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La tactique remplace l'éthique !

WalFadjri : Mercredi 19 Nov 2008 
Chronique éco : Le Sénégal malade de sa gestion budgétaire  
Après avoir atteint un niveau appréciable entre 2001 et 2005, l’économie sénégalaise s’est dégradée du fait d’une gestion budgétaire défaillante.  
 
‘Je ne peux pas retenir mon cheval pour attendre les autres. Il leur appartient de faire les efforts nécessaires pour arriver à notre hauteur’. Ainsi s’exprimait le président Abdoulaye Wade en février 2006, lors du sommet de l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa), en réponse à ceux qui s’interrogeaient sur les performances de l’économie sénégalaise. A l’époque, le Sénégal était sur une bonne dynamique et affichait de bons indicateurs économiques. Au grand bonheur des bailleurs de fonds qui estimaient que le cadre macro-économique du Sénégal était l’un des meilleurs en Afrique sub-saharienne.  
En effet, sur la période 2001-2005, la qualité du cadre macro-économique a été sensiblement améliorée et le Sénégal a respecté sept des huit critères retenus dans le cadre du Pacte de convergence, de stabilité, de croissance et de solidarité de l’Uemoa. Ainsi, la croissance annuelle moyenne a tourné durant cette période autour de 5 %, hormis l’année 2002 où elle a connu une baisse sensible de quatre points. Ces performances ont été réalisées malgré l’invasion acridienne et la flambée du prix du baril de pétrole, les inondations, entre autres. Dans le même temps, l’inflation était contenue en dessous de 2 % en moyenne annuelle et le déficit budgétaire global maîtrisé autour de 3 %.  
Il n’y a pas eu non plus de dérapages dans les dépenses. En effet, le ratio masse salariale, rapporté aux recettes fiscales, est resté contenu en dessous de 31 % ; tandis que le ratio dépenses en capital sur ressources internes, rapporté aux recettes fiscales, est passé de 20 % en 2000 à plus de 30 % en 2005. Seul, le déficit extérieur courant hors transferts officiels n’a pu être ramené en dessous de 5 %. Il s’est établi en moyenne à plus de 8 % durant la période incriminée.  
Mais cette situation n’a pas résisté à la boulimie des dépenses de l’Etat qui a continué à vivre au-dessus de ses moyens. Ainsi, la situation se dégrade dès 2006. C’est d’abord la croissance réelle du Pib qui tombe à 2,1 %. La crise aux Industries chimiques du Sénégal (Ics), liée aux tergiversations du gouvernement et les difficultés enregistrées au niveau de la Société africaine de raffinage, ont sapé la fragile croissance de l’économie sénégalaise qui fait face à de lourdes contraintes structurelles, dont la faible diversification de l’économie, le niveau relativement élevé des coûts de production, le difficile accès au financement et le faible développement des infrastructures d’accompagnement des activités économiques.  
C’est dans cette phase où les tensions de trésorerie commencent à se faire sentir que le gouvernement s’est engagé dans une politique de dépenses inconsidérées. Notamment en augmentant de manière considérable les dépenses budgétaires qui passent de 1 103 milliards de francs Cfa à 1 331 milliards de francs Cfa en 2006, soit une hausse de 20,6 %. De même, les transferts accordés à la Sar et à la Senelec, sous forme de subvention ainsi que la hausse des traitements et rémunérations ont contribué à augmenter les dépenses courantes de 31 %, passant ainsi de 629 milliards de francs Cfa en 2005 à 826 milliards de francs Cfa en 2006.  
Mais ce n’est pas tout. Le gouvernement accentue les dépenses d’investissement et décide de les financer par des émissions obligataires. Conséquence : le déficit budgétaire se creuse et la trésorerie n’arrive plus à suivre. Ce qui entraîne un report des crédits sur l’année suivante et le non-paiement de la dette intérieure. Plutôt que de différer certaines dépenses ou alors de procéder à des coupes sombres sur les budgets pour compenser les subventions, l’Etat continue dans sa politique d’augmentation des dépenses avec la multiplication des agences gouvernementales, la création du Sénat et la dotation en moyens considérables des institutions de la République (présidence de la République, ministères, Assemblée nationale, Sénat, etc).  
Alors que les subventions au secteur énergétique et alimentaire ont coûté quelque 200 milliards de francs Cfa en 2007, suite à la crise énergétique, le gouvernement ne varie pas d’un pouce dans sa boulimie dépensière et continue d’exercer une pression insoutenable sur les finances publiques, au point de violer certaines dispositions réglementaires dans l’octroi des crédits budgétaires.  
Signe des nombreuses défaillances dans la gestion des finances publiques, des avances de trésorerie ont été consenties à des projets sans crédits budgétaires. Autrement dit, des projets ont reçu des financements du trésor public alors qu’il n’y avait aucune dotation budgétaire prévue pour eux. Selon le Fonds monétaire international (Fmi) ces dépenses extra-budgétaires tournent autour de 114 milliards de francs Cfa.  
Tout cela a eu pour conséquence de plomber les finances publiques, malgré les efforts consentis par les services des impôts et domaines et de la douane qui ont réalisé des performances appréciables avec une hausse en moyenne de 9 % des recettes chaque année. L’Etat n’ayant plus suffisamment de ressources, la dette intérieure a rapidement augmenté pour atteindre un niveau inacceptable, dépassant les 200 milliards de francs Cfa. Cette situation a fini d’obérer le développement de plusieurs entreprises privées, notamment celles qui évoluent dans le Btp qui ont mis en chômage technique une partie de leur personnel en attendant de rentrer dans leurs fonds.  
Pour ne rien arranger, la crise alimentaire et énergétique a considérablement grevé les fonds de l’Etat. Le déficit de la balance commerciale du Sénégal est estimé à 1 248 milliards de francs Cfa pour les neuf premiers mois de l’année 2008. Dans le même temps, la compétitivité de l’économie sénégalaise s’est détériorée de 4,3 % par rapport à la même période de l’année dernière. Des signes annonciateurs de difficultés, d’autant que le taux d’inflation culmine à plus de 7 % pour les neuf premiers mois de l’année après avoir atteint 6 % en 2006. Même si le Sénégal a renoué avec une croissance plus forte qui pourrait passer de 4, 5 % en 2007 à plus de 5 % en 2008.  
Ousseynou GUEYE * (Ancien chef du desk Economie et ancien Rédacteur en chef)  
L'OBSERVATEUR: 
 
