Y'en A Marre du Sénégal
Les citoyen(ne)s exigent des acteurs politiques la paix pour leur pays
«Mieux vaut un morceau de pain sec, avec la paix, Qu'une maison pleine de viandes, avec des querelles » Les Proverbes 17 : 1
Le dialogue entre les acteurs politiques est en panne au Sénégal depuis quelques années. Pourtant, les initiatives n'ont pas manqué. On peut citer entre autres celles des chefs religieux, la plate forme des Assises Nationales boycottées par la majorité et les nombreux appels avortés du Président de la République.
Cette situation est aujourd'hui lourde de conséquences graves . Des victimes innocentes y ont déjà perdu la vie. Notre avenir est menacé. La classe politique et même la société civile sont en difficulté. Les élections présidentielles qui étaient attendues comme un moment de clarification apparaissent aujourd'hui comme un problème.
Les Citoyens veulent vivre dans la paix et la dignité . Ils attendent des acteurs politiques des initiatives porteuses de solutions.
Pour cela il nous semble utile
1. de faire l'analyse correcte de la situation en ces termes :
- la crise est grave et les acteurs politiques ont l'obligation d'apaiser le climat politique et social
- le Sénégal appartient d'abord au Citoyen qui aujourd'hui constate dans la peur, subit dans sa vie de tous les jours et s'indigne parce qu'on ne lui ouvre aucune perspective.
- Le Président de la République a la légalité que lui confèrent les lois et les institutions chargées de dire le droit pour tous.
- Apres le verdict du Conseil Constitutionnel il apparait cependant que pour une importante partie du peuple, le Président a perdu sa légitimité
2. D'avoir des consensus forts qui ouvrent la voie aux solutions, ce qui signifie que :
- Au nom de la démocratie, chaque citoyen a le droit et même le devoir de s'intéresser à la vie et aux organes du pays avec le souci de les améliorer par la critique, l'alerte, la proposition, le refus. Personne ne peut cependant s'arroger le droit de ne pas respecter la loi et les institutions crées pour gouverner le pays.
- Le processus électoral est assez avancé aujourd'hui après les consensus autour du fichier, le code électoral, la CENA et la structure de veille. A défaut de trouver un consensus sur le report d'un an des élections avec un autre candidat pour le Parti démocratique Sénégalais(PDS) ,il faut aller vers des élections apaisées et transparentes qui permettront une lecture correcte des rapports de force sur le terrain car au - delà du discours, les citoyens et l'opinion internationale ont besoin de comprendre. La clarification est aussi nécessaire pour la réussite du dialogue national.
- Une période de transition de deux (02) ans nous semble utile afin de nous permettre de réfléchir dans le sens de la refondation de nos institutions et du changement de notre manière de pratiquer la démocratie. Cette période sera suivie d'élections anticipées.
- Le Président de la République actuel doit donner des garanties sur l'intention que l'opinion lui prête en ce qui concerne la dévolution monarchique du pouvoir. Pour cela il doit poser des actes forts.
- Des plateformes de dialogue incluant partis et société civile autour d'un gouvernement d'Union Nationale seront nécessaires quelque soit l'issue des élections pour la mise en œuvre de refondation de l'Etat en vue :
1. D'avoir Lois bien écrites ainsi et que les reformes institutionnelles utiles
2. De protéger et améliorer tous les acquis obtenus par les groupes vulnérables que sont les enfants, les femmes, les jeunes, les handicapes…
3. D'avoir des règles de gouvernance fondées sur la transparence, l'efficacité, l'efficience et l'équité dans la gestion des ressources publiques, ce qui donnera naturellement un gouvernement restreint et non budgétivore , un Parlement de cent vingt membres au maximum , une ventilation juste des ressources publiques .
