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Me Wade, montrez-vous digne !

Me Wade, montrez-vous digne ! 
Il aura tout essayé, Abdoulaye Wade. Des promesses les plus fantaisistes aux déclarations les plus consternantes, le président de la République ne se gêne de rien, pouvant promettre une chose et son contraire. Ces engagements personnalisés ne servent pas toujours leur auteur, enfermé parfois dans ses propres contradictions, déroutant jusques parmi ses partisans. En déclarant à Ziguinchor qu’il ferait d’Abdoulaye Baldé son successeur à la tête de l’Etat, le candidat président voulait retenir l’homme qu’il avait humilié au premier tour du scrutin et qui s’apprêtait à rejoindre Macky Sall. Sa déclaration n’a pas eu l’effet escompté, puisqu’elle n’a pas empêché la saignée dans les rangs de son parti à Ziguinchor. Mais en tenant de tels propos, Abdoulaye Wade produit un effet non désiré : il ramène son fils au coeur de cette campagne du second tour et impose, peut-être sans le vouloir, le débat sur la succession monarchique. Ceux qui voient se profiler à l’horizon le spectre d’une succession par filiation sont d’autant plus fondés à le croire, que le président de la République a déclaré publiquement qu’il ne fera que trois ans à la tête du Sénégal, ce qui est une autre maladresse à mettre à son compte. Les électeurs sont en droit de se demander pourquoi donner à un homme un mandat de sept ans, s’il avoue lui-même qu’il ne fera même pas la moitié de son mandat. Le chef de l’Etat devient l’auteur de l’instabilité dont il veut accabler son adversaire Macky Sall. Ce successeur constitutionnel s’appelle pour le moment Pape Diop, qui a été nommé par Abdoulaye Wade, capable de le faire remplacer par son fils à tout moment, ce que les partisans de l’ancien maire de Dakar savent déjà. Désigner Baldé comme héritier alors qu’il venait de l’humilier publiquement, est une farce inutile. 
Abdoulaye Wade crée lui-même les conditions de son propre désaveu, enchaîne les sottises et pour en chasser une, en dit une autre. Il en est de cette idée de gouvernement d’union nationale à laquelle il n’a jamais cru, puisqu’il a débuté son premier mandat en chassant ceux qui l’avaient élu autour d’un programme commun, pour gouverner seul avec son fils et son clan. Il a fait la même chose en 2007, puisque ses plus grands défenseurs de l’époque, l’avocat El Hadj Diouf et le docteur Bacar Dia, ont été chassés comme des malpropres de son gouvernement. Maintenant qu’il cherche des soutiens comme un désespéré, son grand coeur lui retombe dans les mains. 
Mais il s’agit surtout d’un échec grandiloquent de toute la stratégie de communication du camp présidentiel. Le chef de l’Etat avait pensé qu’il pouvait tout se permettre au plan des institutions et centrer sa communication de campagne sur ses quelques réalisations en infrastructures. Il croyait ainsi pouvoir éviter le débat sur la succession monarchique et les interrogations que suscite sa candidature pour un troisième mandat, à près de 90 ans. Il est maintenant obligé de passer son temps à se justifier en assurant partout qu’il n’est pas malade, qu’il n’en aura que pour trois ans. Ce qui donne implicitement raison à ceux qui pensent qu’il en coûtera à la stabilité du pays de confier un mandat à un homme parvenu à cet âge, qui montre tous les jours des signes évidents de faiblesse. Bien entendu, il ne s’agit pas seulement de l’échec d’une stratégie. C’est l’échec d’une méthode basée essentiellement sur la corruption de supposés «grands électeurs», qui découvre ses limites. Abdoulaye Wade avait fini par transformer le palais de la République en un grand souk où les transhumants venaient vendre leur âme pour se transformer en esclaves du Sopi. Tous ces anciens responsables de l’opposition achetés -je pense à Djibo Kâ, Abdoulaye Babou, Abdourahim Agne, Abdoulaye Mahtar Diop, Alassane Daly Ndiaye- ces lutteurs qui paradaient sur le perron du palais présidentiel après avoir empoché l’argent du contribuable, ne lui sont d’aucune utilité. 
Cet homme qui se prenait pour un Dieu avait tout misé sur son fils, heurtant les Sénégalais en le présentant tout le temps comme le meilleur, alors qu’il donne dans tous les domaines des résultats médiocres. Il lui a confié des milliers de milliards de francs et nous avons vu Karim Wade s’offrir en spectacle au Sénat, à l’Assemblée nationale, vantant ses propres mérites, distribuant des motopompes à Thiès, des moulins à Fatick, toujours filmé par les caméras de la télévision nationale. Ce que tout ceci a de tragi-comique, c’est qu’aujourd’hui, Abdoulaye Wade est obligé de cacher ce «génie» qu’il voulait nous imposer et de ne plus évoquer son nom, sous peine de fâcher une partie de son électorat. Pour lui offrir une plateforme politique capable de le propulser «au sommet», il s’était investi à amadouer toutes les franges de la société et de procéder au recyclage d’opposants sans aucune dignité. Ils se sont fait laminer partout et rasent les murs en attendant les résultats du second tour. J’entends encore ce Karim Wade déclarer à la veille des élections locales de 2009, au journaliste de la RFM qui lui demandaient s’il croyait à la victoire : «Je n’ai jamais échoué dans la vie... Aujourd’hui, en dehors d’Abdoulaye Wade, je suis l’homme le plus représentatif au Sénégal, plus représentatif que toute l’opposition réunie.» 
Voilà présentées en chiffres, sa représentativité et celle de son père réunies : 34% de l’électorat. Faire le tour des familles religieuses pour leur dire «je sais que vous avez du monde derrière vous» doit être une épreuve humiliante pour ce président, qui se prenait pour le Cesar des temps modernes. A aucun moment, il n’a voulu pointer ses propres erreurs et reconnaître ses échecs. S’il n’a pas été élu au premier tour, continue-t-il de faire croire, c’est que ses électeurs sont restés chez eux, effrayés par la campagne de l’opposition; s’il n’a pas obtenu la paix totale en Casamance, c’est par la faute de puissances étrangères qu’il se garde de nommer. Nous avons enregistré ces deux dernières années dans les rangs de l’armée un nombre record de morts et au moment où il bat campagne, des soldats sénégalais sont faits prisonniers par des rebelles. Mais Abdoulaye Wade soutient qu’il y a une accalmie depuis 12 ans. A défaut de changer la réalité, il la nie. Mais ce qu’Abdoulaye Wade ne devrait jamais accepter, c’est cette campagne de calomnie qu’il encourage, cette violence qu’il ne veut pas dénoncer. Nous voudrions bien le voir sortir grandi de cette élection et vivre dans ce pays en paix comme ses prédécesseurs. Il serait mal avisé de nous imposer une épreuve de force inutile et il devrait prendre ses distances avec ses souteneurs qui veulent semer la terreur, assurer la sécurité des citoyens. Utiliser la calomnie pour salir son adversaire est indigne, dépenser des sommes considérables pour acheter des cartes d’électeur est indécent et ne fera qu’ajouter à la colère des populations. C’est une victoire écrasante qu’il recherchait, c’est une sortie humiliante qu’il lui faut maintenant éviter. Une cause perdue est une cause perdue. 
Souleymane Jules DIop 
 
