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Cimetière pour anciens 1ers ministres !

 
Seneweb.com: Mardi 27 Jan 2009 
AFFAIRE MACKY SALL : QUE LA LUMIERE SOIT FAITE D’ABORD, SUR LES MILLIARDS DE KOROGHO ! 
Eternel retournement de l’histoire !  
Voilà que le régime de l’alternance, très réputé pour les scandales financiers, s’acharne une nouvelle fois sur un ancien premier ministre. Macky Sall, depuis son départ du PDS, continue de s’attirer les foudres de l’Etat et du parti au pouvoir. Pour une personne dont Abdoulaye Wade a « forgé » la citoyenneté (Macky Sall), être cité dans des malversations financières ne surprendrait pas le citoyen le moins avisé, faut-il que les faits soient vérifiés. Les Sénégalais attendent toujours d’avoir du nouveau sur les « allégations » du journaliste El Malick Seck (emprisonné), des accusations qui mettent en cause le président de la République et son fils Karim Wade qui seraient mêlés à des histoires de blanchiment d’argent, suite à l’attaque des agences de la BCEAO dans les villes de Bouaké, Man et Korhogo en Côte d’Ivoire. Si Idrissa Seck a été emprisonné pour détournement de fonds puis libéré sans avoir été blanchi totalement, un « non lieu partiel » n’aura pas permis d’en apprendre plus sur la culpabilité ou non de l’ancien premier ministre, encore moins sur la bonne foi du président de la République dont la sortie très musclée devant les caméras de la machine à propagande, reste encore gravée dans la mémoire. N’est-ce pas lui qui promettait de faire toute la lumière sur les milliards que ce dernier aurait planqué à l’étranger ? Evidemment, cela n’a rien de surprenant, étant donné que le président s’est substitué aux pouvoirs législatif et judiciaire.  
Il crée, il tue, mais aussi, il ressuscite, à l’image de Dieu Tout -Puissant.  
Voilà pourquoi Abdoulaye Wade a « forgé » la citoyenneté de Macky Sall qu’il cherche vainement à enterrer vivant, en l’évinçant de la tête de l’assemblée nationale pour avoir demandé à Karim Wade de comparaître devant le parlement, afin de faire la lumière sur la nébuleuse que constitue l’Anoci. Voilà aussi pourquoi après avoir emprisonné M. Seck, le président est revenu devant cette même machine à propagande (RTS) pour blanchir son fils d’emprunt en déclarant que « les accusateurs de M. Seck ne disposaient d’aucune preuve » en mesure d’étayer leurs allégations. 
Si l’Etat peut arriver à justifier de la « culpabilité » de Macky Sall dans les jours à venir, il pourrait peut-être aussi nous éclairer un peu plus sur les milliards de Korhogo qui auraient atterri au Sénégal. Le fait que le journaliste El Malick Seck ne dispose pas de preuves ne constitue pas un gage d’innocence pour le président de la République et son fils. Ces deux ont le devoir d’éclairer la lanterne des citoyens sur ces malversations qui n’ont pas leur place dans une République qui se respecte. Si les arguments requis contre El Malick Seck sont sincères et fondés, Ahmad Dansokho, le leader du PIT, devrait lui aussi, le rejoindre dans sa cellule à la maison d’arrêt de Rebeus (suite à son procès en 2006). Il a été le premier à mettre en cause le président Wade et son fils, peu après les accusations formulées par M. Mamadou Coulibaly, président de l’assemblée nationale ivoirienne. Si et seulement si ces accusations sont fausses (permettez-nous d’en douter), l’Etat du Sénégal devrait porter plainte pour laver l’honneur sali de notre République, ce qui n’a toujours pas été le cas. L’histoire des passeports diplomatiques que le président Wade aurait accordés au « rebelle » ivoirien Guillaume Soro laisse supposer qu’il ya anguille sous roche. Le refus de la Banque Centrale de se prononcer sur cette affaire de blanchiment accorde du crédit aux « allégations » d’El Malick Seck qui n’a fait que reprendre dans son journal ce que tout le monde sait déjà. Il ne nous apprend rien de nouveau en mettant en cause le président Wade et son fils déjà indexés par M. Coulibaly et M. Dansokho. Malheureusement au Sénégal, lorsqu’un journaliste (accusateur) ne dispose pas de preuves, on l’accuse de diffamation, on l’emprisonne ; et lorsqu’il « exhibe » des preuves tangibles, on l’accuse de vol et de « recel de documents administratifs ». Abdou Latif Coulibaly ne nous démentira pas. Voilà à quoi l’Etat et la justice sont réduits au Sénégal : des jouets, entre les mains du parti au pouvoir, des guignols pour amuser la galerie.  
Aux magistrats de refuser de se laisser instrumentaliser. 
Pour condamner les jeunes de Kédougou suite aux émeutes survenues à la veille de Noël, l’Etat ne lésine pas sur les moyens : leur procès a été plus rapide que l’éclair. En un temps record, ils ont été envoyés dans les profondeurs ténébreuses de la prison : 18 peines de 5 à 10 ans ferme. Pendant ce temps, le « Fou du Roi » se pavane tranquillement dans les airs. Au lieu de répondre à ses actes pour avoir commandité le saccage des locaux de l’As et de 24h Chrono, l’ancien ministre Farba Senghor se donne le culot de briguer le suffrage des citoyens, alors que « ses nervis » croupissent illégalement à sa place, en prison. Voila comment la justice sénégalaise est réduite à un véritable paillasson, pour constituer le maillon faible d’une démocratie sans contre pouvoir, un pays de « droit » où l’impunité est la chose la mieux partagée. Les personnes éprises de liberté et de justice sociale ne comptent pas sur l’assemblée nationale, ce bétail parlementaire, pour livrer Farba Senghor à la justice sénégalaise. Ce syndicat de marionnettes a déséquilibré la balance judiciaire qui se veut très répressive contre les détracteurs et opposants au régime de l’alternance. Farba Senghor et les agresseurs des journalistes Kara et Kambel courent toujours, sans mentionner les voyous qui en mai 2006, se sont acharnés sur Pape Cheikh Fall, le correspondant de la RFM à Mbacké. Force est de reconnaître que le pouvoir judiciaire demeure le talon d’Achille des institutions de la République qui en huit ans, est entrée dans sa phase terminale de monarchisation, avec la candidature de Wade-fils aux élections municipales. Ce président imaginaire ferait mieux d’apporter des éclaircis sur la façon dont il a géré les trois cents milliards alloués pour les travaux de la corniche dont certains ont coûté au contribuable 4 milliards le kilomètre de route. C’est indigne de vouloir recueillir le suffrage des Sénégalais sans l’avoir demandé. La procuration électorale demeure l’arme des faibles qui ont du mal à faire valoir leurs idées et convictions politiques, faut-il qu’ils en aient. Lorsqu’on est en quête désespérée de reconnaissance et de légitimité, lorsqu’on a du mal à contrôler ses délires d’ascension sociale forcée, on a nécessairement recours à la corruption ou à l’intimidation. Continuez à vous acharner sur Macky Sall, vous ferez de lui un héros, à quelques semaines des élections locales.  
mbayemomar@yahoo.fr  
 
Auteur: Momar Mbaye  
 
LeQuotidien : Mardi 27 Jan 2009 
Argent sale - Après le film «Idy et les chantiers de Thiès» : Wade tourne «Macky le blanchisseur»  
Hier, jusqu’à une heure du matin, la maison de Macky Sall refusait du monde. Ses avocats et son parti politique y tenaient un point de presse pour dénoncer «les tentatives de liquidation» et la calomnie. Ils appellent aussi à la mobilisation contre «l’autoritarisme». C’était le premier épisode d’un feuilleton politico-judiciaire qui s’annonce. 
Clap ! Une dame en sanglot, aux formes plantureuses, sanglée dans un grand boubou rouge franchit le portail de la résidence de Macky Sall. Laobé Fatick, comme l’appelle les militantes venues aux nouvelles, est juste une figurante dans le nouveau feuilleton politico-judiciaire annoncé il y a quelques heures par un communiqué du ministère de l’Intérieur, mettant en cause le président de l’Apr/Yaakaar dans une affaire de blanchiment d’argent (Lire ailleurs). L’horloge affiche 22 heures passées et les nombreux cameramen dans la cour de la résidence de M. Sall guettent impatiemment la sortie du maître des lieux. Pour l’instant, la concession se remplit petit à petit de supporters, composés d’artistes (le chanteur Doudou Ndiaye Mbengue, la danseuse Ndèye Khady Niang), de politiciens (Talla Sylla du Jëf-Jël, Moustapha Diakhaté, Mahmoud Saleh…), de militants, d’étudiants et de badauds attirés par l’annonce de la nouvelle par la radio. En fait, tout ce monde attend naïvement l’arrivée des policiers de la Dic pour venir cueillir le maître des lieux. Surtout qu’un détachement de la Police est en faction au croisement de la Cité Fann Résidence où habite l’acteur principal. Mais, cette scène n’aura pas lieu. Du moins, pour l’instant. Pour le premier épisode, les spectateurs se contenteront d’une brève apparition de M. Sall, qui s’est extirpé de ses appartements à minuit passée, pour remercier ses militants euphoriques à sa vue, scandant des hourras en dépit du froid de canard qui souffle sur ces abords de l’océan. «Vous êtes venus me soutenir en ces moments d’agression», lance Macky Sall, dont le verbe se veut rassurant. Ensuite, il donne la parole à son parti politique. Seydou Guèye, le porte-parole, fait remarquer les multiples agressions et les pressions subies par l’Apr/Yaakaar en revenant sur les exclusions des députés Mbaye Ndiaye et Moustapha Cissé Lô, de l’Assemblée nationale, le refus des autorités de reconnaître leur formation politique et la dernière arrestation de leur compagnon, Abdoulaye Sall, un émigré sénégalais au Gabon. Pour lui, «manifestement, le gouvernement aux abois, persiste dans sa volonté de persécuter le président Macky Sall, au point de recourir à la calomnie et à l’autoritarisme». Parce que «l’irruption de M.Sall dans l’opposition affole le pouvoir, incapable d’arrêter la saignée provoquée par son départ du Pds, encore moins d’apporter les réponses adéquates aux souffrances des populations». Précision de Seydou Guèye : «Macky Sall n’est en rien impliqué dans une quelconque affaire de transfert ou de blanchiment d’argent.»  
On tourne. Les cameramen filment tout cela depuis une trentaine de minutes ; la foule s’est calmée à la demande de M. Sall et les politiques ont fini de jouer leur partition. Il ne reste qu’aux avocats de faire de même pour boucler ce premier épisode. Et, c’est Me Moustapha Diop qui présente le collectif des avocats de Macky Sall dans cette affaire. Ce collectif est composé, entre autres, de Me Clédor Ciré Ly, Me Leïty Ndiaye. Me Diop relève ensuite deux maladresses dans le communiqué du ministère de l’Intérieur. «La première réside dans le fait que le ministère de l’Intérieur ait cru devoir communiquer à la place du ministère de la Justice et le fait que rien dans le dossier ouvert contre Macky Sall n’établit l’existence de fonds, encore moins de fonds à blanchir.» Suffisant pour que Me Diop interpelle l’opinion sur les dérives et machinations policières qui décrédibilisent les institutions et fragilisent les libertés. 
La scène est apparemment bien jouée. La foule montre même des faiblesses en poussant des onomatopées tristes. Surtout quand l’avocat évoque la mort de Mamadou Dia. «Au moment où le Sénégal pleure un de ses fils les plus illustres et pendant que la Nation se réfugie dans la prière et le recueillement, comment ne pas s’indigner de cette incongruité ?»  
De toutes les façons, le feuilleton se poursuit. D’après certaines indiscrétions, le prochain épisode attendu dans les prochaines heures réserve des surprises. On parle même de l’arrestation éminente de la victime. Clap ! Au tribunal, aujourd’hui, pour la suite… 
Auteur: Cheikh Fadel BARRO  
 
 
Un Peuple, un But, Une foi  
Amadou Gueye NGOM Lundi 26 Jan 2009  
De braves sapeurs pompiers, malgré la vétusté de leur ingénierie se sont armés de courage pour honorer une devise : sauver ou périr. Trois ou quatre d’entre eux ont payé l’imprévoyance des autorités qui croient solder un compte pertes et profits par des hommages ronflants, histoire de faire oublier leur coupable incurie.  
Un peuple, certes, un but, lequel ? Une foi ? Plusieurs, à vrai dire, dans ce paysage indéfinissable de massifs religieux et d’enchevêtrements laïcs. 
Quarante jours passés au pays me renvoient l’image de ce navire sans gouvernail que pilotait à vue un capitaine en sévère état d’ébriété, manoeuvrant par à-coups de brèves et fulgurantes éclaircies tout en rusant avec des écueils vrais ou imaginaires.  
Un peuple, un but… Le peuple livré à lui-même tient bon, tant que l’Etat ne lui met pas les bâtons dans les roues de ses mécanismes de survie, que les municipalités d’affaires lui monnayent des bouts de trottoirs servant d’étals, d’ateliers mécaniques en tous genres, de restaurants furtifs. On vit comme on peut, chacun poursuit son but au détriment de celui des autres.  
Une foi ? Le récent pèlerinage à la Mecque en a révélé au moins trois: celle de la canaille, flibustiers de haut vol affréteurs d’engins de mort, celle des honnêtes victimes qui s’en remettent à Allah, celle des pèlerins noceurs faussement repentis qui s’approprient les rues pour des fêtes païennes.  
Un peuple pour une foi qui dit oui et non à la fois, le temps de décrocher ou dissimuler le croissant lunaire des fêtes musulmanes, au grand dam des chrétiens et non-croyants qui rigolent. Plus on a de jours féries, plus on s’amuse. Pourvu que ça dure!  
Un Peuple, un But, une Foi… Cela fait bien d’y croire dans cette parodie de république laïcisante qui lapide les homosexuels et autorise la prostitution aseptisée.  
Un peuple de populations lassées de se faire entourlouper par la formule « Armons-nous…Partez », révoltées contre coupures et fouets électriques et qui décident de marcher, Imams en tête…  
Un But, celui de la victoire qu’exige, tout un peuple chaque fois que ses Lions du Football affrontent une équipe « ennemie »  
Un peuple uni dans la foi que le Ciel d’Allah jamais ne lui tombera sur la tête, Inch Allah!  
Nouvelle devise ? 
Au regard de ses méthodes, l’ Etat manque de suite dans les idées en ne substituant pas à la devise du Sénégal de Senghor, l’un de ces dictons populaires devenus credo politique des tacherons et larbins de l’Alternance: 
« Xalis ken du ko ligéey, dees koy lijjanti »: l’argent, ça se gagne pas, ça se dépatouille  
« Pexe mo gën njàang »: l’astuce, c’est mieux que l’instruction 
Farba et consorts ne nous démentiront guère. 
 
Amadou Gueye Ngom 
Critique social  
 
 
Nettali : Mardi 27 Jan 2009 
ACCUSE DE BLANCHIMENT D’ARGENT : Macky Sall dénonce " l’agression " et son parti organise la résistance  
NETTALI.NET- Accusé de blanchiment d’argent par le ministre de l’intérieur Cheikh Tidiane Sy, Macky Sall s’est réuni avec le pool d’avocats qu’il a constitué et les membres de son directoire pendant plus de trois tours d’horloge. Le leader de l’Apr a ensuite tenu un point de presse peu avant une heure du matin. Fustigeant l’acharnement dont il se dit victime, l’ancien premier ministre et ancien président de l’Assemblée nationale a pris l’opinion à témoin dans ce qu’il considère comme une énième tentative de liquidation. C’était en présence de plusieurs leaders politique dont Talla Sylla, Moustapha Cissé LÔ, Moustapha Diakhaté et Mahmoud Saleh.  
C’est à quelques minutes d’une heure du matin que Macky Sall est apparu dans la cour de sa résidence drapé dans un grand boubou beige. Face à des militants très en verve qui scandait « Macky président », le leader de l’Alliance pour la République a déclaré : « je voudrais vous remercier du fond du cœur pour votre formidable mobilisation en ces moments d’agression. Vous avez tenu à rappliquer immédiatement chez moi. Je vous dis merci pour cette marque de sympathie. Le peuple doit savoir qu’on a porté des accusations infondées et fabriquées de toutes pièces à mon encontre ainsi qu’à l’encontre des militants de l’Alliance pour la république ». 
Le porte-parole de l’Apr, Seydou Guèye a, par la suite expliqué les motivations des accusations portées sur son leader. « L’Alliance pour la république fait l’objet de beaucoup d’agressions.Un de nos amis militant de l’Apr, Abdoulaye Sall a été humilié à sa descente d’avion et il a subi une fouille très exagérée. Ce matin, il a été gardé à vue et, maintenant, il est entre les mains de la police pour une simple histoire de permis de conduire. Tout cela nous semble être des violations des droits et des libertés fondamentaux des sénégalais. L’alliance pour la République ne se laissera pas intimider par des pratiques d’un autre âge que les sénégalais ont cru jeter par dessus bord depuis l’avènement de l’alternance » a révélé Seydou Guèye. 
Très en verve, il ajoute : « à cette intimidation le pouvoir en place ajoute de la calomnie puisque c’est en fin de journée que Cheikh Tidiane Sy a sorti un communiqué dans lequel il accuse Macky Sall d’être impliqué dans une histoire de blanchiment d’argent. Et plus grave encore, ce communiqué indique que ce serait en relation avec un chef d’Etat étranger. C’est une ingérence et une entorse aux règles de la diplomatie. Ce n’est que pure calomnie ». 
Le parti de Macky Sall est par ailleurs décidé à lutter jusqu’au bout contre ce qu’il assimile à une tentative de liquidation. « Nous militants de l’Apr disons que l’autoritarisme ne passera pas. Nous sommes face à un pouvoir aux abois, un pouvoir incapable d’apporter des réponses adéquates aux souffrances des populations, un pouvoir incapable d’arrêter la saignée causée par le départ du président Macky Sall, bref, un pouvoir définitivement perdu. Il importe que les démocrates s’érigent en rempart contre ces dérives antirépublicaines dont notre pays n’a nullement besoin. En vérité, cette histoire n’est qu’une vaine tentative de liquidation de l’Apr et de son leader » a également affirmé le porte-parole de l’Alliance pour la République. 
Macky Sall et le porte-parole de son parti ont donné rendez vous aux militants au bloc des Madeleine pour soutenir Abdoulaye Sall, dont l’audience est prévue mardi à 9 heures. Affaire à suivre. 
Auteur: Béatrice L  
 
Seneweb.com : Mardi 27 Jan 2009 
Blanchiment d'argent et association de malfaiteurs : Macky Sall entendu ce mardi à la Dic  
La police sénégalaise devrait procéder, dès ce mardi matin, à l’audition de l’ancien Premier ministre Macky Sall par la Brigade des affaires financières de la Division des investigations criminelles (DIC). Selon un communiqué émis très tard lundi par le ministre de l’Intérieur , des écoutes téléphoniques auraient permis d’établir l’implication de Macky Sall dans un blanchiment international d’argent sale. M. Sall, qui se préparait à s’engager dans les prochaines élections locales contre la mouvance présidentielle, serait le complice d’un des responsables de son parti politique au Gabon et d’un chef d’Etat africain dont l’identité n’a pas été dévoilée.  
Le responsable au Gabon, Abdoulaye Sali Sall, a été interpellé à plusieurs reprises alors qui rendait visite à sa famille restée au Sénégal. Après une première interpellation non fructueuse à l’aéroport de Dakar, la police l’a arrêté pour défaut de permis de conduire, alors qu’il conduisait son fils à son école. Selon des sources concordantes contactées par Senewebnews, le responsable de l’Apr au Gabon, qui a connu un retour de parquet, devrait être présenté devant un juge d’instruction ce mardi.  
 
Ferloo.com : Lundi 26 Jan 2009 
La police chez Macky Sall : L’ex-Premier ministre accusé d’être mêlé dans une affaire de blanchiment d’argent. 
L’opinion est, à la lumière de la descente au moment où mettons en ligne de la police au domicile de Macky Sall, édifiée sur les raisons de l’arrestation, ce matin, du responsable de l’Alliance pour la République (APR) au Gabon. 
 
L’ex-Premier ministre est accusé d’être le complice de Seydou Salli Sall, ressortissant de Boyinadji (département de Matam) vivant au Gabon, dans une affaire de blanchiment d’argent. 
Selon les dernières informations obtenues par Ferloo, la police squatte la devanture de la maison de Macky Sall, avec deux fourgonnettes. Un motard est aussi sur les lieux. 
L’APR avait au cours de la journée émis un communiqué informant de l’organisation d’une conférence de presse, demain, au siège de ladite formation politique qui compte aller en coalition aux élections locales de mars 2009. 
 
 
Auteur: Abdourahmane SY  
 
Ferloo.com : Lundi 26 Jan 2009 
Dakar : Le responsable d’APR au Gabon déféré au Parquet. 
Les ennuis judiciaires d’Abdoulaye Salli Sall ont commencé à l’aérogare de Dakar quand il a été soumis à une fouille corporelle, dès sa descente d’avion, par la police. 
 
