sotte VANITE
Libre propos Les mauvais élèves…
par Théodora SY SAMBOU | SUD QUOTIDIEN , mardi 25 novembre 2008
Comme dans un cycle, des pans entiers de nos cahiers d’élèves reprenaient, chaque année, quelques leçons consacrées à l’Assemblée nationale. Les enfants que nous étions imaginions alors les députés, représentants élus du peuple, perdus dans d’interminables discussions où le sort des citoyens était engagé. Et la télévision a rayé de nos esprits cette image surfaite, offrant à nos regards la mine contrefaite d’un député somnolent ou assoupi, surpris par une irrévérencieuse caméra. Ce n’était pas méchant à nos yeux et notre jeune âge attribuait toutes ces images à ce qu’il y avait d’insolite, un peu comme le comique de situation. Mais ces petites scènes ont survécu au temps, devenant une sorte de norme.
Car il ne s’agissait plus d’instants volés, c’était bien ceux de tous les jours. Dans la représentation populaire, impossible de chasser des esprits, sinon à coups de marteau, l’image d’un élu du peuple peu sérieux, laudateur et chahuteur. Dans les salons familiaux, face au petit écran, l’Assemblée nationale devient le petit coin « juste pour rire », celui où l’on est sûr d’entendre, sans être choqué parce qu’accoutumé, des inepties, le côté ridicule des choses, propos creux et sans intérêt. L’on est sûr qu’untel commettra une bourde, qu’un autre se laissera tenter par une digression, qu’un autre encore ne prendra la parole que parce qu’il aime le son de sa voix. On fait dans le verbiage, pousse l’humour -souvent d’un goût douteux- à l’extrême. Ici, le cousinage à plaisanterie n’est pas juste une agréable transition, c’est ce qu’on rabâche, lui donnant parfois des allures d’intenses et profonds débats entre députés. Ça vole si bas…
Alors impensable de prendre de la hauteur et l’Hémicycle se retrouve pris en otage, asphyxié par toute la légèreté ambiante (mais non, ce n’est pas grave !). Les représentants de notre peuple n’ont rien de solennel, peu nombreux sont ceux qui imposent le respect : ils ont l’injure à la bouche, ignorants de ce qu’exige leur statut, parce qu’inconscients tout simplement. Entre eux, ils ont le comportement de ces camarades de classe emportés par le jeu dans une aire de récréation. C’est cela en définitive que notre Assemblée nationale, un petit endroit sympathique où l’on s’interpelle à grands cris, tout juste comme dans une foire ou un marché hebdomadaire. On peut aussi se permettre d’entamer une conversation téléphonique, accessible à tous, de son siège de parlementaire avant de se diriger vers la sortie, à grands éclats de rire toujours.
Après tout, qu’est-ce qu’on manque ? Rien que ces éternelles conversations de paliers, dans un cercle où l’on accorde que très peu de crédit à la ponctualité. A titre d’exemple, prévu à 21 heures, le vote du budget du ministère de la Culture prendra plus d’une heure de retard, victime sans aucun doute des ratés du début, mais là non plus ce n’est pas grave. Peu importe ce petit goût d’inachevé, peu importe cette impression de travail bâclé…
« Le cercle de famille applaudit à grands cris » !
Le Matin : Mardi 25 Nov 2008
FUTURES ÉCHÉANCES ÉLECTORALES : La " Génération du Concret ” fin prête
La "Génération du Concret" semble vouloir désormais marcher à visage découvert. C'est du moins ce qu'on peut déduire du communiqué de leur direction exécutive. Pour Karim Wade et ses partisans, tous les "militants et sympathisants" de la Gc doivent s'organiser pour les futures échéances électorales.
Dans un communiqué qui nous est parvenu, la "Génération du Concret" a tenu à lever toute équivoque. Selon ce mouvement dirigé par Karim Wade, les informations faisant état d'un malaise en son sein, sont non fondées. C'est ainsi que ce mouvement rappelle qu’il entend se garder aujourd’hui "plus que jamais de s’empêtrer dans la politique politicienne et les confrontations stériles de personnes et de clans." A cet égard, Karim Wade a invité tous les militants et sympathisants de la Génération du Concret à faire preuve de "sérénité et de responsabilité face à toutes les tentatives de division et de déstabilisation". Car, dira-t-il, "le combat de la Génération du concret, multiple et exaltant, exige en effet de tous, esprit de sacrifice, cohésion, solidarité et unité".
