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POSSIBLE
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L'alternoce
Karim
Par devoir citoy
Corruption :
L'usure (riba)
INONDATIONS
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Fichier électora
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Dakar Dem Dikk
Mamadou Dia
désinfecter
Les 3
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PROVOCATION
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Une mallette
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Délestages !
Karim Wade,
Le mérite ne se
Quelle solution
Non, Karim,
quelle pertinenc
l’irresponsabili
apocalypse
que force reste
Karim Wade en li
Monsieur le prés
régime libéral
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AU -D E L A
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l'ivresse du pou
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quelle Républiq
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ELUS
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TRAHISON ?
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véritables enjeu
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vers une dynasti
Ambassadeurs
advienne que pou
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La ruse
exceptionnel
mendicité
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apprivoisement
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courage politiqu
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AU NOM DU
TOURMENTE
totalitarisme
E R R E U R
Collectivités Lc
un prix à payer
Rompre enfin
que la LUMIERE
trop c’est trop
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IGNORANCE
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Le 19 Mars 2011
Y ' EN A MARRE !
Le choix de Madi
moribond
Le temps révèle
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statut victimair
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AU MOT
Le prix de la ra
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T I C K E T
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L'assommeur
23 JUIN 2011
Quel enseignemen
P A I X
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JEUNESSE
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De l’Indignation
LEçONS
REPONSES
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Le vieillard et
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DRAMATIQUE
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Violences scolai
dernier combat
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Emploi au Sénéga
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Département d’Et
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A S S U M E R
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Ce pays qui se méconnaît !

LE QUOTIDIEN : 
Assises nationales : Quatre enseignements majeurs 
Le premier juin 2008, des segments fort représentatifs du peuple sénégalais, dans un formidable élan patriotique unitaire, transcendant les clivages, les identités et les divergences de toutes sortes, ont posé l’acte 1 d’une dramaturgie dont l’intrigue est le diagnostic global de la crise multiforme et multidimensionnelle qui frappe le Sénégal et hypothèque son devenir et la finalité de trouver, sur des bases consensuelles, démocratiques et nationales les voies et solutions permettant de conjurer les périls et les risques de conflagration sociale pour stopper, d’abord, et inverser, ensuite, les processus de régression économique, politique, démocratique, éthique et culturelle en cours dans notre pays.  
Sous ce rapport, les Assises nationales constituent avant tout, en dépit des nécessaires controverses et acceptations qu’elles suscitent, un moment et un lieu d’affirmation et de consolidation de l’unité nationale par le dialogue, la concertation et la mutualisation. Elles permettent de comprendre, ensuite, toute l’étendue des possibilités de réactivité et de sursaut des peuples lorsqu’ils refusent la fatalité et se déterminent à maîtriser et à construire leur destin.  
Mais au delà de cette valeur ambivalente, les Assises nationales permettent de tirer quatre enseignements majeurs :  
- la rencontre, entre les peuples et les élites de toutes sortes (scientifiques, politiques et sociales) et les masses, sur des questions d’intérêt national ou général, constitue un puissant levier d’accélération de l’histoire et de transformation qualitative des sociétés humaines.  
- ces Assises ont démonté la machine idéologique pernicieuse qui tente d’entretenir artificiellement la fracture «sociale non politique» et «classe politique» diabolisée dans son entièreté, sans discernement et stigmatisée en permanence au nom de la dithyrambe, de l’invective ou tout simplement du dénigrement. Car en jetant l’opprobre sur les politiques, on cherche à les disqualifier dans une société où, pourtant, la politique continue de régir tous les rapports sociaux et économiques. N’est-ce pas là le signe d’une localisation politique ou tout simplement partisane que, de toute façon, les affirmations aussi intempestives que péremptoires, de hauteur ou de distance par rapport à la politique, ne sauraient camoufler.  
Pour autant, peut-on affirmer sans risque d’être contredit, que nous assistons à un début de re-légitimité politique ?  
En tout cas, le format, l’architecture institutionnelle et la méthodologie des Assises montrent que les politiques savent faire preuve d’humilité et de modestie et qu’ils ne sont pas toujours dans des dynamiques conflictuelles, partisanes et «pouvoiristes» lorsque le destin de la Nation est en cause ;  
- le peuple n’a pas succombé à la politique d’anesthésie morale et d’euthanasie politique. En effet, les Assises ont administré la preuve que, malgré la pression de la machine de perversion des valeurs sociales, le peuple sénégalais est, non seulement resté digne, mais porteur d’une vision et décidé à en faire une réalité ;  
- enfin, les Assises illustrent de belle manière ce qu’il est convenu d’appeler l’exception sénégalaise, marque du génie d’un peuple, capable, à chaque moment crucial de son histoire, d’inventer, de trouver des formules inédites, appropriées, intelligentes et pacifiques pour sortir de la crise.  
S’il en est ainsi, c’est que le peuple sénégalais sait que si l’histoire est racontée au passé, elle s’écrit au présent. Et si la mémoire sert à porter le souvenir dans le temps, le devoir de mémoire implique la mémoire du devoir. C’est le sens à donner aux commémorations par les peuples qui, nécessairement, écrivent leur histoire au présent, c’est-à-dire consciencieusement. Les peuples conscients ont donc la mémoire du devoir qui leur donne conscience que les actes qu’ils posent aujourd’hui sont leur histoire de demain. C’est pourquoi, ils comprennent et légitiment le devoir de mémoire.  
Les Assises nationales constituent la conscience du devoir que, demain, le devoir de mémoire aura à célébrer. Et c’est la raison pour laquelle je convie mes chers compatriotes à méditer avec moi ce propos de Victor Hugo : «Lorsqu’un peuple est en marche, guidé par une pensée, il est semblable à une armée marchant dans le désert. Malheur aux trainards ! Rester en arrière, c’est mourir.»  
Cheikh GUEYE - Membre du Bureau politique Ld/Mpt Chargé des questions écnomiques dans la coordination des cadres. 
Assises nationales : Le Professeur Amadou Makhtar Mbow et les autres sont bien à leur place ! 
On a beaucoup fustigé l’acte posé par Monsieur Amadou Makhtar Mbow, ces derniers jours : présider les Assises nationales.  
Je voudrais, avant tout, livrer une anecdote toute personnelle, dire l’image que j’ai toujours conservée de M. Mbow et qui adhère parfaitement à ce qu’il est demeuré : professeur dans l’âme, de surcroît homme engagé pour la cause africaine, patriote, défenseur des libertés.  
Il y a bien des années, après avoir été une première fois ministre, il redevient professeur, ce qu’il est profondément. C’est à la fin de cette période que j’ai eu le bonheur de l’avoir pour examinateur à l’épreuve orale d’Histoire–Géographie du Baccalauréat de Philosophie. Cela se passait à la Faculté de Médecine de l’Université de Dakar. Après avoir traité le sujet que j’avais tiré, surprise, je me suis entendu dire : «C’est très bien. Maintenant, sortons du programme, parlons un peu de l’Afrique. Que savez-vous de l’Oua ?» Il indiquait en fait la voie. Ce sont des choses qui marquent et qui ressortent certainement au moment des vrais choix.  
Après tout le parcours qu’on lui connaît (apparemment certains l’ignorent vraiment et d’autres ont perdu la mémoire !), je ne suis donc pas étonnée que ce soit cet homme-là qui, à l’unanimité, ait été choisi pour présider les Assises nationales et qu’il l’ait accepté.  
Dans son allocution d’ouverture de ces Assises, il dira lui-même : «Au soir d’une vie aussi longue que la mienne au cours de laquelle j’ai participé à tant de combats pour la liberté, la dignité et le progrès des peuples, les miens comme les autres, sans en attendre que la satisfaction d’un devoir accompli, d’une responsabilité assumée, on ne peut se dérober.»  
Et plus loin : «Rester sourd serait un reniement de soi… !»  
MAIS QUE FAIT LE SENEGAL DE SES GRANDS HOMMES, DE SES FEMMES ET DE SES HOMMES DE QUALITE ?  
Ils peuvent être critiqués (pas par n’importe qui cependant !) ; ils ne doivent pas être insultés, piétinés. C’est à notre pays que nous ferions, alors, perdre toute dignité, car ils sont la vitrine du Sénégal. Leurs qualités et leurs compétences sont reconnues sur le plan mondial. En face de cela, que voit-on ? Des personnes qui, hier des quidams, aujourd’hui grisés par les ors de la République qu’ils ne font que traverser tels des météores, veulent leur donner des leçons !  
Et pourquoi ? Tout simplement parce qu’ils ont dit ce qu’ils pensaient de la situation du pays, leur pays. Parce qu’ils disent qu’il existe des solutions.  
On a vu aussi attaqués Moustapha Niasse, il y a quelques semaines, ensuite Amadou Makhtar Mbow, Penda Mbow, les participants aux Assises les plus en vue, les généraux à la retraite Mansour Seck, Lamine Keïta, Abdoulaye Dieng…  
Ce pouvoir qui a accordé le droit de voter, en 2007, aux militaires et paramilitaires en activité, faisant fi de toutes les réticences et oppositions, prend aujourd’hui à partie ces grands généraux à la retraite, parce qu’ils décident, en toute liberté, de se joindre à la réflexion de leurs concitoyens sur des questions liées à l’avenir d’un pays dont ils ont défendu et préservé l’intégrité et la stabilité, d’un pays qu’ils ont hautement représenté à l’étranger et sur plusieurs fronts.  
Il importe pourtant de se souvenir des raisons qui sont à l’origine de la tenue des Assises nationales.  
LA DEMARCHE DU Front Siggil Senegaal : L’INITIATIVE  
Devant le refus opposé par le pouvoir à tout dialogue sur le processus électoral et sur les questions de démocratie, et face à l’acuité grandissante des difficultés sociales et économiques vécues par les Sénégalais, le Front Siggil Senegaal s’est vu dans l’obligation de trouver une solution à ce blocage. Pour cela, il a pris l’initiative d’aller vers ses concitoyens en vue de créer un lieu de dialogue à travers ce qu’il a baptisé «Assises nationales».  