Ensuite, l’"acharnement" (puisque c’est ainsi qu’on en parle dans la famille politique de Macky Sall) sur la personne du responsable de l’Alliance pour la République au Gabon s’est poursuivi jusqu’au moment où, le lendemain de son retour au Sénégal, il est allé cherché ses enfants à l’école. Les policiers l’ont encore interpellé à Yoff qui l’ont accusé de conduire avec un passeport gabonais. 
Les dernières informations sur cette affaire indiquent que M. Sall a été cueilli par la police et déféré au Parquet. Quelles sont les raisons véritables de son arrestation ? C’est aller en conjectures, pour le moment, que d’affirmer qu’il est entre les mains de la justice à cause seulement de son engagement militant aux côtés de Macky Sall, meme si des responsables d’APR semblent nous mettre sur cette piste. Ferloo promet d’y revenir. 
Auteur: Abdouahmane SY  
 
Ferloo.com : Lundi 26 Jan 2009 
Le Pit sur la suite des évènements de Kédougou : Des fouilles opérées dans la maison familiale de Dansokho. 
« Kédougou : Halte aux exactions et au harcèlement des populations ! », c’est le coup de gueule contenu dans le communiqué du secrétariat du Comité central du Pit reçu à Ferloo.com. En effet dans ledit document, les membres de cette instance dirigeante du parti d’Amath Dansokho nous apprennent que « les forces de gendarmerie continuent, sous prétexte de recherche, d’investir nuitamment les domiciles dont celui de la famille d’Amath Dansokho ».  
Les camarades de Dansokho estiment que « dans le contexte de la répression arbitraire que le pouvoir a développée dans la région (Ndlr : Kédougou), ces exactions participent non seulement d’un aveuglement grave, face aux problèmes qui sont à l’origine de la protestation des populations, mais expriment aussi une volonté d’intimidation de celles-ci pour permettre au Pds de mettre en coupe réglée la région dans la perspectives des élections de 22 mars 2009 ». Aussi, ajoutent-ils que « contrairement à sa prétendue volonté d’apaisement, le pouvoir redouble d’ardeur dans sa politique de violence et de harcèlement à l’encontre des populations, notamment à l’endroit de la famille du Secrétaire général du Pit ». 
Selon le secrétariat du Comité central du Pit, « le dessein du pouvoir est clair : il s’agit de décourager toute volonté de résistance à sa malfaisante politique de bradage des ressources de la région ». C’est ainsi que tout en dénonçant « la violence continue et exacerbées sur les populations » et en manifestant « sa solidarité agissante », les camarades de Dansokho appellent tous les secteurs de l’opinion nationale « à prendre la peine mesure de ce qui se joue à Kédougou pour ainsi, apporter, de façon déterminée, la réponse qui sied ». 
Pour sa part, précisent-ils, « le Pit, fidèle à sa ligne de défense des populations, continuera à agir, non seulement, au sein des frontières nationales en direction de toutes les forces démocratiques, mais aussi au plan international pour arriver à la mobilisation la plus large possible en vue de la libération inconditionnelle des détenus de Kédougou et rétablissement des populations locales dans leurs droits légitimes ». 
Auteur: Abdou TIMERA  
 
24hchrono : Lundi 26 Jan 2009 
Echec de la politique de l’emploi des jeunes de Wade : Mamadou Lamine Keita accusé. 
Les libéraux continuent de se déchirer suite aux différentes critiques de l’opposition et des leaders d’opinion sur le manque d’emploi sous le régime de Wade. Chez les jeunes diplômés on semble situer les responsabilités de cet échec. Ces derniers en tout cas, accusent le ministre de la jeunesse d’être à l’origine de l’échec de la politique de l’emploi des jeunes du régime de Wade.  
«Mamadou Lamine Keita n’a pas pu donner âme à la politique de l’emploi des jeunes du Président de la République» constate la convention des jeunes diplômés libéraux. Ils citent comme exemple l’ANEJ et le FNPJ, «deux structures qui ont failli à leur mission». Selon les jeunes diplômés «nous avons mené un sondage pour savoir si les jeunes connaissaient l’ANEJ et nous nous sommes rendus compte que la quasi-totalité des jeunes ignorait l’existence de cette structure. Ce qui est pour nous un manque de compétence de la part de l’équipe chargée de piloter la structure et de la tutelle, en l’occurrence le ministère de la jeunesse». De l’avis de Goumbala et de Diaw, Mamadou Lamine Keita et son équipe doivent rendre le tablier, «ils ont montré leurs limites à tous les niveaux. C’est l’incompétence de Mamadou Lamine Keita qui a fini par tuer l’UJTL, cette structure qui constituait le fer de lance du parti», soulignent les jeunes diplômés libéraux.  
 
Auteur: Sambou BIAGUI  
 
Le Soleil: Mardi 27 Jan 2009 
ÉTAT DÉFECTUEUX DES ROUTES : Grève des transporteurs de Kaolack et Fatick ce lundi et mardi  
Les transporteurs des régions de Kaolack et de Fatick ont mis en exécution leur menace d’aller en grève à partir de ce lundi, ce jusqu’à mardi. Ceci s’est traduit par le boycott depuis hier matin de certains axes routiers au grand dam des voyageurs. 
A la suite de leur rencontre avec le gouverneur de région, Amadou Sy, et les services compétents, les transporteurs avaient brandi la menace d’aller en grève les 26 et 27 janvier si les engagements pris par les décideurs, n’étaient pas respectés. Ces engagements portaient sur la réfection de la déviation réalisée au niveau de l’axe Kaolack-Nioro est en chantier, le bouchage des trous sur l’axe Kaolack-Sokone, ainsi que d’autres travaux urgents. Ainsi, les transporteurs de Kaolack et Fatick ont mis en exécution leur menace d’aller en grève à partir de ce lundi, ce jusqu’à mardi, en boycottant certains axes à savoir Kaolack-Nioro, Kaolack-Karang, Passy-Foundiougne et Ndankhoga-Fatick. 
Même si les transporteurs et leurs responsables, Papa Yoro Samb et Pape Dianko, reconnaissent que certains travaux ont été menés, conformément aux promesses, force est de convenir que la taille des travaux exécutés sont en deçà de leurs attentes car, ces derniers continuent de vivre un véritable calvaire du fait de l’état très défectueux des routes. 
Joint au téléphone, le chef d’antenne de l’Agence autonome des travaux routiers (Aatr), Salif Ndiaye, a soutenu que les engagements pris lors de la rencontre avec le gouverneur ont été bien respectés. Selon lui, la déviation Kaolack-Nioro, une des principales doléances des transporteurs, a été réfectionnée et les engins ont commencé le bouchage des trous sur l’axe Kaolack-Passy. Aussi, a-t-il rappelé que pour les autres routes, les marchés seront attribués entre la fin du mois de janvier et mi-février et les travaux vont démarrer. Mais, il se dit très étonné de voir les chauffeurs et les transporteurs aller en grève. 
Pour l’heure, c est le désarroi total au niveau des gares routières où le trafic est complètement bloqué. Les voyageurs, du fait de l’immobilisme des véhicules, surtout au niveau des gares routières de Nioro et de karang, ne savent plus à quel saint se vouer. Cependant, ils devront prendre leur mal en patience, l’arrêt du trafic devant durer deux jours pleins. 
Auteur: Oumar Ngatty Bâ  
 
Candidat Municipal Wade  
Souleymane Jules Diop Jeudi 22 Jan 2009  
« Les crimes purement moraux  
et qui ne laissent aucune prise  
à la justice humaine, sont les plus  
infâmes, les plus odieux »  
Honoré de BALZAC  
 
Nous avons beaucoup pensé, ces dernières années, à ce que serait le Pds sans Wade. Nous n’avons jamais imaginé une fin aussi brutale et aussi tragique. Ce n’est pas l’échec d’un parti, c’est l’échec d’un chef qui a toujours réduit son parti à sa propre personne. Abdoulaye Wade avait jusqu’ici exercé un contrôle absolu sur son entourage. C’est son entourage qui le contrôle maintenant. Il s’était pris au jeu de la division, et voilà qu’il est lui-même divisé. Il s’était toujours imposé à son parti. Son parti s’impose maintenant à lui. Il donnait l’impression d’avoir un avis sur tout. Il n’a plus aucun avis sur rien du tout. Les décisions qu’il prend le matin sont contestées l’après-midi. Son parti s’est transformé en factions rebelles qui se battent les unes contre les autres. Le chef de guerre, impuissant, n’est plus que l’ombre de lui-même. On ne s’oppose pas seulement à lui, on s’avise de le faire savoir. Ceux qui lui obéissaient les yeux fermés ne se contentent plus de lui dire non. Ils se moquent de lui quand il détourne le regard. Il n’y a pas un seul pouce du territoire sur lequel son autorité n’est pas contestée. Il a divisé le pays en petites parcelles pour contenter ses petits. Ils ont transformé chaque petit sentier en un champ de bataille.  
Il vous faut parfois vous rendre à la préfecture pour savoir à quelle région, à quel département vous appartenez. Si vous êtes de Kaoulack, il se pourrait que vous retrouviez vos pénates à Kaffrine. Si vous êtes de Kolda, il se pourrait que vous vous réveilliez le lendemain à Sedhiou. Il peut arriver qu’une frontière vous sépare de vos voisins immédiats et que pour voter, vous soyez dans l’obligation de changer de région. Dans ce désordre immense, même un chat aurait du mal à retrouver ses petits. Mais ce régime ne s’encombre d’aucune mesure, quand il veut parvenir à ses fins.  
Nous avons envisagé les scénarii de fin de règne les plus pessimistes, mais personne ne s’attendait à cette sortie tragique. Les hommes font tout pour entrer dans l’histoire. Abdoulaye Wade fait tout pour en sortir par la petite porte. Il avait conduit son parti à la victoire en 2000 et étendu son emprise sur l’ensemble du pays. Il couronne cette carrière finissante par la destruction de son pays et de son parti. L’opposant avait fait du Pds, il faut le lui concéder, un des instruments de conquête du pouvoir les plus puissants des temps modernes. Mais il n’a jamais réussi à en faire un parti politique. Il y a quelques mois, il feignait encore d’en faire un grand parti de rassemblement. Mais la soif de pouvoir l’a abîmé. Le Pds est devenu un cadavre trop lourd à porter. Il faut avoir le cœur bien accroché pour ne pas s’en détourner. Son Comité directeur, la seule instance qui se transforme au besoin en Congrès, est devenu un refuge d’anciens « socialistes » où le Duché va recevoir toutes les semaines son tribut d’acclamations. Les vrais « libéraux » qui avaient cheminé avec lui se gardent de telles sournoiseries. Dans toutes les localités du pays, ils se sont organisés pour résister au vent de changement que leur impose « la famille ».  
On ne sait pas de quoi ce désordre indescriptible est le nom. Mais il a un visage, celui de Karim Wade. Tout le monde n’en était pas convaincu, mais nous savons maintenant le pourquoi de tous les règlements de compte de ces dernières années. Il jurait sur tous les saints que sa Génération du concret était une organisation caritative. Nous savons maintenant que les nattes de prière et les subventions accordées à l’Eglise n’étaient pas des cadeaux du ciel. Les hommes d’Eglise et les imams doivent se sentir insultés, puisque toutes ces années durant, ils croyaient recevoir un grand bienfaiteur, alors qu’il s’agissait d’un vulgaire politicien.  
Quoiqu’il fasse maintenant, Abdoulaye Wade a livré le pays au chaos. Il a poussé si loin les divisions que toute réconciliation devient impossible. Quoi que nous fassions, Karim Wade a décidé de s’imposer à nous ou de nous imposer le chaos. Il n’y a que dans sa tête qu’existent les 800 000 cartes que son mouvement aurait vendues à travers le pays, pour le rendre si arrogant. Il en est si peu sûr qu’il s’est réfugié derrière une liste proportionnelle pour s’emparer de la capitale. Quand viendra le moment de la confrontation, il aura toujours des feddayin capables de se flageller à sa gloire. La présence de Farba Senghor, imposé par Viviane Vert, n’a pas d’autre but. Il est là pour prendre le commandement des nervis et assurer les sorties nocturnes contre les récalcitrants. Karim Wade sera loin de cette grande tension électorale. C’est aussi un des avantages attachés à son rang, de vaincre sans péril. Il attendra tranquillement son intronisation. Abdoulaye Wade nous a fait beaucoup de mal, mais il a plus de courage.  
N’importe quel homme raisonnable aurait dissuadé Karim Wade de se lancer dans cette aventure insensée. Malgré tous les moyens mis à sa disposition, les liquidations politiques, le pays se refuse à lui. Le président de la République est lui-même devenu la victime des ambitions qu’il a fait naître dans la tête de son fils. La tentative de réconciliation avec Idrissa Seck a révélé au pays entier ce que beaucoup de gens soupçonnaient déjà. Abdoulaye Wade n’a plus aucun contrôle sur le pays. Le pouvoir est passé aux mains de Viviane Vert et de son fils Robert. Après la sortie d’Iba Der Thiam, il n’a eu aucun mal à envoyer Awa Ndiaye à la télévision nationale démentir le chef de l’Etat et le remettre à sa place. C’est bien fait pour Idrissa Seck, mais c’est mal fait pour le Sénégal. La parole du président de la République ne signifie plus rien. L’institution présidentielle était fragilisée. Elle est maintenant ridiculisée. Celui qui est désigné pour remplacer le président de la République en cas de vacance du pouvoir n’est pas mieux. Il n’a rien entre les jambes. Pape Diop veut installer Karim Wade et retourner vendre du poisson. Il l’a dit au journaliste qui lui a signalé qu’il y avait des trous sur son Cv et qu’il avait changé d’état-civil. Mardi dernier, quand il a été bloqué à l’entrée de la préfecture de Dakar, le président du Sénat a obéi sans brocher. Il attendait l’ordre de Karim Wade. Il a un tempérament de théâtre, le maire de Dakar. Mais il sait d’où viennent les ordres.  
SJD 
Auteur: Souleymane Jules Diop  
 
L’OBSERVATEUR : 
ACCUSATIONS DE BLANCHIMENT D'ARGENT WADE VEUT MACKY EN PRISON 
 
Article Par Latir MANE ,  
Paru le Mardi 27 Jan 2009 
 
Tel un disque raillé qui passe et repasse un même son, l’histoire se répète. Mais avec d’autres acteurs. C’est un ex-Premier ministre qui est encore accusé. Non pas d’atteinte à la sûreté de l’Etat, mais de blanchiment d’argent sale. Après l’arrestation au Sénégal du représentant de l’Apr/Yaakaar au Gabon, un communiqué du ministre de l’intérieur est tombé faisant état de l’implication de cet homme et de son leader dans un réseau de blanchiment d’argent sale.  
Comme un train qui arrive à l’heure, voilà que les choses s’emballent pour l’ex-Premier ministre, à la veille des élections locales. Après la fouille d’Abdoulaye Saly Sall, représentant de l’Alliance pour la République (Apr/Yaakaar) au Gabon , samedi, à son arrivée à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, les choses se corsent pour lui. Libéré samedi, le responsable de l’Apr au Gabon a été convoqué hier matin au commissariat central. Et dès qu’il s’est présenté, il a été arrêté, puis déféré au Parquet. Après plusieurs heures passées au Parquet, l’homme a été transporté par la police chez lui dans une maison située à quelques encablures du cimetière de Ouakam, pour perquisition. Après plusieurs commentaires sur son arrestation, ce n’est que le soir vers les coups de 18 heures que le communiqué du ministre de l’intérieur est tombé. Dans lequel Cheikh Tidiane Sy accuse l’homme et Macky Sall d’être mêlés à un réseau de blanchiment d’argent sale. Il est clairement mentionné dans le communiqué que :«les services du ministère de l’intérieur ont recueilli des informations faisant état de l’existence d’un réseau de blanchiment d’argent sale impliquant M. Macky Sall ancien président de l’Assemblée nationale et Abdoulaye Saly Sall, de nationalité sénégalaise résidant au Gabon.Dans le cadre de l’enquête ouverte, les services compétents ont alors intercepté des correspondances avec un chef d’Etat africain tendant à avaliser l’idée selon laquelle les fonds incriminés proviendraient de ce dernier. En tout état de cause, il s’agit bel et bien d’une opération illicite. Les services compétents du ministre de l’intérieur ont pris par conséquent toutes les dispositions utiles en rapport avec le Parquet. L’enquête se poursuit». Et selon les dernières informations, c’est la sûreté urbaine qui a effectué les perquisitions. Et Macky Sall sera entendu aujourd’hui par la S.u. toujours dans le cadre de l’enquête.  
Abdoulaye Sall est présenté comme un riche homme sénégalais, originaire de Matam, précisément du village de Boynadji. Il est rentré au Sénégal pour les besoins des élections locales de mars 2009. Et c’est parce qu’il a été soupçonné de transporter beaucoup d’argent qui doit servir à financer la campagne électorale de son parti et dans sa localité qu’il a été fouillé dès son arrivée à l’aéroport. Mais il a été relaxé, parce qu’il n’avait rien avec lui. Ou bien les policiers n’ont rien trouvé sur lui. Mais finalement il sera rattrapé et gardé à vue.  
 
MACKY SALL POURSUIVI POUR COMPLICITÉ DE BLANCHIMENT D’ARGENT L’ex-Président de l’Assemblée nationale devant la Sûreté urbaine ce matin 
 
Article Par Mamadou SECK,  
Paru le Mardi 27 Jan 2009 
 
Les carottes sont cuites pour l’ex-Président de l’Assemblée nationale. Si l’on sait qu’il risque d’être déféré devant le Procureur de la République après son audition devant les policiers enquêteurs de la Sûreté urbaine pour le délit de complicité de blanchiment d’argent. Surtout que Abdoulaye Sall a été mis à la disposition du Parquet pour le même chef de prévention.  
Au moment où le militant de l’Alliance pour la république(Apr) Yaakaar Abdoulaye Fall fera face au juge des flagrants délits, le chef du parti Apr Yaakaar, Macky Sall sera devant les enquêteurs de la Sûreté urbaine pour répondre du chef de prévention de blanchiment d’argent. Selon le communiqué du ministère de l’Intérieur, « les services du ministère de l’Intérieur ont recueilli des informations faisant étant de l’existence d’un réseau de blanchiment d’argent impliquant Macky Sall ancien Président de l’Assemblée nationale et Abdoulaye Sall de nationalité sénégalaise résidant au Gabon ». Des accusations démenties par le collectif des avocats constitués pour la défense de Macky Sall. « Le collectif dément formellement ces accusations graves qui ne sont qu’un jalon de plus dans la campagne de calomnies dont le but ultime est l’arrestation programmée de l’ancien Président de l’Assemblée nationale », consigne dans une déclaration, le collectif des avocats piloté par Me Moustapha Diop. Pour le collectif chargé de la défense de l’ancien Premier ministre, la vérité dans cette affaire est très simple, « Abdoulaye Sall, sénégalais émigré au Gabon et militant de l’Apr parti dont Macky Sall est le président, a été minutieusement fouillé mais sans résultat, à son arrivée à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, le 24 janvier 2009 ». Mais, poursuivent les conseils de l’ex-Président de l’Assemblée nationale, « le Procureur de la République l’ayant retourné à la Police, cette dernière en a profité pour perquisitionner son domicile en toute illégalité (hors flagrant délit, hors délégation judiciaire et hors des heures légales) ». Devant ces faits, le collectif dénonce deux maladresses : « la première réside dans le fait que le ministre de l’Intérieur ait cru devoir communiquer à la place du ministre de la Justice. La seconde dans le fait que rien dans le dossier ouvert contre Abdoulaye Fall, et par ricochet contre Macky Sall, n’établit l’existence de fonds, encore moins de fonds à blanchir ». Par conséquent, le collectif interpelle « l’opinion publique nationale et internationale sur ces dérives et machinations policières (qui peuvent ne pas exclure la fabrication de preuves) qui décrédibilisent les institutions de la république et fragilisent les libertés ». Il regrette également qu’ « au moment où, le Sénégal pleure un de ses fils les plus illustres, le regretté Président Mamadou Dia, et pendant que la nation tout entière se réfugie dans la prière et le recueillement, comment ne pas s’indigner de cette incongruité».  
 