Auteur: Djim Momath KIDIERA
REACTIONS:
IL vient de se produire un acte majeur dans le contexte politique senegalais:l'entrée officiel en politique du fils du president Wade, presque au meme moment ou ce dernier tentait d'humilier un journaliste senegalais qui a eu l'outrecuidence de parler des intentions du pere de se voir succeder par le fils.
Que le peuple se le tienne pour dit ,ils sont determinés et ne reculeront que s'il ya des personnes aussi ,sinon, plus determinés qu'eux.Objectivement,est ce qu'il faudrait en vouloir a tous ces "mange mil"qui gravitent autour de WADE fils.ils ne sont là que parce qu'ils ont des grains a picorer.Leur qualité intinseque et leur merite sans nul doute est d'etre poreux a toutes les situations de prebende et d'opportunisme.Aucun d'entre eux n'est a coté du fils par conviction.ils sont pires que des vautours.
La determination du peuple a defendre sa dignité reste le seul rampart
Dans l'état actuel de l'actualité politique sénégalais, la de succession question est incontournable, les sénégalais et les amis de du Sénégal veulent savoir avec quel pied ils dansent . Personne ne veut être placer devant le fait à complies .Les bailleurs des fonds , les investisseurs, et l'opposition, tout monde entend avec impatience; Quel sont vraiment les intentions de Wade ; Est ce qu'il veut fonder une monarchie en faisant tout ce que la constitutions ne l'a lui pas conféré pour installer son fils, ou bien le moment venue il se plierait et s'inclinerait démocratiquement devant la volonté du peuple souverain sénégalais.Pour ce qui nous concerne, nous le soutenons quand il s'agissait de l'intérêt supérieur de la nation, dans le cas contraire, c'est-à-dire, s'il voudrait installer un régime monarchique et faire son fils le prince héritier il nous trouverait sur son chemin .
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A travers ce texte de base nous engageons un débat autour de notre génération et celle de demain. Un débat qui tout en ayant tous son sens dans le présent est résolument orienté vers l'avenir du Sénégal, notre avenir et celui de nos enfants.
Nous posons un postulat de départ selon lequel, toute vision d'avenir doit s'inscrire dans la logique de l'équité entre les générations.
Au moment où dans beaucoup de pays, on parle de « génération perdue » en référence à une jeunesse attentiste face aux bouleversements caractéristique de notre époque, émerge au Sénégal un concept pertinent par sa portée : la « Génération du concret ».
Qu'est ce qu'elle pourrait signifier sinon, un vaste projet de société.
Si le début des années 1960 a marqué un tournant avec la naissance de notre jeune nation, très tôt, le Sénégal a opté pour une ouverture démocratique.
Quarante sept ans (47 ans) après, ce choix a porté ses fruits. Chacun peut le constater autour de soi.
Avec l'avènement de l'alternance en 2000, une étape historique a été franchie : la démocratie s'est ancrée, la croissance économique est au rendez-vous, le pays s'ouvre de plus en plus au monde ; il se modernise.
Mais cette satisfaction légitime ne doit pas endormir la vigilance.
Rien n'est définitivement acquis. Il faut préparer l'avenir. Notre génération a la responsabilité de réfléchir au devenir de notre pays. Personne ne pourra ou ne devra dire dans 30 ans aux générations suivantes : nous ne savions pas, nous ne pouvions pas, nous n'avions pas prévu.
Nous avons à l'égard de ces générations un devoir de lucidité, de responsabilité et de solidarité. Il nous faut dés aujourd'hui préparer les mesures qui assureront aux générations futures un développement durable.
Nous devrons rendre compte à nos enfants, nos petits enfants aux générations futures de ce que nous leur avons légué, de ce que nous avons fait de nos ressources, de notre énergie, de notre temps, de notre pays.