PROMESSES DU PRÉSIDENT Les jeunes de la banlieue restent sceptiques 
 
 
Article Par Alassane HANNE,  
Paru le Mercredi 19 Nov 2008 
La plupart de ceux qui ont été interrogés après le discours du président ont manifesté leur scepticisme par rapport aux mesures annoncées par Wade. Un scepticisme qui a fait dire à certains qu'à la place d'un forum où les jeunes, comme cela avait été prévu, allaient dialoguer avec le Président, c'est plutôt un meeting de « la génération du concret » qui a été organisé.  
Que d'espoirs, ils avaient placés sur cette visite du Président. La plupart des jeunes de la banlieue avaient secrètement nourri l'espoir que des mesures concrètes allaient être annoncées par le président pour les tirer de l'oisiveté et qu'ils repartiraient de cette cérémonie avec la conscience que désormais le chômage chronique qui sévit dans les quartiers de la banlieue allait être élevé au rang de «super priorité» par les autorités. À l’arrivée, ceux qui ont été interrogés après le discours du président n'ont pas mis de gants pour manifester leur désillusion. Cela à l'image d’Abdou Soumaré, un marchand ambulant, qui, il n'y a guère longtemps, quittait tous les jours tôt le matin la banlieue pour rallier le marché Colobane. Cela jusqu'à ces derniers jours où les marchands ambulants ont été déclarés indésirables au dit marché. Venu écouter le président, Abdou est reparti du centre culturel Léopold Senghor déçu. «Par moments, le président paraissait évasif. On se demande d'ailleurs s'il était sérieux dans ses propos car il riait alors que nous trimons tous les jours pour survivre», se désole Abdou Aziz Diop qui fait également partie de ces jeunes qui se sont gardés de faire preuve de triomphalisme. Son inquiétude réside plutôt dans le rapport qui a été confectionné et qui sera, selon les organisateurs du forum, remis au pPrésident. Aziz pense que les consultations des jeunes organisées dans les quartiers et qui ont servi de support à la réalisation de ce forum ont été sélectives. «Il n'y a pas eu de consultations dans mon quartier et personne ne m'a dit que des gens sont passés pour discuter avec les jeunes», tranche Aziz. Sur les mesures annoncées, Aziz qui a suivi le discours du président pense qu'elles ne sont pas neuves. «Et personne n' a dit combien cela allait coûter. Il faut rompre avec ces promesses qui font penser que le Président va d'un coup de baguette magique régler les problèmes auxquels sont confrontés les jeunes de la banlieue». Revenant justement sur ces mesures, Ndéye Astou Séne, qui est au chômage malgré une formation en comptabilité, cite celle qui a été annoncée par le P résident et qui à un moment a arraché le sourire à l'assistance: Il s'agit de ce que le président appelle les très grands projets (TGP). «De quoi s'agit-il ? Personne ne sait. ET puis, pourquoi le terme très grand comme s'il y'avait eu déjà de grands projets de Wade dans la banlieue », fulmine Ndéye Astou qui se demande s'il est exact que le Président ait investi comme il le soutient douze milliards pour les jeunes depuis son arrivée au pouvoir. «Pourquoi s'est-il empressé de dire que cet argent a été gaspillé. Mais de quel argent parle-t-il ? On est vraiment étonné», se désole Ndéye Astou qui est d'avis que la cérémonie d'hier n'est que la suite logique de la visite de Karim Wade il y'a un an dans la banlieue. «À l’époque, Karim disait qu'il y'a deux partis au Sénégal, celui de la parole et celui de l'action auquel il appartient. Le même Karim a profité des navétanes pour offrir vingt millions à l'Odcav et si aujourd'hui Wade au cours de ce forum invite les responsables libéraux des départements de Pikine et Guédiawaye à ne plus se dresser entre lui et les jeunes c'est qu'en réalité les jeunes de la banlieue constituent une cible pour la génération du concret avec la bénédiction du Président». Moins tranchés et plus conciliants, Abdou Diop, Fatou Binetou Badji et Dame Guéye, interrogés à la fin de la cérémonie, fondent beaucoup d'espoir sur les 15 % des emplois prévus dans les projets installés au Sénégal et qui seront désormais, selon le président, réservés aux jeunes. Tous les trois, âgés d'une trentaine d'années, comptent sur cette mesure pour décrocher leur premier emploi. Sans qu'on ne lui demande son avis, Saphiétou Sarr, le bébé accroché au dos, lance à la foule : «Le président a maintenant quitté la banlieue et la nuit est tombée c'est le signe que ce n'est pas encore le bout du tunnel pour les jeunes».  
 