KEDOUGOU Les gendarmes fouillent Dansokho 
 
Article Par LA REDACTION,  
Paru le Mardi 27 Jan 2009 
 
Traque  
On l’a évoqué dans notre édition d’hier, parlant justement de cet ami de Macky Sall, fouillé à l’aéroport Léo Poète, des ongles aux cheveux. Lui, c’est Abdoulaye Sall qui est finalement tombé dans les nasses de la Police. Déféré au parquet, son dossier est en train d’être épluché. En fait, selon nos satellites qui suivent de très près cette affaire sans en piper mot, l’Etat était depuis plusieurs mois en train de fouiner dans les affaires de Macky Sall. Et surtout ses réseaux financiers. En gros, ceux qui lui donnent de l’argent. L’ancien Pm ne s’étant pas assez « servi » du temps où il occupait les plus hautes fonctions, c’est donc tout naturellement qu’il s’est retourné vers l’extérieur où non seulement il y a une forte population émigrée (hal pulaar) bien acquise à sa cause, mais aussi des Présidents qui ne portent pas trop notre Gorgui national sur leurs cœurs. Au point de dégainer de bonnes liasses en euros, dollars ou devises au profit de Macky Sall ?  
Traque (bis)  
En tout cas, l’Etat soupçonne certes le Président gabonais de rallonger le blé en faveur de Macky Sall pour le soutenir aux élections. Le leader de l’Apr s’est d’ailleurs rendu au mois de septembre dernier au Gabon, pour y rencontrer la forte communauté sénégalaise qui y vit, mais aussi beaucoup de responsables politiques du pays de Bongo. Un séjour de trois jour assaisoné par un grand meeting lundi au Stade Omnisports Président Omar Bongo Ondimba de Libreville. Mais « nak », ce n’est pas Bongo qui est réellement dans le collimateur des autorités sénégalaises. Mais plutôt le président Burkinabé Blaise Compaoré que notre Gorgui national ne porte d’ailleurs pas trop sur le cœur. En effet, selon nos satellites, le Palais regarde d’un très mauvais œil, la connexion Macky/Compaoré. Une connexion bien sérieuse puisque Blaise Compaoré a aidé l’ancien Pm à rejoindre un cercle très influent, dans un réseau réputé puissant. Une affaire à suivre…  
Lobbying  
Dites, le premier adjoint au maire de Plateau est devenu hyper liquide. Demba Diop alias Diopsy ! On ne sait pas comment ça se fait, mais il a fait débarquer deux camions high classe destinés au ramassage à Tivaouane. Précisément devant la mosquée Serigne Babacar Sy. Des camions destinés donc à la Khadra de Tivaouane, donc au Khalife. Seulement aussitôt ces engins débarqués dans la ville sainte, les appétits ont commencé à s’aiguiser. Car, un mouvement proche du Khalife veut avoir la gestion de ces deux camions en faisant payer les populations alors que les marabouts préfèrent les confier à la Mairie qui, curieusement, n’en veut pas trop.  
Lobbying (bis)  
En tout cas Diopsy a commencé son travail de lobbying. Il a bien raison car ayant fort à faire. En effet, du côté de Rebeuss où il s’active, les populations, surtout les jeunes, ne comprennent pas son retournement de veste dans la bataille pour la préservation du stade Assane Diouf qui, depuis, a été rasé par les bulldozers. D’ailleurs Diopsy avait en effet signé le fameux accord avec Me Doudou Ndoye. Depuis, il collabore avec les Chinois et c’est un de ses lieutenants qui recrutait les jeunes devant travailler à l’érection de ce complexe. Ce qui avait justifié la prise de distance du porte-parole du mouvement, Pape Diouf, investi sur la liste Benno Siggil Senegal. La bataille de Rebeuss risque d’être rude.  
Voyage  
Notre Gorgui national aime bien prendre son avion, chaque fois qu’il allume la mèche. Comme la dernière fois, lorsqu’il a secoué le cocotier Pds en recevant Idy au Palais pour nouer un accord politique avec lui, Gorgui reprend l’avion. Destination ? Nous vendons notre langue au chat. Après le Président part à 7 heures du mat’  
«Acharnement»  
La traque annoncée contre Macky Sall et ses proches, dont nous avons fait écho dans nos «Index» d’hier, prend forme. En atteste l’«acharnement inexplicable dont feraient l’objet certains de ses proches dans leur vie professionnelle, selon nos satellites. Nos connexions, qui en connaissent un bout, de révéler que «le dernier exemple en date est l’affectation arbitraire du responsable de l’Apr (Alliance pour la République) Mambaye Niang, fils de Imam Mbaye Niang, travaillant à l’Asecna et muté à Saint-Louis pour complément d’effectif». Il est aussi fait cas d’un pro-Macky officiant à la Lonase «qui a été envoyé, sans ménagement, à l’intérieur du pays». Sans parler «des fonctionnaires que Macky Sall avait amenés avec lui à l’Assemblée et que l’Administration refuse, jusqu’à présent, de réintégrer à leurs postes d’origine».  
Rebeuss  
Comme si les événements s’enchaînaient, pour ne pas dire que l’étau se renfermait sur l’ancien numéro 2 du Pds, des informations étaient, depuis peu, distillées pour dire que «la cellule qu’occupait Idrissa Seck, lors de son incarcération à Rebeuss, était en train d’être repeinte». Une «mauvaise nouvelle» qui est parvenue, l’on ne sait comment, jusqu’à Macky Sall. Et, croyez-en nos satellites, les proches du leader de l’Apr ont eu des sueurs froides. Mais puisque l’ancien président de l’Assemblée nationale soutenait, il n’y a guère, être préparé à toutes les éventualités dans son nouveau combat politique…  
Caméra  
S’agissant toujours de Macky Sall, nos satellites, qui ont fait hier un tour chez lui, nous rapportent les «déboires» de notre confrère Pape Cheikh Sylla de Walf-Tv. Ce dernier a vu sa caméra confisquée par les éléments de la Sûreté urbaine (SU) qui voulaient cueillir l’ancien Premier ministre. Heureusement, il y a eu plus de peur que de mal, le journaliste a finalement pu récupérer sa caméra, mais «sans la preuve irréfutable que pourrait constituer la cassette».  
Dansokho  
«Les forces de gendarmerie continuent, sous prétexte de recherches, d’investir nuitamment des domiciles dont celui de la famille d’Amath Dansokho». C’est la quintessence d’un communiqué émanant du Comité central du Pit, parvenu hier à notre rédaction. Intitulé «Kédougou : Halte aux exactions et au harcèlement des populations !», la source mentionne que «contrairement à sa prétendue volonté d’apaisement, le Pouvoir redouble d’ardeur dans sa politique de violence et de harcèlement à l’encontre des populations, notamment à l’endroit de la famille du Secrétaire général du Pit». Et, selon les camarades de Dansokho, «le dessein du Pouvoir est clair : il s’agit de décourager toute volonté de résistance à sa malfaisante politique de bradage des ressources de la région».  
Arrestation  
Restons dans le domaine des accusations et autres plaintes. Et c’est pour vous signaler l’arrestation, hier, à Rufisque, de l’architecte Ousseynou Faye. Initiateur d’un mouvement citoyen, reprendre le fauteuil de maire à Ndiawar Touré aux prochaines Locales de mars 2009, ce contempteur, dans un passé récent, des Chantiers de l’Anoci, fait l’objet d’une plainte dont l’auteur n’est personne d’autre que le … Préfet de Rufisque, Serigne Mbaye. Ce dernier a saisi, selon nos satellites, le Procureur. Lequel, à son tour, a balancé un soit transmis au Commissaire Niang de Rufisque. Sauf extraordinaire, les signaux qui nous parviennent annoncent qu’«il sera déféré au Parquet».  
Hady Niang  
Le défilé des personnalités au domicile de Mamadou Dia continue. Nos satellites, qui y ont fait hier un tour, y ont capté la présence de l’homme d’affaires Hady Niang. Petit-frère d’un autre homme politique sénégalais, aujourd’hui disparu, Me Babacar Niang, Hady Niang a fait, récemment, parler de lui. C’était dans le cadre d’un conflit l’opposant à la Société générale de banques au Sénégal (Sgbs) et qui s’était terminé, après moult péripéties, par un accord à l’amiable.  
«Toureundo»  
Restons chez le Maodo pour vous dire que nos satellites y ont intercepté une info qu’ils étaient à mille mieux d’imaginer : notre confrère Tidiane Kassé, par ailleurs Directeur de Publication du quotidien Walf Sports, est l’homonyme du fils aîné de Mamadou Dia, Cheikh Tidiane Dia. Mieux, nos satellites nous apprennent que le petit frère du père de Tidiane Kassé était le chauffeur attitré de l’ancien Président du Conseil. Et que si le pater du journaliste a consenti à céder le volant, c’est parce qu’il était contraint par le poids de l’âge. Toutes nos condoléances à «Tij». Qui disait que le monde est trop petit ?  
Kara/Kambel  
Réuni hier, au Groupe «Futurs Médias», le Comité pour la défense et la protection des journalistes (Cdpj) a «constaté que les représentants de l’Assemblée nationale et du Sénat à la Haute Cour de Justice viennent d’être nommés». Mais, c’est pour aussitôt «considérer que ces désignations, qui s’inscrivent dans l’ordre normal des choses, ne signifient aucunement la manifestation d’une volonté de faire avancer le dossier relatif à l’affaire du saccage de L’As et de 24 Heures Chrono». Le Comité veut donc que soit demandé «le vote de la loi de mise en accusation de Farba Senghor, principal commanditaire, qui semble bénéficier d’une certaine protection». Pour mieux «toucher» l’opinion internationale, «le Cdpj compte saisir l’Union africaine, la Cedeao et d’autres structures pour les informer de l’état d’avancement de ces deux affaires».  
Mody Niang  
A la page 5 de notre édition d’hier, dans un article intitulé «L’héritage politique ?éclaté? de Maodo», il s’est glissé une petite erreur. En effet, nous faisions état, dans le corps du texte, d’un Mody Niang qui a été le Directeur de cabinet de l’ancien président du Conseil. Il s’agit en réalité de Mody Niane, un instituteur de la génération de Mamadou Dia et Abdoulaye Fofana, aujourd’hui décédé. Nous espérons que nos lecteurs ont rectifié d’eux-mêmes. «Ce serait vraiment me faire trop d’honneur. En décembre 1962, j’étais en classe de seconde», a relevé le non moins enseignant à la retraite, Mody Niang, bien vivant. Lequel nous à joint aux fins de rectification. Pas un «récupérateur» çui-là. Chapeau !!!  
«Rawalé»  
Face à l’éventualité de son arrestation, l’ancien Président de l’Assemblée Nationale, Macky Sall, préfère, selon nos satellites, jouer la carte de la prudence. D’autres diront de l’anticipation. C’est la seule et unique raison ayant présidé au «rawalé» (évacuation) de ses deux enfants en lieux sûrs. Bien sûr qu’ils ne peuvent pas être inquiétés. Mais sans doute, veut-il les épargner de tout traumatisme…  
Café  
Est-ce alors pour conjurer le mauvais sort qui semble s’acharner sur son époux que la douce moitié de l’ex-Premier ministre et Maire déchu de Fatick distribuait, hier, du café à tout va aux nombreux militants et sympathisants de l’Apr venus prêter main forte à son «plus fort» pourchassé par la Police. On peut le croire. En tout cas, Marème Faye, puisque c’est d’elle qu’il s’agit, a aidé son monde à ne pas sentir les rigueurs du froid qui avait enveloppé son domicile sis à quelques encablures de l’océan. Courageuse, celle-là ! 
ANALYSE Ballon de sonde ! 
 
Article Par NDIAGA NDIAYE ,  
Paru le Mardi 27 Jan 2009 
 
Du défaut de permis de conduire retenu contre Abdoulaye Sall aux accusations de blanchiment d’argent sale impliquant ce dernier et Macky Sall, le dossier a évolué à une vitesse exponentielle. De quoi s’émouvoir de cette «terreur légalisée» aux relents de règlement de comptes politiques. Le plan de liquidation politique de l’ancien Président de l’Assemblée nationale déchu à la suite d’un complot parlementaire, est, en effet, déclenché. Le premier acte de cette opération est une phase-test dont l’issue devait aboutir à l’incarcération de Macky Sall.  
Cette volonté de Me Wade d’écarter tout empêcheur de succéder en rond, se heurte à une série d’incertitudes dont la réaction de l’opinion et les éventuelles pressions des lobbies internationaux qui s’intéressent aux activités politiques du leader de l’Apr/Yaakaar. En effet, aucune stratégie définitive n’est arrêtée dans ce combat aux issues, pour le moment, incertaines. Ainsi, le Palais lance cette opération d’expérimentation tout en restant en attente de probables signaux dont la poursuite du plan devrait dépendre. La moindre poche de résistance, d’où qu’elle vienne, pourrait signer la fin du plan de liquidation. Lequel a des ressemblances avec celui alors concocté pour freiner l’ardeur politique d’Idrissa Seck. En ce moment, les cris d’indignation étaient plus importants que les actions sur le terrain. Seulement, les contextes diffèrent essentiellement. La stabilité politique et sociale qui régnait en 2005 est bien différente de la situation actuelle. Les remous nés d’une crise sociale et économique font que la tension est ambiante. La moindre étincelle est susceptible de dégénérer. En effet, minimiser les conséquences que cette affaire Macky Sall pourrait avoir dans le climat du pays équivaudrait à de la naïveté. Ce n’est pas parce que les Sénégalais sont pour lui, mais les frustrations accumulées du fait du mal-vivre peuvent bien exploser à la moindre occasion. Et rien ne garantit des lendemains paisibles au cas où le leader de l’Apr Yaakaar serait sur le point d’être envoyé en prison. Surtout à cette période pré-électorale marquée par un surchauffement des esprits.  
D’ailleurs, l’on ne peut manquer de lier la préparation des élections à l’arrestation programmée de Macky Sall. Les Sénégalais étant souvent portés à soutenir les sorties d’éclat et suivre les dernières modes politiques, l’Etat du Pds aurait bien raison de s’inquiéter du mal que représente la participation de Macky Sall aux élections locales. Toutefois, cet acharnement dont il est victime lui profiterait en ce sens qu’un vaste mouvement de sympathie pourrait se former autour de sa personne. Ce qui augmenterait sensiblement sa côte de popularité. Mais, comme les hommes du Pouvoir savent lire les leçons de « l’affaire Idrissa Seck » et du gain politique que ce dernier a tiré de sa persécution, le cas Macky pourrait connaître un traitement particulier. Avec à la clé, une accélération de la procédure, l’addition d’autres charges au délit déjà retenu, ou tout simplement de possibles reculades.  
DELIT DE BLANCHIMENT D’ARGENT Ce que risquerait Macky Sall 
 
Article Par Daouda MINE,  
Paru le Mardi 27 Jan 2009 
 
Régi par la loi n° 2004-09, le blanchiment d’argent est puni par une peine de 3 à 7 ans de prison.  
Le blanchiment d’argent est régi par la loi uniforme n° 2004-09 adopté par l’Assemblée nationale, en sa séance du mardi 27 janvier 2004. L’article 37 de cette loi dispose que «les personnes physiques, coupables d’une infraction de blanchiment de capitaux, sont punies d’un emprisonnement de trois (3) à sept (7) ans et d’une amende égale au triple de la valeur des biens ou des fonds sur lesquels ont porté les opérations de blanchiment». «La tentative de blanchiment est punie des mêmes peines», ajoute l’alinéa 2 de cet article. «L’entente ou la participation à une association en vue de la commission d’un fait constitutif de blanchiment de capitaux, l’association pour commettre ledit fait, l’aide, l’incitation ou le conseil à une personne physique ou morale, en vue de l’exécuter ou d’en faciliter l’exécution, sont punis des mêmes peines prévues à l’article 37», poursuit l’article 38 de cette même loi.  
Toutefois, «les peines prévues sont portées au double lorsque l’infraction de blanchiment de capitaux est commise de façon habituelle ou en utilisant les facilités que procure l’exercice d’une activité professionnelle». Les peines sont également doublées «lorsque l’auteur de l’infraction est en état de récidive. Dans ce cas, les condamnations prononcées à l’étranger sont prises en compte pour établir la récidive». Les peines sont également portées au double «lorsque l’infraction de blanchiment est commise en bande organisée» (article 39).  
Ces peines afflictives sont complétées par d’autres infamantes. En effet, les personnes physiques déclarées coupables de blanchiment de capitaux peuvent être frappées de «l’interdiction de quitter le territoire national et le retrait du passeport pour une durée de six (6) mois à trois (3) ans». Ils peuvent également perdre «leurs droits civiques, civils et de famille pour une durée de six (6) mois à trois (3) ans».  
 
 
 
 
 
CONSTAT ALARMANT DE L’ORDRE DES ARCHITECTES La majorité des immeubles d’habitation sont hors normes 
 
Article Par HAROUNA FALL,  
Paru le Mardi 27 Jan 2009 
 
Deux semaines après l’incendie suivi d’effondrement d’un immeuble à la Médina, l’ordre des architectes du Sénégal est monté au créneau hier pour faire un constat alarmant. La majorité des immeubles d’habitation est constituée de bâtiments hors normes.  
Le constat sur la situation des immeubles à Dakar est plus qu’alarmant. Face à la presse, le président de l’ordre des architectes Mamadou Niang a tiré la sonnette d’alarme. A l’en croire la majorité des immeubles d’habitation est constituée de bâtiments hors normes et présentent des caractères « danger-incendie » et « danger-stabilité ». En effet, explique-t-il, des immeubles âgés sont transformés d’une manière peu conventionnelle et sans respect des règles de l’art. C’est pourquoi, ils ont jugé plus utile, de diffuser quelques prescriptions importantes à titre de recommandations, pour que l’éveil et la prise de conscience soient effectifs. Et surtout faire savoir aux populations que toute construction suppose la résolution des problèmes de statiques, mais aussi de se prémunir des dangers possibles, comme le feu. M. Niang précise que toutes les dispositions sécuritaires anti-incendie sont prises en compte par les architectes au moment des études. Elles se résument en trois points. D’abord, il ne faut pas qu’il y ait d’incendie. Ensuite s’il y a incendie, il faut éviter sa propagation par l’installation de dispositifs d’extinction de feu. Enfin, il faut sauver les personnes et les biens. A ce niveau, deux facteurs entrent en jeu : le temps d’alarme et le temps d’évacuation. Le total des deux devant être inférieurs au temps de survie. Le temps d’alarme est plus court s’il y a une surveillance effective ou un fonctionnement des moyens de détection, d’avertissement et d’alarme. Ce qui est rare dans les immeubles d’habitation. La rapidité d’évacuation est conditionnée par plusieurs facteurs indissociables, influencés par la conception des immeubles. Dans un incendie, soulignent les architectes, les victimes succombent surtout d’étouffement ; les dispositions de désenfumage permettent d’amener de l’air et la suppression des gaz toxiques. Les mauvaises installations techniques sont généralement à l’origine des sinistres. L’installation électrique doit inclure les blocs autonomes, l’alarme, la détection et la signalisation.  
 
 
 
 
 
LE QUOTIDIEN : 
Incertitudes sur les élections locales : La Coalition Dekkil Ngor contre tout report. 
27-01-2009  
Par B. FAYE 
 
«Convaincus que, dans une démocratie, les élections se tiennent à échéances régulières et constituent un rendez-vous important entre les populations et leurs représentants», les partis membres de la Coalition Dekkil Ngor appellent, dans un communiqué, à la tenue des élections locales à la date du 22 mars 2009. Macky Sall et ses alliées ne doutent pas de l’équité de l’administration qui s’est toujours montrée républicaine. Toutefois, ils appellent celle-ci à plus de vigilance et de neutralité, pour une gestion qualitative du processus électoral. La coalition a déjà relevé plusieurs impairs. Les uns sont relatifs à la délivrance des documents administratifs, nécessaires à la confection des listes de candidats. Les autres découlent du respect des délais impartis pour le dépôt de celles-ci auprès des autorités administratives. Dans la même foulée, elle a vigoureusement dénoncé la non-publication des listes électorales, après la révision exceptionnelle intervenue cette année. «En effet, au-delà de l’absence de concertation entre les acteurs politiques et l’Etat -ce qui est à l’origine de tous les cafouillages constatés-, il est de tradition dans notre pays de respecter un délai de 72 heures après le dépôt des listes pour apporter des compléments», renseignent les partisans de Macky Sall. Tout en prévenant que cette souplesse ne devrait en aucune manière constituer, une brèche pour favoriser le dépôt de certaines listes non présentées aux autorités administratives dans les délais légaux, au moment où d’autres se sont vues refuser le dépôt. 
La Coalition Dekkil Ngor qui regroupe l’Alliance pour la République (Apr)/Yakaar, le Nouveau parti (Np), l’Union des forces nouvelles (Ufn), entre autres, invite la Commission électorale nationale autonome (Cena) ainsi que l’ensemble les acteurs politiques et de la société civile, à plus de vigilance pour garantir la régularité et la transparence des prochaines élections locales. 
Stagiaire  
 
SUDQUOTIDIEN : 
Accusé d’appartenir à un réseau de blanchiment d’argent sale Les ennuis commencent pour Macky Sall  
par Bacary Domingo MANE | SUD QUOTIDIEN , mardi 27 janvier 2009  
Des fourgonnettes de la Police nationale étaient stationnées hier, lundi 26 janvier, devant le domicile de Macky Sall, ancien Président de l’Assemblée qu’un communiqué du Ministère de l’Intérieur accuse d’appartenir à un « réseau de blanchiment d’argent sale », de même qu’un autre Sénégalais vivant au Gabon, du nom d’ Abdoulaye Salli Sall. Ce dernier, de retour au Sénégal, est cueilli par la police et déféré au Parquet. On l’accuse de « délit de défaut de permis ». Il passe ce mardi devant le juge. 
Macky Sall, son staff et ses avocats étaient en concertation, tard dans la soirée (23 h passées) au domicile de l’ex Premier ministre pour arrêter la conduite à tenir. Un communiqué devait être produit à l’issue de la rencontre. Par ailleurs, indiquent nos sources, un point de presse de l’Alliance pour la République (Apr/Yakaar) est prévue aujourd’hui à 11h, à son siège, pour se prononcer sur la situation. 
« Les services du Ministère de l’Intérieur ont recueilli des informations faisant état de l’existence d’un réseau de blanchiment d’argent sale impliquant M.M Macky Sall, ancien Président de l’Assemblée nationale et Abdoulaye Sall, de nationalité sénégalaise résidant au Gabon », renseigne un communiqué de presse du ministère de l’intérieur daté du 26 janvier. La même source de préciser : « Dans le cadre de l’enquête ouverte, les services compétents ont alors intercepté des correspondances avec un Chef d’Etat africain tendant à avaliser l’idée que les fonds incriminés proviendraient de ce dernier. En tout état de cause, il s’agit bel et bien d’une opération illicite ». 
Le communiqué d’indiquer : « Les services compétents du Ministère de l’Intérieur ont pris par conséquent toutes les dispositions utiles en rapport avec le Parquet ». Et que « L’enquête se poursuit ». 
Hier soir des fourgonnettes de la Police ont stationné aux alentours du domicile de l’ex Premier ministre et ancien Président de l’Assemblée nationale. 
Quant à Abdoulaye Salli Sall présenté comme le « complice » de Macky Sall, il a été cueilli par la police et déféré au Parquet. Il passe devant le juge ce mardi L’originaire de Boyinadji (département de Matam) vivant au Gabon, serait victime d’ennuis judiciaires depuis qu’il est arrivé à l’aéroport Léopold Sédar Senghor. IL serait soumis à une fouille corporelle, dès sa descente d’avion, par la police. Le lendemain, souligne notre confrère Ferloo.com, il est allé chercher ses enfants à l’école. Les policiers l’ont encore interpellé à Yoff qui l’ont accusé de conduire avec un passeport gabonais. Il a donc été arrêté pour « délit de défaut de permis ». 
Rappelons qu’à la veille du dépôt des listes pour les élections locales du 22 mars prochain, l’Alliance pour la République (Apr/Yakaar) de Macky s’est vue refuser le récépissé de reconnaissance par le ministère de l’Intérieur, parce que tout simplement « Yaakaar » est un nom commun de Sénégalais. En plus, le ministère de l’Intérieur soutient qu’un autre parti utilise le même nom. Il s’agit en l’occurrence celui de Mor Dieng, ancien cadre de l’Alliance des forces de progrès (Afp) qui avait, dans une correspondance, attiré l’attention du ministère de l’Intérieur. 
L’Alliance pour la République (Apr) tient un point de presse ce mardi 27 janvier à 11h, à son siège pour se prononcer sur la situation. 
Hier, jusqu’au-delà de 23h Macky Sall, son staff et ses avocats étaient en concertation, à son domicile, pour se prononcer sur la question. Un communiqué devait être produit. 
 