L'enjeu est considérable : nous devons assumer notre commune appartenance à cette génération de l'ère de la mondialisation, de l'Internet des satellites de transmission directe, de la grande compétition entre Nations.
De notre appartenance à cette génération, nous devons concevoir un nouveau rapport au monde, un nouveau modèle de gouvernance en adéquation avec les attentes de notre temps.
Nous devons fédérer les énergies, replacer au cœur de notre société les valeurs de travail de loyauté de respect, de réussite, d'excellence, de compétence. Telle est la perspective dans laquelle la Génération du Concret s'inscrit. Tels sont les buts que nous nous assignons.
Nous avons également vis-à-vis des générations futures un devoir de lucidité et un impératif de solidarité. Nous leur devons des choix pour garantir leur avenir.
Le Sénégal a toujours joué un rôle de premier plan en Afrique. Il s'agit de préparer l'avenir pour que notre société, demain, continue de se reconnaître dans cette posture, que notre pays continue à jouer ce même rôle pas seulement en Afrique mais dans le monde.
Notre conviction est que sans une réforme véritable, sans de nouveaux efforts, il n'y aura pas d'avenir pleinement assuré pour notre pays.
Réforme ne signifie pas rupture. Car rompre peut signifier séparation, divorce, reniement. Il s'agit au contraire de tout revendiquer (notre histoire, notre culture, nos erreurs passées et présentes) pour tout dépasser. Réformer en ce sens signifierait changement de méthode.
Nous devons être fiers des connaissances acquises. Nous devons capitaliser le savoir-faire (l'expertise) sur le terrain par la formation professionnelle ou la connaissance d'un métier et aller à l'assaut de la mondialisation pour rivaliser avec les meilleurs.
Notre époque exige qu'on agisse, qu'on produise un projet de société qui soit le meilleur pour aujourd'hui. Notre temps nécessite de générer du concret, du sens au service des générations d'aujourd'hui et de celles de demain.
La mondialisation a fini de produire sous nos yeux des mutations de toutes sortes avec leurs cortèges de crises à géométries variables donnant naissance à des phénomènes que l'histoire nous impose de solutionner.
En réalité, nous ne sommes pas les seuls à connaître ces phénomènes, toutes les sociétés connaissent à un moment de leur histoire les mêmes types de problèmes.
Aussi, dans notre effort pour trouver des solutions, nous pourrons réfléchir un instant sur quelques exemples étrangers.
Toutefois, il faut accepter l'évidence que le monde a évolué, que les modèles ont connu aussi des mutations et que les repères ont peut être changé.
S'il a fallu des siècles pour certains continents pour se développer, il nous faudra bien moins de temps, en ce sens que notre contemporanéité nous offre des futurs possibles. Les défis qui nous sont opposés peuvent être résolus. Des solutions existent, des choix s'offrent à la société sénégalaise.
Notre ambition est de trouver des pistes de réflexion, d'influer sur les termes du débat afin que tout un chacun en fonction de ses valeurs et de ses opinions politiques puisse émettre des propositions et participer à Agir pour la Nation.
De nombreuses idées ont été émises venant d'horizons divers, traduisant des objectifs, des choix, des perspectives.
La génération du concret pour l'essentiel se veut promotrice de valeurs de travail, d'éthique et de responsabilité.
De ce combat pour l'avenir pourrait peut-être émerger de nouvelles solutions sur lesquelles pourrait se fonder le consensus nécessaire. Nous n'entendons évidemment pas trancher maintenant. Nous avons indiqué nos valeurs. Ces valeurs quand à elles nous indiquent le chemin.
Nous dirons tout simplement que nous rejetons ce qui serait un scénario de l'irresponsabilité. Ne rien faire aujourd'hui conduirait à terme à la condamnation de nos jeunes nation. Ne rien faire aujourd'hui conduirait à subir les affres de la mondialisation. Ne rien faire aujourd'hui conduirait à rendre la tache beaucoup plus difficile pour ceux qui, dans le futur, voudraient agir. Ne rien faire aujourd'hui signifierait tout simplement disparaître de la carte du monde.
Si nous agissons, une transformation profonde pourrait être possible.
