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Une mallette
ne gouverne pas
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Le mérite ne se
Quelle solution
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quelle pertinenc
l’irresponsabili
apocalypse
que force reste
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Monsieur le prés
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AU -D E L A
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l'ivresse du pou
Kandide Wade
pour manipuler
récurentes inond
Le dernier homme
L’identité afric
quelle Républiq
Sans Ethique
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Très chère
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la méritocratie
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LES RICHES PAUVR
TRAHISON ?
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Globale Folie
grande arnaque
véritables enjeu
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vers une dynasti
Ambassadeurs
advienne que pou
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La ruse
exceptionnel
mendicité
Au secours !
encore 1waderie
apprivoisement
Une « curiosité
CINQ Exploits
courage politiqu
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AU NOM DU
TOURMENTE
totalitarisme
E R R E U R
Collectivités Lc
un prix à payer
Rompre enfin
que la LUMIERE
trop c’est trop
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Karim Méga Watt
IGNORANCE
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L'assommeur
23 JUIN 2011
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JEUNESSE
«Si les > Sénéga
De l’Indignation
LEçONS
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SUNUGAL
N O N
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A l’attention
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CONFLAGRATION
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SORTIE
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ce que la rue
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TEST
TRIBUNAL
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Citoyens et patr
Subordination
Conseil constitu
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Impasse
pour le REPOS
S E U L S
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une génération g
L’élection prési
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Le vieillard et
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DRAMATIQUE
le 23 décembre 2
Violences scolai
dernier combat
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IMPROBABLE
‘Nguur kenn du k
Emploi au Sénéga
libéralisme wadi
la ‘cécité de Be
Nihil Obstat
Département d’Et
vieille démocrat
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De l’art de (mal
SE L E V E R
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Qu'avons-nous fa
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le parti bien au-dessus de la PATRIE

 
La politique : l’art de tous les possibles ? 
 
L’action politique devrait, nous le pensons, exiger de son initiateur qu’il reste conséquent avec lui-même par rapport aux fondamentaux de la société et de la démocratie participative. Cependant nous constatons que, paradoxalement, et dans bien des domaines, nombre de nos compatriotes s’exerçant à la chose politique, et pas des moindres, sont aux antipodes de ces normes. Il reste vrai que nous sommes en politique. Et nous définissons, par ailleurs, le concept, c’est-à-dire la politique, comme l’art du possible. Admettons. Mais devrait-elle être l’art de tous les possibles ? Doit-on tout voir, tout admettre, au nom de la politique ? Doit-on accepter, admettre ou faire admettre l’inacceptable en sachant qu’à terme les effets de cette incurie n’épargneront ni notre pays, ni notre environnement, encore moins les générations futures qui auront à gérer des situations dont elles se passeraient aisément ? En parlant de générations futures nous parlons de nos enfants et de nos petits –enfants. De notre avenir en tant que nation !  
Le SENEGAL, notre pays, est assis sur des valeurs auxquelles la nation, dans sa diversité (source d’enrichissement mutuel et de complémentarité), s’identifie. Bien qu’ayant subi, de la part de l’Occident, trois siècles de traumatisme comme l’esclavage, la colonisation et l’acculturation. 
Ruines et détresse devinrent, après les indépendances, l’aboutissement de la gouvernance politique en AFRIQUE. Le désordre et la décroissance qui s’ensuivirent furent communs à nos Etats respectifs. 
Il est effarant de constater, de nos jours, qu’un pan entier de l’élite africaine continue, sans grand discernement, à noyer le continent dans un mimétisme inédit. Ce qui, demain, risque de détruire ou de précariser l’avenir de nos nations exposées aux multiples agressions induites par la pauvreté. 
En analysant la démarche de certains acteurs politiques au SENEGAL on se rend aisément compte que la situation économique du pays ne les ébranle nullement. D’autant que leur communication reste essentiellement tournée vers la démultiplications des facteurs de risques afférents à la violence. Des acteurs politiques ont décidé de rendre toxique la pratique de la démocratie participative. Parce qu’ils estiment, simplement, que le recours à la violence demeure le seul moyen de lutte pour accéder au pouvoir. 
Que Moustapha NIASS développe le recours à la violence et que TANOR intègre, en définitive, ce même cercle n’étonne guère. Mais les analystes et les observateurs de la scène politique retiennent de ces personnages, au passé récent peu glorieux, une vérité indéniable : l’immensité du gaspillage des ressources de notre Etat et la persistance d’une joyeuse pagaille politique incitent à les interpeller sur les crimes et les délits dont ils restent, au demeurant, les seuls responsables et uniques comptables. 
Il est intéressant de noter que la légitimité populaire et la légalité institutionnelle sont, certes, des moyens qui permettent à l’Etat de servir la République. Par ailleurs, le culte que les populations du SENEGAL vouent à leur nation, à leurs valeurs cultuelles et culturelles dépasse, outre mesure, les frontières ou les limites de la politique. La politique constitue, en substance, un moyen au service de l’Etat. Cependant les populations disposent, de plus, d’autres ressources fécondes pour s’émanciper ou se développer. 
Malheureusement pour notre pays, des leaders politiques de l’opposition ignorent cette réalité. Ils voguent comme des navires sans boussoles, sans ancre, sans cap, sans port et, de surcroît, sans capitaine. Pensant que le désordre, la désinformation et le recours démesuré aux média sont les seules voies qui conduisent au pouvoir. En tout état de cause, dans notre pays, le haut de gamme de la conscience collective politique privilégie l’économique. Afin que le social soit en symétrie avec le développement dont l’impact viendrait réduire le niveau des écarts négatifs générés par la pauvreté. Et contribuer, largement, à l’essor économique, financier et social des sénégalais. 
Désormais le combat politique à préfigurer devrait utiliser des approches qui seraient de nature à accélérer l’émancipation économique, à renforcer le pouvoir d’achat des populations. Et favoriser leur accès aux services sociaux de base. Au lieu de vouloir les fixer, contre leur attente, dans la querelle, l’affrontement, la confrontation et le populisme  
Le politique gouverne la cité. A cet effet, il doit, dans tout ce qu’il pense, dans tout ce qu’il dit, dans tout ce qu’il fait, mettre en avant les intérêts de cette même cité. De ses filles, de ses fils. 
 
 
Wagane FAYE 
Professeur d’Anglais 
Coordonnateur des Cadres du FAP 
Vice Président de la commission des cadres et experts de la CAP21 
E-mails : jdlfontaine@yahoo.fr 
Seneweb.com: Lundi 1 Déc 2008 
Mr. le président de la République, que nous voulez-vous? Mais qui êtes vous, au fait?  
 