WALF FADJRI : 
Retour sur le droit à l’image : Quelques réflexions sur une affaire récente  
 
 
Une affaire d’agression d’un journaliste-photographe défraie actuellement, et malheureusement encore une fois, la chronique. La presse a relaté une altercation ayant opposé un célèbre chanteur sénégalais, son épouse et certains de leurs amis au photographe d’un organe de presse à la sortie d’une boîte de nuit. Les causes avancées de cette confrontation diffèrent. En effet, le patron du journaliste fait état, dans la lettre de saisine du président du Conseil des éditeurs et diffuseurs de presse (Cedps) [1] d’une sollicitation de son photographe par un ami du musicien pour la prise d’une photo avec celui-ci. Par contre, le communiqué de presse du chanteur qu’il s’agissait de ‘photos prises à son insu’. En tout état de cause, une chose semble incontestable et incontestée : le chanteur a récupéré des photos de lui prises par le journaliste-photographe !  
Il justifie son attitude par le droit qu’il a de protéger, comme tout individu, son image et le droit qu’il a sur celle-ci. En l’occurrence, c’est moins la prise de vue que la conviction [2], intime, que l’image fera l’objet d’une transaction commerciale qui explique la récupération des photos. Elle s’inscrit dans une série [3] de conflits opposant l’artiste-chanteur-homme d’affaires à une partie de la presse sénégalaise.  
La récurrence de ce genre de conflit nécessite que des éclairages soient apportés sur la notion de droit à l’image et sur sa protection. Le droit à l’image a été consacré, en France, par les tribunaux. Aucun texte normatif spécifique ne le consacre au Sénégal. Il est possible cependant de le rapprocher du droit au respect de la vie privée, que le droit sénégalais ne consacre pas expressément, mais dont on peut trouver une filiation dans la constitution sénégalaise du 7 janvier 2001. Celle-ci, dans son préambule, déclare l’adhésion du Sénégal aux différents instruments internationaux de protection des droits de l’homme [4] lesquels affirment, presque tous, le droit de chaque personne au respect de sa vie privée.  
Le droit à l’image est le droit pour toute personne d’interdire aux tiers qui n’y ont pas été expressément ou tacitement autorisés, la reproduction et la publication de son image. Le droit à l’image est un droit de la personnalité, attachée à celle-ci donc. Il postule le droit, pour l’individu, de soustraire à autrui la représentation de sa personne. Ce droit est compréhensible, même s’il peut paraître absurde de devoir l’affirmer. Hans Belting a pu dire : Ll’image, c’est ce qu’il y a à l’intérieur de nous’ [5]. C’est dire le paradoxe qu’il y a entre l’image de la personne et sa protection : notre image nous représente et sert à nous identifier [6] mais nous voulons avoir une maîtrise de sa reproduction et de son utilisation.  
On admet que le droit à l’image fait corps avec le droit de la personne sur sa propre apparence. Autant personne ne peut contester à un individu le droit de déterminer son apparence, autant, il faut lui reconnaître un droit sur l’image de cette apparence. Ainsi, tout individu doit pouvoir s’opposer à ce que son apparence soit capturée et retenue en la possession d’autrui sous une forme identifiante [7]. L’objectif recherché est de protéger la personne tant dans sa liberté que dans son intimité et, parfois, dans sa sécurité. De fait, l’atteinte au droit à l’image peut être admise dès la prise de l’image, avant même son exploitation, étant entendu qu’aucune garantie n’existe que l’image prise fera l’objet d’une utilisation conforme à celle déclarée. En outre, les progrès techniques permettent aujourd’hui une retouche des photos qui facilite un détournement de finalité et favorise toutes les fantaisies, parfois peu tolérables [8].  
La difficulté à déterminer le domaine du droit à l’image a donné lieu à une casuistique particulière en France. Quelques axes majeurs peuvent être retenus pour dresser à grands traits le panorama. Il montre qu’un double consentement est exigé, tant à la réalisation de l’image qu’à l’utilisation qui en sera faite. D’abord, la réalisation de l’image d’une personne se trouvant dans un lieu privé est subordonnée à son consentement. La reproduction d’une telle image, prise avec ou sans son accord, est également soumise à l’autorisation de la personne. Ensuite, la protection de l’image est moins étendue lorsque la personne est dans un lieu public. En pareille occurrence, si le consentement est toujours exigé, le droit à l’image doit cependant être concilié avec d’autres impératifs. En effet, les nécessités de l’information imposent que dans certaines circonstances, le droit à l’image ne puisse pas jouer. Ainsi, lorsque l’image est prise dans un lieu public, dans le cadre d’un événement d'actualité relatif à la vie professionnelle de l'intéressé dont l’apparition revêt un caractère accessoire, l’exigence d’un consentement est relative. Ainsi, l’autorisation n’est pas exigée si l’image a un rapport direct avec une information légitime du public. Celui-ci a, aussi, le droit d’accéder à l’information, notamment lorsqu’elle est d’actualité.  
En l’espèce, à considérer la boîte de nuit, théâtre des faits reprochés à l’artiste chanteur, comme un lieu public [9], il reste qu’il s’y trouvait pour des raisons privées. La présence du chanteur n’avait rien de public et n’était guère liée à son activité professionnelle. Dès lors, son consentement à la capture de son image était indispensable. Mais, la tendance actuelle des revues à avoir des pages relatant la vie nocturne de certaines personnes, avec photo à l’appui, rend difficile l’acceptation de l’exigence d’un consentement. D’autant plus que les personnes concernées se prêtent ‘avec plaisir’ au jeu [10].  
Relativement à l’affaire qui nous intéresse, le chanteur en cause n’est pas un citoyen ordinaire. Il fait partie de ces Sénégalais que nous idolâtrons et que nous appelons ‘stars’. Ces célébrités sont souvent sous le feu de l’actualité. Nous épions leur moindre fait et geste ; nous voulons tout savoir sur eux. Le plus souvent, elles nous laissent faire, nous introduisent dans leur intimité, partagent avec nous leurs doutes et angoisses, leurs peines et leurs joies.  
Pour autant, comme tout un chacun, elles disposent d’un droit exclusif sur leur image. Ce droit est renforcé lorsqu’il s’agit d’un artiste ou d’un sportif. Pour ces derniers, l’image participe d’un ensemble d’outils de promotion de l’activité professionnelle. Sa maîtrise est indispensable. Elle doit cependant être conciliée avec l’exigence de disponibilité dont l’artiste ou le sportif doit faire montre à l’égard de ses admirateurs, lesquels doivent pouvoir le photographier sans trop de difficulté. Mais cette prise de l’image de l’artiste par des admirateurs doit s’intégrer dans l’exercice raisonnable d’une campagne de communication.  
Il en va autrement lorsque la photo est prise par des professionnels. L’activité et le comportement des célébrités ne sauraient justifier que leur image soit prise sans leur accord, hors les cas où l’image présente un lien direct avec le fait traité ou a été fixé à un moment suffisamment proche de lui dans le temps. Ce n’est pas là le moindre des paradoxes : offrir une large part de sa vie à l’attention des médias et vouloir maîtriser la reproduction et l’utilisation de son image. Comme indiqué tantôt, ce sont les circonstances de l’espèce qui déterminent la frontière, ténue, entre la capture de l’image relevant et participant de la recherche de l’information et le voyeurisme le plus primaire. Pour les célébrités, cette frontière est plus que mince. Sa détermination est cependant brouillée. Elle existe. Tous les acteurs concernés doivent pouvoir l’identifier.  
Cependant, les enjeux financiers et économiques sont de nature à la brouiller, ou, à tout le moins, ne sont plus de nature à dissuader les organes de presse de la franchir allégrement. En effet, un rapide calcul suffit à établir le bilan économique de ce type de transgression. Et, à l’heure d’une concurrence exacerbée entre les entreprises de presse, le profit considérable qui peut découler de la publication d’une image volée vaut largement le coût de la condamnation pécuniaire qui pourra s’ensuivre.  
C’est, peut-être sinon certainement, contre l’exploitation et l’utilisation de son image dans cette guerre économique entre organes de presse qu’a voulu s’insurger l’artiste chanteur. Qu’il en ait le droit est incontestable. Qu’il s’y soit mal pris l’est, à notre sens, tout autant. C’est une règle élémentaire de toute vie en société que nul n’a le droit de se faire justice soi-même. Le droit à l’image fait l’objet d’une protection juridictionnelle. C’est donc devant le juge que le chanteur aurait dû demander que les photos prises, si tant est que cela se soit passé selon sa version, ne soient pas publiées dans la presse. Et pour faire face à l’urgence qui caractérise ce genre de circonstances, une procédure de référé existe.  
Saisi, le juge peut interdire la publication de l’image volée. De même, il peut également ordonner le retrait de la vente des numéros comportant une telle image. Enfin, le juge peut interdire de parution de l’organe de presse qui publie une image dont la réalisation n’a pas obtenu le consentement de la personne concernée. C’est dire que le juge dispose d’une palette diversifiée de sanctions pour empêcher ou faire cesser l’exploitation d’une image volée.  
L’arme judiciaire est d’autant plus efficace qu’elle permet, en outre, de sanctionner financièrement, non seulement, l’auteur de la photo mais aussi et surtout l’organe de presse qui la publie. Certes, c’est un pari risqué de demander des dommages et intérêts pour la publication d’une photo volée. Mais, il est hautement plus noble et plus digne de demander au juge d’interdire la publication de la photo que de se lancer dans un combat de rue pour la récupérer. Adopter une telle attitude ne fait guère honneur à l’individu qui s’y adonne, et encore moins lorsqu’il s’agit d’un personnage public, et contribue à alimenter les choux gras de la presse dite ‘people’.  
L’artiste chanteur occupe une position et a un statut qui lui permet d’offrir au juge l’opportunité de se prononcer pour définir le périmètre du droit à l’image et la frontière nécessaire entre la liberté de la presse, le droit et la liberté d’informer et le respect du droit à l’image et au-delà, du droit à la vie privée. Il ne doit pas s’en priver. C’est même, pour lui et d’autres Sénégalais de la même trempe, une obligation morale. Ils inciteront d’autres à le faire et contribueront à renforcer la crédibilité de notre justice par la confiance qu’ils lui accordent pour régler ce genre de litiges.  
Etre une icône, un modèle pour des milliers de jeunes, impose une éthique du comportement et un sens élevé des responsabilités. Aucune atteinte à n’importe quel droit de la personnalité ne saurait justifier une remise en cause de cette double exigence. Elle va au-delà de la réussite professionnelle et financière pour interpeller l’homme, simplement, dans toute son humanité.  
Dr Mbissane NGOM Enseignant-chercheur Université Gaston Berger de Saint-Louis  
[1] - Structure nouvellement créée par les patrons de presse.  
[2] - Elle est clairement exprimée dans le communiqué de presse de l’artiste chanteur.  
[3] - Elle commence vraiment à devenir longue, même si toutes les affaires ne se rapportent pas à la gestion de son image, mais concernent souvent la protection de la vie privée de l’artiste chanteur.  
[4] Notamment : la Déclaration universelle des droits de l'Homme et du Citoyen de 1789, la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme du 10 décembre 1948 et la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples du 27 juin 1981  
[5] Conférence ‘ Anthropologie de l’image ’, Collège de France, Paris, 4 mars 2003.  
[6] A ce titre, elle est une donnée à caractère personnel telle qu’envisagée par la loi n° 2008-12 du 25 janvier 2008 portant sur la protection des données à caractère personnel.  
[7] G. Cornu, Droit civil, Introduction. Les personnes. Les biens, 11e éd., Montchrestien, p. 244  
[8] Que l’on se remémore la fameuse photo de l’ancien Premier ministre Mame Madior BOYE à la une d’un journal de la place et le choc qu’elle a provoqué en chacun de nous !  
[9] Analyse fort contestable, une boîte de nuit étant un endroit privé dont l’accès est subordonné à l’acquittement d’un droit d’entrée  
[10] Cela fait toujours plaisir d’avoir sa photo dans la presse ‘ people ’. C’est une marque de reconnaissance de son appartenance à la ‘ jet set ’, une catégorie particulière de citoyens, regroupant, outre les artistes à la mode, les sportifs et certains hommes politiques et hommes d’affaires, des personnes dont on a toujours une raison de se demander, quelle est, en vérité, l’activité principale diurne, à part faire la fête et fréquenter la ‘ bonne ’ société.  
 
 
 
+ L'info en continu 
 
 
 
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Maodo, le Grand Mamadou Dia 
 
 
L’infatigable Patriarche, au dessein immense  
Le très grand Maodo, debout face à tous les vents  
Pour le combat d’émancipation de son peuple flapi.  
N’étant pas de la race des politiciens indolents,  
Givrés du pouvoir et subissant le destin et ses aléas  
Vous avez eu les visions du devenir de votre peuple  
Où en serait le Sénégal fourbu et soucieux  
Si, avec Maodo, nous avions cheminé ensemble  
Avant que, par les colons et les néo-colons,  
D’un complot vous fûtes encellulé,  
Dans leur tentative de sceller les chaînes d’acier  
Des peuples serrés à l’étau avec l’instinct de carnassier.  
Vous fûtes l’exemple à ne pas donner à une certaine Afrique,  
Une Afrique à sucer, une Afrique à spolier, une Afrique à asservir.  
Car vous saviez mieux que quiconque, le Sénégal à bâtir  
Avec les valeurs et le génie de son peuple.  
De vos yeux d’enfant à Diourbel vous avez vu Bamba  
Le vaillant et valeureux serviteur de Moustapha,  
Chambellan au statut envié de la sublime créature,  
Mohammed Rassoulilahi, le meilleur des êtres  
Qu’attends le Sénégal ? Qu’attends l’Afrique  
Pour vous élever au pinacle parmi ses serviteurs dévoués  
Véritablement patriotes qui du continent martyr ont mérité :  
Mandela, Kwame Krumah, Patrice Lumumba, Amilcar Cabral…  
Attendent-ils après vous pour vous célébrer avec des larmes de crocodile ?  
Avec vous certainement nous serions au-delà de l’émergence bancale  
Vous êtes l’homme de la vérité. Du bon et droit chemin  
Celui du mont à arpenter sur la voie sinueuse du développement  
Votre socialisme autogéré aurait changé nos terroirs fort justement.  
Vous fûtes libre de vos mouvements vers le Kremlin  
Sans passer par l’Elysée aux temps des camps,  
Au temps de la fraîcheur diplomatique des super grands.  
Vous n’auriez pu vivre que près du peuple,  
Votre résidence, au cœur de la populeuse Médina,  
Entre les cocotiers où la nuit les grillons entonnent leur symphonie  
Et le jour où on entend le chœur des brouhahas du marché Tilène  
Après vous personne n’aurait pu l’habiter si ce n’est la culture  
Jouxtant l’Ecole Alassane Ndiaye ‘Allou’ cet autre grand patriote  
Vous fûtes aussi un grand bâtisseur des choses  
Et un militant de la vertu et du bon comportement des êtres.  
Je me souviens quand les bulldozers sont venus déblayer  
Dans ma ville, la route passant devant ma maison natale  
Qui Prenait forme depuis le tribunal jusqu’au cimetière de Séssene  
Nos aînés nous ont dit que ce fut votre œuvre  
Et aussi les lampadaires qui ont longtemps illuminé le chemin  
De la route de Bambey à la demeure du vénérable Thierno Kandji.  
Après vous le sable fit disparaître la route à l’exception, seul rescapé  
De votre ouvrage un gros caillou sur lequel je me suis assis tant de fois.  
Pour réciter et chantonner ‘Adèle et le petit soldat qui revenait de guerre’  
Pour dénoncer l'état défectueux des routes : Les chauffeurs du Sine-Saloum garent leurs véhicules pour 48 h 
 
 
(Correspondance) - Les chauffeurs de véhicules de transport en commun de l'ancienne région du Sine-Saloum ont fini par mettre à exécution leur menace d'aller en grève ce lundi matin. En effet, pour dénoncer l'état défectueux de certains axes routiers dont kaolack-Keur Ayib, Kaolack-Karang, Fatick-Dakhounda et Foundiougne-Passy, ils n'ont pas trouvé mieux à faire que de garer leurs véhicules pour 48 heures. Constat : dans la journée du lundi, aucun départ, notamment au niveau du ‘garage Nioro’, encore moins d'arrivée de véhicule, n'a été enregistré.  
Selon le président du Groupement des chauffeurs de ladite gare routière, Pape Ndour, ce mouvement d'humeur fait suite à l'arrêt constaté, depuis plus d'un an, des travaux sur ces axes routiers. A quoi s'ajoute l'état des déviations mal aménagées à cet effet et de dégradation assez avancée des routes. Ceci au grand dam des usagers qui, à présent, ne savent plus quel axe routier emprunter pour voyager.  
Toutefois, les chauffeurs et transporteurs du Sine-Saloum, qui se disent à présent confrontés à de réelles difficultés, avertissent les autorités des conséquences d'un ‘pourrissement de la situation’.  
En outre, bien que n'étant pas concernés par ce mot d’ordre, leurs collègues transporteurs de Kaffrine se sont joints audit mouvement d'humeur. Une initiative qui a fini de réjouir le président Pape Ndour.  
ELH.Thiendella FALL  
 
Babacar DIOP(Producteur de riz dans la vallée du fleuve Sénégal, président du Cncr de Saint-Louis) : ‘L’Unacois joue à cache-cache’  
Pour que les Sénégalais puissent savourer le riz local, il faut que l’Unacois s’implique et que l’Etat lève les contraintes. Des contraintes qui ont pour noms : difficultés d’accès aux bons intrants, mauvaise répartition des moissonneuses-batteuses et absence de pistes de production praticables. C’est la religion que les producteurs se sont faite. Babacar Diop en est un. C’est le patron du Cncr à Saint-Louis. Il nous a accordé cet entretien en marge de l’atelier international du Cncr tenu les 21, 22 et 23 janvier derniers à Dakar sur la crise alimentaire. La rencontre a réuni plusieurs acteurs, dont l’Unacois.  
 
Wal Fadjri : Que reprochez-vous à l’Union nationale des commerçants et organisations industrielles du Sénégal (Unacois) ?  
Babacar Diop : Nous étions à un moment très en avance dans les discussions avec l’Unacois. En effet, il est nécessaire qu’il y ait une alliance, même de circonstance, avec les commerçants. Seulement, l’Unacois faisait, à un moment donné, un jeu de cache-cache. Si cette organisation s’est rabattue sur le riz importé, c’est parce qu’elle en tirait plus de profit. Face à la crise alimentaire mondiale, la seule attitude qui vaille est d’encourager la production locale. Notre devoir est de produire, mais nous devons avoir la possibilité de commercer. On peut, peut-être, y arriver, en signant une convention avec l’Unacois  
Wal Fadjri : L’Unacois estime n’avoir que 2 000 F Cfa de bénéfice par tonne de riz importée. Vous semblez en douter, tout comme vous ne comprenez pas que le riz soit vendu jusqu’à 400 F Cfa. Pourquoi ?  
Babacar Diop : En ce qui nous concerne, nous avons fixé le kilogramme du riz paddy à 150 F Cfa, la transformation à 16 F, le riz usiné à 257 F. Avec une marge bénéficiaire de 8 à 10 F, on peut vendre le riz local à 270 F au plus. Le représentant de l’Unacois à ce séminaire (Ndlr : il s’agit de l’atelier international du Cncr tenu les 21, 22 et 23 janvier derniers à Dakar sur la crise alimentaire) vient de nous dire que les importateurs vendent le riz importé à 275 F Cfa. C’est curieux ! Parce les ménagères achètent le riz à presque 400 F le kilogramme, alors que nous avons la possibilité de vendre le riz local à moins de 300 F le kg. Notre riz est compétitif, il est frais, je ne vois pas pourquoi on ne peut pas trouver avec l’Unacois un terrain d’entente. Mais commercialiser notre riz suppose une discussion franche entre les producteurs, les commerçants et, peut-être, les institutions qui sont autour des producteurs. Le travail a été déjà fait avec les institutions, l’Unacois et l’Agence de régulation des marchés. On a intérêt à respecter les clauses de ces conventions. Par ailleurs, la production de riz demande beaucoup d’argent. La Caisse nationale de crédit agricole, principale banque qui finance le riz, a beaucoup de problèmes, même si, à un certain moment, les producteurs avaient des difficultés pour honorer leurs dettes. L’Unacois devrait, à mon avis, pouvoir s’impliquer dans le financement de la production. On doit aussi régler la question de la transformation avec des unités très performantes. Mais là aussi, on éprouve beaucoup de difficultés. Il y a, certes des unités appropriées, mais aussi, hélas, d’autres qui sont artisanales. Et la qualité du riz laisse à désirer, faute d’un bon tri.  
Wal Fadjri : Quand le Sénégalais peut-il espérer manger le riz local au prix que vous avancez ?  
Babacar Diop : En fait, il y avait bien une disposition qui fixait l’autosuffisance alimentaire à l’horizon 2015. C’est planifié dans le temps. Il suffit, à mon avis, de lever les contraintes que sont notamment les intrants et le financement. La transformation, c’est après la production.  
Wal Fadjri : A vous entendre parler, on a l’impression que vous ne vendez pas votre riz…  
Babacar Diop : Nous avons dépassé ces moments. La conjoncture mondiale nous permet de vendre notre riz. Néanmoins, le dialogue entre producteurs et commerçants pose encore problème. Il faut instaurer un dialogue franc entre les acteurs et mettre en place des clauses que tout le monde va respecter. Cela fait défaut aujourd’hui.  
Wal Fadjri : Les commerçants disent éprouver des difficultés à venir jusqu’aux champs pour acheter le riz, faute de pistes de production. Avez-vous une solution à cette difficulté ?  
Babacar Diop : C’est vrai, mais les infrastructures n’incombent pas aux producteurs, c’est l’affaire du gouvernement. Il y a des pistes de production, il faut les réhabiliter et en créer d’autres pour permettre aux commerçants d’accéder aux champs.  
Wal Fadjri : Finalement, dans cette affaire du riz local, qui traîne les pieds ? Le gouvernement ? L’Unacois ?  
Babacar Diop : En tout cas, le débat, c’est la commercialisation. Et dans ce débat, on ne peut occulter l’Unacois. Ce qui nous intéresse, c’est la production et la commercialisation. C’est vrai que tout cela suppose une bonne communication et, elle passe par de bonnes routes.  
Wal Fadjri : Pourquoi n’êtes-vous pas contents des intrants ?  
Babacar Diop : Le fait d’avoir l’idée de booster la production de riz est salutaire. Je peux même dire que la conjoncture actuelle nous contraint à faire des réalisations pour atteindre l’autosuffisance alimentaire. Le riz est une denrée stratégique. Il y a un programme d’autosuffisance en riz d’ici 2015, il y a la Goana, tout comme une volonté nous permettant de produire le riz. Cette volonté se traduit par la subvention des intrants agricoles. Nous sommes en train de produire du riz, mais il y a des difficultés. Ces dernières sont liées aux intrants agricoles. Durant la campagne écoulée, on a certes eu des intrants subventionnés, notamment l’urée, mais autour de la vallée il n’y pas eu de Dap, cet engrais dit de fond qui permet d’accroître la production et de garantir un bon comportement des plantes. L’engrais de fond disponible dans la vallée coûtait très cher. Parce qu’il se vendait à 800 F le kilogramme. Ce qui est inaccessible, faute de subvention. C’est vrai que tout cela est lié aux difficultés des Ics, mais il y a lieu de faire des efforts pour que le Dap soit disponible.  
Wal Fadjri : Quelles sont les conséquences de l’inexistence du Dap sur les récoltes de la vallée ?  
Babacar Diop : On n’a pas encore une idée de la production. Car les récoltes se poursuivent. Sous peu de temps, nous serons édifiés. Mais, il y a un problème lié aux opérations post-récolte. Les prestations de service des moissonneuses-batteuses coûtent cher. J’ai payé 19 % de ma récolte à un privé qui gère une moissonneuse-batteuse. Pour contourner cette difficulté, l’Etat a mis à la disposition des producteurs des engins qui nous viennent de Chine. En plus, les pouvoirs publics ont demandé à ces privés de nous accorder une exonération de 10 %. Nous saluons ces efforts. Par contre, nous estimons que ces machines doivent être directement affectées aux producteurs, à leurs organisations, selon leur zone d’intervention et l’importance de la production.  
Wal Fadjri : Combien de machines ont affectées aux privés ?  
Babacar Diop : Au moment où on parle, il y en a vingt, dont quinze dans le delta, en particulier dans le département de Dagana et cinq au Fouta. Il y en a qui parlent de dix-sept engins. Je sais qu’au moment où les récoltes dans le département de Dagana étaient presque terminées, on avait décompté trois moissonneuses-batteuses. Quand ces appareils arrivaient, les récoltes étaient à 70 %. Cela est dû à la mauvaise répartition. A mon avis, l’entreprise qui gère ces machines doit discuter avec les producteurs sur leur utilisation.  
Wal Fadjri : Ce n’est pas le cas actuellement…  
Babacar Diop : Non ! Ce n’est pas le cas. Je le dis au nom des producteurs qui ne sont pas du tout contents de la gestion des engins. Parce que ces moissonneuses ont été affectées à une entreprise qui réclame, certes, 10 %. Mais, il se pose un problème de planification des zones d’intervention des engins. Il n’y a que les opérateurs qui puissent le faire. Aujourd’hui, les moissonneuses ne peuvent pas assurer les récoltes à temps. Il y a des producteurs qui ne peuvent pas accéder aux machines. Il semble que l’Etat éprouve des difficultés à faire la répartition aux opérateurs. On aurait pu surmonter les obstacles dans la concertation.  
Propos recueillis par Hamidou SAGNA  
Face à ses militants : Macky Sall se dit victime d’une injustice  
L’ancien président de l’Assemblée nationale Macky Sall n’a pas passé la nuit derrière les barreaux, comme ses militants et sympathisants pouvaient le craindre. Cité dans une affaire de blanchiment d’argent, impliquant un de ses militants, le président de l’Alliance pour la République (Apr) n’est pas, pour autant, sorti de l’ornière. Ses avocats craignent la fabrication de preuves pour lui mettre la main dessus. A deux mois des locales, son camp parle d’une tentative de liquidation.  
 