J’ai eu l’honneur de représenter mon parti, l’Alliance des forces de progrès (Afp), aux côtés des leaders des autres partis du Front (Amath Dansokho, Ousmane Tanor Dieng, Abdoulaye Bathily, Madior Diouf, Momar Sambe, entre autres), lors de la toute première rencontre du Front avec le Forum civil et la Cnes, en juillet 2007. Il faut rendre justice à Mansour Kama, à Mohamed Mbodji et à leurs organisations. Ils ont accueilli notre démarche avec la courtoisie, l’objectivité et l’intérêt que l’on pouvait attendre d’eux.  
C’est à la suite de ces visites que les Termes de références leur seront envoyés pour recueillir leur avis et leur contribution, avant toute réponse définitive. Comme d’autres organisations, ils ont souhaité la participation de tous les partis et du gouvernement.  
L’opposition regroupée au sein du Front Siggil Senegaal ne nie pas le fait que Maître Abdoulaye Wade soit le président de la République, mais elle remet en cause la sincérité du vote et sa conviction reste qu’elle a été «flouée» à la dernière présidentielle. Que le Président des Assises nationales reconnaisse la légitimité du président de la République, c’est un droit absolu qu’il exerce et que personne ne saurait lui contester. Le débat ne se situe pas là. Le propos de ces Assises, ce sont les multiples crises et difficultés, dont l’origine n’est pas seulement mondiale, auxquelles il faut trouver des solutions consensuelles et dont le pouvoir lui-même reconnaît en partie la réalité : il s’agit de la crise alimentaire, de celle de l’agriculture, de l’enseignement… ; il s’agit aussi de la crise des Institutions, avec ces grands bouleversements ou tentatives de bouleversements de la Constitution, l’irrespect des Institutions et des symboles, avec des ministres qui s’attaquent publiquement entre eux et suggèrent, proposent même, que l’on démette de leurs fonctions certains de leurs éminents collègues, en les renvoyant comme des malpropres ; avec des gouvernants qui se présentent, l’injure à la bouche, devant un peuple sénégalais médusé, des gouvernants au plus haut niveau qui, périodiquement, amusent la galerie, pour tourner en dérision leurs adversaires et mettre les rieurs de leur côté. Pendant ce temps, rien de viable ou de durable n’est proposé à la grande majorité des Sénégalais, jeunes et moins jeunes, qui souffre et désespère.  
LES ASSISES NATIONALES : UNE GRANDE LEçON DE DEMOCRATIE ET D’HUMILITE  
Ces Assises ne sont ni sectorielles, ni locales, ni régionales, ni privés, ni étrangères, ni internationales. Elles ne sont pas organisées par l’Etat, mais ouvertes à tous les citoyens de ce pays, elles en regroupent toutes les catégories et vont se dérouler dans chaque département et de manière participative, afin de recueillir l’avis de tous. Vox populi, vox Dei !  
Elles sont bien nationales ces Assises ! La cérémonie de lancement l’a prouvé.  
Quelle lecture doit-on faire de l’affluence impressionnante ce dimanche 1er juin 2008 au Méridien Président, à un tel niveau et dans une telle diversité ?  
C’était une traduction du génie du peuple sénégalais, de son sens de la justice et de son sens de la liberté, face au recul qui ne frappe plus seulement à notre porte, mais qui est déjà là. Cependant, les invectives et les menaces contre les libertés individuelles et collectives n’y feront rien. Le Sénégal, dans sa diversité, a répondu «présent !», conscient de la nécessité d’une reconstruction nationale à tous les niveaux en sauvant, d’abord, les acquis démocratiques de 1992 avec un code électoral engendré par le dialogue et le consensus ; ceux du 1er mars 2000 avec l’alternance à la tête de l’Etat.  
Ce 1er juin 2008, j’ai vu des représentants du clergé catholique, de nombreux guides religieux musulmans et des organisations confessionnelles de ces deux religions.  
J’ai vu l’une des plus fortes présences d’universitaires. J’ai vu des Sénégalais de tous âges, de toutes les catégories sociales et professionnelles, de toutes ethnies. J’ai vu le Sénégal. Et on voudrait remettre en cause le caractère «national» de cette rencontre ?  
Le Sénégal va être sillonné, quadrillé pour recueillir l’avis, l’expression des populations et on voudrait nous dire que cette réflexion ne sera pas nationale, ne sera pas prise en compte ?  
ET LES POLITIQUES DANS TOUT CELA ?  
Les politiques, c’est-à-dire les partis politiques du Front Siggil Senegaal, ne peuvent qu’être pleinement satisfaits de ce qu’a été le lancement des Assises nationales et qui laisse présager qu’elles seront porteuses de fruits ; satisfaits de l’appropriation, par tous, de leur concept d’«Assises nationales», qui s’est concrétisée par une réflexion commune ayant abouti à un produit commun : les Termes de références de ces Assises, puis leur méthodologie et le choix de leurs dirigeants ; satisfaits de l’identification de réels espaces de convergence entre la société civile, les partenaires sociaux et les partis politiques.  
Les partis, en effet, ont été d’emblée compris parce que, justement, plusieurs organisations de la société civile de chez nous avaient déjà le souci d’amener l’Etat et ses partenaires à un dialogue pertinent et efficace sur la gestion et l’avenir de notre pays.  
De ce fait, la jonction entre toutes ces organisations devenait inévitable. Le Front Siggil Senegaal qui a pris son bâton de pèlerin pour aller vers ses concitoyens ne peut que se réjouir d’avoir été le catalyseur de cette rencontre et aussi du formidable travail d’organisation de l’ensemble.  
En ce qui concerne l’Etat, précisément le président de la République, le souhait le plus ardent que l’on puisse formuler est qu’il ait la capacité de se mettre à l’écoute de tout le Sénégal, de ses hommes et de ses femmes de qualité, dont le patriotisme ne souffre d’aucun doute ; à l’écoute du pays profond, non pas seulement de sa clientèle politique, que cessent la négation de l’évidence et les ripostes inutiles et qu’enfin, il participe au dialogue.  
Jeanne LOPIS - SYLLA - Chercheur à l’Ifan / Ucad Coordonnateur national adjoint de l’Alliance nationale des Cadres pour le Progrès (Ancp) / Afp / jeannelopis@yahoo.fr 
ASECNA - Le Sénégal entre l’argent et l’enjeu de la sécurité aérienne : L’énorme responsabilité du chef de l’Etat 
L’opiniâtreté avec laquelle le Sénégal entend assurer la totalité des prérogatives dans ses enceintes aéroportuaires, fait peur. Au-delà de la mainmise sur les redevances de balisage, se pose l’enjeu crucial de la sécurité de la navigation aérienne. Le silence du panafricaniste Wade, ordonnateur de cette fièvre nationaliste intransigeante, est en droit de remettre en cause bien des certitudes.  
La crise déclenchée par l’Etat du Sénégal contre l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) prend, ces jours-ci, une tournure inquiétante. Jusqu’ici, il s’agissait pour le gouvernement de procéder à une sorte de préparation administrative et juridique du terrain, pour légaliser un coup de force qui n’avait pas besoin d’une débauche si étonnante de sarcasmes, de violences et de violations du droit. A présent que l’argent, moteur principal de la croisade anti-communautaire du Sénégal, semble désormais rerouté dans les caisses du Trésor ( ?), une étape opérationnelle est en train d’être franchie, celle de la gestion effective des aéronefs par des techniciens non plus encartés à l’Asecna, mais par des fonctionnaires dévoués à l’Etat. C’est une petite révolution dans le monde pointu de la navigation aérienne qui est en train de s’accomplir.  
Aujourd’hui, il faut néanmoins remettre des éléments de vérité sur la place publique, au regard de la gravité de la crise qui sévit dans cet organe régional. Depuis l’ouverture du bras de fer entre les syndicalistes du secteur et le gouvernement sénégalais, il n’a jamais été question de contester le droit imprescriptible du Sénégal à la gestion souveraine de son espace aérien et de ses infrastructures aéroportuaires. Son retrait de l’Agence ? Ceux qui sont intervenus pour l’en dissuader, ne sont pas l’Autorité et n’ont donc agi ou parlé, en termes d’expertise et/ou d’engagement panafricaniste, que par souci d’éviter des déboires financiers et sécuritaires à notre pays. Et parce que ce sont des techniciens avérés - pour la plupart - ils ont avec responsabilité et lucidité, énuméré les désastres vers lesquels courrait le Sénégal en cas de départ précipité de l’Asecna. En face, le seul argument sérieux acceptable – mais absolument insuffisant – brandi par le ministre Farba Senghor, est d’ordre nationaliste, étant démontré par ailleurs, qu’il se goure sur quelques illusions financières concoctées par des experts encagoulés avides de servir au premier plan. Signe de la difficulté du gouvernement à asseoir une problématique sécessionniste crédible à l’égard de l’Asecna, il n’y a eu que rarement - sinon pas - une autorité d’envergure du monde de l’aéronautique, qui ait défendu les positions du ministre des Transports aériens. En tous les cas, il appartient à l’Etat de prendre la décision qui préserve les intérêts exclusifs du Sénégal dans ce domaine. Mais le pouvoir sénégalais est-il encore si clairvoyant après la mainmise autoritaire qu’il exerce désormais sur la perception des redevances de balisage ? Est-il encore capable de justice et d’équité quand il use de la force publique, sans avoir convaincu de son bon droit, lorsqu’il viole les frontières diplomatiques d’une organisation régionale africaine, et fait embarquer des leaders syndicaux par la police, au mépris de la liberté d’association ? Il est regrettable de constater que notre pays a de la gêne à assumer sa position de rupture avec l’Agence. Le chef de l’Etat a exigé et obtenu un audit indépendant de l’Asecna. Mais comme cet audit n’a jamais été pour lui qu’un moyen de gagner du temps, son ministre des Transports aériens avait pris la peine de signifier l’inutilité de sa présence à Abidjan pour en discuter avec ses pairs africains. D’où le boycott de cette rencontre. Ce double langage dans la «division du travail» indique toute la détermination du Sénégal à parachever un plan de départ, à intégrer dans une «vision globale» de l’aéronautique.  
