Retrouvailles des grands bandits : Rien de no
Retrouvailles des grands bandits : Rien de nouveau sous le soleil !
‘Je ne suis plus intéressé par le numéro deux, seul le numéro un m’intéresse’ Ainsi parlait Idrissa Seck au plus fort de sa brouille avec son ‘père’. C'est en Sénégalais désabusé et trahi que je m'adresse à toi avec l'espoir qu'un jour, les Sénégalais te rappelleront tes propos et tout le tintamarre, à eux, imposé par ta seule personne. Je suis d'autant plus convaincu de la proximité de ce jour que j'ai peu envie de me mettre dans la veste que tu porteras lors de cette heure de vérité. Comprends donc que mon attitude aujourd’hui est à l'image de celle de beaucoup de Sénégalais encore fiers et dignes de leur pays. Ce qui n'est plus ton cas depuis que tu t'es avili au mépris du peuple sénégalais aujourd'hui flagellé et outré par ton père d'emprunt avec lequel, hélas, vous multipliez les parallélismes dans l'usage de la manipulation et de la diversion comme fer de lance de votre démarche politique.
En 2007, j'avais cru à ton discours et j'avais défendu ta cause que je croyais juste. Mais on ne m'y prendra plus jamais. Aujourd’hui, tu me fais marrer lorsque tu compares ton histoire à celle d’Ismaïla, mais il le sait très bien : Ismaïla était un fils biologique et toi, tu n'es fils de Wade que par intérêt. De grâce Idy, arrête tes allusions au Coran et aux enseignements islamiques. Ismaïla et Ibrahima n'ont absolument rien de commun avec toi et ton père symbolique ‘ancien spermatozoïde, futur cadavre’ (cela ne te dit rien ?) (….)
‘Je me suis trompé sur lui et il m’a trahi. Il est tout à fait exclu que nous continuions à coexister dans le parti. Quand vous réchappez à la morsure d’un serpent venimeux, vous ne l’hébergez plus chez vous’, disait Me Wade. Ce serait quand même trop facile pour ces deux là, Wade et Idy. S'amuser allègrement toutes ces années durant avec le patrimoine des Sénégalais, leur argent, leur honneur, leur dignité, leur santé, leur éducation, etc., et s'en tirer à si bon compte : ‘Tu me prépares le pouvoir et j'assure tes arrières’. Vous (…) ne pouvez pas tromper tout le monde tout le temps. Le moment venu, le peuple se choisira la personne appropriée pour vous faire rendre compte de toutes vos ignominies, que nous ne connaissons pas toutes d'ailleurs.
Idy, lorsque qu'on le qualifiait soit de pourriture, soit de tortueux, n'acceptait pas ce jugement, sous le seul argument que lui est resté constant dans son discours, à savoir, répéter que sa famille reste le Pds. Alors, il affirmait que Djibo qui avait renié sa famille socialiste pour en épouser une autre, était le prototype de la tortuosité. Très léger, voire stupide comme argument lorsque le même personnage, resté constant sur ce seul point, s'enfonce par contre dans la tortuosité sur 100 autres points.
Effectivement, Idy ne s'est fixé aucune limite dans le mensonge, dans le reniement, dans la traîtrise, dans le louvoiement, dans la manipulation, dans l'ingratitude, dans la basse manœuvre, etc., pour retrouver cette famille libérale maudite dont le chef ravale continuellement ce qu'il a vomi la veille. A ce rythme, je vous laisse imaginer l'état et le contenu de l'estomac de ce chef, un contenu nauséabond hors duquel Idy dit ne pouvoir vivre longtemps.
Il n'y avait que Wade pour l'inviter au bal des vautours sur le cadavre du Sénégal... Tout cela est bien triste pour mon pays. Les bandits de ‘l’alternoce’ se sont retrouvés, le duo infernal ‘Idy-Wade’ mais qu’ils sachent qu’on les attend de pied ferme. Mais c'est normal que des bandits se retrouvent puisque l'objet de leur querelle (l'argent) les fait toujours saliver.
