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quelle pertinenc
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Ample banqueroute financière de l'Etat !

 
FERLOO.COM: 
Plan d’assainissement des finances publiques : Le Ps relève des incohérences et parle d’un « plan cosmétique »  
Selon le bureau politique du Ps, "le plan annoncé par le ministre de l’Economie et des Finances, dans le but d’assainir les finances publiques, ne répond nullement à l’ampleur de la banqueroute financière de l’Etat". 
D’abord, les socialistes estiment que "le plan préconisé par le gouvernement se révèle insuffisant dès lors qu’aucune mesure n’a été prise pour la diminution du nombre pléthorique de ministres d’Etat, de ministres, des institutions et de leurs coûts prohibitifs ; pour la réduction des agences et de leurs coûts bureautiques inconsidérés ; pour la rationalisation de la carte diplomatique et la réduction du personnel dans les ambassades ainsi que pour la suppression des contrats spéciaux et pour la réduction du train de vie d’Abdoulaye Wade lui-même". 
Ensuite, disent les camarades d’Ousmane Tanor Dieng, "il y a un paradoxe saisissant entre les incantations sur la nécessité d’assainir les finances publiques et le maintien dans la loi de finances 2009 de dépenses non indispensables. A ce sujet, l’augmentation surréaliste des crédits alloués à la Présidence de la République, à l’Assemblée Nationale et au Sénat, l’impudeur qui consiste à allouer un « budget de campagne électorale » de plus de 9 milliards au ministère de la Famille, de la Solidarité nationale, de l’Entreprenariat féminin et de la Micro finance, et la provocation de l’indemnité de session allouée aux parlementaires, en sus de leur salaire mensuel, démontrent l’irresponsabilité du pouvoir". 
En outre, ils soulignent que "la crise socio-économique rend encore plus injustes les options actuelles du gouvernement. En effet, dans un contexte de dégradation continue du pouvoir d’achat, le rétablissement de la TVA sur les denrées alimentaires de base et la suppression tous azimuts des subventions sur les produits et denrées de grande consommation constituent des facteurs d’aggravation de la pauvreté des ménages, sans être un moyen efficace d’assainissement des finances publiques. Il s’y ajoute le niveau injustement élevé des prix de l’électricité et du carburant en dépit de la forte baisse des cours mondiaux du baril du pétrole". 
Et les "verts" de Colobane d’en conclure qu’ "en définitive, le gouvernement se livre une nouvelle fois à un exercice qui s’apparente davantage à un plan cosmétique de communication qu’à un véritable plan d’assainissement des finances publiques et de soutien aux ménages puisqu’il propose une politique d’austérité qui affecte exclusivement les populations". 
Contrairement à ce plan considéré comme "des mesures en trompe-l’œil qui renvoient toujours aux calendes grecques la nécessaire et urgente remise en ordre de nos finances publiques", le Parti socialiste maintient sa proposition d’un véritable plan d’économies budgétaires, fondé sur des mesures radicales de rationalisation des dépenses publiques, et orienté vers la juste affectation des ressources publiques à l’assainissement financier, à l’amélioration du quotidien des populations ainsi qu’à l’apurement des arriérés de paiement, avec un effet d’entraînement sur l’économie". 
Abdou TIMERA 
LEQUOTIDIEN: 
Halte à la dérive féministe !  
28-11-2008 En ces périodes de Journées nationales, internationales de la Femme, il est important de s’arrêter un peu et de se demander ce qui se passe ; parce qu’il semble que ces manifestations sont en train de devenir de plus en plus factices au moins triplement : 
Premièrement, lors de ces manifestations, on tape des mains, des shows sont organisés ; la ministre de la femme (si cela existe toujours) fait des «marches bleues» à travers le pays et partout où elle passe, toujours le même décor encore «féminin», c’est danses, «sabars», et bavardages, etc.  
Deuxièmement, on stigmatise le «machisme» ; l’homme est pris comme un ennemi à abattre. Et à la rescousse, on exhume des statistiques faramineuses pour ne pas dire fallacieuses, on exhibe des corps féminins mutilés, agressés, «rectifiés» et «corrigés» par la «bestialité» masculine. Le fait divers trône sur sa chaise doctorale et magistrale et interdit à tout le monde de voir en lui qu’un fait divers, c’est-à-dire ici, une action qui frappe les imaginations et suscite des sentiments passionnés du fait de son trait extrême et donc rare. 
Troisièmement, on fait comme si «la femme n’est plus un homme comme les autres». Fausse route carrément du féminisme à travers ces lois «paritarisantes» ou ces «discriminations positives» qui ont fini de trahir ou à défaut de montrer que «les femmes ne sont pas encore des hommes comme les autres». 
L’homme est devenu partout un paria.  
 
S’il est jeune et vigoureux, il ne peut pas avoir de visa pour aller monnayer ces compétences ailleurs. 
S’il cherche du travail, «les candidatures féminines sont vivement encouragées» lui barrent la route. 
S’il gagne honnêtement sa vie, il est sommé de se marier, de verser la dot, de prendre en charge sa femme, ses enfants, de lui verser une pension alimentaire en cas de divorce, et d’être au top au lit ! 
Et s’il est au chômage, et ne gagne pas encore sa vie, il est un moins que rien, et est stigmatisé partout ! Pauvre homme ! 
 