Il est minuit passé de 15 minutes quand Macky Sall sort de son salon, après plusieurs heures de conciliabules avec le pool d’avocats constitués pour le défendre. Il déclenche aussitôt des cris d’enthousiasme de la part de ses supporters massés depuis trois heures de temps dans son jardin. Son discours sera bref, juste le temps de remercier les militants, les sympathisants et les hommes politiques (Talla Sylla, Mahmout Saleh, Moustapha Cissé Lô, etc.) qui ont pris d’assaut son domicile de Fann Résidence en ‘ces moments d’agression’. Sur un ton serein, l’ancien président de l’Assemblée nationale, sur qui pèse une accusation de blanchiment d’argent, dans son court speech, a assimilé à une ‘injustice’ les ‘allégations’ qui sont soulevées contre sa personne.  
Le porte-parole de son parti, l’Alliance pour la République (Apr), faisant un rappel des ‘atteintes à la dignité’ dont sa formation politique fait l’objet depuis sa création, s’est insurgé contre une ‘énième agression’. ‘Nous sommes face à un pouvoir qui a perdu la tête et qui, incapable de régler les problèmes de ce pays, a recours à l’intimidation et à la calomnie ; nous ferons face contre l’autoritarisme’, a martelé Seydou Guèye, acclamé par une poignée de militants.  
Dans un communiqué lu devant la presse, Me Moustapha Diop, au nom du Collectif des avocats de Macky Sall, ‘a démenti formellement [les] accusations graves, qui ne sont qu’un jalon de plus dans la campagne de calomnies dont le but ultime est l’arrestation programmée de l’ancien Premier ministre’. Les avocats ‘dénoncent deux maladresses’ dans ce qu’ils appellent la ‘tentative de liquidation de l’ancien président de l’Assemblée nationale’. D’après eux, la ‘première réside dans le fait que le ministre de l’Intérieur ait cru devoir communiquer, [sur cette affaire], à la place du ministre de la Justice’. Ils situent la deuxième ‘incongruité’ dans le fait que le dossier ouvert contre Abdoulaye Sall, Sénégalais émigré au Gabon et militant de l’Apr entre les mains de la police depuis hier, et par ricochet contre Macky Sall, ‘n’établit pas l’existence de fonds, encore moins de fonds à blanchir’. Les avocats de l’ancien Premier ministre ne se limitent pas à balayer les accusations qui pèsent contre leur client, ils craignent la ‘fabrication de preuves’ pour les étayer.  
Comme pour prendre l’opinion à témoin, Me Moustapha Diop a fustigé ‘ces dérives et machinations policières qui décrédibilisent les institutions de la République et fragilisent les libertés’.  
Abdou R. MBENGUE  
NETTALI : 
MARDI 27 JANVIER 2009 - ACCUSE DE COMPLICITE DE BLANCHIMENT D’ARGENT 
Macky Sall constitue un pool d’avocats qui fustigent les maladresses du régime libéral 
NETTALI.NET- Suite aux accusations portées contre Macky Sall, un pool d’avocats dirigé par Me Moustapha Diop a été constitué. Ce collectif a démenti « les accusations graves » du ministre de l’intérieur et dénonce deux maladresses commises par les autorités en charge de l’affaire. 
 
Dans un communiqué, le collectif des avocats chargé de la défense de Macky Sall trouve que ces accusations sont « un jalon de plus dans la campagne de calomnies dont le but ultime est l’arrestation programmée de l’ancien premier ministre, Macky Sall ». 
Le groupe d’avocats placé sous la direction de Me Moustapha diop dénonce par ailleurs les maladresses du ministre de l’intérieur, qui selon eux, a cru devoir communiquer à la place du ministre de la justice. En outre, ils relèvent : « rien dans le dossier ouvert contre Abdoulaye Sall et par ricochet contre Macky Sall, n’établit l’existence de fonds encore moins l’existence de fonds à blanchir. 
Prenant à témoin l’opinion, les collègues de Me Diop déclare : « Au moment où le Sénégal pleure un de ses fils les plus illustre, le regretté président Mamadou Dia, et pendant que la nation toute entière se réfugie dans la prière et le recueillement, comment ne pas s’indigner de cette incongruité. » 
 
LUNDI 26 JANVIER 2009 - INVITES DE L’EMISSION REMUE-MENAGE SUR LA RFM 
Mody Niang et Baba Wone posent un regard croisé sur l’actualité nationale  
 
NETTALI.NET- La présence de la Génération du concret sur les listes de la coalition Sopi, la traduction de Farba Senghor devant la Haute cour de justice et la baisse des prix des denrées de premières nécessités ont été, entre autres, les sujets soulevés au cours de l’émission Remue-ménage de ce dimanche 25 janvier sur la Rfm. L’inspecteur de l’enseignement à la retraite, Mody Niang et l’ancien ministre de la Culture, Ahmed Tidiane Wone dit Baba, par ailleurs membre du Conseil de surveillance de l’Anoci et responsable en vue de la Génération du concret. 
 
Parlant de Karim Wade, Mody Niang déclare : « je ne lui reproche pas d être le fils de son père, mais je lui reproche d’être le fils de son père qui lui donne tout. Me Wade se comporte davantage en monarque qu’en chef d’Etat. La Génération du concret est libre d’être sur les listes, mais c’est la place privilégiée qu’on leur (les responsables de ce mouvement) donne qui n’est pas normale ». Et de poursuivre : « Pape Diop a dit à Jeune Afrique qu’il va donner la mairie de Dakar à Karim. Il faut qu’il sache que la mairie de Dakar ne lui appartient pas. Il doit rendre compte et se conformer à la volonté des urnes ». 
Et Baba Wone de répliquer : « Le président Wade a dit : "Mon fils n’est pas candidat, s’il l’était, je le lui déconseillerais". Il ne faut pas avoir une mémoire sélective. Nous avons besoin que le débat politique s’élève. Il faut savoir raison garder. La Génération du concret est une association qui veut que la politique retrouve des valeurs. Nous voulons apporter dans le débat politique des valeurs et des convictions. Nous sommes tous égaux devant la loi. Pape Diop a un bilan visible et positif, on ne peut pas nous dire le contraire ». 
Mody Niang revient à la charge en citant le président Wade qui avait déclaré sur France 24 concernant sa succession par son fils : « peut être, parce que c’est un citoyen comme un autre. Il ne serait pas le premier fils de président à être président. Voyez bush ». Selon Niang, cette comparaison est indécente car Bush père n’a pas mis les moyens des Etats-Unis dans la campagne de son fils et que son fils ne lui a pas succédé directement. 
Baba Wone pense par ailleurs que c’est la presse qui a fait de la candidature de Karim un fait : « On remercie la presse d’avoir installé dans l’opinion le fait que Karim puisse faire de la politique. Chaque acteur de la politique pose des actes selon ses objectifs. Pour moi, l’objectif de Karim est d’être conseiller municipal à Dakar » a dit l’ancien ministre de la culture. 
« La presse a bon dos, mais elle n’a pas poussé Karim à être candidat. Voila quatre ans que Karim gère une structure importante avec de grosse sommes. Il est tant que l’Anoci soit indépendamment auditée. Avant de faire acte de candidature, Karim doit être audité, afin que tout les Sénégalais sachent combien de milliards l’Anoci a engloutis. L’Ige et la Cour des comptes ne peuvent pas l’auditer, car elles ont des limites objectives », a répliqué Mody Niang, auteur du livre "Un vieux président face à lui même". 
Sur ce point Amadou Tidiane Wone soutient : « Les principes ne sont pas à géométrie variable. Je pense que personne ne cherche à fuir un quelconque audit. Ce qui est malsain, c’est que l’atmosphère politique soit constamment en campagne. Ce que les Sénégalais attendent, c’est une vision ». 
Sur l’affaire Farba, Mody Niang juge : « Je crois qu’on ne devrait pas en arriver à la Haute cours de justice. La culpabilité de Farba est démontrée, car il a été désigné comme commanditaire. Je ne vois pas pourquoi Farba n’a pas été envoyé en correctionnel. Mais pourquoi tant de peine ? Farba n’a pas commis ce délit en tant que ministre. Avec Idy, on ne voit pas encore le bout du tunnel. Avec Farba on y ira au delà de 2012 avant que justice ne se fasse". 
Réplique de Baba Wone : « on est dans un régime de séparation des pouvoirs. Le président n’est pas comptable des lenteurs judiciaires. Au moment des faits, il était ministre. On ne peut pas dire qu’on doit juger un ministre comme on jugerait un citoyen ordinaire. Constatons simplement qu’une procédure a été enclenchée. » 
En ce qui concerne la baisse des prix, Mody Niang avance : « tout le monde constate qu’il y a une grande déception. Sur le marché il n’en est rien. C’est une baisse sélective. Le président doit faire davantage d’efforts. » 
« Je pense qu’il faut être juste et équitable. Wade a fait sa part du travail. C’est aux associations de consommateurs de ramener leur prétention à la richesse à des proportions acceptables. On devrait revoir notre mode de consommation et faire preuve de retenue » a dit Baba Wone à ce propos. 
Mody Niang ajoute : « l’Etat devait mettre les moyens coercitifs pour que la baisse soit réelle. Me Wade et le Pds sont responsable de cette politique politicienne ». 
- Par Béatrice L. -  
FERLOO.COM : 
Accusation de blanchiment d’argent : Macky Sall convoqué à la police à 16 heures 
Quatre policiers se sont présentés un peu avant 13 H au domicile de Macky Sall, à Fann Résidence, pour remettre au maître de logis une convocation. Le Président de l’Alliance pour la République, ainsi que trois de ses proches - Me Alioune Badara Cissé, Abou Abel Thiam et Sitor Ndour - passeront donc dans les locaux de la Sûreté Urbaine pour interrogatoire. 
 
L’ex-Premier ministre est accusé de blanchiment d’argent. Sitôt la convocation de la police arrivée à son domicile, le directeur des Structures d’APR, Sitor Ndour qui fut par ailleurs son Directeur de cabinet à la Primature, appela "les Sénégalais épris de paix et de justice à se retrouver (chez Macky) cet après-midi". M. Ndour précisera que M. Sall, en tant que citoyen et républicain, va déférer à la convocation de la police. 
Abdourahmane SY 
26 JANVIER 2009 |  
 
Sénégal : Wade-Seck, comme père et fils 
Tombé en disgrâce avant d’être emprisonné pour atteinte à la sûreté de l’État et malversations financières, l’ancien Premier ministre annonce son retour dans le camp présidentiel. Comment a-t-il négocié son ralliement ? 
 
Compagnons de lutte, puis ennemis jurés, avant d’être « un père et un fils » qui se retrouvent… la comédie du pouvoir jouée par le président Wade et son ancien directeur de cabinet (de 2000 à 2002) puis Premier ministre (de 2002 à 2004) Idrissa Seck continue. Les Sénégalais ont parfois l’impression d’être les spectateurs d’une tragédie antique rendue indigeste à force de rebondissements. 
Après quatre ans de disgrâce, dont huit mois de prison, celui qui fut accusé d’atteinte à la sûreté de l’État et de malversations financières est en effet revenu dans le giron présidentiel. « En période de guerre, il est plus digne de s’allier à son père et de périr que de s’allier avec l’ennemi pour tuer son père », a lancé l’ancien Premier ministre, sans préciser de quelle guerre le Sénégal était le théâtre… « Tout ce qui m’opposait au président est derrière nous », affirme-t-il. Trois heures d’audience et voilà le « père » et son « fils » s’embrassant aujourd’hui avec autant de sincérité qu’ils se déchiraient hier. 
Ancien cadre du Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir), le bouillant Moustapha Diakhaté a qualifié l’événement d’« insulte grossière ». D’autres voix se sont élevées, notamment au sein de la société civile, pour réclamer au chef de l’État et à son ex-homme de confiance d’éclaircir le différend qui les avait opposés à propos de la gestion des fonds secrets, qu’il serait indécent d’occulter au nom d’une stratégie d’alliance politicienne. 
Faisant fi de toutes ces objections, les directions du PDS et de Rewmi – la formation créée par Seck après son exclusion en juillet 2005 du parti présidentiel – se sont réunies le 14 janvier pour étudier les modalités d’une alliance aux élections locales du 22 mars 2009, prélude à une dissolution de Rewmi dans le PDS. La rencontre a cependant échoué. 
Réunion de famille 
N’empêche  : Idrissa Seck se dit convaincu que « la famille libérale » doit se retrouver pour ne pas connaître le même sort que « la maison voisine » – allusion au Parti socialiste, aux affaires de 1960 à 2000, qui a perdu le pouvoir à la suite des défections de Moustapha Niasse et de Djibo Kâ. Seck a profité d’un appel à l’unité lancé il y a un mois par Iba Der Thiam, le coordonnateur de la Cap 21, le regroupement des partis de la mouvance présidentielle, pour opérer son retour vers la « maison du père ». 
Pour faire aboutir ce projet, Iba Der Thiam s’est allié avec un autre pilier du régime, Pape Samba Mboup, chef du cabinet présidentiel. Autrefois membre actif des « faucons » qui ont travaillé au limogeage de Seck de la primature, Mboup s’est depuis réconcilié avec ce dernier et milite ouvertement depuis plusieurs mois pour son retour. Thiam et Mboup ont joué leur partition pour convaincre Wade de réadmettre chez lui son « fils » égaré. L’affaire Macky Sall a fait le reste. La démission du PDS du successeur de Seck à la primature – qui a formé son parti et s’est allié à l’opposition – a créé une conjoncture politique favorable aux retrouvailles entre Wade et Seck. 
Y a-t-il eu des négociations d’appareils et de postes avant de sceller cette réconciliation  ? Aussi bien Iba Der Thiam que Pape Samba Mboup nient toute tractation de ce type. Les proches d’Idrissa Seck, qui l’avaient suivi dans une guérilla qui coûta leur poste à certains et leur liberté à d’autres, refusent de croire à une reddition si facile. À les entendre, « Idrissa Seck et Abdoulaye Wade ont négocié une alliance équitable qui sécurise et repositionne les cadres de Rewmi ». Une source proche de l’entourage présidentiel va plus loin. Elle n’exclut pas qu’à la faveur d’un prochain remaniement ministériel, « Seck prenne la tête d’un gouvernement qui inclurait certains de ses proches ». 
Seule certitude  : Wade ne fait plus mystère, depuis plusieurs semaines, de sa volonté de se séparer de son actuel Premier ministre, Hadjibou Soumaré, qu’il estime n’être pas à la hauteur de la tâche. Quoi qu’il en soit, Idrissa Seck, doit franchir de sérieux obstacles pour se refaire une place dans l’espace présidentiel. Dès l’annonce de son retour au PDS, la Génération du concret, le mouvement de Karim Wade, fils et conseiller du chef de l’État, a publié un violent communiqué, dans lequel il indique qu’il ne siégera « dans aucune instance ou parti aux côtés de M. Idrissa Seck ». Non sans ajouter qu’elle croit à des valeurs et principes comme « le travail, la fidélité, le respect, la loyauté, la tolérance et l’honnêteté, valeurs et principes que l’on ne retrouve pas chez M. Idrissa Seck ». Dans la foulée, Mamadou Lamine Keïta, patron de l’Union des jeunesses travaillistes libérales (UJTL, mouvement des jeunes du PDS) et Habib Sy, membre influent du gouvernement et numéro un de la fédération de Linguère, ont donné de la voix, estimant que le PDS n’a aucun intérêt à s’allier à Rewmi. Tous deux ont la particularité d’être proches de Karim Wade. 
Le fils du président, dont les ambitions politiques semblent de plus en plus nettes, a des intérêts objectivement opposés à ceux de Seck. Ce dernier estime avoir la légitimité de trente ans de militantisme aux côtés de Wade. Il n’a d’ailleurs pas manqué de distiller une phrase que le chef de l’État lui aurait lancée au cours de leur longue audience  : « En trente ans, j’ai passé plus de temps avec toi qu’avec Karim. » La sourde rivalité qui oppose « le fils d’emprunt » et « le fils biologique » (les expressions sont de Seck) n’en finit décidément pas de parasiter l’atmosphère dans la maison du « père ». 
Cheikh Yérim SECK 
Jeune Afrique 
Le Front Patriotique : 
 
samedi 3 janvier 2009 
Lettre ouverte à Me Abdoulaye Wade  
Appel patriotique à Maître Abdoulaye Wade en charge de la République 
 
Cher Maître, 
 
Je dis partout que je suis votre ami pour qu’à travers mes écrits, les gens ne s’imaginent pas que je vous en veux personnellement. Et c’est toujours à ce titre que j’ai entretenu avec vous depuis plusieurs années, des relations épistolaires, c’est vrai a sens unique, mais toujours par rapport a ce que nous avons en commun : le Sénégal. 
Je vous ai parlé des Industries Chimiques du Sénégal que Godart avait mises a genoux, de la Jeunesse oisive qui se déverse tous les matins des trains et des cars de transport dans les rues de Dakar, et même de notre Football en agonie au moment où la fédération, se cachant derrière la FIFA, tenait en otage l’Etat et le Ministre des Sports. 
Dans tous ces dossiers j’ai développé des thèses et proposé des solutions et toujours les faits m’ont par la suite donné raison. 
Aujourd’hui je voudrais m’adresser à vous en public, afin que nul n’en ignore et que demain l’on ne dise pas que personne n’avait vu venir le danger. 
Maître souvenez-vous des combats que vous meniez quand le parti socialiste était au pouvoir, de l’attachement que vous manifestiez pour la République, pour la Démocratie et pour les droits des individus et la Liberté. 
J’ai toujours été à vos cotés, cheminant par une allée parallèle, partageant vos idées et vos combats. 
En 1988, au plus fort de la crise alors que vous étiez injustement détenu, j’étais là à veiller sur vous, jusques au fond de votre geôle. Lorsque le pouvoir a donné à l’armée les réquisitions spéciales avec autorisation de l’usage des armes nous avons dit Non et évité de tirer sur le peuple comme le suggérait les directives du palais. Nous avons obligé le pouvoir à négocier avec vous pour éviter tout dérapage dans la gestion de la crise. Moi et quelques uns de mes camarades nous avons payé le prix fort puisque Jean Collin a tenu a ce que nous soyons radiés des cadres de l’Armée, n’ayant jamais pardonné le fait qu’on ait récusé les réquisitions qu’il avait établies. Pendant plusieurs années nous avons fait l’objet d’investigations, d’écoutes et de filatures et l’on nous a fermé les portes des emplois et des activités conformes à nos compétences et à nos aspirations. Je voudrais enfin vous préciser que je suis toujours un patriote sans parti politique, même si j’ai appuyé et encouragé mon ami et frère Ibrahima Sall à créer le MODEL, pour la défense de la Démocratie et des Libertés. 
Si j’ai tenu à faire ce rappel, ce n’est point pour vous reprocher à nouveau le fait que vous ayez préféré amnistier, réhabiliter et indemniser des criminels reconnus coupables et condamnés au lieu de nous réintégrer dans nos droits, nous qui n’avions subi que des sanctions administratives en 1989 et qui avons bénéficié de deux amnisties en 1991 et en 2004. 
J’ai fait ce rappel pour vous prouver que je mène toujours le même combat que nous menions, pour la République, la Démocratie, la Liberté, la Justice et la Paix. Et c’est au nom de cet idéal que je vous lance cet appel, très patriotique. 
Maître, comme beaucoup de sénégalais, je suis très déçu par les orientations et les réalisations du régime libéral. Je sais que vous avez toujours voulu bien faire mais depuis 2002, vous êtes prisonnier de votre propre famille politique et cela a détruit le Pays. 
Je n’ai pas besoin de ressasser vos échecs à trouver et à recruter les hommes capables de résister à la tyrannie intellectuelle que vous imposez a votre entourage, afin de pouvoir vous dire la vérité sur la vie et les choses et vous aider à faire les bons choix quant au processus de réalisation de vos idées souvent généreuses. Cependant, je suis obligé de vous dire quelques mots sur ces questions importantes qui interpellent tout sénégalais soucieux de l’avenir de notre pays. 
Aujourd’hui, ce qui frappe le plus, c’est la paupérisation du peuple, renforcée par l’augmentation des coûts des denrées de première nécessité, des coûts des loyers et de la Terre, des coûts des services publics tels que la fourniture d’eau potable, l’électricité, les services de santé, les coûts de carburant et de gaz etc. 
Vivre tout court devient difficile, sinon impossible pour une large couche de la population. 
Si on peut penser que la crise est mondiale, il n’en est rien pour ce qui concerne la vie quotidienne du Sénégalais, qui est la conséquence directe d’actions délibérées menées par votre régime libéral. 
Ces options, je vais essayer de les citer pour m’en plaindre, tout en sachant d’avance que je vais en oublier certaines : 
 
* Destruction de l’Etat en créant des agences autonomes partout où l’action gouvernementale possédait un budget de contrepartie qui devait en assurer le succès. Cette façon d’amputer l’administration des moyens financiers nécessaires à son action a consacré les abus, les détournements et la corruption dans le secteur public soustrait à la responsabilité régulière de l’administration. L’octroi de l’autonomie juridique et financière des entités placées hors du contrôle et de la responsabilité de la tutelle gouvernementale a permis de financer les activités partisanes des ministres du PDS qui y puisent leurs ressources de publicité et de propagande. 
 
* Déplacement du cadre des décisions stratégiques vers le palais où d’obscures personnalités se trouvent investies de responsabilités occultes, notamment dans les domaines juteux tels que les Communications, l’Energie et les Mines, les ministères ne gérant que des portefeuilles vides, même si les ministres en charge continuent de jouer le rôle de démarcheurs pour le chef de l’Etat ou ses conseillers délégués. Cette manière de faire a créé dans le secteur public, un secteur informel où la responsabilité est diluée et masquée. Tout cela avec comme objectifs, le développement de l’affairisme d’Etat au profit de personnes sélectionnées tapies sous l’ombre tutélaire des plus hautes autorités. 
 