 
 
Les trois erreurs d'Abdoulaye Wade  
A l’annonce des résultats le mettant en ballotage, scénario qu’il n’avait jamais envisagé, le président Wade fut en proie aux plus cruelles alarmes. Ensuqué par son ‘faible’ score au premier tour, le voilà qui s’avance, transi, vers un second tour de tous les dangers. 
Lâché par ses soutiens, désavoué par son peuple 
Du plus proche de ses collaborateurs au fretin courtisan, tous lorgnent désormais sur les chaloupes du Titanic, convaincus que le navire libéral file à vau-l’eau. Lâché par ses soutiens, désavoué par son peuple, voici donc Abdoulaye Wade, au soir tombant du destin, sur le point de livrer un baroud d’honneur qui l’enverra dans les catacombes de la politique sénégalaise. Fichtre ! 
Et pourtant, Abdoulaye Wade n’aura pas été le ‘plus mauvais’ des pilotes qu’a connus le Sénégal depuis l’Indépendance. Au lendemain de l’alternance politique qui l’a propulsé au gouvernail d’une nation encalminée, il aura réussi, avec la vista et l’énergie inventive qu’on lui connaît, à sortir le pays de l’ornière gluante où l’avaient enlisé senghorisme podagre et dioufisme impotent. Des infrastructures routières de qualité, des écoles et hôpitaux qui sortent de terre en des endroits insoupçonnés de notre pays, de nombreuses bourses allouées aux étudiants sénégalais, des vacataires - dont on peut douter de la compétence, certes ! - recrutés en nombre pour promouvoir l’emploi des jeunes : non, le wadisme n’aura pas été que du ‘cosmétisme’, comme aime à le claironner urbi et orbi l’opposition. Verre à moitié plein ou à moitié vide, c’est selon. Toujours est-il qu’il s’est rempli. Or, pendant quarante ans de règne socialiste, il est resté vide sur la table. 
Omniprésence médiatique 
Cependant, son bilan, pour honorable qu’il soit, est occulté à l’excès par les nombreuses embardées de son régime. Tout d’abord, notons que son omniprésence médiatique au début de son règne aura fini par brouiller l’entendement puis l’adhésion populaire. Son addiction à la vitesse et à l’ubiquité, ses voyages intempestifs en grand arroi à l’étranger auront orné son avènement d’une pavane imprudente. 
Banalisé comme la météo dans les journaux télévisés de 20 heures, Wade sera, au fil des ans, de plus en plus entendu et de moins en moins écouté : la déception se répand chaque jour avec son bourdon médiatique, lequel fait des glorioles et défait la gloire. Et c’est ce tempo trépidant qui, étouffant toute pondération, l’aura livré en pâture à l’acrimonie publique : ce fût d’ailleurs la première faute de son magistère, elle est tactique. 
Son règne aura aussi été marqué par une crise mondiale dans le séisme de laquelle le peuple sénégalais s’est vu emporter comme fétu. Les coupures d’électricité qui continuent de plonger nos pénates dans les ténèbres auront été d’une sévérité inénarrable. La hausse vertigineuse des prix des denrées alimentaires continue encore de grever les finances des ménages. Le monde paysan aura été, par cette crise, si éprouvé que l’on a longtemps redouté une jacquerie. 
Et enfin la jeunesse, engloutie dans la crevasse toujours béante du chômage, s’avance, transie, vers un avenir fumeux et vasouillard. Et pendant que les Sénégalais dolents s’enlisaient dans la panade de la crise, le pouvoir, obsédé par le lucre, passait le plus clair de son temps à écornifler l’argent du contribuable. Et la corruption fleurissait de plus belle dans les plates-bandes du sérail. 
Corruption et manque d'éthique 
D’ailleurs, sous l’entrelacs des nombreux cas de corruption perce l’affaire Segura, immense scandale ruisselant du miel de la corruption dont Wade fut la ruche. Cet étalage insolent de l’argent sous le regard ébaubi d’un peuple englué dans la mouise aura fini par dessiller les derniers songe-creux du wadisme : ce fut la deuxième faute de Wade, elle est éthique. 
Notons au passage, pour illustrer l’étique éthique de Wade, l’emprise inouïe, sous son règne, du népotisme familial qui aura enkysté les vices d’une monarchie rampante au Sénégal. S’y ajoutent les embastillages arbitraires d’opposants politiques, les scandales étouffés qui auront fait à son régime un cortège de vilénies que dénonce une presse ici ou là insoumise. 
Un parti divisé par sa faute 
La troisième faute de Wade fut politique : en congédiant, tour à tour, ses trois anciens premiers ministres, Wade aura agnelé puis allaité la dissidence dans son parti. Aujourd’hui, le Pds n’est plus la forteresse inexpugnable qu’il fut jadis, aux premiers vagissements de l’alternance politique au Sénégal. Les défections de ses hiérarques, les guerres de succession et autres querelles picrocholines en son sein l’auront considérablement affaibli. Au point qu’il n’est plus qu’un grand cadavre à la renverse comme eût dit Jean-Paul Sartre. Et le second tour de l’élection présidentielle risque fort de lui servir de crématorium. 
Oiseau de pouvoir mazouté par la démagogie 