A la lecture de l'article intitulé " Gaspillage" de Mohamed Gueye paru dans le Quotidien, dans sa livraison du 29 novembre 2008, je n'ai pu m’empêcher de me poser la question suivante : mais qu'est-ce que nous veut le président de la République? 
Mr. le président, pendant que votre ministre de l'économie et des finances se débrouille à trouver de l'argent, vaille que vaille, afin que les salaires des fonctionnaires soient payés dans les mois à venir, alors qu'il ne sait plus que faire avec les entreprises privées pour qu'elles ne continuent pas de grossir le rang de celles déjà en banqueroute, au moment où tout le monde a les yeux rivés sur le non-paiement des bourses au campus universitaire de Dakar qui peut degénerer à tout moment, pendant que les étudiants de France ont fini d'occuper les ambassades et les consulats pour le paiement de leurs bourses, alors que les hôpitaux du Sénégal agonisent faute de moyens, vous , votre famille et vos collaborateurs continuent impunément à gaspiller l'argent du contribuable. Vous vous adonnez à une gabégie effrenée comme si vous faisiez une course contre la montre pour gaspiller le plus d'argent possible afin que le pays soit complètement ruiné, s'il ne l'est pas déjà. 
Votre attitude et vos manières de faire nous troublent, Mr. le président. Le peuple sénégalais ne mérite pas un tel traitement et veut réellement comprendre pourquoi vous lui en voulez tant. 
Nous essayons de comprendre votre manière de gouverner qui est vraiment unique dans son genre, mais nous n'avons rien compris. Alors comme disait le sage, pour résoudre un probleme, il faut faire sa génèse et le comprendre. Nous avons tenté de vous comprendre et nous sommes tombés sur un poème de Charles Baudelaire dont je copie fidèlement le texte :  
L'étranger  
-- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère? 
-- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère. 
-- Tes amis? 
-- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu. 
-- Ta patrie? 
-- J'ignore sous quelle latitude elle est située. 
-- La beauté? 
-- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle. 
-- L'or? 
-- Je le hais comme vous haïssez Dieu. 
-- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger? 
-- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux !  
Etes-vous cette personne énigmatique qui ne sait même pas où se trouve sa patrie, si vous en avez une, bien sur, Mr le president. Votre impunité ne saurait durer jusqu'à l'eternité. La vérité aura raison sur vous comme elle a eu raison sur Mobotu, Sidi Amine Dada, Guibril Aile Selaisse, Ahmed Cheikhou Toure, Duvalier fils et père, Bokassa, Saddam Hussein, pour ne citer que ceux-la. 
Je ne saurai terminer sans remercier du fond du coeur Mr Touba Gueye qui ne cesse de partager avec moi ses connaissances. 
Auteur: Amath Diouf  
WALFADJRI: 
Pour un meilleur traitement des personnels enseignants  
 