 
TRES GRANDS PROJETS, QUOTA D'EMPLOIS POUR LES JEUNES, ... Me WADE VEUT DESAMORCER LA BOMBE BANLIEUE  
 
 
Article Par DAOUDA MINE,  
Paru le Mercredi 19 Nov 2008 
Le Président de la République s’est rendu, hier, à la banlieue pour clôturer le forum banlieue avenir. Occasion qui a été saisie pour annoncer un certain nombre de mesures et promettre aux jeunes de les aider à avoir des lendemains meilleurs. Mais selon des sources, si Wade s’est subitement intéressé à la banlieue, c’est parce qu’il sait que la banlieue constitue une bombe latente qui peut imploser à tout moment.  
Selon des sources dignes de foi, beaucoup de rapports des services de renseignements ont atterri sur la table du Président de la République l’informant que la banlieue risque d’imploser d’un moment à l’autre du fait de la pauvreté qui y sévit et du chômage chronique de ses jeunes. Les agressions sont devenues récurrentes. Les inondations chassant, chaque année, la quasi-totalité des habitants de la banlieue de leurs maisons. Les mêmes rapports d’expliquer que les jeunes sont désespérés et ne se gênent plus de descendre dans la rue pour manifester leur colère. Des avertissements pris au sérieux par le chef de l’Etat surtout après les manifestations des marchands ambulants, les émeutes de la faim et de l’électricité ainsi que les heurts au stade Léopold Sédar Senghor qui ont émaillé l’élimination de la bande à El Hadji Diouf. L’argument selon lequel Me Wade veut baliser le terrain à son fils serait, selon ces mêmes sources, qu’une préoccupation subsidiaire.  
Selon des sources concordantes, c’est parce qu’il est convaincu maintenant que la banlieue est une bombe latente qui peut imploser à tout moment que le chef de l’Etat a suscité ce forum de la banlieue pour mieux se rapprocher des jeunes, histoire de les convaincre que rien n’est encore perdu. Hier, l’occasion lui a été donnée avec la clôture de ce forum. Il a ainsi rassuré les jeunes de la banlieue pour leur dire que sa préoccupation est qu’au moins chaque foyer de la banlieue ait un jeune qui travaille pour subvenir aux besoins de sa famille. Il a annoncé qu’un recensement sera fait à cet effet. Wade d’ajouter qu’il va faire voter une loi pour que toute entreprise qui s’implante au Sénégal réserve 15% des emplois aux jeunes de la banlieue. Estimant avoir réalisé tous ses grands travaux, il a annoncé le lancement dès le conseil des ministres de jeudi prochain des «très grands projets (Tgp)». Le Pape du Sopi de dire qu’il a pris la décision d’éliminer le sous-emploi et le chômage des jeunes et il compte commencer par ceux de la banlieue. Il leur a demandé de lui faire parvenir des projets et il les financera. Il a invité les maires de Pikine et Guédiawaye de lui octroyer des terrains et il bâtira des structures socioculturelles, des arènes, des salles de spectacles et autres infrastructures pour les jeunes. Il leur a demandé enfin de créer un journal qu’il a déjà baptisé Jjb (journal des jeunes de la banlieue) qui leur permettra de dire tout ce qu’ils pensent. «Mettez en place un comité de rédaction et le Premier ministre vous financera», a-t-il dit.  
 
 
A quand la démocratie au Sénégal ? 
19-11-2008 Le discours que Macky Sall a prononcé, le 9 courant, en quittant le Pds, et en lui remettant ses oripeaux, ne peut manquer d’aller droit au cœur de tous ceux qui, dans ce pays, avaient souffert ou souffrent encore le martyre, pour avoir refusé de courber l’échine devant les puissants du jour. 
Soit dit en passant, tous ceux qui abdiquent leur dignité, pour quelque motif que ce soit, ne peuvent mériter de la patrie. Certes, il ne s’agit pas de nier les mérites des uns ou des autres, de ne pas les féliciter, le cas échéant, des actes louables qu’ils peuvent avoir accomplis, mais simplement de rappeler qu’il est indigne d’une personne de vouer à un mortel un culte qui n’est dû qu’à Dieu.  
 