A quelques semaines du pancrace électoral du second tour, le slogan ‘Tout sauf Wade’ semble résonner comme un mantra dans les cœurs de tous les éclopés de l’alternance. La nation sénégalaise, longtemps corsetée et chloroformée à coups de promesses démagogiques est aujourd’hui dessillée du Wadisme. Aussi, le scrutin du second tour risque-t-il fort de sonner l’hallali du régime branlant de Wade. 
Bel oiseau de pouvoir mazouté par la démagogie, ses nombreuses turpitudes au sommet de l’Etat l’auront considérablement démonétisé et affaibli. Mais, il pourra toutefois se consoler du fait que ses nombreuses réalisations dans bien des domaines de la vie de notre pays connaitront à jamais une résonnance durable à travers le temps. Et lorsque, dans les décennies à venir, les générations futures emprunteront les nombreux ponts et routes construits sous son magistère, puissent-elles entendre sa voix leur murmurer à travers le bitume sans âge : ‘Ceci fut l’œuvre de Wade’. 
Elhadj Malick SALL, Elimane Donaye 
La franc-maçonnerie : la religion du diable enrobée d’humanisme (Suite) 
La Franc-maçonnerie au Sénégal 
La première loge maçonne vit le jour au Sénégal sous domination coloniale à Saint-Louis. Dans son préambule de Constitution, elle précise que c’est : ‘En l’an de vraie lumière 5781, le 9e jour du mois maçonnique et de l’ère vulgaire 9 juillet 1781.’ A Saint-louis où le commerce de la gomme prenait le pas sur le trafic de l’esclavage, la franc-maçonnerie était à la mode dans la société coloniale, les frères de cette loge se composaient de militaires, fonctionnaires et négociants de la compagnie du Sénégal, évidemment tous français. Trois loges seront créées plus tard : ’La Parfaite union’, ‘L’union sénégalaise’ et ‘L’Avenir du Sénégal’. 
En 1834, des personnalités métisses marquantes dans le tissu économique et politique rejoignirent sous les colonnes. Ainsi, le premier initié mulâtre est Pellegrin François, maire de Saint-Louis. Ont suivi : Nicolas d’Erneville, Valentin Batiste, Crespin Auguste. Les grandes familles de la petite bourgeoisie métisse.Il faut attendre 1882 pour voir la maçonnerie coloniale s’ouvrir aux noirs avec Biram Sady et le capitaine des tirailleurs Mamadou Racine. 
Vers la fin du XIXe siècle, Saint-Louis perd son rôle de carrefour commercial, au profit de Dakar, capitale de l’Aof où les grands fonctionnaires ont ouvert la première loge en 1899. L’économie fondée essentiellement sur l’agriculture et la commercialisation des matières premières, a pour pôle d’attraction l’arachide, le principal produit d’exportation. 
A) Blaise Diagne 
La même année, Blaise Diagne, fonctionnaire des douanes, est initié aux mystères de la maçonnerie dans la loge l’Amitié du grand orient de France à Saint-Denis de la Réunion. L’homme est intelligent. Tout jeune, il raccolait des prix dans son école. Courageux et ambitieux, il avait le flair des opportunités politiques et ne tarissait pas de ressources imaginatives pour atteindre son but. 
En 20 ans, il gravit tous les 3 grades et les 33 degrés et, est élu vénérablement maître de la loge Pythagore en Guyane. A Paris, il est admis au Conseil de l’Ordre du Grand Orient de France. C’est tout naturellement qu’en sa mémoire, la 1ère loge de Dakar est baptisée à son nom en 1977. Il est le père spirituel des frères de la lumière du Sénégal. 
Des jeunes élites, pressées de s’élever dans l’échelle sociale, investissent, avec les Libanais, les loges de la région du Cap-Vert ou les temples de la Rose-croix.Michel Quillardet, vénérable maitre du Gof en visite à Dakar en 2007, estimait les enfants d’Hiram dans notre pays au nombre de 3000. Les groupes de bienfaisance qu’ils animent ne sont autre que l’excroissance de la Veuve. Dans une causerie célèbre, intitulée ‘Depuis le Fatma du Ramadan’, le grand guide Abdoul Aziz Sy a stigmatisé la pratique maçonne assimilée à l’idolâtrie, et voué aux gémonies les musulmans adeptes des loges. 
Le quotidien Walf Fadjri avait vu juste en dénonçant ces clubs de service couverts de lauriers et que l’on appelle Rotary ou Lion’s club. Au plan politique, Blaise Diagne qui fut maire de Dakar et député colonial, sans interruption de 1914 à 1934, était un politicien avisé, manœuvrier, et à l’occasion machiavélique. 
Galandou Diouf, un de ses lieutenants, hostile à l’administration coloniale, a ouvertement combattu son accointance avec les maisons bordelaises détentrices du monopole du commerce. Tout comme les nationalistes africains, en particulier, Lamine Senghor communiste de la première heure, qui voyaient en lui l’instrument servile du colonisateur. 
En pleine guerre, Blaise Diagne fit voter, le 29 septembre 1916, la loi sur les 4 communes, donnant aux ressortissants de Dakar, Saint-Louis, Rufisque, et Gorée, la citoyenneté française, sans pour autant, leur conférer les mêmes droits que le colon français. Les affres de la guerre ne sont pas sans rapport avec cette loi restrictive. 