- des secteurs parapublics stratégiques sont mis à genoux pour créer les conditions d’une spoliation programmée au profit d’intérêts personnels 
- négociations pas clairement définies pour l’octroi de licences dans le domaine des télécommunications, de l’énergie et des mines (Sudatel, Mittal…et aujourd’hui phosphates de Matam et Sentel). Le plus souvent ces actions s’accompagnent de contentieux où le tort de l’Etat sénégalais apparaît comme évident; 
- travaux exécutés dans des conditions et à des coûts hors normes mettant en doute la pertinence des choix d’investissement et la régularité des procédures, sans parler des pertes financières énormes que le trésor public a subi à l’occasion (ANOCI, Chantiers de Thiès, marchés de gré à gré. ). 
- L’exemple le plus cynique est constitué par l’attribution du transport des pèlerins sénégalais aux lieux saints de l’islam à ZAM-ZAM, un obscur GIE sorti de nulle part ; cette structure dont les promoteurs sont signalés dans l’entourage immédiat du Président a été désignée sans appel d’offres au détriment d’Air Sénégal International à qui l’Etat avait pourtant octroyé en la matière une concession de dix ans. Mais le scandale réside dans le fait que l’Etat ait cautionné et agréé l’utilisation de vieux DC10, récupérés de la casse pour les besoins de la cause. Encore une fois le régime libéral pour enrichir un de ses membres a mis en péril la vie de plus de cinq mille de nos compatriotes sans état d’âme. Cette opération est en soi un crime, que le peuple impuissant condamne avec la plus grande rancune. 
 
* Le plus grave est peut être cette façon cavalière d’adapter en permanence la Loi et la Constitution au bénéfice et aux intérêts exclusifs du Parti et de son chef. La démocratie est violée depuis plus de cinq ans et sa mort annoncée par ce désir qu’on vous prête de vouloir vous faire remplacer par Karim. Vous mettriez la sécurité du pays en danger si réellement vous persistiez dans cette voie car Karim n’a rien qui le prédestine à cette charge suprême ; il n’en a ni le charisme, ni la compétence. Tous les dossiers dont il s’est personnellement occupé sont des scandales juridico financiers ficelés aux antipodes de l’intérêt national : DISEZ, Terminal portuaire de Dakar, AIBD, ANOCI, ICS, les problèmes des hydrocarbures et de la SAR, les licences de téléphonie mobile etc. et tout le monde a été choqué par ses tractations avec Nicolas Sarkozy concernant le nucléaire, comme si le pays était un patrimoine de sa famille. Dans toutes ses affaires avec Dubai ou avec le Maroc et les autres pays arabes où vous l’avez introduit il n’a fait qu’hypothéquer nos terres et l’avenir de nos propres enfants pour des périodes allant de 25 à 50 ans. Je l’aime trop, parce qu’il est votre fils, pour lui souhaiter un avenir aussi sombre que celui de Président du Sénégal après vous. Les laudateurs, magouilleurs et autres gens de peu d’importance qui grouillent autour de lui veulent simplement se construire un avenir que leur valeur personnelle ne leur permet pas d’envisager mirobolant. Cette idée est un poison mortel qu’il faut abandonner dés maintenant. 
 
* La gestion du PDS est basée sur le profit direct et la récompense à la famille libérale. 
- Le Président nomme un gouvernement pléthorique et désigne des dizaines de conseillers inutiles qui ne font qu’augmenter les charges de l’Etat par leurs salaires et l’aménagement de leur nouveau standing. Même lorsqu’ils sont limogés ces privilégiés du régime conservent tous leurs avantages 
- Dans les collectivités locales sont désignés des maires militants très actifs qui utilisent les budgets de leurs communes pour distribuer des salaires, des bourses et des secours à tous les militants de leur terroir sans oublier de se servir et, à l’occasion des fêtes, les services de la Présidence distribuent aux responsables des femmes des secteurs du parti, aux chefs de quartier, à certains imams, des sommes importantes. 
 
- L’entourage de maître Abdoulaye Wade « rackette » les agences et les sociétés nationales pour financer les activités de promotion sociale au bénéfice du Parti comme les billets de la Mecque, les manifestations et réunions publiques présidées par Abdoulaye Wade, les insertions dans les journaux et revues étrangers faisant les éloges de Maitre Wade et de son régime 
- Les ministres de la république, en dehors des budgets de leur département, vivent surtout sur le dos des agences et des sociétés dont elles ont la tutelle, le tout au nom du PDS et de Maître Abdoulaye Wade et le DG qui refuse de participer perd son fauteuil.  
- Toute la Nomenklatura PDS, étale aux yeux des populations pauvres leurs villas de grand standing, leurs voitures luxueuses et leurs richesses acquises si rapidement par des personnes qui souvent tiraient le diable par la queue il n’y a guère. 
 
 
* En mettant en avant l’argent dans toutes vos actions, vous avez tué toutes les nobles motivations qui faisaient agir nos cadres et nos professionnels. 
Dans l’administration vous avez violé les règles de gestions catégorielles et indiciaires en introduisant pour certains agents que vous vouliez gagner à votre cause des indemnités parfois supérieures à leur salaire nominal, créant ainsi des frustrations chez d’autres qui étaient au même niveau dans d’autres corps de fonctionnaires. Vous avez créé des contrats spéciaux qui font fi des diplômes et des postes occupés et qui ne servent qu’à fidéliser des militants zélés, parfois très limités intellectuellement, malgré de flamboyants CV préfabriqués. Aucun corps de l’Etat n’est épargné par cette pagaille coûteuse, même les collectivités décentralisées dont les fonctions étaient presque gratuites et qui ne présupposaient à la limite que des remboursements de frais. 
En alourdissant de manière inconsidérée les masses salariales des agences et établissements publics à autonomie financière concédée, vous avez mis en danger leur équilibre financier et compromis l’acquisition des moyens de production nécessaires à l’exécution correcte de leur mission. Pas d’investissement pour le renouvellement des matériels et des équipements et pas de maintenance, donc pas de résultats probants dans l’exploitation des services. 
Mais les domaines où la carence libérale s’est le plus manifestée sont l’Education et la Santé qui ont cependant englouti plus du tiers réel du budget national. 
 
-Dans le domaine de l’Education, les initiatives démagogiques prises en multipliant la création d’établissements scolaires de tous niveaux, dans toutes les régions n’ont servi qu’à octroyer des marchés de construction à des militants généreux parce que la fonctionnalité de ces établissements n’a jamais été réalisée, souvent par manque d’équipements et surtout de personnels. En encourageant sans contrôle la prolifération des établissements scolaires privés, votre régime a contribué grandement à la dégradation de la qualité de l’enseignement au Sénégal. Pire, dans les universités s’est développé un secteur privé très lucratif qui vit en appendice du système public dans lequel il puise la plus importante part de ses moyens humains et de ses infrastructures et équipements. En définitive ce sont les professionnels de l’Education Nationale qui se sont enrichis au détriment du système scolaire et de la qualité de l’enseignement. Les secteurs primaires et secondaires qui ont le moins bénéficié de cette évolution se révoltent et réclament leur part du gâteau même si au niveau secondaire les professionnels ont depuis plusieurs années mangé dans les râteliers du public et du privé en même temps. 
Ces dysfonctionnements introduits dans le domaine de l’Education Nationale sont aujourd’hui une source sérieuse de conflits et de perturbation dont la victime principale est la population la plus démunie, dont l’enfant, soumis dans le primaire au cycle dévastateur du « double flux », ne peut espérer poursuivre ses études dans le secondaire, pris en otage par des professionnels peu qualifiés et un enseignement de mauvaise qualité. Les taux de passage dans les différents cycles sont si étroits que le petit sénégalais n’a qu’une chance infime à sa naissance de devenir bachelier. Rien que des billevesées et des gesticulations politiciennes dans toutes les démarches du gouvernement où il n’y a aucune politique bien cernée dans aucun des domaines qu’il pilote. Or le monde a beaucoup changé et le Sénégal doit refaire ses assises de l’Education ou alors tirer partie des résultats des assisses nationales dans ce domaine. Les cycles primaires et secondaires sont nécessaires à l’éclosion de tout esprit normatif et ils doivent être obligatoires pour tout sénégalais de sept à dix huit ans. L’enseignement supérieur doit être analysé à travers les missions qui lui sont assignées pour le développement économique et social. L’université a un rôle qui doit être défini, à côté des autres établissements d’enseignement supérieur à caractère technique et scientifique. 
Le Sénégal n’ayant pas développé le label « Grandes Ecoles » comme pourvoyeur de cadres spécialisés, doit réfléchir avec une grande acuité sur le type de structures universitaires à mettre en œuvre et leur mission dans le système global d’acquisition de connaissance et de formation des hommes. Le mandarinat et le règne des maîtres tout - puissants dans le système universitaire doit faire place à la création de pôles d’excellence et de recherche pour apporter des solutions aux vrais problèmes du pays dans tous les domaines de développement. 
Il est regrettable que les mécanismes d’exécution du PDEF n‘aient pas introduit la prééminence des autorités de la Décentralisation sur les professionnels du système académique car les fonds des bailleurs auraient été mieux utilisés 
 
- Dans le domaine de la santé publique l’échec vient de la prise en otage du système par les professionnels. 
Le système de santé sénégalais n’est pas homogène et n’est pas structuré pour répondre aux différents besoins de la population. L’organisation pyramidale du système est logique lorsqu’on pense niveau de soins, primaire, secondaire et tertiaire, mais il y a un hiatus dans l’intégration des différents niveaux où la seule définition de la référence et de la contre référence ne suffit pas à constituer le liant. Il y a des contradictions flagrantes entre le centralisme d’Etat de la pratique vécue où le ministère de la santé et ses organes déconcentrés détiennent tous les pouvoirs financiers et réglementaires, et l’esprit des réformes de 1996 et 1998 sur la régionalisation et l’autonomie des hôpitaux transférant les responsabilités de gestion aux collectivités locales et aux établissements publics de santé dans tout le système. Dans les hôpitaux et dans les comités de santé des districts sanitaires où les politiciens ont des pouvoirs de décisions, les recrutements se sont multipliés, avec un personnel non qualifié et pléthorique, et à l’opposé un déficit de personnels qualifiés et techniquement opérationnels. La création de multiples primes au profit du personnel qui ne tient compte ni de la vraie qualification ni de la performance a grevé les budgets des formations sanitaires, au détriment de l’investissement et des dépenses de fonctionnement nécessaires au succès de l’exploitation. Les salaires des personnels absorbent plus de la totalité des recettes internes et grignotent le quart des subventions d’Etat. Dans les districts sanitaires les médecins sont financés par le biais d’opérations directes avec le Ministère de la Santé, tandis que les fonds de dotation devant servir au fonctionnement des structures et relevant des collectivités locales stagnent ou sont encore détournés de leurs objectifs. Les comités de Santé encore autonomes capturent et détournent les recettes issues de la participation des populations 
. Dans tous les cas les réformes de 1998 sur l’autonomie des hôpitaux n’ont pas été conduites à leur terme puisque la partie la plus importante de l’autonomie financière n’a pas été définie. En effet, le budget constitue la base de l’activité financière et sa définition entre le Ministère de l’économie et des finances, le Ministère de la Santé et la structure dotée d’autonomie était un préalable. Or dans le cadre actuel lorsque l’Hôpital définit son budget et que le Ministère de la Santé l’approuve, le Ministère des finances ne définit aucune règle spécifique pour son exécution alors qu’il s’agit d’une autonomie concédée. Il n’y a eu aucune différence technique dans l’exécution des budgets entre le système des services administratifs d’avant 1998 et l’autonomie concédée par la réforme hospitalière. Aussi longtemps que les règles budgétaires des hôpitaux autonomes ne sont pas définies et encadrées par le Ministère des finances, les dérives de gestion observées dans les hôpitaux perdureront et les dysfonctionnements finiront par paralyser tout le système hospitalier. Si on ajoute à cela les initiatives de subventions telles que le Plan Sésame, on comprend aisément pourquoi les hôpitaux croulent sous le poids d’une dette insurmontable. 
L’inefficacité des services de santé n’est pas simplement la conséquence du désastre financier lié à la mauvaise utilisation des ressources mais aussi et surtout à une absence de politique des Ressources humaines. Depuis toujours les personnels de santé étaient formés par l’Université de Dakar, tant au niveau des médecins qu’à celui des paramédicaux ; l’école nationale des sages femmes d’état et l’école nationale des infirmiers d’état étaient supervisées par les professeurs responsables de certains départements hospitalo-universitaires de l’Hôpital Aristide le Dantec. Il y avait une sorte d’adéquation entre les besoins du CHU et la formation des agents. Puis avec la création de l’ENDSS et la multiplication des formations sanitaires dans le pays, l’on a cherché à harmoniser les curricula des écoles publiques de santé, sans se soucier des besoins réels de la population générale. Les déficits donc se sont accumulés par rapport à la norme de couverture puisque les effectifs d’élèves se sont rétrécis faute de budgets adéquats. 
Malheureusement l’autonomie des hôpitaux et des comités de santé a permis d’encourager le recrutement de personnels peu qualifiés issus des écoles privées de santé qui se sont multipliées avec cette demande accrue de personnels, sans que l’Etat ait pris le soin de veiller à la qualité des formations dispensées. Il faut regretter qu’on n’ait pas tenu compte suffisamment de l’initiative de création des centres de formation régionaux 
Cependant pour être honnête, il faut reconnaître que le principal responsable des déboires des services de santé est le mode de financement du système. Les budgets sont alloués par l’Etat aux formations sanitaires pour produire leurs services, sans qu’il y ait un lien entre les sommes allouées et les services fournis. Les populations continuent de payer une partie des services à des coûts qu’elles ne peuvent pas toujours supporter, sans qu’elles obtiennent d’ailleurs des services de qualité. Ce qui manque au Sénégal c’est donc un financement régulier portant sur chaque personne traitée, qu’importe celui qui prend en charge les frais. La meilleure solution dans cette optique est la mise en place d’un système d’assurance maladie universelle où des mécanismes de solidarité sont mis en place pour que chaque citoyen qui en a besoin puisse bénéficier de soins de santé de qualité. Depuis des années, des experts sénégalais ont conçu un système mutualiste d’assurance maladie où l’Etat mettrait sa contribution sur la tête de chaque citoyen au lieu de financer l’offre de soins en allouant des budgets aux formations sanitaires sans discernement. Mais aucun gouvernement ne s’est engagé sur la voie de sa réalisation contrairement à des pays comme le Ghana et le Rwanda et bientôt l’Ethiopie, qui bénéficient de l’assistance de l’USAID et de ces cadres Sénégalais. On ne peut qu’être scandalisé de voir que le gouvernement a préféré en 2009 prévoir dans le budget de la Ministre de la famille une enveloppe plus que substantielle de plus de quatre milliards destinés, en année électorale, à lutter contre la pauvreté par le financement direct et ciblé d’une partie de la population, alors que le Ministère de la santé avait défini et fait valider par les bailleurs sa stratégie d’extension de l’assurance maladie qui n’attendait que la prise en charge par l’Etat. 
Voilà deux domaines où s’investit pourtant la première dame, dans lesquels l’Etat libéral a beaucoup détruit, mais a très peu construit. Des domaines prioritaires où les bailleurs ont tellement mis de ressources mais malheureusement où tout a été fait pour détourner les fonds vers des objectifs politiciens. Un exemple parmi tant d’autres qui enfoncent le pays dans une profonde crise politique, économique et sociale. 
 
 
Le résultat de la gestion des affaires par le PDS a installé dans le pays un malaise profond de divisions, de querelles, de clans, de frustrations, parmi les partis politiques, parmi les catégories professionnelles, entre les régions, les départements, les communautés rurales. Des violences naissent avec des marches interdites ou matées, des manifestations justifiées ou injustifiées avec la création de groupes de pression et de nouveaux foyers de conflits. Il n’y a plus de référence en dehors de l’argent ; même les marabouts sont achetés, amadoués et détournés de leur mission première de diriger le peuple sur LA VOIE DROITE et de défendre ses intérêts 
 
* L’exemple le plus frappant de l’attitude condamnable des pouvoirs publics est celui des marchands ambulants : des jeunes et des moins jeunes prennent en otage les populations de Dakar en s’installant anarchiquement dans toutes les rues de la ville, bouchant les carrefours et portant un préjudice grave aux commerçants installés et à la sécurité de la circulation urbaine. Un jour quelques centaines de marchands à la sauvette sont dégagés de la rue sur instruction du chef de l’Etat. Le lendemain quelques pneus sont brûlés ça et là par quelques dizaines de jeunes, le gouvernement s’affole et recule et dés lors, des dizaines de milliers de jeunes deviennent « marchands ambulants ». Le laxisme de l’Etat a encouragé la naissance et le développement de bandes d’agresseurs et les meurtres se multiplient dans la région de Dakar. Malgré les travaux réalisés un peu partout, la circulation est toujours gênée à Colobane et dans certains quartiers où les marchands ambulants squattent les ronds-points. Par contre on tabasse facilement des « marcheurs pacifiques » ou des journalistes consciencieux et on ferme les yeux sur la casse des maisons d’édition de journaux privés dont le seul tort a été d’informer juste. 
Cette reculade de l’Etat dans une affaire où il défendait une cause juste est un appel à la résistance par la violence ou au chantage, tous faits qui peuvent engendrer des dérives néfastes. 
 
* Enfin, le manque de dialogue politique et le peu de soucis que le pouvoir manifeste au désarroi de la population qui a faim et qui se « noie » sous les eaux, font le lit d’un mécontentement généralisé que l’on essaie de vous cacher en ne vous présentant que des militants recrutés à coup de millions, souriants et joyeux. 
 
* Comment arrêter la liste de frustrations sans parler de ce goût irraisonné de la terre que la tribu libérale réserve aux opérations foncières réalisées souvent au détriment des plus démunis et au profit du régime libéral et de ses affidés. Le comble est atteint par la fameuse GOANA qui livre les terres disponibles à la Nomenklatura libérale : ministres, députés et sénateurs à qui on a distribué semences, engrais et matériels agricoles gratuitement. Alors que le Sénégal agricole de Wade se profile en « latifundia », les paysans du Cayor, du Baol, du Sine et du Saloum quittent leur terroir pour envahir les villes, surtout la zone dakaroise, à la recherche de la survie. Ce n’est pas parce qu’il a bien plu qu’il faille dire que la GOANA est une réussite. Sa réussite, dans sa forme actuelle consacrerait la mort du Sénégal des profondeurs et le début du cataclysme urbain et du chaos. Nos villes envahies par des jeunes sans emploi et sans avenir, ce serait le début d’une violente catastrophe sociale 
 
* Vous avez réquisitionné les medias d’Etat que vous avez envahi. Cette utilisation immodérée de la télévision nationale a saturé votre image et nombre de sénégalais n’hésitent pas à zapper systématiquement la RTS pour éviter de vous rencontrer, de vous écouter ou de subir la propagande outrageante faite pour vous et votre parti. Votre conseiller en Communication ne doit pas être très doué en psychologie sénégalaise où, le chef doit se montrer discret et rare pour susciter le respect. Pourtant du temps du parti socialiste nous avions condamné le boycott des medias d’Etat à l’égard des activités de votre parti et je me souviens de ce fameux retour où vous aviez mobilisé plusieurs centaines de milliers d’admirateurs et que la RTS avait occulté. Tous les sénégalais en avaient été choqués et cela avait augmenté votre audience nationale. Mais il faut noter que Abdou Diouf ne nous avait pas autant saoulés de son image ou de son discours. 
 
* Maître, si j’ai été un peu dur dans mon langage c’est uniquement par dépit, tellement je mesure ce que vous auriez pu faire avec des hommes lucides et engagés uniquement au profit de la Nation, tellement vous aviez mobilisé derrière vous tout un peuple plein d’espoir. Je veux appeler votre attention sur la situation dangereuse dans laquelle nous évoluons et qui nécessite un dialogue national. Aujourd’hui tout le monde reconnaît que vous êtes le président légitime de tous les sénégalais jusqu’en 2012 et rien ne peut se faire légitimement sans vous. 
Vous avez toujours promis de laisser le Sénégal entre des « mains sûres » et à la pratique, depuis 2000, je peux vous assurer que celles là, ne sont ni au PDS ni à la Génération du concret, encore moins chez les personnes issues de combinaisons politiciennes de toute la famille libérale ayant défilé au pouvoir depuis l’avènement de l’alternance. Ce que vous appelez « libéralisme » n’est que l’exploitation des opportunités publiques au profit d’intérêts individuels. Vous ne faites pas l’apologie du mérite de l’individu par l’imagination, l’entreprenariat et le travail mais bien plus l’encouragement de la médiocrité et de la magouille. Si vous nous laissez cet héritage, sans Abdoulaye Wade, vous transformeriez le Sénégal en une jungle où les prédateurs de votre parti et ses alliés installeraient le vol, l’injustice et la violence comme mode de gouvernement. Et au bout du compte, le syndrome ivoirien y développerait ses maux avec d’autant plus d’ampleur que vos partisans aujourd’hui riches à milliards n’hésiteraient pas à utiliser tous les moyens pour demeurer et survivre à la tête de l’Etat. Vous laisseriez à la postérité l’Image d’un démocrate aveuglé par le pouvoir dont toute la vie n’a été qu’un mirage et un rêve poursuivis à pas pressés, sans réflexion ni discernement et qui l’a conclue en parfait despote 
 
Au nom de ce Pays que vous dites aimer, au nom de l’Histoire, je vous demande de vous ressaisir. Depuis des années on ne fait que vous tromper, vous poussant sur le chemin de l’argent que vous n’avez jamais choisi. Vous avez fini par croire que la meilleure manière de rester au pouvoir est d’acheter les gens, ayant constaté que le Sénégalais aimait l’argent facile. Vous avez vidé les caisses du Trésor pour entretenir cette cour stérile et cet amour intéressé qu’on vous manifeste. Le Sénégal a pâti de cette anomalie et vous n’avez eu des réflexes pour votre peuple que dans les rares moments de lucidité où vous l’avez senti frustré, fatigué et en souffrance et même dans ces moments les plans que vous avez préconisés n’étaient pas bien élaborés et donc pas correctement exécutés : « Plan Jaxaay » ou GOANA. Ils étaient juste énoncés pour juguler une crise et permettre encore à quelques privilégiés du régime de s’enrichir encore et encore. Regardez autour de vous Abdoulaye, un peu au-delà de votre entourage immédiat et montrez-nous que vous êtes en réalité, cet homme généreux, imaginatif, démocrate et bon. Aidez le Sénégal à survivre et à prospérer 
N’écoutez pas et ne suivez pas les envolées guerrières de certains de vos collaborateurs qui ne peuvent conduire qu’à une impasse. 
Je voudrais vous suggérer, de 2009 à 2012, de mettre en place un gouvernement de transition dont le rôle serait de : 
 
1. Surmonter la crise budgétaire que traverse le Sénégal qui souffre d’un grand déficit des finances publiques gérées jusque là par une politique patrimoniale ; réduire le train de vie de l’Etat en réduisant les charges de complaisance et les libéralités au lieu de continuer comme le Budget général de 2009 semble l’indiquer à creuser les déficits. 
2. Remettre la machine économique en marche en payant la dette intérieure et en résolvant les problèmes liés aux facteurs de production tels que l’énergie et le facteur humain, les communications et les transports. 
 