Ce refus d’assumer un volontarisme de rupture devant ses partenaires au sein de l’Asecna, est choquant. Le président Wade a pris la décision politique de sortir le Sénégal de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique, mais il la fait porter par Farba Senghor, dont la compétence particulière dans le domaine de l’aéronautique se limite à son dévouement sans faille à sa personne. Pour un féru du gouvernement continental prêt à rétrograder au simple rang gouverneur de province au service de l’Union africaine, Wade ne donne pas les garanties d’une logique d’engagement irréprochable. A quoi peut bien ressembler ce panafricanisme à géométrie variable qui n’hésite pas, avec une froide opiniâtreté, à affaiblir l’une des rares organisations régionales africaines qui fonctionnent concrètement bien, en dépit de ses manquements ? L’on touche ici un pan de la tactique de dissimulation du président de la République. Quand il a le sentiment d’avoir raison, il ne se prive jamais de monter en première ligne pour porter les combats qu’il estime historiques. On l’a vu avec les charges répétées contre la Fao et certaines Organisations non gouvernementales. Mais sur le dossier de l’Asecna, la guerre par procuration lui suffit parce que derrière l’argumentaire souverainiste, il doit y avoir des non-dits. Au-delà de l’argent, il est temps de penser sécurité. Car demain, en cas de catastrophe quelconque, personne de ceux qui terrorisent les syndicalistes de l’aéronautique, n’osera dire à la face de l’opinion qu’il ne savait pas…  
Momar DIENG - 
CRISE - Flambée des prix des hydrocarbures supportée par les citoyens : Pour les socialistes, le régime se sucre sur le dos des Sénégalais 
Le Bureau politique du Parti socialiste (Ps) n’a pas du tout apprécié la politique menée par le régime libéral, par rapport à la crise économique et sociale que subissent les Sénégalais. D’ailleurs, les socialistes estiment que le pouvoir libéral profite de la crise du pétrole pour se sucrer sur le dos des populations.  
Réuni, mercredi dernier, le Bureau politique du Parti socialiste (Ps) n’a pas fait dans la dentelle pour décrier la mauvaise gouvernance du régime libérale en ces moments de crise ; cela à cause d’une gestion qu’il qualifie «irresponsable». En effet, les socialistes trouvent que, sur le plan social et économique, tous les signaux sont au rouge ; une situation qui s’explique par les pénuries persistantes et récurrentes d’eau, d’électricité et de riz avec la flambée des prix à la consommation. Aux yeux des socialistes, le régime libéral semble n’avoir cure de ce que vivent et subissent actuellement les populations. Pour les camarades du secrétaire général du Ps, Ousmane Tanor Dieng, le pouvoir libéral «est soucieux seulement du confort et du privilège» de ses hommes.  
Comme pour illustrer leurs propos, les socialistes convoquent la hausse du prix du baril qui a toujours servi de prétexte aux gouvernants pour justifier la crise actuelle. Cette thèse n’est pas fondée, selon le Ps, dans la mesure où les pays comme la Côte d’Ivoire qui dispose d’un port comme le Sénégal et même du Mali, qui n’en dispose pas, vendent moins cher l’essence et le gasoil. «L’argument de la hausse du cours mondial du pétrole pour justifier le niveau actuel des prix du carburant, perd toute crédibilité face aux prix pratiqués en Côte d’Ivoire, un pays doté d’un port comme le Sénégal où le litre de l’essence Super est à 615 francs et celui du gazole à 545 francs et au Mali, pays handicapé par l’enclavement, où les prix du litre d’essence Super et du gazole sont respectivement fixés à 650 et 570 francs», fait remarquer le Bureau politique du Ps, dans sa déclaration.  
Par conséquent, le Parti socialiste invite le gouvernement à «satisfaire le droit à l’information citoyenne à travers un débat public et contradictoire sur la structure des prix du carburant». L’objectif, soutiennent les camarades de Tanor Dieng est «d’édifier l’opinion sur les profits réalisés par le régime de Wade sur le dos des Sénégalais».  
Les socialistes estiment qu’avec cette situation économique qui va de mal en pis, justifiée par des prix de denrées de première nécessité qui ne cessent de grimper, les libéraux n’ont pas su faire montre d’une bonne gestion. Bien au contraire, ils sont résolus «à orienter les ressources publiques vers les niches de gaspillage». Ils en veulent pour preuve l’ignorance de l’impact de la cherté des prix du carburant sur l’action dont le régime en place a fait montre et les conséquences qui y en découlent, avec notamment les pirogues artisanales qui ne vont plus en mer et les cars de transport qui roulent en pure perte.  
A cet effet, une invite est adressée aux chauffeurs pour qu’ils indexent le régime de Wade comme responsable de la détérioration de leurs conditions de travail et exigent la baisse du prix à la pompe. D’ailleurs, les socialistes pensent, en outre, qu’il est venu le moment «d’infléchir les desseins de régression sociale du gouvernement». Et pour gagner cette bataille, la forme de lutte qui s’offre le mieux, selon le Bureau politique socialiste, c’est «la constitution large d’un front populaire» en vue d’obliger le régime de Wade à substituer «sa politique de gaspillage des ressources publiques (par) une véritable politique de rationalisation des dépenses publiques et de redistribution optimale des ressources nationales».  
Justin GOMIS  
CRITIQUE - Le Rsd/Tds analyse la situation nationale : Inquiétudes à cause des dérives du gouvernement 
Le Bureau politique du Rassemblement pour le socialisme et la démocratie / Taaku Defaraat Senegaal (Rsd/Tds) a jugé la situation nationale plus qu’inquiétante, au terme de sa réunion hebdomadaire qui s’est tenue, mardi dernier, en présence de Robert Sagna, secrétaire général de ce parti. Cette conclusion du Rassemblement pour le socialisme et la démocratie découle de plusieurs considérations. Il y a la flambée du carburant qui entraîne non seulement l’augmentation du coût des transports, mais accentue également la pauvreté des ménages, qui «ne savent plus à quel saint se vouer», souligne le Bureau politique du Rsd/Tds. Mais ce n’est pas tout. Des denrées telles que le riz brisé, pourtant subventionnées, se raréfient sur le marché local ; ce qui inquiète au plus haut point ces camarades de Robert Sagna. Enfin, la proposition de loi visant à limiter le nombre de jours de grève des enseignants, ne peut être considérée que comme dangereuse, «en ce qu’elle viole la Constitution qui garantit le droit des syndicats à la grève comme expression ultime de revendication», soutient le Rsd/Tds.  
Par Marie BERNARD  
SUD QUOTIDIEN : 
SECRETARIAT POLITIQUE DU RTA-S 
« Pourquoi taire la nouvelle hausse de l’Electricité ? » 
Par Madior FALL | SUD QUOTIDIEN | vendredi 20 juin 2008  
 
Le Secrétariat Politique du Rta-S qui s’est réuni le 18 juin dernier s’interroge : « Pourquoi ne pas leur (les populations Ndlr) dire que le prix de l’électricité va encore connaître une nouvelle hausse » ?Les camarades de Momar Samb, examinant entre autres sujets lors de leur rencontre hebdomadaire, les questions nationales, affirment que « les populations vivent un véritable calvaire avec les pénuries de toutes sortes : riz, eau, électricité ». 
« Il est tout de même renversant que le gouvernement de Wade, incapable d’assurer la fourniture régulière et convenable du riz, de l’eau, de l’électricité et de soins aux populations, puisse se payer le luxe de dépenser des centaines de milliards pour accueillir le sommet de l’Oci, de créer des institutions fantoches comme le Sénat coûtant des milliards, de dépenser des centaines de millions en location d’avion ! » Les camarades de Momar Samb réunis en Secrétariat politique le 18 juin dernier ne sont assurément pas tendres avec le régime libéral. Selon eux, dans un communiqué faisant l’économie de leur rencontre et reçu à notre rédaction, Le riz se fait rare car l’Etat doit encore des sous (des milliards de Fcfa) aux importateurs (…). L’eau se fait également rare dans la capitale. Les populations de Dakar sont obligées de faire des kilomètres pour chercher le liquide précieux (…). L’électricité aussi se fait rare du fait des délestages intempestifs que la Senelec nous réserve et qui plongent les populations dans le noir, alors que dans le même temps, les factures deviennent de plus en plus salées. 
Les tentatives de banalisation de l’affaire par le gouvernement, qui annonçait la fin des délestages pour bientôt, se heurtent aux révélations du ministre de l’Energie à l’Assemblée nationale disant que les problèmes de délestage ne seront pas résolus avant 2012. Pourquoi ne pas alors dire la vérité aux populations ? « Pourquoi ne pas leur dire que le prix de l’électricité va encore connaître une nouvelle hausse » ? Par ailleurs, la hausse faramineuse du prix du gasoil (de 746 francs à 813 francs, le litre), le carburant le plus largement utilisé par les populations vient porter un coup dur aux conditions de déplacement des Sénégalais. En effet, tous les prix du transport en commun vont grimper. « Les populations vont encore faire les frais d’un régime budgétivore qui dilapide les deniers publics de manière scandaleuse ». Comme pour narguer les Sénégalais, poursuivent ainsi les camarades de Momar Samb, Me Wade « se permet de scinder le ministère de l’Education nationale en trois entités, morcelant à nouveau le système éducatif, augmentant du coup le nombre de ministres qu’il s’était promis de diminuer ». 