Entre 1914 et 1916, 50 000 soldats étaient recrutés. L’Afrique, ruinée par les épidémies et la famine consécutive au dépeuplement des campagnes et aux réquisitions de céréales et de bétail pour effort de guerre, était exsangue. Devant l’obligation de fournir encore un certain contingent, les chefs locaux donnaient aux recruteurs leurs anciens esclaves à la place de leurs fils ou neveux. L’exception vint d’El Hadj Malick Sy, grande figure de l’Islam, qui s’est refusé à laisser partir au front un seul de ses 500 talibés, des adolescents et adultes, confiés à lui, pour leurs humanités coraniques. Il donna son fils aîné, Mohamed, qui disparaîtra à la bataille de Salonique. Ses disciples seront le fer de lance du Tidianisme à l’assaut des dernières poches de résistance du paganisme. 
Une autre grande figure, le capitaine Joost Van Vollenhoven, d’origine néerlandaise, nommé gouverneur le 3 juin 1917, s’opposa à un nouveau recrutement massif exigé par le ministre des Colonies en termes pathétiques : ‘Je vous demande, monsieur le ministre, de ne pas donner l’ordre de procéder à de nouveaux recrutements de troupes noires. Vous mettriez le pays à feu et à sang. Vous le ruineriez complètement et ce, sans aucun résultat. Nous sommes allés non seulement au-delà de ce qui était sage mais au-delà de ce qui était possible de demander à un pays.’ 
En répondant au ministre qu’il ne pouvait obtempérer, il démissionna et alla au front où l’attendait la mort. Par devoir de mémoire, une grande avenue de Bamako porte son nom. Tant il est vrai que pour rendre l’idéal à la réalité, l’ultime sacrifice n’est pas à écarter. 
Blaise Diane contre ses frères de race 
Le général Robert Georges Nivelle, chargé de défendre Verdun, usée par deux années de guerre de tranchées, atroce, où chaque périmètre de terrain étale ses morts sans nombre, décide de porter l’assaut final contre les Allemands. Le 16 avril 1917, il lance une offensive massive, connue sous l’appellation de Bataille de chemin des Dames. L’échec est total. Le coût humain effarant ; 350 000 morts et blessés. Une hécatombe. Pour ne rien arranger, des mutineries éclatent contre les mauvaises conditions au front, ajoutées aux révoltes des circonscrits qui refusent souvent de combattre. Alors, la France se tourne, encore une fois de plus, sur ce qui restait de la musculature dans ses colonies africaines. 
Clémenceau nomme Blaise Diagne, commissaire général chargé du recrutement indigène, en janvier 1918. Fort de cette promotion, il est envoyé en Afrique avec une feuille de route bien établie : recrutement de 64 000 hommes en Aof et 14 000 en Aef. Dès lors, il distribue, à volonté, promesses et bonnes paroles. Ainsi, chaque engagé aura doit automatiquement à une médaille militaire. Un certificat de bien manger (la famine sévissait), une tenue militaire, la citoyenneté française, et enfin, la garantie d’un emploi après la guerre. Son mentor Clemenceau disait qu’ ’on ne ment jamais autant qu’avant les élections, pendant la guerre ou après la chasse’. En attendant, les agents recruteurs bien motivés, parcouraient les campagnes à la recherche de ‘chair à canon’. 
Dans les provinces du Sine et du Saloum, des centaines de jeunes fuyaient en Gambie anglaise où l’engagement n’était pas obligatoire. Jamais le Sénégal n’avait connu une misère aussi profonde que pendant la grande guerre. Malgré tout, Blaise Diagne parvint à recruter 73 000 hommes. 
Après les hostilités, la plupart des survivants regagnèrent leurs villages pour reprendre leurs activités agricoles ; car très peu eurent droit à un emploi. Le maire de Dakar assimilationniste convaincu, s’enorgueillissait du droit de vote et du titre de sujet français pour les ressortissants des 4 communes qui se distinguaient de la grande masse des indigènes taillables et corvéables à souhait grâce au système du travail forcé. ‘La France, disait-il, seule est capable de travailler pour l’avancement de la race noire’. En 1921, il est élu président de la commission sur les colonies. Entre 1931 et 1932, Blaise Diagne occupe le poste de sous-secrétaire d’Etat aux colonies dans le gouvernement de Pierre Laval. Dans son livre intitulé Blaise Diagne, Aly Khaly Dieng présente le personnage comme une marionnette entre les mains de l’homme blanc. 
A sa mort en 1934, il a eu droit aux hommages des différentes obédiences françaises. A Dakar, les Lébous ont refusé son inhumation dans leur cimetière. En dépit de fortes pressions des autorités coloniales, ils sont restés dignes, fermes et résolus. Finalement, la dépouille mortelle de celui qu’on appelle le premier député noir trouvera sa sépulture dans un petit coin, à l’entrée du cimetière des Abattoirs. C’est le châtiment réservé par l’Histoire à ceux qui tournent le dos aux intérêts de leur peuple pour se mettre aux ordres de l’étranger. Ils tombent dans l’oubli. 
C’est pour le ressusciter dans la mémoire collective que le président Wade a donné le nom de Blaise Diagne à l’aéroport international de Ndiass. Une insulte à la mémoire des milliers de morts africains dans la boucherie de la Première Guerre mondiale, une offense à la morale, un mépris des Sénégalais. Mohamed Ibn Malick Sy, Van Vollenhoven et tant d’autres seraient-ils morts pour rien ? 