4. De donner plus de ressources et d'autorité aux gouvernements locaux dont la composition devra à l'avenir être corrigée. Il faut en effet veiller à ce que les conseils locaux représentent les forces vives du terroir à travers les organisations de jeunes , de femmes , les leaders d'opinion ( chefs de quartier, imams , clergés…), les travailleurs (acteurs culturels, artisans, commerçants, autres syndicats professionnels …) et les partis politiques. Ainsi il sera possible d'avoir des gouvernements locaux plus crédibles, plus efficaces, plus utiles demandant des élections moins budgétivores.
5. De régler avec franchise le problème des zones à statut spécial. C'est le cas des villes religieuses comme Touba, Tivaouane….
6. De trouver une solution définitive à la crise en Casamance
Malgré le discours d'auto diabolisation en vogue, le Sénégal est globalement un pays de paix sur la voie de l'émergence. Il repose sur des fondamentaux culturels qui font de lui un pays avec de précieuses particularités. L'histoire de toutes les nations est cependant bâtie sur un cycle itératif de lumières et de ténèbres. La nôtre n'échappe pas à cette règle. Agissons quand il est encore temps pour limiter les souffrances de l'accouchement.
Avant qu'il ne soit tard nous demandons à la société civile, aux chefs religieux, aux chefs traditionnels, aux personnalités qui jouissent d'une certaine crédibilité comme Amadou Mactar Mbow, Pierre Goudiaby, Sidi Lamine Niasse et autres de prendre leurs responsabilités et de travailler à rapprocher les acteurs pour leur demander tout simplement de se faire confiance et de se parler.
Citoyen Babacar FALL - Ex 10e RIAOM Thiès - ablaybabs@yahoo.fr
J'ACCUSE….! WADE ET L'OPPOSITION DE WAKH WAHET
Y'en A Marre du Sénégal 1.0 (vielle version du Sénégal)
«Pour les questions de style, nage avec le courant mais sur les questions de principes sois solide comme un roc» disait Thomas Jefferson, 3e Président des Etats Unis. En décidant de prendre part à la Présidentielle en même temps que Wade contrairement ce qu’elle a toujours affirmé, l’opposition est dans un flagrant délit de Wakh Wakhet. En jugeant la candidature de Maitre Wade recevable et celles de tous les candidats indépendants irrecevables sans juger utile de fournir les preuves de cette irrecevabilité, le Conseil Constitutionnel a parachevé l’œuvre que les politiciens professionnels du Sénégal 1.0, aussi bien le pouvoir (opposition d’hier) que l’opposition (pouvoir d’hier), avaient bien entamée, à savoir de transformer l’exception démocratique qu’était le Sénégal en la risée démocratique.
Comment les leaders de l’opposition ont ils pu réduire la question de la candidature de Maitre Wade à une question légale alors qu’il s’agit d’une question de principe. Le Wakh Wakhet est il acceptable pour un chef d’Etat sénégalais? Un candidat sortant peut il aller aux élections présidentielles en promettant qu’il ne terminera pas son mandat ? Non.
Après avoir failli à toutes les promesses faites au peuple sénégalais, notamment que l’élection présidentielle de 2012 se passerait sans Maitre Wade ou que l’opposition serait unie pour affronter Maitre Wade, voila que l’opposition, en allant en ordre dispersé à une élection présidentielle à laquelle elle risque de se faire laminer, souille la mémoire des martyrs qui avaient répondu à leur appel au péril de leur vie la semaine passée.
Ce manque de respect dont l’opposition fait montre quant à sa parole donnée au peuple sénégalais n’a d’égal que le Wakh Wakhet de Maitre Wade et vient confirmer que l’opposition pense, comme ce dernier semble l’insinuer, que ces manifestations qui ont couté la vie à 6 sénégalais ne sont qu’une brise qui n’empêchera ni les uns ni les autres de participer a cette forfaiture électorale de laquelle sont exclus tous les candidats indépendants qui représentaient un espoir pour le peuple sénégalais.