Sur la lutte des travailleurs de l’Asecna 
La situation à l’Asecna est plus que préoccupante, affirment les militants du Rassemblement des travailleurs africains section sénégalaise. Ils dénoncent ainsi « l’attitude de va-t-en-guerre du ministre Farba Senghor qui menace même les travailleurs au lieu de chercher à les rencontrer pour apaiser la tension et trouver des solutions aux problèmes posés ». Selon eux, dans ce domaine comme dans celui de l’Education, Me Wade et son gouvernement « usent des mêmes procédés : intimidation, menaces, injures, provocation et tentatives de division du mouvement des travailleurs ». 
En outre, soulignent-ils, « devant l’indifférence manifeste du pouvoir et de l’autorité de tutelle des transports terrestres, Habib Sy, les travailleurs du secteur ferroviaire ont dû recourir à la grève, le 9 juin denier pour se faire entendre. Pourtant leurs revendications ne sont pas nouvelles et entrent dans le cadre du protocole d’accord devant être signé avec leur ministre de tutelle. Mais force est de reconnaître que le pouvoir campe sur ses positions ». Le Rta-S condamne l’attitude irresponsable du gouvernement dans ce secteur du transport ferroviaire et exprime son soutien aux travailleurs du Petit train bleu. 
En vérité, aux dires des camarades de Momar Samb, « aucun secteur dans ce pays n’est épargné par les politiques à la fois irresponsables et meurtrières de Wade. Les travailleurs sont victimes de toutes sortes d’ostracisme et de mépris, quel que soit leur domaine de travail. Les populations sont agressées par les pénuries en tout genre et la hausse incessante des prix des denrées et services de première nécessité. Et quand des Sénégalais se lèvent pour manifester ou s’organisent pour réfléchir sur leur destin, Wade s’interpose, profère des menaces et les voue aux gémonies ». 
Quelle réponse ? « Il devient de plus en plus urgent de dresser un grand rempart contre les politiques dévastatrices du pouvoir de Wade avant qu’il ne soit trop tard », répondent-ils en chœur. 
WALFADJRI : 
Sept ans après La nouvelle constitution : Le premier ministre toujours sans pouvoir de nomination  
Boycottées par le pouvoir, les assises nationales remettent au goût du jour une idée dont la Constitution de 2001 avait consacré l’existence : l'attribution du statut de l'opposition et, incidemment, celui de son chef. Même si, dans la pratique, son application peut rencontrer des difficultés, la définition d’un cadre global s’impose. 
 
‘La Constitution garantit aux partis politiques qui s'opposent à la politique du gouvernement le droit de s'opposer. La loi définit leur statut et fixe leurs droits et devoirs’, dispose l’article 58 du texte fondamental qui a été adopté par voie référendaire en 2001. Une disposition qui postule, au-delà des partis, la définition d’un statut pour le chef de l’opposition. Sept ans après cette adoption en grandes pompes et son énoncé comme étant une révolution en Afrique, le Sénégal est en train d’être doublé par des pays nouvellement entrés dans l’apprentissage de la démocratie, tels la Mauritanie. Parce que, si la Constitution en consacre l'existence, il n'y a pas eu, jusqu'à présent, de début d'application de cette disposition qui a besoin de loi pour sa mise en musique. Ainsi, l'idée aussi belle et aussi généreuse soit-elle, demeure encore dans le domaine des vœux pieux. Le propre d'une élection législative étant de dégager les forces et faiblesses des partis en présence, celle de 2001 n'a pas pu régler l'épineuse question de l'attribution du titre de chef de l'opposition. Celle de 2007, boycottée par la partie la plus significative de l’opposition, encore moins. Me Wade lui-même avait compliqué les choses en déclarant, après les législatives de 2001, dans une interview au quotidien national Le Soleil que ‘l'opposition au Sénégal, ce sont deux personnes : c'est Moustapha Niasse pour l'opposition parlementaire parce qu'il a le plus grand nombre de députés à l'Assemblée, et Tanor Dieng qui est le chef de l'opposition nationale parce qu'il a le plus grand nombre de suffrages’. Cette déclaration, le président de la République l'avait tenue au lendemain de l'appel à la constitution d'une majorité d'idées jetée, depuis, dans les poubelles de l’histoire.  
Aujourd’hui, à partir de quels critères peut-on, objectivement, déterminer celui qui a qualité à être chef de l’opposition ? Est-ce à partir des résultats de la dernière présidentielle ou sur la base des législatives boycottées par une bonne frange de l’opposition. La question est ouverte. Et seule une concertation entre acteurs de tout bord aurait été à même d’y apporter une réponse. La reprise du dialogue initiée par la Raddho ayant fait pshiiit, les assises véritablement nationales (majorité, opposition et société civile) auraient permis d’ouvrir les discussions. Elles auraient, au moins, permis de fixer le cadre général même si, dans la théorie constitutionnelle pure, la matérialisation peut rencontrer quelques problèmes en ce que l'idée est iconoclaste dans les catégories classiques des démocraties modernes. En effet, selon un spécialiste des questions constitutionnelles, ‘dans les pays comme la Grande-Bretagne ou le Canada où il y a une seule opposition, du fait du bipartisme, le chef de l'opposition se dégage naturellement’. Parce que, ‘là-bas, c'est clair : il s'agit d'un régime parlementaire’. Et d’ajouter que ‘dans une démocratie véritablement parlementaire, le chef de l'opposition est du parti qui a le plus de députés à l'Assemblée nationale’. Toutefois, en donnant corps à son idée, ‘c'est une greffe de ce régime (Ndlr, le régime parlementaire) que le président introduit dans notre système qui est un régime présidentialiste’ et ce sera ‘le premier système présidentialiste où on va introduire un chef de l'opposition’, selon notre interlocuteur.  
Le Pr. El Hadj Mbodj, que nous avions interrogé au lendemain de l'interview de Wade au Soleil, ne disait pas autre chose. Pour lui, l'idée de consécration d'un chef de l'opposition ‘ne peut se concevoir que dans le cadre d'un régime parlementaire bipartite où il y a un parti qui exerce le pouvoir et un chef du parti d'opposition majoritaire à l'Assemblée qui est l'alter ego du Premier ministre’ d'autant plus que ‘le chef de l'opposition est d'abord et avant tout un député’. Alors, si le principe est appliqué chez nous, une foule de question se posent. Qu'adviendra-t-il du chef de l'opposition parlementaire si le secrétaire général de la deuxième formation parlementaire à l'Assemblée nationale démissionne comme ce fut le cas avec Me Wade qui avait démissionné de son siège. Dans ce cas, faudra-t-il lui créer un statut sur mesure en faisant abstraction des normes et règles de la République ou faudra-t-il se mouvoir dans un cadre républicain ? En l’état actuel des choses, peut-on faire fi de l’opposition boycotteuse pour, à partir des suffrages obtenus lors des dernières législatives, choisir un chef de l’opposition parlementaire ?  
Autant de questions sans réponse qui faisaient dire au Pr Mbodj que ‘le statut de l'opposition paraît suranné en l'état actuel du système politique sénégalais’. Pour lui, ‘le modèle proposé n'est pas techniquement fiable parce qu'il procède à une atomisation des rôles avec cette volonté de créer des seigneuries dans une opposition qui se veut de plus en plus unitaire’. Autant de questions qui reposent la pertinence d’une concertation sur le sujet. Que celle-ci prenne la forme des ‘assises nationales’ ou du dialogue politique républicain.  
Statut de l'opposition, pouvoir de nomination du premier ministre… : Ces dispositions qui attendent application  
Outre le statut du chef de l’opposition qui en est encore à sa profession de foi simplement constitutionnelle, celle visant à transférer au Premier ministre une partie du domaine réglementaire (signature de décrets) est encore du domaine du virtuel. Abordant la question de l'absence de lois organiques qui auraient pu mettre de l'ordre dans tout ce remue-ménage, le spécialiste des questions constitutionnelles pense qu'il y a là, manifestement, ‘une responsabilité de l'Etat du fait de l'inertie du pouvoir législatif sur lequel pèse une obligation d'agir, c'est-à-dire de voter une loi sans laquelle la disposition constitutionnelle n'est que chimère’.  
Ibrahima ANNE  
La dérive des incontinents 
 
 
Une opposition en mal d’inspiration est venue au secours d’un pouvoir débordé par la crise des denrées alimentaires en demandant aux populations concernées de différer leur réponse immédiate, comme celle des émeutes constatées ailleurs, en attendant d’hypothétiques conclusions d’assises dites nationales ouvertes en grande pompe le 1er juin 2008. Dans la réalité en effet, aucune des deux parties n’a la véritable réponse devant l’engrenage illogique de sociétés qui consomment ce qu’elles ne produisent pas et produisent ce qu’elles ne consomment pas : les hausses subséquentes aux positions de principe (le carburant, le 14 juin) ou l’instabilité notée dans le camp des ‘congressistes’ avec les démissions (Conseil national du patronat, premier vice-président, représentant de l’Union des consommateurs, curieuse invitation à Idrissa Seck oublié à Dakar mais visité à Paris, etc.) sont une preuve assez probante de l‘incapacité des uns et des autres à s’occuper sérieusement des problèmes citoyens.  
La conjoncture nationale ante-assises explique peut-être la frilosité du pouvoir : une sorte de conspiration internationale est venue secouer la quiétude d’un camp encore mal remis de sa victoire-surprise de février 2007 et du blocage du dialogue politique national subséquent. Le choc pétrolier et ses incidences sur le renchérissement du coût des denrées de première nécessité a accentué le malaise social dans la quasi-totalité des pays démocratiques du globe, sauf dans les régimes castrateurs. Puis, il y a eu de curieuses positions d’hommes apparemment équilibrés, mais qui rompent brusquement les amarres.  