3. Agir sur les établissements bancaires pour leur participation au financement de l’économie, de façon effective. 
 
4. Réunir les partis politiques et la société civile active pour surmonter tous les conflits politiques, dans une communion nationale : 
- Réviser le fichier électoral 
- Elaborer une nouvelle constitution pour éviter dans l’avenir les tripatouillages et les coups de force d’une majorité parlementaire inconsciente, ou la tyrannie d’un despote. 
- Mettre en place un calendrier électoral républicain 
- Trouver une procédure logique et consensuelle pour réduire les partis politique à un niveau raisonnable et normé. 
5 .Prendre les mesures nécessaires pour apporter à la population l’assistance nécessaire à sa survie, par une politique de subventions appropriées 
 
6 Assurer en 2012 des élections libres et transparentes sur la base d’un consensus national, en évitant de privilégier les solutions imposées par le PDS ou ses alliés. Il serait souhaitable que dans cette période de transition, le chef de l’Etat collabore avec tous les partenaires politiques de la vie sénégalaise et qu’aucune décision majeure ne soit prise sans discussion avec toute l’opposition et tous les acteurs sociaux. Il est clair que cette solution exclut la passation monarchique du pouvoir à tout descendant, légitime ou putatif. En se mettant au dessus de la mêlée pour permettre au Sénégal de passer le cap de 2012 sans dégâts. Maître Abdoulaye Wade écrirait sur le livre de l’Histoire du Sénégal une nouvelle page encore plus éclatante que celle de ses prédécesseurs. Pendant ces trois ans, Abdoulaye Wade l’africaniste pourrait développer la stratégie qui lui permettrait de voir se dessiner, et peut être naitre, ces Etats-Unis d’Afrique dont il est le chantre le plus ardent, en laissant à son gouvernement d’union nationale totalement responsabilisé l’entier exercice du pouvoir réglementaire et administratif. Le Sénégal et l’Afrique lui devraient TANT !! 
 
Les nuages qui s’amoncellent aujourd’hui au dessus de nos têtes sont striés de sang ; faites Maitre, qu’ils se transforment en pluie nourricière et non en ouragan dévastateur qui plongerait le Sénégal dans la tourmente et le désordre. 
Le Sénégal aurait un tribut trop lourd à payer s’il devait attendre encore longtemps pour faire cette transition, sans votre supervision, ou après 2012. 
 
.Merci Maître, très fraternelle ment et très humblement, avec tous mes respects. 
 
 
 
Intendant-colonel (ER) Oumar Ndiaye.  
mardi 2 septembre 2008 
*L’Aéroport International Blaise Diagne 
 
Pour les grands travaux de Maître Abdoulaye Wade, l’équipe d’experts financiers autour de Karim et de l’APIX avait imaginé l’utilisation du financement par contrat BOT (Built, Operate and Transfert ), avec un opérateur privé, disposant d’une concession sur une période suffisante d’amortissement, qui Construit , Exploite et Transfert ( CET ). C’est ainsi qu’une loi fut spécialement votée le 13 Février 2004 pour constituer le cadre légal des contrats de type CET. Malheureusement les investisseurs ne se sont pas bousculés pour la réalisation des projets de Wade, ni pour l’autoroute à péage, ni pour l‘aéroport international de N’diass. 
L’Etat, par la volonté de Wade s’engagea dans les travaux de la première phase de réalisation de l’autoroute grâce aux milliards obtenus dans des emprunts obligataires successifs et des fonds issus du budget d’investissement et de l’apport des bailleurs. Selon les circonstances, le projet est estimé à 280 ou à 200 milliards de francs CFA. La phase Dakar- Pikine de plus de 12 km sera entièrement réalisée par l’Etat ; la 2e phase d’un peu plus de 20 km sera réalisée dans un partenariat public-privé que l’Etat tente de susciter. Le schéma dessiné à priori par l’APIX prévoit une participation privée à hauteur de 40 % du financement pour un montant de 47 milliards de francs. En tout cas le Directeur de la Banque Mondiale au Sénégal aurait adressé le 16 juin 2008 une lettre au FMI pour les convaincre à aider le Sénégal à lever des fonds auprès d’ une banque internationale à un taux non concessionnel. D’ailleurs un appel d’offres pour la sélection d’un opérateur serait lancé depuis le 2 Avril 2007 et sa désignation se terminerait vers la fin de l’année 2008. 
Voilà une drôle de concession, que l’on va offrir pour 25 ans à des privés qui n’auraient décaissé que moins de 20% d’un projet au coût global avoisinant les 280 milliards. Dans le cas d’espèce la logique économique voudrait que l’Etat finançât la totalité de l’opération et confiât ensuite la gestion à un opérateur qui lui verserait une substantielle redevance, tout en assurant à l’infrastructure un entretien et une maintenance adéquats pendant la durée de la concession. Ceci d’autant plus que c’est l’Etat du Sénégal qui devrait assister les partenaires privés à trouver des fonds dont il garantirait par ailleurs le remboursement intégral 
 
Mais le libéralisme’ de type « Alternance » encourage l’enrichissement d’amis bien choisis dans des cas où l’Etat aurait pris tous les risques et supporté le fardeau financier le plus lourd. Ici il n’ya point de CET et le partenaire privé ne devrait être qu’un gestionnaire choisi sur la base de sa capacité technique et le niveau de son offre financière compensatrice 
 
La tortuosité des manœuvres de la famille Wade se manifeste de la façon la plus éclatante dans le montage financier de la réalisation de l’aéroport international de N’diass : 
Dans son justificatif de projet, l’APIX notait que le développement du Sénégal à l’horizon 2020 commandait d’avoir un aéroport aux normes internationales, qui nécessitait, si l’on voulait garder celui de Yoff, un investissement de 210 milliards de francs CFA, et que dans tous les cas l’emprise actuelle de 800 hectares de l’aéroport Léopold Sédar Senghor était loin du besoin d’extension se situant à 2600 hectares. L’agence concluait qu’il était plus pertinent de construire un nouvel aéroport dont le coût était estimé à seulement 173 milliards de francs 
Lorsque l’option de construire un aéroport fut arrêtée sur la base de cet argumentaire, le projet bizarrement fut réévalué à 2oo milliards. Pour le financement, l’APIX a retenu l’action de l’Etat par emprunt obligataire ou bancaire, garanti par la Redevance de Développement des Infrastructures Aéroportuaires (RDIA) et pour l’exploitation, la sélection par appel d’offres d’un gestionnaire privé de classe internationale. BMCE CAPITAL, cette fameuse banque d’affaires marocaine fut choisie pour étudier la structuration du financement à partir de la RDIA. Lorsqu’il s’est agi d’emprunter pour la réalisation de l’aéroport, le projet grimpa à 235 milliards. Cette façon cavalière d’estimer cette activité montre encore une fois le peu de sérieux et la légèreté des pseudo-spécialistes qui gèrent cette affaire. Le montant réel des projets n’a aucune importance, le chiffre retenu dans chaque version dépendant exclusivement de la thèse à défendre. 
 
Le résultat de cette magouille est connu de tous : l’Etat créa dans le style Partenariat-Public-Privé (PPP), une société anonyme au capital de 100 millions dont 55% des actions sont détenus par Monsieur OUSMANE DIOP du Groupe Prestige et ses amis qui interviennent déjà à l’aéroport Léopold Sédar Senghor, et 45% par l’Etat du Sénégal, le 24 Février 2006 .Cette société dénommée AIBD.sa, est désignée par l’Etat comme la société de projet, dans une convention relative à la conception, la réalisation, l’entretien, la maintenance, l’exploitation et le développement de l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD) Pour réaliser sa mission, AIBD.sa va s’adosser sur la RDIA créée et fixée par les décrets 2005-138 et 2005-1021 des 28 Février et 24 Octobre 2005.Cette redevance ,estimée par certains à une quarantaine de milliards par an, sera perçue jusqu’à complet remboursement du prêt de 235 milliards dont AIBD.sa sera porteur, pour la construction du nouvel aéroport..Il faut rappeler que la RDIA est collectée conformément aux dispositions de l’OACI par l’Association Internationale des Transporteurs Aériens ( IATA ),capturée dans un compte séquestre et gérée à travers la BMCE CAPITAL Ce dispositif a permis à la BMCE de structurer les modalités de l’emprunt avec la BNP-Paribas et d’autres partenaires. 
AIBD.sa jouit d’une concession de 30 ans pour construire, exploiter et transférer la structure à l’Etat Sénégalais, ainsi que d’un bail de 99ans sur un terrain de 4500 hectares dont seulement 2600 constitue l’emprise maximale du nouvel aéroport. Voilà donc notre opérateur bidon, propriétaire d’un aéroport potentiel d’une valeur de 235 milliards de francs disposant en outre d’un terrain de1900 hectares sur lequel il pourra mener toutes sortes de spéculations. Mais, il faut construire l’aéroport et l’exploiter et notre opérateur ne sait pas le faire. Qu’à cela ne tienne ! AIBD.sa va faire faire, par des spécialistes de rang international. 
C’est dans ce cadre que le chef de projet, AIBD.sa , a sélectionné , par appel d’offre international, un consortium dirigé par Fraport AG pour assurer la gestion du futur aéroport. Fraport créa une société de droit sénégalais, DAPORT, pour exécuter la mission et celle-ci reçut de AIBD.sa, dans le cadre d’une convention d’une durée de 25ans, une concession de gestion de l’aéroport AIBD : « la société de gestion (SG) bénéficiera de l’exclusivité, sans exception ni réserve, de l’exploitation commerciale aéroportuaire relative au trafic aérien régulier international et régional au départ et à destination du Sénégal et ce, dans un rayon de 150 km autour de DIASS ».La société de gestion versera à la société de projet une redevance dans les conditions définies par la convention et négociées entre parties. « Dans le cadre de la convention et de la Loi, la société de gestion est autorisée, en contrepartie des services rendus, à percevoir des redevances sur les usagers de l’aéroport, ainsi que toute autre forme de revenu tiré de l’exploitation de l’aéroport……….. En contrepartie des dépenses qu’elle s’engage à faire, en exécution de la convention, la SG est autorisée à percevoir toutes les redevances à l’exclusion de la RDIA et de celle revenant à l’ASECNA. » 
La convention rappelle qu’en échange des missions qu’elle exécute au titre de l’article 2 de la Convention de DAKAR, l’ASECNA est autorisée à percevoir directement la redevance relative à l’usage des dispositifs d’assistance à la navigation aérienne qu’elle met en œuvre. 
C’est l’occasion de trancher le débat actuel sur les redevances de l’ASECNA que le Sénégal perçoit indûment; les redevances d’atterrissage et de balisage dans les aéroports cités nommément dans l’article 2 de la Convention de Dakar et listés en annexe de cette convention, constituent la contrepartie naturelle de l’assistance relevant des missions dévolues à l’ASECNA. Aussi longtemps que le Sénégal restera au sein de l’ASECNA, les redevances relatives à l’assistance de l’ASECNA au profit de l’aéroport de Dakar, devront être directement perçues par l’ASECNA. La position actuelle du Sénégal est donc illégale et indéfendable La raison la plus évidente est que AIBD.sa rappelle à DAPORT cette prérogative de l’ASECNA, pour un aéroport qui n’est même pas encore construit 

Nous avons donc notre opérateur, société de Projet et son futur gestionnaire et il faut maintenant construire notre AEROPORT. 
L’appel d’offres pour la construction de l’Aéroport International Blaise Diagne, lancé en Août 2006, a été dépouillé en Décembre 2006 et le contrat adjugé dans des conditions scandaleuses à la société saoudienne Ben Laden. La question n’a pas été de contester la compétence de la société attributaire, loin s’en faut, mais les conditions dans lesquelles le choix du bénéficiaire a été opéré. En effet c’est le consortium ZAKHEM / Etat Chinois qui avait présenté la meilleure offre, tant du point de vue technique que financier et il a fallu retarder de quelques jours la publication des résultats prévus le 20 Décembre, afin de permettre à Ben Laden de s’ajuster. En tout cas, selon WALF, l’offre du consortium écarté était de 110 milliards, alors que Ben Laden culminait à 165 milliards. Il faut noter que la phase de présélection arrêtée en Juin 2006 avait permis de verrouiller l’appel d’offres afin que le contrat ne puisse pas échapper à Ben Laden, des amitiés soigneusement entretenues devant réserver au consortium un rôle de simple faire-valoir. Le nom de Pierre Aim, cité déjà dans l’affaire des fonds Thaiwanais et d’autres dossiers obscurs touchant les Wade, a été mentionné dans ce cadre comme un acteur de l’ombre. La décision est d’autant plus curieuse que le consortium avait accompagné sa proposition d’un budget bouclé à hauteur de 90 % , soit 100 milliards de francs, là où Ben Laden n’avait réussi à lever que 44 milliards sur 165.On apprend que des personnes perchées au palais se partagèrent une commission de 10% du marché, soit 16,5 milliards, versés dans un compte ouvert à DUBAI au nom d’un habitant du palais présidentiel 
En tout état de cause l’affaire Ben Laden, comme toutes celles qui ont suivi, semble avoir été arrangée par les Wade, lors du fameux voyage présidentiel d’avril 2006 en Arabie Saudite et aux Emirats Arabes Unis, toutes les procédures de sélection et d’adjudication utilisées n’ayant été que pur formalisme. 
Quand on voit aujourd’hui comment APIX.sa continue de gérer cette histoire d’aéroport malgré la désignation de l’Opérateur AIBD.sa, du Constructeur Ben Laden et du Gestionnaire DAPORT, on comprend aisément que les Grands Travaux des Wade ne sont qu’une vaste arnaque servant à détourner les fonds publics vers des comptes privés ouverts un peu partout dans le monde, par l’utilisation de structures navigant hors de l’Administration Publique et des rouages réglementaires de l’Etat, donc sans aucune possibilité de contrôle. 
Sinon comment expliquer que selon des informations fournies par la presse, l’offre de Ben Laden ait été ramenée à 126,5 milliards après qu’on eût modifié les spécifications techniques et les termes de références du projet initial ? Si l’on considère que la construction de AIBD va revenir à 126,5 milliards auxquels il faut ajouter 7 à 10 milliards de frais d’ « impenses », le coût de l’opération ne devrait pas dépasser 140 milliards. La question qui se pose dès lors est de savoir ce que l’opérateur AIBD.sa va faire du reliquat du prêt de 235 milliards, garanti par l’Etat et la RDIA ! L’absence de délimitation de responsabilités claires entre Etat, APIX.sa et AIBD.sa dans la gestion des problèmes induits par le projet de l’Aéroport International de N’diass est la preuve manifeste de la duplicité du régime pseudo-libéral de Maître Abdoulaye Wade. 
 
On ne peut pas fermer ce chapitre sans s’intéresser à l’avenir de la gestion de nos activités aéroportuaires nationales. En effet, depuis le 10 Mai 2008 le Sénégal a repris à l’ASECNA la gestion de ses activités nationales qu’il lui avait confiée, avec les mesures illégales de rétention de redevances déjà signalées ci- dessus. Or avec les conventions signées entre l’Etat, la Société de Projet et la Société Gestionnaire, un an avant la fin des travaux de N’diass, des dispositions de transition devraient être prises pour transférer les activités de YOFF vers N’diass, c'est-à-dire la responsabilité de la structure actuelle Aéroports du Sénégal ( ADS ) vers le binôme AIBD.sa-DAPORT Sachant qu’ADS ne dispose que des ressources issues des redevances et services perçus à l’Aéroport Léopold Sédar Senghor, comment pourrait-il prospérer ?Avec quelles ressources les agences telles que ANACS, AMNS, Haute autorité de l’Aéroport, qui sont financées exclusivement par ADS, pourront-elles assurer leur fonctionnement, sans remettre en cause les missions d’intérêt national dont elles sont investies. Avec quel budget le Sénégal va assurer la survie et le développement de ses aérodromes régionaux ? On sait combien Farba Senghor est un ministre sérieux dans sa manière de gérer ses dossiers, aussi on pense que ceux qui l’exposent dans l’affaire de AIBD, de l’ASECNA et des redevances détournées, lui ont toujours caché la vérité ; ils l’ont envoyé au combat comme un bon tirailleur, quitte à lui faire assumer les conséquences d’une action vouée naturellement à l’échec, rien que pour préserver des intérêts présentement bien menacés. Aujourd’hui le Ministre des Transports Aériens a un rôle majeur à jouer dans le dénouement de la crise qui va naître de l’échec de toutes les magouilles ourdies autour de l’Aéroport fictif de Ndiass qui peine à émerger de terre. Pour ne pas condamner ses propres structures à la disparition et rendre vains tous les efforts déployés depuis des années pour le développement du secteur, le Ministre doit saisir l’opportunité que lui offrent les bailleurs, notamment le FMI et la Banque Mondiale qui ont vigoureusement dénoncé le scandaleux montage financier de l’’Aéroport International Blaise Diagne et demandé avec insistance à l’Etat du SENEGAL de racheter les parts du privé dans le capital d’AIBDsa. Pour lui, la solution la plus pertinente aujourd’hui et la plus juste, serait de racheter totalement, sans frais, ni bénéfice, ni plus-value, la portion privée du capital d’ AIBD.sa qui constitue une forfaiture, et de faire d’ADS la Société de Projet. L’avantage d’un pareil dispositif est de préserver la pérennité des activités aéronautiques nationales tout en s’aménageant la possibilité d’associer ADS avec tout partenaire stratégique pertinent pour la construction et la gestion du nouvel aéroport Blaise Diagne. Cette recapitalisation d’AIBD.sa, disons sa disparition au profit d’ADS, est la seule issue pour corriger le montage inique de son financement, garantir les prérogatives et les intérêts de l’Etat du Sénégal et répondre à la demande des bailleurs, à la tête desquels les Institutions de BRETTON WOODS. 
Je suis persuadé que la position de Farba Senghor par rapport à la redevance de l’ASECNA et s’agissant des velléités du SENEGAL de sortir de l’ASECNA, n’a été dictée par Abdoulaye Wade que sous l’inspiration de son entourage direct et familial qui gère ce dossier selon des intérêts strictement privés et personnels et qui ne mesurait pas les désastreuses conséquences des décisions envisagées. Il est encore temps de bien faire, mais tout de suite car des retards sont déjà pris et les implications financières risquent d’être catastrophiques à moyen terme !!!  
lundi 25 août 2008 
Les WADE en question 
 
La nouvelle colonisation économique du Sénégal : 
 
Selon les indiscrétions publiques de son ex-Premier Ministre, maître Abdoulaye Wade, dès le début de son premier mandat, a montré la grande importance qu’il accordait à l’argent, en s’extasiant devant l’éventail des opportunités de richesses que leur révélait la prise de service dans leurs nouvelles fonctions : « cher ami, je crois que c’en est fini de nos problèmes d’argent ! » .Hélas, ce n’était pas la fin mais bien le début d’une histoire sans fin d’argent, de butins, de fonds politiques, de commissions, mais aussi de largesses et de dépenses somptuaires et de corruption ; le fils WADE dont la spécialité est la gestion de la Finance devint donc, par hérédité, par intérêt et par nécessité, l’arme fatale pour l’accumulation de la richesse au profit de la famille, Dès l’accession des Wade au pouvoir, les pays arabes amis, comme il est de tradition dans ces monarchies où tout appartient au monarque, accueillirent les nouveaux venus par des dons généreux et des subsides substantielles, vite baptisées « fonds politiques » .Les visites d’amitié dans ces royaumes et émirats aux étiquettes fastueuses firent perdre la tête aux WADE qui finirent par se prendre pour ROI et PRINCE et nos méchants journalistes y ont beaucoup contribué ; de subtiles relations furent tissées entre le DAUPHIN Sénégalais, le Commandeur des Croyants et les Altesses Emiraties, de telle sorte que petit à petit le SENEGAL devint marocain et dubaiote. 
L’avènement de Maître Abdoulaye Wade en Mars 2000 a entrainé une accélération des relations d’affaires entre le Sénégal et le Maroc. Ainsi dès 2001, le Sénégal a offert au Maroc une participation majoritaire dans le capital de la compagnie AIR SENEGAL rénovée, en donnant naissance à AIR SENEGAL INTERATIONAL, une nouvelle filiale de la ROYAL AIR MAROC. La société-mère profita des portes que lui a ouvertes son partenariat avec le SENEGAL pour multiplier ses propres dessertes et assurer son développement. Au bout de cinq ans de gestion marocaine, ASI fut au bord de la faillite et le gouvernement du Sénégal fut obligé de s’engager à soutenir la compagnie et éventuellement à modifier le capital pour en détenir la majorité. Dans cette relation l’intérêt du Sénégal n’apparait pas de façon évidente. Pour le Maroc et la RAM, c’est le début d’une aventure exaltante : en 2001, la part de la RAM sur le trafic international transitant à Casablanca était de 5% , alors que les prévisions pour fin 2008 se situent à 40% ; entre temps des lignes régulières sont ouvertes entre CASABLANCA et plusieurs villes d’AFRIQUE comme LOME ,LAGOS, KANO, KINSHASA, MALABO, FREETOWN, BRAZZAVILLE, YAOUNDE et ACCRA. Mieux, l’expérience d’AIR SENEGAL INTERATIONAL semble inspirer la RAM qui veut prendre des participations majoritaires dans Air Gabon et Air Mauritanie. Qu’est ce que le SENEGAL a gagné dans tout cela ? Dans tous les cas les Sénégalais y ont perdu car les tarifs sont artificiellement maintenus à un niveau difficilement accessible par le citoyen moyen, surtout pour les billets de la Mecque dont l’exclusivité a été attribuée abusivement pour une période de dix ans à ASI 
On ne peut pas être étonné des résultats obtenus par ASI lorsqu’on connait le niveau intellectuel et de responsabilité du leader de la représentation sénégalaise à la tête de cette structure. Pour Abdoulaye Wade les conseils d’administration ne sont que des strapontins financiers pour récompenser des militants zélés et non des lieux stratégiques de définition de suivi et d’évaluation des activités de gestion des sociétés et des entreprises dans lesquelles l’Etat détient une part. 
 
Restons un peu dans le domaine des transports pour parler de la gestion de la ligne maritime Dakar –Ziguinchor : après le désastre du DIOLA, l’Etat s’orienta vers une gestion privée de la liaison maritime ; c’est ainsi qu’en 2005, il créa avec la Compagnie Marocaine de Navigation (COMANAV) ,une société dont les marocains possédaient 51% du capital, le Port de Dakar et le COSEC se partageant à égalité les 49%.Cette Société, la SOMAT, entièrement gérée par les marocains de la COMANAV, fut chargée d’assurer la liaison Dakar-Ziguinchor, grâce à la location d’un bateau , le WILLIS. Le navire coûta 60 millions de francs CFA de location par mois, avec en contre partie une subvention d’équilibre de l’Etat de un milliard par an. 
Cette situation perdura avec bonheur pour les deux parties, jusqu’au moment où le SENEGAL réceptionna le nouveau navire en commande depuis 2003 dans les chantiers navals de l’Allemagne. Tout semblait indiquer une continuité de gestion avec la SOMAT, qui disposait d’une concession de 20ans, lorsque tout à coup le Président décida de confier le bateau à des Sénégalais disposant d’argent et d’expertise dans le domaine de la navigation maritime. 
 
