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l’irresponsabili
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Quel candidat
AU NOM DU
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Collectivités Lc
un prix à payer
Rompre enfin
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trop c’est trop
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Karim Méga Watt
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Au nom de la République

 
Au nom de la République 
‘La jeunesse est le temps d’étudier la sagesse, la vieillesse est le temps de la pratiquer’ Jean Jacques Rousseau. Mais Wade est un vieil homme atteint de maladies infantiles : égoïsme, orgueil, insouciance, narcissisme, obstination, malice, antagonisme et rivalité. A 86 ans, il lui manque encore cet esprit de dépassement chevaleresque, cette grandeur sereine et cette hauteur lucide. Beaucoup avaient, de bonne foi, pensé qu’il avait, de façon prématurée, déclaré sa candidature juste pour sauver son parti de l’implosion mais qu’il n’allait pas se présenter par respect des lois, de sa parole et pour son âge. Mais, constant dans son inconstance, il a franchi le Rubicon sans gêne. Il avait déclaré qu’il continuerait de tenir le gouvernail contre vents et marées et n’a pas lâché prise. Malgré les appels provenant de partout pour l’en dissuader, l’intraitable ira, quoi que cela puisse nous coûter, jusqu’au bout de sa logique provocatrice et destructrice : ou ce sera lui ou ce sera personne. A cause de son entêtement, une grande menace pèse sur notre pays qui risque à tout moment d’échapper à tout contrôle et de basculer dans le chaos. 
La question est de savoir, en prenant position dans cette situation grave, si on préfère la paix et la stabilité dans la vérité et l’équité ou la violence et le désordre dans le mensonge et l’injustice. 
En choisissant d’être en République que Jean Jacques Rousseau définit comme cette maison où ‘chacun de nous met en commun sa personne et sa puissance sous la suprême direction de la volonté générale’, les peuples aspirent à vivre ensemble en harmonie dans le respect des lois édictées de commun accord. 
Dans une monarchie, le sujet obéit aux lois du prince mais dans une République, le citoyen est assujetti aux seules règles dont il est coresponsable de l’élaboration, du contrôle et de la gestion. En respectant les lois et en gérant pacifiquement, l’Etat obtient des citoyens l’appropriation collective des décisions publiques, leur reconnaissance et leur acceptation par tous. En violant les règles qui régissent notre volonté exprimée de vie commune, il rompt le pacte social et suscite légitimement la contestation et la résistance ; opte pour le conflit et la violence à la place de la paix et de la cohésion. Les manifestations de rue pour le retrait de la candidature de Wade sont justes parce qu’elles entrent dans le cadre de la défense de la Constitution et du bien commun. 
Nous avons reçu du guide religieux de référence Feu Mame Abdou Aziz Sy Dabakh vers qui tous les esprits se tournent dans de pareilles situations, l’enseignement suivant : ’Acceptez par humilité de vous asseoir par terre sans permettre par faiblesse qu’on pose ses pieds sur vous.’ 
Parce que nous acceptons des compromissions par lâcheté et nous adaptons à tout par peur, nous avons laissé une dictature latente il y a 10 ans, s’installer progressivement pour compromettre aujourd’hui le résultat de 30 ans de luttes pour les libertés démocratiques. 
La République s’accompagne d’un système politique appelé démocratie et se fonde sur une loi fondamentale appelée Constitution : 
- en démocratie le peuple souverain détient le pouvoir qu’il délègue aux gouvernants qui agissent par et pour lui ; en conséquence, tous les individus y compris le président sont au service de ce pouvoir que le seul peuple souverain qui prend part à la gestion des affaires publiques, détient délègue et retire. 
Cette démocratie a introduit une nouvelle forme de citoyenneté par laquelle tout individu quel que soit son statut social peut décider de prendre part aux affaires de la cité en assumant ses droits civils (liberté d’association, de manifestation, de marche et d’expression) et ses droits politiques (droit de voter et droit d’être élu). C’est pourquoi, les démocrates dénoncent et combattent toute forme de violation injuste des libertés individuelles des citoyens y compris ceux avec qui on a des désaccords.La solidarité avec Youssou Ndour dont la candidature a été arbitrairement rejetée, s’inscrit dans cette position de principe. Même s’il nous renvoyait pour caricaturer à l’extrême, l’image de la cigale des fables de la Fontaine, le respect des droits individuels et de la souveraineté populaire impose l’acceptation volontaire de sa candidature et même éventuellement du choix que le peuple souverain pourrait faire de consacrer les sept prochaines années à chanter et à danser avec lui. 
En Algérie, le pouvoir avait accepté la participation du Fis aux élections pour ensuite confisquer sa victoire ; ici le pouvoir ne veut pas en vérité prendre le risque d’être gêné par le mythique musicien. Son métier ou son niveau d’études que certains évoquent ne sont ni des arguments de droit ni un handicap fatal. Il mérite notre respect pour avoir valorisé un secteur très mal vu au moment ou il débutait il y a plus de trente ans. Les militants de partis membres de M23 qui se précipitent de demander au chanteur de soutenir leur candidat se trompent : l’attitude juste et conséquente pour être en phase avec le mot d’ordre du mouvement, est de revendiquer également le droit pour Youssou Ndour de se présenter en tant que citoyen. 
- l’Etat moderne se fonde sur la Constitution qui définit trois pouvoirs (Exécutif, Législatif et Judiciaire) indépendants et équilibrés qui se contrôlent et se neutralisent de telle sorte que les citoyens soient protégés de l’exclusion et de l’arbitraire. ‘Le pouvoir arrête le pouvoir’, a dit Montesquieu. Mais à l’épreuve de la pratique, les institutions sont fragilisées par leurs animateurs eux-mêmes. Le sage Nelson Mandela, comme pour parler à leur place affirme : ’Nous ne sommes pas libres, nous avons seulement atteint la liberté d’être libre.’ 
Un arbitre ne joue pas mais veille au respect des règles de jeu. Tant que le juge partisan ne franchit pas certaines limites, il arrive qu’une équipe de football affronte et gagne deux adversaires : l’équipe d’en face et l’arbitre. Mais à un certain niveau d’irresponsabilité et de partialité, les joueurs et leurs supporteurs prennent la décision juste de refuser la poursuite du match : sans régularité du jeu, il n’y a pas de jeu. 
Ceux qui croyaient encore à l’indépendance des juges constitutionnels et s’étonnaient de la certitude que le chef de l’Etat avait sur la validation de sa candidature ont vite déchanté en l’entendant en pleine campagne électorale avouer avoir demandé l’arrêt des poursuites contre Idrissa Seck dans l’affaire des chantiers de Thiès. Et ce n’est pas la première fois : le 1er mars 2007 il affirmait que dans le cadre du protocole de Rebeuss, il s’était engagé, si Idrissa Seck remettait l’argent, de ‘l’aider’ à sortir de prison. 
On peut alors en douter moins s’il prétend qu’il va ‘gagner’ au 1er tour avec autant d’assurance. La proposition de modification du 23juin n’est pas passée à l’Assemblée mais, peu importe, il peut encore pour se maintenir au pouvoir, s’appuyer sur la 2e béquille institutionnelle qu’est le conseil constitutionnel dont le Président ‘collabore’ jusqu’ici bien. 
Il est seulement regrettable que des sociologues, en bons devins sortis de leur retraite des bois sacrés, s’adonnent à des séances divinatoires sur les plateaux des télés en affirmant, comme pour préparer l’opinion, que Wade peut gagner au 1er tour avec comme argument fallacieux que sa cote de popularité est intacte alors que le président lui-même sait que le temps des bains de foules et des communions dans l’hystérie et la transe avec une population entièrement acquise à sa cause, est fini. Wade n’a jamais atteint ce niveau de désaveux et de rejet populaires et son parti n’a jamais connu autant de départs et de dissensions internes. 
Les actes de violation répétée de la constitution et d’affaiblissement des institutions ont fini d’installer une crise de confiance et de légitimité qui mène non pas vers l’urne mais vers la multiplication et la généralisation des mouvements de rue réprimés dans le sang. De l’arbitraire et l’oppression naissent la riposte et la résistance. Selon Gandhi l’apôtre de la non violence, ‘là où il n’y a le choix qu’entre lâcheté et violence, je conseillerai la violence’. 
L’opposition n’a ni le droit de boycotter ces élections du 26 février prochain ni celui d’y participer avec Wade, mais seulement le devoir d’empêcher leur tenue en organisant la résistance. Boycotter les élections est en effet défaitiste et suicidaire, y participer avec Wade, comme le souhaitent les légalistes et autres pacifistes, est inconséquent opportuniste et dangereux. 
Pour défendre la Constitution, des jeunes sont morts et d’autres chaque jour sont bombardés de gaz lacrymogènes, fusillés, brûlés, blessés, arrêtés, bastonnés et embastillés. 
Parce que, par opportunisme, nous foulons au pied nos principes et nos convictions, parce que nous sommes corruptibles et transigeons, parce que nous passons de la dénonciation à l’acceptation, nous avons tellement, défiguré, désincarné et désossé la politique qu’elle est devenue ce monstre effroyable, hideux et dégoûtant que nos enfants méprisent et rejettent. Pour l’argent, les honneurs et les privilèges, nous n’avons pas le droit de sacrifier et de décevoir ces jeunes qui se battent les mains nues pour un Sénégal nouveau. 
Deux solutions de sortie de crise s’offrent aujourd’hui à nous : 
1. la première est la gestion consensuelle de la crise en réunissant toutes les forces sociales et toutes les sensibilités politiques pour rechercher le consentement le plus large autour d’un nouveau calendrier électoral, des élections sans Wade et d’un gouvernement d’union nationale ; 