Ainsi, alors qu’ailleurs, Dame justice peut convoquer un Premier ministre au tribunal dans une sombre affaire de drogue, au Sénégal, un ambassadeur plénipotentiaire, écrivaillon et soucieux d'immortalité (il finira par remplacer Henri Troyat le 19 juin dernier), peut bien manquer de diplomatie envers le chef d'Etat du pays hôte et un ressortissant, fonctionnaire international en fin de mandat, se permettre d’attaquer son président. Les exemples se suivent et se ressemblent quand des résidents locaux d’institutions internationales se lancent dans une diatribe de circonstance sur la manière dont le Sénégal est globalement géré, loin de la discrétion et de la réserve ataviques et du dicton populaire : ‘l’argent a horreur de la publicité.’  
Depuis quelque temps en effet, le monde assiste impuissant à la dérive des continents qui a ses incidences sociologiques sur les incontinents : la sociologie, fille de la démographie, se crispe devant les problèmes de l’environnement au sens large et les sociétés constatent dans les faits de grands bouleversements sociaux nés de difficultés sociales, politiques, économiques et environnementales dont ils rendent responsables ceux qu'ils ont élus dans un premier temps, en recherchant un impossible Graal : la divine surprise de l'élection de Wade en 2000 est d'autant plus grande que le candidat était réticent à se présenter et a manqué d'inspiration durant la campagne électorale, ce qui n'a apparemment pas découragé les électeurs soucieux d’immortalité à se rechercher eux-mêmes dans le changement. Sept ans après et malgré ou peut-être à cause d'une morosité ambiante, la victoire de la même équipe semble jeter l’émoi au Sénégal et ailleurs, d’autant que le président sénégalais gêne ses interlocuteurs internationaux à qui il donne mauvaise conscience par son franc-parler très peu diplomatique. Alors quand, en printemps, les signes évidents d’une tentative de déstabilisation se dessinent, il faut comprendre la réticence du pouvoir devant tout acte mettant apparemment en cause son intégrité, sa capacité physique et morale de faire face à la crise mondiale, à la veille du cinquantenaire de la célébration d'une célèbre crise sociale internationale.  
Les Etats-Unis avaient donné le ton par l'université Berkeley, en... mai 1968 ; ils sont les principaux actionnaires de la crise du printemps 2008 lorsque George Bush avait cru pouvoir financer la guerre d'Irak sans lever d'impôts, mais en empruntant seulement, oubliant qu'il faudra bien payer un jour. Cet endettement excessif de l'Administration Bush engagée dans une guerre sans fin a eu des conséquences néfastes sur l'étalon international qu'est le dollar qui s'est effrité face aux autres monnaies (le Yen et l'Euro, principalement) et devant la principale spéculation recherchée par les nations émergentes, le pétrole.  
La France frappée par l'ire des pêcheurs vient de comprendre l'importance de la détérioration des termes de l'échange avec un mouvement qui s'est amplifié dans l'espace européen et les catégories socioprofessionnelles, les éleveurs-agriculteurs principalement ; ils comparent désormais les quantités à avancer pour acquérir tel ou tel produit par rapport à la pratique antérieure, pour se rendre compte qu'ils sont gros jean comme devant... sur toute la ligne.  
Que des fonctionnaires internationaux prennent prétexte de ces difficultés et de l'impuissance des pouvoirs publics pour remuer le couteau dans la plaie semble non seulement inélégant, mais suspect. Ainsi, face aux interrogations du président sénégalais sur l'origine et les bénéficiaires de la crise des denrées alimentaires, on a assisté à une levée de boucliers de la part de fonctionnaires internationaux et d'acteurs locaux faisant plus dans la surenchère. Cette même demande vient pourtant d’être formulée (le 13 juin 2008) par le G8. Et personne n'est tombé dessus les membres de ce Groupe à bras raccourcis. De même, Koffi Annan vient de publier un article sur ‘La révolution verte en Afrique’ où il défend presque les mêmes idées soutenues par Me Wade dans son projet de ‘Grande offensive pour l'abondance (Goana) (Cf. le quotidien gratuit français Métro du jeudi 19 juin : www.metrofrance.com). Dans le même numéro, le journal parle des humeurs des chanteurs Bono,Yannick Noah et Bob Geldolf qui fustigent l'attitude des pays du G8 qui n'ont pas tenu leurs promesses d'aide à l'Afrique, un constat fait et clamé tout haut par le président Wade.  
Alors, lorsqu'on constate que l'ambassadeur du royaume de France et de Navarre ouvre le bal des hostilités, une seconde fois, par une intervention parue dans Le Parisien (19-20 avril 2008) en invitant à ne pas se contenter des infrastructures (qui ne se mangent pas, tout le monde devrait le savoir, comme Diouf avait fait de la croissance en 2000 et en a tiré une amère expérience en se faisant bouter hors du pouvoir par un Sénégal redevenu riche), suivi en cela par Jacques Diouf trois jours plus tard, un ange passe forcément. Aux réflexions à haute voix de Me Wade sur une éventuelle rupture de vocation d'organismes internationaux vieux de quelque soixante ans et incapables d'abréger la souffrance de ceux pour lesquels ils sont censés exister, le directeur général de l'Organisation des Nations-Unies chargée de l'alimentation et de l'agriculture (Fao) répond par une virulente diatribe contre le pouvoir sénégalais qui n'étonne que ceux qui n'ont pas compris le rôle joué en 1999-2000 par le même Jacques Diouf en direction de la campagne électorale pour l'élection présidentielle.  
L'ex-directeur des opérations de la Banque mondiale au Sénégal (il est muté en Côte d'Ivoire depuis, si une relation peut être établie) est également entré dans la danse (Cf. L'Observateur n° 1378 du 25 avril 2008) avant que le représentant du Fonds monétaire international ne lui emboîte le pas (le 14 mai 2008). Il récuse la relation entre infrastructures et coût de la vie puisque l’incidence serait minime au Sénégal. Il ne manquait que lui pour boucler la boucle, en attendant peut-être quelques autres fourchettes de circonstance approvisionnées en frais de bouche.  
Le représentant du Fmi remporte cependant la palme d’or avec cette alerte à la banqueroute d’Etat incapable de payer les salaires (le 14 mai 2008), ajoutant plus à des rumeurs circulant à intervalles plus ou moins réguliers depuis… 2003. Et quand le prédécesseur de Me Wade à la tête de l’Etat du Sénégal apporte son grain de sel sur l’actuel président de la République et rappelle une rengaine des années de braise (1988-91) sur un prétendu pouvoirisme de son tombeur du 19 mars 2000, il faut absolument se poser la question suivante : qui est à l’origine de la conspiration contre le Sénégal ? A qui profite le crime ?  
Certes, le pays connaît quelques problèmes, surtout depuis novembre 2007, avec l’affaire dite des marchands ambulants qui ont secoué le pays, Dakar principalement, pour revendiquer leur place au soleil ; si par la suite, des syndicats, partis politiques et ‘société civile’ manifestent contre la vie chère et appellent quasiment au soulèvement populaire, la question trouve une réponse évidente : la polémique vise la mort du vieux pour faire place au jeune, contre la volonté des électeurs qui se sont prononcés sans équivoque le 27 février 2008 dernier.  
Car il y a en vérité la question de fond qui gâche la fête et explique peut-être la dérive des incontinents de tous poils : Amadou Moctar Mbow est-il l’élément moral (sur le tard) fédérateur d’une opposition impossible à trouver face à Wade avec des alliés de circonstance incapables de se sentir les uns les autres à cause de leur proximité antérieure avec le pouvoir actuel qu’ils ont aidé à mettre en place, toutes choses étant égales par ailleurs ?  
Pathé MBODJE, Journaliste, sociologue  
L’hivernage s'installe à Fatick : Les abris provisoires s’effondrent, les élèves prennent le chemin des champs 
Pour qui réaménage-t-on le calendrier scolaire pour rattraper le temps perdu avec les grèves interminables des enseignants de l’élémentaire ? En tout cas pas pour les élèves du monde rural. En effet, dès les premières pluies, les abris provisoires accueillant les élèves s’effondrent les uns après les autres, contraignant beaucoup de potaches à prendre le chemin des champs. 
 
(Correspondance) - A moins d’une semaine du déroulement des examens du Cfee et de l’entrée en sixième prévus les 24 et 25 juin prochain, techniciens du ministère et syndicalistes enseignants ne sont toujours pas à même de proposer un plan de réaménagement du calendrier scolaire. Et c’est ainsi que les directeurs d’école continuent de défiler devant les inspections départementales pour savoir sur quel pied danser. Mais l’hivernage n’attend guère. Il commence à s’installer. Deux pluies ont été déjà enregistrées à Fatick. Et ce sont les établissements scolaires ayant des abris provisoires construits avec des tiges de mil et de la paille, qui enregistrent les premiers dégâts, comme ce fut le cas à Ndoffane Mouride, à Roh, à Sandicoly, à Némanding (département de Foundiougne). ‘Dès que le sol est mouillé, un abri construit avec de la paille et des tiges peut tomber à tout moment. C’est ainsi trop risqué de maintenir les élèves dans les abris provisoires’, avertit un directeur d’école servant dans la communauté rurale de Tattaguine.  
En tout cas, dans la zone de Patar Lia, les enseignants ne savent où mettre leurs élèves. ‘Les deux abris qui logeaient les élèves de Cp et de CE1, se sont écroulés. Or, à l’heure actuelle, aucun parent n’a de temps à consacrer à la réparation de ces abris provisoires. Ils sont tous pris par les travaux champêtres’, révèle M. Ndiaye. ‘S’ils n’ont pas où étudier, qu’ils aillent aux champs’, crache Ibrahima Sathie, un parent d’élève. On se demande alors pour qui réaménage-t-on le calendrier ? En tout cas pas pour les élèves du monde rural. Avec ces quelques pluies enregistrées, beaucoup d’élèves ont pris le chemin des champs. ‘Depuis le début de l’année, c’est la grève. Maintenant, nous avons besoin de nos enfants dans les champs. Nous sommes des paysans. Par conséquent, si l’hivernage s’installe, l’école n’a plus de sens’, justifie M. Sathie.  