A grande cause, grande controverse, nous appelons donc de nos vœux un débat où la participation de chacun est requise.
Ensemble nous bâtirons un avenir meilleur
Lobservateur : Mardi 25 Nov 2008
FONCIER - Me Wade déménage la Cornniche Ouest
Entre « 1 » et « 4 » Gorgui Wade tendance chiffres. Il y a quelques jours, il déclarait, haut perché sur un moelleux siège du Méridien-Président, que la dette intérieure ne représente que…1% du Budget national du Sénégal. Les économistes et autres adeptes des Statistiques ont failli en avaler leur cravate. Et Gorgui de remettre ça. Cette fois ça se passe en terre française, à Lyon, précisément. Eh bien, ce old- fashion de Ndiol ne lui a cédé comme héritage présidentiel que…4 ordinateurs. Quel crime de lèse-majesté ! Ne laisser à Gorgui, inventeur de la géniale « Wade formula » que quatre machines. Mais sans doute que l’ancien chef d’Etat reconverti à la sauce Francophonie s’est rattrapé quelque part. Eh oui, rappelez-vous de ces caisses bourrées de sous dont le partage aurait mal tourné…Selon Idy. Quel bordel… Cette campagne de pélérinage !
Discours
Le Pape du Sopi ne capte plus l’attention de ses militantes ! Le constat a été fait hier. Le président Abdoulaye Wade a ouvert hier à Lyon la Conférence sur la solidarité numérique. Mais lors de son discours qui du reste a été un peu long, des femmes de l’observatoire du Pds ont été prises en flagrant délit en train de dormir. Il s’agit de Mme Mbacké et de Yandé Diagne. C’est certainement à cause des préparatifs. Wade par contre n’a pas fermé l’œil. Au contraire il s’est énervé lors du point de presse. Lorsqu’un journaliste a abordé le cas Karim Wade. Il a demandé au journaliste d’attendre d’être à Dakar pour lui poser cette question. Mais le journaliste lui a rétorqué qu’il vit en France et le Président de lui demander d’aller poser la question aux autorités Françaises.
Le Matin : Mardi 25 Nov 2008
WADE AURAIT-IL RENONCÉ À SE FAIRE SUCCÉDER PAR SON FILS ?
Le président Wade nous a encore gratifié d’une de ses surprises consécutives à ses nombreux revirements, lesquels échappent à toute analyse approfondie, du moins à court terme. A ce propos, les historiens seront plus chanceux que les journalistes, eux qui ont le recul nécessaire pour cerner des évènements dont les apparences sont pour la plupart trompeuses. En fait, de quoi, s’agit-il ?
Au moment où tout indiquait qu’il allait laisser mourir son parti au profit d’un obscur mouvement du nom de « Génération du concret » dirigé par son fils, le Pape du Sopi a fait faire au Comité directeur de son parti, avant-hier, une déclaration, dans laquelle, il apparaît évident, qu’il entend en amorcer la restructuration en profondeur. Tous les indices dans ce sens sont réunis : D’abord la reconnaissance de problèmes d’organisation, fait rarissime au Pds où tout semblait beau depuis 2000, la date de leur arrivée au pouvoir ; ensuite, la mise en place d’un Comité de réflexion et surtout la nomination de certaines personnes de la trempe de Moustapha Diakhaté dont tout le monde connaît l’esprit critique et les divergences avec Karim, le fils de Wade, ce qui lui a valu son départ de la Présidence.
Dans le cahier de charge du Comité de réflexion, il est question de faire des propositions allant dans le sens de revoir et l’organisation et le fonctionnement du parti. Alors, à moins d’assister à une séance de « Ndiomboleries » (ruses et manœuvres) de Wade, il apparaît clairement que la mise à mort du parti au pouvoir est un processus qui pourrait connaître un coup d’arrêt immédiat. Car, à côté de Moustapha Diakhaté qui a dû démissionner de son douillet poste de Conseiller du président de la République pour des questions de principe (chose rare de nos jours), va siéger Modou Diagne Fada qui sort d’une longue période de disgrâce, ce qui ne l’avait jamais poussé à renoncer à ses convictions ; il a en effet toujours assumé son amitié avec Idrissa Seck aux durs moments de la liquidation politique de ce dernier.