2. en l’absence de consensus des acteurs politiques, l’intervention d’une armée républicaine pour restaurer l’Etat de droit, est une solution révolutionnaire. Lorsque la présidence met au pas les pouvoirs législatif et judiciaire, la République est piétinée, souillée et pour toutes ses sentinelles, en particulier les militaires, le droit de s’immiscer à la gestion politique pour défendre les valeurs républicaines prime sur le devoir d’obéissance et de soumission à des institutions bafouées. Un ordre kaki est préférable à un désordre civil source de recul économique, de pertes inestimables en vie humaine, en biens privés et en infrastructures publiques. 
De dignes militaires africains comme Amadou Toumani Touré au Mali et Jerry Rawlings au Ghana sont intervenus dans leur pays plongé dans le chaos, l’instabilité et le désordre pour restaurer la paix, la sécurité, la stabilité et la démocratie et remettre le pouvoir aux civils après l’organisation d’élections libres, transparentes et régulières. 
Abdoulaye BADIANE, Email :abadja2@yahoo.fr 
Une seule exigence : infliger une défaite cinglante au candidat des Fal 2012 
Il est des moments où le citoyen doit mesurer ses responsabilités face au destin de son pays. Selon un grand penseur, ‘le patriote, c’est celui qui défend, en toute circonstance, son pays et son gouvernement seulement quand celui-ci a raison’.Le Sénégal, terre de résistance et de valeureux héros (Cheikh Ahmadou Bamba, El Hadji Malick, Alboury Ndiaye, Lat Dior Ngoné Latyr etc….) traverse les moments les plus critiques de son évolution historique. 
Notre pays se trouve dans une zone des tempêtes par la faute d’un nonagénaire gâteux dont l’entêtement quasi paranoïaque à se maintenir à la tête du pays risque de plonger le Sénégal dans des convulsions aux conséquences imprévisibles pour la stabilité et la cohésion nationales. Elu proprement en 2000, après une élection démocratique et transparente saluée par la communauté internationale, le président de la République sortant adopte le profil bas en faisant recours, à une grande échelle, à l’argument de l’argent et à la méthode suicidaire de manipulation politicienne des convictions religieuses des Sénégalais. Cet activisme débordant vise un seul objectif : fausser le jeu démocratique et détourner la volonté populaire à moins que le peuple debout n’impose un rapport des forces suffisamment dissuasif pour décourager toute velléité de confiscation des suffrages librement exprimés par les électeurs. Contrairement à son serment constitutionnel de préserver l’unité nationale et la cohésion sociale, Abdoulaye Wade mène une funeste politique qui consiste à titiller la fibre confrérique et ethnique à des fins bassement électoralistes. Une telle approche est constitutive de périls qui menacent dangereusement l’équilibre et la consolidation des fondamentaux de notre commun vouloir de vie commune. 
De mémoire de Sénégalais, on n’a jamais vu un président de la République, astreint à l’obligation de réserve, afficher, de façon aussi ostentatoire, des signes manifestes de prosélytisme vis-à-vis d’une coterie confessionnelle même si la liberté de conscience procède d’un droit constitutionnel reconnu à tous sans la moindre exception. Abdoulaye Wade a toujours adopté la posture de chef de clan qui affectionne la politique du ‘diviser pour mieux régner’ et ce, en procédant à l’instrumentalisation de l’appareil d’Etat mis au service exclusif des intérêts de sa famille et de ses propres affidés. C’est sous le magistère du président Abdoulaye Wade que les Sénégalais ont découvert, pour la première fois de leur vie, deux imams pour une seule et même mosquée, deux grands Serignes de Dakar, deux Cnts, deux Aj et tutti quanti. On peut même supposer que si la possibilité lui était offerte, il n’hésiterait pas, un seul instant, à inspirer la création de Khalifes généraux/Fc tout à sa dévotion et qui lui obéiraient au doigt et à l’œil. 
Abdoulaye Wade a piétiné notre système national de représentation de valeurs morales et d’éthique (Ngor -Jom - Kôllëré etc….) en faisant la promotion de personnes et de pratiques qui charrient, à tous égards, des contre-modèles tout à fait situés aux antipodes des valeurs cardinales de notre société. 
Confortablement installé dans les lambris dorés des salons cossus, le gratin au pouvoir telles des sangsues translucides continue de plastronner, et d’afficher, avec ostentation, une arrogance provocatrice et un train de vie dispendieux qui tranche nettement avec l’extrême précarité des conditions de vie de l’écrasante majorité. Depuis qu’il a acquis droit de cité, le libéralisme, version Abdoulaye Wade, n’a contribué, tout au plus, qu’à libéraliser la misère qui est le lot du plus grand nombre et à privatiser l’abondance, le bien-être, le luxe et le confort qui sont le seul apanage de l’étroite caste dirigeante solidement incrustée dans les strates supérieures de l’appareil étatique. Sans le moindre doute, Abdoulaye Wade a réalisé des chantiers routiers et d’autres infrastructures mais il a également déçu sur d’autres chantiers où il était plus attendu par la population dont l’aspiration majoritaire au changement a été dévoyée par le Pape du ‘Sàppi’. 
En attestent les exemples suivants : 
• La flambée des prix des denrées de consommation courante (riz 25.000 F/sac, gaz 5.000 F ; huile 1 250 F/litre. Reconnaissons tout de même que c’est une bien piètre performance pour quelqu’un qui avait fait la promesse démagogique de céder le riz à 60 F le kilogramme. 
• Le coût élevé des factures d’électricité, d’eau et de téléphone 
• Le délabrement avancé du système éducatif avec comme corollaire la révolte durable du mouvement syndical enseignant dont les revendications légitimes sont remises aux calendes ….. libérales. 
• La situation scolaire délétère risque d’entraîner une année blanche préjudiciable aux enfants issus des couches défavorisées dont les parents ne disposent d’aucun moyen pour les envoyer à l’étranger ou pour les inscrire dans les écoles privées de luxe. 
• La non orientation de milliers de bacheliers ayant réussi à l’examen du baccalauréat 
• La dégradation très poussée du système de santé publique avec des hôpitaux et des centres de santé, réduite à l’état de mouroirs, qui croulent sous le poids d’un endettement évalué à plusieurs milliards dus par l’Etat budgétivore. 
• L’échec des politiques d’emploi (dont l’aveu a été fait par le président lui-même) des jeunes dont les perspectives d’avoir un travail s’éloignent de plus en plus tel le supplice de Sisyphe condamné éternellement à rouler le gros rocher. 
• Le démantèlement du tissu industriel national avec la faillite des entrepreneurs nationaux et du secteur privé national. 
• L’effondrement de l’agriculture causé par la série noire des campagnes de commercialisation catastrophiques qui accentuent la paupérisation dans le monde rural. 
• La dilapidation du patrimoine foncier (domaine maritime – aéroport - Bambilor – Mbane – Fanaye etc…) par les spéculateurs fonciers et les seigneurs de la terre à cols blancs. 
• L’impunité des actes commis par les hommes du régime et leurs proches comme en témoignent le lourd décompte macabre (12 morts) à l’occasion des manifestations préélectorales et les crimes de sang commis depuis la survenue de l’alternance et dont aucun n’a été sanctionné par une décision de justice rendue en bonne et due forme. 
• Les attaques en règle des dossiers de blanchiment d’argent par des règles de concurrence organisant la commande publique pour assurer l’impunité aux délinquants financiers proches du régime. 
• La remise en cause de la bonne gouvernance financière suite aux directives communautaires de l’Uemoa portant sur le blanchiment d’argent et sur les principes de transparence dans l’attribution des marchés publics (menace sur l’article 29 du décret organisant la Centif) modification à sens unique des règles de concurrence organisant la commande publique (décret Karim Wade) la révision unilatérale du mode de représentation paritaire au sens de la Dcmp, etc.) et, ce, pour assurer une haute protection aux grands délinquants financiers proches du régime. 
• Au même moment, le pouvoir fêtard de Wade distribue à tours de mains, plusieurs milliards et ce, pour se pérenniser à la tête du pays de façon à mieux couvrir les arrières des prébendiers du régime (‘si Abdoulaye Wade perd le pouvoir, nous irons tous en prison’, disait l’un d’eux). Au moment d’accomplir l’acte citoyen, il faudra bien mesurer toute la responsabilité qui pèse sur nos épaules. Nous avons déjà fait l’expérience malheureuse d’une alternance sans alternative dont les fruits amers n’ont pas tenu la promesse des fleurs du 19 Mars 2000. Sommes-nous encore prêts à reconduire Abdoulaye Wade, ne serait-ce que pour un bail de trois ans contrairement aux dispositions de la Constitution ? 
Le départ de Abdoulaye Wade procède d’un enjeu existentiel et d’un impératif de sécurité collective. On peut ruser avec les hommes mais on ne peut pas ruser avec les faits qui sont têtus. Les Sénégalais ne vous donneront pas l’opportunité de dérouler votre plan malfaisant de transmission dynastique du pouvoir. 
Votons Macky Sall de façon à inaugurer une ère nouvelle de renaissance nationale. Au cas où il est élu président, Macky Sall doit comprendre que ceux d’en haut ne peuvent plus gouverner comme avant et ceux d’en bas ne veulent plus être gouvernés comme avant. La vérité est que la période des messies et des présidents providentiels est définitivement révolue. Le seul héros et la seule constante restent le peuple souverain.Le futur président sera jugé sur place et sur pièce en fonction des actes qu’il aura posés et des ruptures qu’il aura initiées et, ce, conformément aux attentes de la population sénégalaise. 
Youssoupha BABOU, Instituteur Principal de Classe Exceptionnelle à la retraite 3e Adjoint au Maire de Mbacké E-mail : youbabou@yahoo.fr 
 