A ce rythme, c’est à lui de demander bientôt des «journées internationales». 
Dans nos sociétés, le discours sur la femme est omniprésent, les clichés surtout, les idées reçues en pagaille. 
Tantôt, développe t-on, elle est fragile, il faut la comprendre, «ce n’est pas un être parfait», Dieu l’a fait ainsi ; elle a été créée à partir d’une des côtes de l’homme. «Sutural ko», «mugnal ko», «motul» ! Sois patient, sois indulgent, soit compréhensif, soit, soit ! 
Tantôt, c’est «tout ce qu’elle veut, Dieu le veut» ! Ca y est, terminus ! La femme serait Dieu. Il parait même qu’elle peut mener au septième ciel par une porte qu’elle seule connaît. Et que le paradis est à leur pied, et qu’il faudrait s’incliner devant elle pour l’avoir. Et dit-on, derrière tout grand homme, il y a une femme, et que «toutes les femmes sont des reines, certaines plus reines que les reines», ou à défaut jiggeen adunala. 
Sur quel pied danser avec elle dans tout ça ?  
 
Sur le pied gauche, non ça ne va pas ! 
Essayons le pied droit ! Non, cela ne va pas non plus !  
Alors que faire ? Dansons sur les deux pieds pour voir !  
Aïe, elle m’a marché sur les pieds ! Alors, ne dansons plus ! 
Alors, soyons objectifs, en ayant les mêmes objectifs, c’est-à-dire l’égalité entre les deux sexes. «Plus de la moitié des hommes sont des femmes», mais il y a un danger de vouloir cristalliser le «différentialisme sexuel», et cela pourrait réveiller certains démons. 
 
Ce sont ces débats sur le port du voile, sur faut-il serrer la main à une femme, sur faut-il des bus pour les femmes et des bus pour des hommes, qui risquent d’être inutilement au devant de la scène. 
A l’opposé de ce débat avec relent macho, l’autre tendance n’est guère reluisante quand on entend certains «féministes» développés que «le viol est plus grave qu’un assassinat». D’autres vont jusqu’à soutenir qu’il faut pénaliser les avances sexuelles non désirées ou ce qu’on appelle «harcèlement sexuel». Et ces femmes qui veulent se déhancher librement, pourrait-on qualifier leur comportement comme une certaine agression sexuelle ? 
Bientôt, à ce rythme les tabous linguistiques vont élire pignon sur rue, jusqu’à ce que certains mots deviennent des maux qu’il faut extirper du vocabulaire ou du dictionnaire. 
Ces «nouvelles revendications moralisantes» de la part du premier sexe, comme du deuxième sexe, ne doivent pas nous faire céder à cette tentation. 
 
Vouloir démocratiser les rapports de genre ou les rapports de génération, ne passe pas par un renversement de la situation au profit d’une autre catégorie, ce qui serait du pareil au même. 
Imposer quelque chose d’en haut n’est pas la marque de nos sociétés. Les sociétés africaines se démocratisent et l’aspect intrinsèque de toute démocratisation est que les diktats sociaux, les fatwas religieux, moraux ne peuvent plus être de rigueur. Et cela n’épargne pas non plus la vie de famille. 
La famille, elle aussi se démocratise progressivement, non pas grâce aux lois, mais grâce aux bouleversements structurels. Les rapports de genre deviennent de plus en plus égalitaires, les rapports de génération aussi. Et tous ces rapports, dans ces phases transitoires, se manifestent par des crises, par des conflits dont d’aucuns pourraient avoir l’impression qu’ils ne passeront pas ou qu’ils sont synonymes de perversité ; alors que ce ne sont en fait que des mutations. 
Les femmes veulent beaucoup plus de droits, mais il faudrait qu’elles soient conscientes que ces droits s’accompagnent de devoirs sans lesquels ces droits n’auraient aucun sens. Que les hommes comprennent aussi que les droits exorbitants qu’ils avaient jadis et qui ne sont cristallisés maintenant que dans leurs mentalités, ils les avaient parce qu’ils arrivaient à supporter certains devoirs qui leur permettaient d’exercer ces droits. 
Cependant, ces devoirs sont de plus en plus partagés par la force des choses, si bien que les droits aussi sont appelés à être partagés. 
 
Ainsi, aux femmes, si vous voulez les mêmes droits, satisfaisez les mêmes devoirs ! 
Ainsi, il n’est pas question qu’un homme ait sur son épaule l’obligation de prendre en charge une femme sans que cet homme-là ait le droit de regard, de parole, d’autorité sur elle. 
Si la femme accepte de rester au foyer, ce qui est de plus en plus absurde dans la majorité des cas actuellement, qu’elle ne ressemble pas à un fauteuil laissant aux «bonnes» que son mari paie, le soin de tout faire. Qu’elle s’active, qu’elle prenne en charge les travaux domestiques, sans rémunération aucune de la part de l’homme, puisque ce dernier serait chargé de sortir et de ramener de quoi entretenir le foyer. 
 
Mais, si elle sort pour aller à son travail, et que les enfants sont à la «case des tout-petits», ou à l’école, et que l’homme est au travail, au même titre qu’elle ; et que la maison est laissée à une autre femme qui travaille, c’est-à-dire les «bonnes», ou plus pudiquement, les «techniciennes de surface» ; alors à elle de se donner les mêmes devoirs que ceux de son homme dans ce foyer qu’ils ont décidé de gérer. 
Et ainsi, il faudrait s’attendre à bouleverser tout, les lois (inégalitaires) sur les dévolutions, la suppression de la dot, la suppression de la polygamie, et j’en passe.  
 