Comme hier en 1918, Blaise Diagne arnaquait ses concitoyens au nom d’une assimilation impossible. Comme aujourd’hui, Wade trompait son peuple sous le manteau d’un nationalisme ombrageux. Ils ont, tous les deux, en partage le simulacre maçonnique. Cette nébuleuse est unique en son genre, hypocrite, sectaire, malfaisante. (FIN) 
Mamadou NDIAYE, Fatick Email : m.ndiaye33@yahoo.fr Tel : 33 949 12 22 
Pourquoi les militaires et les paramilitaires doivent voter contre le régime actuel  
Pour des raisons liées à mon statut et surtout pour des raisons de sécurité, je ne pourrai pas décliner mon identité. Depuis 2007, les membres des corps militaires et paramilitaires ont le droit de vote mais ne sont pas éligibles. Aujourd’hui, nous nous acheminons vers le 2e tour de l’élection présidentielle. Sans entrer dans certaines considérations, je crois qu’il nous faut faire le bon choix et choisir celui qui suscite au moins l’espoir. 
Malgré les efforts fournis par les autorités actuelles pour améliorer nos conditions de travail et de vie, il y a plusieurs raisons qui font que nous ne devons pas voter pour que le régime en place se maintienne pendant encore sept années. 
La première raison est que nous devons sauvegarder la République puisque nous avons choisi de servir notre partie en tant que forces de défense et de sécurité. Nous avons prêté serment et promis de servir notre pays en tant que militaire, gendarme, policier, douanier, agent des eaux et forets, du service d’hygiène et de l’administration pénitentiaire. Aujourd’hui, l’unité et la cohésion nationales sont menacées par un régime dont les responsables continuent de semer la zizanie entre les citoyens par leurs propos, agissements et comportements. 
La deuxième raison est que nous devons tout faire pour que l’impunité et l’injustice cessent dans ce pays. Nous avons assisté, depuis des années, à beaucoup de crimes et de scandales financiers dont les coupables ne sont pas inquiétés ou punis conformément à la loi. Ceux qui nous gouvernent n’ont pas le sens de certaines valeurs cardinales dans une vraie république ou dans un Etat de droit. Le mensonge, l’hypocrisie, le vol et la manipulation sont devenus des valeurs pour certains alors que nous avons besoin de dirigeants compétents, vertueux et épris de paix et de justice pour le bien de toute la population. 
La troisième raison est que le régime n’a aucun respect ni aucune considération pour nous qui nous sacrifions et nous battons nuit et jour pour défendre la patrie et maintenir la sécurité publique et économique. La preuve par exemple est que les militaires sont tués et enlevés en Casamance par la faute d’une mauvaise politique du pouvoir, la Police est politisée et instrumentalisée pour des intérêts purement partisans, le malaise est grandissant dans la Douane pour diverses raisons entraînant des frustrations... 
La quatrième raison est que nous devons changer de gouvernants pour espérer obtenir plus de transparence et de justice dans nos différents corps. La corruption, la gabegie et le clientélisme ont atteint des degrés importants dans nos rangs. Malheureusement, les plus méritants et les plus compétents ne sont pas récompensés. 
La dernière raison est que l’actuel président doit être battu par les urnes pour que le peuple lui montre que c’est lui qui décide. Même ceux qui ne font pas de la politique et qui ont un minimum de discernement savent que la candidature du président sortant n’est pas conforme à notre Constitution et qu’il n’a pas droit à un autre mandat. Nous devons être les premiers à montrer la voie puisque nous votons les premiers et nous sommes environ 23 000 électeurs.Ne boycottons pas comme beaucoup l’ont fait au premier tour. Votons massivement contre le pouvoir en place pour être en phase avec la majorité de la population qui a soif du changement. 
Dieu bénisse le Sénégal! Amen. 
Un paramilitaire mécontent dmoundor@yahoo.fr 
De la violence inutile 
Lorsque Ghandi, ce grand apôtre de la paix, fut invité à une manifestation contre la violence, il répondit ceci : «Je préfère participer à une manifestation POUR LA NON-VIOLENCE, plutôt qu’à une manifestation CONTRE LA VIOLENCE». Subtil ! 
Manifester CONTRE la violence suppose que celle-ci s’est déjà installée. N’est-il pas préférable de prévenir ? 
Le Sénégal est connu, à travers le monde, pour sa stabilité (sociale au moins), pour le calme, la paix et la tranquillité qui y ont régné depuis toujours. Le pacifisme légendaire du Sénégalais et son sens de l’accueil ne souffrent d’aucun doute. Mais depuis un certain temps, des actes de violence sont perpétrés et des pratiques peu orthodoxes (auxquelles nous, Sénégalais, n’étions pas habitués) sont enregistrées un peu partout dans le pays. Notre pays ne mérite pas cela, son peuple ne mérite pas cela. Il ne saurait y avoir une quelconque raison qui devrait pousser quelqu’un, ici, à user de la violence. Nous avons toujours démontré, à la face du monde, que nous sommes suffisamment «diplomates» pour régler des différents, ici et ailleurs, sans user de la violence. Ce n’est pas aujourd’hui que nous devons commencer à le faire. 
 