Après que le conseil constitutionnel ait donné une caution légale à la candidature de Maitre Wade, en bâillonnant au passage la majorité silencieuse représentée par les candidats indépendants, l’opposition s’apprête à donner une caution démocratique à l’élection probable de Maitre Wade en participant à cette élection qu’elle risque de perdre au vu des décisions étonnantes du conseil constitutionnel et du contexte électoral. Le peuple a dit non à un troisième mandat de maitre Wade mais l’opposition a dit oui.
C’est une ignominie qu’en 2012, le Sénégal, la plus vielle démocratie du continent enregistre 6 morts dans des tensions pré-électorales. Ce bain de sang aurait pu être évité si de façon responsable la classe politique 1.0 ( vielle classe politique complètement discréditée) était parvenue à un accord sur des règles du jeu consensuelles et immuables.
De combien d’autres morts avons nous besoin pour revenir à la raison. Combien de sénégalais seront sacrifiés pendant et après les élections vu le contexte global dans lequel elles se déroulent ? 14 sénégalais ont ils le droit de prendre en otage 14 millions de sénégalais ?
Le peuple en a marre de l’absence de débats sur les véritables questions que se posent les sénégalais telles que le cout de la vie, l’éducation, la santé, l’habitat, l’emploi notamment celui des jeunes....
Le peuple en a marre de cette démocratie purement politicienne du Sénégal qui ne génère que de la violence et qui exclut les candidatures indépendantes pour réduire le débat public à un débat politicien.
Le peuple en a marre d’être instrumentalisé pour contester des résultats électoraux, de voir ses enfants tomber comme des martyrs, de ne plus pouvoir aller travailler tranquillement.
Dans toutes les démocraties qui se respectent, les candidats ne passent pas tout leur temps à parler de validité ou d ‘invalidité de candidatures, ou à polémiquer sur la transparence du processus électoral.
Nous voulons un Sénégal 2.0 une nouvelle version du Sénégal moderne et émergent mais le principal obstacle demeure la lancinante question de l’organisation d’élections transparentes qui paralyse le pays depuis plus 30 ans.
Le premier critère de l’émergence est un leadership de qualité et le Sénégal ne pourra pas l’avoir aussi longtemps que l’essentiel du débat public sera un débat électoral.
Ceci est un appel à l’ensemble de la classe politique. Œuvrons enfin pour la paix et la stabilité de notre pays. Faisons preuve de lucidité, de courage et clairvoyance. Oublions nos différences, nos contentieux, nos egos. Pensons au Sénégal et au sénégalais en nous réunissant autour d’une table pour régler définitivement cette question politique qui pollue le débat démocratique avant de nous lancer dans une élection aux relents de combat de gladiateurs. L’opportunité nous est donnée d’écrire ensemble une belle page de l’histoire du Sénégal.
Thomas Jefferson, l’un des pères fondateurs des Etats Unis disait « Pour les questions de style, nage avec le courant mais sur les questions de principes sois solide comme un roc». L’opposition à la candidature de Wade est une question principe que l’opposition, en participant à la campagne électorale réduit à une question de style. Les opposants, si ils sont unis comme ils le prétendent sur le principe de la non recevabilité de la candidature de Maitre Wade, se doivent de refuser de participer à la présidentielle dans ces conditions pour ne pas être les complices ou les collaborateurs de cette forfaiture démocratique.
Il est en effet peu probable qu’un président d’un pays à tradition démocratique comme le Sénégal prendrait le risque d’aller seul à une élection présidentielle au risque de se couvrir de ridicule avec un score comparable à celui de Enver Rodja, de Bourguiba ou de Kim il Sung de la Corée du Nord ( inspirateur du monument de la renaissance africaine).
Le refus de participer à la Présidentielle dans ces conditions est la seule arme dont dispose l’opposition pour provoquer une concertation nationale qui permettrait au Sénégal dans la paix et dans des délais raisonnables de régler définitivement la question politique et refonder notre démocratie sur de nouvelles bases et de nouvelles règles afin de créer une environnement transparent et propice pour des élections sans Maitre Wade.