Mamadou Moustapha WONE 
Sociologue - BP : 15812 Dakar-Fann 
moustaphawone@voila.fr 
Sénégal  
L'OBSERVATEUR: 
 
PAIEMENT DE LA DETTE INTÉRIEURE Abdoulaye Diop dit «niet» au chantage des bailleurs 
 
 
Article Par JEAN-PIERRE MANE ,  
Paru le Vendredi 28 Nov 2008 
Pour résorber la dette intérieure, l’Etat a dû recourir aux bailleurs de fonds. Ces derniers exigent des taux d’escompte qui frisent l’usure. L’argentier de l’Etat oppose un refus catégorique aux conditionnalités des bailleurs. Abdoulaye Diop faisait face aux députés hier, pour le vote de la loi de finances rectificative 2008.  
Le ministre d’Etat, ministre de l’Economie et des Finances, Abdoulaye Diop, rassure le ministre d’Etat, que la dette intérieure (174 milliards) sera payée dans les plus brefs délais. «Depuis que le chef de l’Etat a communiqué sur cette question, nous avons reçu de plusieurs banques installées à l’étranger des propositions dans ce sens», a révélé, hier, le ministre d’Etat devant la représentation nationale. Toutefois, s’empresse-t-il de préciser, «les taux d’escompte qu’on me propose sont si chers que je ne peux pas prendre des engagements. Des pays me proposent un taux de 18% à 19%. Ce qui est inadmissible. Nous ne pouvons pas accepter ces taux que le Trésor ne peut pas supporter». Interpellé sur une incidence de la baisse du pétrole sur les prix de certaines denrées de première consommation comme le gaz entre autres, M. Diop a souligné qu’à chaque fluctuation des prix pétroliers, le gouvernement procède à des réajustements. «En ce moment, se félicite-t-il, le prix du gaz baisse de 20% et baissera davantage si le baril continue de chuter». Aussi explique-t-il les retards de salaire par des procédures particulières édictées pour les salaires de certains agents comme les contractuels et les volontaires de l’éducation. La loi de finances rectificative 2008 a été voté avec une prévision de recettes de 1 651, 732 milliards et 1 688, 181 milliards, soit un déficit de 36, 382 milliards de F Cfa. «L’Etat a également reçu un concours financier de plus de 24 milliards de la Banque mondiale et nous prévoyons d’encaisser plus de 16 milliards du Fonds Kowëtien», se réjouit le ministre d’Etat. Les recettes non fiscales sont estimées à 43 milliards contre 38,2 milliards en valeur absolue et 38,36% en valeur relative, a notamment dit l’argentier de l’Etat, justifiant l’augmentation par la mobilisation du produit de la vente à Sudatel, de la troisième licence de téléphone, pour un montant de 83, 082 milliards de nos francs. Abdoulaye Diop est par ailleurs revenu sur l’intention du gouvernement de vendre le Méridien Président, même à 80 milliards de F Cfa. «Nous sommes en train de tout évaluer et une commission sera mise en place pour réfléchir sur cette question», a, en substance dit M. Diop, ajoutant que le Méridien ne permet pas de faire des bénéfices, les recettes étant reversées dans l’entretien de l’hôtel et le paiement des salaires du personnel.  
 