Nous sommes pris en otage par des pervers politiciens qui pensent que le Sénégal leur appartient : ni Idy ni Wade ne pensent à l'intérêt du pays et ces militants qui nous empoisonnent la vie avec des ‘Idy moko yor’ ou ‘Gorgui doli niou’ ont tout intérêt à la boucler.
Idy, mous te réclamerons nos 40 milliards jusqu'à l'extinction du soleil. Il appartient aux Sénégalais de prendre leur responsabilité. Me viennent à l’esprit ces paroles pleines de sagesse de Souleymane Jules Diop, ancien chargé de communication de Idy : ‘Nous voilà entrés de plain-pied, sans qu'il n'y paraisse, dans l'ère du moralisme libertaire. Il autorise le vol, le mensonge, et le reniement à tout moment. Il arrive à tout justifier, ou à peu près tout, par l'impératif national et le conditionnel patriotique. Avec une prouesse remarquable, les intérêts d'un parti deviennent ceux d'un pays, et les intérêts de deux hommes, ceux de onze millions d'individus. Ce qui fait mal, c'est le nombre de familles déchirées, le nombre de carrières sacrifiées par les turpitudes de cet homme loquace. Il fait croire qu'il est inutile de croire, qu'il est inutile d'espérer, que le mensonge est une vertu, que finalement, personne n'est fiable. C'est ce ‘seckticisme’ politique qu'il faut combattre, parce qu'il conduit à un nihilisme social. Nous ne pouvons pas continuer à enseigner aux enfants de ce pays que la fin justifie toujours les moyens, que tous les politiciens sont menteurs et roublards, quand ils n'y ajoutent pas la bouffonnerie. C'est inadmissible, quelle que soit la raison qu'on puisse invoquer. Je disais à un ami commun, bien gentil de me transmettre ses salutations, que finalement, Idrissa Seck est un Abdoulaye Wade en plus jeune. Ce qu'Abdoulaye Wade a de mieux, c'est qu'il ne nous ment pas. Disons que, quand il nous ment, nous savons qu'il nous ment. Idrissa Seck a la jeunesse en plus, le Coran pour nous endormir. J'étais en train de réfléchir à nouveau à la façon dont certains membres de son entourage se sont enrichis. Pas tous, évidemment. Tous les gens dignes qui l'ont entouré, sont restés pauvres. Mais ceux qui sont venus de Thiès en mobylettes, n'ont pas construit leurs villas de 300 millions aux Almadies avec de l'argent gagné, excusez-moi. Finalement, nous devons remercier Dieu de nous avoir sauvés de cet homme. Il fait ressurgir des préjugés tenaces sur sa condition. Il prendra le pouvoir, ou le pouvoir le prendra. Il se paiera la tête de tous ses ennemis, pour consommer tranquillement sa ‘fortune’ amassée. Mais où est la morale dans tout ça ? Il retournera au pouvoir sans son âme. Il l'a déjà vendue’.
En agissant ainsi, en toute connaissance de cause, car sachant que les Sénégalais sont très majoritairement musulmans, notre tartuffe (nàfeeq) Idrissa Seck adopte ce que les ‘spin doctors ‘ou gourous de la communication appellent l’évocation de thèmes porteurs. A chaque fois qu’une question embarrassante lui est posée, notre tartuffe essaie de se trouver une issue en sortant un verset ou une référence prophétique. En d’autres termes, il se les approprie mensongèrement, quitte à blasphémer. Et c’est là où il y a danger ! Wade et Idy ont mis en hypothèque toutes nos valeurs (….)
Pour finir, je vous laisse méditer ces propos de Wade lors d’une entrevue avec des journalistes : ‘Nous étions dans une sorte de jeu d’échec à distance. Il m’a demandé à sortir de prison. Je lui ai demandé de rapporter l’argent qu’il avait pris. Et il s’est engagé à rembourser l’argent qu’il avait pris. En tout état de cause, ce n’est pas Idy. J’ai rompu définitivement avec lui. Nous nous retrouverons devant Dieu, le jour du jugement dernier. Mon successeur, ce ne sera pas lui, il faut qu’il le comprenne.’ Faites toutes les combinaisons possibles mais de grâce, rendez-nous nos milliards.
Papis SAMBOU Journaliste – Consultant oukout@hotmail.fr