 
En 1992, pour pallier la pénurie d’enseignants, notamment dans le Moyen-Secondaire, le gouvernement du Sénégal, de façon cavalière, a initié la politique de recrutement de professeurs vacataires. Des enseignants sont recrutés sur la base d’un diplôme académique et envoyés dans les classes sans formation initiale. Payé à l’heure, n’ayant aucun contrat et ne bénéficiant d’aucune indemnité, le vacataire est souvent muté dans des zones reculées, sans assistance aucune pour servir de bouche-trou. En 1995, M. Mamadou Ndoye, alors ministre de l’Education de Base institua le volontariat comme mode de recrutement complémentaire d’enseignants de l’élémentaire.  
La signature du décret 99-908 du 13 septembre 1999 fixant les conditions générales d’emploi et de rémunération des maîtres contractuels, modifié, sonne comme le début de l’expression d’une volonté de formalisation et de légalisation d’une politique essayiste et non concertée aux antipodes de la légalité et de la promotion d’une école de qualité. Les décrets 2002-78 du 29 janvier 2002 et 2002-1055 du 25 octobre 2002, modifiés fixant respectivement les conditions générales d’emploi et de rémunération des professeurs contractuels, et contractuels chargés de cours apparaissent, avec la transformation de l’Ecole normale supérieure (Ens) en Faculté des sciences et technologies de l’éducation et de la formation (Fastef) et l’érection de plusieurs Ecoles de formation des instituteurs (Efi), comme le dernier dispositif pour enterrer définitivement les principes réglementaires de recrutement d’emploi et de rémunération des personnels enseignants.  
Dans les Universités et les centres universitaires, le nombre de vacataires augmente sans cesse : 1 200 déjà ! Ainsi, ce qui était une exception est devenu la règle. Désormais, le seul moyen d’entrer dans l’enseignement reste le ‘volontariat’ ou la vacation. La réalité des chiffres le démontre parfaitement. On dénombre 17 397 MC, 8 150 VEN (12e et 13e Générations) dans l’Elémentaire et 4 864 PC, 4 976 CCC sans compter près de 4 000 projets de contrats dans le moyen-secondaire. Au total, ils sont plus de 40 000 agents dans le système éducatif sénégalais, c'est-à-dire 60 % du personnel enseignant.  
Les salaires alloués aux Corps Emergents (CE) vont du tiers à la moitié du salaire versé à leurs collègues titulaires pour le même travail, dans les mêmes conditions. Pourtant, la recommandation Oit-Unesco concernant la condition du personnel enseignant (5 octobre 1966) Titre 10, Paragraphe 119 énonce : ‘Les différences de traitement devraient être fondées sur des critères objectifs, tels que les qualifications, l’ancienneté ou le degré de responsabilité, mais la différence entre le traitement le plus bas et le traitement le plus élevé devrait être maintenue dans des limites raisonnables’. Acquérir le statut de fonctionnaire relève d’un parcours du combattant pour le jeune enseignant qui embrasse cette profession.  
Dans l’élémentaire, il faut avoir fait deux ans de mercenariat, j’allais dire volontariat, avant d’être versé automatiquement dans le corps des maîtres contractuels. Ces derniers, pour être titularisé, devront passer avec succès un diplôme professionnel Cap ou Ceap et se soumettre à la loi des quotas. Dans le moyen-secondaire, le schéma est quasi-identique. Après deux ans de vacation, l’enseignant est automatiquement versé dans le corps des Professeurs contractuels -Pc- ou Contractuels chargé de cours -Ccc- Après une formation diplômante conditionnée par les capacités de la Fastef et l’ancienneté dans la vacation, entre autres, le Pc, qui passe avec succès son diplôme professionnel, est soumis à la loi des quotas pour prétendre à un reclassement.  
Pour les Pc comme pour les Mc, les taux d’échec sont très élevés du fait des conditions d’étude et de travail qui leur sont imposées. Un grand nombre de reclassés finissent décisionnaires pour des questions d’âsges. Pour ceux qui n’ont pas réussi leur examen professionnel, un plan de carrière en 12 catégories leur est confectionné pour faire carrière dans le corps des contractuels ; ce qui est un paradoxe.  
En matière de sécurité sociale, le niveau de traitement offert aux C.E est de loin inférieur au niveau requis par la recommandation concernant la condition du personnel enseignant. Leur situation matrimoniale n’est même pas prise en compte pour qu’ils puissent bénéficier d’allocations familiales ou d’un allègement d’impôts. Les fonds prélevés sur les salaires de nos camarades aux titres des cotisations à l’Ipres et à la Css et qui ne sont jamais intégralement versées, ou avec du retard, posent le problème de l’usage qui en est fait. A qui profitent tous ces fonds ?  
La fonction enseignante n’est plus attractive. ‘Aujourd’hui, disait quelqu’un, on ne devient plus enseignant mais on finit enseignant.’  
Dès lors, il importe plus que jamais de méditer cette recommandation concernant la condition du personnel enseignant : ‘La condition des enseignants devrait être à la mesure des besoins en matière d’éducation, compte tenu des buts et objectifs à atteindre dans ce domaine. Afin que ces buts et objectifs soient atteints, il faut que les enseignants bénéficient d’une juste condition et que la profession enseignante soit entourée de la considération publique qu’elle mérite.’  
Notre expérience commune de vacataire de l’éducation nous aura ouvert les yeux sur les conditions exécrables d’existence et de travail imposées aux C.E. Aujourd’hui encore, nous nous souvenons des journées entières passées à faire la queue pour percevoir, nos maigres pécules.  
Aujourd’hui encore, nous nous rappelons nos attentes anxieuses d’un salaire qui tombait bien après le 10 du mois, nos reliquats de vacataires toujours en deçà de nos attentes, nos relations heurtées avec certains chefs d’établissement et autres inspecteurs qui voyaient en notre manque de formation une opportunité pour exercer leur dictat.  
Aujourd’hui encore, les volontaires, les vacataires, les professeurs et maîtres contractuels vivent avec déception et exaspération les retards de salaires des derniers mois. Des milliers de pères et mères de famille sont privés d’un droit vital. Un tel traitement, qui ravive des sentiments de stigmatisation, et que nous dénonçons avec énergie, nous ramène des années en arrière.  
L’histoire aura retenu que dans la décennie 92-2002, le génie de la classe dirigeante du pays aura créé une nouvelle race d’enseignants communément appelés, Corps Emergents - CE -. Des enseignants de seconde zone, manipulables à souhait, de jeunes citoyens qui auront commis la lourde faute, le péché d’être arrivés sur le marché du travail à une époque où l’obsession narcissique de nos dirigeants à briller sur la scène internationale par des chiffres, a pris le dessus sur la nécessité historique de préserver un des piliers de la République : restaurer et préserver l’honneur et la dignité de chaque citoyen.  
Permettez-nous, au passage, de rendre un vibrant hommage aux pionniers de la vacation, à ceux-là qui, dans les années 90, ont débarqué dans des contrées perdues de l’intérieur du pays munis d’un seul ordre de service, trinquant en silence, mais dans la dignité, neuf (09) mois durant sans salaire. Permettez-nous de louer le sens de l’honneur de milliers de volontaires, de vacataires et de contractuels qui ont servi et continuent de servir dans des zones hostiles, loin de leur famille, loin de la civilisation de l’électricité et des Tic. Le dépaysement, les rigueurs du climat, la méconnaissance des réalités culinaires, les longues heures autour d’une lampe tempête le soir, sont autant de sacrifices que toutes les Sénégalaises et tous les Sénégalais devraient apprécier à leur juste valeur.  
En vérité, le qualificatif de volontaire est une arnaque, une atteinte grave à la dignité humaine. Nos volontaires de l’éducation ne sont pas des volontaires. Ils ne sont pas des prestataires de service bénévoles comme les volontaires de le Jica ou de l’Usaid, ils sont des mercenaires de l’éducation sous formés pour être sous-payés. Le vocable de vacataire de l’éducation est un quolibet dévalorisant à la limite péjoratif. Tel un gouffre, il engloutit notre dignité et nous empêche de marcher la tête haute partout où nous allons.  
Tous ces maux, cette existence chiche ont, sans nul doute, conduit à la création des premiers syndicats de C.E qui, forts du constat amer que leurs préoccupations spécifiques n’ont pas été prises en compte de manière satisfaisante par les premiers syndicats d’enseignants, ont jugé nécessaire de prendre leur destin en main. C’est dans ce sillage que le Syndicat des corps émergents de l’enseignement du Sénégal a été porté sur les fonts baptismaux un 04 juin 2005 à Thiès.  
Pour cette organisation, devenue l’Alliance pour la défense de l’école publique et des travailleurs -Adept - depuis le premier congrès ordinaire du 17 septembre 2008, il faut avoir le courage de reconnaître que la politique des enseignants à bon marché n’a pas donné les résultats escomptés. Le taux brut de scolarisation a, certes, fait un bond de 20 points en cinq ans, mais la qualité en a pris un sacré coup. La responsabilité de cet échec est grandement imputable aux décideurs, mais nous en sommes en partie comptables. Voilà pourquoi, nous invitons les autorités à refermer, dans les meilleurs délais, cette sombre page de notre histoire commune. En clair, l’Adept rejette le système de rémunération des Corps Emergents de l’éducation, appelle l’Etat à une réforme des statuts des professeurs et maîtres contractuels, des vacataires et volontaires de l’éducation, invite l’Etat du Sénégal à mettre en place un plan de dépérissement de ces corps d’enseignants, exige une prise en compte totale (non partielle) des années de volontariat, de vacation et de contractualisation, exige de meilleurs schémas de formation des enseignants.  
En ce qui nous concerne, nous avons des idées claires que nous ne demandons qu’à partager. Permettez-nous enfin de réaffirmer, ici et maintenant, notre engagement à poursuivre la réflexion avec tous les partenaires dans l’intérêt supérieur de la nation et de l’école. C’est en fait cette disponibilité à répondre par des propositions et des contributions qui est l’essence même de notre existence, notre raison d’être.  
Ndiaga SYLLA, Secrétaire général national de l’Adept E.mail : adept_sn@yahoo.fr Tél : 76 525 94 25  
Lettre ouverte sur Abdoulaye Wade et sa bande  
 