Dans les écoles de Patar Lia, les enseignants constatent avec impuissance l’absence de leurs élèves. ‘Depuis la pluie de lundi dernier, je n’ai pas en classe plus de vingt élèves sur les soixante-trois. Ils sont tous dans les champs. Je me demande s’ils viendront faire la composition du troisième trimestre, si toutefois elle se tient’, s’inquiète Mme Faye, enseignante à Dioffior.  
Bocar M. DIENG  
Situation politique et sociale : Tanor Dieng briefe ses camarades européens 
 
 
Le secrétaire général du Parti socialiste (Ps), Ousmane Tanor Dieng mène un discret lobbying en multipliant les rencontres avec les responsables du Parlement européen, du Quai d’Orsay et du Département Afrique de l’Elysée.  
Tanor Dieng qui a assisté à la réunion plénière du groupe socialiste du Parlement européen, en a profité pour briefer ses camarades français, l’Elysée et le Quai d’Orsay. M. Dieng qui est vice-Président de l’Internationale socialiste (Is), de président du Comité Afrique de l’Is a ainsi rencontré les principaux responsables des groupes de la même obédience, et eu un entretien avec le Président de la Commission des libertés civiles, selon nos sources.  
La situation qui prévaut au Sénégal a été au centre des discussions avec les députés du Parlement européen. Lors d’une audience le 14 juin dernier, les interlocuteurs européens du secrétaire général du Ps sénégalais se sont dit ‘préoccupés et très attentifs à l’évolution de la situation qui prévaut au Sénégal’, à en croire nos sources. Ousmane Tanor a aussi rendu visite à ses camarades socialistes de la Rue Solférino où les mêmes questions ont été soulevées par rapport à l’évolution de la situation politique et sociale qui prévaut au Sénégal, ajoute-t-on.  
(Nettali)  
Crise institutionnelle d’identités : A quand le bout du tunnel ? 
 
 
La principale caractéristique du gouvernement de l’alternance, dans son action de tous les jours, c’est l’absence totale de discernement en matière de priorités. Les questions politiques dominent tout, alors que les besoins essentiels et fondamentaux des citoyens sont souvent négligés. En management moderne, cette confusion dans les choix prioritaires est incompréhensible dans un environnement de ressources rares et maigres et fait perdre tout son sens à l’efficacité et à l’efficience recherchées.  
Il y a à peine deux ans, un tintamarre fou avait été organisé autour des cartes d’identité ‘numérisées’, des milliards avaient été dépensés, des fleuves de discours déversés par le ministre de l’Intérieur de l’époque en matière de sécurité, de qualité, de quantité et de disponibilité de la pièce. Aujourd’hui, tout le monde s’accorde sur le fait que ces cartes n’ont de ‘numérique’ que le nom, qu’en matière de qualité et en moins de deux ans, les écritures et la photo s’effacent progressivement, en d’autres termes la carte ne tiendra pas 10 ans comme promis. Mais ce qui est plus grave et plus scandaleux, c’est l’arrêt total de la production de ces cartes sur toute l’étendue du territoire national, sans aucune communication officielle sur la durée de cet arrêt, la reprise éventuelle des opérations ou les solutions alternatives. Des dossiers sont déposés depuis des mois sans suite, et d’ailleurs les commissariats n’acceptent plus aucune demande, et il semble que le matériel lui-même n’est plus disponible, d’autres rumeurs parlent même de la disparition du fournisseur et des fichiers d’exploitation faute d’avoir été payé !  
Disposer de la carte d’identité nationale est un droit et même un devoir pour tout citoyen, c’est le premier élément de validation et d’exercice de la citoyenneté. De ce point de vue, l’on ne peut comprendre l’absence de réaction des autorités depuis déjà plusieurs mois sur cette question centrale. Quelle garantie pourra-t-on donner à l’identification au Bac et aux autres examens avec de simples cartes d’identité scolaires que n’importe quel individu mal intentionné peut confectionner et y apposer un cachet frauduleux ? Quel sort réserver à ceux qui veulent voyager dans la sous-région et ne disposant pas de cette Cin ? Et ceux qui cherchent du travail ? Et ceux qui veulent tout simplement retirer un chèque en leur nom à la banque ? Est-ce que ce gouvernement mesure l’ampleur des préjudices subis, les condamnations aux subterfuges imposés aux citoyens ? Sur quelle base, nos forces de l’ordre vont procéder au contrôle d’identité ?  
Tout cela pour dire que, pour des raisons de sécurité, de dignité et de droit à la citoyenneté, nos autorités doivent au plus vite régler cette question qui, mesurée à sa juste valeur, est une priorité des priorités et mérite tous les sacrifices. Et même si la machine des ‘numérisées’ est grippée, pourquoi ne pas recourir de manière transitoire à l’ancienne formule, en attendant d’auditer l’opération susnommée et situer les responsabilités pour qu’à l’avenir, pareille situation ne se renouvelle plus, d’autant plus que beaucoup d’argent y a été englouti.  
Dr Abdoulaye NDOYE Saint-Louis  
SENEGAL-GOUVERNEMENT-UN AN A LA PRIMATURE 
Hadjibou Soumaré, discret mais pas plus efficace  
vendredi 20 juin 2008  
NETTALI - Sa nomination le 19 juin 2007 avait été une surprise. Cheikh Hadjibou Soumaré remplaçait Macky Sall à la Primature, dans un contexte économique très difficile. L’arrivée d’un technocrate laissait espérer plus de rigueur dans la maîtrise des déficits budgétaires et une plus grande confiance des bailleurs de fonds. Un an après, il a été le Premier ministre le plus discret sans être le plus efficace, apprécie Sud-Fm qui a consacré un dossier dans son édition de 12 heures. 
L’inspecteur du Trésor qui occupait le poste de ministre délégué chargé du Budget depuis 2001, est arrivé à la Primature au moment où le déficit budgétaire de 2006 était source d’inquiétude des bailleurs de fonds. Le déséquilibre négatif du budget avait doublé par rapport à 2005 et les perspectives pour 2007 n’étaient pas encore trop prometteuses. La nomination de Hadjibou Soumaré constituait ainsi un gage de sécurité pour les bailleurs de fonds. 
Une année après, le bilan économique du 5e Premier ministre du président Abdoulaye Wade n’a pas tenu les paris. Les finances publiques sont toujours dans le rouge, le déficit menace le cadre macroéconomique, la dette intérieure asphyxie le secteur privé. Inquiet des dérapages dans les dépenses publiques, les bailleurs de fonds du Sénégal (Fmi et Banque mondiale) ont élevé la voix. Voilà en substance. 
Il est vrai que le contexte ne lui est pas favorable. L’embellie des quatre premières années d’après alternance à céder la place à conjoncture morose liés à des facteurs endogènes et exogènes. Le bilan du locataire du 9ème étage du Bulding administratif d’une situation internationale marqué par l’inflation croissante du prix pétrole et une flambée des produits alimentaires. 
A l’interne, la promesse de diète publique n’a pas été respectée ; le chef de l’Etat et sa cour libérale ont continué de mener grand train. Conséquence, parmi tant d’autre mais assez significatif, une dette publique intérieure de 150 milliards, qui menace dangereusement le secteur privé et ses emplois, pilier de l’économie nationale. Le gouvernement est obligé ainsi de lancer deux emprunts obligataires sur le marché international pour souffler. Un peu en fait, car la manœuvre n’est que dilatoire face à un contexte marqué par un déficit de production et de fourniture d’énergie, et donc un ralentissement des activités économiques, une agriculture incertaine en dépit des bonnes intentions la Goana. 
L’OFFICE : 
Qui croire ?  
Wade nous avait promis que le 15 octobre 2006, dès 00h, il n’y aurait plus de coupures d’électricité à Sunugal. Mais rien n’a changé... Depuis des semaines, les coupures ont repris de plus belle, au grand dam de la grande majorité des Sénégalais. Car, ceux qui nous dirigent se tapent des groupes électrogènes pour se ravitailler en électricité…Les problèmes du peuple ? Le cadet de leurs soucis ! Sincèrement, on ne sent même pas qu’il y a un gouvernement dans ce pays. Il n’y a que quelques « baye fall » du maître des céans qui s’agitent fiévreusement, s’emmêlant les pinceaux, et qui se réclament pompeusement ministres. Un ministre est au service de la nation, et non d’un homme. Avec l’Alternance, cette fonction est dévalorisée. Même le vendeur de salades du marché Kermel peut se réveiller un bon jour, et se retrouver avec la casquette de ministre. Tout dépendant de l’humeur changeante de qui vous savez… 
( Mor Todjangué) 
African Global News : Vendredi 20 Juin 2008 
Sénégal | Délestages et dépendances énergétiques : sortir des ténèbres, c’est possible. 
Le réseau coûte des fortunes et les délestages continuent. Les pannes d’électricité ont touché toutes les régions du Sénégal depuis 2006. Jamais autant de vulnérabilités n’étaient apparues simultanément. L’avenir reste incertain. Certains ont prédit les ténèbres mais il semble que c’est plutôt une sorte de mini « big bang » qui se profile à l’horizon et qui risque d’installer le Sénégal dans un énorme trou noir presque irréversible. Le Sénégal doit repenser sa politique énergétique, impliquer la veille, la prospective et la recherche-développement à l’image des pays qui se concentrent sur un développement énergétique durable. Pour cela il urge de prendre rapidement des mesures cohérentes et de s’asseoir avec nos voisins africains pour mieux aborder cette question de dépendance énergétique. 