Quand j’étais gouverneur au Sénégal-Oriental en 1963, j’avais reçu dans mon salon un général français venu me faire une visite de courtoisie, à l’occasion d’une manœuvre militaire franco-sénégalaise, dans la circonscription administrative placée sous mon autorité. De notre entretien, une phrase m’est restée gravée dans l’esprit : «Ce qui doit surprendre ce n’est pas que les petits disent aux grands qu’ils sont des êtres exceptionnels, mais que les grands, parce qu’ils sont grands, croient naïvement à ce que leur racontent ces petits.»  
 
Par ailleurs, dans une conférence que Pierre Cott fit à notre dernière promotion de l’Ecole nationale de la France d’Outre-mer, en 1960, j’avais cru comprendre ceci : «Quand vous rentrerez dans vos pays respectifs, évitez que tous les pouvoirs soient détenus par un seul homme, fût-il à la fois un sage, un saint, un héros. Car il cesserait d’être un sage à force d’écouter les flatteurs qui lui feraient commettre de graves erreurs et perdre la modestie si indispensable à la sainteté ; de même que son héroïsme, car à force de s’en prendre à tous ceux qu’ils considèrent comme ennemis, parce qu’ils ne savent pas flatter, il donnerait des coups si désordonnés, si injustes, qu’à la fin, il en aurait peur.»  
 
Si ces paroles sont restées gravées dans ma mémoire, c’est qu’elles correspondent à mes convictions les plus profondes qui furent la cause de ma descente aux enfers depuis 1963, quand Senghor, à ma grande surprise, m’invitait à entrer dans son cabinet en qualité de directeur-adjoint, alors que je n’avais pas adhéré à son parti et, en 1964, quand je démissionnai de mon poste de gouverneur, écœuré que j’étais par la chasse aux sorcières menées contre les amis de Mamadou Dia et mes ex-camarades du Pai dissous. Je m’en tiendrai là.  
En 1985, quand je revins d’exil avec ma famille, «la conscience claire et récurée» (comme dirait Marcel Aimé), ayant tenté en vain de me rapprocher de mon ancien condisciple de l’Enfom, ami et cousin Abdou Diouf, j’allai trouver son challenger, Me Abdoulaye Wade, Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais. Celui-ci m’accueillit à bras ouverts, me nomma, à titre gracieux, membre de sa Commission nationale des Conseillers.  
Nous étions alors 40, répartis dans tout le Sénégal ; la Commission me choisit comme secrétaire administratif et j’en devins la cheville ouvrière, car toutes les réunions se tenaient chez moi. Je fis, un jour, des suggestions à Me Wade, au nom de la Commission, par l’intermédiaire de Moussé Guèye Seck, (ancien du Pai comme moi) qui s’était porté volontaire pour lui faire parvenir le courrier, à la veille de l’élection présidentielle de l’an 2000. Ces suggestions lui avaient déplu souverainement, autant que je pouvais en juger au cours de notre première rencontre. Il est vrai que nous n’avions pas évoqué la question, d’autant plus qu’il avait tout discuté et arrêté avec les partis alliés. Me Wade est un politicien madré ; et moi, une espèce d’artiste politique, sans ambitions, qui rêve d’un régime idéal.  
 
Bien sûr, que je souhaitais vivement son élection à la tête du pays, mais je souhaitais aussi sa démission du «Secrétariat général national du Pds et le retour à un régime parlementaire vrai où le président du Conseil (ou le Premier ministre) aurait des pouvoirs réels, sans que le chef de l’Etat en soit réduit à inaugurer des chrysanthèmes, selon l’expression du général de Gaulle. 
Car l’Afrique en a marre de ces régimes faussement républicains, faussement démocratiques. La démocratie suppose nécessairement un pouvoir partagé, surtout quand il s’agit de l’Exécutif. Entre l’instabilité gouvernementale et la dictature, l’homme libre n’a pas à hésiter. Car la dictature ne signifie rien d’autre que l’esclavage de tout un peuple.  
 
C’est pourquoi, je souhaitais qu’aucun parti n’ait la majorité absolue au Parlement et ceci pour atténuer la pression de l’Exécutif sur le Législatif, ce dernier pouvoir n’ayant été, depuis l’indépendance, que le reflet, pour ne pas dire l’humble serviteur du parti dominant. En plus, je souhaitais que le président du Conseil supérieur de la magistrature fût élu par les magistrats eux- mêmes, en vue d’une séparation plus nette de l’Exécutif et du Judiciaire.  
 