S’il est vrai que la violence est devenue un phénomène mondial, comme le sont, d’ailleurs, la crise économique et «la perte des valeurs», il est encore plus vrai que l’injustice ne cesse d’être la pratique la plus généralisée dans le monde actuel. Or, il ne saurait y avoir de paix, nulle part, sans une bonne justice. «Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse», voila le premier pas à faire. 
 
Au Sénégal, nous avons la chance (une énorme malchance pour les esprits malveillants) d’être tous parents, les uns des autres. Quelque part par la fameuse notion d’«Etat-Nation», qui a réglé à jamais les histoires d’appartenance ethnique, d’appartenance «castique», d’appartenance religieuse…, autant de choses qui sont aujourd’hui à l’origine des conflits les plus sanglants dans le monde. Il n’est pas rare au Sénégal, de trouver des chrétiens et des musulmans, des personnes de castes différentes au sein d’une seule et même famille. Ailleurs, ce serait plutôt une exception. Je suis tenté de dire que, lorsqu’un sénégalais s’enrhume, c’est tous les autres sénégalais qui devraient tousser. 
 
Pour toutes ces raisons, j’invite mes concitoyens (les jeunes surtout) à refuser d’être embrigadés dans une quelconque mission usant de la violence. Car chaque coup qu’ils auront donné sera reçu (au visage peut-être) par leur propre frère, leur propre soeur, leur propre oncle, leur cousin… 
J’invite mes concitoyens à arrêter d’utiliser des «mercenaires» pour de sales besognes dont nous sénégalais, avons plus à perdre, qu’eux à gagner. 
J’invite tous les «hôtes étrangers qui vivent parmi nous» et qui seraient tentés par l’aventure, qu’ils gagneraient plus à ce que la paix et la tranquillité continuent de régner au Sénégal pour qu’ils puissent continuer à profiter de la Téranga que leur offre mon pays. 
«Aimez-vous pendant que vous respirez encore», disait Victor Hugo. 
Aimons-nous pendant que nous respirons. Il n’y a que ça de vrai. 
 
• Pape O.B.H. DIOUF 
Mais, pour qui voter ? 
 
Voilà le dilemme dans lequel se trouvent beaucoup de Sénégalais à l’entame du second tour de l’élection présidentielle ; eh oui, ils sont encore très nombreux, après les défaites du premier tour, ceux qui ne savent pas à quel Président se vouer ! Oui, il nous faudra élire un Président au soir du 25 mars 2012. Le centre d’intérêt, c’est le palais de la République et ses dépendances : l’actuel hôte, après douze ans de séjour, devra-t-il commencer à remballer ses meubles, tandis que l’autre s’agrippe déjà aux grilles du Palais, espérant franchir à nouveau (après huit ans de compagnonnage avec le premier) le perron familier de cette mythique bâtisse ? La réponse, pour bientôt, par les Sénégalais… 
Choisir c’est perdre. 
Pour nous autres des villages lointains et enclavés, pour nous autres que les bandes Fm et les télés es¬saient d’intéresser à ces joutes électorales, le choix sera difficile entre le sortant et le prétendant. Notre choix, en allant voter avec peu de conviction et malheureusement par suivisme pour beaucoup, c’est de pouvoir exiger que l’on prenne en compte nos préoccupations quotidiennes. Alors quel candidat pour nous autres de la brousse ? Pour ce village impuissant devant le tarissement quotidien de ses puits trop sollicités, pour ce bled rocailleux dont le forage est en panne depuis plus de trois ans et dont les cris de détresse s’estompent dans la torpeur des excavations que nous a laissées en héritage la Société des phosphates de Thiès. Quel candidat est prêt à réentendre la longue litanie de doléances, inutilement débitées à chaque échéance électorale ? L’un comme l’autre connaissent nos problèmes, l’angoisse existentielle du monde rural, pour avoir été aux affaires depuis… 
 