La crise énergétique mondiale a commencé à émerger dans les années 1970 ; elle est maintenant entrée dans une phase aiguë pendant la première décennie des années 2000. En Afrique la situation énergétique semble être exceptionnelle avec des délestages à n’en plus finir, un coût du kilowatt/heure cher et un droit à l’électricité dont aucun détenteur ne jouit convenablement. La société en charge de l’électricité, au Sénégal a beau résister mais la machine résiste mal. Son ancien pilote et commandant de bord, passé actuellement à la tour de contrôle du secteur de l’énergie, du haut de sa vigie, peine dans son pilotage malgré les programmes d’investissement 2000/ 2007, le projet d’entreprise « suxali senelec » et le multiples sorties médiatiques prédisant la fin de la crise et la baisse des tarifs. 
Le Sénégal doit s’orienter vers les meilleures pratiques en termes de politiques, de techniques et de technologies électriques : 
Donner les moyens pour émerger et réussir dans les énergies renouvelables. 
Renforcer le partenariat public/privé dans le secteur énergétique et lancer des Offres de types BOT ou BOOT en Hydro-électricité. 
S’inscrire dans une démarche de Smart Grid* et déployer avec la société nationale en charge de l’électricité un réseau plus efficace, plus fiable dans la distribution et capable de s’adapter aux énergies renouvelables. 
Un tel plan visant à atteindre les objectifs d’un futur énergétique plus sûr pour le Sénégal doit d’abord prendre en compte les vulnérabilités nombreuses liées aux infrastructures, aux importations pétrolières et à l’ordre mondial et enfin inscrire les énergies renouvelables et l’innovation technologique avec les Technologies de l’information au centre de ses préoccupations. 
Les Vulnérabilités du secteur énergétique 
Les vulnérabilités ne sont pas seulement théoriques pour le Sénégal et pour ses voisins africains. Elles touchent en premier le réseau et les infrastructures qui sont obsolètes dans certains de leurs compartiments .En fait, l’effondrement d’un de ses segments stratégiques à la suite d’une surcharge, d’un accident, d’un événement climatique peut être considéré comme la vulnérabilité la plus importante des systèmes électriques et c’est ce qui est à l’origine de certaines coupures de courant. 
Ces vulnérabilités sont aussi liées à l’ordre mondial et à l’approvisionnement en pétrole. Depuis qu’il est devenu un carburant indispensable dans la conduite de la guerre au cours de la première partie du vingtième siècle, le pétrole s’est trouvé au centre des questions militaires et de sécurité internationale pour devenir un bien économique ayant un caractère stratégique immense. 
Notre dépendance forte vis-à-vis des importations de pétrole entraîne un risque élevé de rupture des approvisionnements, ce qui rend ces vulnérabilités plus importantes que jamais du fait que 80 e la production de la Senelec est liée au pétrole. Devant ces multiples vulnérabilités notamment celles liées au pétrole (dont le prix a déjà atteint les seuils records alors qu’une grande incertitude plane sur le volume exact des réserves fossiles), doit-on tourner la page de l’or noir et s’orienter vers les énergies renouvelables ? 
Les énergies renouvelables combinées aux solutions « Smart Grid* » 
Un programme associant des combustibles comme le charbon (qui doit être diminué du fait des émissions de gaz à effet de serre) aux sources d’énergie renouvelables devrait être entrepris en tant qu’investissement dans un système énergétique soutenable à long terme. Sortir de cette crise veut aussi dire combiner les énergies renouvelables aux T I comme la solution « Smart Grid ». 
En termes d’énergie renouvelable, il faut envisager l’hydro-électricité, le solaire, l’éolienne…Il faut dire qu’aujourd’hui le renouvelable est devenu une importante source d’énergie économiquement viable. Rien que L’énergie du vent recèle un potentiel immense pour contribuer à la fourniture d’électricité. Les ressources éoliennes terrestres de l’ensemble du Sénégal pourraient concurrencer la production électrique totale au niveau du pays et le potentiel offshore pourrait même s’avérer encore supérieur. Et il est prouvé qu’une utilisation du sol comme le pâturage est compatible avec les éoliennes et peut s’étendre jusqu’au pied des éoliennes. 
Si un problème de sol se pose, l’éolienne offshore peut s’avérer être une solution adéquate car Le développement de l’énergie éolienne offshore offre la possibilité d’éviter la plupart des impacts importants des éoliennes installées à terre - grandes surfaces de terrain nécessaires pour l’espacement des éoliennes. Cependant il faut comprendre que l’implantation d’éoliennes offshore n’est pas exempte de possibles impacts négatifs. Il faudra mettre en place des politiques pour voir comment les contourner. 
Le solaire quant à lui constitue une source d’énergie incommensurable pour le Sénégal et l’Afrique au sud du Sahara avec leur climat tropical très ensoleillé. Le Sénégal dispose en termes d’énergies solaire d’un vaste potentiel pratiquement inexploité et les ressources en énergie solaire seraient mêmes supérieures à celles de l’énergie éolienne, si la production est concentrée dans les zones à très fort ensoleillement. Avec la baisse (au cours des deux dernières années) du coût des cellules photovoltaïques, les installations de taille moyenne, peuvent devenir rentables dans ces zones ensoleillées. Le solaire et l’éolien devraient également être associés à l’hydraulique et cette dernière peut être utilisée quand les productions éolienne et solaire sont faibles ou nulles. 
Contrairement à certains pays comme l’Afrique du Sud ainsi que d’autres pays africains où l’eau fait cruellement défaut le Sénégal peut envisager l’énergie hydro-électrique. Mieux c’est dans ce domaine précis que la coopération énergétique régionale devra se faire avec des pays comme le Congo qui disposent d’un potentiel fabuleux. Selon M Valli Moosa qui dirige l’entreprise sud africaine Eskom (première société africaine dans le secteur de l’énergie) « un grand projet de construction de barrages sur les parties les plus rapides du fleuve Congo pourrait théoriquement permettre de produire plus de 40 000 MW, soit de quoi alimenter tout le continent », pour dire simplement que l’hydro-électrique a de beaux jours devant elle en Afrique. 
Au delà du solaire, de l’éolienne et de l’hydro-électricité, d’autres formes d’énergie doivent être envisagées comme la biomasse, la co-génération et les bio-carburants de dernière génération qui ne concurrencent pas les cultures vivrières et ne détournent les terres cultivables. Une telle démarche suppose évidemment des coûts d’investissements importants mais aussi une réelle volonté politique de changer les choses. Volonté politique qui doit précéder les multiples études de faisabilité détaillée commandées par les états africains et qui n’aboutissent à rien. 
Au delà de la question liée à la production, on note plusieurs axes d’amélioration nécessaires à l’optimisation du secteur de la distribution et du transport de l électricité. Handicapé par les faiblesses criantes d’un réseau de distribution électrique défaillant, le Sénégal doit travailler dans la logique de mise en place d’un réseau intelligent entièrement informatisé. Pour cela une collaboration étroite de type PPP (Partenariat Public-Privé)doit voir jour pour le déploiement d ‘un réseau de distribution d’électricité plus interactif à terme, grâce aux TI. Avec un partenaire informatique fiable, la Senelec peut arriver à une gestion optimale de l’information électrique. 
La presse évoque un nouveau concept de réseau électrique novateur, l’Intelligrid, ou grille intelligente, capable d’assurer une bonne corrélation entre les sources de production et la demande d’électricité, ce en permanence et en temps réel. 
Développée par l’Electric Power Research Institute (EPRI), la solution « Smart Grid » découle à la base du concept de réseau intelligent, « Intelligrid », dont les premières expériences ont été satisfaisantes. La solution logicielle Smart Grid qui fonctionne sur la base de l’intelligence et des moyens de communication des infrastructures, permet de réinventer un réseau plus efficace dans la distribution et capable de s’adapter aux énergies renouvelables. Ce type de réseau peut accepter jusqu’ a 20 ’énergie solaire ou éolienne. 
Selon Richard Schomberg, patron de la R&D (recherche et développement) de EDF International « La vraie difficulté n’est pas de tester ces technologies informatiques, mais de passer de ces expériences locales à un réseau global, harmonisé, partageant les mêmes caractéristiques ». 
Les solutions Smart Grid constituent aujourd’hui une variante intéressante et complémentaire des systèmes de gestion de délestages mis en place actuellement partout dans le monde. Une des entreprises leaders de ce type de solutions reste la société BPL Global qui offre partout dans le monde des solutions de supervision en ligne , des solutions innovantes de Smart Grid qui couvrent les applications de production, transport et distribution ainsi que des services de diagnostics, qui sont primordiaux dans l’amélioration de la fiabilité du réseau et l’optimisation de la gestion de leurs parcs d’actifs. 
Des compagnies africaines en ont bénéficié. C’est le cas de la Compagnie Ivoirienne d’Electricité (CIE), compagnie nationale de distribution d’électricité de Côte-d’Ivoire et la VRA -la compagnie nationale d’électricité du Ghana qui ont intégré leurs expériences avec BPL Global afin d’accélérer leur développement économique et d’améliorer leurs services publics. 
L’appropriation d’une telle technologie « Smart Grid » par la Senelec sera une véritable révolution qui va contribuer à l’efficacité énergétique de manière générale et ouvrir un réseau suffisamment intelligent pour conduire internet et les services VoIP à travers l’usage des TI. 
Finalement le réseau électrique sénégalais du futur sera sans doute interactif, intégrera les énergies renouvelables et déploiera sur ses infrastructures électriques le service haut-débit et Adsl pour lutter efficacement contre les fractures numérique et énergétique. 
*Smart Grid (réseaux de distribution intelligents):Réseau basé sur l’intelligence et les moyens de communication des infrastructures 
TI : Technologies de l’Information 
A.S. NDIAYE Consultant en organisation 
FERLOO : 
Les conditions de démarrage des Assises étudiées par Amadou Mahtar Mbow et Cie  
Lancées le 1er juin dernier, les Assises nationales, initiées par une partie de l’opposition sénégalaise sous la coupole du Front Siggil Sénégal, des organisations patronales et de la Société civile, commencent effectivement sous peu. 
 
Les conditions de démarrage des Assises nationales seront étudiées au cours d’une réunion prévue demain au siège de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes). 