Comme le savent tous les «Anciens», depuis 1963, avec l’avènement du régime présidentiel, le Sénégal, à l’instar de tous les pays africains, vit sous la dictature d’un homme ayant la haute main sur toutes les institutions, avec une légère atténuation en 1974. Et Abdou Diouf respecta plus que Senghor l’indépendance du Pouvoir judiciaire. Je puis en témoigner, ayant été proche collaborateur de l’un comme de l’autre. 
Je souhaitais pour le Sénégal un régime meilleur que celui qui m’avait embastillé pendant sept ans pour raisons politiques et contraint aussi longtemps à l’exil dont je ne fus délivré que par des magistrats courageux qui me lavèrent totalement des accusations de détournement de deniers publics articulés contre moi par un Inspecteur général débutant et aux ordres. 
 
Je le dis d’autant plus sereinement que j’ai été, moi-même, Inspecteur général d’Etat.  
Bref, Me Wade m’avait dégommé de la direction de son journal, dès son retour de France ; sûrement à cause des suggestions que je lui avais faites et qui étaient aux antipodes de ce qu’il voulait réaliser. Mais, j’étais son conseiller. Je me disais : «Autant je n’ai pas le droit de m’attendre à ce que toutes mes suggestions soient retenues (ce qui correspondrait à un renversement des rôles) autant, j’ai le devoir de conseiller ce que je crois être bon pour le pays, pour l’Etat et son chef.» 
 
Quant à la fameuse Commission nationale des conseillers, dont les fonctions étaient gratuites, le nouveau président l’a enterrée aussitôt élu. Aucun de ses quarante membres ne figure dans la brochette des dizaines de conseillers grassement rémunérés qui gravitent autour de lui.  
Au demeurant, monsieur le Président fut surpris quand, lors de son meeting à Kanel, pendant la dernière campagne présidentielle, je me trouvai assis à sa droite, dans la tribune officielle et lui touchai l’épaule. Il tourna la tête me reconnut, me salua et, ayant constaté que ma vue avait baissé, fit appeler immédiatement son médecin-colonel, lui donna l’ordre de prendre mon numéro de téléphone afin de me faire examiner par un ophtalmologiste. L’officier et moi échangeâmes nos numéros de téléphone. 
 
Dans le discours qu’il fit ce soir-là, je compris que certains de ses aimables propos s’adressaient à moi. Je l’en remercie grandement. Dans les jours qui suivirent, je téléphonai au colonel pour lui dire que j’avais déjà consulté un ophtalmologiste et acheté des lunettes dont je venais de briser l’un des verres par mégarde, et lui fis parvenir l’ordonnance d’un montant de 65 000 francs que j’avais par devers moi. Il me remit 100 000 francs de la part du Président et je lui signai une décharge.  
 