 
WALFADJRI: 
Prix de l’arachide et Goana : Quand les actes contredisent la parole 
 
 
La fête de la moisson organisée récemment en grande pompe par le régime libéral sous le registre d’une initiative politique dite de la Goana s’éloigne derrière nous, sans pour autant, une fixation officielle du prix du kilogramme d’arachide, accréditant la thèse de la mal-gouvernance économique dans notre pays. C’est comme on dit : mettre la charrue avant les bœufs qui tardent toujours à arriver.  
Jusqu’à nos jours, l’arachide continue à être la principale culture industrielle et de subsistance génératrice d’effets d’entraînement importants dans le tissu économique sénégalais, de par sa nature intégrative et sa contribution appréciable dans le volume de nos exportations. La fixation du prix des produits agricoles devrait intervenir normalement avant les campagnes de production afin de permettre le choix pour l’opportunité d’investir ou de ne pas investir sur une spéculation donnée. Naturellement, la détermination d’un prix rémunérateur fonde la décision d’investir pouvant entraîner le développement de la filière concernée. C’est dire que la politique incitative des prix est au cœur même des stratégies de développement des filières agricoles dans nos pays, nonobstant l’importance du niveau de productivité et des rendements d’échelle. Il y a lieu de considérer trois contraintes principales par ordre de priorité pour donner un coup de fouet aux productions agricoles :  
- La fixation de prix rémunérateurs favorisant la décision d’investir, étant entendu que sans investissement, il n’y a point de production. - L’amélioration des rendements pour une meilleure productivité afin d’optimiser les profits des producteurs.  
- La réalisation de production d’échelle induisant l’abaissement des coûts de production et la garantie de débouchés  
A quoi bon vouloir faire des déclarations d’intention de grande offensive pour l’agriculture et de lutter contre la pauvreté sans poser le minimum d’actes fondateurs sur ces trois contraintes majeures, si ce n’est une volonté de développer de la phraséologie populiste rétrograde qui s’identifie à de l’escroquerie politique pour un régime en mal de popularité, dans un contexte de détérioration des conditions de vie et d’existence des Sénégalais !  
Les prévisions pour de bonnes récoltes consécutivement à l’installation d’abondantes pluies dans le Sahel étaient annoncées dès le mois de janvier 2008, en dépit de la carence de semences sélectionnées, d’engrais suffisants et d’un bon niveau technologique. Vouloir s’approprier théoriquement les bienfaits de la clémence du temps, sans poser le moindre acte d’accompagnement, équivaudrait à développer un machiavélisme digne de grandes manœuvres politiciennes préélectorales pour l’année 2009. Il en va de même de l’initiative pour un développement de l’emploi dans un contexte d’asphyxie des entreprises, de crise financière et de récession économique.  
Dans une grande offensive agricole réelle, en plus de la reconstitution du capital semencier et de l’existence d’un bon niveau technologique, la détermination de prix rémunérateurs des productions agricoles constitue le principal facteur incitatif. Or, à ce niveau, nous constatons une posture attentiste de l’Etat dans l’objectif de provoquer à terme une dépréciation de la valeur d’échange du kilogramme d’arachide jusqu’à un niveau en dessous de sa valeur d’usage, minimisant de ce fait les revenus du monde rural. Cette attitude pernicieuse attentatoire du régime libéral entraînant la décroissance des revenus du monde rural dans un environnement hyper inflationniste avec la suppression des subventions, participe de la volonté d’anéantissement de la filière arachidière et d’accroissement de la pauvreté dans notre pays.  
Devant cette situation économique déplorable du secteur réel agricole, s’y ajoute un facteur aggravant de contingentement des produits commercialisables à un niveau défavorable de 250 000 tonnes pour une production estimée à 850 000 tonnes d’arachide, créant un écart de 600 000 tonnes et provoquant davantage une chute des prix avec l’inexistence d’une caution d’Etat sur cet important différentiel représentant 70 % de la production.  
Nous voyons très visiblement et vous en conviendrez avec moi, le peu d’intérêt qu’accorde le régime libéral au monde rural, au vu de la faiblesse de la part du budget consacré à l’agriculture (moins de 10 %), du défaut de fixation à temps d’un prix rémunérateur des productions agricoles (moins de 150 F le kg au marché), et du contingentement des produits commercialisables en laissant en rade 70 % de la production agricole arachidière.  
La crise des finances publiques au Sénégal n’est pas étrangère à cette posture d’étranglement du monde rural, en ce qu’elle constitue la résultante de difficultés économiques de tous ordres que le Sénégal traverse de nos jours, en particulier la carence de ressources financières suffisantes pouvant garantir l’achat des productions arachidières explicative de la désaffection de l’Etat vis-à-vis du secteur agricole pour laisser libre cours à un marché déréglementé et dérégulé au grand dam du monde paysan.  
Dans un monde caractérisé par une crise profonde du libéralisme où l’interventionnisme de l’Etat vole au secours d’un capitalisme déstructurant en chute libre, le Sénégal navigue à contre courant par le refus d’administrer les prix et opte dans les faits pour une position d’abandon du monde rural, contrairement aux déclarations d’intention sur la Goana.  
Kadialy GASSAMA Economiste Rue Faidherbe x Pierre Verger Rufisque  
Au royaume des semeurs de bonnes paroles !  
 
 
‘Les belles paroles ne beurrent pas les épinards’.  
Alors que Tgv (Trains à grande vitesse) s’embourbe dans les rails des rêves, notre Gorgui national sort encore dans sa besace une autre de ses idées-minutes utopiques : Tgp (Très grands projets). L’objectif, nous dit-il, est de venir à la rescousse de la jeunesse banlieusarde déconcertante. Périlleux pis-aller ! Cette jeunesse plus qu’inassouvie et cette vieillesse dans l’expectative depuis 2000 en ont marre d’être bercées par des promesses mirifiques qui refusent de voir le soleil de la réalité. Têtues qu’elles sont ! En outre, il est bon de savoir quelle est cette jeunesse qui est ciblée par ce champion en théorie ? Cette question n’est pas superflue ni saugrenue. Loin de là.  
La promenade des libéraux en banlieue dakaroise cache bien des intentions… inavouées. Ne soyons pas dupes ! Conscient de la chaudière électorale que représente Pikine et sa périphérie, Wade entend faire boire le philtre entre elles et son fiston, Karim Wade. Justes noces ou noces sanglantes ?  
Revenons à la teneur du discours du président : ’Nous avons une capacité de créer des milliers d’emplois. Je veux qu’il y ait dans chaque maison un jeune qui gagne quelque chose…’ A la lumière de ses propos, nous pouvons signaler que ce programme si beau, si ambitieux risque d’être basculé dans la touffeur de l’histoire ancienne. Il est aisé de dire que son promoteur ignore d’un bout à l’autre la géographie de cette zone, l’architecture des familles qui la composent. Profond décalage ! Une praticabilité de ce projet va se heurter au recensement des personnes éventuellement ciblées. Par exemple, il est rare de trouver une seule famille dans chaque maison de Pikine, Guédiawaye, Thiaroye, Malika, Yeumbeul, etc. Une seule maison peut être habitée par plusieurs familles (c’est la constance). A qui reviendra donc le bénéficiaire des Tgp ?  
Ce projet tant médiatisé du chef de l’Etat se heurtera aussi dans son applicabilité à une autre roche de taille. Tout le monde sait que la jeunesse oisive n’est pas uniquement dans la banlieue. Les candidats malheureux de l’émigration clandestine, les jeunes victimes de déperdition scolaire, les orphelins se trouvent aussi à l’intérieur du pays. D’où cette politique ségrégationniste de Wade et sa couvée peut être un tison de conflits, une menace pour la stabilité du Sénégal.  
Réfléchissons aussi sur cette déclaration du libéral en chef : ‘Maintenant, dans les grands projets, les 15 % des emplois iront aux jeunes de la banlieue.’ Aujourd’hui, il est clair que bien des bailleurs de fonds, multinationales et autres investisseurs étrangers, n’ont plus confiance au Sénégal. Ils restent dubitatifs quant à la stabilité du pays. Les raisons évoquées : restrictions des libertés, démocratie en panne, front social en constante ébullition, institutions croupions… Ils ont à l’esprit que le pays peut s’embraser, le feu peut couver à tout instant.  
Tout compte fait, l’on peut dire que ce n’est pas avec ce Vieux (…) que le Sénégal empruntera les larges boulevards qui mèneront droit vers l’émergence. Tgp, une farce de plus !  
Ibrahima NGOM Damel Journaliste-écrivain  
e-mail :yboupenda@yahoo.fr  
Augmentation du budget du ministère de la femme : Le Ps accuse Wade de s’être doté d’un fonds de campagne électorale 
 