La réunion sera à huis clos, précise un communiqué transmis à Ferloo à cet effet. Toutefois, le président et les membres du bureau donneront un point de presse à 13 h précises. 
AS/FC 
L’accusant d’avoir la guigne et d’être « un oiseau noir »..., la Pcl/Fc réclame le départ d’Aguibou Soumaré 
Le vent de dénonciation qui a respectivement engendré les départs des Premiers ministres Moustapha Niasse, Mame Madior Boye, Idrissa Seck, Macky Sall, va-t-il encore souffler contre Haguibou Soumaré ? Nous ne saurions répondre à cette question. Par contre, la dernière sortie du Bureau exécutif national de la Pépinière des cadres libéraux/Forces du Changement (Ben de la Pcl/Fc) contre l’actuel Premier ministre est virulente. En effet, ils l’accusent d’avoir « la guigne ». El Hadj Amadou Sarr et Cie s’insurgent aussi contre le fait que celui qu’ils assimilent à « l’oiseau noir qui apporte le malheur au souverain en fin de règne dans une bataille de résistance ou de survie » soit apolitique. Ils n’omettront pas aussi de s’en prendre aux Assises nationales et à leurs organisateurs. 
 
Le B.E.N de la P.C.L/F.C s’est prononcé sur la flambée des prix du pétrole. A en croire ses responsables : « Le constant est amer, aucune prospective n’est perceptible .Ce qui veut tout simplement dire que dans ce pays, il y’a que le Président Wade qui fait danser en donnant le tempo et la cadence ». Et d’attaquer d’estoc et de taille, le successeur de Macky Sall à la Primature. « Le Premier ministre Aguibou Soumaré manque de talents, nous ne cesserons jamais de le répéter jusqu’à ce que le palais nous entende. Projeté sur la scène publique, l’on ne sait pas par quel truchement, nous sommes entrain de constater les conséquences de cet intense lobbying qui a prévalu à sa nomination ». 
Et de marteler : « Nous ne voulons pas d’un Premier ministre apolitique et nous ne sommes pas à l’époque de l’ajustement structurel qui a fait la promotion de l’école de la Banque Mondiale et du FMI. Il faut de la vision et de la prospective pour prendre en charge les stimuli de l’environnement mondial. D’ailleurs, l’on ne peut échapper à la croyance populaire malgré le rationalisme de notre analyse. Le Premier ministre ne présage rien de bon pour les sénégalais, il a la guigne C’est comme l’oiseau noir qui apporte le malheur au souverain en fin de règne dans une bataille de résistance ou de survie ». 
Au niveau du Pds, poursuivent les frères d’El Hadj Amadou Sarr, « il a démobilisé les troupes à force de saper par son désengagement à la cohésion de l’équipe gouvernementale. M. Soumaré veut, mais le contexte ne lui est pas favorable. Il est utile, mais il n’est pas à sa place. En conséquence, à l’image de Jean Pierre Rafarin, il doit partir avec la tête haute à défaut de s’exposer inutilement, car la route de l’enfer est pavée de bonnes intentions. La cherté de la vie est un risque partagé à l’échelle planétaire, seuls les gouvernements flexibles capables de se départir des schèmes classiques peuvent répondre aux préoccupations des peuples ». Selon M. Sarr : « A chaque fois, qu’on indexe les faiblesses du système sans porter de gants l’on nous traite d’être instrumentalisée par Macky Sall. La réplique ne tarde jamais, Mais, la délation et l’intimidation ne nous feront pas changer notre ancrage aux valeurs du Pds. Nous ne laisserons personne dynamiter les acquis de Maitre Wade. Nous sommes jaloux de ce legs et nous resterons Wadiste ». 
Les Assises, une entorse aux principes élémentaires qui encadrent la démocratie… 
Parlant des Assises nationales ouvertes récemment à Dakar, Sarr et Cie diront que « l’entorse aux principes élémentaires qui encadrent la démocratie a été portée à un point extrême que l’on qualifie de barbarie aux allures de justice privée. L’objectif recherché est de saper de manière volontaire le processus de dévolution et de conquête du pouvoir politique. Pourquoi vouloir installer le pays dans une dynamique de conflit permanent ? Les responsables de la débâcle du Ps aux élections 2000 appuyés par les renégats qui n’ont pas su arrimer au bateau du progrès n’ont trouvé comme répondant que d’arborer le manteau de pirate et voire de pyromane de la démocratie. 
Comme le dit le démographe Jeans Claude Charvais dans son histoire de la violence : « Plus un mal diminue, plus parait insupportable ce qui en reste ». Au lendemain de l’alternance, Abdou Diouf a préféré poser ses valises dans l’hexagone installant la peur dans ses rangs. Quelle option fallait-elle retenir pour passer entre les mailles du filet libéral ? Certains ont préféré la posture de transhumant en mangeant à tous les râteliers. Il suffisait de laver ses mains pour être ménagé à tout prix. Au moyen d’un complot savamment ourdi l’on a sorti l’idée retord d’élargir les bases de notre parti. A partir de cet instant, les audits ont été détournés de leurs objectifs au grand dam des sénégalais. Les audits ont couté une fortune aux contribuables et ceux qui s’agitent autour de ce similaire de citoyenneté ont été les cibles ! 
Aujourd’hui, c’est l’opacité et le black out total. Que l’on sorte les résultats car on a vraiment envie d’en savoir plus. L’ennemi reste toujours un ennemi même vaincu. L’idée du Président Wade de mettre du bémol à l’ardeur de la population par rapport aux audits était salutaire à l’époque mais nous avons affaire à des voyous qui cherchent à kidnapper le pouvoir et la volonté souveraine d’un peuple ». 
AD/FC 
La Romance brisée ou l’histoire d’une idylle impossible... 
Pépé Wade et Fiston Idy ont repris le tournage de leur feuilleton pittoresque qui pourrait fort bien s’intituler « la Romance brisée ou mieux l’histoire d’une idylle impossible » entre deux hommes que tout oppose mais que rien ne peut séparer... 
 
Le feuilleton passionne terriblement, c’est la vérité. Il tient en haleine tout un peuple ; citoyens et presse sont tous pressés de regarder le prochain episode. Sans conteste, on le doit au talent des acteurs. Qu’ils en soient félicités et primés ! 
Parce qu’au regard de leurs scores électoraux respectifs à l’occasion de la dernière presidentielle de Fevrier 2007, l’on peut se demander à juste raison si en réalité la majorité de la population sénégalaise n’avait pas voté pour decerner les oscars ou sedars du meilleur acteur et du meilleur second role ? 
Le surprenant quand même dans tout cela est que la serie n’est remise au goût du jour qu’à chaque fois que l’actualité nationale est en surchauffe ou que les choses se compliquent pour le président. 
Diversion ou Moquerie ? 
La question se pose avec évidence d’autant plus qu’il est certain que ces deux personnalités sont très sûres de leur fait au point d’oser jouer ainsi publiquement sans coup férir et sans risquer la moindre représaille. Peut être que leur prépondérance dans le landerneau politique le justifie t elle ? Leur poids electoral cumulé est de 70 pour 100, c’est énorme ! 
Ou alors parce qu’ils en auront assez appris et tellement su à propos des senegalais qu’ils peuvent se le permettre. Mais surtout que l’opposition empêtrée dans des historiettes de préséance et une myopie intellectuelle criarde n’a aucune valeur aux yeux des populations, celles qui votent effectivement du moins. 
Dans tous les cas, ce fameux duo n’a pas encore fini de liverr ses secrets. Les révèlations quant à leur supposée brouille, les unes plus rocambolesques que les autres, font florès mais elles pèchent toutes tantôt par leur excès, tantôt par leur contradictions flagrantes, jusqu’à la dernière révélation du barbouze francais qui a parlé d’argent lybien corroborée par les allusions de Idy au sujet d’une demande de rançon. 
A mon avis c’est bien plus que ça et quelque soit par ailleurs le montant de la somme confisquée par Idrissa Seck cela ne peut en aucun cas constituer un blocage pour Me Wade qui est, avant tout, un Président africain. 
Quand bien même, la vengeance de Wade aura été terrible et à la mesure de l’affront ! Que l’on ne s’y trompe guère, sa disgrâce tonitruante, son lynchage médiatique puis son emprisonnement à Rebeuss ont été une punition que Idy n’oubliera jamais de sa vie, une punition si effroyable qu’il n’a du son salut qu’à sa langue qu’il s’est mise à claquer comme jamais auparavant. 
Et si malgré tout cela, ils continuent de se voir en cachette et de tailler bavette discrètement c’est bien parce qu’il existe d’autres raisons. Le long commerce tout de complicité entretenu par les deux hommes durant une quinzaine d’années y est pour quelque cause. Il s’y ajoute des raisons qu’il est séduisant de considérer comme relevant de l’ordre mystique des choses. Domaine de prédilection ( supposée ou vraie ?) de Idrissa Seck. 
Car à tenter d’y voir de près, ne peut on s’empecher de penser que si Me Wade a cru bon de désserer l’étau autour d’un ennemi juré de son honorabilité et celle de sa famille au point de rendre gorge, c’est que le protocole de Rebeuss comporte des clauses non écrites, un langage secret que même les émissaires ne peuvent penetrer. Pas plus que nous autres. 
Doit on se faire une raison ? Un pays ne se developpe jamais par la fourberie. La fourberie est le propre des hommes qui adulent leur cerveau, des adeptes du bavardage mental. Il leur construit des systemes, leur bâtit des angoisses et leur forge des euphorie, tous egalement factices. Or le cerveau n’est ni plus ni moins qu’un serviteur, notre serviteur. si on lui laisse le gouvernail, il ne nous conduit point où nous voulons aller mais là où son poids l’entraîne irrésistiblement.... 
Ibrahima SIDIBE Cilpdak@yahoo.fr 
 
 

 

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Modifié en dernier lieu le 20.06.2008
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