 
Le Mouvement des jeunes Sénégal Dieum Kànàm (Mjsd) cellule d'Italie a donné son point de vue sur la situation politique qui frappe le Sénégal depuis l'arrivée de l'alternance au pouvoir en 2000. Tant de promesses non tenues, de querelles internes au sein des confréries arrivant à diviser les ‘Tariq’, ‘Barça ou Barsakh’, l'augmentation du taux de chômage. Cherté de la vie... C'est le constat fait sur un gouvernement qui ne présente que des mensonges à la population sénégalaise. Un vrai président ne doit pas faire des ségrégations envers son peuple. Ce que Me Abdoulaye Wade est en train de faire pour les jeunes de la Banlieue est anormal. Cela tout le monde le sait. Comme si les jeunes ne sont qu'à la banlieue. Et ceux qui sont à l'intérieur ? Qu'est-ce qu'il compte faire pour eux ? C'est vraiment honteux ce que font nos autorités surtout le président qui devait donner le bon exemple à ses proches.  
L'aide envers les jeunes de la banlieue n'est qu'une stratégie pour diviser les Sénégalais. Rien que pour gagner la bataille de la banlieue qui occupe une place importante dans la situation politique du Sénégal. Mais les jeunes doivent être prêts mentalement pour savoir que tout ceci est dû à l'arrivée des élections locales. N'eussent été ces élections qui s'approchent à grands pas, ni Abdoulaye Wade ni aucune autre autorité n'aurait pensé à eux.  
Vous, jeunes de la banlieue, il faut être solidaires envers vos compatriotes qui souffrent du fait de la cherté de la vie. Personne ne pense réussir au Sénégal. Tous les jeunes songent à l'Europe qui a fermé ses portes depuis des années. Certains jeunes préfèrent investir quatre millions ou plus pour aller souffrir en Europe, si on sait que ces dernières années le taux de sans-papiers, originaires du Sénégal, est très élevé. Les gens ont toutes les difficultés du monde pour obtenir leur titre de séjour.  
C'est miraculeusement que ceux qui sont arrivés ces dernières années ont pu bénéficier d'un titre de séjour. D'autres ont risqué leur vie dans les pirogues pour rallier l’Espagne tentant l'épreuve ‘Barça ou Barsakh’ après avoir longtemps attendu les promesses de l'alternance. Combien de jeunes ont rendu l'âme dans la mer ? L'Asc Lambaye de Thiaroye sur Mer, qui avait perdu en 2006 tous ses joueurs, est un simple exemple. Où sont les conseillers d'Abdoulaye Wade ? Où sont les chefs religieux ? Qui doit dire à Abdoulaye Wade la vérité ? Personne ne sait qui va lui dire la vérité maintenant.  
Ses conseillers sont derrière lui pour préparer son départ. Une honte pour tout le Sénégal car, la plupart d'entre eux sont là pour se remplir les poches et pas pour la nation. A défaut, même de placer leur fils. Et les chefs religieux ? Aucun chef religieux n'ose dire à Abdoulaye Wade la vérité. Et pourquoi ? Parce que tout simplement il les a tous ‘eus’. Arrivant à diviser même des confréries par des 4X4 et des enveloppes de 50 millions. Des guides religieux qui ont sacrifié un bon nombre de Talibé derrière eux pour ce soi-disant Talibé. Ils doivent sortir de leur mutisme pour dire ce qui ne va pas afin de sauver les Talibé. Mais non chacun pense que s'il dit la vérité au président de la République, il va perdre son 4X4 et demain il va traîner les pieds à la justice pour s’expliquer sur les 50 millions empochés.  
Serigne Birahim Kara NIANG responsable moral Mjsd Italie (0039 3286589833)  
Querelle de chefs au sommet d'Aj/Pads : Ça peut rejaillir ! 
 