Les dérives culturelles du Sénégal 
Contribution d'un membre de la diaspora sénégalaise de France. 
LES DERIVES CULTURELLES DU SENEGAL Dr. Saliou Démanguy Diouf Plasticien, Historien & Critique d'art Les interrogations sur l’état de nos cultures se multiplient aux grès des frasques sans précédent qui marquent la vie politique de notre pays secouée par des violences jusqu’ici inédites. Membre de la diaspora sénégalaise, nous sommes plus que jamais attachés à notre pays et aimerions comprendre comment certains sénégalais sont-ils arrivés à perpétrer les crimes dont l’horreur s’étale dans notre quotidien de manière effrénée. Ceux dont la mémoire fonctionne encore se souviennent que depuis le départ, dans la dignité, de Léopold Sédar Senghor, le Sénégal a mis en jachère son champ culturel dans lequel, seuls quelques enfants terribles sont encore capables de se promener, livrés à eux-mêmes, sans assistance. Ce pourrissement de la culture se traduit par une forte aliénation culturelle qui n’est autre qu’une manière de nous soumettre à la volonté des corrompus et de leurs alliés qui se servent de l'Afrique. Certainement que la puissance culturelle africaine qui seule, anime la force et le courage dans l’expression n'a jamais laissé les africains sans réaction. C’est ainsi que pour combattre la domination coloniale, des voix autorisées se soulevèrent et se frayèrent des chemins à travers les luttes syndicales et intellectuelles dont l'osmose a mis en place le dispositif de la renaissance africaine bien avant et après la guerre de 1939-1945. Rien ne put arrêter la machine mise en mouvement par les voix de Bleeden, WEB Dubois, Sylvester William, Senghor, Césaire, Damas, Ahmed Sékou Touré, Kwame Nkrumah, Julius Nyerere, Cheikh Anta Diop, Alioune Diop, etc. Ils n'avaient pas cependant « calculé » Abdoulaye Wade avec qui, notre culture nationale est tombée si bas. Pour procéder à la volatilisation de nos valeurs, il y est allé à coup de milliards, par ruses et subterfuges exprimés sous forme de béton, de goudron, d'achat de conscience et de gourdins. Il n'y a pas meilleure manière de fragiliser un être humain que de réduire sa culture à une peau de chagrin. Il a ainsi initié le nombre pléthorique de nos Ministres d’État Ministres de la culture qui s'élève à plus d'une dizaine pendant son magistère. Ce qui est un record mondial. Pourtant, Abdoulaye Wade, qui semble être un vrai « monsieur connaît tout », n'ignore rien de l'importance de la culture dans l'économie de la personnalité d'une nation. L'ampleur de son grand théâtre ne change rien au fait que les institutions culturelles et les écoles de formations artistiques soient dans un état pitoyable : architecture, arts plastiques, musique, théâtre bien que nous rêvons encore d'une école de cinéma. Pourtant, la salle des banquets de la présidence, dirions nous tout le palais, tous les ministères, toutes les ambassades du Sénégal, sans oublier les organisations internationales : ONU, OACI, FAO, etc., sont largement décorés par les luxueuses peintures et tapisseries de nos artistes, devenus de vrais grands maîtres qu'ignorent tristement nos petites têtes crépues. Pourtant, ils devraient figurer dans les programmes scolaires de notre pays aux chapitres de l'histoire, de l'histoire des arts et des lettres au moins. Une part importante de ces prodigieux artistes sont actuellement mis en conserve, oubliés dans le dénuement de nos quartiers populaires, tandis que les autres sont morts ou dispersés à travers la planète. Pourtant, ils sont au rang de véritables pionniers dans le champ culturel africain, des ouvreurs de chemins aussi bien nationaux, qu'internationaux. Tous ces grands maîtres ont signé leurs ?uvres majeures sous le mécénat de Senghor. Tandis que l'autre part du système artistique : comédiens, cinéastes, romanciers, poètes et dramaturges, est aujourd'hui écrasée par les télénovélas dont la mission est d’exacerber les aliénations culturelles. Sur nos écrans de télé, il n'est pas exagéré de dire que les théâtres d'amateurs filmés et tous ces animateurs pseudo culturels qui s'exercent, dans l'égarement, à la « Michel Drucker » ou à la « Ménard Sans interdit » mal assimilée, rendent pénible l'écoute de certains programmes. Ils ne rendent service ni à leur employeur ni à l'image de notre pays surtout quand ils se donnent l'audace de vouloir tourner en dérision les nobles artistes et savants, chercheurs, universitaires à la fois producteurs d’?uvres originales et bons patriotes. Comment sans être aussi arriviste que Karim Wade, un jeune homme qui devrait se ranger du côté des patriotes-démocrates pour peaufiner sa quête de savoir, puisse se permettre de chercher la polémique, avec une vulgarité certaine, autour d'un point virgule ou d'une locution adverbiale dont l'absence ne serait autre qu'une faute de frappe ? Au lieu de servir loyalement notre pays, serait-il sous le chapeau d'Abdou Diouf OIF ou sous le canotier doré d'Abdou Wade ? Il faut que les acteurs, que nos télévisions nationales mettent au devant de la scène, sachent qu'à travers les satellites qui les livrent au monde entier, c'est tout notre pays qu'ils laissent juger. Ce désordre culturel émane de la faillite des différents gouvernements de Diouf et Wade qui ont trahi les ambitions culturelles de notre pays. Il suffit de s'interroger sur l'état de délabrement du cinéma sénégalais, qui a pourtant avec Sembène Ousmane, initié le cinéma africain, qui se porte comme un charme à Rabat et Ouagadougou. Mais encore, une politique culturelle cohérente se doit de donner du sens aux industries culturelles, seules capables de contenir le poids des besoins culturels de notre démographie galopante. Comment boycotter l'oxygène et l'avenir qu'elle porte, pour le plaisir d'une mangue greffée du Kalahari ? Il n'est donc pas étonnant que le Sénégal se trouve aujourd’hui empêtré dans un cycle de violence ouverte, aux allures gratuites avec la nouveauté d’un cynisme troublant qui tue par pandémie ou mal nutrition, qui griffe, gifle, cogne, égorge, martèle, poignarde, viole, fusille, étouffe, trépane, découpe et sacrifie nos enfants avec un incroyable rythme d’exécution. Ce tout assez laid est aggravé par la corruption, le chômage, les agressions impunies, la prostitution, la mendicité, la gabegie, les danses érotiques, la pornographie, la cocaïne, le blasphème, le harcèlement sexuel, l'infidélité, le racolage, l'homosexualité, les divorces à répétition, le manque de solidarité familiale et nationale, le mensonge, la trahison, la paresse, etc. Mais la culture non assumée peut-elle à elle seule justifier les violences liées à l'argent mal acquis, à la politique politicienne et aux magouilles-électorales ? Vouloir réifier le poids d'une culture accoutumée au rôle d'avant-garde d'une création artistique vouée au renouvellement, dans chacune de ses expressions, c'est mésestimer le sens et la puissance du concept de vitalité si présent dans notre culture. Comment ignorer l'importance de la culture dans la construction de notre pays aujourd'hui traversé par toutes les vagues du monde ? L’art africain évoque dans sa démarche toutes les éventualités spatiales du sensible, de l’audible, du visible, du palpable, de la tangibilité, de l’onirique et de la réceptivité. C'est dire qu'il organise tous les espaces de la réalisation et des expressions de l'humanité. Sa vocation le livre en permanence à la recherche de voies à suivre et ces voix expressives sont toutes dédiées non pas seulement à la