Et la horde des politiciens est passée par ici, nous promettant monts et merveilles, et à l’occasion, nous as¬pergeant de petits billets de banque, le strict minimum pour chauffer les esprits lors du partage, juste assez pour raviver les frustrations longtemps étouffées de cette clientèle qui ignore son poids dans cette bourse des valeurs politiciennes.  
 
Entre le connu et le moins connu, il y a place nette à l’indécis, au brouil¬lard, à la vanité de notre citoyenneté, à l’insignifiance de notre patriotisme. En effet, faisons-nous réellement partie de ce pays ? Ah si ! Comme bétail politique à entretenir, à gaver en espèces sonnantes et trébuchantes le temps d’une échéance électorale ; nous sommes alors abêtis par tant d’égards subits, par tant de sollicitude, par tant de courbettes… nous devenons une nouvelle attraction, on se rappelle à notre bon souvenir. Le changement, nous l’avons célébré depuis fort longtemps mais aujourd’hui qu’est-ce qui a vraiment changé dans notre routine villageoise ? «Gorgui doliniou» (on en redemande !) clament les partisans du candidat sortant ; que peut-on attendre de plus là où rien n’a changé depuis douze ans ? Pas même une case de santé, pas même de l’eau, pas même de l’électricité, pas même… 
 
Que peut-on également attendre de l’autre aux alléchantes promesses de changement ? L’ex-disciple ferait-il mieux que son maître ? Son expérience politique à ses côtés est-il un gage suffisant ? Face à cette peur de l’inconnu, la peur qu’on nous serve ceci : élisez-moi d’abord, débarrassez-nous du Vieux, après on verra quel ordre de priorités dans la résolution des multiples doléances du peuple… Alors saisissez-vous le dilemme dans lequel nous sommes ? Certains vous diront qu’il n’y a pas photo entre les deux candidats et que le choix est limpide comme l’eau de roche ! Nous de la brousse caniculaire et poussiéreuse, nous aimerions être à leur place, nous aimerions pouvoir miser gros, avec notre carte d’électeur, sans risque de nous faire gruger, de nous faire oublier après la proclamation des résultats…Nous aimerions avoir la conviction que tel candidat se mettra ou se remettra au service exclusif du peuple, qu’il l’écoutera et qu’il s’engagera à travailler à son épanouissement. 
 
Il ne reste que quelques jours aux candidats pour atteindre le bout du tunnel, quelques interminables heures pour nous convaincre, pour bénéficier de nos suffrages ; aidez-nous à choisir mais faites-le avec des arguments solides et réalistes ; épargnez-nous la démagogie, l’hypocrisie et le mensonge. Eloignez-nous de ces mallettes d’argent que l’on dit circuler nuitamment …c’est une forme déshonorante d’achat de conscience, un acte banalisé sous nos tropiques et qui mériterait une pénalisation ! En attendant l’heure du choix dans l’isoloir, l’heure du choix LIBRE et LUCIDE entre deux candidats, il est un troisième bulletin qui doit faire l’unanimité : le bulletin blanc de la PAIX. 
• Albert FAYE - Thiès / Alfa592000@yahoo.fr 
A l’assaut du ciel  
• Ainsi s’exclamait un des plus éminents révolutionnaires de la fin du XIXe, en rendant hommage à l’initiative historique des héros de la Commune de Paris (1870). Leur bravoure, leurs souffrances, leur détermination et surtout leur esprit de sacrifice symbolisaient une étape glorieuse de la révolution démocratique en France. Certes comparaison n’est pas raison mais à l’orée du second tour de l’élection présidentielle où le Sénégal, à nouveau, joue son destin, s’inspirer de telles valeurs, de tels actes est notre seul gage de succès. 
• La bête est blessée, elle en est devenue plus redoutable parce qu’atypique, imprévisible, déloyale. Il faut l’achever. B. Brecht, célèbre dramaturge, mettant en garde les peuples d’Europe, après l’écrasement du nazisme a écrit : «Le ventre est encore fécond d’où à surgi la bête immonde.» C’est dire que rien n’est encore joué, «qu’il ne faut pas vendre la peau de l’Ours avant de l’avoir tué», même si les prémices sont réconfortantes. Il est heureux de constater que les électeurs, en contraignant, M. Abdoulaye Wade à aller au second tour ont tranché le sempiternel et superfétatoire débat sur l’inconstitutionnalité de sa candidature. 66% des suffrages exprimés s’étant portés contre lui, le verdict du peuple est sans ambages le véritable «Conseil constitutionnel» a parlé : c’est la vox populi.  
 