 
Le week-end dernier, le Secrétariat exécutif permanent (Sep) d’Aj/Pads est parvenu à surmonter la querelle de chefs au sommet de cette formation politique. Dans notre édition d’hier, on faisait remarquer que sur les trente-trois fédérations du parti, seules deux avaient exigé la tenue du congrès en décembre avec comme point d’orgue la mise à la retraite du secrétaire général Landing Savané. Un départ forcé qui ouvrirait à Mamadou Diop Decroix, numéro deux, les portes du ‘trône’ des ‘follistes’. Thiès et Podor, les deux fédé proches de Decroix ont été mises en minorité. Mais pour combien de temps encore ? Car, une guerre des chefs, dans les partis sous nos tropiques, trouve son épilogue, hélas, dans la cassure. Ceux qui exultent dans le camp de Landing Savané ont, donc, intérêt à avoir le triomphe modeste. Remontez le temps aux origines du Sénégal indépendant, et vous vous rendrez compte de la première cassure au sommet du Bds, ancêtre du Ps. Le président Senghor et Mamadou Dia ont vu leur idylle se briser au récif des divergences d’ ’orientation politique’. Ce mal-là est quasi congénital à la classe politique sénégalaise. Et comme Phèdre, ce personnage de Racine, les partis sont visiblement pourchassés et toujours rattrapés par le péché originel.  
Récemment, le Ps en a fait les frais. Une querelle au sommet a occasionné une saignée avec le départ de ténors comme Robert Sagna, Souty Touré et, entre autres, Mamadou Diop. Le Pds lui-même a accusé le coup de défection au sommet avec le départ de Fara Ndiaye. Et pourtant, Wade, opposant, clamait tout le temps, notamment au retour de ses longs voyages qu’en ‘Fara’, il avait un bon gardien du parti. A l’évidence, le défunt et ex-numéro deux du Pds ne partageait plus les pratiques de son chef. Une divergence au sommet qui s’est, finalement soldée par une démission fracassante. A la Ld/Mpt, le jeu de chaises entre Abdoulaye Bathily et feu Babacar Sané a contraint ce dernier à s’en aller retrouver le Mdp devenu Msu du Maodo Mamadou Dia. Et récemment, au lendemain de l’alternance, Mbaye Diack, vieux compagnon de lutte de Bathily a claqué la porte. C’est bien une querelle au sommet qui a forcé Samba Diouldé Thiam à se séparer de ses camarades du Pit. Aly Haidar et Souleymane Sow Huchard ont vidé leur contentieux au sommet par la rupture. L’Urd de Djibo Kâ a aussi payé le tribut des querelles au sommet. Son positionnement à l’entre-deux-tours est encore frais dans les mémoires. Des ténors tels Abdou Aziz Sow ou Mahmout Saleh sont partis. Le mal des querelles au sommet n’épargne pas les directions syndicales. Le Sudes s’est fendu en deux avec la naissance de l’Uden. Le Sels actuel est l’exemple, sans doute, le plus intéressant. Abdou Faty, Souleymane et Zoumarou se sont séparés. Ibrahima Sarr a divorcé avec la Cnts pour marquer son opposition au choix porté sur Mody Guiro. Et des exemples de cette nature coulent à profusion.Tout porte donc à se méfier de la résolution du Sep du dimanche dernier. D’autant d’ailleurs qu’il y a des situations quasi cornéliennes qui attendent Aj/Pads.  
Il en est, ainsi, des choix terribles à opérer si Karim Wade devait se présenter à la présidentielle de 2012. Les ‘follistes’ seront-ils sur la ligne de départ eu égard à la débâcle de 2007. Les points de divergence existent encore. Surtout s’il est établi que l’argent fait partie des catalyseurs de la mésentente entre Landing et Decroix. Ils vont vers des difficultés. Car, chez nous, il n’y a pas d’esprit à la hauteur de Michel Rocard, lui qui a cheminé avec Mitterand en dépit des divergences. On n’y voit pas, non plus, de génie à la Ségolène Royal qui, battue par Martine Aubry accepte de se ranger.  
Hamidou SAGNA  
ferloo/ 
L’aide financière arabe en Afrique : Quels changements depuis Bandoeng ?  
Par Bakary SAMBE* - Au moment où l’on parle beaucoup des fonds arabes au secours de l’économie mondiale, il nous a paru important de revenir sur des périodes méconnues de la coopération afro-arabe. L’aspect financier a toujours été au centre de ces rapports mais les conditions ainsi que l’ampleur de l’aide des pays arabes aux Etats africains ont varié selon différentes logiques, du tiers-mondisme des années 50, à l’émergence des réseaux religieux notamment islamiques en passant par les calculs politiques dictés, en son temps, par le nationalisme arabe et le socialisme africain en plus d’une mutation profonde des relations internationales. 
La coopération entre le les pays arabes et l’Afrique sub-saharienne a donc évolué et pris plusieurs formes suivant les processus historiques et les évènements majeurs ayant marqué la seconde moitié du XX ème siècle. L’avènement de pays pétroliers sur la scène mondiale marqua profondément ces relations et leur donnera un tout autre visage. Ce fait socio-économique inaugure une véritable coopération Sud-Sud, avec un apport de capitaux destiné au développement des pays africains. L’entrée en force des pays arabes sur la scène économique internationale, avec l’ère pétrolière a, tout de suite, attiré l’attention de nombre d’analystes. Mais la coopération afro-arabe n’est pas un fait nouveau. Au contraire, elle trouve ses racines dans l’Histoire avec les échanges économiques et culturels depuis l’époque médiévale. Cependant, sous sa forme contemporaine, cette coopération a été, d’abord, un sujet auquel se sont surtout, intéressés les économistes, de manière presque exclusive. L’aide financière a toujours été au centre de cette forme de coopération avec un flux à sens unique. 
Toutefois tout l’intérêt que revêt cette forme de coopération ne pourrait être explicité si on la confine dans sa dimension purement économique. D’ailleurs, les analystes économiques les plus appliquées de cette coopération se sont toujours heurté à l’extrême difficulté de tirer des conclusions ou en tout cas trouver des grilles de lecture de telles politiques. On pourrait penser que l’analyse de cette coopération est à l’image de son objet constamment en tâtonnements à défaut de choix rationnels. Surfant sur la vague Bandoeng avec une volonté de mettre en place une solidarité Sud-Sud, les Etats arabes se sont vite rendu compte de l’inefficacité d’un tel choix qui ignorait les velléités mais aussi les rivalités politiques qui ont accompagné les nationalismes de tous bords. 
A un certain moment les politiques de coopération se sont de moins en moins étatisées. Les circuits informels se sont ainsi révélés plus à même d’incarner les différentes idéologies à la base d’une telle coopération. L’échec du tiers-mondisme a entraîné la disparition des mythes politiques véhiculés par les différents Etats désormais plus que convaincus de l’inefficience des stratégies dont la foi en l’Etat-nation « importé » était le support. L’individu ou les groupes non institutionnels se sont, ainsi, imposés comme acteurs jusque-là négligés et ont changé la donne en façonnant, à leur tour, les stratégies adoptées par les Etats. Cette coopération dont le but était de promouvoir un développement économique par le biais de l’aide grâce aux abondants capitaux ne pourra désormais se déployer sans prendre en compte la nouvelle réalité des relations internationales : l’irruption des individus et des acteurs non institutionnels comme acteurs incontournables. La coopération arabo-africaine s’est adaptée durant tout le processus inauguré par Bandoeng et l’esprit du tiers-mondisme. Très vite, les stratégies informelles se sont substituées aux politiques de coopération institutionnelle. En plus, comme si au tiers-mondisme d’antan il devait suppléer une autre idéologie, le facteur religieux allait être mis en contribution. Les stratégies « islamiques » vont ainsi prendre toute leur place dans les différentes politiques menées par les pays arabes en direction de l’Afrique noire dans une parfaite conscience de l’efficacité politiques des symboles religieux. Ce dernier aspect ne peut être mieux illustré que par la politique saoudienne en Afrique noire. 
Des initiatives de l’après-Bandoeng à la création du Fonds d’aide arabe : 
Dans le sillage de la Conférence de Bandoeng réunissant les peuples et les Etats du tiers-monde, en 1955, plusieurs initiatives de coopération Sud-Sud virent le jour. Les Etats arabes vont essayer d’établir, dans ce cadre, de véritables liens de coopération avec l’Afrique subsaharienne. Cela s’inscrivait, en partie, dans les principes, alors plébiscités, de solidarité entre peuples et Etats du Tiers-monde « afro-asiatique » qui, selon Samir Amin, étaient formulés de manière systématique à Bandoeng[1]. 
Les pays ayant participé à cette conférence qui donna naissance à une entité indépendante des deux grands blocs rivaux de l’époque, ont eu l’initiative de créer des organisations, dans le but de matérialiser ces principes de solidarité. Ainsi, en 1957, l’Organisation de solidarité des peuples afro-asiatique vit le jour, au Caire, sous l’impulsion de l’Egypte nassérienne. La même année, l’Organisation panafricaine des peuples fut créée à Accra. La décennie 1955 – 1965 constitue, dans une certaine mesure, le temps fort de ces initiatives nées de l’élan de Bandoeng. La coopération fut d’abord politique, avec l’enjeu que constituaient les luttes de libération nationale 
[2]. C’est, ensuite, qu’elle prit, progressivement, une forme plus ou moins économique accentuée par l’idéologie du tiers-mondisme et de la lutte « anticapitaliste, thème très en vogue à l’époque. Il s’agissait de se libérer, non seulement, du joug colonial, mais, aussi, de refuser le modèle économique et social des « impérialistes » alors décriés. 
Dans ce contexte, des pays arabes, alors très influents, comme l’Egypte sous l’égide de Nasser, s’affirment au devant de la scène avant d’y être rejoints par l’Algérie, indépendante, plus tard, en 1962. L’Egypte, d’une part, et l’Algérie, de l’autre, auront des relations privilégiées avec des pays africains dits « progressistes » comme le Ghana de Nkrumah, le Mali de Modibo Keita ainsi que la Guinée de Sékou Touré. Ces jeunes nations, fraîchement affranchies du joug colonial, rejoindront, d’ailleurs, le Maroc de Mohammed V, dans le cadre du Groupe de Casablanca, lors des discussions autour de la forme à donner à la future organisation panafricaine, l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine). Le cachet économique que l’on voulait, ainsi, imprimer à la coopération arabo-africaine poussera des pays à économie, pourtant, modeste, à fournir des efforts relativement considérables. Ce sera le cas de l’Egypte qui, malgré sa fragilité économique et son modeste niveau de développement, supportera le financement de projets d’infrastructures au profit du Mali pour 4 millions de dollars ! 
A cette époque deux chefs d’Etat symbolisaient, à eux seuls, l’orientation politique, voire tiers-mondiste, de la coopération arabo-africaine. Il s’agissait des présidents Jamâl ‘abd al-NâÒir, (Gamal Abdel Nasser) de l’Egypte et de Kwame Nkrumah du Ghana ; deux personnalités influentes aux positions militantes très prononcées. 
Mais l’affaiblissement de l’Egypte par la défaite de 1967, face à Israël qui suivit la chute Nkrumah, un an avant, en 1966, portera un coup rude à l’élan de Bandoeng et à ses nombreuses initiatives. Cette étape sera décisive pour ce qui est de la forme et du contenu de la coopération arabo-africaine. 
La défaite de ces deux leaders charismatiques aux politiques fortement inspirées par les thèses tiers-mondistes va sensiblement réduire l’engouement que connut toute la décennie euphorique d’après-Bandoeng. La nouvelle situation politique et l’absence de leadership influent à l’échelle continentale vont, peu à peu, vider la coopération arabo-africaine de son sens politique et entamer le succès du tiers-mondisme comme idéologie d’unification. 
Malgré la nouvelle donne inaugurée par l’économie pétrolière dans le monde arabe et la naissance de nouveaux regroupements sud-sud comme l’OPEP[3] ou l’OPAEP, la coopération arabo-africaine ne retrouvera jamais sa dimension tiers-mondiste d’antan. Un tel vide idéologique sera une occasion inespérée pour l’Arabie Saoudite que sa seule richesse pétrolière ne disposait pas au leadership, face à des pays comme l’Egypte nassérienne. Ainsi, au tiers-mondisme qui sous-tendait la politique d’aide arabe à l’Afrique, succédèrent d’autres courants, notamment islamiques. 
La crise pétrolière de 1973 ne sera pas en faveur d’un retour à l’esprit de Bandoeng. Bien qu’elle soit l’occasion de formuler de nouvelles solidarités, les pays africains, profondément affaiblis, feront l’économie des idéologies nationalistes et tiers-mondistes et adopteront un pragmatisme très peu soucieux des principes et des conditions des donateurs. Il est vrai que l’aide arabe sera mieux organisée et empruntera les canaux de la nouvelle organisation : l’OPEP. Cette organisation incitera ses membres à affecter une part de leurs ressources financières à l’aide aux pays les plus pauvres, notamment africains. Dans ce contexte, des pays comme la Tanzanie ou le Sénégal dont la facture pétrolière engloutira plus de 50 % des recettes solliciteront des partenaires arabes afin de réduire les effets de la crise sur leurs économies plus que fragiles et dépendant, généralement, de monocultures. 
Les monarchies du Golfe et, plus particulièrement, l’Arabie Saoudite se distingueront dans l’assistance financière au du Sénégal. Ainsi, le royaume wahhabite, jadis gênée par l’influence de leaders comme Nasser et d’autres figures marxistes du continent, arrivera à s’affirmer sur la scène arabo-africaine. 
A partir de ce moment l’idéologie du royaume accompagnera les flux financiers. Cet aspect idéologique de l’aide ne sera pas encore très prononcé car se réfugiant derrière les protocoles et accords bilatéraux. Mais le passage d’une coopération à dimension tiers-mondiste à une aide, de plus en plus, basée sur le facteur « islamique », se dessine, au fur et à mesure que les critères d’affectations de l’aide changeaient et que la raréfaction des ressources conduisait à une sélection ou à des préférences dont les critères étaient tout autres qu’économiques. (A suivre…) 
* bakary.sambe@gmail.com  
[1] - Samir Amin, voir préface de la coopération arabo-sénégalaise de Charbel Zarour, l’Harmattan, 1989. 
[2] - B. Founou, Problématique de la coopération afro-arabe, documents, UNITAR, 1984, p5. 
[3] - Organisation des Etats Producteurs et Exportateurs de Pétrole. 
Politique politicienne  
Macky Sall a créé son parti politique, l’Alliance pour la République. Et fait face maintenant à son père «d’emprunt », Abdoulaye Wade. Une confrontation à haut risque. Wade fait maintenant face à des « hommes qu’il a créés ». L’opposition opte pour une position attentiste, en attendant la grande bataille. Toute cette guerre n’intéresse pas Gorgorlou, qui ne trouve maintenant plus la queue du diable pour la tirer. Dans ce pays, on ne fait que de la politique politicienne… 
( Mor Todjangué )  
L'OBSERVATEUR: 
 