 
Le plan annoncé par le ministre de l’Economie et des finances, dans le but d’assainir les finances publiques, ne répond nullement, de l’avis des socialistes à l’ampleur de la banqueroute financière de l’Etat. D’abord, relève le bureau politique du Parti socialiste, le plan préconisé par le gouvernement se révèle insuffisant dès lors qu’aucune mesure n’a été prise pour la diminution du nombre ‘pléthorique de ministres d’Etat, de ministres, des institutions et de leur coût prohibitif ; pour la réduction des agences et de leurs coûts bureautiques inconsidérés ; pour la rationalisation de la carte diplomatique et la réduction du personnel dans les ambassades ainsi que pour la suppression des contrats spéciaux et pour la réduction du train de vie d’Abdoulaye Wade lui-même’.  
Ensuite, Ousmane Tanor Dieng et ses camarades relèvent un paradoxe saisissant entre les ‘incantations’ sur la nécessité d’assainir les finances publiques et le maintien dans la loi de finances 2009 de dépenses non indispensables. A ce sujet, le Parti socialiste cite ‘l’augmentation surréaliste’ des crédits alloués à la Présidence de la République, à l’Assemblée nationale et au Sénat. Non sans dénoncer ‘l’impudeur qui consiste à allouer un ‘budget de campagne électorale’ de plus 9 milliards au ministère de la famille, de la solidarité nationale, de l’entreprenariat féminin et de la micro-finance, et la provocation de l’indemnité de session allouée aux parlementaires, en sus de leur salaire mensuel, démontrent l’irresponsabilité du pouvoir’.  
En outre, souligne le bureau politique du Ps, la crise socio-économique rend encore plus injustes les options actuelles du gouvernement. En effet, explique-t-il, ‘dans un contexte de dégradation continue du pouvoir d’achat, le rétablissement de la Tva sur les denrées alimentaires de base et la suppression tous azimuts des subventions sur les produits et denrées de grande consommation constituent des facteurs d’aggravation de la pauvreté des ménages, sans être un moyen efficace d’assainissement des finances publiques’. Il s’y ajoute, selon le Ps, le niveau ‘injustement’ élevé des prix de l’électricité et du carburant en dépit de la forte baisse des cours mondiaux du baril du pétrole.  
En définitive, les socialistes estiment que le gouvernement se livre, une nouvelle fois, à un exercice qui s’apparente ‘davantage à un plan cosmétique de communication qu’à un véritable plan d’assainissement des finances publiques et de soutien aux ménages puisqu’il propose une politique d’austérité qui affecte exclusivement les populations’.  
A l’opposé de ces mesures, le Parti socialiste maintient sa proposition d’un ‘véritable plan d’économies budgétaires’, fondé sur des mesures radicales de rationalisation des dépenses publiques, et orienté vers la juste affectation des ressources publiques à l’assainissement financier, à l’amélioration du quotidien des populations ainsi qu’à l’apurement des arriérés de paiement, avec un effet d’entraînement sur l’économie.  
Différend entre Etat du Sénégal et Sentel : Le Ps prend la défense de la société de téléphonie mobile  
Le Parti socialiste s’est indigné du climat ‘malsain d’insécurité des investissements et de la dégradation continue de l’image du Sénégal à l’étranger’, avec cette ‘sordide affaire de renégociation’ de la licence d’exploitation de téléphonie attribuée à Tigo. ‘Plutôt que de se livrer à un racket institutionnalisé et à un chantage intolérable’, les socialistes invitent le gouvernement à éclairer l’opinion sur la contre-lettre qui a permis à Tigo de poursuivre son activité après le retrait officiel de la licence par le décret de 2001, exhumé et promulgué en 2008 pour justifier la résiliation du contrat.  
La même interrogation porte sur les actions de l’Etat dans le capital de la Sonatel, ‘au sujet desquelles le gouvernement se dérobe à son obligation de transparence et d’information’. A cet effet, le Parti socialiste exige du gouvernement qu’il édifie l’opinion sur ‘la nébuleuse’ qui entoure ces actions en s’expliquant sur leur situation actuelle, et au cas où elles auraient été cédées, en précisant le nombre d’actions concernées par cette cession, le montant de la transaction ainsi que les garanties prises pour influer sur les orientations stratégiques et la politique sociale de la Sonatel.  
Par ailleurs, le Parti socialiste a exprimé sa surprise devant les décisions annoncées de nationalisation de la société de transport Dakar dem dik et de l’Aéroport International Blaise Diagne, ‘eu égard à la nébuleuse qui entoure les conditions et modalités de constitution de ces sociétés, leur statut juridique, l’identité de leurs actionnaires et la provenance de leurs actifs’. Ousmane Tanor Dieng et ses camarades expriment, également, leur crainte de voir ces opérations ‘qui contrastent d’ailleurs avec la frénésie actuelle du gouvernement dans la cession des actifs publics’, se transformer en des opérations d’enrichissement sans cause, réalisées sur le dos des contribuables.  
Georges Nesta DIOP  
 