Pourtant l’homme, avec sa mé¬galomanie loufoque, enveloppant dans un souverain mépris ses treize adversaires déclarait pé¬remp¬toirement, qu’il n’avait pas besoin de battre campagne, qu’il se¬rait élu dès le 1er tour. Quelle cruelle désillusion ! Me Wade eût été un grand seigneur qu’il tirerait ipso facto les leçons de cet échec lamentable, de cette cinglante humiliation. Comme le Général De Gaulle, après son échec au référendum sur la régionalisation, il aurait dû solennellement annoncer son retrait de la compétition. Mais la Bruyère a dit: «Les postes éminents rendent les hommes grands encore plus grands et les hommes petits encore plus petits.» 
 
Ce retrait, déjà coûteux en vies humaines, même tardif, lui aurait permis de sortir par la grande porte de l’Histoire. Il aurait surtout permis de clarifier le débat démocratique du second Tour sur les choix de société entre la social-démocratie et le libéralisme. C’est le lieu de regretter le gâchis historique du Bennoo Siggil Senegaal. Par ses divisions absurdes, il a brisé une dynamique populaire porteuse d’espoir : les conclusions de Assisses nationales. N’est-il pas passé à coté de son destin ?  
 
D’aucuns susurrent que Wade et Macky c’est bonnet blanc et blanc bonnet, que voter Macky c’est tomber de Charybde à Scylla. Disons le clairement, primo Wade n’a jamais été candidat, n’en déplaise au Conseil constitutionnel ; secundo Macky, en signant la charte de bonne gouvernance et en acceptant peu ou prou les conclusions des Assisses nationales annonce des ruptures fondamentales avec la gouvernance de Wade. Ne pas prendre en compte cette évolution majeure, c’est faire preuve de cécité politique, c’est perpétuer un système prédateur et donc prolonger les souffrances du peuple. 
 
Oui la bataille du second tour contre Wade sera rude, âpre, féroce voire abjecte (cf les propos de l’innommable Khalifa Niasse). 
D’ores et déjà la manipulation, l’intoxication, la calomnie font rage. Des sommes faramineuses sont dilapidées avec indécence, aveuglément, inutilement, des ndiguël sont quémandés ostensiblement, frénétiquement, désespérément. Le Démiurge démystifié, démythifié se transforme en saltimbanque. Le Roi est nu. Faut-il en rire ou en pleurer ?  
 
Non, nous ne voterons jamais pour Wade parce que sa gouvernance est «nauséabonde, immonde» dixit M. Mody Niang, célèbre écrivain. Ou nous brandit :  
- Les routes et les échangeurs – au demeurant les plus chers du monde ;  
- Les collèges, les lycées, les CUR et les Universités, pourtant l’école sénégalaise est paralysée depuis quatre mois ;  
- Les hôpitaux et autres unités de Santé, alors que le système de santé est moribond. 
- Les augmentations de salaires, elles sont partisanes, iniques, injustes et anarchiques 
- L’amélioration du transport de banlieue Tata et Kinglom, pour quel longévité ? les Tata sont déjà en lambeaux ?  
- Le Grand Théâtre, le Monu¬ment de la Renaissance Africaine, symbole de l’escroquerie du siècle ?  
D’une part ce bilan dans sa forme paraît élogieux, prodigieux mais dans le fond il reste mitigé ; d’autre part l’histoire nous révèle que les Tyrans ont souvent été de grands bâtisseurs plus pour entrer dans la postérité, satisfaire leur ego surdimensionné que pour réaliser le bonheur de leurs peuples. 
Non, nous ne voterons jamais pour Wade parce que les turpitudes et les forfaitures ont jalonné ses douze années de pouvoir :  
- Qui a tripatouillé et violé la Constitution ? (le Wax waxeet)  
- Qui a avili «l’homo senegalensis» en le transformant en une catégorie marchande ?  
- Qui a instauré un gouvernement mammouth (plus de 40 ministres), une Assemblée nationale aux ordres, un Sénat où les deux tiers ont été nommés par lui ?  
- Qui a trompé le peuple avec la rocambolesque rénovation de la l’avion de commandement.  
- Qui a supprimé sans état d’âme les subventions sur les denrées de première nécessité renchérissant, quadruplant leurs prix ?  
- Qui a … ? La liste serait longue. 
Oui le 25 Mars, mus par la même détermination, la même vigilance, le même esprit de sacrifice dont avaient fait preuve les révolutionnaires de la Commune de Paris, allons à l’assaut du ciel pour mettre définitivement un terme à l’Etat-parti, fondé sur l’accaparement, l’arrogance, l’impunité et l’injustice ! L’achat inique des consciences, les ndiguël commandités, les trahisons marchandées n’y pourront rien. 
Tous contre le boursicoteur, le boulanger. Pour le triomphe du Président Macky Sall et du Bennoo Bokk Yakaar.  
Quelle belle revanche alors de la clairvoyance du peuple des Assis¬ses sur le philistinisme du César des tropiques. 
El Hadji Alioune CISSE - Responsable de l’AFP Militant du Bennoo bok yakaar Rufisque 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 16.03.2012
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