SENEGAL OFFRE D’EMPLOI 
 
 
Article Par Abdoulaye Vilane, Membre du Bureau politique du PS,  
Paru le Samedi 23 Aoû 2008 
Annonce : Président d’une République, fatigué par son grand âge et l’exercice du pouvoir, et débordé par les scandales financiers et les événements, cherche désespéramment un jeune économiste, adepte du concret, pour lui succéder. Garantie d’emploi : minimum 7 ans, renouvelable. Rémunération : à prendre, selon son bon vouloir et les disponibilités financières, dans le trésor public. Avertissement : les caisses étant déjà vidées, les disponibilités financières risquent d’être maigres, voire épuisées. Toutefois, des emprunts, à rembourser par la République, auprès des émirats arabes et notamment Dubaï sont possibles.  
Nous pourrions en rire, nous Sénégalais, nous qui aimons charrier, si l’état de notre économie et de nos finances publiques n’était pas aussi désastreux. Alors, cet avis d’emploi nous fait plutôt pleurer, parce qu’il correspond, malheureusement, à la réalité que nous vivons.  
Me Abdoulaye Wade, tout puissant président de « sa » République , chef de « son » Etat et tout aussi puissant secrétaire national de son « Parti au Pouvoir » a fait le portrait, dans une interview accordée à la presse américaine – nous avons l’habitude de ses grandes révélations dans la presse étrangère – de « son successeur.» Le peuple sénégalais est donc selon lui, trop ignare pour lui trouver un successeur digne de lui. Comme il le dit si bien : il ne va pas léguer le pays à n’importe qui ! Il a une responsabilité, aujourd’hui et demain, vis-à-vis du peuple sénégalais, qu’il a mis à genoux, qui n’en peut plus entre les délestages, le manque d’eau, la pénurie de riz et de gaz, la flambée des prix…Il veut que son règne désastreux perdure sans sanctions pour crimes sociaux et économiques. Pour cela, il faut que ce soit lui, et lui seul, qui désigne son successeur. Car son peuple est politiquement ignare, incapable de se choisir un dirigeant digne de ce nom.  
Quel manque de respect pour ceux qui l’ont élu et l’auraient réélu ! Ou alors, confirme-t-il que son élection n’est qu’une erreur historique et que le peuple sénégalais, inculte politiquement, selon ses propres dires, s’est lourdement trompé en lui confiant les rênes du pouvoir ?  
Là, nous serions plutôt en phase avec lui.  
En fait, le règne royal de Sa Majesté a été et sera, aussi longtemps qu’il perdurera, un désastre social et économique historique. Les citoyens, ceux là-même, qui, hier majoritaires, l’ont porté au pouvoir, aujourd’hui las de ses vaines promesses, n’en peuvent plus. Alors, son successeur désigné, qu’il chercherait dans son très proche entourage familial les Sénégalais n’en veulent pas.  
Me Wade a certes des mérites. Il a au moins le mérite de la ténacité et de la consistance : il voulait, depuis longtemps le pouvoir, et a tout fait pour l’obtenir. Mais ce pouvoir, il le voulait , comme il l’ avait toujours fait croire, pour mieux faire que ses prédécesseurs, pour mieux répondre aux besoins des Sénégalais ou uniquement pour sa seule gloire personnelle et celle de sa famille biologique ?  
Le bien-être des Sénégalais, hormis quelques privilégiés qui lui sont proches, ne l’intéresse nullement. Alors, nous en déduisons que le pouvoir suprême, il ne le voulait que pour mieux assouvir ses seules ambitions personnelles.  
Que le peuple souffre, il n’en avez cure. A chacune de ses sorties, il se moque de lui. Il le prend, comme en témoignent ses sorties dans la presse étrangère, pour des moins que rien. Ses nombreux laudateurs ne font que le conforter dans votre conviction qu’il est le meilleur en tout et que personne, sauf peut-être son fils biologique, ne pourrait faire mieux. Oui, sans aucun doute. Il pourra enfoncer davantage le pays dans le gouffre financier qu’il a lui-même creusé. Il pourra davantage, si c’est encore possible, mettre l’économie à genoux. Nous n’en doutons point. N’est-il pas son très spécial Conseiller spécial pour tout ce qui concerne les affaires financières et économiques qui concernent le pays depuis son avènement à la présidence de la République ? Alors, n’a-t-il pas vu le trou financier, très concret, qu’il était en train de creuser ? N’a-t-il pas tiré à temps la sonnette d’alarme ? N’a-t-il pas, en tant que « grand économiste » et « spécialiste international des finances », selon ses affidés, attiré son attention sur les dépassements budgétaires de certains de ses ministres et l’ire que ceux-ci pourraient susciter auprès des bailleurs de fonds ? Ou, ce qui serait plus inquiétant, ces dépassements budgétaires se sont-ils fait avec son consentement, notamment dans le cadre des très budgétivores travaux de l’ANOCI ? A ce propos, cette agence, qui fonctionne avec les deniers de l’Etat, quand va-t-elle enfin rendre des comptes clairs aux contribuables sur les coûts réels de l’organisation du Sommet de l’OCI et des infrastructures, routières et hôtelières, toujours inachevées, y afférentes ?  
Quoi qu’il en soit Wade et ses proches sont les seuls responsables du gouffre financier dans lequel le Sénégal est plongé aujourd’hui. Il veut tout contrôler ; il ne fait confiance à personne, surtout pas à ses ministres. Alors, qu’il prenne ses responsabilités.  
Qu’il laisse donc aux Sénégalais le soin de choisir celui qui les dirigera. Son incompétence et celle de son entourage sont clairement démontrées.  
 