NIAMEY : FORUM SOCIAL « Sortir du modele capitaliste, arreter de payer la dette, l’auditer. . . »  
par Boubacar TAMBA | SUD QUOTIDIEN , vendredi 28 novembre 2008  
L’intime conviction des nombreux participants au forum social est que la dette n’est ni plus ni moins qu’un outil de domination et de pillage. Elle va crescendo et ne contribue guère à résoudre les multiples problèmes quotidiens qui asphyxient les peuples du tiers-monde. « Il faut l’auditer, arrêter de la payer et revoir les mécanismes de fonctionnement des institutions financières internationales », soutient-on de vive voix à Niamey. 
La perspective historique de la dette des pays du sud dressée par Olivier Bonfon du Comité pour l’Annulation de la Dette du Tiers Monde de Belgique, a permis aux panélistes de voir plus clair dans la dette des pays du tiers-monde entre 1960 et 2007/2008. Quatre périodes charnières la constitueraient. Une première qui va de 1960 à la crise de 1982 qui a vu la dette osciller au tour de seulement 50 milliards de dollars pour tous les pays du tiers-monde, une seconde couvrant la période de 1982 à 2001 durant laquelle elle va passer à 600 milliards de dollars avant d’exploser pendant le troisième grand moment allant de 2001 à 2007/2008 et titiller les 2500 milliards. 
Une quatrième ère s’ouvre donc pour les pays pauvres, et la situation, de l’avis des experts économistes, pourrait être alarmante avec l’augmentation des taux d’intérêts et la chute du cours des matières premières. Les inégalités et la pauvreté augmentent et les services publics se dégradent. Le FMI entre en jeu vers les années 1982 et propose ses services aux pays du sud au bout du gouffre qui n’avaient d’autre choix que d’accepter ses conditions, dont celle ayant permis de rembourser les banques du nord et son dictat consistant à imposer à partir de Washington, une politique d’austérité, les fameux plans d’ajustement structurels qui ont complètement désarticulé l’ossature socio économique des pays pauvres. 
« En réalité, la banque mondiale, le fonds monétaire international, le groupe des pays industrialisés, les banques du nord prêtent pour leurs propres intérêts en finançant par exemple des méga projets énergétiques visant à faire l’extraction des ressources naturelles », expliquera un jeune participant convaincu que c’est avec « la complicité des castes privilégiées au pouvoir dans les pays du sud ». Quand les Etats-Unis sont frappés de plein fouet par exemple par la crise consécutive à l’explosion de la bulle des nouvelles technologies de l’information et de la communication, ils ont prôné le refinancement de la dette et en proposant la hausse des prix des matières premières. 
La situation des pays du sud s’améliorent, certaines font d’intéressantes réserves de change, « mais n’ont pu profiter de cette situation éphémère pour régler la totalité de leurs dettes comme l’a fait le Brésil et sortir du système » se désoleront des responsables de la société civile, jusqu’à ce qu’arrive cette quatrième période de l’endettement dans laquelle se retrouvent les pays pauvres du fait de l’explosion cette fois ci de la bulle immobilière. La spéculation financière s’intensifie, la production des devient une mode, un passage obligé, et cela plonge le monde entier dans une incroyable crise alimentaire. Les banques limitent les prêts risqués. 
Cette dette contractée selon des mécanismes que seuls les gouvernants pourraient définir d’autant plus qu’ils ne communiquent guère sur les conditionnalités, n’a su et ne saurait produire des bénéfices, et les revenus des pays pauvres ne doivent sous aucun prétexte servir à la payer. Le cas du Niger est suffisamment évocateur. De l’avis de Ibrahim Yacoubou du Réseau National D’aide au Développement, « le stock de la dette extérieure publique du Niger qui était de 27 milliards en 1975 est quasiment multiplié par près de 40 en 2000 pour dépasser 1000 milliards. Malgré cette explosion et l’exploitation de l’uranium, la pauvreté s’approfondit dans les mêmes proportions avec les plus forts taux de mortalité infantile et maternelle, les plus bas taux d’accès à l’éducation et à la santé publique. A quoi a donc servi cette dette, s’est-on interrogé ? 
La quasi-totalité des panélistes ayant fait le plein de la salle Thomas Sankara du palais des sports, essentiellement des jeunes et des femmes, ont dans un bel élan de solidarité et avec beaucoup de verve, prôné l’arrêt systématique du paiement de la dette avec comme argument massue les incommensurables dommages sociaux et humains dont sont victimes les pays pauvres du fait de l’esclavage et de la colonisation. Il faut, pour ce faire, un vaste mouvement social suffisamment fort pour, à l’image du Mexique et du Venezuela, re-nationaliser des secteurs clef comme l’énergie, l’eau, les terres et mettre en place des banques où les richesses seront mises en commun et l’argent prêté en fonction des besoins, sans intérêts et sans dictat. La problématique de l’audit de la dette sera agitée avec insistance, ainsi que celle de la création de taxes sur les mouvements financiers et de la transparence. D’aucuns iront jusqu’à proposer d’ester en justice contre la banque mondiale, le FMI ayant pris le soin de verrouiller à partir de ses textes. 
« Il y a une opportunité pour les gouvernements africains qui auraient la capacité et la volonté de le faire avec des mouvements sociaux derrière, de se déconnecter de ce marché capitaliste mondial totalement destructeur, pour reprendre le contrôle des ressources et surtout favoriser un développement national, régional autocentré visant à satisfaire les besoins fondamentaux des populations, en particulier la souveraineté alimentaire. L’Afrique peut et doit se nourrir elle-même. Les politiques néo-libérales ont provoqué une dépendance de plus en plus grande à l’égard des produits agricoles du nord. Il faut sortir de la culture de rente et se concentrer sur les cultures vivrières. 
A partir de ses richesses dont ne saurait se départir le nord, l’Afrique doit pouvoir financer son développement et répudier la dette », laissera entendre Olivier Bonfon. Il restera aux mouvements sociaux à élargir davantage ses bases et à parler d’une même voix avant de passer à la vitesse supérieure, sinon ce sera peine perdue. Les transnationales, loin d’être des philanthropes, sont bien puissantes, qu’avec les commissions attribuées aux gouvernants des pays du sud dans certaines conditions, elles pourraient sévir et tout mettre en œuvre dans le seul but de sauvegarder les intérêts d’environs 10 millions de personnes qui détiendraient près de 40 000 milliards de dollars de richesse. 
 