Certains trouvèrent que c’était infime, misérable par rapport aux services que je lui avais rendus, compte tenu de ses possibilités énormes, de ses libéralités dont bénéficient des hommes et des femmes qui n’ont jamais rien fait, rien risqué pour le pays et pour son parti, mais s’étaient acharnés durant de longues années à le traîner dans la boue, à le traiter de tous les noms d’oiseaux, à l’insulter même. A ceux-là, je répondais : «C’est bien normal, parce que les hommes et les femmes en question savent lécher les bottes.» 
Moi, je ne le peux pas. Si je le pouvais, je l’aurais fait depuis Senghor. C’est Malraux, je crois, qui disait : «Certes, il est arrivé, mais dans quel état !» (Sous-entendu psychologique et moral).  
100 000 francs, c’est tout de même supérieur au montant de mon ordonnance. Par ailleurs, je n’avais jamais reçu un franc de Senghor, ni de Abdou Diouf quand ils étaient chef d’Etat. Je n’aurais sûrement pas refusé de faveurs ; mais c’est par idéal et avec des principes que je servais mon pays. Pas pour ne remplir les poches. Cet idéal, il est vrai, a coûté trop cher aux miens et je me sens souvent coupable envers eux, sans pouvoir me réformer. Celui-là a raison, qui avait dit : «Chassez le naturel, il revient au galop.»  
A 82 ans, je ne peux me permettre de militer dans un parti politique, mais je resterai, jusqu’à la fin de mes jours, aux côtés des opprimés et en faveur de la justice sociale.  
Abdoul Baïla Wane 
SUD QUOTIDIEN: 
En scrutant l’horizon  
par Bacary Domingo MANE | SUD QUOTIDIEN , mercredi 19 novembre 2008  
En attendant que le Train à écartement standard se pose sur les rails ; que la Cité des Affaires sorte de terre, que le Port du Futur, tel un iceberg, titille le puissant courant d’eau de la mer ; que ces restaurants ambulants portés par le projet « Yakalma » qui a fait saliver plus d’un, prennent forme ; que les bruits de botte de militaires et de rebelles se taisent enfin dans cette forêt Casamancaise naguère sacrée, mais aujourd’hui chahutée etc, Me Wade a décidé de nous sortir de la torpeur de la longue attente qui n’a d’autre point d’attache que l’horizon. Il nous place confortablement en bordure de la route pour contempler, sans modération, ces TGP (Très grands travaux) qui arrivent à grande vitesse dans une banlieue prise dans l’engrenage des embouteillages tous azimuts. 
Une banlieue où les réseaux routier et d’assainissement sont défectueux ; où les populations, faute de mieux, s’accrochent au bonheur du désespoir ; où le manque d’emploi ou de travail décent est la chose la mieux partagée etc. 
Une banlieue où la survie est assurée, parfois, au prix de la dignité humaine. C’est cette banlieue que Me Wade veut inonder de ses TGP. La vraie banlieue a-t-elle écouté le Président de la République ? A-t-elle vraiment entendu le Chef de l’Etat ? 
Les TGP, un os lancé aux jeunes de la banlieue ? Pour sûr, à force d’entendre du bruit, l’on devient sourd au bruit, à force d’espérer, l’on fini par tuer l’espoir, à force de scruter l’horizon, le réel nous échappe et l’on vit dans un ailleurs… 
Le Président Wade offre aussi un cadre d’expression à ces jeunes de la banlieue qui manifestent, à la moindre occasion, leur mécontentement en brûlant des pneus. Le JJB, c’est la trouvaille du « jazzmen ». Pour le bonheur des Sénégalais, Me Wade vient de dévoiler une autre facette de sa vie. 
Les TGP seront lancés jeudi prochain et prions pour qu’ils arrivent à bon port. 
Pensez vous réellement que vous êtes député du peuple ?  
par SUDONLINE.SN , mardi 18 novembre 2008  
« Le peuple, par une conséquence absolument inévitable, s’emparera, un jour ou l’autre, de tous les pouvoirs dont on a reconnu que le principe était en lui, sera-ce pour le garder ? Non. Après quelques jours de folie, il les jettera, par lassitude, au premier soldat de fortune qui se trouvera sur son chemin ». 
Si je me suis fait parrainé par cette prestigieuse citation de Maurice Joly dans dialogue aux enfers entre Machiavel et Montesquieu, c’est tout d’abord pour vous rappeler chers députés de la majorité, les circonstances de votre élection. Je voulais vous dire que votre élection fait suite à un véritable et malheureux accident de l’histoire de notre jeune république. 
En effet, du dilemme qui résulta du boycott des élections par l’opposition représentative (il faut le reconnaître), le peuple souverain avait décidé de rester à la maison, impuissante et pleurnicheuse devant le spectacle de la restriction du domaine de définition de ses choix. Car sachant que jamais le petit panier que composé les candidats des petits partis ne pouvait faire le poids devant le grand panier qui était en réalité et c’est malheureux de le dire, infesté de modèle d’antivaleur, d’individus sans foi ni loi qui ne suivent que la logique que leur dicte leurs ventres et leurs poches, oubliant même parfois leur destin qui est d’être mangé par des asticots. 
Si, après d’innombrables hésitations, j’ai pas renoncer à vous adresser directement cette lettre, c’est plutôt dû au fait que j’attendais tout juste que la loi fut appliquée afin que je sois convaincu maintenant que je ne pourrais plus jamais supporter votre audace, lorsque vous insultiez notre intelligence en voulant nous expliquer « vos véritables motivations » lorsqu’il a fallu expliquer votre vote pour le « bien être des députés » pour reprendre la conclusion de Me El hadj Diouf lors du débat en plénière sur la proposition de loi Sada NDIAYE. En effet maître, de ceux qui ont voté « oui » à la loi Sada Ndiaye, je reconnais que vous avez été le seul à avoir des motivations autre que l’exécution de la sentence du chef, le roi autoproclamé Wade 1ER. 