C’est dire que ces fortes personnalités n’auraient pas accepté de s’engager dans un projet à seule valeur propagandiste. On peut alors donner crédit à cette démarche qui a toutes les allures d’une refondation. Toutefois, il échoit dès lors d’en tirer certaines conséquences au plan politique. Car, il ne fait pas de doute que la mort programmée du Pds aurait bénéficié à la Génération du concret dirigée par le fils de Wade, Karim. Mais, à moins d’un autre revirement de Wade, tout indique que ce dernier a renoncé au projet de se faire succéder par son fils si tant est que ce projet a jamais existé. Du moins, dans l’immédiat. Wade se serait-il rendu compte que ce serait une bourde politique majeure et que son fils serait balayé par le premier ouragan qui ne manquera pas d’oblitérer son magistère ?
N’est-ce pas là une façon de reculer pour mieux sauter car, certaines indiscrétions annoncent que Wade-fils pourrait être proposé non pas dans l’immédiat à la présidence de la République, mais d’abord à la mairie de Dakar, pour mieux forger son avenir politique et bien le préparer pour les futures échéances. Vérité ou intoxication ? Dans tous les cas, ce mouvement parle à ses « militants » et se dit fin prêt pour les échéances électorales futures. Lesquelles ? C’est là la question. A juste titre d’ailleurs, car, Wade n’a pas dégagé autant d’énergie pour écarter Idrissa Seck et Macky Sall pour rien. L’ambition politique du père à l’égard du fils, même si la mise sous orbite politique de ce dernier a du mal à se concrétiser du fait des obstacles ô combien nombreux, est une évidence de plus en plus criarde. C’est dire que Wade n’a pas forcément renoncé à son projet de succession mais qu’il le repoussera tant qu’il ne jugera pas le moment propice.
Auteur: Assane SAMB
Ferloo.com : Lundi 24 Nov 2008
Pape Amadou Gaye de la Clc : « L’urgence..., c’est : le départ de Wade de la direction du Pds et la désignation d’un candidat du Pds à l’élection de 2012 »
Le bureau exécutif de la Convention des libéraux du centre s’est réuni aujourd’hui à son siège sous la présidence de son secrétaire général national, M. Pape Amadou Gaye. L’ordre du jour a porté sur la création d’un comité de réflexion sur les réformes à apporter à l’organisation et au fonctionnement du Pds et les élections locales de mars 2009. La Clc réclame deux choses : le départ de Wade de la direction du Pds et la désignation d’un candidat du Pds à l’élection de 2012.
La Convention des libéraux du centre (Clc) « se démarque totalement d’une telle entreprise qui, n’est qu’une parodie de plus, pour tromper les militants libéraux et installer une nouvelle classe politique d’arrivistes ». A cet effet, la Clc demande à ses frères du Pds « de rejeter avec la dernière énergie toute décision venant de ce groupuscule au passé politique chargé ». Ainsi, la Clc lance un appel « au frère secrétaire général national Me Abdoulaye Wade d’arrêter les manœuvres politiques et l’avertit des risques d’implosion dans toute entreprise visant à renouveler en l’état actuel les instances du parti ».
Par conséquent, la convention des libéraux du centre « pense que l’urgence est ailleurs et se résume en deux points essentiels : le départ de Wade de la direction du Pds et la désignation d’un candidat du Pds à l’élection de 2012 ».
Sur la question des élections locales, la Clc soutient qu’elle « s’opposera à toute tentative de report des élections et demande au Président de la République de respecter le calendrier électoral et informe les membres du Courant à se tenir prêts pour les locales pour corriger les dérives de certains maires libéraux qui ont contribué à ternir l’image du Pds par leur mauvaise gestion ».
Par ailleurs, cette structure demande au Président Wade « d’user de toutes les possibilités qui lui sont offertes, pour ne pas donner raison au leader du Jëf-Jël, Talla Sylla, par rapport à ses promesses aux jeunes de la banlieue ».
Auteur: Mor Badiane