Une vie politique apaisée, premier pré-requis de l’émergence passe par le refus de cautionner la forfaiture. Après la capitulation des leaders des démocraties occidentales face à Hitler, Churchill déclara dans le Times du 7 novembre 1938 : «ils devaient choisir entre le déshonneur et la guerre. Ils ont choisi le déshonneur, et ils auront la guerre». L’opposition sénégalaise doit choisir entre le déshonneur et les principes. Elle choisit le déshonneur et elle aura la défaite. Défaite électorale peut être mais défaite morale surement. Le Sénégal 2.0 commence la où Sénégal 1.0 s’achève avec une nouvelle génération de leaders qui ne sacrifieront jamais leurs principes à l’autel des intérêts personnels et conjoncturels, pour redonner au Sénégal la place de leader qu’il mérite en Afrique.
Kéba Keinde, Président de Sénégal 2.0
La ‘gueule’ de M. Alain Juppé
Attention, ce titre n’est pas désobligeant. Je l’emprunte à M. Alain Juppé lui-même, ministre français des Affaires étrangères, qui s’exprimait le 2 février 2012 à propos de la loi relative au problème arménien : ‘Je suis dans une situation où je ferme ma gueule…’.
Prenant connaissance de cette déclaration, j’ai profondément regretté que le ministre n’ait pas adopté la même attitude la veille, au lieu de s’autoriser, devant l’Assemblée nationale française, à réclamer ‘un passage de génération’ à la tête de l’Etat sénégalais. Soyons clairs : je ne récuse pas le devoir d’ingérence en matière de respect des droits de l’homme et des principes démocratiques. Au contraire, il y a là une avancée considérable, porteuse de solidarité et de fraternité humaines, qui nous change de la vieille complicité des gouvernements occidentaux avec ceux qui, au Sénégal notamment, se sont maintenus au pouvoir pendant plusieurs décennies grâce à la fraude électorale, à la répression des opposants et à la négation des libertés d’expression et de manifestation.
Par contre, la demande d’un ‘passage (forcé ?) de génération’ me laisse dubitatif. A ma connaissance, elle ne renvoie à aucun principe juridique universellement admis. Au demeurant, M. Juppé n’est-il pas âgé de 67 ans au moment où de nombreux observateurs de la vie politique française lui prêtent l’ambition ‘en embuscade’ de succéder à l’actuel locataire de l’Elysée, qui est son cadet de 10 ans ? Le passage de génération est certes un phénomène souhaitable et tout à fait inévitable. Mais enfoncer cette porte ouverte à quelques jours d’une campagne électorale, au nom de l’Etat français et devant le Parlement, c’est évidemment dénier, avec une subtilité douteuse, une candidature, la nôtre, en violation manifeste des codes de la bienséance diplomatique.
Ah ! Si Wade avait signé les fameux Ape…
L’opinion sénégalaise ne peut manquer de s’interroger sur les motivations d’une attitude aussi surprenante. Pour ma part, je ne retiendrais pas les explications indexant un complexe de supériorité civilisationnelle. Il est vrai que, trois jours après la sortie de M. Juppé, son collègue de l’Intérieur, M. Claude Guéant, vient de déclarer que ‘toutes les civilisations ne se valent pas’ et que la civilisation occidentale serait ‘supérieure’ aux civilisations musulmanes et africaines (je me permets ici de préciser son expression au vu des exemples qu’il a cités à l’appui de sa thèse : foulard islamique, prières de musulmans dans la rue).
Cette remise à jour en plein 21e siècle des spéculations fumeuses de Gobineau et Gustave Le Bon est sidérante. Tout aussi sidérante est la réaction de la gauche française dont les porte-parole se sont empressés d’expliquer la déclaration de M. Guéant comme relevant d’une simple ‘démarche électoraliste’, ce qui est une façon de jeter une pudique feuille de vigne sur une plaie béante et purulente, à savoir l’évidence indéniable qu’une fraction significative de la classe gouvernementale française est ouvertement xénophobe.