Pourquoi ce revirement du Président Abdoulaye Wade ? La raison il faut la rechercher dans le fait que la COMANAV a été acquise, suite à un appel d’offre, par le Groupe français CMA-CGM, entrainant l’absorption de sa filiale sénégalaise, la SOMAT. Les autorités sénégalaises qui ont dépensé 16 ,7 milliards pour la fabrication du navire avec des fonds de la KFW, de la BEI et du Sénégal, pouvaient difficilement accepter qu’une multinationale vienne recueillir les fruits de tant d’efforts consentis par les pouvoirs publics. Pour une fois la position de Wade était patriotique même si l’option finale de confier la gestion du navire à de riches hommes d’affaires nationaux bien ciblés marquait toujours une orientation intéressée. Sur cette affaire, conjuguée avec celle d’ASI, le Sénégal et le Maroc furent au bord de la rupture diplomatique, mais heureusement ils surent alors raison garder. Mais le Sénégal ne sortira pas indemne de la rupture unilatérale et abusive de la convention accordée à la SOMAT et le moindre mal serait le rachat à l’amiable de la part de la COMANAV…..mais à quel prix ?? C’est triste que ce soit toujours le Sénégal qui paie les pots cassés même lorsque ce sont nos amis marocains qui gèrent mal nos affaires associées. Tout ceci montre à quel point mon ami Abdoulaye se soucie peu des résultats de ses décisions et le règlement de ses erreurs s’effectue toujours dans la plus grande opacité. 
La coopération entre le Sénégal de Abdoulaye Wade et le Maroc du Roi Muhammed VI a touché aussi le domaine bancaire. La Banque Marocaine du Commerce Extérieur, approchée et accrochée par la famille Wade, a ouvert dès le 10 Mars 2003 son bureau à Dakar. Cette banque d’affaires a été au centre de tous les montages financiers utilisés dans des opérations conduites en sous main par le fils WADE ; c’est ainsi que BMCE a été sollicitée lors de la recherche de financement du nouveau terminal à conteneurs du port de Dakar, par le lancement d’un emprunt obligataire de 30 milliards ; BMCE fut ensuite désignée comme conseiller du gouvernement du Sénégal en 2004 pour la réalisation de l’aéroport de N’diass et comme nous l’analyserons en détail, le montage opéré fut bien tortueux. Enfin en 2005 ce fut cette même banque qui fut utilisée avec le cabinet GOLDMAN SACHS, dans le cadre de l’appel d’offres international pour la désignation d’un opérateur global de télécommunication (téléphonie fixe et mobile). Au final une adjudication à 100 millions de $ US, réduite une semaine après à 90 millions par les commissions et le change défavorable, selon les explications alambiquées du pouvoir libéral. Avant de revenir sur les sujets cibles de cette rétrospective, terminons notre tour des affaires marocaines : 
ONE, l’office national de l’électricité du Maroc qui détient une infime part du capital de la SENELEC depuis son aventure avec VIVENDI, vient d’obtenir une concession d’exploitation de 25 ans dans l’électrification rurale de 550 villages du nord du SENEGAL ; un consortium de BTP conduit par la société marocaine SINTRAM réalise actuellement les travaux de la route Linguère-Matam sur environ 225 km. D’autres sociétés marocaines sont ici au Sénégal dans le commerce, le négoce et les activités de pêche et même SOTHEMA, un laboratoire pharmaceutique marocain devrait ouvrir une filiale à Dakar sous le label WEST AFRICA PHARMA. 
Enfin dans le domaine des banques de commerce, on ne peut pas passer sous silence la grande percée d'ATTIJARIWAFA BANK. C'est en Janvier 2005 que cette grande banque populaire commerciale marocaine conçut le projet de création d'une filiale à DAKAR, et en Juillet 2006 elle ouvrit ses premières agences au public ; dès janvier 2007 elle absorba la Banque Sénégalo-Tunisienne par l’acquisition de 66,67% de son capital ; le 21 Avril 2008 la CBAO, une des plus anciennes banques du SENEGAL céda à ATTIJARIWAFA 79,15 % de son capital, ce qui ouvre à la banque marocaine d’heureuses perspectives de développement.IL faut convenir avec moi que cette ascension fulgurante de ATTIJARIWAFA ne peut pas être le fruit du hasard et qu’une main bénie a dû assurer la facilitation et cela peut cacher bien des intérêts. Ce que le sénégalais moyen ignore c’est que nombre de ces affaires marocaines appartiennent à la famille royale qui les gère de façon privée avec l’aide de très hauts cadres compétents et sérieux, sans état d’âme; puisqu’apparemment le Sénégal n’a aucun intérêt dans toutes ces combinaisons, on peut logiquement penser que les Wade y trouvent le leur puisqu’ils en sont les instigateurs et les principaux initiateurs  
lundi 16 juin 2008 
CE QUI M' ENRAGE LE PLUS  
 
 
 
 
Un célèbre général Sénégalais aimait dire à ses Officiers : « Rappelez vous toujours qu’un officier n’est ni un badoolo, ni un mercantile mais il doit demeurer toujours un Aristocrate ». Cet esprit qui m’habite me rend insupportable l’affairisme d’Etat que la famille Wade a instauré en mode de gouvernance. 
Je vais citer quelques affaires tordues que je digère difficilement : 
L’histoire de l’avion Présidentielle est la première magouille d’envergure que le régime de Wade nous a servie ; le problème n’était pas en soi l’opportunité de la réparation de cet aéronef d’un certain âge acquis par le Président Senghor mais plutôt la méthode. D’abord une longue période d’hésitation pour décider si on remplace ou si on rénove ; puis lorsqu’on se fixe sur la rénovation se pose la question de savoir jusqu’où .Tout au long de la procédure seuls les Wade ont pris toutes les décisions sur ce contrat de gré à gré de plus de quinze milliards. A cette date déjà la main de Karim est décelée par les enquêteurs notamment sur le choix de la société britannique prestataire, donc des coûts. Le pilote utilisé comme un fusible pour s’épancher sur la régularité des procédures n’avait certainement aucun pouvoir de décision par conséquent aucune responsabilité dans les dérives constatées Si le dossier avait été confié aux services compétents de l’administration publique pour de pareilles opérations, il y aurait eu plus de transparence dans les transactions opérées. 
Le régime de Wade a, dans cette affaire menti et caché la vérité au Peuple Sénégalais, sur le montant de la transaction et ses modalités d’exécution. 
Le deuxième problème que je vais évoquer est l’affaire Dakar Dem Dikk. En 1999-2000 la société de transport du Cap-vert qui assurait le transport public dans la région de Dakar avait cessé ses activités et l’Etat avait entrepris des opérations de liquidation : personnels, patrimoine …etc. Entre temps survint l’alternance politique au Sénégal et l’avènement du régime de Maître Abdoulaye Wade Celui-ci lors de sa campagne électorale s’était ému des difficultés éprouvées par les populations dakaroises pour se déplacer et avait promis d’y apporter une solution. C’est ainsi que la première action du Président fut de mettre en place « Dakar- Dem- Dikk », à la place de la défunte SOTRAC, liquidée en novembre 1998.Ce fut officiellement le 1e Janvier 2001. 
Comme on le voit, l’intention du Président était bonne mais ce qui pose problème c’est la méthode et surtout la manière utilisées. 
En effet, maître WADE trouva personnellement 250 millions qu’il mit à la disposition de deux de ses amis français attirés au Sénégal par son succès électoral, avec mission de mettre en place la société de transport urbain. C’est au salon d’honneur de l’aéroport de Dakar-Yoff que le hasard me permit d’entendre de leurs bouches la narration des faits : nos amis français se rendirent dans leur pays pour acquérir une cinquantaine de bus d’occasion ; l’achat et la rénovation des véhicules ne devaient pas excéder 50.000 FF de l’an 2OOO, soit 5millions de francs CFA l’unité. C’est Abdoulaye Wade lui-même qui baptisa la nouvelle structure DAKAR-DEM-DIKK. Il l’installa sur les cendres de la défunte SOTRAC, avec en prime le personnel qualifié, les locaux, les épaves de véhicules et autres pièces de rechange disponibles encore sur la plateforme. Cette structure hybride fonctionna ainsi pendant plusieurs années avec des hommes de confiance de WADE, assurant les différentes fonctions de la Direction Générale et du Conseil d’Administration, sous le statut de société anonyme au capital nominal de 1,3 milliards de francs CFA. Au fil des ans la République, par son Président, négocia avec l’Algérie, l’Iran, l’Inde et d’autres amis pour renforcer le parc de DDD et augmenter sa capacité opérationnelle. L’Etat octroya à la structure, au nom de sa mission de service public de substantielles subventions d’équilibre ; Lorsque le fruit devint bien mûr et bien juteux et que l’ami français devint trop fatigué par l’âge et les problèmes sociaux, l’on fit comprendre que cette structure élevée et nourrie par le giron de l’Etat du Sénégal était en réalité une société de droit privé. Le Gouvernement imposa son rachat par l’Etat, qui acquiert la majorité du capital, avec toute la plus value engendrée tout au long des ans par le soutien constant et l’engagement de l’Etat du Sénégal, et un substantiel bonus au bénéfice d’illustres inconnus. Je ne sais pas comment nommer une pareille opération : détournement de biens publics ? abus de biens sociaux ? ou blanchiment d’argent ? vol ou escroquerie ? Les conditions du rachat restent pour le sénégalais lamda une grosse nébuleuse. 
Cette façon d’enrichir ses amis en privatisant le bien public est une constante du régime de WADE qui est aux antipodes du vrai libéralisme dont ils se targuent d’être les chantres. 
 
Je ne citerais pas toutes les combines dissimulées dans des affaires apparemment saines autour de SENBUS ou des services de sûreté et de sécurité de l’Aéroport Léopold Sédar Senghor où le nom d’honnêtes sénégalais est utilisé pour cacher des prébendes du rejeton .Mais je ne peux pas ne pas parler du vaste complot Jafza : Aéroport International Blaise Diagne, terminal conteneurs du port de Dakar, Ile de Gorée, parc d’oiseaux et réserve animalière, Autoroute à péage, etc…  
 
 
 
 
 
 
 
8 juin 2008 
AH CES ASSISES  
Pour ce lundi 9 juin 08, l’article de Babacar Justin Ndiaye paru dans le populaire du 5 juin 2008 et intitulé « Sérum politique », aurait une place de choix dans cette rubrique du Front Patriotique. Notre compatriote, toujours si objectif et si pertinent, est cette fois encore si patriote et si engagé pour la République et la Démocratie, que sans hésitation je le proclame membre d’honneur du FRONT PATRIOTIQUE. 
 
Aussi, c’est sans honte que je vais enfourcher son destrier pour disserter sur les Assises qui semblent diviser le pays en deux camps sourds et aveugles. Cependant je n’ai pas la froideur intellectuelle de Monsieur Babacar Justin Ndiaye parce que je vais prendre partie. 
Tous les jours les amis et connaissances que je rencontre me demandent avec insistance si j’ai participé à la cérémonie d’ouverture des Assises. Quand je réponds négativement, je lis sur leur visage surprise et déception, car ils sont tous persuadés que ce genre de forum correspond bien à mon état d’âme actuel. Pour eux les Assises sont faites pour les experts qui ont leur mot à dire dans la manière dont les grands dossiers nationaux sont élaborés et conduits par le régime libéral. Mais en est il ainsi en réalité dans l’esprit des promoteurs et dans les faits ? Je ne saurais dire. 
Par contre on peut affirmer sans risque de se tromper que le succès du concept et de l’évènement est dû en grande partie au tapage médiatique contrarié du Président et de son camp, affolés par l’imminence d’un évènement considéré jusqu’à lors comme improbable. 
J’ai rencontré et discuté par hasard avec un officier général qui n’a pas pris part aux Assises. Nous nous sommes demandés ce qui pouvait bien unir ce monde aussi disparate : qu’est ce que Dansokho, Niasse, Bathily et Ousmane Tanor Dieng avaient de commun politiquement ? Leur opposition à Wade et leur exclusion du jeu politique par suite de leur boycott électoral, certainement. Qu’est ce qui pouvait justifier le compagnonnage de ce quatuor emblématique avec ces jeunes loups que sont Talla Sylla et Cheikh Bamba Dieye ? Que font là ces ONG, ces syndicats, la Société Civile, le Patronat, des intellectuels comme Amadou Makhtar Mbow ou Penda Mbow mais surtout ces officiers généraux à la retraite qui ont déjà tout donné à leur Patrie ? N’est ce pas là tout le Sénégal réuni, sauf bien entendu le Président et ses partisans ? Il y a donc un vrai problème qui va au-delà des partis, des personnes et des idéologies, un problème qui interpelle toute la Nation Sénégalaise et naturellement le Premier d’entre nous, Maître Abdoulaye Wade, Président de la République : le Sénégal est malade des excès et des dérives du pouvoir bien plus que du marasme et de la situation économique du monde. 
Les réactions du Camp du Président et du Président lui-même sont disproportionnées par rapport à l’évènement, surtout lorsqu’on a affirmé quelques temps auparavant n’éprouver aucun intérêt pour les Assises ; elles indiquent malheureusement un manque évident d’esprit républicain et justifient largement la tenue de ces Assises. Le régime n’a rien à craindre dans l’immédiat de cet exercice d’exorcisme puisque les prochaines joutes électorales nationales se situent à l’horizon 2012.C’est vraiment délirant d’imaginer derrière ce show une tentative de déstabilisation ourdie par une main étrangère !!! L’intelligence aurait donc été pour le Gouvernement d’ y envoyer des délégués et de recueillir les recommandations des travaux pour en faire un Plan d’action pour réorienter sa politique ou organiser sa riposte en direction de l’opposition, selon sa bonne foi. 
La chasse à l’homme et à la sorcière ouverte contre certains participants, constitue une violation flagrante contre la liberté ; l’exclusion de certains d’entre eux des espaces d’intérêt dans lesquels ils évoluaient, sapent le principe républicain de l’égalité des citoyens devant la loi, les emplois, les marchés, l’usage et la jouissance des biens publics. Faire comme si la citoyenneté se mesurait à l’aune de l’amour que l’on porte à Abdoulaye Wade ou à l’attachement que l’on manifeste au PDS et à sa mouvance alliée, c’est manquer de culture démocratique et ravaler notre pays au rang de jungle. 
 
Je suis un des douze membres fondateurs du Club Prospective 2012 et je peux vous assurer que depuis plusieurs années cette association fait le diagnostic des problèmes de notre pays, par une analyse thématique des différents domaines de développement économique, politique et social ;elle a identifié les forces et les faiblesses de nos systèmes et tracé quelques cheminements vers le Sénégal de 2012. La perspective est très lourde d’incertitude et de menaces. Bien sûr cette action patriotique n’est dirigée contre personne parce qu’elle concerne un groupe d’hommes libres que seul l’intérêt du Sénégal réunit. 
Malgré des divergences d’appréciation et de vision sur beaucoup de questions majeures avec le Président, je continue de considérer Maître Abdoulaye Wade comme mon ami. C’est donc à ce titre que je lui lance cet appel pressant de « cessez le feu ». Je lui demande de rappeler sa meute et de calmer le jeu car les invectives et autres gesticulations des guerriers de son camp ne peuvent que créer le désordre et entretenir inutilement la tension sociale. 
Le Président doit considérer ces Assises comme une simple plateforme de réflexions dont il devra recueillir les résultats. En attendant il devra porter une attention toute particulière à la situation si difficile que traverse le Sénégal notamment ses couches les plus démunies. Un grand homme se reconnaît par sa capacité à se remettre en question et à accepter ses erreurs ; je lui suggère froidement de se poser la question de savoir ce que le régime libéral a pu faire pendant ces huit ans pour corrompre si profondément la République et la Démocratie et pousser tous ces hommes libres vers ces Assises de l’espoir ou peut-être de l’illusion. 
Dans ce pays, Monsieur le Président, il existe des patriotes compétents dans leur domaine, sérieux, travailleurs et incorruptibles qui sont prêts à aider à redresser la barre, mais aussi à sacrifier leur vie, pour que le Sénégal vive dans la paix, la prospérité, la liberté et la démocratie. Les généraux et les officiers supérieurs à la retraite font partie de cette race et méritent du respect 
Le Président doit tenir compte de tout cela et se rendre à l’évidence que c’est la médiocrité qui s’achète le plus facilement du fait que c’est le statut qui s’acquiert le plus naturellement, dans la paresse, l’indolence et le verbiage qui caractérisent aujourd’hui cette société sénégalaise qui a perdu tous ses repères et toutes ses références. Les hommes de valeur, il faut aller les chercher et les convaincre.  
 
samedi 24 mai 2008 
Rien ne va plus.(suite)  
Rien ne va plus 
 
 
Après avoir déversé une colère injustifiée sur la FAO et les ONGs, voilà que Maître Abdoulaye Wade comme à l’accoutumée nous sert une virevolte digne du plus grand acrobate: la GOANA, Grande Offensive Agricole pour la Nourriture et l’Abondance. Ce fut à l’occasion du rassemblement de son Etat Major de crise composé essentiellement de ses partisans, où il devait être question d’une réponse immédiate contre la cherté de la vie et le coût des denrées de première nécessité : »je me suis dit, je pars avec le gouvernement cultiver et planter des arbres ». A la place d’une action immédiate, le Président propose un programme à moyen terme à peine ébauché Il faut reconnaître à Maître Abdoulaye Wade une imagination très fertile et le sens de l’improvisation et de la formule. Malheureusement tout ce qu’il fait est vénal, à l’image d’un avocat d’affaires à l’esprit tortueux ; et comme si le Sénégal était une Entreprise géante dont il était le Président Directeur Général, Wade vend, achète, négocie,emprunte, au nom du Sénégal mais toujours au profit d’intérêts parfaitement obscurs. Des contrats d’Etat à Etat au profit de tiers sélectionnés par le Président : » j’avais déjà importé des équipements,…..j’ai fait venir du matériel et nous avons signé un accord avec Kirloskar, une compagnie Indienne venue nous encadrer…le gouvernement a laissé ces machines au port pendant plus d’un an ! Il a fallu que je fasse un tour dire:sortez moi tout cela et distribuez tout ». Est ce vraiment là le rôle d’un Président de la République ? 
La question qui vient à l’esprit est : la GOANA a-t-elle fait l’objet d’une sérieuse étude ? On peut en douter si l’on jette un regard même furtif sur le tableau de l’évaluation des objectifs et des besoins du programme publié par le Soleil du lundi 19 Mai 2008. Par exemple en ce qui concerne le manioc, pour 3OO.OOOha de culture,il faut 5OO millions de tonnes de semences pour une récolte escomptée de3OOO.OOO de tonnes !!! 
Rien que des chiffres, des produits et des équipements fantaisistes et incohérents. Du vent !!! 
Mais ce qui est le plus grave dans cette affaire est la désinvolture avec laquelle le chef de l’Etat traite les autres Institutions de la République : « nous avons dit aux communes, aux communautés rurales et aux sous-préfets de donner des terres à ceux qui veulent travailler. Il ne faut pas que le gouvernement ou les collectivités locales apportent le moindre obstacle à une demande. Si quelqu’un demande dix hectares on les lui donnera ; s’il demande mille hectares, on les lui donnera. Pour la mise en valeur et les résultats, on verra bien. » Le Président donne des ordres à tout le monde sans se soucier des prérogatives que la loi attribue à certaines institutions, mais surtout des objectifs et des résultats attendus. 
Pour opérationnaliser la GOANA, il faudrait savoir s’il s’agit d’un plan, d’un programme ou d’un projet. Or, lorsque le journaliste du Soleil parle de la GOANA au Président il déclare : » ce programme nécessite un financement lourd…… » Dans sa réponse le Président explique : « Quand vous regardez le Plan GOANA, il y a les spéculations : le manioc, le mais ; le riz, le mil, etc.… » Mais la base de la vision du Président libéral semble être l’individu et son projet : « Notre programme c’est de consacrer toutes nos ressources pour que la personne réussisse son projet. Nous lui donnons à crédit .Ce sont des projets à rentabilité immédiate. Donc, ils n’ont pas besoin de crédit de dix ans. On peut leur faire un crédit d’un an. Une fois qu’ils récoltent, ils vendent et ils paient avec une partie de la récolte. Par exemple on peut leur dire de payer en cinq ans. » Donc voilà un machin dont le concepteur lui-même ne donne aucune forme particulière , et à son nom le paysan Sénégalais ordinaire sera systématiquement spolié au profit d’un privilégié sélectionné par le régime du Président Wade. Et ça finira comme tous les plans du Président, c'est-à-dire inachevés… 
lundi 19 mai 2008 
Rien ne va plus  
Je suis de plus en plus désemparé par l'attitude désinvolte du chef de l'Etat par rapport à la crise qui couve au Sénégal.Lorsque les observateurs s'inquiétaient dès la fin de la saison des pluies de la situation du monde rural,alors même qu'on ne parlait pas encore de la flambée des prix des denrées alimentaires,le gouvernement de Maitre Abdoulaye Wade s'empressait d'affirmer qu'il n'y avait pas de risque de famine au Sénégal.Cette façon niaise de nier des évidences que la simple observation des faits dénudait au regard de tous est la caractéristique des hommes de mauvaise foi qui entourent notre cher Président.Puis survint la grande inflation sur les prix des denrés et la vague de protestations populaires qui l'ont accompagnée.En réaction à cette situation Wade le libéral commence par affirmer qu'il n'a aucune prise sur les prix des produits importés qui relévent de la loi du marché et pour détourner l'attention des Sénégalais il prit ses habits d'économiste et monta sur ses grands chevaux pour tirer à boulets rouges sur la Fao et les ONGs sans discernement.C'est toujours signe de mauvaise foi et comme l'a si bien suggéré le Directeur Général de la FAO ce qui advient aujourd'hui n'est que le résultat de la politique du Parti Libéral qui a tué l'agriculture et encouragé l'importation des produits alimentaires.Cette démarche du Président Wade a enrichi une certaine clientèle triée sur le volet d'hommes d'affaires spéculateurs dont la seule préoccupation est le gain facile et sans risque. 
 
 
24hchrono : Mardi 27 Jan 2009 
Après Macky, Mbaye Ndiaye dans le viseur  
De sources bien informées, après Macky Sall ce sera autour de Mbaye Ndiaye. L’ancien maire des Parcelles Assainies, ancien député libéral devrait être poursuivi également sur le même motif. Ce qui est d’ailleurs la motivation principale de son éviction à l’Assemblée nationale et de la mairie des Parcelles Assainies afin de ne pas bénéficier une humilité parlementaire. Les sorties de l’actuel maire de sa localité étaient révélatrices. Moussa Sy avait annoncé haut et fort que Mbaye Ndiaye qui a «géré de façon exclusive la mairie des Parcelles Assainies serait impliqué dans une affaire de vente de parcelles et octroie de terres à ses proches». Ce que rejettent les proches de l’ancien maire des Parcelles Assainies. Ces derniers soutiennent que c’est sa proximité avec le patron de l’Apr/Yakaar qui expliquerait les ennuis politiques dont leur mentor fait l’objet.  
 

 

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Modifié en dernier lieu le 27.01.2009
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