La mise en œuvre d’une politique de jeunesse
Triste parti que le Pds. Aujourd’hui, le Pds s’est tellement délité, que chercher à comprendre est un délit, croire différemment un péché capital et penser librement une utopie
Notre conviction est qu’il est du devoir moral des authentiques du Pds de délivrer Maître Wade des griffes d’assoiffés de pouvoir et certains médiocres militants bien identifiables dans son entourage. L’idéal du changement véhiculé par le Sopi a été terriblement altéré sur fonds de sauvegarde d’intérêts crypto personnels. Ces flagorneurs, roublards et situationnistes qui se sont immiscés entre Wade et ses vrais militants occupent maintenant d’importantes responsabilités dans ce pays. Le malheur en est que la réussite de maître Wade ne les intéresse pas. Il s’agit souvent :
D’individus médiocres, des politiciens professionnels qui ne vivent que par la politique et qui sont prêts à ensorceler Maître Wade et son fils pour conserver leurs sinécures.
D’opportunistes cooptés dans les mouvements de transhumance et qui ne pourront pas accomplir en quelques années ce qu’ils n’ont pas pu réussir pendant 40 ans.
Au niveau de la jeunesse, la situation frise le ridicule et le summum du sabotage.
Depuis l’avènement de l’Alternance, le Président Wad pense avoir beaucoup fait pour les jeunes du parti. Certes, mais pas la crème. Il eut tout juste quelques changements, après 2007. Mais dans l’ensemble le système reste toujours le même. Il n’y a pas de catégorie nouvelle pour parler comme les politologues.
Les rampes des projecteurs doivent aujourd’hui être orientées vers ces compétences truffées par une politique de l’ascenseur bloqué.
Au gré des circonstances, des structures sont passées d’un camp à un autre, reflétant la stratégie de manipulation qui a été le propre des réceptacles des grâces et des largesses du régime.
De Fada en passant par Aliou Nguti Sow jusqu’à l’actuel ministre de la Jeunesse, aucun d’entre eux n’a été à la hauteur des objectifs, à eux, assignés par le Président. Entre autres missions, il leur revenait d’identifier voire détecter des talents et des compétences capables d’assumer les grands défis du Pds. Pour cela, il fallait un cadre, un plan d’action et être dans la prospective. Nous avons assisté, malheureusement, à un simulacre d’actualisation des préoccupations du frère Sg. Le constat qui se dégage est tout autre. Une manifestation loufoque et farfelue de l’immensité du patrimoine des ministres ayant en charge l’animation des institutions de jeunesse et le culte de la médiocrité dans l’encadrement. Le Fnpj a été vidé de son sens et détourné de ses objectifs, les emplois jeunes hypothéqués par un régionalisme anachronique arrimé à un népotisme sans nul autre pareil, l’immigration choisie a profité à la famille et à un cercle d’amis.
Aujourd’hui, la jeunesse libérale s’est tellement délitée.
L’analyse concrète de cette situation concrète, nous amène à faire un appel au Président pour que le bilan des compétences soit effectif. Car toute une génération de sopistes férus des idéaux du Président Wade sont laissés sur la touche voire brimés simplement, parce qu’ils se réclament de l’héritage de Wade et ne nourrissent aucun complexe à l’égard de ces pseudo intellectuels.
Le diplôme ne fait pas l’intellectuel. L’intellectualisme, c’est la construction structurée de l’intellectuel, il implique, une construction de schémas, une vision du monde. Suivez notre regard.
Qui plus est, paraphrasant Bernanos, j’attire l’attention du Sg national sur un fait : la jeunesse libérale est le baromètre du reste du parti. Lorsqu’elle se refroidira, le reste du Pds claquera des dents…
Aly MANGASSA /Coordonnateur national de la Pcl/Fc