Redaction Xalima, vendredi 28 novembre 2008 
La chanson de Gabriello l’a dit : « Avant d’être capitaine. Il faut être matelot.... Le matelot, en arrivant de croisières lointaines, voit que les honneurs, les rubans, sont pour son capitaine.. » En politique, assez souvent, personne ne veut être matelot. Chacun, sur son bateau, fixe le même horizon, avec la même ambition : être capitaine. La réalité de l’opposition non parlementaire ou dite significative selon d’autres, renvoie à cette image de deux bateaux, chacun sous la responsabilité d’un capitaine. Le Parti socialiste et l’Alliance des forces de progrès sont les deux moteurs de l’alternative au pouvoir libéral. D’une part, il y a Ousmane Tanor Dieng, Secrétaire général du Ps et Moustapha Niasse, patron de l’Afp. Aucun, pour le moment, ne s’imagine laisser les honneurs de chef de l’opposition à l’autre et, par la même occasion, recevoir des consignes, au porte-voix, en haute mer. 
 
Tanor a été matelot sous le capitaine Abdou Diouf. Il a porté la blouse de laine, le béret et est monté au mât sous le label de la refondation. Par vents et houles, les déflagrations du Congrès dit sans débat de mars 1996 et l’apprentissage des rigueurs de l’opposition lui ont donné la légitimité de chef incontestable du nouveau Ps. 
 
Après l’alternance, il a tenu la barre au cœur d’une violente tempête qui a fait vaciller sa légitimité. Il se glorifie d’avoir fait de la maison verte, enlaidie par l’usure du pouvoir de quarante ans, un lieu attrayant. Il a aussi positionné le parti en troisième position, derrière Wade et Idrissa Seck à la présidentielle 2007, non sans contester, bien sûr, les résultats. 
 
Niasse a souqué dur et attendu son tour. Il a gagné des galons. Le navire socialiste n’a pas voulu de lui comme capitaine. Il refusera d’être un matelot formé à l’école de Senghor et qui en sera réduit à servir un capitaine qui ne doit ses galons qu’à la seule volonté du président Abdou Diouf, « OTD ». L’ancien Premier ministre puis ministre des Affaires étrangères a lancé un vibrant appel en juin 1999 : « J’ai choisi l’espoir ». En mars 2000, il est devenu faiseur de roi grâce aux performances de son Code 2000 (Coalition de l’espoir) au premier tour. Au détriment de sa famille politique ! 
 
Il faut chercher les raisons de ces raideurs entre Socialistes dans la rupture entre Niasse et le Ps, mais aussi dans le débat sur le leader de l’opposition au sortir des Législatives du 29 avril 2001. Pendant longtemps, il y a eu la rivalité entre la logique du plus grand nombre de voix incarnée par le Ps et celle du plus grand nombre de députés prônée par l’Afp (11 contre 10). Plus tard, les deux navires Ps et Afp se croiseront dans l’opposition à la faveur de la fin du compagnonnage entre Moustapha Niasse et le président Wade. 
 
Le Cpc (Cadre permanent de concertation de l’opposition) a pour vocation de devenir l’appareil qui fédère les stratégies de prise en charge des frustrations politiques et républicaines. Un troisiè me ex-pilier du Ps sera à leurs côtés, Djibo Kâ. Confronté au défi de rebondir après sa consigne de vote en faveur de Diouf, le leader de l’Union pour le renouveau démocratique (Urd) utilisera son expérience des affaires publiques et sa compréhension de la chose politique pour se hisser au premier plan. La stratégie sera payante d’autant qu’il comprendra très vite qu’il était temps de quitter le navire Cpc dans lequel il était toujours pris entre deux frontières : le feu brasier d’un déçu de l’alternance qui veut se refaire dans l’adversité avec Wade et les cendres chaudes des illusions socialistes appelées à disparaître sous l’eau d’une « opposition républicaine ». 
 