possibilité mais à l’accessibilité d’une matérialité certaine d'un monde dans lequel l'Afrique peut et doit tirer les moyens de sa libération. Et dans la mesure où la boucle n’est point bouclée, voilà donc à notre portée, quelques voies possibles, des voies assurées, inaugurées et longtemps empruntées avec noblesse par nos ancêtres. Revenir à soi, vivre dans soi, travailler pour l’Afrique, se servir de l’Afrique pour uniquement servir l’Afrique, voilà le credo. Il faut pour y parvenir trouver le courage de défier tous les paliers de l’économie mondiale et tous ceux qui prétendent la contrôler, quitte à ébranler les bases structurantes du monde. Le oser revenir en soi ne pourrait signifier autre chose que la cassure des forces aliénatrices du continent en s’adossant sur les forces économiques induites par les richesses naturelles, les forces intellectuelles, les forces occultes, les forces mystiques et culturelles encore en présence dans nos bois sacrés, dans nos sanctuaires familiaux, dans nos mosquées, dans nos ?uvres les plus pugnaces, les plus scientifiques, mais les plus téméraires que seuls peuvent livrer au monde, les patriotes acteurs et chercheurs africains. D'où l'urgence de Nos Satellites, de Nos Fusées et de Nos Centrales solaires. Dés lors que les valeurs culturelles qui ont fait l'essentiel de l'humanisation, s'inspiraient de nos manières d'exister, de nos exigences et de nos aspirations, toutes nos audaces sont aujourd'hui permises. L'Afrique n'avait jamais connu la famine tant qu'elle était maîtresse de ses valeurs culturelles, tant qu'elle jouissait de sa dignité en étant responsable de son existence, de son espace sociale, de son devenir. Aucun gouvernement ne sera capable de nous faire émerger sans prendre compte de nos valeurs ! Et certainement, les preuves de cette assertion, se vérifient à travers l'existence des dinosaures qui aujourd'hui, dominent le monde par leur puissance démographique, économique et militaire. A ce titre, la Chine et l’Inde méritent nos interrogations. Évidemment qu'un fou, un simple fou, puisse-t-il être américain, tout comme un aliéné culturel, ne peut tenir la dragée haute à une équipée de cadres supérieurs enracinés dans de vraies valeurs. D’où l’intérêt de sérieusement aider à l’éveil des consciences historique et culturelle de notre nation. La conscience esthétique quant à elle, supprime la naïveté, les bégaiements nerveux et le complexe d'infériorité qui aggravent les aveuglements dans divers combats qui dans les sphères internationales, aiment la subtilité. C'est pourquoi les africains qui mettent en doute la validité de leurs cultures ancestrales resteront toujours à la traîne devant l’efficacité des peuples enracinés dans les leurs et qui souvent, leur imposent leur diktat. Il y a forcément lieu que la situation actuelle reste en l’état, tant que nous ne prendrons pas de références dans notre héritage culturel. Dés lors, il est grand temps pour l’africain, de casser avec les hésitations, les doutes, les peurs, les mensonges et les bégaiements que plus rien n’explique après les thèses lumineuses du Professeur Cheikh Anta Diop. Nous devons en effet dés ce matin retrouver plus d’assurance et de confiance dans les vérités historiques qui nous dictent plus de combativité, plus de liberté, de rigueur et de respect pour le culte de nos ancêtres et le choix de la trajectoire de notre devenir. Nous devons être et rester fiers de nos différences afin de nous réaliser dans la dignité. Selon Eric Fottorino directeur de la publication du journal « le Monde », « Claude Lévi-Strauss, adepte du « regard éloigné » aura pour mieux embrasser l’épaisseur du réel, souvent seul énoncé de lourdes vérités. En particulier que l’autre, parce qu’il est différent, n’est pas inférieur. Que la diversité ne peut justifier l’inégalité. Que « Le barbare, c’est d’abord l’homme qui croit à la barbarie ». Que le regard ethnocentré, technocentré, confondant progrès matériel et civilisation supérieure, est une faute de l’esprit, un excès de soi-même ». L’Afrique n’a-t-elle pas l’un des plus riches patrimoines culturels sinon le plus riche de la planète ? Pourquoi ne pas en user pour donner plus de réalisme et de sens à notre créativité ? Pour revenir au particulier, rappelons que le Sénégal est un pays très riche, si nous tenons simplement compte du fait qu’il ait un territoire national, un cadre de vie et y ait mis au monde des hommes politiques, universitaires, romanciers, essayistes, Philosophes, scientifiques, plasticiens, cinéastes, acteurs, poètes, musiciens, esthéticiens, bâtisseurs de différents ordres, soldats de différents ordres, femmes et hommes d'affaires, journalistes, producteurs culturels, industriels, etc. Avec sa faculté de résorber les douleurs, celle de dépasser toutes les situations macabres imposées, toutes les souillures imposées au nombre de toutes les impostures que vous savez, le Sénégalais reste debout et n’attend que de bons dirigeants pour prendre à bras le corps toutes les synergies inévitables pour son développement. Notre jeunesse est aujourd’hui poussée à immigrer dans le monde entier pour faire le progrès des pays qui l’accueillent alors que nous devons la garder chez nous. Comment ferons nous pour regarder nos enfants, nos parents, nos amis et nos voisins, dans les yeux quand nous sommes parfaitement conscients de notre lâcheté et de la couardise qui nous empêchent d’agir délibérément, pour donner un sens à notre existence ? Il nous faut à cet effet démocratiquement élire des hommes et des femmes dignes, enracinés, fiers, ouverts, intègres et très courageux parmi ceux qui prétendent à une moindre place de leader dans un gouvernement sénégalais. Le sens de notre époque et notre conscience nationale nous intiment le refus de subir ce « N'importe quoi » qui nous retarde depuis déjà plus d'un demi siècle. C'est pourquoi, il nous faut absolument faire un jugement sans complaisance du bilan d'Abdoulaye Wade et nous interroger sur les engagements de Macky Sall qui nous demandent un plébiscite pour la magistrature suprême en 2012. Pour sauver la nation, mettons, Incha Allah, à la tête de notre pays, un démocrate amoureux de la parole donnée, de la liberté de la justice et de l'intégrité pour que triomphent la liberté et le progrès sur la décroissance, la finesse sur la balourdise, l’humanité sur l’insolence, la jeunesse sur le conservatisme et la sobriété sur la gabegie. Enfin, n'oublions surtout pas que 70% du peuple sénégalais a au moins, moins de 40 ans. Or donc, notre jeunesse veut choisir son avenir et se donner le temps de le bâtir. A bon entendeur salut ! Dr. S.D.J. Mars 2012. 
Dr. Saliou Démanguy Diouf 
BILAN ET PERSPECTIVES AU SENEGAL : les enjeux des élections présidentielles du 25 mars 2012. 
Les élections présidentielles du 25 mars 2012 constituent un tournant pour le peuple sénégalais et son avenir . 
Elles sont une occasion pour faire le bilan de l’équipe du Président Abdoulaye Wade au pouvoir depuis l’alternance en 2000. 
Le parti du «sopi » (en ouolof le changement ) a t- il tenu ses promesses ? 
Un premier constat de la situation sociale du pays peut se résumer en trois mots : pauvreté , misère , corruption . 
Certes l’équipe en question a maintenu la stabilité politique du pays ,en dépit des nombreux mouvements de contestation et de la guerre civile en Casamance . L’armée est restée dans ses casernes . Quelques réalisations d’envergure sont à noter dans le domaine des infrastructures routières . 
 