 
 
 
CONTRIBUTION LETTRE CITOYENNE AUX DEPUTES DU SENEGAL 
 
 
Article Par Christian Abdoulaye SARR, Consultant, Plateau - Dakar,  
Paru le Mercredi 15 Oct 2008 
Honorables Députés, 
Si j’ai décidé de vous adresser cette correspondance, c’est, d’abord, parce que je suis un citoyen sénégalais libre, profondément attaché au devenir de notre Nation, aux valeurs et principes majeurs qui fondent, forgent et innervent, tant la Démocratie, que la République qui appartient à chacun et à tous ! Mais, c’est aussi et surtout, parce que j’ai la certitude que par suite d’inédits événementiels et autres démarches politiques sans précédent dans la riche histoire de notre Nation, vous avez la chance inouïe de prendre date avec l’Histoire. Ce que, au vrai, vos Collègues des Législatures antérieures n’ont eu le bonheur de savourer, exception faite, bien sûr, de la toute première qui assuma les douloureux événements du 17 décembre 1962. 
Honorables Députés, 
Certainement, la XIème Législature a été marquée par l’émergence d’une nouvelle vague de Députés, augurant, de manière fort réjouissante, un prochain et salvateur renouvellement de la «classe politique» fossilisée, inepte et incapable de prendre en charge les douloureuses équations et angoissantes interrogations existentielles qui assaillent les vaillantes populations. 
Hélas, faibles sont leurs voix et oubliées sont leurs requêtes et propositions, souvent d’une extrême pertinence, broyées et ensevelies qu’elles sont, par cette «majorité d’additionnés» sans foi ni loi (autre que la force brutale) regroupée dans un nébuleux Groupe Libéral. 
Cette lettre ne s’adresse donc pas, principalement, à cette Nouvelle Opposition qui tente de donner sens à la chose politique, à travers une Institution qui, depuis la victoire du Clan Senghorien en 1962, n’a été rien d’autre qu’une Chambre d’Enregistrements et d’Applaudissements. 
Cette Lettre, essentiellement, s’adresse aux Honorables Députés du PDS. 
Parmi Vous, des Dames et des hommes ont consacré plus d’un quart de siècle au service de la cause et des intérêts du Parti et de son SGN/Fondateur, Me Abdoulaye WADE. 
Des années de vie généreuses, des carrières prometteuses et des situations avantageuses, ont été sacrifiées pour qu’au bout du tunnel historique, au soir du 19 mars 2000, le «SOPI» mythique et fétiche, galvaniseur et catalyseur, puisse retentir, sous la forme d’un cri de victoire de millions de Sénégalais qui mirent fin à quarante ans de règne sans partage du Parti Socialiste ! 
Ces dames et ces hommes, ont été appuyés par des jeunes intrépides, des cadres patriotes, pour conférer à la victoire historique, les allures d’un véritable triomphe politique. 
Comment, Mesdames et Messieurs, pouvez-vous, au regard de la noblesse de votre parcours et de votre palmarès politiques, espérer être en devoir de «servir» d’abord Wade (sous la férule de son Neveu), ensuite son fils ? Voudriez-vous traduire en actes, le Bréviaire de la Pensée Docile qui promeut et cautionne le comportement moutonnier ?  
Accepter de parrainer Karim Meïssa Wade, absent des glorieuses pages de luttes de notre peuple pour la démocratie, la République et le développement au seul motif que c’est le « fils de Wade », ne signifie-t-il pas agréer et avaliser le projet d’imposition de la Monarchie au Sénégal ? 
Dans ces conditions, Mesdames et Messieurs, proclamez haut et fort que vous êtes des « SUJETS »renonçant à votre dignité et au sens de l’honneur, au profit des douteuses « vertus » du sac de CFA, que distillent, à tour de bras, des dignitaires – courtisans et comploteurs ombrageux à l’ombre des claires ombres des cercles premiers du pouvoirs !! 
Honorables Députés, 
Vous avez donc accepté la recevabilité et, certainement, le vote de la «proposition» de SADA NDIAYE. J’ai lu, quelque part, que celui – ci est un «Député Libéral», c’est-à-dire, un de vos «Frère». Quel PDS sincère et sérieux, pourrait-il considérer ce sinistre individu, anti-modèle politique par excellence, prototype du politicien – rapace et répugnant, dénué de valeurs, comme un «Frère» ? 
Même ceux qui, dans les ténèbres du pouvoir, l’actionnent, ne sont amnésiques au point d’oublier que, si la volonté politique, les choix et les engagements partisans de SADA NDIAYE s’étaient accomplis, jamais l’ALTERNANCE ne se serait réalisée au Sénégal. SADA vous a, toute sa vie durant, combattu et a voté contre vous au premier et au second Tours de la Présidentielle de 2000. 
C’est donc à ce loubar de la politique, à cet adepte de la clochardise politique qui papillonne au gré des saisons politiques, attiré, à tout prix et au prix de tout, car n’étant rien, par les délices du pouvoir, que vous confiez vos consciences ? 
Mais, dites-moi, Honorables Députés, qu’est-ce qui peut vous pousser à cette terrible imposture ? A cette déshonorante et affligeante capitulation, s’ajoute votre déconcertante naïveté. Les Clans « fractionnistes » qui pris Wade en otage, mis en veilleuse et bâillonné le Parti au nom duquel ils parlent en toute illégitimité et illégalité statutaire, vous font croire que Wade « ne fait plus confiance au Président de l’Assemblée Nationale », arguant de prises de positions et initiatives que ce dernier aurait prises, au détriment et contre les intérêts du Parti. 
Or donc, voilà que la Presse révèle, avec fracas, que le Président de l’Assemblée Nationale, comme Cheikh. T. GADIO et Ousmane NGOM, avaient été invités par le NDI et que son voyage à Paris (tout comme celui qu’il effectua à Denver) ont été permis par Wade LUI-MEME qui lui aurait, semble-t-il, adressé ses Félicitations pour ces deux invitations !! Vous n’avez plus l’excuse de la désinformation pour admettre que la manipulation mensongère est le socle de l’attaque couronnée par la scélérate proposition du lugubre SADA NDIAYE. 
Honorables Députés du PDS,  
Secouez vous pour dépasser les quelques CFA offerts par le Gang de Pape DIOP et les flibustiers et autres forbans de la politique de l’affalement, qui ont pour noms Abdoulaye FAYE, Babacar GAYE et Abdou FALL et Compagnie. 
Renouez avec les généreux et salvateurs élans positivement contestataires du «SOPI» historique ! 
Souvenez-vous que vous avez pour mission de servir le Sénégal, non un homme dont les comportements irrationnels font planer le doute dans l’esprit de nombre de nos Concitoyens.  
Souvenez-vous que vous êtes sous les ordres, présentement, de la pire vermine des TRANSHUMANTS qui se sont emparés des leviers de commandes de l’Etat et du Parti et dont la figure expressive la plus significative est BABACAR GAYE qui, comme SADA NDIAYE, a voté contre l’avènement de l’ALTERNANCE au Sénégal. 
Avez – vous oublié que des Elections Législatives sont annoncées et que la plupart d’entre - Vous seront sur la touche, sachant que vous n’avez même pas bouclé deux années de mandature ? Ce projet électoral ne signifie – t – il pas un désaveu de votre œuvre législative collective, votre dévaluation politique objective ? 
Les chinois ont l’habitude de dire qu’il «existe des coups de massue qui rendent lucide». J’ose espérer que le vote de la «proposition» de la conspiration et du coup de force anti-démocratique, dans les prochains jours, sera pour vous, l’occasion unique à ne pas rater, le rendez-vous avec l’histoire, car vous seriez souvenus que vous êtes Sénégalais dans un Sénégal malade en quête d’une espérance de renaissance politique, économique et sociale. 
J’ose ce que personne ne semble oser de nos jours : vous faire confiance ! 
Patriotiquement Vôtre ! 
 