Oui ! N’es pas vous nous disiez que vous avez votez « Vive Sada NDIAYE » pour ne plus subir le diktat du président de l’assemblée nationale ? Voila, par là maître, je voudrais vous demandez si par hasard vous vous êtes inspirés des écrits de Cornélius CASTORIADIS qui disait, je cite « J’ai toujours pensé que la démocratie dite représentative n’est pas une vraie démocratie. Dire : quelqu’un va me représenter pendant cinq ans de façon irrévocable, ça revient à dire que je me dévêt de ma souveraineté en tant que peuple. ». 
Alors si c’est le cas et je le crois bien, la suite logique de votre vote devrait donc être la proposition d’une autre loi similaire à celle de Sada NDIAYE mais qui à la différence, s’appliquera pas sur un seul et unique député qu’est Macky SALL mais sur tous les membres de l’assemblée nationale. Ce qui serait synonyme de « bien être du peuple » qui t’a donné l’occasion de voter pour ton bien être. 
Cela est d’autant plus vrai que si ceux là qui ont voté la loi en ont profité pour régler des comptes politiques avec Macky SALL, sachant que le problème du peuple c’est pas Macky mais plutôt l’assemblée nationale elle-même, nous autre aussi nous allons en profité pour régler définitivement notre compte avec les députés. Et que par conséquent, le « député du peuple » que vous etes devrait proposer une loi mettant fin au mandat de ceux qui font la honte de la république, de ceux qui sont complices de viols répétés de notre constitution,MON DIEU, un mineur de 7ans. Qui me parlait encore d’une loi contre la pédophilie. 
Je voulais vous dire maître que cela est indigne d’un simple fils du Saloum. A plus forte raison de vous qui vous enorgueillissez tant à déclarer tout de go que vous etes Bour SALOUM même si les anciens périmètres de notre « palais royal » sise à kahone, non réhabilité est en passe d’être la maison de retraite ou le lieu de festin de tous les herbivores du Saloum. 
Ce qui n’est que la retentissante sonnerie du glas de la royauté que votre nostalgie refuse peut être d’admettre mais qui hélas est la triste réalité. Ou bien maître vous y croyez toujours ? La royauté je veux dire ? Ah oui vous y croyez toujours, je vois, donc je comprends en réalité pourquoi vous avez voté cette maudite loi qui risque de nous ramener au moyen age. 
Car la réalité est que cette loi n’est qu’une partie mais combien importante de la stratégie de légitimation d’une probable et future intronisation du prince héritier qui malheureusement ne fera jamais l’unanimité dans ce pays. 
Car, si ce qui se décarcasse pour porter le prince à la tête du parti conçoit le PDS comme le rassemblement des moutons de panurges, ce qu’ils ignorent par conséquent, c’est qu’au temps des royaumes même, au Sénégal la succession de beaucoup de rois était matrilinéaire. Ce qui veut dire beaucoup de chose, je crois même que les partisans du prince l’on si bien compris qu’ils ne cherchent maintenant pas plus que le soutien de l’hexagone, oui chez la famille maternelle. Si l’on se permet comme ça d’insulter notre démocratie, cela est surtout dû au fait que le pays traverse une grave crise d’identité, crée et entretenu par un conglomérat de clans replié sur eux et méprisant à l’égard de toutes personnes compétentes et valeureuses. 
Et c’est malheureusement dans ce contexte que les concepteurs de la génération des comploteurs ont compris, sans même pour autant recourir au service d’un expert dans la compréhension de la psychologie de l’homo sapiens senegalensis, le rôle que joue l’argent dans notre société. 
En effet au Sénégal du roi autoproclamé wade 1er, il suffit d’être parrain d’une organisation d’opportuniste, de verser une obole de millions de francs à une organisations de jeunes retraité de l’avenir ou tout simplement de donner gracieusement des tonnes de riz ou de billet de la Mecque pour se voir plébisciter comme futur homme fort du pays. 
Enfin, je finirais seulement par rappeler que le Sénégal n’est pas le Congo et les sénégalais sont tout sauf des togolais et qu’il est temps qu’on arrête ces farces qui se font autour de nos institutions car elles sont pleines de danger. 
Prêt pour le combat contre la royauté 
Papa Malick NDOUR  
Etudiant en 3é cycle d’économie  
Ucad-Faseg  
milkeva1984@yahoo.fr 
L'OFFICE: 
Et après ?  
Wade est venu en compagnie de Karim Wade ; les banlieusards ont applaudi, dansé, et oublié, le temps d’un après-midi leur galère quotidienne. Et après ? Ils sont repartis, les coupures ont repris de plus belle. Les vendeurs de « fondé », de « ndambé », de « pain boulettes », de «thiacri» ont repris du service, sollicités encore par le « bétail électoral », de retour de ce vaste rassemblement politique. Les chômeurs continuent encore à « compter les poteaux » de la ville, jusqu’au prochain forum ou rassemblement politique, pour d’autres promesses plus alléchantes. Ainsi va la vie politique au Sénégal… 
( Mor Todjangué )  
FERLOO: 
19 novembre 2008  
Bureau politique de l’Afp sur les problèmes du Sénégal : « La solution véritable passe par le départ de Me Wade et de ses affidés… »  
Le Bureau politique de l’AFP s’est penché hier, sur la situation nationale « de plus en plus délétère ». Estimant que l’économie nationale et les finances publiques « vont à vau- l’eau, pendant que les Sénégalais étreints par l’angoisse ne trouvent guère de réponses à leurs multiples interrogations, la montée des périls se confirme avec l’insouciance et l’aveuglement suicidaire d’un régime finissant, qui pense pouvoir forcer les portes du destin, en ramant désespérément à contre-courant de l’histoire », les progressistes invitent le gouvernement de Me Wade « à s’inspirer davantage, avec humilité, des solutions de sortie de crise déroulées par M. Moustapha Niasse, notamment lors de sa conférence de presse du 20 mai 2008 ». Et cette solution, c’est le « départ de Me Wade et de ses affidés… » 
 
