, il faut le reconnaître, a poussé de nombreux Sénégalais à prendre les hommes politiques comme des gens versatiles, qui ne sont mus que par leurs propres intérêts. Sincèrement, Wade/Idy, le peuple en a marre ! 
( Mor Todjangué )  
SUD QUOTIDIEN: 
REGULATION DU SOUS-SECTEUR DES HYDROCARBURES Ces changements majeurs  
par SOMBEL FAYE | SUD QUOTIDIEN , mercredi 14 janvier 2009 
Nette amélioration de la rédaction et innovations majeures sur le fond des nouveaux textes régissant le sous-secteur des hydrocarbures qui vient de faire l’objet d’un atelier de partage regroupant tous les acteurs, à Saly Portudal. La troisième Lettre de politique de développement du secteur de l’Energie(Lpdse), signée en février 2008 par le Gouvernement, traduit les nouvelles orientations pour l’aval du sous-secteur des hydrocarbures, en proie à des difficultés accrue, depuis 2004, par la flambée vertigineuse des cours internationaux du pétrole. Celle-ci a, en effet, levé le voile sur les faiblesses du système d’approvisionnement en produits pétroliers du pays. 
Les difficultés du sous-secteur avaient conduit les autorités de tutelle à réunir, du 31 mai au 2 juin 2006, l’administration, les professionnels du pétrole, les syndicats, les associations de consommateurs, entre autres, afin de s’y pencher. La plupart des recommandations de cette rencontre ont été mises en œuvre au cours de ces deux dernières années et il s’est imposé la nécessité d’actualiser les textes législatif et règlementaire, aujourd’hui vieux de dix ans. 
Sur la forme, ces nouveaux projets de textes qui ont fait l’objet d’un atelier de partage tenu, les 09, 10 et 11 janvier à Saly Portudal, connaitraient une nette amélioration de la rédaction et, sur le fond, des innovations majeures comme celle concernant, par exemple, le projet de loi relative aux activités de l’aval du sous-secteur des hydrocarbures dont le champ d’application a été élargi à l’activité d’exportation intégrant le soutage des navires et l’avitaillement des aéronefs (dont les conditions d’exercice restent tout de même à définir), ainsi qu’à la fabrication et la distribution des lubrifiants. 
Mieux, l’actuel Comité national des hydrocarbures(Cnh) va muer en Organe de régulation de l’aval du sous-secteur des hydrocarbures(Orah). Ou encore, l’introduction désormais d’un contrat signé entre le ministre de tutelle et le titulaire lors de l’attribution de la licence. 
Dans le même projet de loi et dans le cadre des mesures conservatoires, l’importation des produits pétroliers serait désormais ouverte à d’autres voies que la voie maritime. De même, les innovations concernent le transfert de l’importateur au distributeur, de la responsabilité de constitution et de détention des stocks de sécurité ; la rémunération de ce même stock de sécurité par la marge de distribution. 
Passons sur le projet de décret sur les normes applicables aux hydrocarbures raffinés et autre projet de décret fixant les règles de fonctionnement et de gestion du Fonds de sécurisation des importations de produits pétroliers(Fsipp), pour survoler le projet de décret fixant les éléments constitutifs, les modalités et la procédure de révision des prix, en mettant le doigt sur la stabilisation fiscale, instrument de stabilisation des prix en cas de hausse intempestive des cours internationaux. 
Par ailleurs, dans le projet de décret fixant les conditions d’exercice de l’activité de stockage, ainsi que les règles d’implantation, d’aménagement et d’exploitation des dépôts d’hydrocarbures, l’engagement de construction de capacités de stockage minimum de GPL de 150 tonnes est porté à 5000 tonnes (les règles d’implantation, d’aménagement et d’exploitation restent toutefois à définir). On notera le souci, ici, pour les autorités, de constituer un stockage propre à sécuriser l’approvisionnement du pays en gaz butane et ainsi, s’affranchir des aléas de la fréquence trop rapprochée mais nécessaire dans l’état actuel, des débarquements de ce produit. 
 
 
 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 14.01.2009
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