Cependant l’image du Sénégal s’est détériorée face à la communauté internationale . La situation économique et financière s’est dégradée, la misère et la pauvreté se sont installées de façon durable dans les villes , en particulier dans le monde rural. 
 
L’« exception sénégalaise » comme modèle de référence démocratique en Afrique subsaharienne a été sérieusement écornée. 
 
Héritière d’une vieille démocratie municipale et parlementaire , la plus ancienne en Afrique , inaugurée en 1848 sous la 2e République française , avec l’ élection du premier Député -Maire 
 
de Saint- Louis du Sénégal, le mulâtre Barthélémy Durand Valentin, l’alternance politique s’est toujours déroulée en douceur. 
 
En 2000 , le Président sortant Abdou Diouf est allé féliciter le vainqueur des urnes , Abdoulaye Wade, opposant de longue date . 
Cependant ce dernier , âgé de plus de 85 ans ,veut se représenter et choisir son fils Karim Wade comme dauphin. Il à réformé la constitution de 7ans à 5 ans en 2007 et avait promis de se retirer à la fin de son second mandat. Mais il n a pas tenu parole et a renié publiquement ses engagements . Il a mis en place un conseil constitutionnel , nommé tous les membres ,dévoués à sa cause. 
 
L’institution a confirmé sa candidature , en dépit de la protestation d’éminents constitutionnalistes comme le Professeur Seydou Madani Sy, premier agrégé de droit public au Sénégal, ancien Recteur de l’Université de Dakar . 
 
L’ opposition conteste aussi la candidature. 
 
Ce qui justifie les mouvements de revendications perpétuelles , comme celui du mouvement des jeunes des quartiers populaires , leader de la société civile , « yen a marre » , issu du grand mouvement de révolte de juin 2011.  
A la veille des élections présidentielles du 26 février 2012 , les mouvements de revendication s’amplifient , provoquant de nombreux morts dans la population , en particulier chez les jeunes et les étudiants dont l’avenir demeure sans perspectives . 
 
Nous examinerons le bilan de l’équipe gouvernementale sortante, en mettant l’accent sur la montée de la pauvreté et la gestion désastreuse des finances publiques puis dresserons des perspectives en insistant sur le rôle primordial de l’agriculture , de l’éducation et de la santé, puis conclure sur l’ importance de l’épargne pour financer le développement du pays. 
 
I Bilan mitigé de l’équipe sortante du Président Wade ( 2000- 2012). 
 
Lorsqu’ on analyse le bilan de l’ équipe sortante, on est frappé par son manque de professionnalisme au niveau de la politique économique et sociale : montée de la pauvreté , gestion désastreuse des finances publiques, bref absence d’ un projet de société . 
1 La montée de la pauvreté. 
 
Selon un expert de la Banque mondiale , Léopold Sarr « le pourcentage de Sénégalais qui vivent en dessous du seuil de pauvreté était d’environ 51% en 2005 ». 
Avec une croissance démographique qui dépasse la croissance économique , la hausse proportionnelle du taux de pauvreté ne cesse d’ augmenter depuis 2005. 
Autrement dit , selon les normes retenues par les objectifs du millénaire pour le développement de l’ONU pour 2015, plus de la moitié des Sénégalais sont pauvres ( - de 2 dollars par jour à Dakar , la capitale ) . Le taux de pauvreté dans les campagnes touche environ plus de 62% des ménages ruraux. 
 
Ce qui se traduit par un exode rural massif des jeunes vers les zones urbaines , principalement à Dakar, la capitale. : « la paupérisation des populations urbaines et rurales qui, beaucoup ne mangent qu’ une seule fois dans la journée, n’ engendre pas moins le banditisme , l’ insécurité, la prostitution des jeunes filles et de plus en plus de garçons ( communément appelés gigolos) pour joindre les deux bouts et nourrir la famille…..sans négliger les problèmes de santé …….C’ est à croire l’ espoir d’ une économie sénégalaise émergente , chère au Président Wade , qui s’ appuierait sur une couche moyenne , elle aussi de plus en plus touchée par la hausse du niveau de vie , semble s’ être définitivement envolée », note l’ expert de la Banque mondiale. 
 
Il poursuivre avec cette comparaison intéressante : « lorsqu’ on examine la corrélation entre le taux de croissance et le taux de pauvreté , on s’ aperçoit en comparant le Sénégal avec des pays voisins tels que la Mauritanie , que le Sénégal est non seulement moins performant en matière de réduction de la pauvreté ( 33, 5 % contre 21,2 %) mais son taux de croissance moyenne annuelle par tête dans la période 2000- 2009 , est inférieur à celui de la Mauritanie ( 2% contre 1,6 % ) . On observe également le même scénario lorsque l’on compare le Sénégal au Ghana . Comment comprendre un tel paradoxe sinon que la croissance que le Sénégal a connue , n’ a profité qu’ à une poignée d’ individus laissant ainsi une majeure partie de la population dans la misère. ». 
 
2 Une gestion laxiste des finances publiques. 
 
En poursuivant son constat, il constate : « que les revenus générés par le gouvernement du Sénégal sont passés de 21,1% du P.I.B. en 2006 à prés de 23,2% en 2010, alors que dans la même période , les dépenses publiques de l’ Etat sont passées de 27,5% à 28% , 7% du P.I.B.. La dette publique nette est passée de 24,2 % à 33, 2 % du P.I.B. entre 2006 et 2010. 
 
En comparant la maitrise des dépenses budgétaires du Sénégal avec celle des pays comme le Togo , 
la Guinée Bissau , il en conclut que le Sénégal est le seul pays, au sein de l’ UEMOA , qui soit 
en passe de violer le premier les critères de convergence économique de la zone au cours de l’ année 2010… ». 
La Société Nationale d’ Electricité du Sénégal ( SENELEC) qui dépend du pus grand portefeuille ministériel géré par le fils du Président , Karim Wade , n’ échappe pas elle aussi à la gestion laxiste , en raison des nombreuses coupures journalières d’électricité qui paralysent l’ activité des entreprises du pays. 
 
En particulier celles relevant du secteur informel , qui concentrent prés de 80% des emplois urbains de la capitale, Dakar. Le plan baptisé « Takkal » (lumière en ouolof ) qui a coûté environ 675 milliards de FCFA au contribuable sénégalais , n’a pas atteint ses objectifs .Or l’ électricité commande toute la chaine de production et les secteurs interbranches , en amont comme en aval . . 
 
Concernant l’audit de privatisation , il tarde à se faire , comme pour les autres grandes entreprises du secteur para-public comme la SOCIETE NATIONALE DE COMMERCIALISATION DES OLEAGINEUX DU SENEGAL (S.O.N.A.C.O.S), en déficit chronique ,spécialisée dans la transformation des oléagineux , secteur clé de l’ industrie arachidière , vitale pour le Sénégal. 
 
Selon l’ excellente étude des « ASSISES NATIONALES » dont de larges extraits sont cités dans notre article , la plupart des grandes entreprises du secteur public et parapublic du pays sont en crise , en raison de la gestion peu rigoureuse et de la gabegie qui président aux critères de gestion . 
 
Concernant la SOCIETE NATIONALE DE TELECOMMUNICATION ( SONATEL), fleuron des entreprises sénégalaises dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et de la communication, nous pouvons nous interroger sur les tendances récentes de l’Etat , cherchant à exercer une nationalisation rampante , en instaurant une surtaxe sur les appels . Lorsqu’on sait que l’entreprise réalise environ 80% de ses gains par des appels à l’étranger. La taxe prélevée par l’Etat se chiffre aux environs de 60 Milliards de FCFA . Taxe ayant servi, selon le rapport précité, à financer en partie la campagne présidentielle du candidat Wade aux élections présidentielles du 26 février 2012 . 
Les dirigeants politiques de l’équipe au pouvoir confondent gestion des intérêts de l’Etat et ceux du parti au pouvoir ( le PDS) . Nous assistons dans de nombreux secteur à une patrimonialisation de la chose publique par des intérêts personnels et privés, proches de l’entourage présidentiel et de son fils. . D’où une corruption qui gangrène progressivement tous les secteurs de la société, y compris les secteurs coutumiers et confrériques (grands marabouts ) : l’ avoir semble prendre le pas sur l’être. Ce qui est le contraire du fondement des valeurs culturelles du pays. 
D’où la nécessité de s’atteler à la construction d’un projet de société pour le Sénégal. 
 