 
 
Guest édito KARIM AND CO : Dites donc, qui êtes-vous messieurs ? 
 
 
Article Par Mamoudou Ibra Kane, Directeur de la radio RFM,  
Paru le Samedi 29 Nov 2008 
Dites donc, qui êtes-vous messieurs ?  
Le problème n’est pas d’être pour ou contre Karim Wade. Le problème n’est pas de répondre à la question : « Pourquoi Karim ? », par une autre question : « Pourquoi pas Karim ? » On voit bien le but de la manœuvre et du piège tendu aux non-initiés : faire de l’ambition présidentielle de Karim une question référendaire. La question est trop sérieuse pour être réglée par un oui ou par un non. Le problème est de savoir ce que le leader de la Génération du Concret a fait pour qu’il légitime, il nous en donne l’impression, ou pour qu’on lui légitime sa candidature de plus en plus certaine pour succéder à son père ? De quelle autre légitimité jouit-il que d’être le fils du Président de la République ? Lui qui a toujours clamé qu’être fils de Président n’est pas un statut ? Il doit pour convaincre de sa sincérité répondre à ce questionnement légitime. Il y a d’autant plus intérêt que le Sénégal, à notre humble connaissance, n’a jamais jusqu’ici élu un Président de la République sur la base de simples critères de naissance. Nous osons espérer que notre République reste toujours debout et notre démocratie toujours vivante. Karim et ses soutiens, comme d’autres citoyens sénégalais, ont le devoir de préserver et perpétuer ces valeurs de République et de Démocratie que nous partageons. Ce pays, cela doit être clair pour tous, particulièrement pour la jeune génération, ne nous a pas été donné ; il nous a été légué. Et demain nous le léguerons à d’autres générations avec obligation de bilan.  
Au sujet de la Génération du Concret, notre questionnement s’est fait plus vif après avoir lu à la Une d’un journal les photos des cinq mousquetaires qui animent le mouvement : à côté de Karim Wade, Abdoulaye Baldé, Hassan Bâ et nos deux confrères Madior Sylla et Cheikh Diallo. Si, pour ceux d’entre eux que nous avons le privilège de connaître ou au moins de côtoyer, leur intelligence, leur professionnalisme et leur sérieux ne font aucun doute, il y a lieu objectivement de s’interroger sur leur capacité réelle à diriger un Etat comme le Sénégal. Nous ne parlons pas d’expérience. Barack Obama, puisque c’est l’exemple le plus récent en termes d’audace électorale, a été élu président des Etats-Unis devant plus expérimentés que lui. Encore que ce n'est pas n'importe qui, qui est autour du successeur de Bush. Notre propos est ailleurs. De quels hauts faits d’armes peut se prévaloir notre « cinq majeur » pour convaincre les Sénégalais à leur accorder leur suffrage ? Avouons pour le moment que ce quinté n’est pas la « Dream -Team » dont le Sénégal peut rêver. Loin de notre « I have a dream » à nous ! A Wade fils, Baldé, Bâ, Sylla, Diallo et consorts de prouver aux Sénégalais le contraire.  
Pour cela, ils doivent savoir que la gestion d'un Etat sérieux, et le Sénégal l'est, est très différente d'une quelconque ruse à "fabriquer un candidat" et à le faire gagner éventuellement. La politique, art de gérer les affaires de la cité, n'est pas non plus "seulement une affaire de porte-monnaie". En même temps qu'elle fait appel à davantage que cela, elle est aussi et surtout "une question morale, sujette à des impératifs moraux".  
Dans son ouvrage "L'Audace d'espérer" qui donne une certaine idée de comment il va gouverner l'Amérique, Barack Obama -encore lui- écrit ces mots : "Par ces brèches dans le mur du statu quo, toutes sortes d"intrus" se sont engouffrés (...), tous exigent une place à table et une part du gâteau". Des mots d'une terrible actualité sénégalaise ! Et qui interpellent les responsables et "militants" de la Génération du Concret, comme du reste, une importante partie de notre classe politique et de notre société.  
Quant à notre propos "concrétiste", le bilan de la gestion des travaux confiés à l'Anoci se fait toujours désirer. Qu'on ne s'y trompe point. Ce bilan ou audit avec la transparence requise est un préalable à toute ambition. A tous. 
 
 
 
 

 

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