La récente passe d’armes entre Djibo Kâ et des responsables socialistes sur le soixantième anniversaire du Ps confirme la difficile cohabitation entre « Verts » séparés, il y a une décennie, par des approches différentes, au-delà de la revendication de la même pensée politique. 
 
A la veille des législatives initialement prévues en 2006, la question du leadership n’a pas été vidée. Le report a donné du temps à l’opposition. En 2007, les difficultés n’ont pas été aplanies. Entre-temps, le Cpc a fait place à la Cpa (Coalition populaire pour l’alternative). La candidature unique est toujours un sujet qui fâche. 
 
La Coalition alternative 2007 (Afp de Niasse, Rnd de Madior Diouf, Pit de Dansokho) a fait écho à la Coalition Jamm-Ji (le Ps de Tanor, la Ld de Bathily, le G-10...) Plus tard, Idrissa Seck, que l’opposition s’était empressée de recruter comme arme fatale contre Wade de la même manière qu’elle ouvre ses volets à Macky Sall aujourd’hui, faussera compagnie à ce dernier cadre de l’opposition à la faveur de ses retrouvailles annoncées avec le président Wade. 
 
Pour la présidentielle, Moustapha Fall « Ché », leader d’Action patriotique pour la libération (Apl), a proposé une candidature triangulaire Niasse-Tanor-Bathily. A défaut de se choisir un capitaine, l’opposition s’en choisit... trois ! Elle laisse le soin aux urnes d’imposer, dès le premier tour, le capitaine qui aura la lourde mission de déménager le bateau Pds du Palais de la République au second tour de scrutin. 
 
Le plébiscite du candidat-président, Me Abdoulaye Wade, dès le premier tour, laissera le projet sans suite. Les nouveaux jours d’opposition sont durs. Idrissa Seck, libéral pur jus, en conflit avec ses frères, arrive devant Tanor et Niasse. Même au cœur de la spirale inflationniste, l’opposition peine à construire un discours alternatif. L’illusion de l’exercice d’expertise conceptuelle, à longueur de communiqués, produit un piètre effet dans une société où le rapport au discours politique est physique, affectif et même matériel. 
 
Aveu de Moustapha Fall « Ché » dans un entretien accordé à notre confrère ’’Le Quotidien’’ : « Il y a une forte rivalité entre les partis les plus puissants de l’opposition. Il faut que le Ps et l’Afp, pour être clair, vident honnêtement leur contentieux et le problème de leadership sera réglé ». La situation n’a pas évolué. A chaque énoncé portant sur une stratégie de conquête du pouvoir, un pôle est créé ou réactivé. Il y a une curieuse coïncidence entre la célébration en pompes du soixantième anniversaire du Ps et la relance de la machine électorale Ca 2007. Cela signifie qu’à défaut de surmonter les vagues créées par le fameux « contentieux », chacun cherche une certaine légitimité dans ses propres alliances au sein du cadre unitaire (Cpc, Cpa et aujourd’hui le Front Siggil Sénégal -Fss). Disons, des raisons de se faire capitaine de son propre bateau au lieu d’être matelot sur un navire plus important, la coalition... 
 
Par Habib Demba FALL 
 
 
Redaction Xalima, vendredi 28 novembre 2008 
Source : APS 
 
– Le ministère de l’Intérieur n’interviendra pas pour freiner où piétiner les Assises nationales, a assuré vendredi à Dakar Cheikh Tidiane Sy, rappelant que cette concertation organisée sous l’égide d’une partie de l’opposition est conforme aux dispositions de la Constitution. ’’C’est la liberté d’expression qui est consacrée dans notre Constitution. Le président de la République (Abdoulaye Wade) l’a (défendue) lors de son arrivée au pouvoir, en voulant faire de sorte que le jeu politique soit ouvert. Il l’a consacrée dans la Constitution’’, a affirmé M. Sy lors de l’examen du projet de budget de son département par le Sénat. 
 
Plusieurs sénateurs ont demandé à Cheikh Tidiane Sy de faire cesser, par les services du ministère de l’Intérieur, la tenue des Assises nationales organisées depuis juillet 2007 par plusieurs partis de l’opposition, des organisations patronales et de la société civile. 
 
Présidée par l’ancien directeur général de l’UNESCO et ancien ministre de l’Education Amadou Mactar Mbow, cette concertation se tient en vue de proposer un mode de gestion alternatif au régime en place. 
 
’’On ne peut pas vouloir une chose et son contraire’’, a ajouté M. Sy faisant allusion à la liberté d’expression. ’’Mais, il y a des limites à ne pas franchir. Les Assises, il faut les laisser (continuer leur cours). C’est maintenant le seul mode d’expression de ceux qui les organisent’’, a-t-il estimé. 
 
’’Les Assises, c’est quelque chose de politique et rien d’autre. Laissons-les (les organisateurs). Le peuple sénégalais appréciera. (...) Qu’on laisse ceux qui veulent évoluer dans un cadre qu’ils ont défini eux- mêmes’’ le faire, a-t-il ajouté. ... 
 
 
 
 

 

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