II PERSPECTIVES D’AVENIR POUR LE SENEGAL : le rôle prioritaire de l’agriculture, en particulier de l’agriculture familiale. 
 
 
L’agriculture demeure la priorité des priorités pour la sécurité alimentaire d’un pays sahélien comme le Sénégal. 
1 Des investissements en infrastructures routières inadaptées pour le secteur agricole. 
 
Le secteur agricole est le parent pauvre en infrastructures. Il est devenu sinistré. La misère du monde paysan est visible avec la montée de la pauvreté et l’exode rural. 
 
Comme le rappelle l’ancien Premier Ministre de Wade , Idrissa Seck : « unifions notre territoire avant de faire des toboggans sur la corniche ... » , en faisant allusion au tronçon d’ autoroutes de la Corniche de Dakar , visant à relier l’ aéroport et le palais présidentiel, ainsi que les projets de grands travaux inachevés ( grand aéroport Blaise Diagne , ou l’ autoroute à péage inabordable pour la majorité des riverains .) . D’autres projets routiers plus utiles , comme la route de Sébikotane , peuvent désengorger la vallée du fleuve Sénégal ( agriculture irriguée )ou le projet saoudien de port à Bargny pour faciliter l’intégration régionale avec les pays de la sous région. 
 
De même en instaurant la paix en Casamance, cela peut permettre d’exploiter les immenses possibilités de l’agriculture pluviale et irriguée de cette région , avec ses fleuves et ses affluents et favoriser une agriculture de rente. 
Au lieu de construire des infrastructure de prestige comme le monument de la Renaissance africaine , œuvre au style réaliste socialiste , signée par les nord Coréens (coût de 27 millions de dollars, avec des droits d’ entrées et de propriété revenant au Président de la République) ,d’ autres priorités existent. La statue brille de mille feux quand le reste de la capitale plonge dans l’obscurité avec les coupures quotidiennes de courant. 
 
Le Sénégal dépense chaque année 211milliards de FCFA pour les importations de riz, 63 milliards pour celle du blé , et 12milliards pour le mais. Cet équivalent peut servir de revenus pour les paysans. 
Ces derniers sont démunis en matériel de vulgarisation, en intrants ( semences , engrais ) et crédit agricole . L’exode rural s’accélère vers les villes. 
 
2 L’agriculture, un secteur stratégique pour l’économie du Sénégal. 
 
Prés de 70% de Sénégalais travaillent dans le secteur agricole même s’il ne représente que 10% du P.I.B.. Ce handicap peut être corrigé si des investissements bien ciblés sont réalisés avec les 286 milliards de F.C.F.A. consacrés à l’importation de produits agricoles (riz, blé, mais ). Ils peuvent être reconvertis comme revenus au monde paysan accompagnés de réformes de structures. 
 
L’agriculture irriguée de la vallée du fleuve Sénégal, avec ses 240 000 hectares, peut être exploitée avec ingéniosité. Actuellement, seuls 60 000 hectares sont exploités et aménagés. 
 
De même l’ agriculture pluviale du bassin arachidier, en déclin, peut être valorisée avec des réformes en profondeur ( formation , vulgarisation ,intrants , crédit à des taux bonifiés) . Enfin , il est utile de mettre en place des fermes agricoles , favoriser l’ enseignement agronomique en instaurant un brevet agricole et un bac agricole . 
Enfin en Casamance , de réelles possibilités existent pour aménager la région , à condition que la paix soit instaurée avec la rébellion casamançaise. 
 
Pour désenclaver cette sous région, futur grenier du Sénégal, l’ Etat se doit de construire des voies routières , de chemin de fer , et portuaires, permettant une intégration sous régionale avec la Gambie et la Guinée Bissau , pays voisins..  
Pour ramener la paix , il est impératif de réunir toutes les parties engagées dans le conflit plutôt que de faire des promesses non tenues. 
 
Ce qui revient à impliquer la Gambie, la Guinée Bissau, sanctuaires des rebelles casamançais, trouver les conditions d’ une paix durable , aussi faire cesser la répression pratiquée par l’ armée sénégalaise. 
 
Enfin d’autres projets nécessitent de désenclaver la vallée du fleuve en restaurant la route de Sébikotane , sans négliger le projet saoudien de port à Bargny pour faciliter l’ intégration sous régionale avec les pays de la sous région. 
Enfin une réforme de taille mérite d’être entreprise pour la relance de l’agriculture familiale, c’est une réforme foncière . 
3 La réforme foncière, un enjeu capital pour relancer l’agriculture familiale. 
 
Le Sénégal n’échappe pas au phénomène actuel de vente des terres aux multinationales de l’agro- industrie des pays riches ou émergents (Chine, Inde ) qui touche les pays sahéliens. 
 
Question mérite un traitement responsable et concerté entre les pouvoirs publics et les organisations de producteurs, représentants légitimes des population rurales. 
 
Nous pouvons rappeler les incidents encore récents ayant fait des morts dans la région du fleuve ( à Fanaye ) dont l’ origine a trait à l’ attribution de 20 OOO hectares à une firme italienne d’ agro- business pour la production de biocarburants. Suite à une large mobilisation des petits paysans et de leur organisation, la C.N.C.R., les pouvoirs publics ont dû reculer. 
 
Notons également le cas de certains dirigeants de communautés rurales , proches du parti au pouvoir qui n’ ont pas hésite à s’ octroyer d’ immenses parcelles de terres , dépouillant certains petits agriculteurs de l’agriculture familiale. L’exemple le plus célèbre concerne la communauté rurale de M’Bane ( vallée du fleuve). 
 
La question foncière mérite la tenue d’ Etats Généraux après les élections présidentielles, avec une place de choix à la C.N.C.R., représentant les petits producteurs , compte tenu de son capital d’ expérience capitalisée durant des décennies. 
 
L’actuel gouvernement, au lieu de continuer d’ écarter la présence d’ organisations représentative des petits producteurs ( F.O.N.G.S. , C.N.C.R. ) , se doit de les associer dans la conception , l’ exécution , le suivi de tous les grands projets concernant l’ avenir de l’ agriculture du pays . 
 
Ce manque de concertation explique en grande partie l’échec de tous les grands projets gouvernementaux, célébrés à grande pompe comme la G.O.A.N.A., le plan R.E.V.A…. 
 
Les organisations en question se sont organisée avec celle de la société civile pour mettre en place le Cadre de Réflexion et d’ Action sur le Foncier au Sénégal ( C.R.A.F.S.) ,œuvrant pour atteindre les objectifs suivants : 
partager l’information entre organisations , renforcer la veille sur les accaparements de terre , des populations , interpeller les décideurs publics , appuyer la lutte des populations pour la préservation de leurs terres , faire un plaidoyer pour une réforme foncière cherchant à sécuriser les droits locaux. 
 
Le C.N.C.R., leader du CRAFS, vise à actualiser les propositions pour la réforme foncière et interpelle les candidats à l’ élection présidentielle. Lors des affrontements découlant de l’accaparement des terres, il a été très actif. En novembre 2011, il a animé un grand forum consacré aux voies et moyens pour mieux sauvegarder le foncier pastoral, et sauvegarder le ranch de Dolly dont une partie fut abusivement octroyée par les autorités gouvernementales au Khalife général des Mourides , confrérie religieuse dont le Président Wade est membre . 
 
Ses principales propositions visent à contrecarrer les propositions de la réforme de la loi 64- 46 sur le domaine national , prévoyant deux statuts juridiques : l’ octroi de titres fonciers aux entreprises commerciales , , et le maintien du statut- quo avec de simples droits d’ usage révocables ( droit d’ affectation ) pour les exploitations familiales . 
Grâce à une forte mobilisation , ce projet a été retiré de la loi agro- sylvio-pastorale pour servir de caution pour accéder au crédit . 
 
Pour conclure, l’objectif fondamental vise à doter les petits propriétaires de droit de propriété privée sur la terre , permettant l’accès au crédit de faire des investissements . 
Quant à la préservation du ranch de Dolly (importante réserve sylvo- pastorale ) , l’ application d’ un code de conduite pour la gestion des ressources naturelles s’avère urgent. 
 