Pour les camarades de Moustapha Niasse : « Un gouvernement responsable devrait porter une attention exceptionnelle au monde rural dont le drame, jusqu’ici silencieux, se poursuit à cause de l’exploitation et du mépris dont il fait l’objet. Malgré les manipulations de toutes sortes, la réalité prend régulièrement le dessus, avec le dénuement criard et les souffrances lancinantes des paysans qui, pendant le règne de la médiocrité promue par les pseudo-libéraux, vivent dans leur chair les conséquences de l’incompétence, de l’arrogance et de la mal gouvernance chronique dont Maître Abdoulaye Wade porte l’entière responsabilité ». Toujours selon les progressistes : « L’assainissement réel des finances publiques passe d’abord par une volonté politique confirmée, un nouvel état d’esprit mû par une profonde culture républicaine qui, hélas, fait défaut, et d’abord au sommet de l’Etat. En effet, comment comprendre la réaction incongrue et inconvenante de Me Wade, face aux magistrats de la Cour des comptes, dont le seul tort est d’avoir mis le doigt sur la plaie béante, en conformité absolue avec leurs missions ? En tentant de vider tous les corps de contrôle de leur substance, les tenants du pouvoir mettent à nu leurs véritables préoccupations qui sont aux antipodes de la bonne gouvernance. En effet, il est incompréhensible que la dénonciation de cumuls illégaux de fonctions et du non respect des règles élémentaires de la comptabilité publique hérisse toujours celui qui est censé être le garant de l’intérêt général ». « C’est la raison, disent-ils, pour laquelle les mesures annoncées par le gouvernement, sous la pression des partenaires multilatéraux et bilatéraux, sont insuffisantes, voire superficielles, au regard des réformes indispensables qu’appellent les dysfonctionnements structurels et les pratiques peu orthodoxes introduites par les pseudo-libéraux. Lesdits dépassements budgétaires qui ont atteint le montant de 109 milliards, en sont une illustration éloquente. Le scandale dans le scandale, ce sont les 12 milliards considérés par le gouvernement comme des dépenses illégales qu’il n’entend pas honorer, alors qu’il s’agit bien de contrats avec des privés qui croyaient avoir affaire à un Etat crédible ». Le Bureau politique de l’AFP invite le gouvernement de Me Wade « à s’inspirer davantage, avec humilité, des solutions de sortie de crise déroulées par M. Moustapha Niasse, notamment lors de sa conférence de presse du 20 mai 2008 ». A cette occasion, rappellent-ils, le Secrétaire général de l’AFP « a démontré qu’il est possible d’assainir les finances publiques, tout en gérant le volet social, pour soulager les populations meurtries par tant de sacrifices inutiles. Mais en réalité, la solution véritable passe par le départ de Me Wade et de ses affidés, pour que les Sénégalais prennent en mains leur destin et engagent, avec toutes les forces vives, les véritables chantiers du développement ». 
A les en croire : « La honteuse mise en scène qui a abouti à l’élection d’un nouveau Président de l’Assemblée nationale n’est qu’une étape d’une tragicomédie qui a pour enjeu la mise à mort de notre démocratie déjà mise à mal par un gouvernement incapable de dissocier les préoccupations d’un groupuscule de l’intérêt général et de la vie publique. Cette logique, qui se confond avec le rythme de la régression démocratique en cours, générera fatalement d’autres forfaitures en porte à faux, naturellement, avec la Constitution, les lois et règlements ». Et d’ajouter que : « C’est là qu’il faut trouver la signification de l’opération annoncée des Wade dans la banlieue, une campagne électorale avant la lettre où un Président de la République en exercice conçoit et exécute un projet politique monstrueux avec les moyens de l’Etat, pour tenter de baliser la route vers le Sommet, en faveur d’une génération faussement spontanée d’opportunistes qui, en réalité, vont vers le sort que les peuples réservent à tous ceux qui, sans exception, prétendent confisquer leur dignité, leur liberté, c’est-à-dire, leur raison de vivre ». « Ces données, pensent les progressistes, inspirent l’organisation des prochaines élections locales déjà entachées par des fraudes massives à travers des transferts d’électeurs encouragés par le ministère de l’Intérieur et ses démembrements. Ces faits graves s’agrègent au contentieux électoral que les tenants du pouvoir font semblant d’ignorer. Aujourd’hui, il est universellement reconnu qu’un processus électoral ne peut être transparent sans un fichier et une carte électorale fiables. De surcroît, non seulement les documents électoraux nécessaires à l’exercice du droit de vote ne sont pas accessibles, de manière indiscriminée, à tous les ayants-droit, mais aucune disposition sérieuse n’est prise pour mettre un terme au vote multiple ». Evidemment, indiquent-ils, « cette volonté manifeste du régime de Me Wade de confisquer la volonté populaire attise le feu sur un pays dont la cohésion et la stabilité sont sérieusement menacées par de telles attitudes incompatibles avec l’Etat de droit et une vraie démocratie. Dans un contexte de paupérisation galopante des populations, le Ministère de l’Intérieur devrait non seulement s’atteler à préserver la paix civile, mais également à garantir la sécurité des biens et des personnes, au moment où l’insécurité gagne les villes, les banlieues, les campagnes, et tout particulièrement les régions périphériques, de plus en plus livrées à l’abandon par les pouvoirs publics ». 
Alassane DIALLO 
 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 19.11.2008
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