L’hypothèse que je retiens est fondée sur des variables moins idéologiques et plus terre-à-terre. La France vient de perdre son ‘triple A’ dans un contexte où la crise de la dette souveraine submerge les économies européennes et immerge certains Etats, comme le Portugal, dans une faillite qui est synonyme de dépendance durable vis-à-vis de ‘civilisations inférieures’ comme la Chine. Une modification substantielle des rapports de force internationaux est en cours. Où et comment reprendre pied pour sauvegarder la place de la ‘civilisation supérieure’ dans le monde ? That is the question.
Le président Sarkozy y répondait il y a deux ans à Nice : ‘L’Afrique est l’avenir de l’Europe (…) Le formidable dynamisme démographique de l’Afrique, ses ressources considérables, en font la principale réserve de croissance.’ La question devient alors de savoir comment l’Europe pourrait-elle mettre (ou plutôt remettre) la main sur cette ‘réserve’ qui a été placée sous sa coupe réglée des siècles durant, et que lui disputent aujourd’hui, avec un succès évident, des acteurs nouveaux, pour le plus grand profit des pays africains dont la plupart connaissent une véritable révolution infrastructurelle qui, seule, peut garantir une croissance soutenue et une éradication de la pauvreté et de l’ignorance.
Déstabilisation simultanée de trois pays clés de la Cedeao
Par rapport à cet enjeu, certains aspects de la politique initiée par le président Wade depuis l’alternance de l’an 2000 sont évidemment dérangeants. Il s’agit, en particulier, du développement de la coopération économique avec les nouveaux acteurs que sont les pays asiatiques émergents, notamment la Chine. Il s’agit aussi du rôle d’animateur qu’il a joué dans l’opposition des pays de la Cedeao à la signature des Accords de partenariat économique (Ape) qui ont été imaginés pour insuffler du sang neuf à une Europe déclinante, par l’utilisation à son profit exclusif des ‘ressources considérables’ de l’Afrique. Rappelons à ce propos la manifestation qu’il avait organisée en janvier 2008 à Bruxelles contre ces accords, dont la signature aurait définitivement ruiné les agriculteurs, appauvri les classes moyennes et hypothéqué les avancées obtenues ces dernières années dans les domaines de l’éducation et de la santé.
Le président Abdoulaye Wade en est bien conscient, lui qui vient de déclarer au meeting d’ouverture de la campagne électorale à Mbacké : ‘Ils m’en veulent parce que je défends les intérêts du Sénégal et de l’Afrique.’ Crime de lèse-majesté ! Le projet de confiscation de l’avenir de l’Afrique n’a pas besoin, à la tête de nos pays, de présidents du profil de Me Wade. Il requiert des présidents béni oui-oui, des guignols et autres pantins, les moins représentatifs, les moins expérimentés et les moins cultivés possibles. Des otages, conscients de devoir leur position non aux suffrages de leurs concitoyens mais à la courte échelle de puissances étrangères. Ce projet porte ainsi en lui une interruption brutale de la démocratisation en cours sur notre continent.
Là sont les véritables enjeux de l’entreprise globale de déstabilisation politique observée simultanément dans les trois pays-clés de la Cedeao que sont le Nigeria, le Mali et le Sénégal. M. Juppé et ses collègues le comprennent : sans un alignement total des pouvoirs politiques africains sur les intérêts européens, l’Afrique risque d’être l’’avenir’ … de l’Afrique et non de l’Europe. Nul doute que la ‘génération’ dont ils exigent aujourd’hui l’accession au pouvoir au Sénégal a déjà souscrit des engagements fermes de signature des Ape et de freinage de la coopération avec les puissances émergentes. Mais, comme le disent nos cousins français, il y a loin de la coupe aux lèvres …
Mamadou Bamba NDIAYE, Député, Secrétaire général du Mouvement populaire socialiste (Mps/Selal)