D’où la nécessité de convaincre l’Etat d’ engager une réforme protectrice des droits des petits producteurs , et pas seulement pour l’ agro- industrie et les grands notables ruraux . Concernant la pêche et le tourisme, la situation ne s’ avère pas florissante . 
 
La surexploitation du secteur de la pêche. 
 
Le secteur de la pêche traverse une crise profonde, alors qu’il était avec celui du tourisme, un des principaux pourvoyeurs de devises. Les causes les plus visibles de la crise concernent la surexploitation des espèces rares et une exploitation incontrôlée des capacités de pêche. 
 
L’octroi de licences de pêche de complaisance aux flottes de l’Union européenne constitue un aspect de cette crise. Ce qui appauvrit les côtes sénégalaises, fragilise la pêche traditionnelle, jadis florissante, et qui occupe la plus grande partie des pêcheurs autochtones. L’accord avec les pays européens, déséquilibré pour le Sénégal, n’est toujours pas révisé. Il mérite une renégociation plus efficace, mieux préparée et mieux étoffée. Depuis les années 1990, le secteur connait une stagnation. La production tourne autour de 500 000 tonnes par an. Plus de 600 000 personnes dépendent du secteur de la pêche traditionnelle avec leur famille. Or elle est la plus touchée par la crise et composée en majorité de femmes .Raison pour laquelle, elle mérite d’être redynamisée dans les domaines des activités de transformation artisanale et semi- industrielle .Or c’est le secteur le plus délaissé par les pouvoirs publics au profit de l’agro- alimentaire. Il nérite aussi une meilleure dotation en micro- crédits et de crédits à taux bonifiés. 
Le tourisme, un secteur en crise. 
 
Au moment de l’indépendance des années 1960 , le secteur connait avec le transport aérien un dynamisme certain. Depuis les années 1990 , on peut constater une baisse sensible liée à une diminution très nette du nombre de touristes. Le constat peut se résumer aux contraintes suivantes : 
 
Erreurs de gestion, difficultés de fidélisation de la clientèle, vieillissement des bâtiments et des infrastructures, insécurité relative à la crise Casamançaise. Tous ces facteurs provoquent une dégradation des sites. 
La dévaluation du F.C.F.A. dans les années 1996 va favoriser un retour des touristes jusqu’ 2000. Le flux passe de 250 000 à 500 000 touristes puis retombe. D’autres raisons techniques sont avancées par les partenaires sénégalais et internationaux. Selon l’ étude des Assises sénégalaises : « les termes du rapport sont jugés inéquitables par les pouvoirs publics sénégalais ; le mode de gestion des partenaires français ne permet pas le maintien des investissements à un niveau compatible avec la fidélisation de la clientèle …Et surtout les groupes internationaux prélèvent des frais d’ assistance techniques ou de gestion élevés et laissent les charges d’ entretien des bâtiments à l’ investisseur sénégalais …Il s’ ensuit un vieillissement des infrastructures à quoi s’ ajoute la crise des finances publiques sénégalaises, plus une disponibilité insuffisante de statistiques et d’ études non actualisées ; en plus l’éloignement des sites de touristes d’ Europe , d’ Asie , , d’ Amérique du Nord par rapport aux pays du pourtour méditerranéen et le prix élevé des transports aériens… »Nous pouvons aussi insister sur les erreurs de gestion des autorités sénégalaises, la faiblesse des politiques d’ appui et de formation du personnel local .En outre une autre maladresse des autorités en question est d’ avoir confié la totalité du transport des touristes à des compagnies aériennes étrangères et une absence totale de tours opérateurs nationaux…. Aujourd’hui , poursuit le rapport , le Sénégal tire un profit marginal de l’ activité aérienne pleinement exploité par des compagnies non continentales, auquel s’ ajoute le divorce avancé avec son partenaire technique Royal Air Maroc… » 
 
Des recommandations pertinentes relèvent plus d’avis d’ experts nationaux et étrangers . Mais une concertation franche et loyale entre partenaires , débouchant sur une priorité des intérêts sénégalais en matière de transport aérien ,peut permettre d’ éviter une dépendance extérieure trop importante. 
Passons maintenant à deux secteurs essentiels pour l’ avenir d’un pays en développement : l’éducation et la santé. 
III L’éducation, la formation et l’avenir du Sénégal . 
Depuis l’indépendance en 1960, le Président Senghor avait fait de ces deux secteurs sa priorité en matière de développement social. 
 
Le Sénégal consacrait 40% de son budget ace secteur .Une telle orientation a été poursuivie dans une certaine mesure par son successeur Abdou Diouf. 
Actuellement, seuls 38,% environ du budget de fonctionnement reviennent à l’ éducation. Une baisse relative peut être mentionnée. La priorité des investissements revient aux infrastructures d’autoroutes, d’aéroport, d’hôtels de grand standing autrement dit de prestige. 
 
Certes en douze ans, l’ équipe actuelle a augmenté le nombre d’ écoles secondaires, sans négliger l’ expérience originale de la case des « tout petits », l’ équivalent des écoles maternelles . 
Selon un hebdomadaire ( jeune Afrique 15-21 janvier 2012 ),en 12ans des milliers d’ écoles ont été construites : de 2000 à 2012 , le nombre de collèges est passé de 220 à 749, celui des lycées de 48 à 134. Ce qui constitue un progrès non négligeable pour le cycle secondaire. 
Cependant la formation ne peut pas s’apprécier uniquement en quantité . L’appréciation du bilan de l’équipe sortante se doit d’ être plus nuancé. 
 
Concernant l’enseignement primaire, les acquis sont réels avec un taux de scolarisation de 86%. 
Cependant le critère d’indice du développement humain ( PNUD) éclaire mieux sur les liens entre alphabétisation des adultes et scolarisation des enfants . 
A ce niveau le Sénégal est classé parmi les pays les moins avancés ( PMA) ; et selon l’ U.N.E.S.C.O. 
rangé dans le groupe E. 
 
Concernant la parité filles- garçons, il est dépassé par certains pays de la région comme le Ghana qui se situait bien après dans les années 1980. Ce qui constitue une régression. 
Le taux d’ achèvement du cycle primaire n’ est que de 50% avec une grande disparité entre villes et campagnes. En réalité la moitié des élèves ne finit pas le cycle primaire et ne maitrise ni la lecture, ni le calcul, ni la langue officielle, le français. 
 
Concernant l’enseignement secondaire, la qualification des enseignants demeure faible, voire en baisse sensible , en raison de la baisse du recrutement et du niveau de formation continue . 
( cf :document publié par les Assise nationales du Sénégal( déjà cité ). 
 
Depuis le second mandat du Président Wade, le mécontentement du corps enseignant est réel. Ce qui explique les grèves à répétition. L’enseignement privé concurrence de plus en plus le secteur public, en particulier dans les grandes villes comme la capitale Dakar. Un système scolaire à 2 vitesses se met en place, pénalisant les enfants d’origine modeste. 
 
Quant à l’enseignement technique du cycle secondaire ( apprentissage, formation des cadres techniques ), il demeure le parent pauvre en matière de financement avec 7 % du budget de l’ éducation nationale. Or l’enseignement technique, en particulier l’apprentissage est essentiel pour un pays en développement. Un pays industrialisé comme l’Allemagne a beaucoup développé le système de l’apprentissage. Ce qui explique en partie sa performance industrielle vis-à-vis de nombreux pays européens comme la France. D’où la nécessité de réorienter les priorités de la formation des jeunes à l’heure de la révolution des nouvelles technologies de l’information et de la communication et de la mondialisation. 
 
Le maillon faible du système éducatif au Sénégal est constitué par l’enseignement supérieur. C’est le moins performant et fabrique des diplômés -chômeurs. Les années blanches et les grèves à répétition traduisent un malaise profond chez la jeunesse, censée symboliser l’ avenir du pays. . 
A la vieille des élections présidentielles les étudiants de l’ Université Cheikh Anta Diop de Dakar ( UCAD) sont en grève pour réclamer le paiement de leurs bourses. 
 
Selon le rapport des Assises Nationales : « les capacités d’ accueil sont insuffisantes , le taux d’ encadrement préoccupant , comme le montre celui de la Faculté de lettres de l’ Université de Dakar , avec un enseignant pour 137 étudiants …. Les filières juridiques et littéraires sont surdimentionnées par rapport aux enseignements scientifiques …… » 
 
Ce qui correspond à une inversion des priorités pour l’ avenir économique d’ un pays. D’ où le constat des bailleurs de fonds comme la Banque mondiale concernant le manque de compétitivité industrielle et économique du pays. Au moment de l’indépendance dans les années 1960, des pays comme le Togo et le Sénégal se situaient au même niveau de développement que des nouveaux pays industriels comme la Corée du Sud et Taiwan. De nos jours , ces pays ont pris une longueur d’ avance dans le décollage industriel. Ils constituent des exemples à suivre en les adaptant à nos réalités culturelles. 
 
En définitive le système de formation d’un pays influence tous les autres secteurs, en particulier dans un pays en développement . D’où la nécessité d’en faire la priorité. 
Concernant la décentralisation du système éducatif, elle constitue un échec, en raison du manque de transfert de moyens . 
 
En définitive la frustration des étudiants sénégalais est justifiée dans la mesure où l’élite sénégalaise envoie systématiquement ses enfants étudier à l’étranger ( France , Canada , Etats -unis ).  
La dégradation du système de santé et de protection sociale. 
 
Les secteurs de la santé et de la protection sociale se sont réellement dégradés après l’alternance de l’ année 2000 à un point perceptible à Dakar , mais aussi dans les campagnes .Les inégalités entre Dakar la et les régions se sont creusées. Selon un rapport du bureau de l’UNICEF basé à Dakar : « 80% de la population est exclue du système de protection sociale ….Avec seulement 20% de sa population couverte, le Sénégal est aujourd’hui devancé par des pays de la région , qu’ il devançait pourtant jusqu’ à 2005 , dans la mise en œuvre de la stratégie de la protection sociale ….. 
Il est dépassé par le Ghana, le Burkina ,le Niger …... » 
 
Si l’espérance de vie s’ est stabilisée en 2007 à 55, 4 % , le taux de mortalité infantile reste élevé avec 61 °/ °° . Le problème essentiel demeure l’inégalité d’accès aux soins pour les plus démunis voire pour la majorité de la population, en particulier dans les zones rurales. 
 
Le Sénégal se trouve en dessous des normes internationales en matière d’ infrastructures pour les centres de santé , les hôpitaux , la couverture médicale et sanitaire , voire de performance . Le budget de la santé ne représente que 8% des prévisions budgétaires. 
 
La montée de la corruption, l’insuffisance de ressources de la population constituent aussi une des causes de la crise du système de santé . La médecine publique est dans un état de dégradation avancée, alors que le secteur privé prospère et progresse, avec une privatisation rampante de plus en plus visible avec le développement des cliniques privées à Dakar. 
 
Signalons sur le plan de la politique nationale de santé, une absence totale de planification de la formation et du recrutement. Or le développement du secteur de la santé , de l’éducation, de l’accès à l’ eau ( infrastructures de base ) et la lutte contre la pauvreté sont des priorités fixées à tous les pays en développement par les objectifs du Millénaire et du Développement de l’ ONU pour 2015 . 
 
Nécessité d’une politique de promotion pour la diaspora couplée avec une gestion rationnelle des fonds des migrants. 
Les transferts de fonds effectués par les migrants sénégalais travaillant à l’étranger sont estimés 
A 609 milliards de F.C.F.A. en 2008 à savoir l’équivalent de 19% du PIB du Sénégal et 218% de l’ Aide Publique au Développement. C’est dire qu’ils constituent un enjeu essentiel pour le financement du développement d’un pays comme le Sénégal. 
 
Le développement se finance par l’épargne et non par l’Aide Publique au Développement. L’aide de la communauté internationale doit accompagner le développement. 
Les fonds des migrants contribuent de façon irremplaçable à la baisse de la pauvreté, aux soins de santé des populations, à l’alimentation des populations demeurées au pays , à la solidarité . 
 
Leur restructuration par les pouvoirs publics , par la création d’ une banque d’ investissement peut financer le développement de l’ agriculture familiale, contribuer à la création de petites et moyennes entreprises , en particulier dans le monde informel, à la création d’ infrastructures de base , comme les écoles primaires , des fermes et collèges agricoles ; des dispensaires mais aussi avec priorité aux soins de santé primaires , à la formation des matrones et des agents de santé .Ces infrastructures sont une priorité dans les zones démunies , délaissées par l’ action de l’ Eta, où sont souvent originaires les migrants . 
 
Enfin une véritable politique d’accueil des migrants retraités ou décidant de renter au pays se doit d’ être mise en place. La représentation consulaire dans les pays d’immigration comme l’Italie et l’ Espagne , la France se doit d’ être améliorée. 
 
CONCLUSION GENERALE : l’opposition doit s’unir au second tour pour gagner les élections présidentielles . 
L’unité de l’opposition sénégalaise est vitale pour le second tour pour espérer gagner les élections présidentielles , offrir un avenir meilleur au peuple Sénégal et redonner l’espoir à la jeunesse . 
 
Le spectacle de la division qu’elle a donné au premier tour désole tout citoyen ,préoccupé de l’avenir du pays. 
Elle ne peut pas se permettre d’aller en ordre dispersé au second tour . Elle doit soutenir la candidature de Macky Sall, le seul qui a réussi à mettre Wade en ballotage 
 
Certes la majorité sortante sera tentée de procéder à des fraudes comme elle a toujours procédé , en dépit de la présence d’ observateurs internationaux (Organisation de l’unité africaine , Union européenne ) mais une dynamique unitaire de l’opposition ne peut être enrayée par une quelconque manœuvre de diversion. 
L e Président Wade commence à douter de ses chances de remporter la victoire au second tour. 
Comme tout « vieux routier de la politique », il espère pouvoir toujours tromper ses adversaires. Comme l’a déjà répété un de ses vieux compagnons, passé depuis dans l’opposition : 
« Wade met son clignotant à gauche et tourne à droite » . 
 
 
Tom Amadou SECK 
Economiste sénégalais, Enseignant à la Faculté de droit de l’Université de Reims, auteur de l’ouvrage : la banque mondiale et l’Afrique de l’ ouest ,l’exemple du Sénégal, édition Publisud, Paris, 1998. 
 
Bibliographie sommaire : 
Ouvrages : 
Amadou Makhtar Mbow : Assises nationales du Sénégal, An 50 , éditions l’ Harmattan, 2011, Paris, (30 Euros ). 
Revues : 
- Inter -réseaux : la question foncière au Sénégal, décembre 2011, Paris. 
- Le Monde, le rouleau compresseur Wade, dimanche, lundi, 19-20 février 2012. 
- Le Figaro, interview du Président Wade, 23 août 2011. 
- Jeune Afrique 15- 21 janvier 2012. 
- Alioune Sall, le conseil constitutionnel et nous, Revue de droit public, département de droit public, Université Cheikh Anta Diop , Dakar , Sénégal, 31 /01/12 . 
alassane wade 
• Chers amis, à la lueur des comportements et déclarations du Président Abdoulaye WADE et de ses affidés durant ces dix derniers jours, on constate qu'ils se sont rendus compte que les dès sont jetés et qu'ils vont perdre les élections. Seulement, il ne faudrait pas que nous nous comportions comme "Un tidiane bu dé adjouma". Notre détermination et notre vigilance doivent être maintenues jusqu'à la proclamation des résultats dans la soirée du 25 Mars ou au petit matin du 26 donnant largement vainqueur à Mr Macky SALL et à la coalition Bennoo Bokka Yakaar. 
Que tous ceux qui militent pour le changement aillent voter, au plus tard à 13 h pour éviter l es longues files de fin d'après-midi. Que ceux qui ont des problèmes de santé ne permettant pas le déplacement entament dès à présent les formalités pour remettre leurs procurations à des personnes sûres. Il ne faudra négliger aucune carte. 
Alors, après avoir, InchALLAH, célébré la victoire durant 48 h se remettre au travail en sachant que le plus dur va commencer. Il ne s'agira plus d'un nouveau partage du gâteau. Les élections législatives qui vont suivre devront se préparer sereinement. Que la répartition des candidats à la députation entre les principaux acteurs de la coalition se fasse dans la plus grande objectivité et la plus grande équité. 
Les tâches de Refondation de la Nation avec un nouveau type de citoyen seront alors plus aisées. 
Bien cordialement 
Pr Alassane WADE  
• O K MAIS PLUS DE DETERMINATION ET DE VIGILANCE (c'est le titre que j'ai donné au mail précédent) 
Pr Alassane WADE 
 
 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 19.03.2012
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